Journée de merde ! Pensa le sigma. Elle avait pourtant plutôt bien commencé pour Ciarán. Il avait passé une bonne nuit, c’était réveiller à l’heure, et même en avance. Il avait passé plus d’une heure au téléphone avec sa petite sœur, elle s’inquiète beaucoup pour lui, la fusillade de la Sain Valentin, avait été relatée dans les informations. Il avait passé donc heure au téléphone avec elle à parler de tout et de rien. C’était ce qu’il regrettait le plus de New-York, sa petite sœur et la protéger. Tout allait à merveille jusqu’a ce qu’elle lui apprenne par la même occasion qu’elle avait un petit-amis, une chose normale pour une jeune fille de14 ans et demie, mais pas vraiment apprécier par son frère. Il ne connaissait pas le jeune homme, ce qui l’énerva légèrement. Il ne savait pas comment il était, si on pouvait avoir confiance en lui. Il raccrocha un peu énervé, et le reste de la mâtiné ne fut pas meilleure, il y avait eu certes les cours qu’il aimait, mais aussi une ambiance lourde a travers tout le lycée

A la pause de midi, Ciarán s’était refugier dans une des salles d’Art dédié à la peinture, il n’avait pas vraiment envie de voir du monde. Ce qui était plutôt rare d’habitude même s’il aillait mal, il essayait de faire que tout allait bien. Mais depuis des semaines, depuis la fusillade il n’y arrivait plus. Depuis se jour là, il se sentait pas bien, mal a l’aise. Pourtant, il n’y été pas. Il était avec sa mère qui fraichement séparer de son copain, et elle ne voulait pas passer sa soirée de la Saint-Valentin seule, alors il avait accepté de manger avec elle. Et pourtant, il n’était vraiment pas bien. D’une part, par son empathie le jeune homme arrivait à se mettre à la place des autres et aussi que l’ambiance dans l’université était plutôt sinistre. Et d’autre part, parce qu’il se sentait coupable d’avoir passé toute sa soirée à s’amuser avec sa mère à l’autre bout de San Francisco, alors que ses amis vivait les pires moments de leur vie. Il était là planté devant la toile blanche depuis une bonne demi-heure, et il ne trouvait pas l’inspiration. Niet, nada, rien ne lui venait à l’esprit. Un soupire traversa les lèvres du Sigma, il ne comprenait pas pourquoi… Son téléphone sonna, le sortant de ses pensées, il le sortit et un regard vers l’écran lui appris que c’était son père. Il resta un moment à fixer l’écran étonné, depuis quand son père l’appelait ! Il ne lui avait pas parlé depuis plus d’un an et ne voulait pas lui parler après tout c’était son père qui l’avais mis dehors. Il posa son portable sur une table

Il se leva, et attrapa sa veste son paquet de clope et son briquet. Un dernier regard vers sa toile blanche, et le jeune brun sorti de la salle, même s’il n’avait pas envie de quitter la chaleur de la salle, il ne pouvait fumer dans cette salle, où était entreposer des travaux de ses camardes… C’était irrespectueux envers eux. Il sortit donc fumer dehors, même s’il faisait froid. Ciarán s’alluma une cigarette, et regarda autour de lui : c’était calme, c’était bien. Le sigma aimait le calme… Il resta là à fumer dans le silence pendant quelque minute… Une dernière taffe et le brun écrasa le mégot avant de rentré. Lorsqu’il arriva dans le couloir, il remarqua qu’il n’était pas le seul à se dirigé vers la salle. Un jeune homme, Kilian, qu’il connaissait très bien le devançait et il était aisément facile de deviner où il aillait… Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, peut-être que la journée n’allais pas être si mauvaise. Il accéléra le pas…Ciarán entra quelque minute après Kilian et s’approcha de lui…

-Salut, beau brun.

Alors qu'il se trouvait au beau milieu d'un de ses cours de cinéma, Kilian griffonnait quelques croquis dans la marge des feuilles de son bloc notes afin de s'occuper un peu pendant sa prise de notes. L'ambiance à Berkeley était maussade, triste et grise... non pas que Kilian soit lui-même un exemple d'exubérance au niveau des émotions - grognon de service oblige - mais il commençait un peu à déplorer cette déprime générale qui saisissait les élèves. Dans un sens, c'était compréhensible dans la mesure où il n'y a pas si longtemps que ça, chaque participant à cette soirée de la Saint Valentin avait risqué sa vie sous le joug de tireurs terroristes dans la peau d'étudiants qui avaient bien caché leur jeu. Cependant, le traumatisme régnait toujours en maître ici et pour quelqu'un qui avait besoin de se changer les idées et trouver un peu de peps dans ses études, le Sigma était loin d'être verni en ce moment.
Les rapports qu'il entretenait avec son père Logan, accessoirement le prof de théâtre ici-même à Berkeley, n'avaient jamais été aussi désastreux malgré les treize années d'absence de Salaun senior. Le jeune breton avait dû attendre la parole inespérée d'un des responsables de la fusillade pour apprendre que son père avait mis sa collègue Cheyenne enceinte. Dire qu'il n'y a pas si longtemps, Kilian aurait presque pu consentir à faire quelques efforts pour laisser à Logan une chance de se rattraper avec lui, de reprendre à ses yeux ce qui pourrait s'approcher du rôle d'un père... eh bien aujourd'hui, ce rôle était au point mort. Logan avait touché le fond et pouvait même gratter encore avant d'espérer pouvoir remonter dans l'estime de son fils. Enervé d'être toujours le dernier qu'on informe ou bien d'être l'objet principal des mensonges familiaux, il avait décrété qu'il ne se donnerait même pas la peine d'écouter les éventuelles justifications de Logan.

Ainsi, voilà pourquoi il avait besoin de changer d'air très souvent depuis cette nuit terrible. N'oublions pas que père et fils vivent dans le même appartement : la tension atteint son paroxysme sous le toit des Salaun, Kilian trouvait donc du réconfort dans ses études pour lesquelles il témoignait un intérêt encore plus solide qu'il ne l'était déjà. Elève modèle malgré son sale caractère légendaire, aucun de ses profs n'avait à se plaindre de lui, c'était même l'inverse. D'ailleurs, il avait pris le pli d'animer les cours par ses interventions orales pour essayer de remuer ses camarades et les faire sortir de leur torpeur, plus particulièrement en théâtre... mais rien à faire. L'ambiance ne décollait pas.
A l'issue de ce cours de cinéma, Kilian rangea rapidement ses affaires dans sa sacoche en cuir puis se rendit à l'extérieur pour aller fumer un peu. Assis sur un banc, le regard posé sur le parc de l'université, il profita de sa cigarette et de ce moment paisible pour ne penser à rien. Seulement le vent frais qui courrait sur son visage. Le français soupira en tirant une dernière fois sur sa cigarette et après avoir recraché la fumée en l'air, il écrasa son mégot et se rendit d'un pas tranquille en direction de la salle d'arts. Depuis qu'il avait démarré son second cursus en parallèle à celui de théâtre/cinéma, cette salle était devenue sa troisième maison si on compte la bibliothèque. Aujourd'hui, il avait décidé d'aller s'exercer en travaillant ce qu'il avait récemment appris sur le fauvisme, trouvant ce mouvement particulièrement intéressant bien qu'il soit éphémère en histoire de l'art.

Une fois dans la salle, le fils Salaun remarqua une toile blanche installée et quelques affaires d'une personne qui avait sûrement dû s'absenter quelques instants. Dommage. Lui qui appréciait la solitude dans des moments pareils... eh oui, la sociabilité n'était pas l'une de ses plus belles qualités, il faut le dire. D'un air un peu contrarié, son visage changea totalement d'attitude lorsqu'il vit Ciarán rentrer dans la salle peu de temps après lui. Finalement, ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée de rester ici. Le jeune homme était son sex-friend masculin : l'autre Sigma fut au départ surpris qu'un homme aussi viril et doté d'un caractère comme le sien puisse être bisexuel, mais les deux jeunes hommes avaient très vite sympathisé et pas que sur le plan physique. Chose d'ailleurs assez rare venant d'une personne aussi méfiante que Kilian, mais le fait de savoir que Ciarán avait été entre autres rejeté par son père à cause de son orientation sexuelle l'avait poussé à faire preuve de sympathie envers lui. D'ailleurs, même si le breton éprouvait plus d'attirance pour les femmes rien que sur le plan sentimental, il assumait parfaitement son goût pour les hommes au niveau physique et se faisait un plaisir d'emmerder quiconque voudrait le railler à cause de cela.
Un sourire légèrement arrogant et amusé au coin de la bouche, le Sigma arqua un sourcil en s'approchant à son tour de lui. "Salut, beau gosse." Il déposa très brièvement ses lèvres sur les siennes dans un baiser assez joueur avant de s'asseoir sur un tabouret face à une autre toile vierge à côté de celle de Ciarán. Une nouvelle fois, le jeune homme faisait office d'exception à la règle : Kilian n'était pas câlin pour deux sous ni même du genre à bécoter qui que ce soit hormis pour draguer... hors, avec Ciarán, les choses étaient différentes. En dehors de leurs ébats, ils avaient l'habitude de se filer quelques baisers, des tapes sur les fesses, des câlins ou des regards plus ou moins suggestifs et taquins. De quoi semer le trouble et le doute chez tous ceux qui les observaient. Ce jeu les amusaient autant l'un que l'autre, à plus forte raison qu'aucun des deux n'avait honte d'un tel comportement, au contraire. "Alors, l'angoisse de la toile blanche ? Ne me dis pas que toi aussi, tu vas finir par céder à la psychose post-fusillade..." lâcha-t-il sur un ton légèrement blasé. Lui-même s'était retrouvé pris à part par les tireurs, il avait même risqué sa peau à de nombreuses reprises pour protéger quelques élèves et sortir son père d'une mort quasi certaine, mais il avait rapidement tourné la page. Non pas qu'il soit insensible, mais son caractère fort et solide ne tolérait pas qu'il puisse s'apitoyer. "A moins que ce ne soit autre chose ?"

Ciarán sourit en voyant Kilian se retourner, il s’approcha doucement de lui avec un petit sourire amuser… Il était content que ça soit Kilian et pas un autre élève. Il faisait partis de personne que le brun envoyait rarement chier quand il était de mauvaise humeur parce qu’ils s’entendaient très bien, il l’appréciait aussi bien sur plan physique et sur le plan amical… Kilian était son sexfriend régulier depuis plusieurs mois déjà, il avait été surpris d’apprendre qu’il était bi surtout avec toute la gente féminine qui lui tournait autour. Et maintenant les deux jeunes hommes se retrouvait aussi bien pour du sexe que pour parler… Ciarán répondit au baiser un peu joueur de Kilian, ils s’embrassaient quand ça au détour d’un couloir, quelque câlin par ici par là et même si certain passait qu’il était ensemble, les deux savait que ce n’était qu’un jeu qui prendrais fin dés que l’un d’eux serais en couple. Eux ça les amusait de voir les autre étudient se poser des questions, douter sur leur relation surtout que les deux hommes s’assumait parfaitement. Angoisse de la toile blanche ? Peut-être ! Ceder à la psychose post-fusillade ? Aussi ! Il avait cette particularité de pouvoir se mettre a la place des autres, mais d’absorber certaine émotions des autres… En tout cas la voix de Kilian lui lassa passer qu’il avait tourné la page et que tout cette psychose l’énervait un peu… Lui n’arrivait pas passer outre surement à cause de cette sensibilité. Il s’assoit en face de Kilian et soupira…

-C’est pas vraiment la psychose post fusillade... Je me sent mal, je me suis amuser tout la soirée à l’autre bout de la ville alors que vous vivez un cauchemar, et puis tout ce monde triste ça me rend triste.

Son portable sonne encore une fois, et encore une fois c’était son père, il raccrocha et reposa son portable…Il avait parle de son père à Kilian parce que sur ce plan ils se ressemblaient : chacun avait une relation tendus avec son paternel même si ce n’était pas pour les même raison… Il fit un petit sourire à Killian.

-Et puis il y mon père qui essaye de m’appeler depuis tout à l’heure, je sais pas ce qu’il veut… Et ma sœur s’est trouver un mec… Enfin assez parler de moi, toi ça va ? Comment ça se passe avec ton père ?

Oui, il préférait s’occuper des autres que de soi, lui et ses petits problèmes passait bien après ceux des autres. Alors il n’aimait pas parler de lui avant de prendre des nouvelles des autres… Il avait envie d’un petit câlin, Ciarán se leva et se glissa sur les genoux de Kilian.

Le visage neutre et plutôt fermé comme à son habitude, Kilian écouta pourtant Ciarán avec une attention plus soutenue. Celui-ci n'avait pas été victime de la fusillade puisqu'il n'avait pas été présent à ce moment-là mais il semblait pourtant assez décontenancé aujourd'hui. Le fils Salaun n'était pas sociable et ne donnait pas l'impression de se soucier des autres hormis pour les grogner ou les envoyer bouler à l'occasion, mais en réalité, il se souciait énormément de ceux qui comptaient pour lui : le jeune homme à ses côtés en faisait partie. Lorsqu'il commença à lui dire en quelque sorte qu'il culpabilisait de s'être amusé pendant qu'une majorité d'étudiants vivaient un Enfer, le regard bleu et perçant du comédien se posa sur son ami et amant. "T'es trop sensible, petit." Ce terme de petit n'avait ici rien de dégradant, au contraire : visant le Sigma, c'était même affectueux. Il avait une certaine sensibilité qui le rendait parfois fragile aux yeux de Kilian. Attention, Ciarán n'était pas sans ressources, mais le côté surprotecteur du Breton avait souvent tendance à se déclarer ses temps-ci et même depuis toujours... un reliquat des effets de l'absence de son père : ne pas s'être senti protégé par un géniteur qu'il avait adulé l'avait poussé à prendre soin des autres pour compenser. Il le laissa venir sur ses genoux et l'entoura de ses bras puissants avant de le regarder avec un léger sourire en coin qui se voulait si possible rassurant. "Tu sais, tout le monde s'est amusé avant que ça vire au drame... c'est tombé ici comme ça aurait pu tomber ailleurs. Alors ne te prends pas la tête avec ça." Voilà une scène qui pourrait paraître irréelle pour beaucoup de leurs camarades : Kilian qui tient le jeune homme sur ses cuisses pour un câlin rassurant et, n'ayons pas peur des mots, assez tendre. Une main sur sa cuisse et l'autre sur son épaule, il reconnaissait se sentir plutôt bien en ayant le jeune homme ainsi près de lui.
"Ah, la famille..." lança-t-il sur un ton faussement innocent, sachant que ce sujet n'était ni facile pour l'un ni pour l'autre. Pour des raisons différentes, c'est vrai, mais des rapports très tendus avec leurs pères les avaient d'autant plus rapprochés. Ils ne cherchaient jamais à se comparer l'un l'autre, mais rien que le fait de savoir qu'ils avaient des problèmes suffisait. "Ca va, comme d'hab'. Tu me connais." Effectivement, peut-être était-ce aussi une des choses qui avaient plu à Ciarán, il n'en savait rien : sa capacité à se satisfaire de peu. A ne pas se plaindre constamment. A prendre la vie comme elle vient sans trop se soucier du lendemain, vivre en toute simplicité. Il n'avait pas une vie extraordinaire comme ceux qui passent leur temps à parler de leur petite personne comme si cela mériterait une biographie immédiate, mais il s'en passait très bien. Avec une clope, des amis, de l'art et de l'amusement, il était le plus heureux des hommes. "C'est encore plus tendu depuis la fusillade... j'ai appris qu'il avait mis en cloque une de ses collègues parmi les profs. Apparemment, elle a perdu le bébé pendant la fusillade. Tu te rends compte ?! Je vis avec lui depuis plus de deux mois et pas une seule fois il n'a osé m'avouer ce secret alors que je commençais à l'accepter un peu plus ! J'ai décidé de ne plus lui faire confiance pour quoique ce soit. Maintenant, c'est un coloc' avec qui je partage un appartement jusqu'à ce que je m'en trouve un à moi tout seul. Une fois que j'aurai décollé, ce sera terminé." La confiance était quelque chose qui comptait beaucoup pour Kilian, ça et l'honnêteté. Qu'on lui cache quelque chose ou qu'on lui mente, c'est totalement impardonnable à ses yeux... pourtant, il pouvait passer l'éponge sur beaucoup de choses. Mais venant de son père, il ne lui ferait aucun cadeau. Et encore moins maintenant, cela n'avait fait que le conforter dans son opinion.
Le beau brun releva la tête puis arqua un sourcil avant de plonger ses yeux dans ceux de son interlocuteur. "Allez, dis-moi tout ce que tu as sur le coeur avec ta soeur et tout le reste. Ca va te faire du bien. Promis, je te change les idées juste après..." lança-t-il sur un ton qui se voulait à la fois mystérieux et un brin provocateur. Le Sigma était sensible au point de toujours préférer écouter les autres quitte à mettre ses soucis entre parenthèses. Une attitude que Kilian louait pour être extrêmement généreuse mais il aimait aussi être celui à qui Ciarán pouvait se confier pour lâcher prise.

Oui, il était trop sensible, il se prenait la tête pour rien Ciarán le savait. Son père lui avait déjà qu’il était trop sensible pour un homme, mais il était comme ça, il n’arrivait pas changer. C’était aussi ce qui faisait son charme auprès des gars comme des filles. Il s’installa sur les genoux de son amant et ami, il avait besoins d’un câlin, le Sigma était toujours très câlin avec ceux qui était des proches. Il se laissa aller dans ses bras, même si les bras de Kilian même s’il n’y avait aucune risque pour qu’il tombe, il glissa autour du cou de celui, pour se stabiliser et soulager un peu le brun, même s’il était plutôt du genre poids plume. Il aimait bien se caler contre le torse musclé de Kilian, il s’y sentait en sécurité.

-Oui, mais moi j’ai continué à m’amuser pendant que vous vivez le drame…

Dit-il d’une petite voix… Il posa sa tête sur l’épaule du Sigma, il ferma les yeux un instant, il était bien dans les bras de Killian, son amis faisait partis des gens qui trouvait toujours les mots, les gestes pour consoler, il savait être rassurant comme la main pose sur sa cuisse et sur épaules. Il sourit, ne pas se prendre la tête c’est ce qui devait essayer de faire…Oui, la famille, enfin plutôt les pères c’était compliqué pour tout les deux. Ils avaient tout les deux des relations plus que tendus avec leur paternels, chacun en parlait à l’autre sans gêne, sans difficulté. Il se redressa et fixa le Sigma dans les yeux.

-Justement, je te connais bien.

Oui il le connaissait très bien. Il avait appris le connaitre, il avait vite compris que son ami se contentait de peu, qu’il aimait vivre simplement sans pensé au lendemain, c’était une chose qu’il appréciait mais il avait aussi comprit qu’il n’était pas du genre à se plaindre, il était plus du genre a ne rien quand ça n’allais pas, un peu comme Ciarán… Il l’écouta parler attentivement, c’était encore a cause de son père. Autant il appréciait le père de Kilian en tant que professeur, mais parfois il le détestait quand celui-ci en parlait. Ciarán était très accroché aux valeurs d’honnête, et comprenait la colère de son amant… Le petit glissa sa main les cheveux du Kilian jusqu’au la nuque qu’il massa gentiment, quelque geste rassurant comme l’avais fais Kilian quelque seconde plutôt…

-C’est pas cool ce qui t’a fais, c’est vraiment salaud mais… Je ne lui cherche pas des excuses, loin de là… Il joua avec les mèches des cheveux du beau brun…Il n’a peut-être pas su comment l’aborder avec toi, mais c’est quand même vraiment…Je comprends que tu veuille plus lui parler. Si jamais tu as besoin d’aide pour quoique quelque chose, tu me demande… Il reposa la tête sur son épaule… Et la prof, tu sais comme elle vit la perte de son enfant ?

Et voila retour de Ciarán dans tout sa splendeur, toujours a s’occuper de tout le monde, mais ça devait vraiment être horrible pour la jeune femme, il ne pouvait pas s’empêcher d’être triste, et inquiet sur après avoir vus comme avait réagis une amie de sa mère après une fausse couche … Il se redressa de nouveau et regarda klilan avec un sourire innocent

-Et comment comptes-tu me changer les idées ? Il redevient plus sérieux, il parlait peu de lui, même quand on lui demandait… Je inquiète pour ma sœur, elle n’a que 14 ans et le mec qu’elle a rencontré est plus vieux qu’elle… J’ai peur qu’elle se fasse avoir sans personne pour la surveille, mon père est vrai incapable pour ça… D’ailleurs, lui, il essaye de m'appelé et je veux même pas savoir pourquoi.

Oui, il ne voulait rien savoir de ce que voulait son père, de toute manière si c’est réellement urgent, il appellerait sa mère.

Avec Ciarán lové contre lui, Kilian avait souvent le sentiment de se sentir un peu plus qu'un amant ou même un simple ami. Son côté protecteur s'éveillait doucement et le poussait à accepter le fait d'être un peu plus câlin et rassurant avec lui qu'avec d'autres. Son visage demeurait pourtant fermé, presque bougon, mais ce n'était qu'une façade lorsqu'il était avec son compagnon Sigma. En réalité, cet air que beaucoup jugeaient animal ou peu abordable était l'une des meilleures défenses dont il pouvait disposer, cela tenait à l'écart tous les importuns. Avec Ciarán dans ses bras, il pouvait même dire que celui-ci se trouvait donc en parfaite sécurité dans les moments où il avait besoin d'être soutenu par quelqu'un et à l'abri des autres.
Le Breton soupira légèrement lorsqu'il entendit le jeune homme ne pouvoir s'empêcher de sentir coupable d'avoir passé du bon temps tandis qu'une partie des élèves de l'université vivaient un véritable cauchemar. Les mots ne serviraient à rien avec Ciarán, il le savait assez pour ne pas chercher à insister davantage. En revanche, il le serra un peu plus contre lui avant de passer une main dans ses cheveux et déposer un baiser sur son front. Des gestes très simples, affectueux, qui n'étaient réservés qu'à lui parmi tous les hommes que le comédien connaissait. Ces gestes étaient là pour lui dire qu'il devait tourner la page, que personne ne lui en voudrait et qu'il ferait mieux de ne pas s'encombrer la tête avec tout ceci. Dans la mesure où l'autre Sigma savait que Kilian n'était vraiment "tactile" qu'avec lui, ce message silencieux recevrait sans doute un meilleur écho que de vaines paroles.

Lorsque la main de son amant se glissa dans ses cheveux pour aller ensuite caresser sa nuque, la colère qu'il avait senti monter à la simple mention de son père se calma progressivement, un peu comme une bête sauvage que seuls quelques gestes peuvent domestiquer. Il ferma les yeux un bref instant avant de baisser à nouveau la tête vers Ciarán pour l'observer de ses deux grands yeux bleu azur. "C'est d'ailleurs assez évocateur de constater qu'entre Salaun et salaud, il n'y a qu'une lettre de différence." remarqua-t-il avec ironie. A sa façon, l'étudiant aussi pouvait se comporter comme le dernier des connards par excellence. Un trait de famille, de toute évidence. Ciarán ne cherchait pas d'excuse pour Logan, c'est vrai, mais sa remarque faisait écho à d'autres qu'on lui avait déjà faites précédemment. Un léger soupir franchit la barrière de ses lèvres avant qu'il ne détourne le regard. "T'inquiètes, je sais que tu es là." Doucement, le fils Salaun déposa sa joue sur le sommet de la tête que Ciarán avait collé sur son épaule. "Non, je n'en sais rien. Et au risque de paraître très cruel, je m'en fiche. Ca doit être difficile, mais comme ils ont préféré ne rien me dire, elle n'a qu'à gérer ça toute seule ou avec lui." Ici, on pouvait voir à quel point Kilian pouvait se montrer intransigeant envers celles et ceux qui l'ont blessé et, pire encore, qui lui ont menti. Dans son attitude, il fit comprendre à son amant que la discussion sur le sujet était close. Cela lui avait fait du bien de le partager avec lui, mais il préférait se changer les idées autrement.

Le beau brun avait croisé le regard de Ciarán suite à sa question et sachant qu'il devait sans doute connaître la réponse, il préféra ne rien dire pour le moment. En revanche, il rebondit sur ce qu'il lui disait vis-à-vis de sa soeur et de son père. Sentant que cela le chiffonnait, Kilian resserra doucement son étreinte autour de lui pour lui faire comprendre qu'il n'était pas tout seul. "A 14 ans, les filles sont idéalistes et les mecs sont purement intéressés. Si tu tiens tant que ça à ta soeur, tu devrais faire un crochet pour aller la voir, si ton père est incapable de gérer la situation." C'est ce que tout grand frère ferait, selon le Breton. Celui-ci afficha d'ailleurs une moue amusée. "En même temps, quand on voit que tu traînes avec moi, on peut dire que ton père laisse ses enfants sortir avec n'importe qui, et même les pires." Petite touche d'ironie pour détendre l'atmosphère. Kilian haussa ensuite les épaules. "Si c'est vraiment urgent, ton père sait que ton téléphone est doté d'une messagerie. C'est ce que je fais avec le mien : je réponds très peu, donc si c'est vraiment important, j'écoute ma boîte vocale et je juge après si ça vaut le coup de lui répondre."
Le Sigma releva un peu la tête puis afficha enfin l'un de ses rares sourires. L'heure était venue pour eux de se distraire le temps de laisser leurs problèmes de côté pour en parler ensuite. Les lèvres de Kilian se déposèrent avec tendresse sur celles de son sex-friend avant de rejoindre son cou pour lui faire comprendre qu'il avait sa petite idée sur la manière dont il allait lui changer les idées. Au beau milieu de la salle d'arts plastiques ? Oui, et alors ? "Ca te tente, comme distraction ? Juste toi et moi pour un petit moment sympa le temps d'oublier tout ce qui nous embête..." C'est un peu primaire, il faut le reconnaître, mais au final, ils s'entendaient aussi là-dessus. Pour autant, Kilian ne forcerait pas son ami si celui-ci n'en avait pas l'envie. La main qu'il avait posé sur sa cuisse commençait déjà à remonter tout doucement.

Ciarán était têtus comme une mule et quand il c’était mis une idée en tête, les mots, les paroles ne pouvait rien n’y faire, et Kilian l’avais bien compris… Celui-ci resserra son étreinte, et déposa un baiser sur le front de Ciarán. Le jeune homme se laissa aller, rassuré et confiant il savait qu’il l’un des rares hommes avec qui le Sigma était tactile. Il saisissait le sens de ses gestes, il savait qu’il devait tourner la page, il devait essayer pour lui, même aussi pour ses amis qu’ils évitent de s’inquiète de trop. Alors, oui il allait essayer de passer à autre choses même si l’ambiance dans l’université n’allait pas trop l’aider, mais Kilian avait raison il ne pouvait pas rester dans cet état.

Le brun rassura, calma lui aussi son amant avec des gestes tendres… Il sentait bien que dés qu’on abordait le sujet « paternel Salaun », il le sentait plus tendus, sur les nerfs, il n’aimait pas le voir ainsi. Il sourit en sentant ses muscles se tendre sous ses caresses.

-Mouai, c’est vrai… Mais il n’y a qu’un seul vrai salaud sur deux Salaun.

Il voulait bien sûr parlé du père : Logan Salaun, même s’il avait eu des échos comme quoi Kilian se comportait en salaud peut-être que parfois c’était vrai mais il savait qu’il n’était pas comme ça quand on le connaissait bien. Mais son amant ne laissait pas grand monde le connaitre vraiement… Il ne lâcha pas son amant des yeux, il espérait qu’il n’avait pas prit mal sa remarque, même s’il ne voulait trouver des excuse à Logan sa remarque aurait put prêter à confusion et ce n’était pas ce qu’il voulait et son soupire lui mettait un doute… Il hésita à redire quelque chose, mais il ne dit rien… Il continua à jouer avec les cheveux du brun… Kilian s’en fichait de ce qui pouvait arrivé à la prof, ce qui blessa un peu Ciarán, après tout elle n’y pas pour grand-chose dans la relation père-fils. Mais le Sigma savait le comédien était rancunier et le ton qu’il avait utilise signifier qu’il n’avait plus envie d’en parler, alors le brun se tu, il n’était pas du genre a insisté surtout avec des sujet comme cela.

Le petit savait déjà la réponse à la question qu’il l’avait posé, mais il c’était amusant de jouer l’innocent même s’il était loin d’être innocent. Il parla de sa sœur, de ses inquiétudes a propos du mec de celle-ci… Kilian resserra encore son étreinte, ce qui une nouvelle fit que le Sigma se détendit un peu… Oui, il devait aller voir, même si cela voulais dire faire un aller-retour San Fransico- New-York en un week-end, et qu’il aillait devoir recroiser son père

-C’est justement pour ça que je m’inquiète, et c’est son premier mec… Enfin a ma connaissance… Tu a raison, je devrais allez la voir, même si elle va encore me faire une scène comme quoi je la surveille trop… il se redressa est fixa son amant avec un petit sourire amusé… C’est vrai que vus le Bad Boy que tu es, on pourrait se demandé ce que fais mon père… Kilian lui avait fais retrouver le sourire… Ouai, en fait je n’ai pas trop envie de savoir ce qu’il a me dire…

Il répondit à son sourire, ce n’était plus l’heure de parler de leurs petits problèmes mais c’était plutôt l’heure à l’amusement. Il répondit au baiser de son amant… Ses mains poses dans le dos du comédien glissèrent jusque sur le torse de celui, il laissa échapper un léger grognement quand il s’attaqua son cou

-Je suis bien plus que tente par cette distraction…Souffla-t-il dans l’oreille de son sex-friend

Ils étaient dans une salle de d’art plastique, ils pouvaient se faire chopper d’un moment à l’autre, et c’est ce qui rendait la chose encore plus existante… Le Sigma saisit les lèvres du l’autre Sigma avec plus d’envie que les baisers précédents, il ne s’arrêta qu’une fois bout de souffles, ses mains glissèrent doucement sur la chemise de celui-ci, et ses doits commençait à défaire les boutons uns à uns doucement… Il sentait la main de son amant remonter doucement le long de sa cuisse, alors que lui il finissait de déboutonner la chemise, le brun glissa ses doigt sur le torse de amant.

-Tu sait que quelqu’un peut entré d’une minute à l’autre… Fit-il avec un sourire assez provocateur, joueur et séducteur.

Un petit sourire amusé avait réussi à franchir le masque d'insensibilité que Kilian portait sur son visage en permanence, suite à la réplique que lui servit Ciarán vis-à-vis de ce fameux nom de famille. Effectivement, selon le discours du fils et les actes parfois répréhensibles du père, on pourrait affirmer que Logan est de loin le plus salaud des deux… mais jusqu'ici, le jeune Sigma n'avait jamais rien fait qui puisse contrarier le Breton, par conséquent il ne l'avait jamais vu dans un état de réelle colère. C'est quelque chose qu'il vaut mieux éviter de provoquer : à la manière d'un volcan en éruption, Kilian devenait explosif, blessant, dangereux et parfois même d'une violence à couper le souffle. C'était une part de sa personnalité que peu de gens voyaient car malgré tout, le fils Salaun faisait tout pour contrôler cette part plus sombre de son être… et pour éviter d'effrayer Ciarán, il préférait de loin que celui-ci ne se contente de voir en lui que l'ami et amant grognon mais doté d'un bon fond. Bien qu'il puisse se montrer sous un jour très peu favorable, Kilian était avant tout un jeune homme qui ne cherchait jamais à faire du mal sans qu'on l'ait heurté lui ou ses proches.

Silencieux sur ce sujet, il préféra écouter et partager les inquiétudes de l'autre Sigma par rapport à sa sœur et le petit-ami qu'elle semblait s'être trouvé. En grand frère protecteur, Ciarán était irréprochable : à l'autre bout du continent, il arrivait encore à se faire du souci pour sa sœur. Ses yeux bleu azur l'observèrent donc avec une certaine lueur de fierté et de compréhension. Cette jeune fille avait de la chance d'avoir un frère comme lui, même si à 14 ans on veut toujours plus - voire trop - d'indépendance et peu de chance d'avoir un père comme le sien qui ne se soucie pas de tout cela. "C'est pas toujours marrant de jouer les Big Brother façon CIA, mais c'est nécessaire si ton père n'est pas capable de jouer son rôle. Mais si tu veux de la compagnie et du soutien là-bas, je peux venir avec toi, tu sais." Sous des airs bourrus et distants, Kilian savait tout de même être un ami sur lequel on pouvait compter. Il avait soutenu Ciarán lorsque ce dernier lui avait confié que son père l'avait rejeté en raison de son attirance pour les hommes, il pouvait tout autant le soutenir si retourner à New York signifiait recroiser son père. Et le défendre si besoin est, bien que le Sigma sache s'effacer pour ne pas se mêler de ce qui ne le regardait pas.

L'heure était désormais à un rapprochement entre eux, destiné à leur changer les idées le temps qu'ils puissent ensuite échanger à nouveau sur des situations qui leur pesaient à l'un comme à l'autre. Entre eux, l'amitié et le sexe se mélangeaient à la perfection, ils savaient se distraire l'un l'autre avec une étonnante complicité. Ses yeux pétillèrent d'amusement lorsqu'il sentit le grognement monter de la gorge du jeune homme qu'il était en train de mordiller, un point également très sensible chez le fils Salaun. Effectivement, il avait tout l'air d'être emballé par l'idée, il put en juger grâce aux mains baladeuses qu'il fit courir sur son torse de façon à faire sauter un à un les boutons de sa chemise. Rapidement, leurs lèvres se rencontrèrent et se conjuguèrent en un baiser plus intense et passionné que les précédents, Kilian en vint même à plaquer sa main derrière la nuque de son amant puis le long de sa mâchoire pour l'appuyer davantage. Pour lui qui était un peu plus habitué aux femmes, le Breton remarquait sans cesse qu'embrasser un homme engage un lot tout à fait différent de sensations. C'est plus animal, plus direct, peut-être un peu plus excitant d'une certaine façon. Bien évidemment, Kilian savait également se montrer très tendre à l'égard de Ciarán, comme il l'avait prouvé par ce câlin spontané qu'ils avaient échangé en parlant tout à l'heure, mais. Lorsqu'ils durent reprendre leurs souffles, c'est à ce moment que Kilian sentit les mains du beau brun caresser son torse découvert, chose qui le fit sourire en se mordillant la lèvre inférieure. Doucement, sa propre main remonta sur sa cuisse jusqu'à venir caresser lentement son entrejambe sans quitter son amant du regard. Un regard intense et profondément joueur. Il avait vraiment envie de passer un moment très particulier avec l'autre Sigma et le faire voyager aux confins du plaisir le plus total afin de lui sortir toutes ses inquiétudes de la tête aussi longtemps qu'il le tiendra entre ses bras. "C'est vrai… c'est dommage pour eux, je ne me sens pas d'humeur à te partager avec qui que ce soit…" lui répondit-il avec ironie avant de déposer un baiser délicat sur ses lèvres.

Kilian invita Ciarán à descendre de ses genoux pour qu'il se lève et marche jusqu'à la porte de la salle. Il la ferma mais se garda bien de mettre le verrou, chose qui n'échappa d'ailleurs pas à son amant. "Quitte à prendre des risques, autant le faire jusqu'au bout. Puis ça change des ascenseurs." Un autre endroit "public" devenu mythique pour des ébats sauvages et propices à la découverte par des inconnus en pleine action. Ici, ils avaient assez d'espace pour s'amuser à leur guise. Le Breton se débarrassa de sa chemise ouverte très rapidement et s'avança donc torse nu en direction de son sex-friend avec le regard et l'attitude d'un prédateur qui vient de cerner sa proie pour ne plus la lâcher. Il saisit à nouveau l'arrière de sa nuque d'une main ferme sans pour autant se montrer brutal puis il lui imprima un baiser à lui en faire perdre littéralement la tête. Au fur et à mesure, Kilian le força à reculer puis il le plaqua contre un mur entre deux étagères qui tremblèrent légèrement sous le choc. Le fils Salaun retira le tee-shirt de son amant d'un geste vif puis fit parcourir ses mains larges sur son torse et dans son dos tout en déguisant son visage d'un sourire charmeur et provocateur. Il se colla contre lui, frémissant légèrement lorsque leurs peaux rentrèrent en contact. "Après ce qu'on va faire ici, tu ne pourras plus t'empêcher d'y penser à chaque fois que tu mettras les pieds dans cette salle…" lui murmura-t-il au creux de l'oreille avant de commencer à jouer entre baisers et mordillements de sa peau, de son cou ou de ses épaules, laissant ses mains partir à l'exploration de ce corps qu'il désirait à cet instant.

Un sourire orna ses lèvres lorsque Kilian proposa de l’accompagner à New-York, il été réellement touche par cette proposition et il en avait envie qu’il vienne mais il ne voulait pas mêler son amant à ses problèmes familiaux, parce revoir sa sœur c’était aussi peut-être recroiser son père. Mais surtout recroisé son père avec un homme, Kilian à ses côté c’était tout simplement du suicide pour lui et pour Kilian. Le brun avait déjà vus sa réaction, et se rappelais encore des la force des coups qu’il avait reçus et il ne voulait pas que le Sigma assiste à cela parce qu’il connaissait son côté protecteur et il se doutait bien qu’une altercation pouvait avoir lieu entre les deux hommes. Mais s’il avait quelqu’un avec lui, il aurait moins peur d’affronter les rues, les quartiers de New-York qu’il connaissait où il avait de grande chance de recroiser son père ou un des ses collègue

-Mmh, ouai c’est sur, mais parfois je me dis qu’elle va finir par me détester… Je veux bien si ça te dérange pas, mais, interdiction de venir avec moi si je dois me rendre chez mon père, j’ai pas envie qu’il s’en prenne a toi…

Mais ce n’était pas plus l’heure à la discussion, c’était l’heure à un rapprochement bien plus physique qui changerait les idées aux deux Sigma et ne pourrait leur faire que du bien… Les deux bruns était toujours partant quand il s’agissait de sexe, c’était un des nombreux où il s’entendait à merveille. Ciarán défit rapidement uns à uns les boutons de la chemise tout en l’embrassant, une chose qu’il savait parfaitement faire au vus des nombreuses fois où le jeune homme avait ça. Un baiser enflammer, bien plus passionner et remplis d’envie que les précédent, chacun pouvait sentir l’envie de l’autre dans ce baiser. La main de Killian dans sa nuque, le pressait encore plus contre lui et rendait le baiser un peu animal que les autres. A bout de souffles il se séparerait doucement mais en restant collé l’un à l’autre et alors qui caressait doucement le torse de Kilian. Il sentit la main de celui-ci remonté doucement jusqu'à son entre-jambe où il exerça des caresses qu’il l’excitait encore plus. Ciarán se mordit la lèvre, il ne voulait pas gémir trop fort, pas pour le moment ça risquait d’attirer les petit curieux bien trop vite… Il planta son regard remplis d’envie dans celui de son amant, il lui répondit par un petit sourire joueur. Oui, Ciarán avait envie de jouer de tout oublier…

-J’ai pas envie de te partager non plus…

Un tendre baiser, et le sigma se redressa sous l’ordre silencieux de son amant, il le suivit du regard et le regarda fermé la porte sans pour autant la verrouiller, ce qui fit sourire Ciarán, ce n’était encore plus qu’excitant. Il lui sourit. Les ascenseurs, un lieu de prédilection pour les étudient et leur hormone qui les titillaient encore un peu trop. Et surtout un lieu où lui et Kilian c’était retrouver plusieurs fois pour des ébats plus sauvages… il regarda s’avancer ver lui sans bouger d’un poil, le reluquant sans gêne. Kilian est le prédateur, le carnivores et lui était sa proie, ce qu’il ne le dérangeait pas du tout… Une main sur la nuque, un baiser à lui faire perdre la tête et à le faire tomber par terre, un frisson lui parcourra tout le corps, ses mains glissèrent dans les cheveux bruns du son amant, puis le long de son cou pour venir s’échouer sur ses épaules… il recula doucement sans ce soucier de ce qu’il se trouvait derrière, il avait confiance en Killian. Il recula jusqu'à que son dos rencontre un mur… Il fixa Kilian dans les yeux après que celui lui est enlever son t-shirt et parcourait des ses mains son torse… Un frisson le parcourra quand, il sentit le brun se coller contre lui…

-Ose me dire que ça ne serais pas la même chose pour toi…

Il soupira de plaisir lorsqu’il sentit les lèvres de son amant embrasser, mordiller son cou… Ses mains glissèrent sur son ventre pour s’arrêter sur la ceinture de son amant qu’il défit puis se fut le tour des boutons de son pantalon… Il le fit glisser doucement au sol, et il fit de même avec le sien, avant de reprendre les lèvres de son amant dans un baiser enflammer, ses mains glissèrent jusqu'à ses fesses. Il se laissait totalement aller, il s’en fichait pas mal que quelqu’un entre en ce moment là… Ciarán se colla encore plus contre son amant pour lui faire sentir qu’il était vraiment exister même s’il n’en avait pas besoins pour le savoir, en s’attaquant à son cou avec des petits baisers par ici- par là puis il commença à descendre doucement le long de torse, remontant par moment… Et murmura dans l’oreille

-Tu a ce qu’il faut ?

Il voulais bien entendus parler d’une capote, le jeune homme avait beau adorer le sexe, il ne le faisait jamais sans protection même avec les personnes de confiance

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