the great escape
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A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN

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MessageSujet: A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN EmptyJeu 22 Mar - 15:53

      A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN Tumblr_m18sth27181r87paio1_500
      Your Yoda I will be !

      T'as voulu voir Vierzon et on a vu Vierzon. T'as voulu voir Vesoul et on on a vu Vesoul, t'as voulu voir Honfleur et on a vu Honfleur, t'as voulu voir Hambourg et on a vu Hambourg, j'ai voulu voir Anvers et on a revu Hambourg, j'ai voulu voir ta sœur et on a vu ta mère comme toujours. Et je te le dis je n'irai pas plus loin ; mais je te préviens j'irai pas à Paris d'ailleurs j'ai horreur de tous les flons flons, de la valse musette et de l’accordéon...T'as voulu voir Paris et on a vu Paris ; t'as voulu voir Dutronc et on a vu Dutronc. J'ai voulu voir ta sœur j'ai vu le mont Valérien, t'as voulu voir Hortense elle était dans l'Cantal, j'ai voulu voir Byzance et on a vu Pigalle à la gare Saint-Lazare j'ai vu les Fleurs du Mal par hasard... Together we're crazy damn fools aislynn&juno.

◂Un soupir. Puis un second. Cela faisait maintenant une demi-heure que Juno regardait un membre de la gente masculine faire une cour effrénée à Aislynn, visiblement venue au club pour une partie de bowling en solitaire. Pourquoi était-elle venue ici en solo, c’était un mystère, et ce n’est pas ce qui intéressait véritablement la brunette. Elle était plutôt estomaquée de voir comment les êtres humains sont gauches dès qu’il faut s’adresser à autrui avec sensualité. A l’heure actuelle, ce pauvre bougre n’avait de cesse d’envahir l’espace vital de la jolie blonde, en tripotant l’écran de résultat de sa partie, ou en lui choisissant lui-même une boule avant qu’elle ne tire…Diable, il faudrait lui proposer de prendre des cours afin que cela devienne moins pathétique ! Juno aurait pu rester en dehors de cela, dans son coin, à s’occuper de sa propre partie tout en attendant Randy…Seulement voilà : Il avait déjà une demi-heure de retard et la patience de la brunette était mise à rude épreuve. Elle s’occupait l’esprit autrement ou risquait de se ruer sur son téléphone portable pour mieux l’inonder de messages. Non pas qu’elle soit d’ordinaire quelqu’un d’envahissant, bien au contraire, d’habitude Randy était demandeur d’attention et elle marquée par son ancienne solitude, mais elle s’inquiétait, voilà tout. La brunette s’imaginait qu’il devait avoir eu un coup de fil important d’un négociateur pour une traduction, par exemple, et qu’il l’avait probablement oubliée au passage…C’était mieux de se concentrer sur ce genre d’idées plutôt que de partir sur des scenarii catastrophe…Mais ce qui se révélait plus utile encore, c’était de tripatouiller son PDA afin de rendre l’écran de jeu d’Aislynn complètement déréglé. Les parties s’entremêlaient, les résultats disparaissaient ou n’affichaient plus les bons chiffres d’une œillade à l’autre, quand l’écran ne donnait pas tout simplement des noms tout à fait autres que ceux enregistrés en début de partie. En somme, en bon hacker qu’elle était, Juno jouait à faire patience le jeune envahisseur pour lui faire comprendre qu’il vaudrait mieux qu’il tire sa révérence. Après tout, porter « la poisse » à ce point n’est ni vendeur ni particulièrement attirant…Et pourtant, ce pauvre bougre à l’intelligence fortement entamée ne semblait pas s’en être rendu compte un seul instant.

« Hey Lynn' ! Alors, tu joues une partie en solitaire ? » Vous l’aurez deviné, la brunette s’était levée de son siège, avait abandonné son propre écran et sa partie qu’elle n’avait même pas entamée pour mieux se rendre avec son verre auprès d’Aislynn et de son envahisseur du moment. Elle avait même dissimulé son PDA bien aimé dans son sac en bandoulière, afin de ne surtout pas être prise sur le fait et d’éviter tout soupçon…Mais en attendant, elle offrait peut-être à sa camarade un alibi pour laisser tomber ce docteur relou sur le retour. « On dirait que ton écran est complètement planté…C’est moi ou il te porte un brin la poisse ? » Tout en esquissant une moue faussement désolée, bien qu’elle le soit tout à fait en vérité, Juno pianota quelques secondes seulement sur l’écran afin que tout redevienne à la normale : Et les noms, et le nombre de parties, et les points déjà obtenus. Il ne manquait plus qu’une chose pour que ce tableau soit parfait, à savoir la démission définitive de cet importun plus collant que de la super glue. « Désolée, mais Lynn' et moi avions prévu une soirée entre filles, sans mec…Enterrement de vie de jeune fille, tout ça. C’est l’étape avant les strip teaseurs, la boisson à foison et je te passe les détails. » Jusqu’ici, Juno était parfaitement égale à elle-même, comme à ses habituelles manières de s’exprimer face à autrui : Souriante comme on en fait plus, à prendre des pincettes en vue de ménager les susceptibilités des uns et des autres, sans jamais passer par la case « aimable comme une porte de prison » ou autres amabilités du genre. Et pourtant, même en s’armant de toute la politesse dont elle était capable, ce gars collant ne semblait pas comprendre une seconde où elle voulait en venir… « Tu veux que je te fasse un dessin ou tu vas t’en aller par toi-même, mec ? » Plus brutal. Plus efficace, aussi : Juno avait quitté exprès son sourire, adopté un air aimable numéro trente-trois bis et fait si forte impression sur le dragueur de ses dames qu’il partit sans demander son reste, et accessoirement sans les saluer…De quoi faire éclater de rire la jolie gamma, qui s’était finalement tournée vers Aislynn, l’air manifestement triomphant. « A charge de revanche. J’espère que ce n’était pas un rancard au moins… »
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN EmptyLun 26 Mar - 20:36


- Le monde se divise en deux mon ami, ceux qui ont la corde au cou et ceux qui la leur coupe... Oui seulement celui qu’a la corde cou c’est moi, moi je risque gros, c’est pourquoi la prochaine fois j’veux plus de la moitié !

- Mmhhh, oui tu as la corde au cou, mais moi je tire, et si tu me rogne mon pourcentage - cigare ? - qui sais, il peut arriver qu’je rate mon coup mmhh ?.



Le bowling. Qu'est ce que je déteste ça.. Alors pourquoi j'étais là ? Telle est la question, invraisemblablement. Dominic arrivait vraiment à me tirer où je ne serais jamais venu me perdre. Cela faisait un moment que l'on ne s'était pas vu et étant donné les derniers évènements, j'étais plutôt gênée. Intéressée par l'homme qui lui avait massacré le visage, ça ne plait pas beaucoup et je peux le comprendre. je suis très protectrice également envers lui et là, quand j'avais vu son visage à l'hôpital, je n'avais pas su retenir mes larmes. Certes, je n'étais pas l'objet de leur discorde mais ça n'aidait en rien. Andréa avait fait un pas de travers avec la femme qu'il aime. Donc je peux comprendre qu'à partir d'un moment on se laisse submerger par ses émotions. Enfin bon, l'état dans lequel on les a retrouvé après, laissait à désirer. Je compris après une demi heure de retard qu'il ne viendrait pas. Dominic n'est pas du genre à oublier quand il s'agit de nous retrouver mais il devait avoir eu un empêchement. Sauf que pendant ce temps d'attente, j'avais eu la malchance d'attirer l'attention d'un paumé. Ce gars était vraiment collant. Au début, je m'étais encouragée pour jouer quand même un peu, en espérant que le temps allait passer et qu'il arriverait. Puis au final, je savais qu'il ne viendrait pas quand j'eus la chance de recevoir son coup de fil. Néanmoins, j'étais prise au piège donc ça n'aidait en rien. Cet autre ne comprenait pas en français clairement dit que je n'étais pas intéressée. C'est dingue comme les hommes ont du mal à comprendre quand on aligne plus de deux mots à la suite l'un de l'autre. J'ai fini de chercher plus loin, de leur trouver des excuses. Basta. Il était là à mes côtés, en train de jouer sur le tableau numérique du bowling. Ils sont où ses copains à celui – là ? Il n'a pas d'autres chats à fouetter ? Je regardais autour de moi et ne voyais aucun échappatoire. J'aurai bien été tentée de lui dire que je n'étais pas de son bord. Néanmoins, je n'aurais pas voulu éveiller ses fantasmes davantage. Alors bon je me disais qu'il allait finir par faiblir ou que Dominic allait ramener sa face et qu'il ferait d'une bouchée de cet énergumène. Quand une voix arriva jusqu'à moi, je me voyais déjà saine et sauve. Elle me demandait alors si j'étais seule. J'avais envie de hurler pour lui répondre mais un échange de regard suffisait. Quand je le posais pour la première fois sur l'homme près de moi. « On dirait que ton écran est complètement planté…C’est moi ou il te porte un brin la poisse ? » Si elle savait à quel point c'était l'ouragan en moi, je me retenais de ne pas pousser cet homme du tabouret, histoire qu'il se fracasse la tête contre le sol mais – mon dieu – qu'il la mette en veilleuse un moment car sinon je vais devenir complètement dingo. « Si ça ne tenait qu'à moi.. l'écran ne serait pas autant dégradé qu'à ce moment précis. » Cependant l'autre perturbé à mes côtés aurait pu comprendre le message détourné. Non bien sûr. A croire que j'étais vraiment devenue une obsession. Mon dieu, j'ai envie de fondre sur place comme une glace et échapper de ses griffes. Je savais qu'à partir d'un moment, j'allais être hors contrôle et l'envoyer sur les roses. Par expérience, je sais que ça ne finis pas toujours bien. Etant donné qu'on m'a déjà coincé contre un mur pour avoir eu une trop grande gueule. Je suis comme un vase avec des graduations. Au fil des étapes, du temps s'écoule et je me remplis jusqu'à déborder. C'est à ce moment là que ça risque de faire mal, au moment où je ne sais plus encaisser..

Puis Juno se faisait plus insistante dans ses paroles, comme si elle cherchait à me secourir. Une chose pour laquelle je pourrais lui en être reconnaissante pendant longtemps. Car ce n'est pas tous les soirs qu'on se retrouve dans un tel désarroi. « Tu veux que je te fasse un dessin ou tu vas t’en aller par toi-même, mec ? » Elle avait osé aller jusqu'au bout. Quel plaisir ! Heureusement que nos chemins s'étaient croisés aujourd'hui. Même si j'avoue que notre première fois fût particulière en son genre. Elle est plutôt passé au mauvais endroit, au mauvais moment. Je balançais mes ballons d'eau et elle s'en est mangé un. Direct. Sauf que son comportement m'étonna brillamment, si je puisse dire. Elle avait limité réclamer un second que je ne pus m'empêcher de contester et notre petite amitié a vu la face du jour. On va dire que c'est plutôt particulier mais plutôt plaisant. Alors quand l'homme finit par lever son fessier du siège qui se trouvait juste à mes côtés, j'avais envie de lui crier un truc du genre : « bon vent, crétin d'homme. Ta ciboulette doit être vide, vu la persévérance qu'on a dû utiliser pour te faire dégager. » Au lieu de ça, je gardais mon calme - encore étonnant - « A charge de revanche. J’espère que ce n’était pas un rancard au moins… » « Je te rassure, non. Allais mange et bois ce que tu veux, je t'offre. Si tu veux, je t'achète même le bowling. » ajoutais - je avec le sourire sur le visage. J'avais désormais besoin de décompresser, étant donné que l'autre était parti. J'avais même des envies de fêter ça, là toute suite. Je souriais et retrouvais mon naturel chaleureux quand je me sens bien. Je ne connaissais pas grand chose sur cette fille mais ça ne m'empêchait pas de l'apprécier déjà. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'était un peu comme une évidence. Alors que tout semblait nous opposer, nos caractères comme nos manières de voir certaines situations. Néanmoins ça ne nous empêchait pas de prendre le temps d'apprendre l'une de l'autre. Alors que la première fois, je lui balançais des ballons d'eau au visage. Notre deuxième rendez - vous se faisait avec plus d'application, elle venait me sauver et je devais la remercier. « Dis moi ce que je peux faire pour te remercier et je le ferais. » Au moment où je pris la peine de prononcer ses mots, j'imaginais déjà toutes sortes de réponses qu'elle pourrait me sortir. Puis je me dis qu'on ne vit qu'une fois et que le temps est trop précieux pour se dire : je le fais ou je le fais pas. Fait le et au pire tu te diras que ça ne t'a rien apporter. Puis dans le sens opposé, tu peux ressortir vainqueur d'un fragment de seconde qui formera à jamais ce que l'on peut appeler comme être un bon souvenir. « Je ne voudrais pas te retenir, car je suppose que tu attends quelqu'un mais sache que si tu trouves du temps à tuer à mes côtés, je rangerais mes ballons pour cette fois - ci. C'est promis. »


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MessageSujet: Re: A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN EmptyJeu 29 Mar - 17:42

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◂ Un large sourire s’était soudainement étiré contre les lèvres de la jolie brune, et ce tandis qu’elle venait de se faire proposer de quoi se sustenter et désaltérer. Visiblement, elle avait tapé dans le mille en intervenant pour mettre à mal les projets de ce petit importun…La soirée d’Aislynn semblait avoir été pratiquement sauvée dans l’affaire. Tant mieux ! C’était le but de Juno. Leurs débuts avaient été plutôt étonnants, dans le sens où la jolie blonde avait balancé un ballon plein dos sur la tête de l’étudiante en Physique…N’importe qui aurait pu en être offusqué et fulminer ainsi de colère, mais la brunette n’agissait pas comme le commun des mortels, c’était l’évidence même. Plutôt que de se vexer, elle préférait mille fois prendre les choses du bon côté et passer pour une folle furieuse…Faire l’autruche était devenu sa spécialité, avec le temps. Que ce soit dérangeant ou non, la demoiselle aimait prendre la vie du bon côté, en ne se concentrant que sur le côté positif des choses…La preuve : Elle venait de casser la baraque d’un dragueur des bacs à sable, et plutôt que de se sentir coupable, elle fulminait, se sentant comme capable de sautiller de joie à la simple idée d’avoir pu contrecarrer ses plans ! Comme quoi, elle n’avait sûrement qu’un grain dès qu’il s’agissait de relations humaines, mais ce grain avait été d’un grand secours pour l’étudiante blonde. Dans le fond, Juno l’appréciait énormément. Elles n’étaient peut-être pas les meilleures amies du monde, mais elle estimait suffisamment sa présence pour mettre de côté son prétendu rendez-vous avec Randy pour mieux se concentrer sur elle…Et la partie de bowling qui restait inachevée ! « Même le bowling ? » répéta-t-elle avant d’éclater de rire, avec toute la franchise dont elle était capable. Il n’y avait pas une once de moquerie dans ses agissements, bien au contraire, Juno était flattée. Elle-même n’aurait jamais pu avoir ce genre de prétentions financières ! « Je crois qu’un bon cocktail suffira. Et puis l’abandon de l’autre poire, ça se fête non ? » En d’autres termes : A moins qu’Aislynn ne la pousse vers la sortie, chose à laquelle Juno risquait d’accorder une attention toute particulière au cas où, la brunette ne comptait pas s’évanouir dans la foule pour l’instant. « Un martini dry te tente ? Et je veux bien une petite partie, après tout on est à l’endroit idéal pour ça non ? » Et Juno haussa les épaules. L’épisode des ballons n’avait pas la moindre importance, d’autant qu’il ne s’agissait que d’un peu d’eau…Le tout avait séché en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire et cela lui avait même permis de rester un poil plus dans les laboratoires de Physique pour la peine. « Oh et pour mon rendez-vous…Il a dû oublier, alors tu vois, chacun son degré de poisse ! » Ce n’était que partie remise. Randy aurait mille fois l’occasion de lui expliquer elle en était certaine.

La seule fois où la brunette se permit de s’absenter quelques secondes, ce fut pour commander et rapporter deux martinis dry, largement mérités par l’une comme par l’autre. Elle leva par la suite son verre à l’attention d’Aislynn, comme pour lui assurer qu’elle ne lui tenait rigueur de rien, à commencer par leur rencontre…Étonnante. « Je pensais quand même que tes ballons étaient une marque de fabrique. C’est inimitable ! Je suis sûre que même Randy avec un crayon à la main ne ferait pas mieux… » Sans s’en rendre compte, la brunette avait énoncé à haute voix le prénom de sa tendre moitié, sûrement à cause du début d’inquiétude qu’elle commençait à ressentir à cause de cette absence inexpliquée. Il ne fallait pas croire, Juno avait beau être souriante les trois quart du temps, elle n’en demeurait pas moins quelqu’un de facilement touché par autrui et difficilement rassurée, même si l’on y mettait tous les efforts du monde. « Ca me fait penser…Tu n’as pas trouvé de grand gaillard pour t’accompagner au bowling et t’éviter la présence désagréable de l’autre guignol ? Je sais bien qu’il n’a pas inventé le fil à couper l’eau chaude, mais il n’empêche qu’il était plus collant que de la glue… » Et sans quitter son verre, la brunette incita Aislynn à la suivre sur la piste de bowling, afin qu’elles choisissent leurs armes respectives et se « mesurent » au cours d’une petite partie. La blondinette n’aurait sûrement aucun mal à gagner…Juno n’avait pas touché la moindre boule de bowling depuis un siècle ! « Tu es une pro à ce jeu ? »


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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN EmptyVen 6 Avr - 20:02


- Le monde se divise en deux mon ami, ceux qui ont la corde au cou et ceux qui la leur coupe... Oui seulement celui qu’a la corde cou c’est moi, moi je risque gros, c’est pourquoi la prochaine fois j’veux plus de la moitié !

- Mmhhh, oui tu as la corde au cou, mais moi je tire, et si tu me rogne mon pourcentage - cigare ? - qui sais, il peut arriver qu’je rate mon coup mmhh ?.



Elle était la sauveuse de ma soirée. J’allais devoir la vénérer. Mon dieu, depuis le temps que j’attendais la personne qui allait m’éviter de lui en coller une à ce raté de la vie. Elle m’a évité l’étape où j’aurais pu en arriver là. Je devais la remercier comme elle le méritait. Quitte à me mettre à nu, je devais assurer. C’est comme ça, donnant donnant dans la vie. On ne doit rien devoir à personne. Car au risque de voir cette dernière arrivée, un jour ou l’autre, on peut se retrouver face au mur et devoir appliquer des actes que l’on n’aurait pas osé imaginer. De plus que là, ça s’ajoutait à notre rencontre. A cet instant précis où je n’ai ressenti aussi mépris en lui balançant un ballon d’eau sur la tête. Une vraie gamine par moment, je sais. J’admets et je le vis bien. Je vous assure, cela ne m’empêche pas de dormir la nuit. Néanmoins, j’avoue que Juno m’étonnait à chacune de nos rencontres. Elle aurait pu avoir envie de me faire la peau quand elle a senti l’eau couler sur ses cheveux. Au lieu de ça, c’est comme si elle m’avait dit : Va s’y relance en une pour voir ce que tu as dans le ventre. J’en rigole maintenant mais sur le coup, je vous assure quand on se retrouve face à un tel phénomène.. On s’en demande même comment ça en est possible. A cet instant précis, où elle sentait toute la force du monde monter en elle comme par magie, quand elle réalisait qu’elle avait réussi à faire bouger ce gars trop lourd. Je me demandais si elle allait arriver à se calmer. On aurait dit une enfant. Elle me faisait rire, ce n’est pas croyable. On dirait moi quand je me sens indestructible, invincible. Quand on se dit que plus rien ne peut nous arrêter. Je vous avoue que pour une Gamma, Juno m’étonne à chaque fois que j’ose poser mon regard sur elle. Parce que même malgré le fait qu’elle soit très attachante comme fille, elle est bizarre. Je vous jure. Maintenant, cela fait peu de temps que nous nous côtoyons et dans deux ans, je rigolerais de ces pensées quand je réaliserais qu’elle est juste unique en son genre. « Le bowling en entier. On l’appellera le monde merveilleux de Juno et ses folies. » Je me sens toute suite à l’aise avec la demoiselle car je sais que ce n’est pas le genre de personne à se prendre de haut, à se la raconter et à se compliquer la vie pour rien. Je me sentais à l’aise et ça ne faisait que commencer. Maintenant que je réalisais que Dominic m’avait lâché, Juno n’aurait pas le droit de s’échapper. Qu’importe la raison qui pourrait l’éloigner de moi, je resterais accrocher à elle. C’est la vie, ma pauvre lucette. T’es coincée avec moi et tu ne le sais pas encore. « J’ai envie de dire que ça se fête royalement, même. Je te jure que je me retiens pour ne pas crier tourner générale et ensuite regretter de m’attirer d’autre poids lourds. » Allais, on était entre fille. Il fallait profiter. Vivre et boire, histoire de ne pas se retrouver déshydrater. Je faisais donc signe au serveur de s’approcher mais il m’ignora. Quoi l’autre gars qu’on venait de jeter, c’était son copain ou quoi. Enfin bon. J’allais vraiment lui faire plaisir en chaussant ses chaussures de piste à la gamma. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais essayé de lancer la boule avec mes chaussettes. Néanmoins, je pense que le patron ne serait pas ravi de me voir montrer le mauvais exemple et surtout de me regarder en train de me manger le parquet se trouvant à mes pieds. J’allais me plier aux règles pour accorder cette partie à mon amie, ma nouvelle super héros en liste. Cependant, elle devrait en faire de même. Cinquante, cinquante. Alors qu’elle se faufila vers le bar, on dit souvent qu’on est mieux servi par soi – même. Elle revient alors accompagnée de deux verres et je la félicite. De toute façon, j’imagine que même si le serveur avait refusé de nous servir, elle ne se serait pas gênée pour passer derrière et prendre sa place. Allais OUST, les filles sont dans la place et elles vont faire péter les strike.

« A mes ballons. A notre second rendez-vous étrange mais plaisant. » Simple et sincère. Mais mon attention s’arrêtait sur le prénom. « Randy ? Comme Randy Layne ? » Sifflant d’un seul coup mon verre, je souriais, histoire de me mettre dans l’ambiance. Je ne suis pas habitué de ce genre d’endroit alors j’essaye de me mettre directement à l’aise. D’un seul coup, je me rappelais cette personne qui était particulière quand on sait qu’on s’est connu ici et ailleurs. Donc c’était certainement lui son rendez – vous avec beaucoup de chance. Je me posais bien la question et je compris vite que les mots lui avaient été volés de la bouche. Quant à son tour, elle me demandait si je venais simplement toute seule pour profiter de cette odeur de chaussures qui ont déjà vécu. Je souriais simplement car je savais que ce n’était pas non plus dans les habitudes de Dominic de me laisser un plan. Maintenant, je me doutais qu’il avait une véritable raison. « C’était mon meilleur ami qui aurait dû m’éviter ce gars glue. Comme toi, je suppose qu’il y a une explication. Puis ça nous permet de se retrouver, les âmes abandonnées. » Fallait voir la situation sous ses beaux airs au lieu de s’en rendre malade. Néanmoins, je croisais les doigts pour espérer que rien de grave ne soit arrivé. Sinon je m’en voudrais de ne pas avoir cherché à savoir. Allez savoir pourquoi, je me disais que ça allait. Si ça se trouve, il avait croisé Esméralda et ils avaient droit à leur discussion. Je ne voudrais pas téléphone et les interrompre. Ils ont en besoin si j’arrive comme un cheveu dans la soupe, je m’en voudrais encore plus. On respire. Il n’y a rien à tracasser sinon on m’aurait appelé comme cette soirée où j’ai dû le rejoindre à l’hôpital. Il avait mis mon numéro en haut de la liste de ceux à appeler en cas de pépin. Regardant la brunette devant moi, je rappelais le serveur. On ne sait jamais qu’il voudrait venir me servir maintenant. Mais il pouvait nous resservir la même chose, pendant que je m’échauffais. « Bien sûr qu’est-ce que tu crois ? J’ai ça dans le sang, depuis toute petite, je suis une as de la boule. » A cet instant, je pris la première boule sans regarder le poids et c’est limite si elle m’emportait avec. Le cul contre le sol, c’était mon moment d’intimidation. Hé oui, miss Woobleforth est tombée. Vous avez pris des photos, vidéos, je vous ferais payer un jour ou l’autre. Reposant mon attention sur mon accompagnatrice qui se devait se fendre la poire. « Oui bon, je suis un peu une débutante en la matière. Je me débrouille mieux avec des pompons. » Je le prenais bien. Je souriais. On était là pour le fun, et on sait tous que le ridicule ne tue pas. Alors je n’ai rien craindre.


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MessageSujet: Re: A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN EmptySam 14 Avr - 9:49

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« Si tu cries ‘tournée générale’ tu peux être sûre que tu auras les poids lourds, les poivrots sur le retour et je te passe d’autres joyeusetés ! » Il n’y avait que Juno pour oser ce genre de petit pari débile sans forcément se mordre les doigts ensuite. Il faut dire qu’elle s’était sortie avec brio de bien pire comme situation…Avec chaque type de gars, il y a toujours une feinte imparable pour s’en débarrasser. Il suffit juste de trouver laquelle et de s’y accrocher comme un naufragé à une bouée, si toutefois celle-ci est accessible facilement. Mais pour l’instant, leur compagnie mutuelle, deux martinis dry à la main, c’était suffisant. Juno n’était pas du genre à être très, très entourée sur la longueur. Elle aimait parfois ses grands élans de solitude lui permettant notamment d’avoir une excuse en béton armé pour rester plus longtemps dans les labos de Physique de l’université. La raison ? Qui sait…Peut-être serait-elle un jour capable de gagner un prix Nobel, à force de s’user les yeux sur son petit projet de robotique. Sans se clamer génie, bien qu’elle en soit sans doute un, Juno aimait surpasser tout ce à quoi elle avait touché jusqu’à lors. Elle détestait par-dessus tout la routine. La preuve, bien qu’elle ait eu pour projet d’attendre Randy en premier lieu, rien ne l’avait empêchée de rebondir sur ses pattes comme un chat, avec toute l’agilité que cela supposait, en vue de passer une excellente soirée en compagnie d’Aislynn. Aucun à priori, aucune réflexion basse vis-à-vis de ce pot de colle que la brunette avait chassé avec brio, rien de tout ceci. Rien qu’un martini dry et une partie mémorable de bowling en préparation. A ceci près que Juno ne s’attendait pas du tout à ce que le prénom de Randy ne fasse tilt dans l’esprit de sa nouvelle acolyte. Elle haussa donc un sourcil de surprise, non sans en sourire volontiers, ne perdant pas de vue la question qui la taraudait mais qui devait bien évidemment attendre : La blondinette allait effectuer son premier coup et cela aurait été traître que de la déconcentrer avec ce genre d’interrogation stupide. Non, Juno n’aurait pas le moindre élan de jalousie…Elle avait confiance et ne souhaitait pas le moins du monde se comporter comme la première bécasse venue qui ne sait pas penser par elle-même. Aislynn était quelqu’un de confiance également. Ses ballons étaient presque meurtriers, mais ça, c’était une autre histoire.

« En fait, je crois que l’élan et la façon de tenir la boule comptent triple dans la réussite du truc. Enfin je crois ! » expliqua-t-elle avec un faux air de professionnelle. Cela dit, elle n’avait pas rit ni n’avait montré la moindre hilarité en voyant cette pauvre Aislynn faire un bisou passionné au plancher : Elle s’était plutôt discrètement pointée pour l’aider à la relever en lui tendant la main, afin que personne ne remarque la fabuleuse boîte que venait de se prendre sa nouvelle camarade. Inutile que tout le monde ne se fende la poire au passage…La brunette avait plus d’esprit que ça ! Juno n’y avait pas joué depuis un lustre, de son côté, et elle était piètre bowleuse. Pourtant, elle fut bien partie lorsque son tour vint : Elle choisit sa boule avec précaution, prit un élan suffisant sur la piste et la lança avec toute la force contenue dans ses bras…Mais celle-ci finit sur le côté en ne touchant qu’une pauvre quille. Quelle catastrophe ! Quelle humiliation ! Elle haussa donc les épaules avant de se moquer de sa propre performance en éclatant de rire : Décidément, elles faisaient tout à fait la paire et tout ceci valait bien une nouvelle gorgée de ce délicieux cocktail, tandis que la question qui la taraudait depuis plusieurs minutes ne l’avait pas quittée. « Tu connais Randy, au fait ? » commença-t-elle avec un air de ne pas du tout y toucher. « Ton meilleur pote t’as posé un lapin ? Il ne rattrape pas mon rendez-vous, puisque c’est mon COPAIN qui vient de m’en poser un. Mais le connaissant, il a dû être appelé pour un manuscrit sur je ne sais quelle dynastie vieillotte de milliers de siècles, dont personne n’aura jamais entendu parler sauf lui, et donc il m’appellera dès qu’il sera libéré. Je suis habituée. Les lettres, c’est vraiment pas mon truc…La Physique, les, chiffres, ça c’est mon dada ! » Nouveau haussement d’épaules tandis qu’elle trinquait à nouveau avec la blonde, curieuse de la connaître mieux : Si elle connaissait Randy, alors Juno appliquerait forcément l’adage ‘les amis de mes amis sont mes amis’, c’était une évidence. D’autant que sous ses airs de geek, la brunette était une sportive dans l’âme, toujours à se dépenser par le biais d’un jogging ou à l’aide d’un punching ball ; très utile lorsque l’on veut éviter les agressions, d’ailleurs. « Tu es cheerleader ? Il faudrait que tu m’apprennes deux trois trucs, ça m’aiderait à me défouler. Ca m’a toujours impressionné, votre choré…Pourtant, je n’ai jamais pensé à m’inscrire dans un groupe comme celui-ci. M’enfin, même si je suis chez les gammas, ça ne veut pas dire que je ne suis pas sportive, au contraire !! Là, je suis sûre que tu es une pro pour ça. »

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN EmptyJeu 26 Avr - 20:29


- Le monde se divise en deux mon ami, ceux qui ont la corde au cou et ceux qui la leur coupe... Oui seulement celui qu’a la corde cou c’est moi, moi je risque gros, c’est pourquoi la prochaine fois j’veux plus de la moitié !

- Mmhhh, oui tu as la corde au cou, mais moi je tire, et si tu me rogne mon pourcentage - cigare ? - qui sais, il peut arriver qu’je rate mon coup mmhh ?.



Les propos de Juno me faisaient mal aux joues. Je ne sais comment l’expliquer mais elle me mettait toujours à l’aise. Je rigolais et je me sentais parfaitement en osmose avec sa façon parfois de voir une situation. Sauf peut – être quand je l’ai vu rigoler à l’instant où elle se ramassa mon ballon à eau en plein front. Si j’avais été à sa place, je pense que j’aurais été en rogne. Tellement en colère que j’aurais monté les marches deux à deux pour lui foutre une raclé sans chercher à comprendre. Le tempérament ne peut pas être identique chez tous. Et même si sur quelques points, avec la gamma, on se ressemblait, ce n’était pas le cas pour tout. Cela peut être vu comme un bon point ou un mauvais. Je ne sais pas. On peut se compléter comme se disputer sur certains sujets. Maintenant, je ne sais pas ce que l’avenir me prévoit pour cette amitié avec cette demoiselle bien particulière. Je me dis juste que je n’ai rien à perdre. Bien au contraire, j’ai tout à gagner. Qui sait, une amitié comme on n’en compte pas sur ses dix doigts. « On aura des raisons supplémentaire de quitter l’endroit. J’ai même envie de dire, de fuir, avant de se retrouver écraser entre deux camionneurs. » Il ne manquait rien à notre bonheur. Même si nos rendez – vous avaient lâché l’heure ou l’endroit où on devait chacun se retrouver. Je dois l’avouer que sur le coup, on s’était bien trouvé, entre filles. Elle et moi. Nos verres et le sourire sur nos visages. Je ne suis pas le genre de personne qui accorde sa confiance aussi facilement. Je ne suis pas ce type de fille qui veut être apprécie de tout le monde. Même si j’avoue qu’à l’époque où j’étais présidente de la confrérie, je devais montrer le meilleur de moi. Je devais être la personne parfaite pour ressembler à un groupe de personne aussi complexe et différent chacun à leur manière. J’avais été pendant trois années successives, celle qui y trouvait sa place en haut de ce podium. Puis à partir d’un moment, il arrive à l’humain de douter. Alors je me suis éloignée et j’ai vu d’autres horizons. J’ai pensé que ça me changerait et que j’aurais des difficultés de m’éloigner de ce que je pouvais être à cette place. Cependant, aujourd’hui, je ne regrette rien. Je suis toujours capitaine de l’équipe de cheerleaders et en quatrième année de droit. Je n’ai plus de petit ami comme je pouvais le prétendre à l’époque où Joshua faisait partie de mon quotidien. Mais j’ai l’équipe d’amis qu’il me faut et qu’il m’a toujours fallu. En passant de Dominic, même s’il m’avait foutu un sacré lapin, Camélia ma super colocataire et Ebony cette vieille amie aussi. Il y avait des gens sur qui je pouvais compter. En connaissant Juno depuis très peu, je pensais au fond de moi, qu’elle n’était pas le genre de fille à décevoir son entourage. Je peux me tromper. Mais en tout cas, pour le moment, c’est ce que je vois, ce que je crois.

Il eue cette fraction de seconde où mon cerveau s’arrête sur un seul de ces mots. Randy. Je dois l’avouer que ce prénom ne court pas les rues comme Peter ou Ashley. Non, des Randy, j’en connais pas deux et j’en avais jamais connu d’autre. Alors peut – être que je me faisais un film pour rien, j’allais devoir quand même lui poser la question, histoire de me dire que j’avais tort ou raison. A Berkeley, on se rend vite compte que tout le monde connait tout le monde sans même le savoir. On croise une personne, on lui parle sans savoir son prénom et puis on réapprend qu’il s’agit en fait du garçon de l’autre soir. Quand à la plage, il y a eu ce feu de nuit et que deux gars se sont retrouvés à courir nu le long de mer. Tout va vite, dans les couloirs de l’université et pour l’avoir vécu, je suis plutôt bien placé. Je ne pourrais pas énoncer toutes les histoires, rumeurs qu’on a lancées à l’époque où une iota sortait avec un delta. Les deux confréries étaient faites pour se détester et non pour s’unir. L’affaire fit encore plus de bruit quand on apprit que de chaque côté, c’était un président qui se retrouvait dans le lit dans un autre. A l’université, il est difficile de savoir ce qui est vrai ou ce qu’il ne l’est pas. C’est à soi de savoir quelle voie prendre et laquelle éviter. Dans un élan de situation, il était dès à présent le tour de la demoiselle de se ridiculiser. J’avais eu mon heure de gloire et donc on essaye d’en laisser un peu à tout le monde quand on se savait généreux. Son lancer fût de toute noblesse, si j’ose le dire. La boule est partie à une vitesse folle que je la voyais traverser le mur. Néanmoins, au final, elle arrive à en faire tomber une. Une quille. C’était mieux que rien. Mieux qu’un zéro pointé. Je l’applaudissais, sourire aux bouts des lèvres et épaules détendues. Quand elle revient vers moi. « Bravooo’ je pense que tu peux te destiner à une bonne carrière de lancée de poids aux jeux olympiques prochain. » Cette réplique n’était pas du tout dite sur un ton méchant. Je prenais le moment comme il venait et puis je la charriais. « Tu connais Randy, au fait ? » Commença – t – elle pour poursuivre avec la suite de ces propos. Je compris très vite qu’elle y tenait à son copain vu la façon dont elle avait prononcé ce mot. Je connais le côté protectrice et égoïste qu’on peut avoir quand on tient à quelqu’un. Eviter le minimum de filles à ses côtés, est le plan le plus solide mais pas toujours, le plus efficace. Car un moment, le gars peut se sentir tellement étouffé qu’il prend ses cliques et ses claques pour aller voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Encore heureux, je n’avais pas eu à ce droit. Mon côté possessive avait plu jusqu’ici. A croire que je savais y mettre une dose de raisonnable. « Oui je connais Randy, depuis que je me promène en couche culotte pratiquement. Heureuse alors de rencontrer sa petite amie. » Si ça se trouve, je mettais les pieds dans le mauvais wagon. Au pire, elle me remettrait en place et me dirait ‘ Hé fille, c’est juste un ami. ‘ Ou peut – être que sous mes airs d’épouse de columbo, je voyais clair dans son jeu. Surtout qu’elle savait déjà la passion la plus apprécie du jeune homme. Enfin, je n’allais pas en rajouter une couche. Si ça se trouve, elle connaissait Joshua ou l’un de mes ex petits amis. On ne peut jamais parier sur ce genre de chose. Seul le futur me le dira, qui sait. « Oui c’est exact, la capitaine. Si ce n’est pas la classe ça. Si tu veux, un jour, on pourra aller s’entrainer. Je te monterai mes enchainements pour se décontracter et se renforcer le fessier. » Pas qu’elle en ait besoin mais juste que c’est bon de raffermir ce qu’il y a de ce côté-là. Tenant toujours mon verre comme il se devait. Je vidais les quelques gorgées qui me restaient. Le serveur allait nous remplir nos verres. De toute manière, on avait une partie à terminer et une discussion à continuer. Puis je pense que je vais encore plus l’apprécier la jeune femme devant moi. C’est mon petit doigt qui me le dit même si je suis certaine que j’ai des choses à apprendre avec elle. Elle doit en avoir dans la ciboulette et je ne vais pas lâcher prise jusqu’à temps de savoir s’il y a bien une grosse cervelle devant ce regard azur ou si c’est juste le fruit de mon imagination. « Tu es à Berkeley pour te spécialiser en quoi plus précisément ? »



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MessageSujet: Re: A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN EmptyMar 22 Mai - 16:38

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Juno aurait presque pu éclater de rire en entendant Aislynn préciser qu’elle était ravie de rencontrer sa petite amie. Qu’elle n’aille surtout pas s’imaginer des choses : Sa question n’avait rien dissimulant une quelconque jalousie folle et incontrôlable. Il s’agissait d’une petite curiosité, de politesse aussi, et d’un intérêt marqué pour la jolie blonde. L’étudiante iota lui était agréable et il était donc logique qu’elle s’y intéresse, n’est-ce pas ? Cela dit, la brunette imaginait parfaitement le nombre de bonnes femmes rêvant de refaire le portrait de cette pauvre Aislynn parce qu’elle avait du charme et une gentillesse non moins extraordinaire. De quoi plaire à la gente masculine, en somme. A ceci près que contrairement à toutes ces mégères insupportables que Juno rêverait de pendre haut et court en place publique, elle avait une entière confiance en Randy. Elle savait qu’il ne ferait jamais rien susceptible de la blesser et qu’il finirait par lui parler d’Aislynn de lui-même. Ce n’était qu’une question de temps…La preuve, les deux jeunes femmes avaient fini par avoir une discussion tout à fait normale après s’être rencontrées grâce ou à cause de ballons remplis d’eau ! La blondinette aurait dû savoir que Juno n’était pas rancunière, surtout après une telle entrée en matière. « Pas de panique, je ne cache pas de flingue sous ma manche, tu peux te relaxer. C’était juste de la curiosité…Et je suis même ravie de rencontrer une amie féminine ! Ce n’est pas pour dire, mais Randy est plus souvent plongé dans ses bouquins qu’il ne côtoie la lumière du jour…D’autant plus s’il s’agit de toi, je n’ai aucune raison de montrer les crocs et de jouer les amoureuses transies et enragées. Je lui fais confiance et si vous vous connaissez depuis toujours, pourquoi je devrais agir autrement ? » Juno n’était pas quelqu’un de parfait, loin s’en faut. Il lui arrivait d’être jalouse, de pêter une durite et d’être aussi insupportable qu’un moustique une nuit d’été accompagné des habituels bourdonnements suraigus effectués près de l’oreille humaine. S’il fallait être honnête jusqu’au bout, cela lui était même déjà arrivé à deux reprises, d’où le ton peut-être un peu trop surprotecteur précédemment employé par ses bons soins. Mais comme tout être humain, elle savait également user de raison… « Je ne dis pas que je ne suis jamais jalouse, mais je crois que c’est partagé. Récemment, j’ai pété une durite avec l’une de ses associées, mais parce qu’elle lui faisait carrément du gringue devant moi. Le genre de blonde avec la manucure parfaite, le sourire façon pub pour dentifrice et la façon de s’exprimer mielleuse…Qui donne envie de foncer dans le tas pour lui faire goûter la nouvelle salade de phalanges à la mode ! Mais c’est partagé dans le sens où Randy jalouse mon ami d’enfance à moi. Je crois qu’on est aussi imparfaits l’un que l’autre, et puis…Ca pimente parfois. La jalousie, à petite dose, ça ne peut que prouver l’attachement. » Juno se permit d’esquisser un petit clin d’œil avant de boire une nouvelle gorgée de son cocktail. Entre deux tirades inspirées sur sa relation n’ayant rien de parfaite avec Randy, il lui fut impossible de ne pas réessayer de faire un petit strike. Hélas, contrairement au coup précédent, elle ne toucha strictement aucune quille cette fois !!

« Mon truc, c’est la Physique pour répondre à ta question. » Juno gardait ce petit air à la fois taquin et enfantin, comme si son existence toute entière restait un immense jeu. La raison ? Un cerveau colossal et une intelligence ne l’étant pas moins. Celui-ci ne la laissait jamais en paix, tournait à plein régime quelque soit l’heure du jour ou de la nuit et la poussait donc à se sociabiliser autrement qu’en expliquant les grands préceptes de la Physique quantique. Il faut de tout pour faire un monde, comme dit l’autre. « Je sais, ce n’est pas franchement sexy ni même féminin ! Mais depuis toute petite mon cerveau tourne à plein régime, calcule, analyse, et on me reproche toujours d’être trop cérébrale. Pourtant, je ne suis qu’en quatrième année à vingt-trois ans ! J’étais en avance, mais j’ai décidé de m’éparpiller volontairement. Je ne voulais pas être considérée comme la nénette trop intelligente qui veut tirer la couverture à elle. J’en ai trop souffert quand mon professeur de Physique de lycée m’a poussée à écrire un bouquin à quatorze ans, bouquin qui a eut un succès fou et dont on parle encore. Le succès, l’argent…Ca ne m’intéresse pas. Je trouve que ça pourrit tout ! Alors j’étudie la Physique, j’ai négocié pour avoir toujours accès aux labos quelque soit l’heure, même en pleine nuit, et je poursuis mon petit bonhomme de chemin en solo. Qu’est-ce que je vais faire plus tard ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas encore décidé. Ce que je sais, c’est que j’apprécie ce que j’apprends et que je travaille pour un véto très sympa en ville pour subvenir à mes propres besoins. » Juno ou l’indépendance à l’état pur. Aislynn devait être saoulée par le flot de paroles qu’elle débitait depuis tout à l’heure, c’est pourquoi elle prit une longue pause en sirotant son cocktail de manière plus approfondie, mais décidément…Elle ne pouvait pas se retenir de s’exprimer ce soir ! L’alcool délie la langue, après tout. « J’espère que je ne te saoule pas avec mes histoires…N’hésite pas à me dire de me taire, je ne me vexerais pas ! Mais et toi, alors ? Tu vas bientôt devenir mon prof pour tes mouvements de ouf, ça c’est net. Mais tu fais des études autres à Berkeley que celles touchant au sport ? Raconte !! » Tout ce qu’elle pouvait espérer, c’est qu’elle ne l’ait pas vexée avec sa vision de l’argent et des gens riches. A sa décharge, Juno avait toutes les raisons du monde d’être réticente envers les gens fortunés.
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MessageSujet: Re: A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN EmptyMer 6 Juin - 22:49


- Le monde se divise en deux mon ami, ceux qui ont la corde au cou et ceux qui la leur coupe... Oui seulement celui qu’a la corde cou c’est moi, moi je risque gros, c’est pourquoi la prochaine fois j’veux plus de la moitié !

- Mmhhh, oui tu as la corde au cou, mais moi je tire, et si tu me rogne mon pourcentage - cigare ? - qui sais, il peut arriver qu’je rate mon coup mmhh ?.



Peut-être que j’avais mis les deux pieds dans le plat, peut-être pas. Mais, le visage de la jeune femme me laissait présager un sentiment plutôt surpris quand j’eus prononcé le prénom de son cher et tendre. Comment pourrais-je lui en vouloir ? A sa place, je crois que j’aurais eu la même émotion, la même idée derrière la tête. Mais comment cette fille connait mon chéri ? Oh god. Avec Andréa, je n’étais plus étonnée de rien, même si nous n’étions pas réellement encore considérés comme un couple. Je crois que nous n’avions aucune idée de ce que l’on était l’un avec l’autre. Alors, pourquoi se prendre la tête, maintenant. Reprenant mes idées, je souriais à la situation et à la relation qui se développait au côté de cette demoiselle. Je ne suis pas très amie avec les gammas. Enfin, on raconte, que les iotas n’ont pas réellement beaucoup d’amis. Donc bon, cela devrait résumer qui je suis. Car, plus iota que moi, tu meurs ou tu t’appelles Constance La Tour Dubois. Alors, du coup, à chaque fois, qu’une relation se dessinait trop bien avec une étrangère au sportive, je me posais un tas de question. Et le fou rire arriva. Me rassurant de ne pas être armée et le sérieux qu’elle utilisait pour m’en persuadé, je ne pouvais pas retenir ce rire. Elle est vraiment unique, cette Juno, aussi tarée que moi, quand je pète un câble. J’avais trouvé une copine de délire sans limite. Une copine de folie sans soucis. « Tu me rassures, parce que pour le coup, je pensais que tu allais me coincer en sortant de l’établissement et me faire la tête au carré. » J’observais ses réactions et j’allais l’impression de voir mon reflet. Faisant la fille que rien ne tracasse mais, qui dans le fond, se pose quand même ces questions. D’où il l’a connait ? Pourquoi il ne m’en a jamais parlé ? Est-ce qu’elle me fait marcher ? Des questions, auxquelles, aucune réponse ne vient. Alors, j’écoutais attentivement ses paroles et compris directement la situation. Juno était réellement attachée à mon amie Randy et le destin nous avait réunis, pour ce petit tête à tête que je ne pensais plus anodin. Le hasard se joue parfois de nous, et il n’y a rien que nous puissions faire pour l’éviter. M’enfin, pour le coup, je ne voulais pas prendre la poudre d’escampette pour fuir une éventuelle petite amie assoiffée de vengeance et de sang. Du coup, j’allais prendre garde au moindre fait et geste de la belle, au risque, de ne pas sortir entière de ce bowling. « Non, mais je comprends parfaitement. La jalousie, c’est aussi une façon de montrer à l’autre qu’on tient à lui. Pour le coup, on sait que la jalousie peut amener les personnes à agir sans réfléchir et voilà comment on se retrouve avec l’escarpin en main, menaçant une demoiselle un peu trop collante à notre goût, je connais. Je connais parfaitement. » Toutes ces fois, où j’avais eu des envies de meurtres. Toutes ces filles, qui me donnent envie de m’arracher les yeux des trous et de leur faire manger aussi vite. J’ai connu ces moments où on ne prend même plus le temps de réfléchir avant d’agir. Alors, qu’on sait que l’ignorance est l’une des plus grandes vertus de l’homme. Parfois, je lui mets au cul sa vertu et je fonce dans le tas. Je me connais. Je sais comment, je peux démarrer au quart de tour et pour le coup, en posant mon regard sur la demoiselle, je me sentais moins seules dans le cas. « Mais, tu n’as rien à craindre de moi. Autant te rassurer, je ne fais pas partie de ces filles qui tournent autour de Randy, comme d’une abeille autour d’une fleur. Pour ne pas paraitre trop salace dans ce que j’aurais pu dire à la place. On se connait depuis tout petit, depuis un sacré bail. Et je suis content qu’il fréquente une demoiselle dans ton genre. » Je ne pouvais pas la torturer davantage. Au moins, elle savait et j’espère que ça la rassurait. Nous, les femmes, on est forte quand il s’agit de se faire des scénarios tout compliqué en direct live, dans la ciboulette.

Cherchant à en connaitre encore plus sur cette jeune femme qui avait fait chaviré le cœur du Randy, je commençais un peu à la questionner, comme pour essayer de trouver une faille dans cette personnalité. On a tous un point faible et je sentais que le sien serait plus difficile à trouver que ce que l’on pourrait croire en la voyant pour la première. On dirait une gentille fille, sortie d’un internat où l’éducation était le maitre mot. Rien sur son visage ne laisse paraitre, sa folie et sa force. Cela doit être ce que j’apprécie chez elle. Tout comme je peux l’être, elle se protège derrière un visage qui cache surement bien des cicatrices. Car la vie n’est jamais le long fleuve tranquille que l’on vous raconte dans les livres à grand succès. Oui, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, si vous n’aviez pas compris que c’était une grosse imposture. Ben voilà, c’est fait. Arrêtez de croire qu’un jour, tout sera beau et rose. Ouhouh. Ici, c’est la vie et pas Alice au pays des merveilles. Au fur et à mesure, qu’elle me parlait de sa physique, chose que je n’ai jamais comprise. Car contrairement à elle, je me munis d’une calculette et quand elle ne sait pas faire, je passe à autre chose. Les chiffres n’ont jamais été mon fort et pourtant quand je l’écoute me parler de son domaine d’étude, je me sens intéressée. Elle a vraiment l’air d’apprécier ce qu’elle fait, tout en gardant la tête sur les épaules. Je peux m’empêcher de sourire quand elle arrive à la fin de son explication. Elle pensait vraiment me saouler avec ces histoires. J’avais soufflé ? Où est-ce que mes yeux avaient dérivé de sa personne au moment où elle était en plein cœur de la physique ? Non, je ne pense pas. Et cela m’étonna même au moment où on me parlait de calcul, j’évitais la suite de l’histoire parce qu’au final, j’étais sûr de rien ne comprendre. Alors, que pour le coup, limite, j’avais envie de voir ce qu’elle faisait pendant ces heures où les laboratoires lui étaient ouverts. « J’étudie le droit à Berkeley, quatrième année et toujours dans le wagon. Mais, ça me plait, donc du coup, ça me parait plus facile. Comme toi, avec tous tes chiffres. Je suis certaine que ça te parait être un jeu d’enfant. » Nous en oublions même la partie de boules que nous avions débuté. Pas plus mal, car j’étais certaine de ne pas m’en sortir indemne, vu l’étendu de mon lancé. Je risquais plus de finir au bout de la piste, la main toujours accrochée à ce rond, lourd et super lourd. « Tu a grandi à Los Angeles ? » Ma curiosité prenait le dessus et c’est vrai que je me questionnais souvent sur d’où les gens pouvaient venir. Après tout, Berkeley est réputé pour réunir un sacré large éventail d’étudiant, du quatre coin du monde. La preuve, on pouvait même croiser des français dans le couloir. Alors, je me réjouissais à savoir d’où elle arrivait. Ayant grandi dans le coin, même si j’ai pu voir du paysage, c’était la première fois que mon chemin croisait celui de la belle Gamma. J’en étais persuadée.



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MessageSujet: Re: A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN A ce prix là, il vendrait sa mère & il la livre en prime ! ❥ AISLYNN EmptySam 9 Juin - 11:24

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Juno ne pu s’empêcher d’esquisser un léger sourire face à l’aveu d’Aislynn : la blondinette ne pouvait pas savoir à quel point elle espérait être digne de Randy ! Après tout, il était unique. Droit, gentil, respectable, fidèle comme personne…N’importe qui aurait souhaité le rencontrer et se faire aimer de lui. Juno avait même du mal à comprendre ce qu’il pouvait bien lui trouver, elle dont l’existence avait été si chaotique jusqu’ici. Elle n’avait connu la stabilité qu’avec lui. Il tempérait ses ardeurs incontrôlables, ses crises de jalousie qui certes n’étaient pas à répétition mais se révélait existantes tout de même, ainsi que ses moindres craintes. Il n’était pas parfait, mais s’en approchait tellement que l’on aurait presque pu considérer qu’il l’était. « Je suis ravie de rencontrer l’une de ses plus vieilles amies alors ! » Aislynn n’avait jamais été une ennemie pour elle, bien au contraire. Si elle connaissait Randy depuis longtemps, elle n’avait que plus de raisons de l’apprécier, bien qu’elle ne la connaisse pas encore sur le bout des doigts pour sa part. La seule chose pouvant la surprendre, c’est que Randy ne lui ait pas parlé d’elle jusqu’ici, et qu’elle découvrait donc leur amitié aux travers des dires de la jolie blonde. Étonnant. Mais sa tendre moitié restait un homme résolument secret, aussi elle n’en prit pas pour se faire mal. Une fois qu’il en aurait fini avec son rendez-vous d’affaires, elle ne manquerait pas de lui apprendre qu’elle avait passé la soirée avec quelqu’un de passionnant, à savoir une cheerleader qu’elle avait « sauvée » d’un importun plus collant que de la super glue. En avait découlé une discussion sans réticences, sans craintes, autour de quelques cocktails pour le moins divins. Randy éprouverait probablement le regret de ne pas avoir été présent à ce moment là, mais ce n’était que partie remise…Ils finiraient bien par réussir à passer un moment tous les trois. Qu’Aislynn se considère comme chanceuse : Juno n’était pas du genre à apprécier le fait de partager sa tendre moitié, même pour quelques heures ! C’était bien là la preuve qu’elle appréciait la jeune Iota. « Dois-je comprendre que tu es toi-même avec quelqu’un et que tu as voulu refaire le portrait façon puzzle d’une fille collante à grands coups d’escarpins ? » La brunette ne pu retenir un rire évident. Elle imaginait la scène et celle-ci l’aida à se détendre définitivement. Il n’y avait aucune raison de ne pas en rire : rien de dramatique ne se cachait là-dessous. Après tout, elle avait raison…La jalousie, c’est un autre moyen de prouver son attachement à quelqu’un. Cela prouve son implication, son désir d’engagement. Juno ne savait pas encore de qui il s’agissait, et si d’aventure elle le savait, probablement aurait-elle vite déchanté. « Je peux connaître l’identité de l’heureux élu ? Même pied d’égalité, après tout, tu sais pour moi ! » La brunette allait regretter cette question si d’aventure Aislynn y répondait…

« Los Angeles ? Non, pour être honnête, je n’y suis même jamais allée ! » s’exclama-t-elle avec un semblant de gêne. Après tout, Juno n’était pas américaine et n’en n’avait pas l’accent. Ses origines écossaises s’effaçaient parfois lorsqu’elle adoptait un ton calme et qu’elle n’était pas agacée ou sur les nerfs, mais il n’en demeurait pas moins que la brunette ait une fâcheuse tendance à rouler légèrement les r, par exemple. Quelques marques disposées çà et là dans son discours, preuve de ses ascendances dont elle n’était pas peu fière, il faut dire. « Pour la petite histoire, je suis née en Écosse. Tu n’as pas remarqué mon accent ? Tu serais bien la première ! Depuis le temps que l’on se fout de ma gueule à ce propos…Enfin bref. Je suis une crétine d’entêtée d’écossaise, comme on me dit souvent ! » La brunette fit signe au serveur de s’occuper d’une nouvelle tournée pour elle, et en attendant, elle comptait poursuivre ce qu’elle appelait sa « petite histoire » auprès de la jolie blonde. « J’ai grandi surtout dans mon pays natal, jusqu’à mes quatorze ans en fait. J’ai écris un bouquin sur les préceptes de Physique quantique, qui a été publié et a eut du succès, du coup nous avons déménagé pour Londres mon père, ma sœur, mon frère et moi. J’y ai vécu jusqu’à mes dix-huit ans, et y est notamment revu Randy, que je connais depuis une période spéciale de mon enfance, en fait. A croire qu’on rencontre toujours ce charmant jeune homme à des moments spéciaux ! Et après, on a encore déménagé ici, à San Francisco. Je t’épargne les détails pour le reste, ce n’est pas franchement passionnant, j’avoue…Depuis, j’essaye de trouver ma place. Mais ce n’est pas évident, quand on a une « intelligence » un peu hors norme, on s’isole sans le faire exprès. Les gens me voient comme la nénette qui a écrit un bouquin sur des choses très complexes très jeune, et qui après a gâché sa vie. Le fait est que j’adore ce que je fais mais je n’ai pas de projet spécifique. Je crois que je ne vis pas exactement sur ce petit truc que l’on appelle la terre ! » Et maintenant qu’elle en parlait, elle ne pu s’empêcher de prendre une gorgée relativement impressionnante de son nouveau verre, fraîchement apporté par le serveur. « Pardon. Ca me fait du bien d’en parler et ça m’oppresse tout en même temps. C’est…Compliqué ! Randy a vraiment de la patience, j’en ai peur… »
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