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Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max)

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MessageSujet: Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) EmptyLun 21 Mai - 19:09

  • Voilà le jour J était enfin arrivé, je devais entrer à l’hôpital pour subir une greffe, j’aurai du être soulagée, ayant la chance d’avoir cette opportunité mais étrangement je ressentais intérieurement ce sentiment de panique intense. Stephen mon fiancé et mon père étaient venus tous les deux m’accompagner pour mon admission ou j’avais tenté de les rassurer d’un sourire ou encore tentant de garder un air des plus calmes mais en vain, une fois qu’ils m’allaient laisser je me sentis bien seule, trop seule. Pour ne pas mettre trop de pression à mon arrivée le soir dans ce centre hospitalier de San Francisco, les infirmières m’avaient été très agréables et gentilles, me demandant si j’avais besoin de quelque chose mais dans ce genre de cas, on aimerait être ailleurs, ne pas être maladie, n’ayant pas de cancer même si j’étais en rémission. Tant de questions qui se bousculèrent dans ma tête que je ne savais plus si je me sentais bien ou non.

    Allongée sur le lit, dans cette chambre bien calme à attendre, n’ayant pratiquement pas mangé tant je n’avais pas d’appétit que pour a première fois depuis longtemps je me sentais isolée du monde, sans personne, car au final personne ne pouvait rien pour moi. Prendre mon mal en patience, espérant que tout irait pour le mieux ? Mais si cela ne s’arrangeait pas si au contraire je subissais d’autres inconvénients, si cette greffe empirait mon état, si j’avais des complications ? Tant de questions, de craintes que je crus suffoquer un moment regardant le plafond de ma chambre aux odeurs médicales, me sentant compressée de l’intérieur, une bouffée de chaleur m’envahit tandis que des larmes coulaient le long de mes joues que je tentais de retenir pour ne pas lâcher prise. J’avais su prendre le dessus depuis l’annonce de ma maladie, faisant avec et vivant du mieux que je pouvais, et puis un malade avec un minimum de moral était un plus non ?

    Je devais me ressaisir mais je ne pus me contenir que je me voyais à cet instant pleurer à chaudes larmes ne me battant pas pour ne pas les laisser perler, m’asseyant quelques peu sur mon lit n’ayant pas le cœur de regarder la télévision qui m’aurait peut-être fait penser à autre chose le temps d’un moment, que prenant une profonde inspiration pour me détendre je pris mon portable en main pour envoyer un sms à Stephen histoire de me remonter le moral, il me manquait terriblement…

    Si j’avais pu j’aurais été fumé une bonne cigarette, j’aurais pris un bon café bien noir, mais cela m’était interdit pour els heures à venir afin de recevoir cette autogreffe, ou je savais que mon système immunitaire allait comme écraser pour laisser place à de nouvelles souches…Parfois je pensais ne pas avoir la force de me battre encore contre cette leucémie. Pensive je me remis sur le dos, regardant par la fenêtre ou le ciel était étoilé…Cela me rappellerait des souvenirs, un ciel illuminé, un temps clair, me demandant comment se déroulerait la journée de demain, tentant de me dire que tout irait bien que je pourrais reprendre un semblant de vie normale. Puis soudain je me surpris à prier, pour moi ainsi que pour mes proches s’il venait à m’arriver quelque chose quand soudain je fus sortie de mes pensées quand on frappa à la porte avant d’y pénétrer…C’était Max…J’essuyais rapidement mes larmes du revers de ma main le voyant à mes côtés…
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MessageSujet: Re: Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) EmptyMar 22 Mai - 16:13

Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tumblr_m0eo58LOE81qa9jwno1_500

Lorsque l’on est interne, on a beau enchaîner les gardes, on en demande toujours plus. Impossible de quitter l’hôpital et de retrouver ce que l’on appelle une vie normale dans de bonnes conditions après avoir vécu d’intenses moments de pure adrénaline. En tout cas, c’était le cas de Maxwell. Il ne se passait pas une journée sans qu’il ait peur et manque de commettre l’irréparable avec un patient, sans qu’il n’ait l’impression d’être dépossédé de tout pouvoir…Mais il restait. Il s’accrochait et se coupait en quatre pour ses patients, quitte à être détesté par les quelques titulaires ne lui pardonnant pas son nom. Burton. Être le fils, même adoptif, d’un neurochirurgien ayant clairement marqué son temps, c’est davantage un défaut qu’une qualité. Max avait tâché de garder le secret au départ, du reste. Il voulait faire sa place à sa façon, quitte à mouiller la chemise plus que de raison et de passer pour un presque lèche botte. Mais ce soir, après avoir enchaîné deux gardes d’à filée, il se trouvait dans l’incapacité la plus totale de quitter l’hôpital, et plus encore les casiers des internes, où il était pourtant seul. Il attendait que son résident ne vienne trouver quelqu’un pour lui confier une tâche, quelle qu’elle soit. Pour tout dire, il était prêt à avoir mal aux mains à force de faire des sutures plutôt que de rentrer chez lui. Ce soir, sa petite sœur Aurore n’était même pas chez eux, et il n’avait personne pour lui tenir compagnie et comprendre ce qu’il avait vécu durant ces longues heures où, immanquablement, il n’avait pu que se sentir seul. Il attendait. Attendait et attendrait encore, comme si son unique but était de se rendre utile de quelque manière que ce soit. Finalement, face à ce silence plus angoissant encore que cette incertitude qui le rongeait, il remit sa blouse en place ainsi que son biper et se surprit à errer dans les longs couloirs de l’aile chirurgicale de l’hôpital. Les résidents semblaient tous se marcher dessus, par manque d’occupation ou d’opérations sans doute, et Max contourna leurs éventuelles piques en tâchant de trouver un patient probablement en attente de réponse. Quelque soit la question et bien qu’il ne soit aucunement un surhomme, il voulait tenir compagnie à quelqu’un, ne serait-ce que quelques minutes. Finalement, son dévolu fut jeté sur une jeune femme dont le nom ne lui était absolument pas inconnu et qui était visiblement en attente d’une greffe de moelle osseuse. Opération qui était à la fois délicate et vue des millions de fois dans les hôpitaux. Mais la crainte des patients n’était pas à mettre de côté…Et bien qu’il soit tard, bien que Max ait les traits tirés par la fatigue, il fit tout de même l’effort…Et frappa à la porte.

« Un peu de compagnie, peut-être ? » lança-t-il d’un ton amusé afin de dédramatiser la situation. Il ne fallait pas espérer qu’il fasse preuve d’une pitié désagréable et aille jusqu’à la câliner : Il ne devait pas outrepasser la limite entre médecin et patient, surtout dans l’enceinte de l’hôpital. Mais voilà, il la connaissait. Leur relation était marqué par la superficialité de leurs éventuelles discussions mais il appréciait sa compagnie sans chercher à comprendre pourquoi. C’était le cas, voilà tout. « Ton opération est prévue pour quand ? Il n’y a aucune indication sur ton dossier et j’irais même jusqu’à dire qu’on a bâclé le boulot…C’est un interne qui t’a installée dans cette chambre ou un titulaire ? » Emy n’en savait sûrement rien, mais quitte à faire le boulot, autant le faire comme il faut pour éviter de jouer avec sa vie. Il s’empara donc du stylo présent dans la poche de sa blouse avant de se pencher sur le dossier et sur la plaquette présente en bas de son lit. « Tu as signifié des allergies particulières ? Je vais te refaire un bilan sanguin pré-op, comme ça ce sera fait, et tu pourras me poser toutes les questions que tu veux, si tu en as. » Que cela ait un rapport avec l’opération ou non. En théorie, les internes n’étaient plus d’astreinte au niveau des patients pré-op à cette heure-ci, mais Max était l’exception. Il préférait passer du temps ici et s’il n’apprenait rien de médical, il apprendrait sûrement beaucoup au niveau humain.
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MessageSujet: Re: Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) EmptyMer 23 Mai - 16:03

Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tumblr15


  • Ayant vite repris une apparence digne si l’on peut le dire ainsi, séchant rapidement mes larmes, j’entendis qu’on toqua à la porte et mes yeux allant vers cette direction opposée à la fenêtre ou j’observais le ciel étoilé, je vis Maxwell qui lança une simple phrase qui au final me fit plaisir, car je me sentais si seule et si désappointée que discuter un peu me ferait le plus grand bien et m’aiderait à faire passer le temps qui m’était long, surtout lorsqu’on est allongée dans un lit d’hôpital à attendre !

    « Un peu de compagnie, peut-être ? »

    Max avait cette façon de faire que tout semblait plus léger, comme me posant cette question d’un air amusé, détendu, bien qu’il avait une mine affreuse ! C’est souvent le cas, lorsqu’on est dans ce milieu entre les gardes, les cas urgents, les imprévus, et j’en passe, c’était un métier fort difficile en tout point, car autre que le côté médical il y avait aussi parfois à prendre en considération les patients, leur état d’âme.

    -Hey, salut…Vas-y fais comme chez toi.Lançais-je sur un ton aussi léger que le sien pour ne pas faire de cette situation une comédie dramatique.

    Je lui avais lancé un léger sourire avant de me redresser quelque peu histoire de ne pas être affalée tel un légume, presqu’inerte, certes je n’avais un moral au plus haut mais se laisser aller serait encore pire, surtout que j’allais vivre un tournant décisif de mon existence, comptant pouvoir me débarrasser de cette fichue maladie, qu’était la Leucémie, espérant qu’il n’y ait pas de complication par la suite…J’avais des tonnes de projets pour mon avenir professionnel avec diverses options un choix différent, des directives totalement contraires, que je ne pouvais qu’être chanceuse d’une part, mais de l’autre le temps semblait me manquer pour pouvoir peut-être ne pas accomplir l’un de mes souhait, de mes rêves, tout comme allez au bout de ce « Oui » lancé à Stephen pour cette demande de fiançailles, n’ayant pas réfléchit pleinement sur ce qu’était ma vie, si je ne l’avais peut-être pas fait espérer un peu trop, car seul le destin me dirait ce qu’il adviendra de ma personne dans les semaines à venir….

    « Ton opération est prévue pour quand ? Il n’y a aucune indication sur ton dossier et j’irais même jusqu’à dire qu’on a bâclé le boulot…C’est un interne qui t’a installée dans cette chambre ou un titulaire ? »

    -Je n’en sais trop rien, pour les jours à venir vraisemblablement…Ils m’ont demandé de me présenter aujourd’hui, je suis entrée vers 18hOO et j’attends depuis…une interne je crois ?Lui répondis-je avec interrogation.

    Il faut avouer que d’entendre dire que le travail avait été plutôt bâclé n’était pas des plus rassurant même si je n’avais ingurgité aucun médicament pour le moment, ni même avoir été perfusée, en fait j’étais à jeun n’ayant même pas touché à mon repas du soir, me sentant oppressée et surtout stressée, alors oui un peu de compagnie me ferait le plus grand bien, surtout qu’à cette heure-ci, les visites étaient terminées depuis un moment déjà.

    Je voyais Max stylo en main, avec sa blouse, il avait un côté plutôt sexy il fallait l’avouer, ben quoi ? J’avais le droit de me remonter le moral tout de même, et puis qu’était ce que de regarder un beau jeune homme, son « médecin » prenant soin de vous ? Tout cela était innocent rien de plus… Et puis on aimait bien se chambrer lui et moi-même si dans ce cas présent tout était différent, j’étais encore toute retournée et craintive de la suite des évènements que je ne cherchais pas à avoir ce rapport parfois impulsif que j’avais à l’égard de Max, même si je l’appréciais malgré tout. On se connaissait pour avoir partagé les mêmes cours mais je ne savais rien de sa vie privée. Il était un élève comme les autres et avait choisi de faire du volontariat peut-être ou se trouver un job pour financer ses études en bossant dans le domaine médical, qu’en sais-je ?! Mais à sa façon de m’interroger je savais qu’il en connaissait long sur le déroulement d’une admission et sur le reste, tout comme ma maladie sur laquelle il poursuivit en me posant un tas de question à savoir mes allergies et autres…

    « Tu as signifié des allergies particulières ? Je vais te refaire un bilan sanguin pré-op, comme ça ce sera fait, et tu pourras me poser toutes les questions que tu veux, si tu en as. »

    -Je n’en ai pas, j’ai eu une première chimio sanguine et ensuite une autre médicamenteuse, je suis en rémission. J’ai un autre traitement pour me préparer à la greffe, après je vais plutôt bien, mes plaquettes lors de mon dernier examen hebdomadaire était bon d’après els dire de mon oncologue tout semble parfait pour lui, mais si tu crois qu’il vaut mieux refaire tout un tas de prises de sang et autre, ne te gêne pas.Dis-je tout en tendant mon bras après m’être adossée contre l’oreiller, ou j’avais mis le lit en position semi-assise.

    Puis hésitante je voulus poser des questions car j’e n’avais des tonnes mais à la fois à quoi bon puisque je ne savais par où commencer.

    -Je sais qu’il y a tout de même des risques, que je vais peut-être encore avoir le droit à des séances de chimio, que je vais me retrouver dans une chambre stérile, que je serais dépourvu de système immunitaire avant mon autogreffe, mais tout ça va prendre combien de temps ? À croire que pour les médecins c’est la routine, comme étant un élément qu’on doit réparer comme dans une usine, tout le monde à la chaine, attendant son tour. 3-4 semaines à tout casser, mais je vais devenir folle ! Mon médecin m’a bien tout expliqué, la semaine de conditionnement avec de la chimio intensive, je sens que ce mois à venir va être le pire de tous, et j’ai jamais eu autant la frousse, merde !

    Je soupirais avant de reprendre, tentant de rester calme le plus possible, et prenant sur moi. Malgré tout je n’arrivais pas à me contenir, j’avais une respiration des plus soutenues, commençant à avoir une réelle crise de panique…que je me rassis pour mieux ouvrir mes poumons afin de mieux m’oxygéner sous le regard de Max…
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MessageSujet: Re: Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) EmptyJeu 24 Mai - 17:15

Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tumblr_m0eo58LOE81qa9jwno1_500


Maxwell pouvait tout à fait comprendre que ce ne soit pas rassurant d’apprendre que le travail avait été bâclé, mais il ne fallait pas se faire des cheveux blancs en avance pour autant : il ne s’agissait là que d’un travail de paperasse, les véritables examens étant souvent effectués par des internes chevronnés, des résidents ou même des titulaires pour les plus sérieux. Le jeune homme avait simplement une conscience professionnelle plus élevée que la plupart des internes de son programme. Il voulait aller au bout des choses afin qu’aucun risque ne soit pris à la base. Ce fut pourquoi il se leva pour prendre un nécessaire à prise de sang dans l’armoire de la chambre d’Emy, sans ajouter la moindre parole, écoutant plutôt les dires de la jeune femme qui avait l’air de beaucoup de choses, mais pas de quelqu’un de foncièrement rassurée. Qui ne l’aurait pas été à sa place ! Max avait été dans le rôle de celui qui souffre d’une leucémie, il connaissait donc par cœur ce genre de craintes et toutes les interrogations pouvant découler de tout ce qu’elle ressentait et vivait à l’heure actuelle. C’était sûrement la raison pour laquelle il gardait un silence si religieux, se contentant de s’installer tout près d’elle afin de mettre en place un garrot parfaitement bien agencé, avant de la piquer dans la veine du bras sans l’ombre d’une difficulté. Les plus jeunes patientes qu’il avait eu l’honneur de croiser disaient de lui qu’il était le roi des piqûres. Si Emy n’émettait aucun signe de douleur, il pourrait finir par croire que c’était effectivement vrai. « Je préfère multiplier les efforts quitte à ce que ce soit inutile. On n’est jamais trop prudents, surtout pour ce type de protocole…Autant écarter tout risque pour que tu te sortes enfin de cette maladie. » Max aurait très bien pu lui dire qu’il était passé par là et qu’effectivement, le temps paraît semblable à deux éternités mises côte à côte pendant toute la durée du traitement, mais d’un autre côté…Si l’on est définitivement débarrassé de cette maladie, c’est un risque qui mérite d’être pris. Emy allait sûrement être épuisée et avoir du mal à recevoir des visites pendant longtemps, certes, mais si elle se trouvait en capacité de dormir, le temps lui paraîtrait sûrement un peu moins long. L’interne, en tout cas, se souvenait d’avoir trouvé ce laps de temps relativement court au final. Ce n’était plus rien par rapport aux deux années de torture qu’il avait subit avant cette fameuse greffe de moelle. « Hey, pas de panique ! A priori, tu ne resteras pas trois semaines mais de cinq à quinze jours, suivant comment ton corps réagit à la chimio intensive suivie de la greffe. Le traitement est lourd, le temps va certainement te paraître semblable à une éternité, mais…Au final, tu sentiras sûrement que c’est bien peu par rapport à toute la souffrance ressentie avant. Si tu es débarrassée de ta leucémie, tu ne penses pas que cela vaille le coup ? Et tu pourras recevoir des visites, également. Pas longtemps, certes, mais accroche-toi à cette idée. »

Max aurait évidemment pu l’assommer avec un discours médical, lui réexpliquer le principe de la greffe ainsi que tout le traitement variant autour, mais il ne le ferait qu’en cas de demande de sa part. Inutile de la paniquer encore davantage. Ce dont elle avait besoin, c’était une idée fixe. L’envie de se battre, une véritable raison. Pour cela, aucun discours de médecin ne pourrait la soulager ou la rassurer. « C’est normal d’avoir peur. On se sent dépossédé de tout pouvoir dans ce genre de situation. Ou alors, on a l’impression que cela ne s’arrangera jamais. Mais ici, tu ne risques rien. Tu auras une armée de médecins qui n’attend pas de te réparer comme si tu passais dans une usine mais qui seront aux petits soins pour te sauver la vie. Tout est une question de point de vue…Si tu as une raison de vaincre ta leucémie, alors tu vaincras. Il suffit que tu t’accroches à toutes les idées positives que tu peux bien avoir en tête. Tout est bon à prendre, y compris le fait de retrouver son chien ! » Max haussa les épaules avant de retirer l’aiguille l’ayant aidé à prélever un peu de sang pour un bilan. Il se mit à étiqueter chaque fiole avec un sens du détail particulièrement pointu : ce n’était pas le moment de merder. « Mais si tu as d’autres questions, que ce soit d’un point de vue médical ou d’un autre point de vue, profites-en. Je ne vais pas quitter les environs avant demain matin. »

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MessageSujet: Re: Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) EmptyJeu 24 Mai - 19:00

  • Je m’étais laissée aller, je n’avais jamais eu aussi peur, car désormais soit cela passait ou cassait ! Et confiante jusque-là, peut-être trop peut-être que toute cette crainte refoulée jusqu’à présent ressortait de plein fouet au moment même où Max pénétra dans ma chambre, regardant mon dossier, incomplet apparemment ou il décida de me prendre en charge ! Après quelques questions de routine, à savoir si j’étais allergique à certains médicaments ou autre, répondant par la négative, il désirait me faire d’autres examens sanguins pour être sûr, ne vaut-il mieux pas plutôt deux fois qu’une ?! Si, alors tendant l’un de mes bras il vint s’asseoir à mes côtés et me mit le garrot et après avoir passé un coton d’alcool sur ma peau, me piqua à ce même endroit, ou je ne sentis rien tant j’étais absorbée pas mon état d’esprit. Il fit cela avec une extrême douceur, ne m’ayant pas loupé et réussissant son intrusion de seringue du premier coup, et heureusement je détesatsi cela, et ce depuis toujours. Puis il se lança dans sa façon de voir les choses, et pourquoi il était préférable de procéder de nouveau à des examens sanguins.

    « Je préfère multiplier les efforts quitte à ce que ce soit inutile. On n’est jamais trop prudents, surtout pour ce type de protocole…Autant écarter tout risque pour que tu te sortes enfin de cette maladie. »

    -A force de vivre avec et de mettre tant battu, j’ai fini par la laisser habiter en moi, comme si elle était une partie de moi-même et non comme une étrangère. Alors adviendra ce qu’il adviendra, on verra, après tout que puis-je faire d’autre que de subir cette autogreffe et d’attendre de voir ce qu’il en ressortira ?

    Je m’étais renseigné ici et là, même avec mon oncologue mais cela ne changeait rien au fait que j’avais peur, comme ne pouvant fuir, ne pouvant que subir, passant bientôt par cette phase de chimio intensive pour être malade comme un chien ensuite avant qu’elle ne détruise tout mon système immunitaire la partie qui fatiguait le plus le corps, montant même parfois en fièvre, perdant connaissance ou encore ne cessant d’être pliée en deux, nauséeuse, jusqu’à souffrir de toute part. C’était ce que je redoutais …et si cela ne servait à rien ? Toute cette souffrance pour au final avoir toujours cette chose en soit, qui nous tuait à petit feu ?! P

    Pensées confuses et moral à la baisse, plus que jamais, ce fut à cet instant que Max reprit la parole comme voulant me faire retrouver une part de jovialité.

    . « Hey, pas de panique ! A priori, tu ne resteras pas trois semaines mais de cinq à quinze jours, suivant comment ton corps réagit à la chimio intensive suivie de la greffe. Le traitement est lourd, le temps va certainement te paraître semblable à une éternité, mais…Au final, tu sentiras sûrement que c’est bien peu par rapport à toute la souffrance ressentie avant. Si tu es débarrassée de ta leucémie, tu ne penses pas que cela vaille le coup ? Et tu pourras recevoir des visites, également. Pas longtemps, certes, mais accroche-toi à cette idée. »

    -T’es un comique ? Qu’est-ce que tu sais de tout ça ? Il ne suffit pas de côtoyer des personnes atteintes de leucémie pour en connaitre toute leur souffrance, alors épargne-moi ta philosophie à deux sous…

    Sur ce je tournais la tête vers la fenêtre, regardant le ciel étoile, la seule chose qui m’aidait à rester calme au final, me rappelant ma rencontre, ce fameux soir avec Stephen dans cette clairière…

    Puis il continua malgré le fait que j’étais plutôt nerveuse et non chalante à son égard…voir vraiment désagréable d’une certaine manière…

    « C’est normal d’avoir peur. On se sent dépossédé de tout pouvoir dans ce genre de situation. Ou alors, on a l’impression que cela ne s’arrangera jamais. Mais ici, tu ne risques rien. Tu auras une armée de médecins qui n’attend pas de te réparer comme si tu passais dans une usine mais qui seront aux petits soins pour te sauver la vie. Tout est une question de point de vue…Si tu as une raison de vaincre ta leucémie, alors tu vaincras. Il suffit que tu t’accroches à toutes les idées positives que tu peux bien avoir en tête. Tout est bon à prendre, y compris le fait de retrouver son chien ! »

    Mais son mot de la fin me fit toute même rire, lorsqu’il parla de retrouver son chien pour certains.

    -T’es pas croyable ?!Un chien... Je suis prisonnière de moi-même c’est le pire qu’on puisse vivre, se battre contre soi-même, c’est un vrai cauchemar, s’autodétruire pour ensuite se reconstruire c’est hallucinant, non ?

    Je repris plus doucement cette fois ci voyant que max retirait l’aiguille de mon bras avant de me mettre un pansement pour éviter un afflux de sang coulant sur mon bras. Max nota mon nom et prénom sur chaque tube contenant mon sang, avant d’entendre de nouveau le son de sa voix.

    « Mais si tu as d’autres questions, que ce soit d’un point de vue médical ou d’un autre point de vue, profites-en. Je ne vais pas quitter les environs avant demain matin. »

    -D’un autre point ? Je ne savais pas qu’en médecine ils apprenaient également à savoir ce que ressens le patient, et puis à quoi bon discuter de cela alors que tu diras simplement ce qui te passe par la tête, t’imaginant à ma place, mais mets-toi ça dans le crane, tu n’es pas à ma place et personne ne l’est…Et pour être honnête j’ai beau ne pas m’entendre avec tout le monde, que je ne souhaitais cela même pas à mon pire ennemi !Puis inspirant profondément je repris le regardant sachant que cette façon d’être ne m’était pas habituelle.

    -Je suis désolée…mais tout me rend folle ces temps-ci…j’ai réussi à gérer et à me contenir jusque-là mais, là, c’est le trop plein…je ne sens si inutile et tellement seule…j’ai pourtant une bel avenir devant moi, des gens qui m’aiment mais j’ai l’impression que tout cela ne sert à rien, que cela ne m’est d’aucune utilité, je ne peux pas forcer le destin à me donner un second souffle et c’est cela qui m’épuise…

    Je dormais mal, voire très peu depuis des jours maintenant je manquais d’appétit, fonctionnant qu’avec une dose élevée de caféine, je tenais grâce aux nerfs, rien d’autre au final…


Hj De rien Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) 828200
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MessageSujet: Re: Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) EmptyVen 25 Mai - 15:06

Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tumblr_m0eo58LOE81qa9jwno1_500

Le jeune homme aurait pu décider de lui rabattre le caquet rapidement et sans bavure pour oser prétendre qu’il n’en savait rien, mais se retint évidemment de justesse. Elle n’était pas en position de force et s’énerver contre elle était tout sauf la chose indiquée. Elle avait la position du malade dans l’affaire et rien que pour cela, elle méritait tous les égards possibles. Ceci dit, il ne comptait pas rester les bras croisés à la laisser déblatérer des inepties plus grosses qu’elle. Il n’était pas censé outrepasser son rôle de médecin, mais une fois n’est pas coutume, il allait subitement cesser d’être le médecin et allait redevenir l’homme, tout simplement. Il esquissa par conséquent une ébauche de sourire qui se transforma bientôt en petit rire sans qu’il ne puisse décemment se contrôler. Pour sûr, s’il ne donnait pas une explication concrète dans les secondes qui allaient suivre, elle allait se faire un plaisir de lui refaire le portrait façon art déco. « Mais le fait est que je sais ce que ça fait, demoiselle. Tu ne devrais pas parler et t’avancer avant de savoir, ça ne peut que te retomber dessus. » Max haussa les épaules sans une once de pitié, sentiment qu’il ne ressentait jamais même devant le cas le plus désespéré qu’il ait eu à traiter. Emy n’était pas encore mourante…Elle avait un traitement possible et s’il comprenait toutes ses peurs, craintes qu’il avait ressenties lorsqu’il était dans son cas autrefois, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ce discours qu’il énonçait depuis son entrée dans la chambre. S’il s’exprimait, c’était en connaissance de cause, sans quoi il n’aurait même pas ouvert la bouche. « Je vais arrêter d’être le médecin et je vais te dire quelque chose sur moi, même si je sais que je pourrais être viré du programme pour ça. » Le jeune homme, interne en chirurgie de son état, ôta sa blouse sans attendre le déluge et la déposa sur le bas de lit d’Emy avant de pousser un petit soupir. Il était toujours vêtu de son uniforme d’interne, mais ça, ce n’était qu’un détail. Seul le geste et toute la symbolique qu’il impliquait comptaient. « J’ai souffert d’une leucémie. Alors vois-tu, je sais très bien ce que ça fait, ne t’en déplaise. Ne dis pas que personne n’est à ta place car ce n’est pas vrai. Je ne me serais pas permis de m’exprimer là-dessus dans le cas contraire, et dis-toi aussi que tu n’es pas la seule à souffrir de cette maladie dans le monde. Je ne devrais pas te jeter la pierre alors que tu es terrifiée sur un lit d’hôpital, mais tu as un traitement de possible. Tout n’est pas perdu, alors espère…Tu peux te le permettre ! Même si c’est beaucoup te demander et que tu considères que c’est une épreuve de plus, tu peux te permettre d’espérer. Je le pense sincèrement. »

Fallait-il qu’il soit fou pour tenir un tel discours, car elle pouvait toujours le dénoncer auprès d’un résident ou d’un titulaire, mais à vrai dire, il s’en foutait. On ne le virerait pas parce qu’il avait osé raconter quelque chose de son passé à une patiente terrifiée. Il était assez grand pour prendre ce genre de risque et, si d’aventure c’était profitable à Emy, il n’avait aucune raison de ne pas le faire. « Je connais l’impression de se sentir seul au monde, abandonné, sans personne pour comprendre. Mais on s’en remet. Et on en sort même plus fort que jamais, après avoir été faible comme jamais on ne l’a été. Je sais bien que mes mots ne sont sûrement pas aussi rassurants qu’ils le devraient, mais…Mon expérience vaut ce qu’elle veut. Je m’en suis remis, alors tu le peux toi aussi. D’autant que tu n’es pas seule, alors rien de tout ceci n’est inutile. Pourquoi cela le serait-il, d’ailleurs ? Si tu as un bel avenir et des gens qui t’aiment, tu devrais te battre et guérir, rien d’autre ne devrait compter. Après tout, si je n’étais pas capable de ressentir de l’espoir, je ne pourrais pas devenir médecin. » Max ne mettait pas de côté que tout le monde n’est pas forcément en mesure de se battre de la même façon, mais il voulait croire qu’elle serait un jour en mesure de comprendre où il voulait en venir. Lui n’avait vraiment eu personne, en l’occurrence. Pour seul cadeau de guérison, sa seule histoire d’amour l’avait brisé en deux en le quittant lâchement, et il avait appris qu’il était enfant illégitime. Il y a mieux pour s’accrocher à la vie ! Mais ça, il n’était pas question qu’il le lâche dans cette conversation. Emy n’avait aucunement besoin de connaître ce genre de détails. Tout ce qu’il fallait, c’est qu’elle se persuade elle-même que sa vie vaut effectivement la peine d’être vécue.
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MessageSujet: Re: Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) EmptyVen 1 Juin - 19:31

  • J’étais partie à évoquer certaines choses, à me laisser aller tout bonnement en bien des sens, mais je me sentais vraiment peureuse, oui j’avais la frousse de ces jours à venir, de la souffrance aussi si je ne pouvais supporter encore toute cette pression, à savoir si cette autogreffe allait me remettre sur pieds ou non ? Et je m’étais battue jusqu’ici pour rien ? Pour au final que mon état empire ou reste ainsi ? Tant d’interrogations et de craintes que le fait de me retrouver dans cette chambre d’hôpital ne m’aidait pas à me sentir mieux, sans mes proches, même si la présence de Maxwell était des plus réconfortante toutefois, ayan tau moins unipersonnel avec qui parler, bien que pour le moment c’était plus moi qui déballais des tonnes de mots que lui, vêtu en blouse blanche… je fus presque choquée de le voir et l’entendre rire, y’avait-il quelque chose de drôle dans mes paroles ? Ou dans la situation ? Il riait et moi j’étais aux bords des larmes…Le regardant stupéfaite il prit bien vite la parole ou je l’écoutais attentivement oui je voulais connaitre la raisons de son insensibilité …


    « Mais le fait est que je sais ce que ça fait, demoiselle. Tu ne devrais pas parler et t’avancer avant de savoir, ça ne peut que te retomber dessus. »

    Alors là je fus estomaquée, avais-je bien entendu ces mots, cette affirmation de dire qu’il savait ce que cela faisait ?! Sans rien ajouter de plus je restais toujours suspendue à ses lèvres attendant la suite de ses dires.

    « Je vais arrêter d’être le médecin et je vais te dire quelque chose sur moi, même si je sais que je pourrais être viré du programme pour ça. »

    Otant sa blouse qu’il mit au pied de mon lit avant de reprendre me redressant quelque peu. Tout cela m’intriguait…au plus haut point que mon intention fut porter désormais sur sa personne et non plus sur mes ressenti sur le moment.

    « J’ai souffert d’une leucémie. Alors vois-tu, je sais très bien ce que ça fait, ne t’en déplaise. Ne dis pas que personne n’est à ta place car ce n’est pas vrai. Je ne me serais pas permis de m’exprimer là-dessus dans le cas contraire, et dis-toi aussi que tu n’es pas la seule à souffrir de cette maladie dans le monde. Je ne devrais pas te jeter la pierre alors que tu es terrifiée sur un lit d’hôpital, mais tu as un traitement de possible. Tout n’est pas perdu, alors espère…Tu peux te le permettre ! Même si c’est beaucoup te demander et que tu considères que c’est une épreuve de plus, tu peux te permettre d’espérer. Je le pense sincèrement. »

    Il n’avait pas tort bien au contraire, je n’étais pas la seule à souffrir de ce mal et j’étais chanceuse d’avoir un traitement, une possibilité de continuer à vivre normalement car j’étais une patiente dont le cas n’était pas aussi catastrophique comparé à d’autres…Tout cela me fit réfléchir. Je n’étais pas seule au monde à avoir une leucémie, à pouvoir en guérir alors je devais garder toutes les chances de mon côté pour sortir de cet hôpital en bonne santé et le moral pouvait jouer un grand rôle également dans le rétablissement, ce qui me redonna un peu de peps.

    -Je ne dirais rien rassure toi et tu as raison…je n’avais jamais vu les choses sous cet angle, jusque-là j’ai été forte malgré les jours passés enfermée dans ma salle de bain me vidant les tripes avec les effets de la chimio et tous ses médicaments, mais …le fait de me dire ça passe ou ça casse, ça m’a refroidi et encore plus en me retrouvant ici dans cet hôpital…je vais prendre sur moi, me dire que j’ai de la chance de pouvoir avoir cette opportunité grâce à cette autogreffe, qu’il y a pire c’est certain, merci de m’avoir relever les bretelles en quelques sortes, je me sens déjà un peu mieux et moins stressée, même s’il me reste encore un bout de chemin à parcourir. Et puis...à te voir, c’est encourageant, je ne parle du fait de voir un beau jeune interne dans ma chambre à une heure si tardive mais de voir qu’il y a de l’espoir, Dis-je en ayant lancé quelques mots avec humour même s’il fallait avouer qu’il était plutôt beau gosse, ba quoi ? Etre malade ne signifiait pas ne plus vivre ou apprécier les jolies choses ?

    « Je connais l’impression de se sentir seul au monde, abandonné, sans personne pour comprendre. Mais on s’en remet. Et on en sort même plus fort que jamais, après avoir été faible comme jamais on ne l’a été. Je sais bien que mes mots ne sont sûrement pas aussi rassurants qu’ils le devraient, mais…Mon expérience vaut ce qu’elle veut. Je m’en suis remis, alors tu le peux toi aussi. D’autant que tu n’es pas seule, alors rien de tout ceci n’est inutile. Pourquoi cela le serait-il, d’ailleurs ? Si tu as un bel avenir et des gens qui t’aiment, tu devrais te battre et guérir, rien d’autre ne devrait compter. Après tout, si je n’étais pas capable de ressentir de l’espoir, je ne pourrais pas devenir médecin. »

    -Je te crois, et je vais garder confiance, après tout tu es le mieux placé pour me prodiguer des conseils, non ? Je vais me dire que...que c’est une mauvaise passe, une sale période qui va bientôt ou non se terminer, après tout, tout se termine au jour non ? Et j’espère combattre cette saleté pour que je puisse ravoir un semblant de vie normale après…ou du moins essayer.

    Lançais-je tout en lâchant un soupir me reposant doucement contre mon oreiller en position semi assise. «Vie normale » en poursuivant ses études, se trouvant un job, se mariant étant déjà fiancée depuis peu mais je connaissais les risques d'un tel traitement d’une telle maladie comme celle d’avoir des enfants, chose quasi-impossible, même si je n’avais jamais mis en avant le fait d’en avoir, si peut-être un jour mais pas sûr, mais ma vision des choses changea durant ses derniers mois aux côtés de Stephen, futur époux, avec qui je vivais, mais comment construire sa vie avec une personne si vous ne pouvez pas lui offrir une chose simple telle qu’une famille, sa propre famille. J’avais toujours dit que j’en aurais pas ou très tardivement voulant faire passer ma vie professionnelle avant tout chose, enfin par choix mais là, si je n’avais plus ce choix, si jamais je ne pouvais en avoir, alors à quoi bon ? Mais je devais penser à chaque chose, une à une.

    -Dis-moi c’est « ça » qui t’a fait envie d’être dans le médical ou alors le fait de venir tenter de sauver de pauvres âmes en peine ? Repris-je avec plus de légèreté dans la voix après cette discussion à cœur ouvert ou presque…bien que cette idée de ne peut-être jamais être mère me taraudait l’esprit.

    -Combien de chance d’avoir des enfants après un tel traitement ? Tu t’es déjà posé la question à savoir si tu voulais un jour avoir ta propre tribu ? Avais-je poursuivis après avoir laissé un blanc s’installer…

    Je tentais de me soulager la conscience et pour cela je devais évacuer mes craintes, avoir les réponses à mes questions pour mieux me préparer à ce qui m’attendrait par la suite…
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MessageSujet: Re: Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) EmptyMar 12 Juin - 18:20

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    Maxwell n’était pas peu fier de voir la volonté d’Emy se réveiller soudainement face à ses dires. Certes, évoquer la période qui avait été la plus douloureuse de sa vie n’était pas une mince affaire, mais s’il avait touché le but cherché, c’était un mal pour un bien. Il émit donc un léger sourire, non pas amusé mais sincère face à ses dires, se croyant revenu quelques années en arrière, alors qu’il était cloué dans un lit d’hôpital, face à son père chirurgien lui remontant les bretelles. Il devait vivre, selon lui. S’accrocher, se faire sa propre expérience et prouver à cette chienne de vie qu’il avait encore de la ressource à revendre. Vivre pour combattre de nouvelles difficultés et n’en ressortir que plus fort. Vivre pour prouver également à la gente féminine qu’il ne méritait pas d’être abandonné, bien que celle qu’il considérait comme l’amour de sa vie l’ait lâché comme un vieux vêtement troué quelques semaines après sa première chimio. Max s’était effectivement battu et n’en n’était sorti que plus vaillant, plus fort et plus volontaire. Il priait intérieurement pour que la chose soit aussi vraie pour Emy. Il ne la connaissait pas vraiment, certes, mais personne ne méritait de vivre ce qu’elle était en train de traverser. Il ignorait si elle était seule ou accompagnée sentimentalement, mais il l’espérait presque. Vivre cela en solitaire n’est pas humain…A quoi bon s’accrocher à la vie si personne n’est là pour nous tenir la main au bout du compte ? Il eut un semblant d’indice lorsqu’elle parla de revenir à une vie normale. Cela prouvait sans doute qu’elle avait des projets, des rêves, probablement à partager avec quelqu’un. Ou à défaut, elle avait des perspectives d’avenir, quelles qu’elles soient. Le tout, c’est d’avoir un but dans l’existence. Qu’il soit personnel ou professionnel, aucun n’est à laisser de côté. Et pour l’heure, Max se félicitait d’avoir réussi à faire passer son petit message d’espérant fou. « Tout se termine un jour. Mais les merdes avant les choses sympas, tu peux me croire ! Je suis passé par là, je sais de quoi je parle. Même si la douleur paraît plus longue, au final elle est bien moindre si tu as quelque chose à quoi t’accrocher. Garde n’importe quoi de positif à l’esprit, même si tu as l’impression que c’est interminable. Au pire…Moi je peux passer te voir régulièrement. Je fais partie du personnel de l’hôpital, et les greffes, j’en ai assisté à quelques unes. Ca te fera au moins une présence connue, à défaut d’être personnelle ! » Max avait toujours les bras croisé, ce sempiternel petit sourire à la fois arrogant et amusé sur les lèvres, tout prêt qu’il était à lâcher une énorme connerie histoire de dédramatiser la situation. Il n’était pas ainsi avec tous ses patients…Mais là, son horaire était dépassé. Pour un peu, il n’avait plus à se comporter comme un médecin ou même à porter ses vêtements d’internes. Disons simplement qu’il prenait son travail à cœur, un peu plus que les autres…

    « C’est ça, et d’autres choses. Mais ça m’a aidé à me battre. Disons que j’avais déjà envie de devenir médecin avant, parce que mon père était un brillant neurochirurgien et que je voulais suivre ses traces. Mais en ayant aussi mal, en me sentant aussi seul, je me suis dis qu’il était temps que quelqu’un prenne vraiment les choses en main. Que quelqu’un soit en mesure d’inventer un traitement plus vite efficace pour ce genre de maladies…Et pour toutes les autres. La douleur ne rend pas tendre, tu peux me croire. Après tout, on n’est jamais mieux servis que par soi-même ! Puis au final, j’ai choisi la chirurgie. Je n’aide pas à créer de médocs plus efficaces, mais je sauve des vies. J’essaye de prendre les bonnes décisions quand il le faut, d’oublier le mot « pression » de mon vocabulaire, et de devenir la personne que je dois être…Que je devienne un putain de connard arrogant ou quelqu’un de respectable, je m’en contrefous. Je veux juste sauver des vies. » Max haussa légèrement les épaules, en cessant légèrement de sourire. Ce qui l’avait motivé encore davantage, c’était la mort de son père. Il n’avait pas pu la prédire ou l’empêcher, hélas…Quelle autre motivation pourrait-il avoir désormais, alors que son pauvre cœur n’était rien qu’un champ de ruines ? Il voulait sauver des vies, à la lumière de toutes celles qu’il avait été incapable de sauver. « Je crois qu’aucune nénette ne me supporterait, mais oui, techniquement, je peux avoir des enfants. Tout dépend de ton traitement mais à priori, avec beaucoup de patience et l’aide de bons traitements hormonaux, il n’y a aucune raison, si tu étais fertile avant. Dans le cas contraire…Il y a d’autres options. Les mères porteuses, la fécondation in vitro ou l’adoption. Il y a toujours un moyen d’avoir une famille. Je suppose que si tu me poses la question, c’est parce que tu aimerais en avoir, je me trompe ? Il y a un moyen rapide de savoir. » Max, en père ? Quelle blague ! Encore faudrait-il qu’il supporte la présence d’une femme et qu’elle le supporte en retour plus d’une nuit !! Mais la situation d’Emy semblait différente. Et elle pouvait faire des examens pour en avoir le cœur net…
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MessageSujet: Re: Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) Tu t'es perdu dans les couloirs? (Max) EmptyJeu 14 Juin - 18:39

  • J’avais repris du poil de la bête, après tout ce n’était qu’encore qu’une épreuve de plus pour aller vers la guérison, et puis Maxwell m’avait aidé à y voir plus clair à rebooster mon moral et je me sentais beaucoup moins oppressée devant simplement prendre mon mal en patience. De la ressource j’en avais certes mais un ras de bol également de devoir vivre avec cette fichue maladie et surtout tout ce qu’elle pouvait engendrer au quotidien. Mais j’avais cette chance d’être entourée, d’avoir un homme qui m’aimait malgré tout, ma maladie n’étant pas un obstacle disons même que cela nous avait rapproché dès le départ, mais le jour où je guérirais, les choses seront-elles les mêmes ? Question stupide peut-être mais si présente. Je retrouverai mon autonomie, voudrais faire une tonne de choses encore inassouvie jusqu’à présent, vivant pleinement, accepterai-t-il mon nouveau rythme de vie, ma nouvelle façon de voir les choses. J’avais des doutes …

    « Tout se termine un jour. Mais les merdes avant les choses sympas, tu peux me croire ! Je suis passé par là, je sais de quoi je parle. Même si la douleur paraît plus longue, au final elle est bien moindre si tu as quelque chose à quoi t’accrocher. Garde n’importe quoi de positif à l’esprit, même si tu as l’impression que c’est interminable. Au pire…Moi je peux passer te voir régulièrement. Je fais partie du personnel de l’hôpital, et les greffes, j’en ai assisté à quelques-unes. Ça te fera au moins une présence connue, à défaut d’être personnelle ! »

    -Oui j’ai encore des choses à vivre, des choses à voir et cela ne me rendra que plus forte à l’avenir j’en suis sure !Lançais-je avec un clin d’œil complice.

    -Et oui ça me ferait plaisir de te voir, j’avoue que cela fait du bien de ne pas se sentir seule ici…et puis j’ai l’impression que tu me comprends pour avoir vécu la même chose que moi, et ça donne envie de se battre encore plus, ta présence est ..réconfortante…

    Voilà que je me laissais aller simplement et naturellement, ayant dit mes doutes et échangé certaines choses, il savait, il avait subi, il s’était battu et il était guéri et je voulais suivre le même chemin que lui vers une guérison, me sentir mieux et revivre pleinement comme avant. Je sentais mes yeux se rougir mais ne laissait pas une larme coulée par les émotions je me devais d’être forte, chose que j’avais toujours fait surtout face à mes proches mais lui c’était la différence même, on partageait une chose que nous avions en commun même si pur lui cette période était révolue au niveau personnel, même s’il côtoyait des personnes encore souffrantes de ce mal.

    « C’est ça, et d’autres choses. Mais ça m’a aidé à me battre. Disons que j’avais déjà envie de devenir médecin avant, parce que mon père était un brillant neurochirurgien et que je voulais suivre ses traces. Mais en ayant aussi mal, en me sentant aussi seul, je me suis dit qu’il était temps que quelqu’un prenne vraiment les choses en main. Que quelqu’un soit en mesure d’inventer un traitement plus vite efficace pour ce genre de maladies…Et pour toutes les autres. La douleur ne rend pas tendre, tu peux me croire. Après tout, on n’est jamais mieux servis que par soi-même ! Puis au final, j’ai choisi la chirurgie. Je n’aide pas à créer de médocs plus efficaces, mais je sauve des vies. J’essaye de prendre les bonnes décisions quand il le faut, d’oublier le mot « pression » de mon vocabulaire, et de devenir la personne que je dois être…Que je devienne un putain de connard arrogant ou quelqu’un de respectable, je m’en contrefous. Je veux juste sauver des vies. »

    -Tu as tout le mérite et tout mon respect. Je suis sincère et puis tu te préoccupes du mental de tes patients enfin pour moi c’est ce que tu fais et cela me touche vraiment, ça me va droit au cœur…Tu sais en parlant de marcher sur les traces de son propre père, et bien c’est ce qui me motive également, mon père est un homme d’affaire respecté et doué, et j’ai ce rêve de petite fille de devenir comme lui, c’est l’une de mes raison de me battre et j’y tiens, j’ai toujours tout fait en ce sens, même avec cette maladie je n’ai jamais baissé les bras et t’entendre de la sorte ne fait qu’accentuer cette envie, ce désir d’aller de l’avant et de foncer. Merci d’être là Max

    Puis le sujet de la maternité, qui n’a jamais rêvé de devenir père ou mère un jour ? Je ne souhaitais pas spécialement concevoir une famille de sitôt ayant d’autres priorités dans la vie mais un jour peut-être et c’était normal de se poser ce genre de question non ? Max me répondit donc tout simplement.

    « Je crois qu’aucune nénette ne me supporterait, mais oui, techniquement, je peux avoir des enfants. Tout dépend de ton traitement mais à priori, avec beaucoup de patience et l’aide de bons traitements hormonaux, il n’y a aucune raison, si tu étais fertile avant. Dans le cas contraire…Il y a d’autres options. Les mères porteuses, la fécondation in vitro ou l’adoption. Il y a toujours un moyen d’avoir une famille. Je suppose que si tu me poses la question, c’est parce que tu aimerais en avoir, je me trompe ? Il y a un moyen rapide de savoir. »

    -Cette idée me taraude naturellement mais …je n’en sais rien ce n’est pas une priorité, et puis je suis encore jeune, et c’est une chose à ne pas prendre à la légère non plus…Quant à savoir si j’étais fertile avant je n’en sais rien je pense que « oui » dans la logique des choses…Oui il y toutes ses options mais j’en sais rien et puis je ne suis pas sure de faire une bonne mère, au pire je pourrais toujours prendre un chien !Lançais sur le ton de la plaisanterie pour minimiser cette crainte au final, sans pour autant faire de ce sujet un thème tragique ou autre.

    -Je ne suis pas sure de vouloir savoir…avec tout ça…et je suis sure que tu exagères en disant qu’aucune nénette ne te supporterait, je le fais bien depuis une demi-heure déjà et je ne me plains pas, et puis tu serais probablement un papa gâteau ça se voit, du genre à sourire bêtement devant un nourrisson à lui parler comme un gaga…

    Je ne pus retenir un léger rire à l’idée de cette image de Max en tête.

    -Désolée je ne voulais pas me moquer mai j’imaginais seulement ta tête, grand gaillard que tu es en train de grimacer pour tenter d’obtenir un sourire même infime d’un bébé.

    J’aimais beaucoup sa présence, j’aimais parler avec lui, j’étais à l’aise à 200% chose qui ne m’était pas arrivé depuis un long moment déjà …
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