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| Sujet: JULIA&AUDRIC - l'amitié n'a pas de prix Lun 30 Jan - 22:53 | |
| AUDRIC&JULIA On dit souvent que lorsque tout devient sombre autour de soit, il faut savoir attraper tout ce qui pourrait nous aider à ressurgir. Atteindre la lumière, l'allumer soit même, déclencher des faits dans notre vie qui pourrait nous aider à y voir plus clair et donc ainsi à s'en sortir. Moi ce n'était pas l'idée que je me faisais de ma vie futur. J'étais tombée bas. Très bas, et pour me relever, j'avais besoin de faire un détour dans le chemin qui me mènerait à ma vie d'avant. Un détour qui serait sûrement long. Un détour où je ne serais sûrement plus moi-même, où je devrais m'abaisser à toutes sortes de faits ingrats mais pour faire ce que j'avais à faire, cela était nécessaire. J'étais prête à tout, à mettre de côté toute ma vie, mon éducation, ma religion, mes principes pour pouvoir m'en sortir. Il fallait bien faire ce détour pour qu'enfin je puisse respirer et peut-être espérer retrouver un semblant de vie car maintenant, je n'étais même plus sûre que ce soit possible. Ce détour m'obligeais donc à me rendre à l'université de Berkeley. Non pas que j'avais vraiment besoin de travailler où d'avoir un job stable plus tard. Effectivement, j'étais héritière d'une famille dans laquelle mon oncle était l'un des cardinaux vivant au Vatican. Autant vous dire que je connaissais plus les dîners au sein de cette cité mythique plutôt qu'à la campagne avec la famille et les animaux domestiques ! Mais j'avais aussi besoin de me retrouver bien bas pour pouvoir lutter contre la cause de tous mes problèmes. Je n'avais aucune idée de comment faire, mais je savais que sans m'approcher de celui que je voulais atteindre, je ne pourrais rien faire. J'avais pourtant bel et bien essayé de me l'enlever de la tête mais rien n'avait été possible, je n'avais pas pu reprendre ma vie d'avant malgré que ma famille et mes proches en Italie ne me jugeaient pas pour tout ce qui s'était passé. Néanmoins, je ne pouvais plus dormir sans savoir que la personne qui m'avait mis dans toute cette merde était encore à roucouler tranquillement comme si rien ne s'était passé et cela me tuait, me rongeait de l'intérieur et moi qui était pourtant toujours maîtresse de moi-même et qui infligeait souvent la peur car j'écrasais les autres d'un simple regard plein de confiance, je devais dire que là, j'avais passé les derniers jours à me terrer chez moi, mes rêves étant envahit par des souvenirs qui revenaient trop souvent. Bien trop souvent. Je ne pouvais fermer l’œil sans faire les mêmes cauchemars. Ceux où coincé derrière des barreaux je devais faire avec les gens incarcérés comme moi. Sauf qu'ils étaient loin d'être comme moi. Une héritière des plus corrects en prison ? Imaginez le choc des cultures. Et j'avais vite compris que personne n'allait m'aimez et j'avais pris de sacrés coups. Là-bas, j'avais perdu un peu de moi-même. Je le sentais, chaque jour un peu plus par certaines choses que je faisais.
J'étais alors à l'entraînement des cherleeders. Une activité que j'adorais avant, pour laquelle je vivais et là, bizarrement, j'avais plutôt l'impression d'être complètement hors contexte. Je n'arrivais pas à me concentrer et je n'avais qu'une envie, lâcher mes pompom pour hurler un bon coup derrière les gradins. Ces gens avaient leur petite vie, critiquaient tout, se plaignait sans arrêt sans rien savoir vraiment. J'avais envie de tous les maudire. Oui, je n'étais pas le genre à faire amis amis avec les gens mais dans un contexte comme celui-ci, encore moins. L'entraînement prit fin et je me tourna vers mes coéquipières qui me lançaient de grands sourires. Je fis de même. Populaire un jour, populaire toujours, c'est ce qu'on dit. Mais tous ignorait qu'au fond rien ne serait pareille qu'avant. Je rejoignis mon sac et m'en alla rejoindre ma chambre étudiante. Je marcha jusqu'à la résidence des Iotas et arriva bientôt à ma porte où je n'eus besoin de mettre la clé dans la serrure. Une musique s'échappa de la chambre et je reconnus à coup sûr qui pouvait bien être dans ma chambre, à cette heure là en début de soirée à écouter ce genre de musique. Je poussa la porte et eut un sourire en appercevant Audric. Bonne pioche. Depuis que nous étions devenus inséparables, cela nous arrivait souvent de faire des incursions dans la chambre de l'un et l'autre mais tout en gardant cela sercret. Effectivement, personne ne comprenait qu'une Iota puisse traîner avec un gamma et encore moins les gammas vis à vis de ma confrérie. Je m'approcha en balançant mon sac à terre :
Ha oui d'accord je comprend, t'attendais juste que je rentre pour me voir dans me tenue sexy de cherleeder avoue ?
J'eus un sourire et m'approcha de lui pour l'embrasser sur la joue puis me changea rapidement dans la salle de bain. Je reviens quelques minutes plus tard et m'écroula sur le lit à ses côtés :
Je ne dirais pas non à une ou deux de tes plantes magiques qui font sourire ...
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| Sujet: Re: JULIA&AUDRIC - l'amitié n'a pas de prix Lun 27 Fév - 21:16 | |
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