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« cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥

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MessageSujet: « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ EmptyDim 17 Juin - 18:11

Princess' Aurysia ♥


    « Allo… Oui Eva ? (…) Comment ça on part pour l’Angleterre ? (…) Non mais j’avais prévu autre chose pour les vacances moi. (…) D’accord, je préviendrais Meleya, elle sera ravie elle au moins, ça fera au moins une de nous deux. (…) Ohh ça va, ne joue pas les mères avec moi, entre toi et moi c’est juste du sang, et rien d’autre. (…) C’est ça, aurevoir. ».

    Super, maintenant que la mère avait trouvé une idée de commencer mes vacances, je pouvais faire une croix sur le séjour en bord de mer, sur une île paradisiaque. Je ne suportais plus les agissements d’Eva, comme si elle pouvait se permettre d’agir comme une mère. Si elle n’avait pas jugé utile de nous faire adopter quand nous avions trois ans Meleya et moi, peut être que là, j’aurai accepté qu’elle agisse de la sorte. En attendant, elle avait juste le droit de me laisser vivre ma vie. Mais j’avais accepté une chose, être son bras droit au sein alors qu’elle était au siège du gouvernement Bulgare, la présidente même, et je n’avais pas le choix que d’accepter les obligations qui allaient avec. Eva exigeait qu’au moins l’une de nous deux soient là. Le hic, quand j’étais partie prévenir Meleya, elle ne pouvait se dégager de ses responsabilités, s’étant engagée de son côté à aller voir un autre gouvernement pour présenter l’état actuel de la Bulgarie. Géniale, s’était donc pour moi d’aller à ce gala. Le seul avantage que j’y voyais vraiment : pouvoir faire les boutiques et trouver la plus belle des robes qui soient. Carte bleu en main, je filais dans les boutiques de grands renoms – comme si mon dressing n’était pas assez grand comme ça – et je me retrouvais être l’heureuse propriétaire d’une robe Chanel noir, légèrement dentelée dans le bas, en bustier. Elle était juste parfaite une fois portée et avec une jolie paire d’escarpin Louboutin noir, il n’y aurait pas que la robe qui serait parfaite, mais moi également.
    Le jour J était arrivé, et je prenais l’avion de San Francisco pour arriver à Londres dans quelques heures. Nous devions nous rendre à la fête que la Reine d’Angleterre organisée pour son jubilé de Diamant. Il était vrai que soixante ans de règne ça se fêtait comme il se doit, mais s’était souvent aussi le moment pour tous les dirigeants de différents pays de s’affronter. Personnellement, j’y allais pour ma mère qui voulait également présenter celle qui reprendrait la tête du pays dans quelques années, quand Meleya et moi-même seront aptes à le faire. Autrement dit, ça sera au moins une fois après le diplôme obtenu. Pour une fois que mes études à Berkeley étaient signe de bonne excuse. La reception avait lieu pour onze heures, et je venais d’attérir à l’aéroport de Londres à neuf heures. Eva m’attendait, elle s’en allait pour me serrer dans ses bras ravie de me voir. Par réflexe, j’avais fait un pas en arrière. « Evitons ce genre de mascarade veux-tu, je ne suis là que pour le pays, rien d’autre. » Au moins, ma chère et tendre génitrice était au parfum. Nous arrivions au Carlton, là où nous dormirons après la réception, afin de repartir pour San Francisco après. Le bagagiste emmenait nos bagages dans la chambre que nous partagerions. Super, même pas un peu d’intimité possible avec un riche héritier s’il y avait une possibilité d’au moins finir la soirée en beauté. J’enfilais ma robe Chanel, et mes Louboutin comme cela était prévu. Je lisais mes cheveux afin de les avoir bien tombant jusqu’au creux de mes reins. Je soulignais le tout avec un maquillage discret. Ma mère avait bien exagéré sur le fait que le Reine n’aimait pas les jeunes femmes excentriques. Et qu’est-ce qu’on faisait de celle qui avait un chapeau digne de Lady Gaga au mariage du Prince William et de Kate Middleton ? Non mais il n’y avait vraiment aucune façon de paraître naturelle.
    Il était dix heures et demie, et la Mercedès venait nous chercher afin de nous conduire au Palais Royal. Nous étions à quelques minutes de ce lieu divin, et déjà du monde était présent. Nous voilà donc sorti, et ma mère se tenait à mon bras. Sourire forcée oblige, j’avais au côté de ma mère. La Reine mère se tenait à l’entrée. Devant elle, le Duc D’Edimbourg, le Prince William et sa nouvelle femme, nous faisions la révérence comme on me l’avait appris il y a quelque temps. Il n’y avait que peu de temps que j’étais au courant que j’étais une présidente en devenir, et j’avais eu le droit à des cours de posture, des politesses, ou encore des bonnes façons de vivre. Heureusement que la classe était innée chez moi, mais ça n’enlevait en rien le côté barbant. « Ma reine, s’est un honneur d’être invité à votre réception. La famille Ivanova vous souhaite un bon anniversaire. » lui accordais-je avec un grand sourire, dirigé à tous les membres de la famille royale. Le moment d’hypocrisie terminait, nous nous rendions avec ma mère à l’intérieur, dans la salle de réception où un serveur passait afin de nous offrir un verre. « C’est le moment où jamais de faire bonne impression Aurea. » me murmurait Eva dans le creux de l’oreille. « Si je souris encore plus, je vais finir par avoir une crampe. Je ne suis pas Meleya, chère mère. » Ironie quand tu nous tiens. « Je te laisse quelques instants. Promis je ne me sauve pas, même si ce n’est pas l’envie qui me manque. » Je ne laissais pas le temps à Eva se répliquait que je me dirigeais droit vers une connaissance. Une amie de gala même je dirais. Aloysia, une héritière de Suède, comme moi, amenait à prendre un jour la place dans son royaume. Je profitais d’un moment où elle était seule pour aller la voir. « Aloysia, ravie de te voir ici. » lui adressais-je avec un sourire franc. « Comment vas-tu ? » Certe nous étions de la même confrérie, même université, mais je ne trainais pas du côté de la confrérie, ou très rarement seulement. Posée à ces côtés, j’allais enfin avoir un moment de détente, sans devoir être hypocrite.
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MessageSujet: Re: « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ EmptyLun 18 Juin - 20:56

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    L’Angleterre. Un pays qu’Aloysia n’aimait pas particulièrement, puisqu’elle n’avait strictement rien en commun avec cette patrie semblable à aucune autre. L’ardente blonde regrettait sa véritable patrie, la Russie, et se maudissait de ne pas être princesse de la contrée l’ayant vue naître. Les secrets de sang n’étaient plus réellement à présenter dans les familles royales : quelles que soient les nationalités des héritiers, ils demeuraient incontestablement faits pour reprendre un jour le flambeau de leur père, de leur oncle, ou même de leur grand-père. C’est bien ce qui effrayait Aloysia, d’ailleurs. Devenir reine signifiait également se trouver un homme de sa trempe, qu’elle se devrait d’épouser et à qui il faudrait donner de nouveaux héritiers afin que le sang ne s’éteigne jamais. C’était une bien trop lourde charge pour quelqu’un ayant déjà perdu l’homme de sa vie, et dont la sentimentalité se résumait à un tout petit mouchoir de poche. Néanmoins, elle était présente à cette fameuse soirée de gala donnée par la reine en personne, et où les personnalités ne manquaient pas. Pour un peu, Aloysia aurait presque trouvé sa tenue nettement en dessous de tout ce qu’elle voyait défiler sous ses yeux depuis vingt bonnes minutes. Qu’importe, elle sirotait une coupe de champagne, accompagnée de son habituelle nonchalance mais, l’air de rien, elle repérait déjà les potentiels compagnons idéals pour une nuit rattrapant toute cette soirée qu’il lui faudrait supporter. Celui qu’elle avait dans le collimateur, c’était le prince William, évidemment. Bien loin de lui faire des œillades évidentes depuis tout à l’heure, elle faisait mine de ne surtout pas l’observer, fidèle à sa discrétion de russe indiscutable. Mais le fait est… Il avait un corps à se damner et la piquante blondinette rêvait que d’y passer et repasser les doigts inlassablement. Ce fut pourquoi elle sursauta légèrement lorsqu’une voix féminine retentit tout prêt d’elle, manquant par la même occasion de lâcher la flûte de champagne à laquelle elle s’agrippait depuis tout à l’heure pour éviter d’être victime d’une pulsion personnelle incontrôlable. « Aurea ! » s’exclama-t-elle tout en reprenant son souffle, non sans sourire avec contenance, tandis qu’elle faisait signe au serveur de lui offrir la même chose avant même que de démarrer l’une de leur fameuse conversation spéciale gala. Aurea était dans le même marasme princier que le sien, aussi était-elle parfaitement en mesure de comprendre sa détresse et sa colère vis-à-vis de toutes ces obligations dont elle se serait bien passée. Cela comprenait évidemment sa présence en ces lieux, en ce pays, alors qu’elle était censée réviser pour ses examens prochains en droit… « Comme quelqu’un qui a l’impression que le couperet de la guillotine n’est pas loin ! Et toi-même ? » Aloysia gardait une certaine maîtrise de ses mots, bien que ses expressions fassent toujours mouche, et elle ne s’empêchait guère de sourire de manière entendue afin qu’Aurea comprenne que tout ceci n’était aucunement dirigé contre elle : au contraire, le fait de croiser quelqu’un d’humain à cette soirée inhumaine était la meilleure chose lui étant arrivée jusqu’ici !!

    « Je suis à deux doigts de frapper toutes ces pimbêches venant me saluer comme si j’étais leur amie d’enfance. Penses-tu qu’un plateau de serveur en argent véritable soit une arme décente ? Plus sérieusement, je repère de potentielles… Discussions masculines intéressantes. Le choix est pauvre, ce soir ! A croire que les anglais intéressants se soient tous fait la malle en apprenant que sa majesté sérénissime organisait une petite sauterie… » A plusieurs reprises il leur était arrivé de partager leurs avis sur certains princes, ambassadeurs ou fils de sénateurs tout à fait charmants. En général, leurs critères se rejoignaient et Aloysia était certaine qu’Aurea lui donnerait les détails qu’elle ne voyait pas à l’heure actuelle. Pour ceci du moins, elles étaient parfaitement complémentaires. « Ne le regarde pas directement histoire d’être discrète, mais William est parfait pour le rôle que je cherche dans mon petit épisode de ce soir. Avenant, poli… Tu imagines les tablettes de chocolats sous son gilet et sa chemise là ? Inutile d’en dire davantage, d’autant que rien qu’à voir ses mains, on imagine tout à fait à quel point il sait s’en servir ! » Aloysia n’était pas nymphomane, que personne n’aille se perdre dans des clichés ne lui correspondant pas… Elle mourait simplement d’ennui. Il n’était pas dit qu’elle passe à l’acte ce soir, d’ailleurs. Elle avait simplement besoin d’un peu d’animation avant de s’écrouler de sommeil avant la fin de la soirée ! « Mais dis-moi, comment se fait-il que tu sois ici ? Très agréable surprise, tu peux me croire, enfin un être humain dans ce monde infâme… Mais je pensais que les soirées mondaines étaient ta hantise ! » Hantise partagée. Si la jeune russe avait eu le choix, elle ne serait tout bonnement pas venue !!


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MessageSujet: Re: « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ EmptyMar 19 Juin - 0:10

Princess' Aurysia ♥


    Ce voyage en Angleterre était également mon premier séjour depuis l’annonce d’Eden et du fait qu’elle était au volant de la voiture qui avait tué mes parents, à Florence. Chose qui n’était pas anodin, bien au contraire. Je n’avais plus recroisé Eden depuis qu’elle m’avait annoncé cela, et ça valait mieux si je ne voulais pas finir en prison pour tentative de meurtre ou encore bannit de mon futur de présidente à cause d’une connerie dans ce genre là. Je valais bien mieux que cette petite conne à laquelle je n’étais pas prête de pardonner. Une chance, ce bruit ne s’était pas répandue à travers de l’université, une chance pour elle, passait pour une meurtrière qui ne répondra même pas de ses actes devant la justice car ses parents étaient riches. Autant ce côté riche, j’en profitais et j’en abusais même. Mais j’avais toujours agit en conséquence, et je répondais de mes actes quand il le fallait. Autrement dit, j’aurais renversé quelqu’un au volant de ma voiture, je n’aurais pas continué ma route comme une lâche mais bien au contraire, j’aurais aidé la personne. Même si ça en aurait surpris plus d’un.
    J’étais donc là en Angleterre, dans le palais royal, en train de faire des sourires à tout va à la première personne que je croisais, dans une démarche élégante. J’avais l’impression d’être une autre personne. Même si j’avais une classe naturelle, je marchais, je souriais, je parlais autrement. Impressionnant tout ce qu’il ne fallait pas faire pour dire de faire bien, pour oublier les déboires de la veille et être là, la gentille jeune femme modèle. Je m’assurais toujours que la presse ne mette pas son nez dans ma vie privée, sinon je ne serais plus invitée depuis longtemps ayant peur de faire honte à leur patrie. Eva ne tiendrait plus à ce que je l’accompagne non plus. Paradoxalement avec mes envies, qui sont nulles, de participer à cette mascarades, je ne supportais pas l’idée d’être écarter de tout cela. Plus tard, je lâchais Eva, la coupe de champagne en main, afin de rejoindre Aloysia, que je semblais perturber dans ses pensées. Du moins c’était ce que j’en concluais à son expression que j’arrivais près d’elle. « Je te perturbe dans tes pensées peut être ? » Il n’y avait pas grand-chose à réfléchir à ce genre de réception pourtant, les discussions étaient toujours de grandes banalités sans intérêts, sauf de savoir que tel prince avait une maitresse et que sa femme faisait la sourde oreille pour éviter de perdre son rang, ou encore que telle héritière s’était encore fait photographier en train de vomir à l’arrière d’une boite de nuit. Des choses dont je me fichais, n’étant pas un exemple non plus pour le rang mondain. Mais ça, personne ne le savait encore. Dans ces moments là, j’affichais un air de surprise, en disant « mais ce n’est pas possible de faire ça. Nous avions une image à tenir. » Et là les parents souvent répondaient que j’étais la fille idéale à penser ça. C’était belle et bien ça, de l’hypocrisie à l’état pur. Comment Meleya et Eva pouvaient aimer ces mondanités ? Je n’en avais vraiment aucune idée, surtout que Meleya n’était pas du genre superficiel. « Dans le même esprit que toi. Tu crois qu’il pourrait arrêter de faire durer le suspense et ramenait la guillotine maintenant ? Quoi que, quitte à perdre la tête, autant que ce soit avec un charmant jeune homme. » Je n’avais pas encore défini de cible, même si pour moi elle était toute vue. Le Prince William en personne. Et là-dessus, je me doutais fortement qu’Aloysia pensait exactement pareil. D’ailleurs nous allions rentrer sur ce type de sujet peu après.
    Avec Aloysia, s’était un passe temps favoris d’observer les princes, et les héritiers. Mais j’avouais que je partageais l’avis de ma chère blonde à ce niveau là. Il n’y avait pas grand-chose à admirer aujourd’hui. Il en restait un qui restait indémodable, mais récemment marié. Dommage. Mais rêver n’était pas interdit. « Ne m’en parle pas, j’entend encore un « Aureaaaaaaa » avec une voix aigue désagréable résonner dans mon oreille. Oh je pense que ça pourrait être une arme digne de ce nom, après tout ce sont tout de même un plateau en argent, de la belle argenterie de la Reine, ça ne se refuse pas. » Je regardais un peu autour de nous les filles qui se pavanaient. En voyant deux jeunes femmes, j’avais peur qu’elles viennent nous voir pensant prochainement faire une soirée pyjama et d’avoir même penser imaginer nous inviter. « Effectivement, le choix n’est pas présent ce jour. Il reste bien quelque amuse bouche, rien de bien appétissant non plus. » Là-dessus, il n’y avait pas de souci, on s’entendait toujours avec Aloysia. On n’avait jamais réellement cherché à savoir si s’était la même complicité que l’on avait à l’université. J’écoutais attentivement, posant mon verre au bord des lèvres. Autant en soirée, on pouvait se permettre de faire des verres d’un trait, autant là, notre verre devait tenir une bonne heure au moins pour éviter de passer pour une alcoolique. Je ne me retournais pas, ayant eu à faire une révérence devant lui et son épouse. J’imaginais très bien la scène, et si je n’étais pas dans un endroit où je devais me tenir, j’aurais surement fait vagabonder mes pensées vers des fantasmes. « Je l’ai salué tout à l’heure en arrivant, j’espère qu’il a eu une jolie vue sur mon décoltée – même s’il n’était pas plongeant –, sa femme ne pouvait pas le voir de toute façon. William est vraiment a croqué ce jour, je te l’accorde parfaitement. Il ne serait pas marié, je ne me refuserais pas à lui. Quoi que, tu penses vraiment que sa femme doit être au courant de tout ? Quand même, nous sommes bien plus gracieuses que Kate non ? » Bon d’accord je partais dans le même type de discours que je n’aimais pas initialement, mais ici, il s’agissait plus d’une discussion entre amies, plutôt que de la critique. Bien sûr, je n’avais jamais été plus loin avec un dirigeant ou un futur dirigeant, tout simplement parce que j’évitais les débordements dans ce genre de festivité.
    Pour changer un peu de sujet, nous parlions de ma venue dans cette organisation. A vrai dire, je n’en avais aucune idée. « Ma sœur ne pouvant pas venir, Eva tenait à ce que l’une des ses filles soient présentes, je suis donc venue. Ça ne change rien en la hantise que j’ai d’être là. Par chance, tu es là, ça permet de rendre ce gala bien plus acceptable. Et toi alors, que nous vaut ta visite ici ? Je me souviens que nous pensions la même chose de ses organisations. » Effectivement, j’étais réellement ravie de la voir ici. C’était réellement surprenant qu’en dehors des galas, nous ne partagions pas plus de temps ensemble. Mais une fois nos costumes et nos masques de soirées retirés, surement que nous n’avions plus tant que ça en commun.
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MessageSujet: Re: « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ EmptyMar 19 Juin - 16:24

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    « Tout le monde a des secrets… Les personnages royaux plus que n’importe qui d’autre, tu peux me faire confiance ! » Comprendre : impossible que Kate ne connaisse tous les petits secrets et autres travers de son mari après si peu de temps de mariage. Il ne lui avait sûrement pas tout dit et si d’aventure il s’octroyait de petits débordements personnels, il n’en faisait sûrement pas état à sa femme. Depuis quand mariage rimait avec sincérité absolue ? De toute manière, Aloysia ne pouvait pas le voir ainsi puisqu’elle ne comptait pas s’enchaîner à une même personne toute sa vie. Cela voudrait dire adieu à tous ses petits privilèges et voilà un sacrifice qu’elle ne serait jamais prête à faire. Mais rien que d’entendre les dires d’Aurea, elle était prête à mettre sa main à bouillir en marmite que son avis sur la question ne différait pas énormément du sien. Les deux jeunes femmes avaient toujours été résolument complémentaires, au moins là-dessus. Pas de chaîne, pas d’obligation, pour un peu elles rêveraient de la même île déserte que cela ne surprendrait pas outre mesure la jolie russe. Pour ce soir, le prince héritier du royaume d’Angleterre semblait être leur nouvelle cible privilégiée. Il n’était pas seulement beau après tout, il était convoité par toute femme un tant soit peu intelligente. L’avoir pour parti n’était pas la pire des sentences que l’on pouvait espérer pour soi-même, du reste, et Aurea allait probablement la rejoindre là-dessus. « Personnellement je ne l’ai pas encore salué. Je suis fidèle aux membres de ma famille : froids mais indispensables dans une soirée à connotation royale comme celle-ci. Impossible de passer outre ma présence. Mais à voir ses petites œillades couplées avec les miennes, je pense que les salutations ne tarderont pas, ce n’est qu’une question de minute. » Aloysia affichait toujours cette arrogance parfaitement digne d’elle, sans jamais en avoir honte. Pourquoi diable, après tout ? Elle était riche, belle, convoitée, il fallait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Cela étant, elle accordait particulièrement de crédit aux différentes paroles d’Aurea : elle était bien la seule dont le discours ne l’ennuyait pas dès les premières secondes, bien au contraire. Mais son étonnement était compréhensible : jamais l’ardente blonde ne se réjouissait en cas de mondanités de ce genre, alors devoir se déplacer à l’autre bout de la planète exprès pour participer à l’un de ces pince-fesses insupportables, il y avait de quoi être au bord de la crise cardiaque d’étonnement ! « Mon père est amiral, et en tant que tel, il est extrêmement persuasif. Si je ne l’ai pas entendu mille fois me répéter que je suis héritière du trône de Suède et qu’en tant que tel je dois me rendre à ce genre de soirée, il ne me l’a pas dit une seule. Alors voilà, je suis là, fidèle à moi-même et à ma haine farouche pour ce genre de choserie. Je sais qu’il espère secrètement me voir tomber raide folle de l’un de ces horribles princes célibataires… Manque de bol, je ne suis pas du tout décidée à céder à ce genre de caprice, et je pense que tu me rejoindras sur ce point. On est trop jeunes pour avoir un fil à la patte du genre !! » D’accord, Aurea était beaucoup plus jeune qu’Aloysia… Mais le point de vue restait le même, en dépit de tout ce que l’on pouvait bien en dire.

    « Toi aussi tu es obligé de te plier aux désidératas de ta mère et, en l’occurrence, de ta sœur ? Quelle joie d’être fille unique, j’avoue que pour le coup, je te plains… » Aurea était probablement le seul être humain de la salle avec qui elle se faisait une joie de converser, mais certainement aussi le seul de sa famille. Aloysia n’était pas à l’aise en face d’eux, elle ne l’avait jamais été. Même la sœur jumelle de celle-ci ne lui inspirait aucune espèce de sympathie ou de confiance. A sa décharge, pour être appréciée de la jolie russe, encore fallait-il se lever tôt et avoir les épaules sacrément solides ! « Et si on partait du principe que Kate a trop à faire ce soir pour se préoccuper de son petit mari, hum ? Cette salle est blindée de monde, facile d’extirper William de ses discussions qui ne veulent rien dire pour l’emmener subrepticement dans un endroit plus discret. On verra bien si sa femme est la seule élue de son cœur ou s’il n’est pas aveugle face à ce que l’on appelle… La classe à l’état pur, tout simplement. » Aloysia n’avait pas l’intention de se taire ou de faire bonne figure à moins d’avoir une petite compensation. Ce soir, elle se jetait à l’eau, qu’importe de frôler très éventuellement l’incident diplomatique. « Avec moi pour faire diversion ou tu vas te cantonner aux ordres de ta sorcière de génitrice ? » Il faut être sans pitié pour survivre dans ce milieu…
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MessageSujet: Re: « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ EmptyDim 24 Juin - 22:46

Princess' Aurysia ♥


    Si on partait du principe que tout se savait, Kate serait forcément au courant de tous les déboires de son époux. Mais après tout, s’il n’y avait pas de paparazzi dans le coin, comment pouvait-elle être au courant ? Après tout, il suffirait de nier et tout serait passé. Le mariage était pour le meilleur et pour le pire, il était en train de passer par le meilleur, mais qui sait ce qu’il se passait réellement dans le pire. Evidemment seul le prince William était réellement au courant. Mais je comptais à ce qu’Aloysia et moi en sachions un peu au cours de cette réception. Notre cible était maintenant fixée, telles deux espionnes de haut niveau ; nous l’atteindrions. Et en ce qui concernait les secrets, il n’y avait rien de bien étonnant à ça. Plus les gens étaient riches, plus ils partaient dans l’excès, des excès qu’il faut la plupart du temps cacher car ils sont inavouables. D’autant plus qu’en Angleterre, la religion était de mise, et les pêchés bien souvent ne pouvaient pas être confessés. Alors oui, dans la haute bourgeoise, il y avait des secrets. Dommage que nous n’ayons pas une Betty Bitch dans ce royaume, j’étais quasiment sur que cela donnerait tout plein d’attrait à cette fête.
    J’observais du coin de l’œil le prince William qui passait de personne en personne afin de parler. Je ne connaissais pas la moitié des personnes présentes dans l’assemblée. Enfin, j’en avais déjà vu de visage, mais de là à me souvenir des noms, s’était mission impossible tout simplement. J’avais toujours ma chère et tendre mère pour me faire un résumé avant que quelqu’un vienne nous parler. Le jour où j’aurais du temps à perdre, je ferais des fiches pour chaque famille. Autant dire : jamais. « Tu devrais le saluer sous peu de temps, il se rapproche de nous doucement mais surement. Ma famille aussi est constamment invitée, surtout depuis le décès de mon paternel, et je n’ai d’autres choix que d’être là. Les obligations dirons-nous… » Clairement ce qui me dérangeait le plus n’était pas d’être ici, mais d’être en compagnie d’Eva, et de ma sœur Meleya, avec qui j’avais débordé lors du bal. L’ambiance était très tendue à la maison, mais tant pis, elle s’en remettrait. Elle me connaissait que depuis même pas un an, comment pouvait-elle espérer que j’agisse comme une sœur, nous n’étions pas dans le monde des bisounours non plus. Le décès de mon père, ou du moins de mon géniteur, avait engendré une foule d’hypocrisie. Des personnes que je connaissais à peine qui se disaient désolé de ce qu’il arrivait à notre famille. A ce moment là, je venais d’être une Ivanova depuis à peine deux semaines. Il était donc claire que la seule chose dont j’étais réellement triste de cette histoire, c’était toutes les conneries et les responsabilités que ça avait créé. Autrement, paix à son âme. « Tu n’imagines même pas à quel point je suis d’accord avec toi. Eva aussi espère bien que je m’assagisse pour reprendre avec Meleya le pays dans quelques années, et bien entendu avec un homme honorable au bras. Mais le choix est dur dans ce monde, et la folie n’y a pas sa place. Alors ça ne sera pas pour moi non plus de trouver un futur époux dans cette assemblée. » Et en même temps, je ne cherchais pas également à me marier. Non mais quel horreur ! Se promettre à quelqu’un pour le meilleur et pour le pire, ou comment ne plus avoir de liberté en disant un simple « oui, je le veux » devant un homme d’Eglise. Peut être était-ce mon jeune âge qui me faisait penser comme tel, mais avec quelques années de plus, Aloysia partait dans le même type d’idée. Après tout, ne n’étions peut être pas des femmes qui se marient un jour.

    « Eva a des idées bien fixe de ce que nous sommes sensées faire Meleya et moi-même. Malheureusement, ça ne suis pas avec ma vision des choses, mais qu’importe, je n’ai guère le dernier mot à la fin. » A l’université, s’était facile pour moi, j’affichais des airs de garce sans scrupule, et même si j’étais là depuis peu de temps, on connaissait déjà un peu la Peyli-Ivanova. Mais je n’étais pas un monstre avec tout le monde, juste ceux qui ne se rangeait pas de mon côté. Avec Eva, s’était une tout autre histoire, il y avait une histoire derrière tous mes faits et gestes, et même si je refusais de l’accepter, elle était ma mère, ma génitrice. Les liens du sang avaient parlé, même si j’aurais préféré garder ma mère italienne, décédée depuis maintenant deux ans, que j’aimais plus que tout. Le côté dur Bulgare donnait également un air de fille dur. Mais Aloysia était passée au dessus des dires de Berkeley, et de ce côté froid que je dégageais à souhait. « De toute façon, Kate n’est même pas au côté de son époux en ce moment même. C’est donc tout à notre avantage ma chère. Et il est fort probable que devant nous, le Prince William finisse par céder à l’une de nous deux. En même temps, comment pourrait-il en être autrement. » Aloysia et moi étions sans conteste les deux jeunes femmes les plus élégantes, et peut être avec un meilleur charisme que toutes les héritières en devenir. D’accord la Duchesse de Cambridge en avait aussi de la classe et un peu de charisme, mais l’herbe est toujours plus verte ailleurs, autant s’aventurer dans le pâturage. « J’en suis évidemment, ma génitrice patientera encore un peu. » Eva allait surement frôler l’arrêt cardiaque à savoir que nous essayons de batifoler avec le Prince William. Mais qu’importe, tout ce qui pouvait l’agacer, m’amuser. Je pouvais entendre l’accent anglais parfait de beau et jeune parti de la famille royale britannique. Le Prince en avait fini avec ces jeunes femmes toutes influencées les une que les autres par le fait de se trouver un mari comme lui, au sourire à faire fuir un troupeau d’éléphants en chasse. « Mesdemoiselles » Bon dieu, son accent en aurait fait fondre plus d’une. « Prince William enchanté. Aurea Katrina Peyli-Ivanova, bras droit de ma mère Eva Ivanova, présidente de Bulgarie. » me présentais-je de nouveau. Le titre était long, et en même temps s’était dans le code de se présenter comme il se doit à l’arriver d’une personne. Le Prince William ne pouvait pas tout retenir. Mais une chose était sur, nous, nous l’avions bien retenu, et il nous retiendra très certainement bientôt.

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MessageSujet: Re: « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ EmptySam 14 Juil - 12:02

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MessageSujet: Re: « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ « cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥ Empty

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« cool on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci » pv Aurysia ♥

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