| | | Les Italiennes sont les reines des coups fourrés |  |
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| Auteur | Message |
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 | | Sujet: Les Italiennes sont les reines des coups fourrés Sam 17 Mar - 15:28 | |
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En ce moment il ne passait plus tellement de soirée avec sa sœur, le jeune homme et la jeune femme avaient tous deux des occupations ailleurs. Le sport, les études et Aislynn pour le jeune homme et pour la jeune femme ce devait être le sport, la fête et les garçons. Il ne voulait pas entendre un seul nom sous peine d’avoir envie de lui éclater la gueule à ce bonhomme et pour ça il avait déjà donné. Oui Andrea c’est retrouvé dernièrement à l’hôpital à cause du bagarre, c’est une chose rare pour être souligné, mais c’est surtout que cette bagarre ne c’est pas simplement faite avec les poings. Oh que non, un soir tranquillement assit dans un bar à boire un coup sans alcool (je le souligne tout de même), un mec est arrivé est lui a colé un premier marron sans crier gare. Durant cette bagarre ils ont un peu parlé et Andrea a très vite compris qu’il le frappait parce qu’il était le petit ami de sa femme. Oui Esméralda la femme qu’a épousée à Las Vegas le jeune homme. Enfin une histoire sans queue ni tête.
Finir aux urgences dans la même chambre de la personne avec qui vous vous êtes battu ça n’a pas de prix, mais ce qui a encore moins de prix c’est que les deux actuelles femmes de votre vie viennent vous voir. Esméralda qui part la force des choses et sa femme, et Aislynn qui est la fille qu’il convoite. Autant dire un cocktail détonnant. Pour en savoir plus suivez un peu plus la vie passionnante du jeune homme !
Enfin revenons en à nos moutons que va faire le jeune homme ce soir ? Et bien une soirée avec sa sœur qui l’a gentiment invité au restaurant. Enfin le gentiment n’est pas le mot adéquat, elle a quelque chose à se faire pardonner. Oui Cassandra à récemment rencontré une ancienne amie. Cette amie avec qui elle en a fait voir de toutes les couleurs à son jeune frère. Autant dire qu’il n’avait pas forcement envie de la revoir, ils se sont croisé et tout deux ont fait semblant de ne pas se connaitre. Sauf que voilà Cassandra apprenant ça a décidé de les inviter tous les deux au restaurant sans rien leur dire. Une soirée pas top, ou ils ont très peu parlé, Cassandra faisant les trois quart de la discussion. C’est sur quelqu’un d’extérieur pourrait dire à Andrea que c’est de l’histoire ancienne, qu’ils ont tous les deux évolués et qu’il faut partir sur de bonnes bases. Oui mais cette personne ne connait rien à l’histoire, quand votre sœur fait tout pour vous tuer ou vous faire accuser c’est dur. Mais si en plus les amies qu’elle ramène à la maison font la même chose alors là c’est quelque chose d’impossible. Voilà ce qu’il reprochait à Blaithin, le fait de s’être immiscer dans cette relation déjà pas folichonne entre sa sœur et lui. Au lieu de je ne sais pas, essayer de mettre le ola pourquoi pas !
Enfin voilà un petit message d’excuse une semaine après, demandant au jeune homme de se faire beau et de se diriger vers un des plus gros restaurant de la ville. Il avait bien l’intention de faire raquer sa sœur, elle était plein aux as tout comme lui mais c’était un moyen de se venger, un petit moyen de se venger, fourbe mais efficace. Se pliant au souhait de sa sœur il s’habilla d’une façon élégante mais sobre et surtout pour être à l’aise. Une paire de chaussure de ville, un pantalon de costard et une simple chemise manche longue blanche. C’était simple mais la touche Armani faisait tout.
Direction le restaurant dans sa toute nouvelle voiture, un prototype, pas franchement jolie certes mais totalement voyant. Lui qui n’aimait pas forcement qu’on jette un coup d’œil sur lui ou attirer les regards. Adore qu’on regarde sa voiture, c’était son petit péché mignon, un gars simple, un gars qui aime se fondre dans la masse mais qui roule dans de véritable mine d’or.
Enfin oublions, une fois la voiture confié avec difficulté à un major d’homme il entra dans le restaurant. Les gens étaient tous habillé de manière classe, c’était la première fois qu’il venait et comprenait maintenant pourquoi sa sœur avait insisté sur le mot « bien habillé » . Se dirigea vers l’accueil il demanda la table qui avait été réservé par Mademoiselle De Rossi. Il avait dix minutes de retard, il savait qu’elle en aurait beauocup plus, il fut surpris d’entendre l’hôtesse lui dire qu’elle était déjà arrivé. Elle avait vraiment l’intention de se faire pardonner se dit il quand une fois arrivé vers la table il comprit.
Sa sœur qui voulait qu’il se réconcilie avec cette amie retrouvé avait monté un plan pour qu’ils se retrouvent tout deux à tables. Elle connaissait Andrea et savait qu’il ne partirait pas comme ça, trop bien elevé. Il serait donc obligé de faire la conversation. Forte cette Cassandra, s’approchant de la table il fit un léger sourire à Blaithin, pas franchement sincère mais bon.
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| | Sujet: Re: Les Italiennes sont les reines des coups fourrés Dim 18 Mar - 20:27 | |
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Une constatation qui ne me plaisait guère, je me rendais compte que je n’aurais donc pas le choix. Qu’il me faudrait donc me montrer conciliante et aimable. Mais vu la situation, je voyais qu’il fallait donc alors que je sois patiente. Ne disant rien de plus, je remarquais aussi que mon ami d’enfance avait aussi bien changé. Il n’était plus le même, mais ne le connaissant plus, je ne voyais pas trop comment agir. Est-ce qu’il fallait que je prenne des pincettes ? Est-ce qu’il fallait que je lui parle comme ça ? Bien que Cassandra nous ait joué un vilain tour, je ne manquerais pas de lui en toucher deux mots une fois que je la verrais. L’hôtesse revenant alors avec son carnet, j’avais été aussi éduqué comme il le fallait. Alors quitté la table maintenant n’aurait sans doute pas arrangé les choses. Voyant la jeune femme devant la table, je disais donc gentiment. - « J’aimerais bien une salade en entrée et une carafe d’eau s’il vous plait. » Laissant Andrea passait sa commande à l’hôtesse, je ne savais pas trop quoi dire. Il y avait cette petite chose qui me faisait peu plaisir. Cassandra avait voulu faire un truc, et elle aurait dû nous en parler avant. Attendant qu’Andrea finisse, je regardais donc autour de moi. Il y avait des clients aux tables voisines, des gens chics bien habillés discutaient paisiblement. Revenant à la table où je me trouvais, je disais alors à mon interlocuteur.
- « J’ai vu ta sœur le mois dernier à une soirée de charité. Je ne me doutais pas qu’elle fera ça. » Frustrée, oui je l’étais, je ne tenais pas non plus à faire la soupe à la grimace. Mais bon….Parfois, on ne peut pas toujours faire ce que l’on voulait. Patientant qu’il me réponde, je me demandais si ce supplice allait alors se terminer rapidement. Voyant la carafe venir comme si elle avait des jambes, je commençais à laisser mon esprit partir dans la science-fiction. Souriant un peu, je voyais donc l’hôtesse revenir avec la carafe d’eau et la boisson commandé par Andrea. Me servant un verre d’eau, je me souvenais tous ces dinés où ma famille faisait les hôtes. Sur la longue table ne chêne massif tenait facilement vingt convives. Reposant le verre, je patientais que mon interlocuteur parle. En attendant, je ne tenais pas à le pressé.
Dernière édition par Blaithin C.O'Griffin le Jeu 24 Mai - 16:54, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Les Italiennes sont les reines des coups fourrés Lun 2 Avr - 13:56 | |
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Cassandra avait eut une fâcheuse tendance à vouloir tout et tout de suite. Normal son éducation avait fait d’elle une enfant presque pourrit gâté. Pourquoi presque ? Tout simplement parce que le fait de passer pas mal d’été dans des pays du tiers monde en immersion totale dans des familles de ses mêmes pays avait fait d’elle une fille un peu moins imbus de sa personne. Ceux qui la connaissent se disent tous « Heureusement », c’est vrai la belle blonde qui lui sert de sœur et l’archétype de la Beta. Lui l’aime et ne voit aucuns des défauts qu’elle peut avoir, surtout que quand elle se trouve en compagnie de son frère elle change totalement devenant douce comme un agneau. Très heureuse d’enfin avoir une vraie relation avec se frère qu’elle avait tant hait. La relation qu’elle avait maintenant avec son petit frère était surement un peu trop forte, aux yeux des autres mais aussi aux yeux de n’importe quel psy qui étudierait leur vie. Mais au diable le psy ils y ont trop mit les pieds durant leur enfance.
Vous en savez donc un peu plus sur Cassandra, maintenant parlons un peu de Blaithin. Cette jeune femme, amie d’enfant de Cassandra qui l’a souvent suivit quand elle menait la vie dure à Andrea. Que sa sœur lui en fasse voir de toutes les couleurs ne lui plaisait déjà pas, mais qu’une amie à elle s’y mette c’était encore pire. Voilà surement pourquoi des années encore quand Cass lui en avait parlé il lui avait tout de suite que si il la croisait il préférerait ne pas lui adresser la parole pour ne rien lui dire d’agressif. Dans l’oreille de monsieur ou madame tout le monde cette phrase voudrait dire qu’il ne voulait pas la voir. Mais dans l’oreille de Cassandra cela sonnait surement comme « Invite là au restaurant j’ai tellement envie de la revoir ». La blonde avait une ouïe très développé sans aucuns problèmes, le seul vrai problème c’est qu’elle entendait ce qu’elle voulait bien entendre…
Voilà surement pourquoi la belle De Rossi avait décidé comme ça de faire un plan à son frère et à son amie. Les invitant tout deux aux restaurants, faisant croire à l’un que se serait un diner à trois, faisant croire à l’autre que ce serait un diner à deux. Sauf que voilà quand Andrea arrive totalement endimanché dans le restaurant, demandant la table que sa sœur avait réservé et y trouvant la belle mais néanmoins hait Blaithin il ne fut pas totalement heureux pour ne pas dire presque déçu du comportement de sa sœur. Lui en vouloir lui était impossible, mais la vengeance est un plat qui se mange froid et il le dégusterait à la petite cuillère. Maintenant qu’il était là il ne pouvait pas partir comme ça, il connaissait sa sœur elle avait tout fait pour que la politesse et l’éducation du plus jeune de la famille le pousse à rester.
Lâcha-t-il presque les dents fermé, avant de s’installer. Regardant la jeune femme à sa table, il la trouvait bien changeait. Mais bon quoi de plus normal, la dernière fois qu’il l’avait vu elle ne devait pas avoir plus de douze ans. Lui aussi avait bien changé, mais ce qui n’avait pas forcement changeait c’est le fait qu’il ne l’aimait pas. La rancœur, chose qui n’est pas toujours une bonne chose faisait surface. Il ne pouvait surement pas lui pardonner aussi facilement qu’il l’avait fait avec sa sœur. L’histoire était longue à raconté mais vous la connaissez tous, il avait vu sa sœur entrain de se faire agresser, avait intervenu et depuis ce jour là ils s’entendaient à merveille.
Mais ce soir elle avait fait quelque chose de pas spécialement bien, je me répète je sais mais sa montre bien la hauteur de la déception de son petit frère. Le jeune blond commandant lui aussi une salade et une bouteille de vin. Il allait donc boire ? Quelle erreur de sa part. L’alcool lui faisait faire n’importe quoi. C’était ça qu’il cherchait ? Faire n’importe quoi en compagnie de Blaithin afin de le faire regretter à sa sœur ? Et bien peut être…
Je l’ai vu hier et elle m’a encore dit qu’elle était pressé qu’on se retrouve à notre repas en tête à tête aujourd’hui. Elle a bien joué la comédie, je m’occuperais de régler ça quand je la reverrais.
Ce serait très certainement la plus longue phrase que le jeune homme lâcherait de la soirée. Vous ne le connaissez surement pas mais quand il ne veut pas faire d’effort il n’en fait pas. Bien sur éducation et politesse l’obligeront à répondre simplement aux questions que la belle plante en face de lui, lui posera. Mais surement rien de plus, à moins que l’alcool qui ne lui réussit pas vienne mettre son nez là dedans et rende la soirée bien plus animé qu’elle n’était censé l’être.
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| | Sujet: Re: Les Italiennes sont les reines des coups fourrés Ven 6 Avr - 15:33 | |
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- « Tout se passe bien à la faculté ? » Une simple question mais bon, je ne voyais pas trop comment arranger le truc alors que je n’avais pas vu mon interlocuteur depuis une dizaine d’années. Il y a toujours un truc qui vous rend dingue : comment parler à une personne que vous avez perdue de vue ? L’hésitation, l’appréhension, le fait que vous êtes totalement dans la semoule pour ne pas trop savoir comment réagir. Est-ce qu’il y avait alors une réussite ou une défaite en vue ? Est-ce que la discussion viendra ou est-ce qu’elle tardera à rendre ce diner le plus ennuyeux possible ? Ces questions jouaient au tiercé dans ma tête, comme si je n’arrivais pas à voir une suite plus ou moins convenable. Cassandra y était allée un peu fort et donc, finalement, je pense que je lui tirais aussi les oreilles….Posant ma fourchette sur le coin de l’assiette, je réfléchissais à voix haute. - « Comment est-ce qu’elle a pu nous faire ça… ? Je vais lui tirer les oreilles…. » Mais voyant le regard d’Andrea, je me doutais bien qu’il savait que je parlais de Cassandra, souriant gênée de mettre fais prendre dans le sac, je buvais un peu d’eau pour faire passer la pilule. Reposant le verre tout en le frappant légèrement avec la cuillère, je ne sentais pas trop la situation, à vrai dire, elle me stressait, et le gênait terriblement. Me tournant vers Andrea je lui disais franchement.
- « Bon on s’est fait avoir tous les deux, cela nous plait pas et je dois dire que la situation est vraiment gênante. Alors si tu veux ne pas trop discuter ou ne rien dire, cela ne me dérange pas…Même te sauver si tu veux…Je ne vais pas te forcer à rester ici surtout si tu n’en a pas envie…. »
J’avais envie de m’en aller, mais connaissant mon éducation, on ne partait pas comme ça sans affronter le défi. Bien qu’il ne soit pas trop plaisant, on bougeait donc pour alors avancer et surtout savoir de quoi il s’agissait. Reprenant un petit peu de l’entrée avec le pain, je voyais que les clients autour de nous avaient aussi l’appétit. Observant les gens, je me rendais service en ne disant plus rien, il fallait bien que je m’occupe si je ne voulais pas enfoncer un peu plus le clou. Ma franchise parfois ne rendait pas service, et donc je l’avais éteinte le temps de regarder me rendant compte qu’avec Shannon je ne risquais pas de le faire de sitôt, je me concentrais donc sur le présent. J’allais revenir lorsqu’Andrea me parla de quelque chose. Ni prétend pas attention de suite, ce n’est que la fin de sa phrase qui m’arriva aux oreilles….
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| | Sujet: Re: Les Italiennes sont les reines des coups fourrés Sam 7 Avr - 17:22 | |
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Il savait que sa sœur n’avait pas pensé à mal. Il se doutait bien qu’elle ne l’est avait pas réunit pour qu’ils se prennent la tête et qu’ils passent une mauvaise soirée. Cassandra un peu utopiste avait surement pensé que les mettre tous deux autour d’une bonne table avec un bon vin et un bon repas permettrait de faire baisser la haine qui pouvait exister entre eux. Bien sur quand je parle de haine elle provient surtout du jeune homme qui ne peut effacer de sa grande mémoire tout ce que Blaithin lui a fait subir en compagnie de sa sœur. Oui aujourd’hui il s’entend à merveille avec la blonde mais garde toujours dans un coin de la tête qu’elle n’a pas toujours été tendre avec lui et ce n’est que peu dire.
La demoiselle qui se trouvait entre la sœur et le frère était un peu mal à l’aise et on le comprend. Soit elle avait tout oublié et ne comprenait pas pourquoi il y avait une telle animosité de la part du jeune italien. Soit elle se souvenait parfaitement ce qu’elle avait fait subir au beau Drea et s’en voulait un peu, ne sachant pas quoi faire. Des excuses dix ans après ça ne vaut rien et je ne pense pas qu’elle avait l’intention d’en faire, alors qu’attendait le jeune blond ? Et bien rien de spéciale, il ne voulait tout simplement plus avoir affaire à elle, ce n’était pas trop demandé. Et bien si, quand on a une sœur qui est têtue comme peut l’être Cassandra. Il allait donc mettre sa politesse et son éducation en avant pour ne pas quitter la table.
Essayé quoi ? Elle avait juste à se mêler de ce qui la regardait et on aurait tous les deux passé une soirée autre que celle qu’on est entrain de passer.
Il ne partirait pas et elle n’avait pas l’intention de partir non plus autant dire qu’ils allaient passer une très mauvaise soirée à moins que. Et bien a moins que l’alcool vienne détendre l’atmosphère. Lui n’avait pas l’habitude de boire pour oublier mais ce soir il en avait une envie tellement forte qu’il allait le faire. Une goutte du vin aussi bon qu’il soit en commande et il perdrait les pédales. Il enchainerait donc par de nombreux verres et ensuite n’aurait plus du tout de gène. Les cas de figure ? Soit il buvait et deviendrait assez franc lui disant tous ce qui lui reproche et surement que la soirée partirait en sucette. Soit il deviendrait joyeux comme à son habitude et là la soirée partirait en live totale. C'est-à-dire que comme d’habitude quand il boit il lui arrive des choses totalement improbables, Blaithin suivrait elle la cadence ou pas ?
Le vin, le vin tant attendu pointa enfin le bout de son nez, un grand cru, une bouteille que le restaurant sortait que très rarement. Certaines demandes en mariage ou annonce de quelque chose d’heureux et pourtant ce soir quand on voit l’ambiance entre nos deux protagonistes on n’est pas du tout dans ce style de soirée.
La soirée allait commander, Andrea se servit un verre et demanda à la jeune femme si elle en voulait, sans même attendre qu’elle lui réponde il la servit dans le verre à vin. Si elle en voulait elle en boirait sinon il ne la forçait en rien. Il était entrain de manger quand la question sur la fac arriva. Il avait l’impression de manger avec une mère qui demande à son fils si tous se passe bien à l’école. Par pur politesse il devrait répondre, c’est ce qu’il ferra mais de quelle manière ?
Ça va comme pour un surdoué. Et toi tu fais quoi maintenant ?
Demanda-t-il sans réellement avoir l’air intéressé. Ce qui pouvait surprendre les gens c’est d’entendre dire surdoué, surtout de la bouche d’Andrea. Mais bon que tous le monde se rassure, Balithin ici présente connaissait bien le jeune homme. Elle le connaissait depuis qu’il avait 6 ans, autant dire qu’elle savait beaucoup de choses sur lui. Pas la peine de jouer double jeu ou de cacher certaines choses, elle savait quasiment tous sur l’architecture de sa vie…
Prenant d’une traite le vin il se resservit à nouveau alors que la jeune femme elle n’avait pas encore bu. Il appela même le serveur pour lui commander sa plus belle bouteille de whisky, Andrea ne finirait pas la soirée sur ses deux pieds avec l’alcool qui commence à monter.
J’ai pas envie d’être là, j’ai pas envie de te voir mais maintenant je suis là, on est là. Si quelqu’un quitte cette table se ne sera pas moi l’éducation me l’interdit. On va faire le maximum pour passer une bonne soirée pis ensuite je chercherai un moyen simple de me venger de ma chère sœur.
Elle ne verra pas l’alcool monter en lui, aucuns signes extérieurs si ce n’est le fait qu’il prendra à chaque fois la mauvaise décision. Comme si l’alcool faisait monter en lui l’envie de faire des conneries. Tatouages, mariages, kidnapping, prison, voilà une brève de tout ce qu’il avait fait quand il était sous l’emprise de l’alcool. Ceux qui le connaissent et qui l’ont déjà vu ivre savent qu’il peut tout faire, vraiment tout.
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| | Sujet: Re: Les Italiennes sont les reines des coups fourrés Dim 15 Avr - 13:32 | |
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- « Je suis avocate dans l’armée, et pilote de ligne pour la base militaire. D’où mon réveil tôt et le fait que je ne dois pas boire. Sinon je risque d’avoir un souci, j’ai régulièrement des contrôles sanguins pour voir si je suis clean. »
Un simple contrôle qui regardait si je ne replongeais pas dans l’alcool ; si je restais saine et si je n’abusais pas de la vie. Cela me permettait donc pour moi d’avoir une épée au-dessus de la tête qui me gardait bien les pieds sur terre. Le cœur de la base militaire vivait à un autre rythme, on pouvait donc alors avoir les saveurs des aires. Il y a beaucoup de petites choses dans cette ville miniature qui donnait alors un point de vue peut agréable pour les gens. Tous les métiers avaient des points forts et des points faibles. En dehors de la saison des balades pour les pilotes, j’avais de la chance de pouvoir voler quand bon me semblait. Il ne fallait pas que j’oublie que j’avais une chance de faire un métier qui me plaisait beaucoup. En dix seconde on pouvait donc passer le mur du son pour rejoindre les oiseaux qui volaient dans le ciel.
- « Je me doute qu’elle n’aurait pas dû le faire, mais bon, ce n’est pas une raison pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Enfin bon, tu fais comme bon te semble juste. Je suis certaine que tu trouveras la vengeance idéale…. »
Je ne savais pas s’il accepterait ou pas cette vision des choses. Seulement, je me doutais bien que vu la situation, il était préférable que je ne lui parle plus de ce sujet sous peine de le vexer pour de bon. Mais bon, parfois, il fallait aussi faire des concessions pour justement ne pas le laisser emporter par des petites choses qui ne nous plaisent pas du tout. Ensuite, parfois, on ne pouvait non plus avoir que des bons moments.
- « Parce que tu penses que je veux te voir aussi…. ? Tu me rappelles le passé, enfin….Des parties que je ne veux pas voir et qui me court après sans arrêt. Donc non, étant plus jeune c’est vrai que j’étais assez casse pied, mais bon….Je n’étais pas non plus dans un bon environnement. Passons, ce sujet énervant. Finissons donc ce diner que je puisse aller me coucher pour que je sois en forme pour mon boulot demain. »
Une simple constatation qui en disait long sur mon état d’âme, je risquais bien de me rendre peu utile durant cette soirée. Je voulais m’en aller, mais l’éthique, l’éducation, mon statut m’interdisait cela et que je devais donc affronter ce dragon qui se trouvait en face de moi.
Dernière édition par Blaithin C.O'Griffin le Jeu 24 Mai - 16:55, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Les Italiennes sont les reines des coups fourrés Ven 20 Avr - 19:50 | |
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Comment savoir que la jeune femme allait aux alcooliques anonymes ? il ne pouvait pas le deviner puis quand on la voyait comme ça on ne pouvait pas non plus penser que cette jeune femme avait eut dans le passé des problèmes avec l’alcool. Puis des problèmes avec l’alcool ça veut dire quoi dans le fond ? A quel moment a-t-on des problèmes avec l’alcool ? Quand on commence à boire trop souvent ? Quand on boit seul ? Quand on boit le matin ? Ou tout simplement le jour ou on prend conscience qu’on ne contrôle plus son corps et que l’on se noit petit à petit dans l’alcool ? Andrea était il de ceux qui avaient un problème avec l’alcool ? Lui pensait que non tout simplement qu’à part ce soir il ne boit jamais d’alcool à table, il ne boit encore mois d’alcool pour se sortir de situation comme celle de ce soir. Les seuls fois ou il picole car le mot n’est même plus boire au stade ou il en est mais bel et bien de picoler, c’est quand il sort. C’est vrai qu’en soirée il abuse surement un peu plus qu’il n’abusait avant, mais une chose est certaine. Quand il ne veut pas boire il ne boit pas, il ne sent pas comme si quelqu’un d’invisible le poussait pour boire, non c’est un choix.
Enfin voilà comment Andrea voyait les choses, mais toujours la même rengaine, Andrea 20 ans que connait il de la vie ? Voilà la question que l’on pourrait se poser, je vous répondrais très simplement. Bien plus que certaines personnes qui se disent plus mures que lui.
Quand la jeune femme lui expliqua ce qu’elle faisait il était vraiment sur le cul. Un peu macho sur les bords soyons franc il ne pensait pas qu’une femme pouvait bosser dans l’armée. Encore moins piloter des avions de chasses et avoir la sécurité du territoire sur ses épaules. Le jeune italien et ses aprioris il reste encore vieux jeu quand on l’écoute penser et même parler. On comprend mieux pourquoi ce que lui dis sa mère est comme parole d’évangile. Il vit dans le monde ou la femme reste au foyer, ou la femme ne fait que des choses à la maison. Mais ou on respecte énormément sa mère. Pour le premier volet de ce qu’il est c’est dommage, mais le coté respect de sa mère et tous c’est vrai.
Il prit un verre et le descendit à une vitesse monstre. Réfléchissant à ce qu’il faisait, pour le moment l’envie de boire et boire encore ne l’avait pas envahit. Est-ce vraiment intelligent de montrer cette facette de lui à cette femme qu’il connait depuis un bout de temps ? Pas si sur.
Et ben félicitation, un bon job que tu as trouvé là. Mais ce n’est pas trop routinier.
Voilà ce qu’il pensait du job qu’elle avait trouvé. Faire un tour d’avoir, se poser discuter puis voilà. Il n’y avait pas sans cesse la guerre au dessus de nos tête, il n’y avait pas sens cesse la guerre tout court donc. Enfin voilà il fallait bien gagner de l’argent pour manger, tout le monde n’avait pas la chance d’être comme Andrea. Fils de riche d’une part mais aussi très bon gestionnaire, ce qui veut dire qu’il avait maintenant dépassé le stade de l’argent à papa. Il avait maintenant son propre argent et ce n’était pas si mal, il pouvait donc chaque jour se réveiller en ne se prenant pas la tête et en profitant tout simplement de la vie.
Il sourit légèrement, la soirée n’était pas si mauvaise que ça, il faisait un effort elle faisait un effort tout le monde prenait sur soit pour être tranquille. Laissant le vin sur le coté il écouta la jeune femme. Pour ce qui était de la vengeance il savait déjà ce qu’il ferrait à sa sœur, rien de bien méchant un petit jeu entre eux qui n’allaient pas du tout mal tourné au contraire. Il ne pouvait pas forcement en vouloir à cette sœur qui ne lui voulait que du bien, à cette sœur qui même si elle ne faisait pas tout le temps les choses qui fallait était pleine de bonnes intentions.
Je ne te retiens pas, finis de manger en vitesse et tu peux partir. Je ne me formaliserai pas et je pourrais continuer la soirée avec quelqu’un de bonne compagnie.
Cru ? Surement mais voilà il n’aimait pas non plus faire semblant ou parler pour faire plaisir aux gens.
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| | Sujet: Re: Les Italiennes sont les reines des coups fourrés Mar 1 Mai - 21:27 | |
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Goûtant donc le plat, je me demandais bien ce que je ferais donc pour la suite. Je me demandais bien ce que je dirais par la suite. Seulement, Andrea avait donc une petite phrase bien trempée qui en disait long sur la suite. Je ne savais pas comment arranger le truc, mais vu la situation, je préférais donc lui répondre pour qu’il ne pense pas que j’avais une envie folle de partir en courant. ¬ Me levant doucement, je lui disais alors.
- « Je reviens. »
Soulevant doucement ma chaise, je prenais donc la direction des toilettes. J’avais la simple demande de me focaliser un peu plus sur moi et de me calmer. Bien que la situation ne me plaisait pas trop. Je préférais donc aller me rafraichir un peu. Marchant pour aller dans ce lieu de femmes, je poussais donc la porte pour voir qu’il n’y avait personne. Néanmoins, pour une fois, je me regardais dans la grande glace. Je ne croyais pas que je finirais là dans une situation cocasse qui m’agaçait fortement. Me passant donc un peu d’eau sur le visage, je m’essuyais donc avec un bout de papier que l’on tire du rouleau. Déposant donc le papier dans la poubelle, je me dirigeais donc vers la table où je dinais avec Andrea. Je me demandais bien ce qu’il me dirait. De toute façon, cela ne pouvait pas aller plus mal ! Revenant vers la table, je le voyais qui continuais de manger. Finalement, je revenais donc dans l’arène tout en ayant en tête l’idée de rester encore un peu.
- « Me revoilà….Ton diner est bon ? »
Je ne voyais pas comment lui dire, je préférais donc demander si je devais parler de son diner ou si je devais attendre qu’il m’en parle. Mais vu le truc, je ne voyais pas comment aborder autre chose sans me prendre des trucs en pleine figure. Ensuite, je réfléchissais à quoi lui dire en réponse.
- « Allez, plus on est fou, plus on rit….Bien qu’on ait encore du mal à s’entendre, je ne tiens pas à faire un scandale ici…. »
Il était vrai que les riches de la ville prenaient donc cet endroit pour donner une vision de leurs personnes. Prenant donc le temps de se montrer, tout le monde se connaissait, et il n’était pas questions que je leurs donnais de quoi se mettre sous la dent. Andrea savait aussi la même chose. Bien qu’il ne disait pas grand-chose, je ne savais pas comment arranger le truc sans que cela ne soit trop bancale.
- « Tu veux de l’aide pour Cassandra ? »
Une folle envie soudaine de donner un coup de main, après tout vu que je ne m’étais fait avoir. Je pouvais aussi participer à la suite des évènements qui ne tarderai pas à s’exprimer…..De toute manière, je ne voyais pas trop quoi d’autres comme sujets de conversations. Bien qu’on se connaissait depuis l’enfance, il y avait eu un grand vide et malheureusement pour nous, on n’avait plus grand-chose à se dire….
Dernière édition par Blaithin C.O'Griffin le Jeu 24 Mai - 16:55, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Les Italiennes sont les reines des coups fourrés Mar 8 Mai - 17:13 | |
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Il adorait le sport, il adorait la discipline mais l’armée était un endroit qui ne le tentait pas mais vraiment pas du tout. Pourtant l’armée c’était pendant un temps intéressé au jeune prodige qu’il est lui proposant un poste et surtout une formation. Le but de tout ça ? L’armée financée des études très couteuses et ensuite lui travaillait pendant dix ans pour l’armée Américaine histoire de tout rembourser. Dans tout ça plusieurs choses avait coincé, la première vous l’aurez deviné, le fait qu’il puisse tranquillement se payer les études qu’il veut sans qu’on lui donne d’aide. Ensuite il ne voulait pas dépendre de quelqu’un, très vite il avait appris à être indépendant ce n’était pas pour qu’on lui impose des règles. La dernière il ne supportait pas qu’on lui donne des ordres, il aimait avoir du libre arbitre, il aimait pouvoir aller ou bon lui semble faire ce qu’il veut, bien sur en restant dans des cadres mais cela lui était impossible.
Il sourit légèrement quand la jeune femme lui parla d’inventer, il se reteint de lui faire une remarque sanglante du style « Tu m’as pris pour quelqu’un qui joue au petit inventeur ? ». Oui il n’inventait rien, il était dans la recherche et vous les savez tous un bon chercheur n’invente rien et surtout ne trouve rien sinon on appellerait ça un trouveur non ?
Les études impeccables, je rigole bien même si la plupart du temps les profs racontent pas mal de conneries. C’est bien la peine de se dire professeur de spécialité quand on ne peut répondre à toutes les questions. Pour ce qui est des recherches ça avance, même si pour le moment rien de concret ne ressort.
Oui il venait d’avoir deux phrases chacun, presque surprenant, ils pouvaient donc faire tous les deux des efforts, même si les efforts les plus importants à faire venaient du coté d’Andrea. Comment lui en vouloir, il était face à son ancienne tyran, celle qui avec sa sœur lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Bien sur quand elle se leva pour aller aux toilettes il ne pu s’empêcher de mater discrètement les courbes de la belle. Elle était bien foutu il n’y avait pas à dire mais il n’arriverait jamais à s’imaginer avec la belle, ne serait ce que pour une nuit…
Les Très bon, c’est la première fois que je viens ici, je remercierais Cassandra pour la note qu’on va lui laisser.
Dit il avec un léger sourire, ce n’était pas une vengeance mais simplement l’application stricte de ce qu’elle avait dit. Elle devait l’inviter au restaurant, elle lui avait joué un coup mais au fond elle paierait quand même le repas, elle l’aura invité en quelque sorte…
Il avait été franc avec la jeune femme et elle lui avait a son tour répondu franchement, elle ne c’été pas formalisé pour ça et il avait même apprécié la réponse qu’elle lui avait donné. Comme quoi l’ambiance se détendait petit à petit donc ce n’était surement pas le moment pour évoquer leur passé commun. Oui elle qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs mais là on a tous l’impression de voir un disque rayé.
Les T’as pas tord profitons de la soirée !
L’alcool ? Surement il était déjà à son deuxième verre et le deuxième verre rimait avec un Andrea plus calme, plus posé et surtout moins rancunier, que se passerait il après un troisième ou un quatrième verre ? Vous l’apprendrez certainement bientôt, en attendant voyons voir ce qu’il va répondre à la proposition.
Les Non pas la peine sa sort pas de la famille au moins sa peut être plus sadique.
Il mentait forcement la vengeance dont il ferrait preuve serait assez sympathique mais bon il avait déjà une idée en tête. Un repas arrangé avec un bolosse, un mec qui serait lourd il ne lui manquait plus qu’à trouver le mec et surtout trouver quelque chose qui fasse qu’elle reste à table. La politesse ? Surement pas elle l’enverrait chier au premier abord, ne voulant même pas entendre parler de ce mec qui ne lui plait pas. La courtoisie et la politesse elle pouvait en faire preuve mais il ne fallait pas qu’elle soit prise de folie et qu’elle envoie chié tout le monde. Manque de chance c’été une option plus que plausible…
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