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La médecine aide les hommes comme les animaux.

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MessageSujet: La médecine aide les hommes comme les animaux. La médecine aide les hommes comme les animaux. EmptyMar 17 Juil - 21:22



    La journée avait été plutôt rapide au goût de l’australien. En effet, le matin même, il avait eu rendez-vous avec un ami en ville. Ce dernier lui avait proposé d’aller faire du sport. Du coup, ils avaient passés trois heures en salle de sport. Il passa de faire du vélo d’appartement, courir sur les tapis roulant, soulever des poids et des altères. Bref, il fit à peu près chaque activité que la salle de sport proposait. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas fait ça. Là il pouvait dire qu’il sentait vraiment tout son corps réagir quand il marchait et bougeait. Ils avaient même finit par un sauna ce qui n’avait pas été des plus désagréable. Rafael malgré qu’il y avait sur son compte en banque n’était pas du genre à dépenser à tout va et surtout aux regards des autres. Finissant par une bonne douche chaude, il sortit de la salle et à midi, il partit manger en ville. Il opta pour un restaurant où il pû manger une bonne pièce de viande. Parfait pour un début de journée ! Puis, l’après-midi, il en avait profité pour jouer un peu de musique, écrire de nouvelles compositions et finalement, il avait été retrouvé celle qu’il considérait comme sa sœur en ville. En effet la demoiselle était aux Etats-Unis pour les vacances et ils avaient décidés de passer du temps ensemble. Allant la chercher à l’hôtel où elle dormait, il lui demandait encore pourquoi elle ne venait pas chez lui, vu qu’il y avait largement de la place.

    Mais à chaque fois elle lui répondait qu’elle préférait dormir à l’hôtel. Du coup, il alla donc la chercher et ils filèrent se faire un bowling. Ca faisait longtemps que Rafael n’en avait pas fait et il était rouillé. Ca se voyait, vu qu’elle gagnait haut la main. Elle se moquait gentiment de lui et la soirée battait son plein. Après le bowling, ils filèrent au cinéma. Ils avaient envie de voir un film en particulier, l’Age de glace. Oui pas franchement un film pour adulte normalement, mais ça les amusaient et puis Rafael avait fait découvrir les autres à la jeune femme, du coup c’était leur truc d’aller voir les suites. Comme elle avait fait découvrir les films de super héros, comme Iron Man, Captain America, Thor et tout ceux là à Rafael et à chaque fois qu’un sortait, c’était elle qui l’y amenait et ils partageaient ça rien que tout les deux. Passant un bon moment face au film, ils finirent par sortir. Rafael devait rentrer chez lui désormais. Il n’avait rien de prévu, mais sa petite sœur de cœur elle devait sortir retrouver quelques amies qu’elle s’était faite. Du coup, il la déposa au lieu de rendez-vous qu’ils avaient décidés entre amis et il reprit la route pour rentrer chez lui.

    Malheureusement le retour ne se fit pas calmement. Au début oui, il était tranquillement la musique qui sortait de la radio pour se répandre dans la voiture. Seulement, il ne vit pas un animal traverser la route. Quand il le percuta, il freina aussitôt, faisant attention à des voitures qui auraient pû arriver près de lui. Rien de tel, alors il sortit de son véhicule et vit un animal allongé au sol. Allant vers l’animal, il vit que ce dernier bougeait toujours, mais il ne se remettait pas sur ses pattes. S’insultant, il regarda autour de lui, mais il était vraiment seul. Attrapant doucement l’animal, il l’amena dans sa voiture et fila en ville. Son plus gros problème fut de savoir où trouver un vétérinaire et qui plus est ouvert à cette heure-ci. Heureusement pour lui, son portable avait internet, du coup, il pû faire une recherche et il finit par en trouver un. Allant à l’adresse indiqué, il sortit de la voiture et attrapa à nouveau l’animal pour venir l’amener jusqu’à la porte. Voyant un homme, ce dernier vint lui ouvrir la porte et Rafael amena l’animal où l’homme lui disait. Puis, cet homme lui demanda ce qui s’était passé et quand l’australien eu finit son histoire, l’homme lui demanda d’attendre à côté. Sortant de là, il alla prendre place sur une chaise, mais il n’était pas à l’aise. Il espérait que le chien allait s’en sortir, d’ailleurs, il remarque qu’il n’avait pas vérifié s’il avait une plaque où quelque chose pour l’identifier. Cependant, il soupira et posa sa tête entre ses mains, attendant de voir ce que dirait l’homme après avoir ausculté l’animal.

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MessageSujet: Re: La médecine aide les hommes comme les animaux. La médecine aide les hommes comme les animaux. EmptyMar 17 Juil - 21:37


    Lorsque l’on est fauché, difficile de dire non à quelques heures supplémentaires au cabinet où elle avait été embauchée. Juno accumulait les horaires, afin de faire en sorte d’accueillir sa fille au mieux après l’accouchement. D’aucun dirait que c’était une façon stupide de voir les choses, puisqu’elle était actuellement hébergée par le milliardaire James O’Malley, mais il n’y avait pas marqué « profiteuse » sur son front, bien au contraire. Il lui offrait déjà un lit où dormir, un toit sous lequel elle pouvait s’abriter et une sorte de foyer où se sentir en sécurité en attendant que son père ne puisse l’aider à son tour. Cela dit, la jeune femme ne s’attendait en aucune façon à être bipée très tard pour revenir au cabinet, son patron ayant une urgence ailleurs et ne pouvait s’occuper d’un chien ayant été percuté. A priori, sa patte était cassée et les soins dont il avait besoin étaient largement dans les cordes de la jeune femme. Il l’ausculta cependant jusqu’à ce que son employée n’ouvre la porte en vitesse et ne découvre avec stupeur ledit conducteur responsable de l’accident. « Ah, Juno ! Le chien est dans la salle d’examen numéro un, et si tu as le moindre souci, n’hésite pas à m’appeler sur mon portable. J’ai fais plusieurs radios, ce n’est qu’une patte cassée. Il te faudra probablement lui faire quelques points de sutures également, pour éviter que la plaie ne s’infecte. Merci de t’être déplacée. » Juno ne comprenait pas exactement ce que Rafael faisait à attendre dans la salle, l’air complètement perdu, mais elle ne s’exprima à son encontre qu’à partir du moment où son patron eut quitté le cabinet. Inutile qu’il sache que ces deux là se connaissaient, sans forcément que l’on puisse dire que c’était sur le bout des doigts, mais qu’ils avaient déjà passé plusieurs moments ensemble. Elle lui fit signe de venir avec elle dans la salle d’examen plutôt que d’être en retrait à se ronger les sangs, et profita de quelques instants pour mettre une blouse ainsi que des gants. La bête n’avait pas l’air de souffrir, puisque son patron l’avait sédatée, mais elle vérifia néanmoins ses constantes pour s’en assurer. Comme quoi, même en peu de temps, Juno avait acquis de nombreux réflexes du métier. « Tu me racontes ce qu’il s’est passé ? » Après tout, la brunette n’avait aucunement été mise au parfum, puisqu’elle n’avait pas eu le temps de rentrer chez elle lorsque son patron l’avait justement bipée… Patron qu’elle n’avait que croisé, finalement.

    « Ce n’est pas grand-chose. Elle sera vite sur pied. » Oui, parce qu’il s’agissait évidemment d’une femelle d’après ce que son patron lui avait laissé comme notes. Juno s’empara donc d’un kit de sutures afin de s’atteler à la recoudre telle une pro en la matière, tandis qu’elle n’accordait que peu de regards à l’attention de Rafael. Ils ne s’étaient pas parlé depuis leur moment passé au stand de tir, et la brunette n’avait pas réellement envie de revenir sur ce qui s’était dit… Cela voudrait hélas signifier qu’elle souhaitait se confier sur sa famille, chose impossible, et sur son talent de hacker, chose qu’elle ne ferait ô grand jamais en présence d’un parfait inconnu comme lui. « Elle ne va pas te mordre, tu peux t’approcher si tu le souhaites. Ou tu peux t’asseoir. Mais ne reste pas planté comme ça, on dirait que tu vas nous faire une syncope ! » D’accord, elle n’était pas médecin, mais il semblait dans ses petits souliers, le Rafael…
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MessageSujet: Re: La médecine aide les hommes comme les animaux. La médecine aide les hommes comme les animaux. EmptyMar 17 Juil - 21:54



    Assit en salle d’attente Rafael se demandait comment il n’avait pas vu le chien. D’accord, il écoutait la musique, mais il avait les yeux rivé sur la route, il aurait donc du le voir, non ? Il n’en savait rien et du coup, il se retrouvait là, à attendre que le vétérinaire fasse son travail. Le voyant d’ailleurs revenir, il vit ensuite une porte s’ouvrir et arriver Juno. Fronçant les sourcils, il se souvint alors qu’elle lui avait dit qu’elle travaillait chez un vétérinaire, mais il n’avait pas du tout fait le rapprochement entre l’adresse et le lieu dont elle lui avait parlé. Du coup, il écouta l’échange entre le propriétaire des lieux et son employée. Finalement, il suivit la brunette là où était le chien. Ne disant rien, il écouta la question de son interlocutrice et il soupira doucement.

    Je rentrais chez moi, j’écoutai de la musique et je ne l’ai pas vu sur la route. J’ai sentit que j’avais percuté quelque chose et quand je me suis arrêté je l’ai vu allongé par terre. Du coup je suis venu ici le plus vite possible.

    Haussant les épaules, il venait de lui raconter tout ce qui s’était passé. Puis, croisant les bras sur son torse, il regarda l’animal allongé sur la table. Il aurait dû faire plus attention, mais le mal était fait, donc il ne pourrait pas revenir en arrière. Soupirant doucement, il écouta les propos de la jeune femme et il prit place sur une chaise pas loin. Gardant les bras croisés, il regardait la jeune femme faire son travail. Il voyait le matériel qu’elle utilisait et il voyait aussi à quel point elle était agile.

    Je n’ai pas vérifié si elle avait un collier ou quelque chose qui pourrait l’identifier.

    Oui, il avait retenue que c’était une femelle, mais il n’avait pas vérifié pour le reste. Se passant les mains sur le visage, il continua de regarder la jeune femme soigner l’animal. Puis, il se leva et alla vers la table. Hésitant, il finit par poser sa main sur la tête de la chienne et la caressa doucement. Il ne savait pas vraiment ce qu’il pouvait faire et que des caresses ne serait pas forcément quelque chose qui pourrait l’aider, mais bon, il continua malgré tout.

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MessageSujet: Re: La médecine aide les hommes comme les animaux. La médecine aide les hommes comme les animaux. EmptyMar 17 Juil - 22:37


    « C’est tout à ton honneur » énonça Juno d’un air particulièrement sérieux, surprenant même pour quelqu’un d’aussi enjoué de nature. Disons simplement qu’elle n’avait pas la moindre envie de partager ce nouveau moment avec Rafael. Sans savoir pourquoi, ses craintes étaient revenues à la charge, et elle se maudissait de n’avoir pas été capable de garder ses distances la fois passée : pourquoi diable l’avait-elle invité tout en sachant qu’au final, cela se terminerait forcément de cette façon ? A croire qu’ils se transformaient en huître chacun leur tour, de façon à ne surtout pas être compris ou même découverts. Sauf que dans l’affaire, Juno avait bien plus à perdre que Rafael… Il avait d’ors et déjà démissionné de son emploi, et comme elle n’avait aucunement l’intention de lui porter du tort en répétant à quelqu’un ce qu’elle avait appris à son sujet, il n’avait strictement rien à craindre, de sa part en tout cas. « Elle n’a pas de collier, apparemment. Mais elle a peut-être une puce électronique, je vais vérifier ça après, je m’occupe d’abord de sa patte. » Beaucoup d’autres conducteurs auraient simplement tracé leur chemin, se défaisant de leurs responsabilités vis-à-vis de cette pauvre bête blessée. Sans forcément chanter ses louanges, Juno était agréablement impressionnée de ce côté raisonnable et altruiste dont il avait fait preuve envers cette bête qui pourtant n’était évidemment pas la sienne. Mais tandis qu’elle s’adonnait à ces quelques points de suture sans l’ombre d’un regard pour le jeune homme, elle cherchait un moyen plausible et délicat de le pousser vers la sortie. Après tout, il n’avait pas de raison de rester ici, que ce soit dans la salle d’examen ou d’attente. Il serait préférable qu’il ne rentre chez lui, tout en sachant que la chienne était entre de bonnes mains et qu’elle n’était plus dans la rue à risquer d’être blessée. « Tu sais, au final, je pense que tu peux rentrer chez toi, je vais m’en occuper et après la placer dans un box où elle passera certainement une nuit paisible avec le sédatif que le doc lui a donné. Si jamais elle a une puce, j’enverrais la facture à ses propriétaires, dans le cas contraire, il sera toujours temps de te l’envoyer à toi. »

    Nouveau point de suture, probablement le dernier à moins qu’elle n’ait pas calculé son coup mais cela l’aurait beaucoup étonnée. C’était donc la dernière manœuvre avant qu’elle ne procède à la mise en place du bandage, qui lui permettrait tout de même de marcher et donc de ne pas être handicapée jusqu’à ce que sa patte ne se remette. « N’aie crainte, j’ai ton adresse » se permit-elle de dire pour conclure ce qu’elle imaginait être un entretien poli entre eux. Après tout, si elle s’était longuement renseigné sur son sujet, on pouvait imaginer qu’elle connaissait son adresse… Mais au-delà de ça, il ne fallait pas oublier qu’il l’y avait déjà emmenée, avec l’idée bien arrêtée qu’ils ne boivent enfin ce verre qu’elle lui devait. Ce n’était plus le cas maintenant. « A moins que tu n’aies des questions. »
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MessageSujet: Re: La médecine aide les hommes comme les animaux. La médecine aide les hommes comme les animaux. EmptyMar 17 Juil - 22:47



    Caressant l’animal même si ce dernier était sédaté, il fronça les sourcils. Ca ne devait pas l’aider, mais c’était le moins qu’il pouvait faire. Puis, il écouta la jeune femme lui dire qu’elle chercherait une puce pour voir s’il y en avait une pour l’identification. Hochant simplement la tête, il croisa à nouveau les bras sur son torse et il regarda la jeune femme continuer son travail. Sourcils froncés, il fixait avec attention ses mains qui étaient actives et il ne dit rien, avant qu’elle ne reprenne la parole. Elle l’invitait à y aller. Sur le coup, il ne fit pas attention au fait que c’était pour ne pas l’affronter. Il n’y pensait absolument pas à vrai dire. Trop occupé par l’animal qui se faisait soigner. Elle lui indiqua qu’elle avait son adresse et qu’il pouvait y aller, sauf s’il avait des questions.

    Non, pas de questions.

    Cependant, il resta planté là, la regardant faire avec l’animal, encore et toujours. Soupirant doucement, il la vit finir ce qu’elle faisait et il montra la sortie.

    Je vais y aller. Merci pour elle.

    Un simple de tête et il était sortit de la salle. Il sortit même du bâtiment, pour aller jusqu’à sa voiture. Seulement, la main sur ses clés, il leva la tête pour regarder vers l’endroit d’où il venait. Pouvait-il partir ainsi ? Il n’en était pas certain à vrai dire. Alors, il sortit à nouveau de son véhicule et il repartit vers la salle où il était, voyant la jeune femme qui semblait surprise de le revoir là.

    Je devrais t’aider à la porter au vu de ton état et même si je sais que tu n’es pas faite en sucre.

    La chienne faisait un bon poids tout de même et même si elle avait de quoi la porter, il disait être revenue pour ça. C’était en partie vrai, il voulait que l’animal aille bien, mais quelque part, il avait envie de rester un peu avec la brunette. Pourquoi ? Il n’en avait pas la moindre idée à vrai dire. Attendant donc le feu vert de Juno pour qu’il porte l’animal jusqu’à un box, il croisa à nouveau les bras sur son torse.

    Tu pourrais faire un très bon médecin avec ce que je viens de voir.

    Ca avait été plus fort que lui, il n’avait pas pû s’en empêcher. Il avait fallu qu’il le dise tout haut. Elle avait la technique pour réparer la patte de l’animal, alors elle aurait forcément la technique pour soigner un être humain.

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MessageSujet: Re: La médecine aide les hommes comme les animaux. La médecine aide les hommes comme les animaux. EmptyMar 17 Juil - 23:22


    Juno écarquilla les yeux à deux reprises : la première, lorsqu’il lui proposa de conduire l’animal jusqu’à son box, et la deuxième, lorsqu’il osa lui dire qu’elle ferait un bon médecin. Bien sûr que non ! Elle était bien trop sensible et cérébrale à la fois pour ne jamais s’attacher aux patients, par exemple. Il fallait qu’elle soit aimée en retour, sans quoi, elle souffrirait forcément. Elle plissa donc les yeux tandis qu’elle s’affairait au bandage de la chienne, ne souhaitant aucunement faire cela à la va-vite pour qu’il puisse l’aider et partir. « J’en ai encore pour quelques minutes, et je pourrais très bien la porter. Tu peux y aller sans crainte. » Pourquoi diable il ne voulait pas juste prendre cette saleté de porte et ne jamais se pointer devant elle ? Surtout que maintenant, si d’aventure il lui prenait de vouloir la voir, il possédait une adresse. C’était son lieu de travail certes, mais à priori, elle y passait un temps relativement conséquent, il avait toutes les chances de la trouver si jamais l’envie lui prenait de la voir. « Quant à la médecine… Oula non jamais de la vie ! Je ne dis pas ça pour dénigrer ton métier, mais la plupart des médecins ne sont pas dignes de confiance, je ne pourrais donc jamais travailler avec eux. Mais au-delà de ça, je me connais, je suis trop sensible et attachée émotionnellement. Cela me rappellerait trop mon fr… Ah, oublie tout ça. » Son petit frère, évidemment. Il se battait encore à l’heure actuelle contre une maladie détruisant à petits feux son système immunitaire. Il l’avait depuis sa naissance, d’ailleurs, et avait parfois peur que ce ne soit la raison du départ de leur mère. Juno devait sans arrêt veiller sur lui, et ce bien que James ait mis à sa disposition ses médecins personnels. Cela ne changeait rien à la souffrance et au doute auquel ce jeune de quinze ans, Jaimie, était continuellement confronté. « Je préfère les animaux, au moins ils ne parlent pas » conclut-elle non sans un léger sourire, alors qu’elle terminait juste le bandage de la chienne et qu’elle était enfin en mesure d’aller chercher un charriot spécial pour la transporter. Après tout, si elle n’était pas faite en sucre, elle avait également l’habitude de ce genre de situation. Rafael n’était pas constamment derrière elle à veiller à son petit confort, et son patron n’étant pas toujours présent, il lui fallait bien trouver un plan b.

    « Tu l’as dis, je ne suis pas faite en sucre, et je gère la situation. Tu peux donc partir tranquille. » Et pour le lui prouver, elle prit la chienne tout contre elle, se rendant compte qu’au final, elle était relativement légère et que le charriot n’était même pas nécessaire. Elle se rendit donc dans l’arrière du cabinet, là où tous les box étaient placés ; ce fut à cet endroit précis qu’elle installa confortablement la chienne, avec notamment un bol d’eau et quelques croquettes pour qu’elle ne meurt pas de faim au passage. Cela dit, lorsqu’elle retourna dans la salle d’examen, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle découvrit que justement, Rafael n’était pas encore parti ! « Tu désirais autre chose ? » demanda-t-elle avec une once de naïveté dans la voix, chose qui ne lui ressemblait pourtant pas.
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MessageSujet: Re: La médecine aide les hommes comme les animaux. La médecine aide les hommes comme les animaux. EmptyMar 17 Juil - 23:44



    Il ne partirait pas. Pas à nouveau. Du coup, il resta là les bras croisés à regarder la jeune femme faire. Elle ne voulait pas de son aide d’accord, mais il ne comptait pas partir pour autant. Son retour dans les lieux était expliqué à haute voix par le fait qu’il voulait savoir si la chienne irait bien. Mais ce qu’il pensait tout bas concernait la jeune femme. Il voulait savoir pourquoi elle finissait toujours par partir quand ils passaient du temps ensemble. Si ça avait été la fin de journée ou qu’elle avait un rendez-vous, il pouvait comprendre, mais à chaque fois c’était parce qu’il parlait plus d’elle. Alors pour une fois, il avait un endroit où ils seraient rien que tout les deux et il comptait bien la pousser à lui parler. Il n’irait pas trop loin, vu qu’il ne voulait pas causer de stress vis-à-vis du bébé, mais il comptait la faire parler par n’importe quel moyen. L’entendant parler de la médecine, il ne pû s’empêcher d’esquisser un sourire. C’est vrai qu’il pouvait comprendre que le métier de médecin ne plaisait pas à tout le monde. De son côté, il avait toujours voulu faire ça et il s’en était donné les moyens. Il avait même fait le parcours le plus difficile. Seulement, son sourire s’effaça quand elle coupa sa phrase en plein vol. Fronçant les sourcils, il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle s’occupait à nouveau du confort de la chienne. Laissant la jeune femme faire son travail, il resta dans la pièce. Puis, quand elle revint, il la regarda et fronça les sourcils.

    Oui. Je désire savoir pourquoi tu fuis.

    Son ton n’était pas menaçant, il n’était même pas énervé, il voulait simplement des réponses.

    Je t’ai parlé de moi, enfin même si tu savais déjà tout. Je t’ai dis que tu n’avais pas à me faire confiance, mais tu fuis, à chaque fois. Alors pour une fois arrête.

    Décroisant les bras, il savait qu’elle pourrait lui décocher une droite où l’obliger à partir, mais il s’en fichait.

    Oui, tu as vécu des choses difficiles. Le père de ton enfant est partit, tu as une grossesse à risque, mais pourquoi toujours fuir ? Tu m’as dit l’autre jour ce que tu voyais de moi. Seulement, tu ne m’as pas répondu pour savoir si une personne t’avait dit ce qu’elle voyait de toi. Alors aujourd’hui, c’est mon tour.

    Il n’y avait pas de miroir comme au stand de tir, mais il vit l’assiette où étaient les instruments stériles. Déposant les instruments sur la table d’auscultation, il alla à côté de la jeune femme, faisant en sorte qu’elle reste à côté de lui, il passa un bras derrière son dos et il mit cette assiette face à eux et surtout face à elle.

    Je vois une femme avec un grand potentiel. Une femme séduisante, sexy même. Mais au-delà d’un physique agréable, je vois une femme qui a un caractère bien trempé et qui sait ce qu’elle veut dans la vie. Une femme qui a du goût, qui malgré tout ce qu’elle a vécue, prend sa vie en main et fait en sorte qu’elle lui convienne et que son futur enfant puisse vivre dans un monde bon, loin de tout ce qui pourrait lui apporter du noir dans sa vie future.

    Tournant la tête vers la brunette, il serra son bras toujours dans le dos de la future mère.

    Voilà tout ce que moi je vois. Mais il serait temps que toi aussi, tu t’en rendes compte. Avant de finir nonne ou vieille fille.

    Il prenait à quelques choses près les mots qu’elle avait employé la dernière fois et même si elle restait immobile, il savait qu’elle devait quand même lui en vouloir d’en être arrivé là et il s’attendait à être frappé verbalement et physiquement avant d’être mit dehors.

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MessageSujet: Re: La médecine aide les hommes comme les animaux. La médecine aide les hommes comme les animaux. EmptyMer 18 Juil - 0:06


    « Qui a dit que j’avais envie de refaire ma vie, hum ? Comme si ma vie n’était pas assez compliquée ! » Juno avait écouté chaque parole dictée par Rafael, presque horrifiée par ce reflet qu’elle voyait dans cette plaque de métal. Il avait raison sur toute la ligne, la jeune femme restait combattive malgré tout et elle n’avait pas honte de construire son propre petit monde dans lequel elle pourrait élever sa fille sans être constamment pétrifiée ou en colère. Mais elle ne s’attendait pas à ce que Rafael souhaite obtenir les mêmes réponses qu’elle avait quémandées lors de leur dernière entrevue. Il n’était pas du genre à réclamer les choses, ou même à se battre, du moins c’est l’idée qu’elle s’était fait de lui au cours de leurs différentes discussions. Certes, l’envie de se dégager devenait plus forte de seconde en seconde, mais Juno n’était pas du genre à frapper autrui à moins d’y être obligée. Elle n’allait donc pas s’attaquer à Rafael parce qu’il lui avait mis les barres sur les t, bien que ces vérités énoncées lui fassent mal et qu’elle soit à deux doigts de s’effondrer complètement. « Il y a des dizaines de raisons. Pourquoi ça t’intéresse tant ? » Oh que non elle n’avait pas envie de lui répondre. Bien qu’elle soit quelqu’un d’une rare fragilité et sentimentalité, il était toujours cet inconnu au caractère changeant, avec qui elle n’était pas toujours à l’aise et qui ne savait pas exactement lui inspirer confiance. Ce qu’il avait fait par le passé n’avait rien à voir avec cette idée faite. Son tempérament n’était pas affirmé, il restait prostré dans un petit cocon protecteur sans jamais vouloir en sortir ou défaire ce qui avait été fait par le passé. Sa vie lui convenait… Voilà bien ce qui les différenciait, puisque Juno ne pourrait pas supporter de ne pas se battre en vue d’obtenir une existence meilleure. « A quoi bon s’ouvrir au monde si au final, les gens rejettent vos efforts. J’ai essayé, pourtant. Mais je suis toujours celle que l’on sacrifie. Ma propre mère m’a abandonnée quand j’avais sept ans, me laissant entre les bras mon petit frère, encore bébé. Je suis restée des heures debout, sans bouger, de peur de lui faire du mal… Et elle a tourné les talons sans l’ombre d’une hésitation. Randy a fini par faire de même, avec un seul petit mot et pour ultime surprise le fait que je sois quasiment virée de la maison où nous venions à peine de nous installer. Tu peux me dire où est la justice là dedans, hein ? Tu peux me dire à quoi ça servirait que je me confie, que j’ai confiance si c’est pour obtenir toujours le même résultat à la fin ? Ca ne sert à rien. » Juno serrait les poings, posés contre la table d’examen tandis que ses yeux s’humidifiaient de seconde en seconde. Elle ne voulait pas craquer. Et pour une fois, ses hormones allaient l’écouter !

    « Je ne suis plus toute seule dans l’équation, désormais. Je dois penser à ma fille et trouver quelqu’un susceptible de partir à la première occasion, non merci. D’autant que m’accepter moi, c’est accepter mes pièces détachées. Crois-moi, ce que tu vois dans un miroir n’est pas du tout proche de la réalité. Tu es juste trompé par ce que tes yeux te disent ! » Juno se dégagea sans violence de l’étreinte qu’il lui imposait, sans le fuir, avant de planter son regard noisette dans le sien. Puisqu’il voulait une « confrontation » alors pourquoi pas. A ceci près qu’il n’était sûrement pas prêt à aller jusqu’au bout, encore une fois. Juno n’avait pas besoin de frapper physiquement pour marquer les esprits, elle savait tout aussi bien choisir ses mots pour obtenir un résultat probant. « Pourquoi est-ce que ça t’intéresse tant, hein ? Tu n’es pas intéressé par te caser mais tu n’as aucune raison valable ! Alors pourquoi tu ne me fous pas tout simplement la paix ?! Ca te fait plaisir de remuer la merde ? Tu veux tellement te faire mousser que tu ne peux pas t’empêcher de faire remonter les pires souvenirs du monde dans mon esprit ? C’est bon, tu t’es bien rincé l’œil ?! » Juno ne l’avait pas touché, et ne s’approchait certes pas bien que la proximité de leurs deux corps soit évidente. En revanche, plusieurs larmes de rage coulaient le long de ses joues pâles et froides. Elle pouvait bien crier, cela ne dérangerait personne… A part Rafael peut-être.
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MessageSujet: Re: La médecine aide les hommes comme les animaux. La médecine aide les hommes comme les animaux. EmptyMer 18 Juil - 0:24



    Il ne répondait pas à sa question. Elle le lui avait déjà demandé à plusieurs reprises d’ailleurs. Pourquoi est-ce que ça l’intéressait ? Il n’y avait pas répondu tout simplement parce qu’il n’était pas certain lui-même d’avoir une réponse. L’écoutant parler, il apprit donc son passé familial et sentimentale. Désormais il savait. Elle venait de lui dire ce qui la rongeait depuis son enfance visiblement. Elle avait dû grandir avant l’heure, un peu comme lui. Il n’avait pas eu à devoir prendre soin d’un frère ou d’une sœur. Il avait dû prendre soin de lui et survivre. Mais de son côté, ça avait été la violence la réponse à sa vie. C’était la seule réponse qu’il trouvait à la mort de ses parents. Il avait été voir un psy pour cela, mais encore parfois la seule réponse qu’il avait été la violence. Ca n’était pas une bonne chose, il le savait parfaitement et c’est pour ça qu’il faisait en sorte, en général, de passer par autre chose que la violence. Ca ne sert à rien ? En effet. Ca faisait mal de donner sa confiance et de la voir briser en quelques secondes. Il n’avait jamais été amoureux. Il avait eu un coup de cœur une fois, pour la fille du médecin qui s’étaient occupés de ses parents jusqu’à la fin. Mais ça n’était rien d’important. Il n’était jamais tombé amoureux d’une femme pour laquelle il donnerait tout. Il ne savait pas ce que Juno pouvait vivre de ce côté-là. Ecoutant ce qu’elle disait sur sa vie future, il soupira doucement. Cette fois-ci il n’était pas d’accord avec elle. Juno s’était éloigné de lui le temps de quelques minutes, mais elle revenait petit à petit. Cependant, il restait attentif et il fronça les sourcils à ses dernières paroles.

    Je … je ne sais pas.

    Baissant la tête, en effet il ne savait pas pourquoi il était si intéressé pour savoir tout cela à son propos. Relevant finalement la tête vers elle, il garda les sourcils froncés et il la fixa dans les yeux.

    On se ressemble, on se comprend. Tu es la première personne qui ne me juge pas, qui ne pense pas tout bas que je suis un être abjecte. Tu es simplement là, tu écoutes, tu conseilles, tu aides. C’est toujours ce que j’ai cherché, mais le fait que tu ne te laisse pas aider en retour me fait penser que même si tu es forte, tu as besoin d’une épaule sur laquelle reposer. Une épaule autre que tes proches. Une épaule étrangère.

    Fixant la jeune femme, il devait avouer qu’il était surprit lui-même par les propos qu’il avançait, mais il le pensait vraiment, sincèrement. Ils pouvaient avoir la famille et les amis qu’ils voulaient, ils avaient également besoin d’une personne qu’ils ne connaissaient pas assez, avec un passé presque similaire pour se faire à l’idée qu’ils avaient besoin de cette personne et qu’elle seule parviendrait à la faire avancer.

    Enfin je suis un vioque, alors qu’est-ce que j’en sais de ce que penses une jeunette comme toi.

    Il haussa les épaules et esquissa un sourire, tentant de ne pas rester dans une ambiance triste et plombée.

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La médecine aide les hommes comme les animaux.

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