Invité Invité
 |  Sujet: Une bonne journée, enfin pour le moment Mar 24 Jan - 17:51 | |
|  Une bonne journée, enfin pour le momentQuelle idée aussi de sortir un jour ou tout le monde ne travail pas. Oui voilà la phrase que venais de se dire Bradley une fois entré dans un starbuck totalement bondé, mais avant de parler de tout ça parlons un peu du contexte et surtout cherchons une explication au fait que le beau jeune homme se trouve dans un starbuck un mardi après midi alors que c’est le moment ou normalement il est en cours, en cours magistrale même !
Les professeurs sont une entité bien spécifique, ils ont énormément de vacances scolaire, ne travaillent pas énormément durant la semaine, vous ressorte les même cours depuis des années, ont les mêmes devoirs en permanence (voilà pourquoi en bon troisième année Bradley revend ses devoirs corrigés aux premières et deuxièmes années). En gros des gens qui aux yeux de Bradley ne foutent pas grand-chose et se plaignent beaucoup pour ce qu’ils ont comme avantage. Pour ne pas changer et pour continuer sur la lignée de 2011 les voilà en grève, en Amérique tout le monde pense que c’est marche ou crève que les droits sont bien plus bafoué que dans les pays riches d’Europe, et bien on se met le doigt dans l’œil jusqu’à la moelle. En Amérique aussi ils ont les manifestations, elles sont plus virulente que chez nous et finissent souvent plus mal. Autant dire que le coté odieux de Bradley espère une chose, que la manifestation des professeurs va mal tourner et qu’ils vont prendre sur la gueule.
Oui Bradley est quelqu’un qui n’aime pas les professeurs et pourtant le seul fait d’être à Berkeley prouve qu’il a eut le choix, si il détestait autant les professeurs pourquoi ne pas arrêter les cours, pourquoi ne pas faire simplement mannequin pour sous vêtements. Tout simplement parce qu’il voulait encore se la couler douce, puis aux yeux de sa mère c’été un défi. Sa fait longtemps que j’en ait pas parlé mais Bradley n’a jamais été une lumière, bien au contraire il a toujours été un élève moyen, vous savez le genre d’élève qui ne fait rien et qui s’en sort avec 10, voir grand maximum 11 de moyenne. Le genre d’élève qui arrêtent après le premier diplôme et qui se dirigent vers des études dans un métier particulier ou qui passent des concours. Non lui avait préféré continuer l’école, sa mère ne voulait pas mais il avait trouvé quelque chose qui lui plaisait.
La sexologie, dans sa tête il y avait le mot sexe, il devrait facilement s’en sortir. Puis c’était la seule porte d’entrée pour Berkeley, une célèbre université qui ne veut pas de cancre, soit vous avez de l’argent soit vous avez de bonnes notes et vous savez quoi ? Bradley n’avait ni l’un ni l’autre, le coup de chance fut qu’il y avait besoin de monde pour remplir la classe et que cette option unique dans toute l’Amérique ne disparaisse pas. Voilà donc le gros coup de chance du jeune homme, il intègre donc Berkeley avec l’obligation d’avoir des notes convenables.
Facile sur le papier, mais une fois en face des cours il tombe de haut, sexologie on étudie les maladies sexuelles, les maladies génitales, congénitales, les pertes blanches, autant dire que certains cours ont bien dégouté le jeune fou, ne pouvant plus toucher une nana pendant un certains temps. Heureusement il se donne les moyens d’avoirs des notes convenables, voilà pourquoi il se retrouve en troisième année d’un cursus de 7 ans, encore quatre longues années à faire mais bon que voulez vous.
Voilà vous savez tout sur le bonhomme qui se trouve à l’entrée de la célèbre marque Américaine de chaine de café, un endroit qui à la cote et ou tout les jeunes viennent boire un café, la moyenne d’âge ? Pas plus de 25 ans, pour ne pas dire moins de 20 ans, oui il n’y a pas simplement Berkeley qui est en grève mais bien tous les lycées et collèges de la ville. Les jeunes n’ont surement rien dit à leur parents et sont sortit boire un verre ou plutôt squatté le café, autant dire que jamais au grand jamais il n’avait vu le café aussi sale et aussi bondé que ça. Il se dirigea tant bien que mal vers le comptoir, il connaissant tout le monde les saluant de la main et souriant légèrement en les voyant débordés. Serveur dans un café un métier qu’il n’aurait surement pas pu faire, vous êtes transpirant même quand une belle dame se présente devant vous, toujours avec la pression du patron qui veut que vous soyez plus souriant, plus efficace, plus si plus ça, en gros un enfer sans nom. Le jeune homme aime sa vie, celle de mannequin pour lingerie celle qui lui permet de gagner de l’argent en entretenant son corps, la dolce vita quoi !
Enfin servit il chercha une table, bien sur elles étaient toutes pleines, remplit de jeune gens qui s’amusaient à se tirer dessus à coup de boule de papier. C’est là qu’il se disait qu’il était plus mature qu’il ne le pensait, lui qui se disait toujours qu’il était un homme avec un esprit d’enfant, était surpris de voir qu’en faite la vie avait regressé, les jeunes mettaient encore plus de temps à devenir adulte et qu’à coté d’eux il passerait certainement pour un vieux rabat joie.
Il trouva une table avec une jeune femme seule entrain de siroter son café, elle avait l’air plus agé que la moyenne, c’est surement pour ça qu’il s’approcha.
Sa vous dérange si je m’installe ici ?
|
|
