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Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe

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MessageSujet: Re: Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe - Page 2 EmptyVen 29 Juin - 21:29

Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe - Page 2 Tumblr_m5bd8x0Qpc1rul1ljo8_500

Oui, Joe avait du coeur. Un coeur énorme. Mais il avait en lui bien trop de méchanceté et d'amertume pour concevoir d'agir comme un être humain avec la majeure partie de la population. Il n'y avait qu'un cercle très fermé pour lequel il serait allé jusqu'à se taillader les veines pour veilleur à leur sécurité et leur bien-être : sa famille. Qu'elle soit de sang ou de coeur, peu importe. Il s'agissait d'un contingent extrêmement réduit, certes, mais le rendant capable de tout pour eux. Il avait tué pour son fils, il donnerait sa vie pour Sophie, il sacrifierait jusqu'à sa carrière si Noah avait besoin d'être entouré 24h/24. Cela peut paraître complètement irréel venant d'un homme dont la capacité émotionnelle se résume à celle d'une cuillère à café, mais c'est la vérité. Il faut juste se faire à l'idée que son coeur est enfermé dans un bloc de pierre glacée... et qu'il ne bat que par intermittences.
Joe n'avait pas levé les yeux vers Aloysia un seul instant, lisant avidement la description de la toute nouvelle Chevrolet qu'il s'achèterait probablement dès sa sortie... mais cela ne voulait pas dire qu'il ne l'écoutait pas. Au contraire, il fut légèrement surpris de paroles aussi sincères qu'il aurait presque pu prendre pour des excuses. Son visage restait de marbre, son regard n'était pas plus expressif, mais intérieurement il fut touché. Et ravi de savoir qu'il passait toujours pour une personne inhumaine et insensible. Il l'était en très grande partie, de toutes manières. Plus on lui reprochait de ne rien ressentir, plus il en était satisfait. Après des années à travailler comme un requin sans scrupules, la noirceur avait fini par l'emporter sur lui. Quant aux actes héroïques et charitables, il ne fallait les concevoir que comme de rares percées de lumière avant que l'ombre ne reprenne ses droits. Aloysia avait sûrement vu juste. On pouvait l'insulter et s'en prendre à sa personne, Joe demeurerait égal à lui-même. Détaché, maîtrisé, calme et insensible. Mais si on s'en prenait à Sophie, par exemple, comme l'avait fait Aloysia, la méchanceté naturelle de l'éditeur faisait bouillonner son sang. La rage le gagnait et il était capable du pire pour laver l'affront qui pouvait avoir été commis. Il avait frappé la princesse avec une rare violence... et cela n'avait été que la partie visible de l'iceberg, de ce qu'il pouvait commettre en réparation d'une telle attaque, même verbale. Et comme elle l'avait si bien souligné, il n'avait aucun remord à frapper bassement comme le dernier des salauds. Être prêt à tout, même aux plus sordides actions, pour s'assurer la victoire.

"C'est quand même étonnant le nombre de choses que la morphine peut faire dire à un être humain. Les mystères de la science me surprendront toujours, je veux bien le reconnaitre." annonça-t-il tout simplement en tournant la page de son magazine, sans regarder Aloysia. La rancune tenace, il l'avait. Et il ferait mieux de la garder. Pourquoi ? Parce qu'au sortir de cet hôpital, lorsque la belle suédoise sera plus clean qu'un linge blanc après un passage dans la machine à laver, elle redeviendra cette peste orgueilleuse, vulgaire, déplacée et insupportable. Bien mal prendrait à l'Anglais de se leurrer sur l'avenir : elle ne parlait que sous l'effet des tranquillisants et des autres substances qui circulaient dans son organisme. "Si tu restes tournée, tu n'auras même plus à me voir. Mais d'ici là, je reste dans cette chambre." Pour qu'on l'accuse de déserter ? De non-assistance à personne en danger ? Bien sûr... quitte à devoir lire ce magazine à l'envers et les yeux fermés, il demeurerait au chevet de la fille Lennox, même s'il aurait largement préféré être en compagnie de son fils. Vous vous rendez compte ?! Il préférait être avec ce mioche dont il cherchait sans arrêt à se débarrasser plutôt qu'avec Aloysia. C'est très fort.
Un silence s'installa dans la pièce, Joe ne comptait pas le rompre. Elle avait parlé, il avait écouté et à peine répondu, c'est dans l'ordre naturel des choses. De toutes manières, à quoi bon discuter puisque comme elle l'avait dit, ils mettraient désormais un point d'honneur à ne pas se fréquenter à l'avenir ? En la voyant rejoindre peu à peu le pays des éléphants roses, sans doute assommée par la fatigue, la morphine et ces émotions en pagaille, il lui sembla qu'elle dormait. Joe se leva et rejoignit la porte de la chambre pour aller voir ce fameux Yuri. Pour autant, il garda un pied dans la pièce pour avoir l'oeil sur la princesse et agir au moindre coup fourré qu'elle pourrait préparer. "Ca lui arrive souvent, ce genre de crises de délirium ?" demanda-t-il dans un murmure à l'homme de main, tournant légèrement la tête vers la jeune femme pour continuer à la surveiller un peu. Autant meubler un peu le temps tout en priant pour que Lennox mère ne tarde pas à revenir de ce bloc opératoire. Autrement, il allait chercher son Maxwell et lui demander de l'aider : avec un Viking et et un grand brun baraqué, Aloysia filerait droit, c'est moi qui vous le dit !

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MessageSujet: Re: Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe - Page 2 EmptyVen 29 Juin - 21:55

Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe - Page 2 325751tumblrlhv888IG4Z1qc9noeo1500

    Yuri avait émit un simple sourire amusé face à la question de Joe. Il n’était pas censé parler d’Aloysia avec cet homme qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, mais puisque la belle blonde s’était enfin décidée à laisser Morphée la prendre entre ses bras, il ne voyait pas pourquoi le silence devrait être maintenu. Il se contenta cependant de hausser les épaules dans un premier temps : il y avait plus d’une réponse possible à cette question. Après tout, la demoiselle n’agissait jamais de la même manière en fonction des situations, des gens et même du temps qu’il fait. La dire lunatique restait encore très loin de la vérité, mais c’était pire depuis la disparition d’Amaury. L’homme la connaissait depuis suffisamment longtemps pour savoir que la lueur autrefois présente dans ses yeux s’était définitivement éteinte au moment de sa disparition. Après avoir dépassé le stade des larmes et des cris, Aloysia s’était comme brisée, avait clôt sa douleur dans une tornade de rage et laissé pour compte ses autres sentiments. Cela ne restait qu’inconfortable pour les autres, car elle y trouvait une aise presque insolente : au moins, personne ne la connaissait, personne ne l’appréhendait, et même ses parents restaient dans le noir le plus total. Après tout, même si sa mère avait depuis bien longtemps deviné les différentes addictions de sa fille, elle n’avait rien fait contre. Se battre contre les démons d’Aloysia, s’était malheureusement risquer de la détruire plus encore. « Impossible de prévoir avec elle » se contenta-t-il de répondre dans un premier temps, sans même accorder un regard à Joe, fixant un côté puis l’autre du couloir en espérant que Katrinka Lennox ne tarderait pas. Sa fille avait besoin d’elle maintenant, et quand bien même avait-elle un patient réclamant son habileté de chirurgien, sa famille était censée passer avant tout. Du moins, c’est le discours qu’il entendait depuis qu’il travaillait pour ce petit cocon privilégié et secret. « Disons simplement que je pense qu’elle agit comme si elle n’avait plus rien à perdre. En conséquence, tout ce qui peut lui faire oublier cette vie ou l’anesthésier de quelque manière que ce soit est bon à prendre. Cela passe par ses joutes verbales avec votre personne, par les combats à mort auquel elle s’adonne comme… Au reste. Depuis qu’il n’est plus là elle n’est plus la même, c’est tout ce que je peux vous dire. Alors oui, lorsqu’un impondérable survient, il lui arrive d’avoir des hallucinations. Simplement celles-ci sont d’habitude effrayantes et non pas « rassurantes » comme cela a été le cas tout à l’heure. C’est tout ce que je suis en droit de vous dire. » Que Joe n’espère pas tirer davantage d’information de cet ancien membre du KGB particulièrement familier aux interrogatoires de toutes sortes. Cela étant, il n’avait pas besoin de connaître l’éminent éditeur pour savoir qu’il ne serait pas intéressé par davantage d’informations. Voilà pourquoi leur discussion s’en tint à cela et le silence se mit à les entourer à nouveau.

    Katrinka fit son apparition des heures plus tard, le visage fatigué par la chirurgie complexe qu’elle venait de pratiquer, heureusement épaulée par le même Maxwell pour qui Joe semblait avoir de l’affection. Elle émit un simple merci à l’attention de l’éditeur, toute prête qu’elle était à prendre rendez-vous dès le lendemain pour fixer la contrepartie qu’il attendait pour service rendu. Elle ferma ensuite la porte de la chambre pendant une petite dizaine de minutes, le temps de constater que sa fille avait repris des couleurs, que sa crise de manque était passée et qu’il n’y avait donc plus le moindre danger pour elle-même. Du moins pour l’instant. Elle signa donc la feuille de sortie tout en sachant que la maintenir ici ne serait pas la solution adéquate dans l’immédiat, puis elle aida ensuite Aloysia à se vêtir de manière plus catholique : hors de question que la belle blonde ne sorte en chemise d’hôpital, les bras couverts de bleus et le corps logé à la même enseigne. Seulement la jolie russe n’eut aucunement l’intention de se faire accompagner par sa mère jusqu’à chez elle… « Merci pour tout mais je prends le relais maintenant. Ma Porsche sera perdue si je ne la conduis pas tout de suite. Et je ne peux pas oublier mes obligations au niveau de mon stage chez le procureur. Quand ma parole est donnée, elle est donnée. » Elle salua Yuri et sa mère avec respect et discrétion, avant de s’arrêter quelques minutes devant Joe tandis qu’ils s’éloignaient. Hélas, elle se souvenait de ce qu’elle avait dit, fait, prétendu. Chaque coup de massue qu’elle avait pris, et ce qu’elle voulait à tout prix éviter de prendre à l’avenir. Autant frapper la première d’une manière plus… Inattendue. « Je pensais ce que j’ai dis. Peut-être est-ce insuffisant à vos yeux si exigeants, mais je crois qu’au contraire, c’est déjà ça. De toute manière, je ne vous dois strictement rien, aussi je ne pense pas que l’on se recroisera. » Aucune cérémonie, aucun salut autre qu’un simple hochement de tête accompagné d’un sourire calculé et Aloysia s’éloignait dans le couloir, à pas lent, se tenant à moitié au mur pour s’assurer de ne pas avoir la tête qui tourne. Tout ce qu’elle voulait, c’était s’enfermer chez elle jusqu’à ce qu’elle en ait assez et ne plus jamais repenser à toute cette histoire. « Pour info, tu frappes comme une fillette ! » s’amusa-t-elle à lancer tandis que les portes de l’ascenseur s’ouvraient pour la laisser pénétrer, seule, dans l’ascenseur. Une provocation qu’il n’avait pas volée, et qui lui garantissait pour ainsi dire la seule victoire qu’elle aurait pu réellement espérer.


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MessageSujet: Re: Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe - Page 2 EmptySam 30 Juin - 9:44

Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe - Page 2 Tumblr_m5bd8x0Qpc1rul1ljo8_500

Joe aurait pu avoir l'immense méchanceté de se servir de ces quelques bribes d'informations à une prochaine soirée mondaine où il aurait croisé Aloysia. Cela aurait été tout à fait son genre, au cas où elle l'aurait cherché à nouveau... une petite humiliation publique en énonçant la façon touchante dont elle avait abordé le sujet de son défunt Amaury au cours d'une crise de délire due au manque, entre autres choses. La princesse aurait pu sauver les apparences, mais elle n'en aurait pas été moins blessée intérieurement. Quant aux ragots de la haute société, tout le monde sait à quel point une rumeur se répand encore plus vite au coeur de ce type de réceptions que dans les magazines people ou la presse à scandale. Oui, s'il avait voulu enfoncer le clou et affirmer une fois de plus son côté profondément vexant et malsain, il aurait pu. Mais il décida de ne pas le faire. Alors que Yuri avait fini de lui expliquer cela, il s'était adossé un instant en face de la porte entrouverte, le regard posé sur le couloir en direction de l'ascenseur. Il ne s'agissait pas d'un élan de générosité face à la jolie blonde, mais plutôt à un souvenir enfoui au plus profond de son être. Le sentiment que Sophie n'aurait pas aimé qu'il s'adonne à ce genre de pensées sournoises en sa présence, quand bien même elle était à un ou deux étages plus haut. Et qu'elle n'avait pas conscience de ce qu'il aurait fait. Du temps où ils avaient été ensemble, même si cela n'avait été que deux années, elle avait adouci le caractère de ce requin blanc des affaires. Son instinct de conquérant sans scrupules s'était apaisé pour céder sa place à un homme avec un peu moins de glace dans les veines. Par respect pour l'homme qu'il était en présence de Sophie, il abandonna l'idée de poursuivre une quelconque chimère où il aurait perdu tant d'énergie à essayer de pourrir la vie de la jeune femme. Silencieux, l'Anglais baissa un instant les yeux en soupirant. Qu'est-ce que ça peut être pénible, la sentimentalité.

Quelques heures plus tard - beaucoup trop au goût du businessman - Katrinka refit enfin son apparition, tirant un air légèrement agacé à Joe qui lui fit savoir d'un regard qu'il s'était ennuyé comme un rat mort. Et tout le monde sait qu'il est de très mauvais goût d'ennuyer Joe Shark. Lorsque Aloysia fut enfin sortie de sa chambre et qu'ils se retrouvèrent seuls, le Britannique arqua un sourcil comme lui seul savait si bien le faire. Des paroles étranges, peut-être cherchait-elle tout simplement à enfoncer le clou pour être certaine de ne pas subir de représailles à l'avenir. Effectivement, ils feraient tout pour s'éviter. Leurs rapports musclés et négatifs faisaient grimper les actions des usines de bricolage et de mobilier en flèche, mais quand même. Il croisa ses bras sur son torse puis pencha la tête sur le côté. "Bien mal à qui oserait s'avancer sur le fond de ma pensée, ma chère." lui répondit-il poliment. Que pensait-il du discours d'Aloysia ? Était-il apaisé ? Blasé ? Méprisant ? Impossible d'en avoir le coeur net. L'éditeur était une énigme à lui seul et il n'avait aucun mal à entretenir ce mystère autour de lui pour éviter à Aloysia de parvenir à l'atteindre de quelque manière que ce soit. Elle avait suffisamment gratté la surface pour découvrir la violence et la détermination dont il pouvait faire preuve lorsqu'il s'agissait de ses plus proches parents... et c'était déjà trop à son goût.
En la voyant partir comme une fleur après cette pique, Joe entrouvrit légèrement les lèvres par surprise... sérieusement ? Elle ne lâchait donc jamais l'affaire. Les femmes, toutes les mêmes. Incapable de reconnaitre leur inévitable défaite face à un mâle du calibre de Shark. Celui-ci se contenta de lever brièvement les yeux au plafond pour signifier à la Russe que sa remarque lui passait à des années lumière au-dessus de la tête. Il s'avança jusqu'aux portes de l'ascenseur puis les retint d'une main pour bloquer leur fermeture. "Mais je fais l'amour comme un dieu, ça compense." Et sur ces bonnes paroles, il lui adressa un sourire aimable et poli avant de tourner les talons et repartir en direction des escaliers avec les mains dans les poches. Cette fille était vraiment insupportable... Si elle devait devenir souveraine un jour, il plaignait d'avance les pauvres sujets qui devraient endurer une calamité blonde de sa trempe.
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MessageSujet: Re: Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe Chérie tu peux me passer le sel ? ʚ Joe - Page 2 EmptySam 30 Juin - 10:09

:plop: :mimi: TOPIC FINITO :mimi: :plop:
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