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Les premiers pas d'un étudiants diffents

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MessageSujet: Les premiers pas d'un étudiants diffents Les premiers pas d'un étudiants diffents EmptyLun 2 Juil - 21:36






Berkeley l’université qui fait soit disant rêver, l’endroit ou tous les jeunes veulent aller pour des raisons très simples. Sexe, sexe et encore sexe. Angel lui a été propulsé ici sans qu’on lui demande vraiment son avis et chaque jour ou il ouvre les yeux dans cette chambre d’étudiant lui donne l’impression d’ouvrir les yeux dans son ancienne cellule. Bien sur beaucoup de tolards aimeraient être à sa place, un paquet de jolies filles toutes habillés plus courte les unes que les autres. De quoi faire du sport, de quoi être libre quoi. Mais c’est bien encore une fois cette sensation de liberté qui manque au beau blond. Quoi de plus normal quand on vous force à rentré dans une université pour être en gros en sous marin pour la police. Etre ici pour pouvoir se réinsérer mais surtout être ici pour que le corps enseignant vous surveille à la place de la police. Angel ne doit pas dealer, ne doit pas voir de personnes extérieurs au campus sur le campus, si Angel traine avec quelqu’un de louche appelez nous. En gros Angel se trouve sous une étroite surveillance qui fait qu’il n’est pas totalement libre de ses mouvements. Rassurez vous quand on vit quasiment 8 ans dans la rue on a de très bons réflexes et faire des coups en douces il n’a aucun problème.

C’est donc en ce 2 Juillet que son réveil sonne à 8 heures du matin, un drôle d’horaire pour une personne qui est soit disant en vacances. Oui Angel peut s’offrir un luxe énorme pour quelqu’un qui n’est pas fils ou fille de riche. Il peut se permettre de ne pas travailler, la police lui paie tout ce qu’il a besoin pour l’université et lui offre même un petit pécule pour qu’il puisse s’amuser et très certainement pour qu’il n’ait pas envie de voler à droite ou à gauche. Mais franchement si nous pouvions nous plonger dans la tête du jeune délinquant nous arriverions rapidement à voir ça : l’argent ne lui fait pas du tout tourner la tête, mais il ne supporte pas les gosses de riches. Autant dire une chose, certains seront punit, verront leur voiture disparaitre et finir en cendre, certains seront peut être même dans de beau drap, ou se feront passer à tabac. Angel est dans la place et bien que la police pense lui avoir mit une muselière il n’en est rien, il reste quelqu’un de dangereux.
Surtout qu’ici il est en pleine confiance, il n’est pas dans la rue. Il sait une chose, en est persuadé, il est ici le seul prédateur qui rode. Dans la rue il y avait toujours plus haut que lui, dans la rue il y avait toujours quelqu’un qui a tout moment pouvait sortir de nulle part pour lui mettre une balle dans la tête. Ici non à part peut être des bagarres il n’y a rien. Alors quand vous mettez dans une cours d’enfant quelqu’un qui peut aller jusqu’à violer ou même tuer il est légitime pour lui de se sentir fort, tellement fort qu’il ne craint personne.

Oui mais voilà la personne qui ne craint rien a mit un réveil pour une bonne raison. Il rentre dans deux mois en première année à Berkeley et avant il y a un test d’entrée. Lui se pensait dispensé de cette connerie, il se voyait déjà au dessus des lois. Mais non il devait comme tout le monde le passer, quand on a quitté l’école depuis des années et qu’on ne connait rien sur la matière ou on c’est inscrit je peux vous dire que ce doit être un grand moment de solitude. Alors bon certainement comme un grand nombre de première année il va se diriger vers la bibliothèque. Enfilant un panta-court noir et un T-shirt col V blanc tout simple et représentant bien ce qu’il était (et surtout la bourse qu’il n’avait pas). Il se dirigea musique sur les oreilles vers la bibliothèque. Comme tous les nouveaux le chemin fut bien plus long que prévu, se trompant. Arrivant même dans une salle, la salle de col, ou un surveillant ne pu s’empêcher de lui lancer « Ne soit pas pressé de venir tu viendras bientôt ».
Quinze minutes à tourner sans aucunes pancartes indiquant le saint graal. Mais voilà passant dans la bibliothèque avec la musique il se fit rapidement remarqué par la bibliothécaire, tout commençait bien lui qui se devait de passer inaperçu faisait du Angel, dans le texte et dans les images. C’est donc musique éteinte qu’il cherchait son livre, après une longue recherche il tomba certainement sur le seul livre « Le terrorisme à travers les âges » qu’il y avait dans cet endroit. Endroit qui soit dit en passant était totalement blindé, plus aucunes tables de libre. C’est donc naturellement qu’il se dirigea bras en main vers la sortie. Encore une fois une voix aigue vint troubler le silence

    Ce n’est pas un self service jeune homme vous devez rester ici ou sortir mais le livre ne passera pas la porte de cette enceinte.

Connasse ! Voilà ce que murmura Angel avant de faire demi tour, il n’avait pas le choix il devait bosser, le petit test était dans quelques jours et son niveau frôlait le moins un. Il fallait donc trouver une table et ne supportant pas trop le monde il fallait surtout une table quasiment vide. Impossible ? Oui c’est ce qu’il pensait avant de tomber sur une table quasiment vide, il y avait … Et bien il y avait la seule personne a qui il avait adressé la parole sur ce campus et donc vous l’aurez compris la seule personne avec qui il c’est pris la tête. Il ne connait même pas son prénom, mais la rencontre fut très mouvementée. Elle vient lui proposer un verre en soirée et lui bien sur avec son savoir être et son savoir se tenir l’envoie chié comme un vulgaire chiffon. Ce qu’il apprécie chez elle ? Son physique et surtout le fait qu’elle soit revenue à l’attaque, pleine de repartie.

    Te voir seule relève du miracle. Mais ou sont tes toutous ?

Demanda t’il en s ‘installant, ne cherchant même pas à faire le moins de bruit possible et encore moins à ne pas la déranger. Ne lui laissant pas le temps de répondre il ouvrit son bouquin allumant une nouvelle fois son MP3, son le plus faible et dos à la bibliothécaire il était donc tranquille.


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MessageSujet: Re: Les premiers pas d'un étudiants diffents Les premiers pas d'un étudiants diffents EmptyLun 2 Juil - 22:52

Les premiers pas d'un étudiants diffents 767739tumblrllx9acPDlC1qcfq7jo1500

    Les temps où Aloysia se perdait à la bibliothèque se faisaient de plus en plus rares. Elle préférait mille fois rester dans sa grande maison, où elle pouvait occuper chaque pièce avec un bouquin de droit à la main, se répétant encore et encore quelles missions étaient les siennes en tant que futur procureur. La bibliothèque renfermait certes des bouquins d’une valeur inestimable, mais elle y côtoyait des personnages trop insupportables à son goût. Elle ne devenait pas trop difficile, elle n’était déjà depuis des lustres : on ne l’avait pas élevée selon le protocole royal suédois pour rien. Cela laissait des traces indélébiles, qui faisaient également qu’elle ne reparlait jamais à quelqu’un ayant eu l’audace de la jeter comme un chiffon sale. C’était le cas d’Angel, bien évidemment, ne doutant de rien et surtout pas de l’égo surdimensionné de la magnifique princesse. La fin de la soirée s’était déroulée très loin de ce curieux personnage, et Aloysia s’était rabattu sur un Epsilon de sa trempe pour finir ladite soirée mouvementée. Elle ne s’était pas ennuyée certes, mais ce n’était pas pareil. Cette défaite lui laissait un large goût amer dans la bouche, l’empêchant réellement d’avancer sans repenser aux paroles qu’ils s’étaient envoyées dans les gencives. Ceci étant, cette altercation semblait très loin maintenant qu’elle assise dans cette bibliothèque, à la seule table de libre, le code pénal devant elle et une montagne de feuilles constituant un dossier qu’elle devait composer pour dans quelques heures. Elle était d’ailleurs vêtue d’un tailleur Chanel lui allant à ravir, embellissant même ses formes à l’instar de sa coiffure presque trop stricte. Mais l’apparence physique n’était guère importante puisqu’elle n’était pas là pour séduire. Elle avait un travail à faire et entendait bien ne surtout pas être dérangée… Bien qu’elle ne pu évidemment éviter que ce même jeune homme, qu’elle ignorait superbement depuis la soirée précédemment évoquée, ne vienne justement s’asseoir à sa table et ne l’accoste aussi impoliment que sèchement. Aloysia leva un simple regard glacial, accompagné d’une expression impassible dont elle avait le secret, tandis qu’elle n’avait pas cessé d’écrire. « Je suis accompagnée quand je le désire et mes « toutous » comme tu dis si agréablement sont aussi loin de moi que possible car je n’ai pas besoin d’eux. » Son attention se reporta aussitôt sur son ouvrage, tellement plus important que tout ce qu’il pouvait bien avoir à lui dire… Qu’il se moque de sa condition bien supérieure à la sienne, il ne restait à ses yeux qu’un simple petit insecte qu’elle se ferait un plaisir d’écraser si seulement son tailleur ne valait pas une telle fortune. De toutes les demoiselles Epsilon de Berkeley, Aloysia était bien la seule à ne surtout pas avoir peur de se salir les mains. Il ne faut pas oublier qu’elle maîtrisait le free fight aussi bien que la joute verbale, ce qui n’était pas peu dire… « Mais je ne suis pas surprise de voir seul comme un rat en revanche, petit cloporte que l’on pourrait écraser à grands coups de bouquins. » Sourire narquois. Angel amusait presque Aloysia avec sa simple présence, comme si elle pouvait lui faire payer en un clin d’œil cet affront qu’il avait osé lui faire subir sans aucune raison apparente. Pour une fois qu’elle avait été aimable et désintéressée à une soirée ! Cela prouve que l’être humain est définitivement irrécupérable…

    D’un geste rapide et habile, l’impétueuse blonde n’hésita pas à lui fermer violemment son bouquin et à lui éteindre simplement son MP3 d’un petit coup de crayon juste pour qu’il ne la regarde dans les yeux sans fuir, comme il semblait manifestement vouloir le faire. « Le respect chez toi, c’est en option ? Comme la politesse, sans doute. En tout cas chez moi on salue autrui avant de s’asseoir, même si la chaise ne m’appartient pas, ton apparition m’a dérangée. » Aloysia soupira avant de lever les yeux au ciel, signe de haut agacement chez elle. « M’est avis que tu as vraiment été élevé chez les pouilleux pour avoir aussi peu de respect pour autrui. Si j’avais voulu t’attaquer, crois-moi, tu l’aurais vu et senti passer. » Mais la blonde n’avait pas l’intention de s’éterniser dans une conversation inutile. A partir de ce moment, elle retourna définitivement à son ouvrage, devant être fini rapidement avant même qu’elle ne parte pour le bureau du procureur où elle était en stage. D’où la tenue légèrement… Surprenante pour un jour de fac comme un autre.
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MessageSujet: Re: Les premiers pas d'un étudiants diffents Les premiers pas d'un étudiants diffents EmptyLun 2 Juil - 23:29






Première fois qu’il mettait les pieds dans une universitée, premières fois qu’il mettait les pieds dans une bibliothèque, première fois depuis qu’il a 17 ans qu’il tien un bouquin dans ses mains, la suite est vraie aussi. Première fois qu’il lit un bouquin depuis plus de 7 ans. Oui vous l’aurez compris dans la vie il y a surement plus de 80 % de la population qui est plus intelligente qu’Angel et alors ? L’intelligence ne se calcul pas seulement aux livres que l’on lit. Il aurait bien été curieux de voir ne serait que dizaines de rat de bibliothèque à sa place en prison. Quand pour survire il faut apprendre à frapper fort et surtout au bon endroit. Le sport chose qu’il faisait depuis qu’il avait 18 ans à une intensité presque indécente. La seule peur qui l’animé ? Retourner en prison sans être en pleine possession de ses moyens. Je n’ai pas dit simplement la prison, mais la prison en étant faible. Maintenant faible il était loin de l’être, devenu expert dans la bagarre de rue. Mélange simple de boxe, de catch sans trucage et de tout ce qui peut vous passer dans la main.
Oui mais voilà pour cette nouvelle vie ou l’on doit dire bonjour quand on rentre dans une salle, ou l’on doit lever la main pour parler. Ou l’on doit bosser pour exister et bien frapper fort et encaisser beaucoup de sert à rien. Puis pire que ça cette impression de faire pouilleux pourrait presque devenir dérangeante. Tout le monde ici gagne 15000 fois plus que lui, cela ne le dérange pas. Ce qui le fait plus chié c’est qu’on le pointe déjà du doigt alors que personne ne connait ni son vécu ni la raison de sa présence ici. Enfin bref maintenant qu’il était là il lui fallait réussir ses études. On lui donnait la une chance extraordinaire il en était totalement conscient. Etre dans une grande école pour apprendre quelque chose et avoir un job ensuite c’été quelque chose de bien. Dommage que pour cela ils doivent peut être balancer quelqu’un. Non pas que balancer quelqu’un le dérangeait mais d’habitude il le faisait pour sauver sa peau et non pour embellir sa vie.

En parlant de belle vie, la blonde en face de lui devait l’avoir la belle vie. Il ne connaissait pas du tout les marques de fringues encore moins les grands couturiers oui mais il n’était pas con. Un dessin sur un vêtement qui à l’air hors de prix c’est une grande marque, c’est forcé. Contrairement à ce qu’elle pouvait penser ce n’était pas un sauvage, un sauvage aurait attaqué cette belle robe au stylo. Non lui était plus adepte des coups, frapper fort était un moyen de marquer les esprits. Oui mais voilà ici à l’heure actuelle il ne pouvait pas. Il fallait donc employer les mots, un vocabulaire restreint s’ouvrait à lui et pourtant il était très habille en joute verbale. Rabaisser quelqu’un verbalement c’est bien beau ici à Berkeley. Dans la rue cela lui avait valut pas mal de tour à l’hôpital.
Musique tellement faible sur les oreilles qu’il entendait à son grand damne la jeune femme parlait, au moment ou il allait pour augmenter le son, elle ferma rapidement son livre puis habillement mit le mode off sur son MP3. Rapide, vive, belle, avec de la repartie, un démon qui montant des enfers. Le même caractère que son ex, inquiétant.

    Puissante la petite blonde, j’en serais presque impressionné dit donc !

Il ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire à la réplique de la jeune femme. Un rictus qui pouvait faire froid dans le dos, surement pas à cette jeune femme. Tien ça me fait penser à quelque chose, Angel avait une beauté spéciale. Personne ne pouvait le nier il était canon, oui mais son visage n’inspirait pas la confiance. Quand il avait le sourire on ne se disait pas qu’il était heureux mais plutôt qu’il avait un mauvais coup en préparation.

    C’est vrai, je ne suis pas encore habitué à tous le cinéma américain. Un gars seul ce n’est pas bien, mieux vaut être entouré de personnes qui veulent être Khalife à la place du Khalife.

Qu’elle pense pouvoir l’écraser d’un coup de bouquin était par contre une autre histoire. Elle avait fort confiance en elle, elle se pensait surement totalement intouchable, que cachait elle pour avoir tant d’assurance ?

    Tu cherches quoi ? Je ne sais pas deux fois qu’on se croise deux fois que tu essaies de m’adresser la parole. Oublie-moi, oublie mon manque de politesse envers vous princesse et dégage ! Je ne respecte pas la vermine dans ton style.

Connasse, voilà encore une fois le mot qu’il aurait eut l’habitude de rajouter mais il fut preuve d’un minimum de self control pour le garder entre ses dents.

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MessageSujet: Re: Les premiers pas d'un étudiants diffents Les premiers pas d'un étudiants diffents EmptyMar 3 Juil - 9:31

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    Dès lors que le jeune homme eut supposé qu’elle était américaine, une ébauche de rictus proprement narquois se dessina peu à peu contre ses lèvres rosées et maquillées. La considérer américaine revenait à l’insulter et ça, ce n’était pas la meilleure manœuvre qu’il ait pu entreprendre. Néanmoins, elle ne leva pas son nez de son bouquin cette fois : inutile de lui accorder une trop grande importance, de peur qu’il ne pense avoir la moindre influence sur elle. Après tout, elle s’était défendue contre des hommes nettement plus effroyables et baraqués qu’il ne pouvait l’être, du moins d’apparence. C’est fou comme l’habit ne fait pas le moine, cependant. Aloysia restait à des années lumières d’imaginer ne serait-ce qu’une minute le passé de ce jeune homme lui faisant face… Mais une chose est sûre, la galère ne rend pas tendre. Il avait dû passer par de sacrées galères pour être aussi agressif à la moindre manifestation d’intérêt de la part d’autrui. Au départ, il est vrai que l’ardente blonde ne pensait pas à mal, et avait juste dans l’idée de connaître un étranger à l’accent particulier en lui offrant un verre. Elle n’avait pas imaginé la scène qui se passerait ensuite, ni programmé la moindre manœuvre de séduction particulière… Pour une fois, elle s’était présentée sans artifices. Bien mal lui en avait pris ! Mais en général, il est rare qu’elle s’amuse à commettre la même erreur deux fois. Il l’avait rembarrée une fois, désormais ses utiles artifices allaient parler pour elle, voire même ne guère s’exprimer puisqu’elle avait dans l’idée de ne lui accorder aucune importance. Il verrait bien ce que cela fait d’être ignoré par la majeure partie de Berkeley… Après tout, qui n’écoute pas Aloysia Lennox, même si tous ne connaissent pas son rang princier ? « Il faudrait penser à te nettoyer les aises gourdes, l’ami. Je suis russe et non américaine, je pensais que mon accent le laissait amplement présumer. Mais peut-être est-ce le tien, tellement immense que tu n’entends même plus ce que peuvent te dire les autres ? Pathétique. » S’adresser à quelqu’un sans même le regarder, voilà de l’impolitesse. Mais au-delà de ça, cet état de fait ne peut que mettre mal à l’aise, surtout en cas de joute verbale : impossible de savoir ce que pense l’autre, ni ce qu’il est prêt à faire pour obtenir la dernière phrase marquante dans la ‘conversation’, si toutefois leur échange pouvait être qualifié ainsi. Aloysia n’était pas femme à se laisser marcher sur les pieds, et s’il s’attendait à la voir courber l’échine, autant dire qu’il était mal barré et pourrait attendre longtemps. « Pour information, j’étais là avant, par conséquent c’est à toi de dégager. Je ne partirais que lorsque je l’aurais décidé, et si ma présence t’indispose, je t’en prie, la porte c’est par là ! Ta présence m’est totalement indifférente. La dernière fois j’ai juste voulu accueillir un nouveau. Mais n’aie crainte, je ne fais pas deux fois la même erreur avec les inutiles dans ton genre, j’ai bien d’autres chats à fouetter… Tout comme il y a d’autres poiscailles nettement plus savoureuses dans l’océan. Reste dans ton marasme de connerie, ce sera nettement plus confortable pour l’humanité qui t’entoure. »

    Aloysia haussa les épaules avant de se mettre à reclasser tout ce qu’elle avait appris depuis deux heures. Ce dossier allait lui valoir une place unique dans les petits papyrus du procureur l’ayant engagé. Il était primordial pour sa carrière de faire ses preuves aujourd’hui et maintenant. Ainsi, une fois son diplôme obtenu, on allait lui manger dans la main pour savoir quel bureau elle comptait occuper dès son premier poste… Cette simple idée de grandeur, tout le monde la recherche un jour, n’est-ce pas ? « Oh et j’allais oublier : si tu ne voulais pas que je t’envoie balader, il ne fallait pas m’adresser la parole en premier. Tu recherches des bâtons pour te faire battre, alors ne t’étonne pas si tu te rétames comme une bouse la seconde d’après. Comme si tu pouvais m’effrayer, pauvre petit cloporte… Je préfère être une vermine comme tu dis si agréablement, car moi au moins, on ne peut pas m’écraser aussi facilement d’une simple pichenette. Franchement, je te plaindrais presque si j’avais du temps à perdre. Mais j’ai bien mieux à faire dans l’existence, alors vraiment, si tu ne me supportes pas, n’aie crainte c’est réciproque. Mais rien que pour le plaisir de t’emmerder je ne partirais pas avant d’avoir fini. » Qu’il ne se le tienne pour dit. Mais Aloysia ne lui accorda nul regard, aucune attention et eut tôt fait de clore ses lèvres pulpeuses dès lors que son dernier mot fut énoncé. Libre à lui de chercher à poursuivre cette joute verbale… Après tout, personne n’est aussi doué qu’elle en la matière, elle l’avait prouvé à de nombreuses reprises et rien ne pourrait lui faire plus plaisir que de lui rabaisser le caquet une bonne fois pour toute.
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MessageSujet: Re: Les premiers pas d'un étudiants diffents Les premiers pas d'un étudiants diffents EmptyMar 3 Juil - 16:29






Qu’il la confonde avec une Américaine elle se mettait le doigt dans l’œil. Il ne savait pas du tout à qui il avait affaire mais savait bien une chose elle n’était pas américaine, simplement bien imprégné de la façon de faire du pays. Si il avait su qu’elle était Russe il aurait été encore plus haineux avec elle, oui l’ex URSS n’est pas non plus un bloc unifié comme il l’était à l’époque et toutes les petites ethnies qui ont vu le jour proche de ce gros pays qu’est la Russie sont des ethnies qui ne supporte pas cette mère patrie. Vous vous en doutez très certainement Angel ne supporte pas les Russe, encore une fois vous pouvez me demander ce qu’il supporte et je vais vous le dire, et bien il ne supporte pas grand-chose. Mais que la jeune femme se méfie l’habit ne fait pas le moine, la personne se trouvant devant elle n’est pas surement la plus dangereuse qu’elle ait croisé, surement pas la personne la plus balaise oui mais voilà avait elle rencontré un homme qui n’a rien a perdre ? Faire de la prison ne lui fait pas peur il en a déjà fait et sait très bien comment ça marche. Peur de frapper une femme ? Non il l’a déjà fait et pourrait le refaire même si avouons le, la plupart des femmes qu’il avait frappé étaient des alcooliques des droguées. Il n’avait donc jamais tapé sur une grande de ce monde. Il n’avait donc pas peur d’infliger les plus gros sévices aux femmes, viol, violence et tout ce qui peut gêner les hommes lui le fait.
C’est maintenant à lui de ne pas la sous estimer, voir une femme comme elle vous fait tout de suite dire « Elle n’est surement pas doué en bagarre », elle ne doit certainement même pas savoir se battre. Oui mais voilà la vie lui a prouvé qu’il ne faut jamais prendre les gens de trop haut. Qu’elle se rassure même si il se méfie un tant soit peu d’elle, lui faire une mauvaise réputation ou dire à toute sa clic de ne pas lui adresser la parole lui rendrait plus service que l’inverse.

    Ton accent ? Toi et toute ta foutue patrie prend l’accent qui l’arrange, l’accent du plus fort ou du plus offrant. Peuple de pute que vous êtes !

La haine cette fois ci ne se déployait pas forcement pour elle mais pour tous les russes. C’était comme ça une rivalité malsaine. Ce que reprochaient les autres peuples à la Russie ? C’était simple, la Russie était le pays qui était à la base de toutes les guerres en Europe de l’Est. La Russie avait fait vivre l’enfer aux peuples durant l’URSS et depuis que ce bloc avait éclaté la Russie jouait dans la cours des grands en votant pour les plus forts. Qu’importe oublions les problèmes entre pays, revenons en à la discussion des deux blonds.

    Au contraire je suis tellement honoré d’être à votre table princesse. C’est comme si aujourd’hui c’été Noel, l’autre soir j’ai été fou de refuser votre offrande. C’est comme ça qu’il faut t’adresser la parole c’est ça. Difficile de ne pas se faire caresser dans le sens du poil non ? Enfin l’essentiel pour moi aussi bas que je sois aussi facile que je sois a écraser c’est que je n’ai jamais eut besoin de me mettre à genoux pour en venir ou je suis. A cette table je pense pouvoir être le seul à dire ça.

Lui lança-t-il avant d’une nouvelle fois ouvrir son livre et surtout rallumer sa musique. La jeune femme avait pas mal de repartie mais il en était sur elle était du genre à coucher pour s’en sortir. Des aprioris qui allaient lui couter cher vous pouvez en être sur. Bien sur cette fois ci la dernière parole de la jeune femme passa totalement au dessus de la tête du jeune homme qui avait maintenant les yeux dans la crise Afghane. Voilà encore une chose ou les Russes avaient essayé de jouer aux grands et ou ils c’étaient cassé les dents. Il était déjà loin de la joute verbale avec cette jeune femme qui au fond représenté un certain intérêt pour lui. Elle avait énormément de répartit, un corps et un visage qui n’allait pas du tout avec sa façon de parler (comprenez qu’elle était une chartière très belle). Elle avait beaucoup de défauts à ses yeux, russe, riche et surtout hautaine comme pouvaient l’être tous les enfants de riches. Ce qu’il ignorait c’est qu’il avait en face de lui une princesse, s’il l’avait su il aurait encore plus été sec et agressif. Les princesses avaient bien changées.

En parlant de changement, lui aussi avait pas mal changé. Ce débat animé avec la jeune femme lui rappelait la première fois qu’il avait du négocier les quartiers avec d’autres caïd. Savoir qui irait ou. Dans cette histoire Angel était entrain de se faire avoir en beauté, il avait donc sortie son arme sur la table et avait obtenu beaucoup plus de rues que prévu. Les armes, instruments massif de persuasion…

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MessageSujet: Re: Les premiers pas d'un étudiants diffents Les premiers pas d'un étudiants diffents EmptyMar 3 Juil - 16:49

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    Aloysia ne put décemment s’empêcher de lever les yeux au ciel, comme si on venait de lui fournir le plus grand abruti que la terre ait jamais connu. Il parlait avec ce genre de clichés, sérieusement ? Forcément, la belle blonde aurait pu en perdre ses nerfs, voyant là une attaque directe contre ce peuple qu’elle appréciait au plus profond de son cœur, mais elle se retint. La jeune femme ne serra même pas les poings et ne pu retenir un début de fou rire qui s’était soudainement emparé de sa personne. Il ne savait pas à quel point elle avait craint pire au niveau de ses prétendues réponse… Elle s’attendait à ce qu’il ne la menace, ne la détruise afin qu’elle n’ait plus le moindre argument censé à lui envoyer dans les gencives en guise de défense ; finalement, il se débrouillait nettement moins bien que ce à quoi elle s’attendait : il voulait être seul, fort bien. Aloysia n’étant pas réellement masochiste, elle ne comptait pas gratter la surface au point de le connaître. Ce serait lui accorder une importance qu’il n’avait aucunement à ses yeux. Comme si les êtres humains vivant autour d’elle sur cette planète en avaient une, d’importance ! Depuis la mort d’Amaury, Aloysia était la première à n’avoir plus rien à perdre. Pour diverses raisons, et à un degré sûrement moindre que pour ce jeune homme lui faisant face, mais il n’empêche qu’elle n’avait aucunement peur de se prendre un coup de trop dans ses fameux combats de free fight. Si un jour on lui brisait la nuque, et bien tant pis. C’est aussi simple que ça. « Sérieusement, tu es suffisamment stupide pour accorder du crédit à ce genre de clichés ? Alors ton cas est franchement désespéré ma parole. On ne t’a jamais appris à penser par toi-même ? Putain j’ai du mal à le croire tellement c’est hallucinant ! » Aloysia continuait à rire, sans pour autant lever les yeux de son ouvrage, après tout, rien au monde n’aurait pu la faire dériver de cet objectif qu’elle s’était fixé. Quant à lui, il n’avait pas idée des nerfs d’acier qu’elle pouvait mettre au service de son art. Pour peu qu’elle ait déjà l’esprit encombré par tout un tas de responsabilités, elle n’allait pas s’amuser à le menacer physiquement. Ce serait du temps précieux de perdu… « Oh mais ne t’inquiètes pas, je t’attends rien de ta pitoyable personne. Pense ce que tu veux de moi, à mes yeux tu n’existes même pas. Tu ne m’arrives pas à la cheville, comme la majorité des personnes dans cette foutue bibliothèque. Je n’ai besoin de personne pour parvenir à ce que je veux. Tu n’es strictement rien. Moins que la poussière sous mes talons aiguille. » Aloysia se mordit légèrement la lèvre inférieure pour s’arrêter de rire et mieux reprendre ainsi ce sérieux la caractérisant tant. Pour un peu, il l’avait amusée face à ce fameux code pénal, aussi indigeste que de la nourriture périmée.

    Le seul moment où elle lança un regard dédaigneux à l’attention d’Angel, elle vit sans surprise qu’il avait repris la lecture de son bouquin et remis sa musique. Bah dis donc, il en avait mis du temps… Mais quand bien même serait-il sourd que cela ne l’aurait pas empêchée de lancer un bon vieux « mon dieu mais tu sais lire !! Waaah finalement tu n’es pas complètement inutile, tu as l’intelligence d’un gamin de cinq ans, toutes mes félicitations, looser. » Maintenant que son dossier était terminé, Aloysia avait rangé chaque feuille dans sa sacoche pour mieux se lever de la table. Inutile d’être maso au point de rester dans cette atmosphère néfaste, n’est-ce pas ? « A jamais, monsieur je me crois plus fort que tout le monde alors que je n’ai pas un rond » déclara-t-elle avant de se diriger vers la sortie d’une démarche élancée et sûre. Aloysia n’était peut-être pas la personne la plus extravertie de Berkeley, mais elle avait de l’influence à son échelle. Après tout, ce n’est pas ceux qui en disent le plus qui en font le plus… Et en l’occurrence, difficile de trouver plus discrète qu’elle sur sa vie, surtout privée. Une chance d’ailleurs qu’elle soit sortie car ses tremblements recommençaient malgré la dose relativement impressionnante d’oxycodone qu’elle avait bien pu prendre dans la matinée. Dans le couloir, elle déposa sa sacoche sur le sol, fermant les yeux et respirant profondément en faisant fi, du moins pour l’instant, de la sueur qui s’écoulait de son front. Si cela continuait ainsi, après chaque combat elle allait devoir augmenter sa dose pour le plus souffrir de ses éventuelles blessures, et ça, c’était plutôt mal barré. « Bordel de merde ! »
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MessageSujet: Re: Les premiers pas d'un étudiants diffents Les premiers pas d'un étudiants diffents EmptyMar 3 Juil - 17:29







Elle pouvait aussi longtemps et autant de fois qu’elle le veut lever les yeux au ciel cela ne changeait pas grand-chose. Les airs de grandes dames qu’elle pouvait employer ne faisait rien à Angel, que les phrases qu’il lui sort ne lui conviennent pas ou lui paraissent un peu trop clichés c’est une chose mais cela ne change rien au fait qui eux sont bien là. Oui il faut bien qu’il avoue une chose, elle avait énormément de repartie mais comme il dit souvent elle n’a que la bouche pour elle. C’est bien malin de l’ouvrir de dire que quelqu’un n’a pas d’argent ou quoi mais ça ne change rien. On dit souvent que l’argent ne fait pas le bonheur, même Angle ni croit pas. Il sait très bien que quelqu’un qui n’a pas d’argent a bien plus de chance d’être malheureux que quelqu’un qui a de l’argent ou beaucoup d’argent comme elle. Oui mais le bonheur, l’argent ne sont pas forcement des choses qui font briller les yeux du jeune homme. Il vit peut être encore dans sa prison ou dans son régiment d’infanterie, mais pour lui la chose qui lui fait le plus plaisir le plus envie c’est le pouvoir. La puissance et le pouvoir, voici les deux « P » qu’il aime avoir.
Il eut tout de même un rictus quand elle parla de cliché, des clichés ce qu’il venait de dire ? il était outré si il y avait bien une chose dont il était sur c’est que la Russie était un pays sombre et bas. Lui aurait sans doute employé un autre langage du style « La Russie est un pays de batard ». Ce n’était pas ce que son père ou sa mère lui avait appris, il n’avait pas de parent. Non il avait été élevé pendant la guerre dans un pays déchiré, donc la propagande faisait fois. Il avait eut de nombreuses d’heure a écouter des gens débité la haine qu’ils devaient avoir envers la Russie. Petit à petit il avait été d’accord avec sa et maintenant qu’il était adulte il n’avait qu’une seule chose en tête, tout faire pour que les gens ouvrent les yeux sur ce pays. Bien sur c’été une quête annexe pour lui et surtout une quête qui ne l’intéressait pas forcement.

    Cliché c’est bien toi qui le dis, une faible défense pour ton pays. Qu’à t’il fait de bon ? A part arroser l’Europe et l’Amérique d’un nombre de prostitué hors norme.

La Serbie avait beaucoup de vices mais étrangement la prostitution n’y était pas un point fort. Peut être simplement parce que les femmes russes étaient bien plus belles et sexy que les femmes serbes qui étaient un peu plus paysannes, un peu plus débrouillardes vous direz Angel. Qu’elle ne le regarde pas lui changeait rien puisque lui n’avait pas cette habitude, celle de regarder les gens dans les yeux. Certains disaient que c’été faire preuve d’irrespect et d’autres disent que c’est une manière de courber l’échine. Rien de tout ça, il trouve que personne ne mérite de voir ses yeux en face à face. Oui il lui arrive d’être un peu cucul et pour lui et son éducation les yeux sont les reflets de la personne. Donc pourquoi montrer son reflet à quelqu’un qui ne le mérite pas ?

    Heureux de ne pas exister pour toi, si sa avait pu être vrai l’autre soir ou tu as tenté une approche et là j’aurai été aux anges. Bizarre qu’une si grande dame que toi soit venu voir un si pauvre homme comme moi. Ah mais laisse-moi deviner toi qui as réponse à tout. J’empêchais la lumière de rentrer dans la pièce donc tu venais me demander de bouger c’est ça ?

Musique sur les oreilles il n’entendit pas la grande surprise de la jeune femme en le voyant lire puis bon qu’elle importance elle avait l’air d’avoir finit son boulot ou peut être qu’il l’avait enfin emmené à la limité, préférant donc sortir. Il leva à peine les yeux quand elle se leva, un moyen de voir la chaise en face de lui enfin libre. Il pu enfin se pencher sur son livre, changeant totalement sa position sur la chaise, bien plus concentré, bien plus penché sur le libre. Ce qu’il lisait l’intéressait pas mal, bien sur lire était une chose qu’il n’avait pas l’habitude donc oui après deux heures il avait un mal de crane immense.

17h00 passage dans cette chambre de prison afin de déposer tout ce qu’il avait écrit. Ecrit en Serbe soit dit en passant, non pas qu’il ne sache pas écrire en américain mais qu’il préfère toujours écrire dans sa langue natal, un moyen de se souvenir d’où il vient.
18h00, c’est un Angel en short et torse nue qui a trouvé un petit endroit dans le grand parc de Berkeley, un endroit un peu caché et où il y a étrangement une barre de traction. Le voir torse nue pouvait faire un peu peur, dans le dos des cicatrices reflétant les deux coups de couteau qu’il avait pris dans le dos. Puis une autre cicatrice sur le ventre, cicatrice causé par la balle qu’il avait prise. Un buste qui montrait la vie qu’il avait eut avant Berkeley. Tranquillement entrain de tractionner quand…

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MessageSujet: Re: Les premiers pas d'un étudiants diffents Les premiers pas d'un étudiants diffents EmptyMar 3 Juil - 17:53

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    Aloysia mit quelques minutes avant de se reprendre et d’être en mesure de foncer jusqu’à sa magnifique Porsche. Son rendez-vous avec le procureur qui se trouvait être à l’heure actuelle son boss fut particulièrement instructif. Elle ne pleura pas les heures qu’elle y passa puisque la finalité fut particulièrement flatteuse : son dossier allait faire faire un bond en avant à cette fameuse affaire traînant depuis des lustres. Cela avait du bon d’avoir passé un nombre impressionnant d’heure sur l’accumulation de preuves puisqu’aujourd’hui ses efforts portaient enfin leurs fruits. Hélas, avant même que de pouvoir retourner dans sa petite antre personnelle favorite, il lui fallait retourner à Berkeley pour y prendre quelques menues affaires dans son casier. L’été approchait à grands pas, et une fois l’université fermée, elle ne pourrait certainement plus y avoir accès. Son but était parfaitement défini, cependant elle n’allait probablement pas résister à faire un petit jogging du soir dans le stade qui bordait les hauts bâtiments, afin d’évacuer toute la tension présente dans ses muscles depuis qu’elle s’était levée ce matin. Pour se faire, elle avait troqué son tailleur Chanel d’un prix trop indécent pour être prononcé à haute voix pour revêtir un débardeur blanc et un short noire, de taille très courte, afin de lui garantir plus d’aise. Hors de question de courir en talons aiguille, elle avait donc pris dans sa voiture ses sempiternelles baskets qui depuis le temps commençaient à être légèrement usées. Aloysia avait beau posséder une fortune à faire rougir bon nombre d’autres élèves de Berkeley, elle ne prônait pas la dépense inutile. Tant que ses baskets pouvaient être mises, il n’y avait aucune raison d’en acheter d’autres. Celles-ci lui furent particulièrement utiles pour commencer son jogging, afin de faire et refaire encore le tour du stade avant de partir dans la découverte du pourtour de Berkeley lui ouvrant littéralement les bras. Cela faisait désormais une bonne heure qu’elle courait sans réellement en ressentir les effets. L’épuisement était toujours étonnement long à venir pour son corps, sans doute à cause des substances qu’elle ingurgitait à longueur de journée et qui lui permettaient de tenir la distance bien plus que n’importe qui d’autre… Sans oublier son entraînement en free fight, parfaitement efficace et mesurant son endurance sur des heures et des heures de pratique. Hélas… Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit une silhouette se dessiner au loin, en pleines tractions visiblement, avant de constater que ladite silhouette ne lui était pas forcément inconnue. Aloysia esquissa un sourire amusé avant de s’arrêter de courir tout près de lui, sans pour autant trop s’approcher, probablement en vue d’analyser chacune de ses réactions comme elle avait l’habitude de le faire avec tout le monde. Connaître ses ennemis ne peut qu’être un atout, après tout… « Tiens, tiens. Ca pour une coïncidence. » La blonde n’avait aucune intention d’être aimable ou même réellement intéressée par ce jeune homme n’ayant de cesse de lui chercher des poux sans aucune raison, mais quelque part, lui rendre la monnaie de sa pièce était tentant. Dans le pire des cas… Son sprint était excellent. Elle pourrait toujours prendre la tangente si elle imaginait la suite trop dangereuse. « Je ne t’imaginais pas avec autant de cicatrices. Et tu n’as pas plein de nénettes pour crier ta gloire juste parce qu’elles te trouvent sexy ? Oh mais j’oubliais. Tu n’aimes personne hormis ta petite solitude privilégiée à toi. »

    La dernière fois, il l’avait prise au dépourvu en l’accostant, cette fois-ci la donne était inversée. A ceci près qu’elle n’était plus habillée comme l’une de ces « filles de », mais plutôt comme une sportive aux jambes parfaitement galbées et musclées, la sueur en prime. Et cela l’amusait, pour ainsi dire. « Je n’ai pas encore décidé si je te fiche la paix ou si je pars du principe que j’insulte ton pays juste pour le fun. Car pour être honnête, insulte donc le mien, je m’en contrefous. La Russie n’est rien pour moi. A vrai dire, il n’est pas grand-chose à quoi je suis attachée. Il va donc falloir que tu te renouvelles si tu espères me faire peur. Quelque soit ta nationalité, j’ai la présence d’esprit de ne pas me rabaisser à insulter ton pays. Je ne te connais pas. Mais toi tu attaques sans connaître… Peut-être parce que tu as des tonnes de choses à cacher et dont tu n’es pas fier. C’est ce que l’on appelle être sur la défensive chez moi. » Qu’il ne se trompe pas, Aloysia avait également des choses à cacher. A ceci près qu’il ne découvrirait jamais lesquelles… Personne n’était au courant de la mort d’Amaury, et le manque cruel de sensibilité de l’ardente blonde laissait presque présager qu’elle n’aurait jamais aucun cœur.
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MessageSujet: Re: Les premiers pas d'un étudiants diffents Les premiers pas d'un étudiants diffents EmptyMar 3 Juil - 18:18






Monter un dossier pour les poursuites voilà un mot qui voulait dire beaucoup de chose pour lui, vous vous doutez très certainement qu’il n’a pas été avocat dans une autre vie mais c’est ce que lui disait souvent son avocat commis d’office. Ce que peu de personnes ne savent c’est que le jeune homme est bien plus riche que ce qu’il a toujours voulut le dire et surtout qu’il ne veut le montrer. Tout simplement parce qu’avant d’aller en prison il était très riche, l’argent de la vente d’arme, l’argent de la vente de drogue. Alors que beaucoup de gros dealer préfèrent acheter des voitures de luxes, des fringues hors de prix et ensuite se faire attraper par la police. Lui avait préféré mettre les sous de cotés, bien sur pas sur un compte en banque, non tout simplement dans certains coin de la ville. Il n’avait pas peur que cette argent disparaisse puis que connaissant parfaitement la ville il ne craignait rien.
Tout ça pour simplement dire que le jeune homme n’avait jamais voulut prendre un avocat hors de prix pour le défendre puis bon il était poursuivit pour vente de drogue il savait très bien qu’il ne risquait pas grand-chose, simplement une année de prison. Année de prison qu’il avait pas mal mérité vu tout ce qu’il avait fait. Année de prison qui lui avait appris pas mal de chose, a se défendre. Oui il a toujours fait de la boxe, mais la boxe il y a des règles, on ne tape pas avec les pieds, pas en dessous de la ceinture. Bien d’autres règles que personne n’observe en prison. Quand quelqu’un est au sol c’est le moment gros frappe le plus fort possible dans son nez, toujours prendre le nez, quand sa saigne on voit moins bien, ensuite tu frappes le ventre. Voilà ce que lui apprenait les gars là bas, lui étant jeunes était pris sous l’aile de certains. Il avait faillit perdre sa virginité de derrière là bas. Oui les longues peines on souvent un faible pour les jeunes. Mais son poing avait parlé pour lui. Après cette bagarre il avait bien moins de tuteur, beaucoup voulaient sa peau et il avait du mettre en avant sa rage et surtout le fait qu’il soit prêt à tout même à prendre quelques années en plus quitte à se faire respecter.

Respect, réputation deux mots importants en prison, deux mots importants dans la rue et surtout deux mots qui intéressaient beaucoup le jeune homme. Pourquoi ici à Berkeley il vient avec de nouvelles règles. Il se fou totalement de cette réputation et encore plus du respect que pourraient avoir les autres pour lui. Tout simplement parce qu’il ne veut pas de respecter de gens qui n’en valent pas la peine. Elle avait peut être raison il se plaisait dans sa solitude, dans sa merde comme elle lui avait dit. Mais qu’importe mieux vos être seul que mal accompagné puis bon il doit bien y avoir certaines personnes dans cette université qui valent le coup d’être connu et surtout qui seront à la hauteur de ce qu’attend Angel.
Bref oublions le passé qui pourtant à beaucoup sa place dans la vie du jeune homme. Entrain de tractionné, entrain de faire des pompes dans un endroit qu’il pensait calme, qu’il pensait loin des regards des autres. Oui mais c’été sans pensé au nouveau lien qu’il y avait entre lui et cette blonde, blonde dont il ne connait toujours pas le prénom. Elle s’approcha de lui, elle qui c’était plaint du fait qu’il vienne la faire chier à la bibliothèque, venait sans doute lui rendre la monnaie de sa pièce. La voyant il arrêta d’un coup sec, mettant un T-shirt. Encore une fois un moyen de cacher ses cicatrices, son passé quoi.

    Ne t’inquiète pas pour le nombre de filles susceptible de crier mon nom. Si tu pouvais aller imaginer le nombre de cicatrice que j’ai loin très loin de là on serait tout les deux biens plus heureux !

Mine de rien ils arrivaient à parler sans être si agressif qu’ils ne l’avaient été à la bibliothèque. Bien sur ce n’était que la troisième fois qu’ils se voyaient en peu de jour, mais trois jours de trop aux yeux du blond.

    Tu me surprendrais presque, toi attachée à rien à part ta petite personne ? Tu me surprends énormément moi qui te voyais très avenante, à l’écoute des autres. Ah mais non tu es bien trop riche pour ça.

Bon il n’avait pas mal de défaut et bien sur il était menteur mais pas très bon menteur, elle savait très bien qu’il cachait bien plus de chose que la moyenne des gens ici à Berkeley.

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