Et ils se marièrent et eurent un chien et un chat ? [pv Une jolie brune^^] [hot]

Invité

Quelle drôle de soirée fut ce premier vernissage, sur le plan professionnel, cela avait été une totale réussite, ses tableaux avaient suscité un réel intérêt et il était évident que les invités n’était pas venu uniquement pour les petits fours, le champagne et le plaisir de se montrer au près d’un artiste d’avant-garde, le jeune peintre avait du répondre à un tas de question, tout comme Emy d’ailleurs et surtout, il avait déjà vendu plusieurs de ses tableaux, du moins, parmi ceux qui étaient à vendre. Stephen venait bel et bien d’entrer dans un nouveau monde ce soir, certes, cela ne serait peut être pas arrivé s’il n’avait aucun tallent, mais il le devait aussi beaucoup à Emy, cela il ne l’oublierait pas…
Sur le plan personnelle, cette soirée avait en revanche été bien moins réussie… Stephen avait choisit ce soir là pour dire ce qu’il avait sur le cœur, répondant finalement à des questions qu’Emy lui avait déjà poser, et auxquelles il avait déjà répondu, mais sans aller jusqu’au bout de ses pensées, ces « mais qu’attend tu de moi ??? » par exemple, et bien désormais, il y avait répondu, Emy savait à quoi s’en tenir, ce qu’il espérait, ce qu’il voulait…
Le peintre n’était pas vraiment surpris par la réaction de la jolie brune, et donc, cet sorte de mutisme dans lequel elle s’était plongée, du moins sur ce sujet, il s’y attendait un peu, à force, il savait comment elle réagissait, mais il avait besoin de dire ce qu’il avait sur le coeur et ce quelque soit les réactions probable de la belle.
Si aucun mot n’avait été échangé sur ce sujet, ils n’en étaient pas muet pour autant alors qu’il roulait désormais vers la villa, il était plus de trois heures du matin, les invités étaient partis, tous les petits fours avaient été ingurgités et des dizaines de bouteilles de champagne avaient été consommés. Stephen avait en prime récolté le droit de conduire l’audi pour le retour, chose à laquelle il ne s’attendait pas, Emy ne lui ayant jusqu’alors jamais confié les clés de sa précieuse berline allemande à laquelle elle semblait beaucoup tenir. Etait ce un signe ? Voilà que le jeune peintre se mettait à observer la moindre réaction de la jeune femme se demandant s’il s’agissait d’un signe positif ou négatif….
En dehors de la fatigue provoqué par l’heure et cette soirée mouvementée, Stephen n’avait presque pas bu, à peine une coupe de champagne et il était donc en parfait état de conduire. Durant le trajet alors qu’une radio musicale raisonnait en léger bruit de font, si discrètement qu’elle ne masquait pas totalement l’harmonieux bruit de ce moteur, il fut essentiellement question du coté purement professionnel de la soirée, Stephen félicitant et remerciant Emy pour cette organisation, alors qu’elle lui répétait encore que le talent du peintre y était pour beaucoup, ils se félicitèrent des ventes plutôt flatteuses pour une première exposition, puis il plaisantèrent à propos de Sydney qui avait fait sensations au près de certains invités. A les voir comme cela, on pourrait penser qu’ils étaient détendu et satisfait de leur soirée, pourtant, cela sonnait un peu faux, tout en parlant de tout, sauf du sujet qui fâche, une partie d’eux était bel et bien ailleurs, préoccupé… et cela se ressentait…
Ils arrivèrent maintenant à cette somptueuse villa dans laquelle ils partageaient leur vie depuis quelques semaines maintenant, Stephen gara l’audi dans le garage avec beaucoup de précaution afin de ne pas provoquer la moindre rayure… objectif atteint ! Ils descendirent ensuite l’un et l’autre, le peintre laissant poliment la jeune femme le précéder pour entrer dans sa demeure alors que Cyclope vint les accueillir, se frottant aux délicieuses jambes de l’Alpha, à croire que lui non plus ne perdait pas le nord et avait repéré des endroits qu’il était bien agréable d’approcher…
En théorie, le programme de cet « after » se résumait à la manière avec laquelle Stephen enlèverait cette robe avant d’abuser de ce corps qui lui faisait un tel effet… Mais sa déclaration et son cadeau avait changé la donne, il ne savait d’ailleurs pas si Emy avait ouvert la petite boite… ce qu’il espérait tout de même… mais il ne l’avait pas vu faire ce geste, il avait pourtant discrètement observé toute la soirée…
Stephen verouilla la porte menant du garage à l’intérieur de la demeure, puis il alla mettre en route l’alarme, des petits automatismes qu’il avait désormais prit l’habitude d’effectuer. Il déposa ensuite les clés de la voitures dans une boite prévue à cet effet, les mains dans les poches, il s’enfonça un peu plus à l’intérieur de la demeure suivant Emy. Il soupira… il détestait tourner autour du pot ou encore, attendre des heures avant d’aborder un sujet qui de toute façon les préoccupait tous les deux

-tu sais… Syd nous a faussé compagnie depuis un moment maintenant… on peu parler… tu n’as encore rien dit à propos de… tout à l’heure…

Lança t’il, ne tenant plus, voulant une réaction, quelle qu’elle soit….

Invité

Eh bien, quelle agitation !! Tout avait été parfait peut-être même trop en l’occurrence, Stephen avait eu beaucoup de succès, lui avait été reconnu un talent énorme, des œuvres vendues tout allait le mieux du monde, tout comme notre échange dehors, parlant de cette robe qui ne demandait qu’à être ôter mais de quelle manière ? Et où ? Mais Stephen avait prit la parole pour faire de cette soirée un moment inoubliable avec des mots à vous palpiter le cœur, à vous faire briller les yeux et à vous tuer sur place en m’ayant offert cet écrin de velours noir, après avoir déclaré sa flamme ! Si c’était bien cela mais je ne sus quoi répondre ou que dire que la Diva Khelos pointa le bout de son nez, et pour être honnête il me fallait m’évader d’elle avant qu’elle ne s’aperçoive de quoi que ce soit.

Il avait dû combiner cela, depuis un moment déjà que je ne sus ou me situer, il savait que je tenais à lui mais là c’était comme me prendre au piège, voilà comment j’avais pris premièrement la chose, sur le moment, et voyant son air dépité de ne pas avoir répondu ni même en avoir fait allusion au cours de la soirée qui se poursuivait, je pouvais sentir son appréhension et sa peur. Mais pour le reste il n’y avait pas de soucis, je savais parfaitement faire la différence entre le côté personnel et le côté professionnel, comme je l’avais toujours fait. Et ce soir à la galerie c’était sa soirée à lui et pour lui. Il tentait de se faire connaitre et il avait gagné son pari. Il était doué, s’était fait complimenter et une liste affolante de convives était déjà dressée pour la prochaine exposition du beau peintre ténébreux.

Sur le chemin du retour, petite conversation ou débriefing de ce grand événement, sachant pertinemment que le sujet « personnel » allait vite réapparaitre d’ici peu une fois l’euphorie de la soirée passé, de retour à la maison ou encore cela attendrait la matinée au petit déjeuner ou là, il me serait impossible d’y échapper. Je n ‘aimais pas mise sur le fait accompli, et être prise de surprise, j’aimais diriger les choses que lorsque ce n’était pas le cas, j’avais tendance à paniquer. Ce soir Stephen était au violant de mon Audi au retour, ne sachant s’il aurait été raisonnable que je reprenne la route ayant descendu quelques verres, c’était exceptionnel dirons-nous même si cela m’avait été fortement interdit par le médecin à l’approche de ma future hospitalisation…

La route parut interminable et rapide à la fois qu’une fois arrivés, nous entrâmes dans la villa ou de suite des miaulements se firent entendre tout en venant se frottant contre mes chevilles, au final c’était agréable d’avoir un chat du moment qu’il ne pissait pas partout ! Bref, m’avançant dans le salon sans avoir pris la peine d’ôter mes escarpins, je retirais ma veste que je déposais sur le dossier du canapé, y posa ensuite mon sac à main, et alla me chercher un grand verre de jus de fruit bien frais ! Je détestai le champagne mais ce soir il m’avait paru de bon augure allez savoir pourquoi, je devais avaler la pilule si je pouvais le dire ainsi sans oublier l’entrée fracassante de Sydney, tout sourire arrivant décidément à chaque fois au moment où il ne faut pas, bien que peut-être là elle était tombée à pic, me laissant un peu de temps à la réflexion mais c’était toujours la même chose, je ne voulais pas aborder ce sujet car oui Stephen avait raison, il y a avait cette maladie mais au final, n’était ce pas devenu à la longue un prétexte ?

Stephen derrière moi soupira avant d’ouvrir la bouche de nouveau. A cela sentait la discussion bien lourde à laquelle il faudrait tôt ou tard mettre sur le tapis. Impatient, impulsif et surement voulant une réponse ou je ne sais quoi je l’écoutais lui tournant le dos fermement un instant les yeux.

-tu sais… Syd nous a faussé compagnie depuis un moment maintenant… on peut parler… tu n’as encore rien dit à propos de… tout à l’heure…

Voilà nous y sommes alors buvant encore une gorgée de mon jus de fruit un œil sur l’océan non loin de la baie vitrée près du bar, je lui fis face.

-Oui...je sais mais je ne sais pas quoi te dire ou encore te blesser.

Je le regardais repensant à ma conversation d’avec Logan il y a quelques jours encore, devant voir si je serais plus heureuse avec ou sans lui. Puis j’eus un léger sourire m’imaginant devenir Madame Winston-Carter, regardant cette bague à mon doigt, mais cela engendrait tant de choses également. Pour une fois je ne pensais à ma maladie, je voyais au-delà de cela ce fut la première fois d’ailleurs. Une vie remplie entre études, rôle d’épouse et peut-être des enfants ?! Un chien ?! Tant de choses qui me firent peur au final…Alors sans réfléchir relevant la tête regardant Stephen je pris la parole machinalement.

-Je ne peux pas, je suis trop jeune pour ça et j’ai encore un tas de choses à faire et à vivre, et puis on a déjà un chat !

J’avais parlé avec rapidité et avec même un certain entrain, que je fus étonné par moi-même.

-Et toi une future carrière…Finis-je par dire en perdant cette étincelle de fougue, je n’avais pas dit « non » à proprement parlé mais je n’avais pas dit « oui » non plus que je pris une profonde inspiration avant de regarder de nouveau vers l’océan levant mon verre à mes lèvres pour le terminer tant j’avais soif.

-Si je n’avais pas eu cette maladie, dis-moi tu aurais la même chose ce soir ? Tu n’aurais fait ce cadeau ? Sois honnête ? Est-ce que ma maladie t’a incité à agir de la sorte ?

Demandais-je d’un ton plus calme et presque las, comme si cette petite pression ressentie il y a quelques secondes plutôt le regardant interrogative….

Invité

Soirée agité, oui, enfin, elle risquait de le redevenir, tout dépendait de la tournure de la conversation. Plus les minutes passaient et plus Stephen se demandait si le moment avait été bien choisit, pour ce qui pouvait ressembler à une demande en mariage, bien que ça n’en avait pas le nom. Il ne regrettait pas le fait même de l’avoir fait même de l’avoir fait, mais peut être aurait il du séparer les évènements, le vernissage et l’officialisation de son envie d’engagement envers Emy, et puis après tout… cela avait il une réelle importance, cela changeait il quoi que ce soit aux deux questions qui était posé ? Le première, Emy était elle prête pour cela ? et la seconde et peut être la plus importante, était ce réellement ce qu’elle voulait ?
Alors qu’ils étaient maintenant rentrés à la villa, le jeune peintre n’était pas sur d’avoir réponse à ces questions ce soir, il commençait à bien connaitre Emy, il avait repéré son malaise et il s’attendait à ce qu’elle élude la question. En temps normal, il n’aurait peut être pas relancé ce sujet ce soir à chaud, après tout, ce qu’il lui avait dit, ce n’était pas rien, cela pouvait demander le temps de la réflexion, le problème était qu’il avait perçu comme un malaise chez la jeune femme, en réalité, il ne lui semblait avoir perçu aucun signe positif de sa part par rapport à cette déclaration qu’il lui avait faite. Décidément à chaque fois qu’il manifestait clairement ses sentiments, mettant les mots adéquats dessus, les réactions de la belle étaient plutôt… réservées… bref, tout ceci faisait que cela lui trottait dans la tête, il avait donc relancé le sujet, s’attendant à une esquive… qu’il n’eut pas… et qu’il aurait peut être préféré… Cela avait pourtant commencé dans ce sens par ce « Oui...je sais mais je ne sais pas quoi te dire ou encore te blesser » bien que la fin de la phrase laissait présager de bien mauvaises choses… Pui la suite ne tarda pas, cette fois, la réponse fut plus claire, du moins, du point de vue du peintre, c’était même très claire, aucune ambiguité, elle était trop jeune, elle avait des choses et lui aussi avec sa future carrière selon elle, elle ne parlait pas de maladie, d’épée de Damoclès, du fait de lui faire subir certaines choses, elle parlait au contraire d’avenir et de ce qu’elle en attendait, c’était presque la première fois qu’elle le faisait avec lui, il traduisait donc cela par « ce n’est pas ce que j’attend de notre histoire », en clair il s’était planté en pensant qu’Emy pouvait partager la même envie, du moins à court therme…
A cette réponse, dite dans un premier temps avec un certain entrain, ce qui le surpris grandement, ne sachant pas exactement ce que cet entrain signifiait, puis la suite pour laquelle cet entrain était un peu redescendu, le peintre se contenta d’hocher la tête lentement, accusant le coup, mais que pouvait il faire, il ne pouvait pas non plus lui forcer la main, c’était aussi à elle de savoir jusqu’ou elle voulait avec lui et quand, il ne pouvait pas en décider à sa place…
Le peintre releva ensuite sa tête, puis leurs regards se croisèrent alors qu’elle venait de poser cette question qui surpris le peintre, mais qui était pertinente dans le font, d’autant plus qu’il était vrai qu’il n’occultait pas totalement cette maladie de ses pensées que peut être inconsciemment elle jouait dans ses prises de décision. Il avait pensé à la notion d’accélérer les choses, mais cela serait stupide non ? Qu’est ce que cela changerait… ils vivaient déjà ensemble, ils partageaient déjà leur vie, au contraire, sa demande concernait l’avenir, une perspective de guérison et de longue vie pour chacun d’eux… Non en réalité, cette notion intervenait bien dans sa tête, mais pas concernant cette demande… Le peintre marqua alors un temps de réflexion avant de finalement répondre

-je ne peux pas complètement oublier que est atteinte de ce mal, peut être qu’inconsciemment ça joue, je ne suis pas très à l’aise pour avouer mes sentiments, mais j’ai déjà regretté de n’avoir rien dit par le passé et désormais il est trop tard, et il est possible que je ne veuille pas avoir les même regrets avec toi, mais pour ce qui est du reste de ce que je ressent et de ce que je veux vivre avec toi, cela ne change rien ce que je ressens est réelle, cette envie de partager ma vie est réelle, mais il ne sert plus à rien d’en parler si tu vois les choses différemment… je comprend… et même tu as raison, on est jeune, on est encore étudiant… on a tout le temps avant de partir sur ce genre de chose… on ne va pas commencer à vivre comme des vieux…

Conclut le peintre haussant les épaules, s’ouvrant… une dernière fois ? en réalité, il se mettait surtout en mode « je me protège » désormais, ils s’étaient enflammé, prêt à passer la vitesse supérieur, à vivre une émotion intense partagé par la belle, et elle l’avait soigneusement renvoyé dans ses vingt deux mètres… A cet instant, il se fit cette réflextion dans sa tête « j’aurais du suivre son conseil et ne pas jeter ce paquet… » en effet, il aurait bien besoin de fumer là, tout de suite… Il fit alors un mince sourire en direction de la jolie brune

-ne t’inquiète pas… je comprend, tu dois vivre toutes ces choses et ne rien regretter, oublions ces grands projets et vivons au jour le jour…

Il s’approcha alors d’elle et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de s’éloigner et d’aller ouvrir la baie vitré, à défaut de fumer il allait prendre l’air, maintenant qu’il avait verrouillé son blindage à double tour, se refermant sur lui-même. Il ne comptait désormais plus revenir sur ce sujet, il venait de prendre une jolie claque et n’avait nullement envie de retourner le couteau dans la plaie…
Il sorti alors sur la terrasse, puis il ôta sa chemise ses chaussure et son pantalon, se retrouvant ainsi en boxer, puis il plongea dans la piscine, faisant une longueur, puis deux, à défaut de pouvoir fumer, il allait se dépenser un peu, car malgré l’heure tardive, il savait pertinemment qu’il ne dormirait pas s’il se couchait maintenant…

Invité

Une soirée surprenante en tout point, même si je ne pensais pas que ce vernissage aurait un tel succès, bien sûr je savais que du beau monde serait présent mais que les toiles de Stephen même morbide pour certaines eurent un tel impact chez les convives m’étonnèrent quelques peu de plaire à autant de nos invités. Les trois quart de ses œuvres exposées furent vendues excepté une seule, seule que Stephen avait peinte lors de notre rencontre.

Mais pour la suite des événements, il y avait eu cette déclaration de Stephen et de cet écrin contenant une bague…La conversation fut vite coupée par Sydney et également par le fait que je n’avais pas voulu mélangé ce soir la soirée de Stephen, professionnellement parlant , avec notre vie privée. Mais le beau peintre à peine fut on rentré qu’il remit le sujet sur le tapis, bien que je ne cessais de ressasser cela dans ma tête, tout comme la discussion que j’avais eu avec Logan Salaun.

J’avais débité un tas d’ânerie au final à mon petit ami, parfois perdu ou parfois voulant fuir la situation, la réalité, mais ces paroles du professeur, disant qu’il préférait revivre un moment auprès de sa femme si cela était possible quitte à resouffrir derrière… Sortie quelque peu de mes pensées, je le vis hocher la tête, voyant une grande déception s’afficher sur son visage, sentant mon cœur se meurtrir.

Puis il releva son regard qui croisa le mien alors que je venais de lui demander si cette « proposition » n’étant pas à proprement parlé une demande en mariage, avait été guidé par le fait que j’étais également malade. Si c’était pour cela qu’il avait eu cette idée, peut-être pour ne pas perdre de temps par peur, peur qu’il ne m’arrive quoi que ce soit…Il ne répondit pas de suite, et cela ne présageait rien de bon au final…si ?

-je ne peux pas complètement oublier que tu es atteinte de ce mal, peut-être qu’inconsciemment ça joue, je ne suis pas très à l’aise pour avouer mes sentiments, mais j’ai déjà regretté de n’avoir rien dit par le passé et désormais il est trop tard, et il est possible que je ne veuille pas avoir les même regrets avec toi, mais pour ce qui est du reste de ce que je ressent et de ce que je veux, vivre avec toi, cela ne change rien ce que je ressens est réelle, cette envie de partager ma vie est réelle, mais il ne sert plus à rien d’en parler si tu vois les choses différemment… je comprends… et même tu as raison, on est jeune, on est encore étudiant… on a tout le temps avant de partir sur ce genre de chose… on ne va pas commencer à vivre comme des vieux…

J’étais réellement touchée par les mots qu’ils disaient, ces paroles, le fait qu’il s’ouvre ainsi et ce une fois encore, alors que moi, je restais là, comme inerte, ne disant rien allant dans son sens, le freinant sans cesse, et je voyais bien qu’il semblait profondément attristé de mon mutisme ou de mes dires mal employés.

Puis il me lançait un léger sourire alors que je réfléchissais quelque peu, ou ensuite il reprit la parole.

-ne t’inquiète pas… je comprends, tu dois vivre toutes ces choses et ne rien regretter, oublions ces grands projets et vivons au jour le jour…

Avait-il vraiment pris mes paroles comme négatif ? Puis s’approchant de moi, il vint me déposer un baiser aux coins des lèvres avant de prendre la direction de la piscine ou je vis à travers la baie vitrée tirée qu’il se déshabillait. Je le rejoignis mais là, il plongea.

-Stephen ?!

Il nageait comme pour ce vider la tête avant de je restais là, face à lui le voyant revenir de sa seconde longueur, debout espérant qu’il daigne m’écouter. Ne sachant comment réellement faire, je relevais quelques peu ma robe pour ne pas qu’elle traine par terre, et me retrouvant ainsi presqu’à hauteur de Stephen qui était revenu sur le bord.

-Je n’ai jamais dit « non », et j’avoue aussi que cette idée pourrait me plaire même si j’ai tendance à freiner tout le temps les choses, et moi aussi je partage ces mêmes choses que toi, le fait de tenir énormément à toi, que je ne me verrais pas vivre autrement, tu fais partie de ma vie et…sans toi rien ne serait pareil avec ou sans cette maladie, au fond j’ai peur du changement tout bonnement

Je fuyais un peu son regard avant de me replonger dans ses yeux.

-Approche …

Je posais l’une de mes mains sur sa joue pour ensuite l’embrasser tendrement avant de me laisser aller à tomber à l’eau pour le rejoindre et me coller ensuite à lui. Le tenant par le coup, je ne cessais de le regarder, sentant mon cœur à tout rompre quand mes lèvres revinrent se poser sur les siennes. Mon front appuyé sur le sien, je repris.

-On est bien comme ça, non ? Ce n’est pas comme si tout allait s’effacer au petit matin ?...Mais j’avoue que tu as de bons arguments aussi…j’ai jamais rencontré quelqu’un qui tenait autant à moi, qui m’aime autant que tu m’aimes…Je sais ce que tu ressens pour moi et il en est de même pour moi, même si parfois je suis trop égoïste à vouloir ne penser qu’à moi, ou encore à vouloir trop protéger mes proches dont toi, pardonne-moi de te sembler si lointaine ou au contraire de toi.

Me détachant de lui après un dernier baiser, je rejoignis le bord avant de sortir de l’eau levant le poids de ma robe pour atteindre la baie vitrée mais soudain je me retournais vers lui fermant presque les yeux avant de reprendre, je l’aimais, oui je l’aimais tant et le savoir si distant à cause de ma réaction…

- Ce soir tu as ébloui tout le monde à ce vernissage et moi la première même si je connaissais déjà ton talent…c’est un côté de ta personne qui a fait que je suis tombée amoureuse de toi…Mais avant tout pour tout ce que tu es « Je t’aime Stephen Winston-Carter »

Je fronçais légèrement les sourcils, ces mots avaient été dits, sincère mais avec une certaine crainte que plus rien ne soit comme avant, idiote comme pensée, mais à chaque fois que ces trois mots étaient sortis de ma bouche je dus ramasser mon cœur à la pelle éclater en mille morceaux par une déception amoureuse.

Puis tenant fermement les côtés de ma robe pour ne pas qu’elle traine encore plus à terre avec le poids de l’eau, je me tournais pour entrer dans le salon, ne voulant pas attrapper froid au beau milieu de la nuit sentant mon cœur prêt à exploser après avoir enfin révéler et dit ces fameux mots, qui pour moi avaient un véritable sens !

Invité

Comment allait donc tourner cette soirée, comme parfois lorsqu’un sujet sensible arrivait sur le tapis ces deux là pouvaient vite monter dans les tours ayant tous les deux un tempérament parfois explosif, mais Stephen après cette réponse donnée par Emy, ne s’était pas énervé, que pouvait il dire de plus. Il avait en effet considéré cette réponse comme un « non », ce n’était pas seulement les mots formuler par la jolie brune qui lui avait fait interpréter cela, mais aussi son attitude tout au long de la soirée, sa réaction, il savait qu’elle pouvait être fuyante et que parfois cela faussait l’idée que l’on pouvait se faire sur ce qu’elle ressentait vraiment, mais peut être n’était il pas non plus à même d’interpréter la chose de la manière la plus lucide qu’il soit, il l’interprétait à chaud. C’était peut être éxagéré, voir carrément stupide, mais en réalité, il avait presque l’impression de lui avoir gâché la soirée en lui annonçant de manière presque solennelle, comme pour rendre la chose officielle, qu’elle était selon lui, la femme de sa vie, car c’était bel et bien cela que ses propos signifiaient…
Il avait donc décidé d’aller se faire deux longueurs, histoire de se vider un peu la tête, et peut être de ne pas s’énerver, après tout, c’était aussi son droit de penser comme cela de ne pas être prête, de vouloir autre chose, qu’y pouvait il…
Après avoir fait deux longueurs, il s’arrêta sur le bord du bassin, et il vit alors Emy qui s’était approché, elle reprenait la parole, nuançant un peu ses propos, affirmant que cela pourrait la tenter, mais qu’elle avait peur du changement, avec ou sans sa maladie… Il posait alors son regard sur elle, sans dévier, ne sachant plus trop quoi penser, ayant l’impression qu’elle le faisait un peu tourner en bourrique parfois, s’éloignant, puis revenant vers lui pour le rattraper, il la laissa ensuite se pencher vers lui, sans bouger, alors qu’elle l’embrassa, ce qu’il laissa faire pour le moment, ne réagissant pas trop, étant un peu perdu, ne sachant pas exactement sur quel pied danser… Puis il la laissa venir dans l’eau, encore vêtue de cette robe qu’elle portait avec tant de charme… Il bougea alors enfin, posant ses mains sur ses hanches répondant encore un peu timidement au second baiser qu’elle lui offrait, puis leurs têtes collées l’une contre l’autre, il l’écouta sans dire un mot, des mots qui le touchèrent malgré tout, mais il resta pour le moment stoïque, la laissant sortir du bassin, un peu sonné par tout cela à vrai dire, cette soirée, cette petite explication, il resta un moment pensif, puis il releva la tête alors qu’elle reprit la parole, proche de la baie vitré. Il resta alors sans voie, la regardant fixement, le regard légèrement surpris… agréablement surpris en fait… même si le terme agréable était nul dans ce genre situation, il serait plus juste de dire que son cœur venait tout bonnement de s’emballer à une vitesse étonnante, alors qu’il sentait une forte émotion le gagner, le genre d’émotion qu’il ne ressentait que très rarement, pour ne pas dire jamais, elle venait bel et bien de dire ces trois mots, ces fameux mots qu’elle n’était pas encore parvenu à prononcer, et qu’il était apparemment difficile de dire pour elle, ce qui ne leur donnait que plus de valeur finalement…
Il resta un moment sur le bord de son bassin, la regardant s’éloigner, n’ayant pas oublié ce qu’il avait dit et le reste, mais, il restait sur ce qu’elle venait de lui dire, en fait, il avait été idiot, elle ne lui disait pas non là, bien au contraire finalement… même si peut être ne devait il pas brûler les étapes… Mais surtout, il se retrouvait tout à coup submergé par ce flot d’émotion qu’elle avait le secret de savoir lui procurer rien que par certains mots ou certains gestes…
Tout à coup, alors qu’elle s’éloignait dans le salon et qu’il avait de plus en plus de mal à la voir, il poussa sur ses bras afin de sortir de ce bassin, puis d’une vive allure il marcha vers l’intérieur et entra dans le salon à son tour, le corps tremper ainsi que ses pieds qui faisaient des traces humides à chacun de ses pas. Rattrapant Emy, il saisit ensuite son bras afin de la retourner pour qu’elle se retrouva face à lui, puis il l’entoura d’un de ses bras alors que la main de son autre bras vint se caler sous sa nuque, puis il l’embrassa, longuement, passionnément, fermant les yeux, lui caressant le dos et la nuque lentement, la serrant contre lui, peut être l’un des baiser les plus long qu’ils n’aient jamais échangé alors qu’une larme avait coulé le long de la joue du peintre…
Lorsque leurs lèvres se décollèrent, il resta contre elle déposant d’autres baisers sur ses lèvres, puis au coin de ses lèvres, et sur ses joues, et à plusieurs endroit de son visage, comme un besoin animal de poser ses lèvres sur sa peau, puis il se lova contre elle, collant sa joue sur la sienne

-tu n’es pas obligé de toujours vouloir les mêmes choses que moi, pas tout de suite, on peu parfois attendre… tant que tu es là… tant que je peux respirer son odeur… ça me va….

Lui murmura t’il à l’oreille alors qu’il vint à nouveau poser ses lèvres sur les siennes en douceur, déposant quelques baiser…

Invité

C’était plutôt étrange toute cette soirée ou du moins la tournure qu’elle prit, il y eu ce vernissage et ensuite au beau milieu de cela ces propos dits par Stephen, telle une véritable déclaration pour un réel engagement car c’est bien de cela qu’il s’agissait. Je ne savais pas comment prendre réellement ses dires, était-ce à proprement parlé une demande en mariage ou simplement le fait d’officialiser notre relation ? Je ne us me retirer cette idée de la tête tout le temps du vernissage qui au final me parut bien long ou peut-être pas assez de peur d’être face à cette réalité ou je sus que la discussion reviendrait sur le tapis. Mais j’avais su garder la tête froide, me concentrer que sur le moment présent, c’est-à-dire cette soirée qui était focaliser sur Stephen et ses œuvres.

J’avais les idées confuses sur la décision d’ « officialiser la chose » bien que mes sentiments à son égard étaient réels et des plus sincères. Mais tant de choses arrivèrent en même temps, que je ne sus plus par quoi, où comment commencer… Il semblait tout autant perdu ou encore déstabilisé car il partit en direction de la piscine au beau milieu de la nuit, pour faire quelques longueurs ou je le rejoignis. Me lançant dans ce qui pouvait me tracasser, il me regarda, l’embrassant, je ne voulais pas qu’il se sente mal en tout point, et je voulais qu’il sache certaines choses, mes peurs, mes craintes, ce sur je ressentais…qu’ensuite je me laissais tomber à l’eau, où il daigna presque timidement me prendre par les hanches tandis que je poursuivais dans ce dialogue qui, j’espérais aller lui faire comprendre mon point de vue.

Sortant du bassin, je fis une halte, le savoir si perdu et inquiet à savoir s’il avait bien fait de me faire une telle demande, je ne voulais pas le frustrer ou qu’il se fasse une fausse idée me concernant. C’est à ce moment précis arrivée à hauteur de la baie vitrée que me retournant vers lui je lui avouais mes sentiments avec ces fameux mots ou il releva la tête. Je ne vis aucun réaction de sa part sur le moment, probablement étonné, agréablement surpris, du moins le pensais-je que je reprenais le chemin de l’intérieur de la villa en direction de la salle d’eau afin d’ôter cette longue robe trempée, quand soudainement perdue dans mes pensées et tout ce qui venait d’arriver ce soir, je sentie une pression sur l’un de mes bras, me retrouvant ainsi face à lui, ressentant une drôle d’impression, le cœur battant à tout rompre…il m’enlaça et m’embrassa de façon très différente qu’habituellement, plus tendre, plus expressif, plus sensuellement avec tout l’amour qu’il pouvait me porter, me resserrant dans ses bras, sentant ses douces caresses le long de mon dos qui me fit frémir , papillonnant sur mon visage ce qui me fit sourire avant ne se blottisse tout contre moi, ou je resserrais mes bras autour de lui, partageant cet agréable moment.

-tu n’es pas obligée de toujours vouloir les mêmes choses que moi, pas tout de suite, on peut parfois attendre… tant que tu es là… tant que je peux respirer ton odeur… ça me va….
Me dit-il dans un murmure alors qu’il posa de nouveau ses lèvres sur les miennes doucement, alors que je l’obligeais à me regarder.

-Je sais mais je veux les choses que toi Stephen, peut-être que tout va trop vite et on a tellement de choses encore à gérer tant de mon côté que du tien…je ne veux pas que tu te sentes obligé d’aller si vite…à cause de moi ou…par peur de ne jamais vivre un tel moment, mais je ne suis pas contre de fêter cela dignement, hein qu’en dis-tu ?

Sur ses paroles mes mains descendirent le long de son torse pour atteindre ses flancs lentement et avec douceur avant de passer les mains dans mon dos pour ôter ma robe, la laissant rejoindre le sol, ou j’étais vêtue aussi simplement que lui désormais, un bout de tissu sur le corps, me dégageant de celle-ci avant d’attirer le beau peintre à moi de nouveau l’enlaçant tendrement, mes mains parcourant son corps de tout part, mes lèvres effleurant sa peau…Mon corps réagissait au sien, de sentir sa chaleur tout contre moi, m’oppressant ensuite l’attirer jusqu’à notre chambre ou je le fis basculer en arrière sur notre couche avant de venir s’asseoir sur lui, l’embrassant avec sensualité. Quittant ses lèvres je descendis jusqu’au creux de son cou avant de le faire s’allonger sur le dos ou ma bouche parsemait de baisers son torse, pour atteindre ensuite son ventre ou mes mains se mirent entre son dernier vêtement trempé et ses hanches afin de le lui retirer en le faisant glisser le long de ses jambes. Me retrouvant face à lui, je fis de même me concernant avant de revenir sur sa personne, le regardant dans les yeux, un petit sourire au coin des lèvres lui caressant une joue.

-Emy Winston-Carter ??? Ça sonne plutôt ...bien
Dis-je en souriant de plus belle, avant de lui déposer un tendre baiser le caressant doucement du bout de mes doigts…

Mais il me faudrait aussi avant tout lui dire certaines choses me concernant, concernant ma vie, les accotés entre mon travail auprès de James O’Malley, la création de cette association que j’ai avec Shiloh, de ce que Blaithin m’avait dit l’ayant vu dans ce café avec cette Linaya qui au final après cette soirée et sa déclaration ne m’inquiétait guère mais chose dont je voulais en avoir le cœur net…Et il y avait cette promesse que Sydney m’avait faite après le lui avoir demandé ayant pour idée d’écarter Stephen de ma vie un certain temps pendant le temps de ma future greffe et de me requinquer ensuite pur ne pas voir sa détresse, étant là sans pouvoir faire quoi que ce soit à mes côtés…Un mot d’ordre, la Transparence…

Mais pour le moment, je voulais profiter de fin de soirée dans les bras de mon cher et tendre après tout ce stress qu’il eut subi pour ce vernissage, me redressant en position assise commençant un doux et lent massage …

Invité

Cette soirée avait eut son lot de surprise et de rebondissement et ce n’était sans doute pas terminé,, pour ce qui était du vernissage en lui-même, tout s’était passé comme prévue, enfin plus non, mieux que prévue, peut être le succès du débutant, peut être que le plus dur serait de confirmé ce talent considérer comme prometteur, ce qui n’était pas forcément le plus simple. Puis cette déclaration du peintre, la réaction d’Emy qu’il n’avait pas su comment interpréter, à force, il connaissait pourtant sa manière de réagir, mais sans doute était il, lui aussi, bien trop sous le coup de l’émotion pour vraiment analyser les réactions de la belle…
Ils s’étaient expliqués, cela était apparemment trop tôt et elle avait peur du changement, le peintre se mit alors à penser, peut être avait il commit quelques erreurs peut être n’avait il pas assez essayé de la comprendre, pensant que la seule chose qui pouvait la bloquer était sa maladie, mais elle avait vécu d’autres histoires d’amour avant lui, il le savait, alors est ce que certains de ses blocages venaient ils de là ? Il se rendit alors compte qu’il n’avait jamais réellement creusé la question… Mais dans tous les cas, il ne regrettait finalement pas ce qu’il avait fait ce soir, ce qui pourrait s’apparenter à une demande de fiançailles avec cette bague qu’il lui avait offert, ce qu’il lui avait dit, une manière de montrer, d’exprimer l’importance qu’elle avait à ses yeux, la place qu’elle avait en réalité déjà dans sa vie…
Il savait qu’elle avait fait un effort pour lui dire ces mots, et il en était profondément touché, à tel point que cette larme s’était échappé des yeux de ce peintre bien plus sensible qu’il ne le montrait…
Il s’étaient embrassés, très amoureusement, il avait mit tout ce qu’il ressentait dans ce baiser et ses caresses.

-j’étais sincère Emy

Dit il simplement ne voulant pas qu’elle pense qu’il se sentait obligé de dire ce qu’il avait dit, d’offrir cette bague et tout le reste… Mais ce sujet se ferma rapidement, ou du moins, une pause fut prise pour cette conversation alors que la belle brune avait prit un ton plus léger, lui caressant les flancs avant de retirer cette robe, exposant à la vue de l’artiste, ce corps qu’il trouvait toujours aussi sublime. Il se laissa alors entraîner dans cette chambre, non sans lui voler quelques baisers, signifiant qu’il était des plus partant pour « fêter » le succès de cette soirée, de toute manière, cela n’avait rien de surprenant, à force de vivre avec lui, la belle devait connaitre la libido de son chair et tendre qui avait des besoins plutôt fréquent d’être satisfaite…
Caressant ce corps, cette peau douce, autant qu’il le pouvait, il se laissa basculer en arrière, puis il lui caressa la nuque en douceur, la massant alors qu’elle descendait le long de son tors, il frissonnait au contact de ses lèvres alors qu’elle lui retirait maintenant ce dernier rempart contre sa nudité, elle devait alors voir que le corps du peintre réagissait aussi très bien à tout cela…
Il ne rata pas une miette du spectacle alors qu’elle se séparait de ce dernier sous-vêtement afin de se retrouver en tenue d’Eve, ne se lassant pas de la regarder, ne cachant pas non plus son regard qui se perdait sur certaine partie du corps de la brune avant qu’elle ne revienne sur lui, lui disant ces mots qui le firent sourire

-ça sonne très bien même

Lui dit il l’enlaçant de ses bras, faisant glisser la pulpe de ses doigts sur son dos, l’effleurant. S’il n’avait jamais été « mariage » cérémonie et tout le reste, il se rendait compte, qu’avec elle, l’idée ne lui était pas déplaisante, avec elle, cela signifierait véritablement quelque chose en tout cas et c’était cela qui lui plaisait dans cette idée, parce que c’était elle, tout simplement…
Stephen, qui était en tant normal un taiseux, avait un rôle différent dans sa relation avec Emy, c’était en général lui qui lançait, ou relançait les sujets qui fâche, et tout n’avait pas encore été dit entre eux, ce diner d’affaire de l’autre jour par exemple, et il n’avait pas parlé de Linaya, il avait croisé Baithlin, il savait désormais qu’elle savait… Mais pour une fois, le peintre ne voulait pas relancer cela tout de suite et profiter de l’instant présent, après tout, c’était cliché de dire cela, mais qui sait de quoi le lendemain sera fait ? Et puis, il avait des envies et des projets pour cette nuit qui ne faisait que commencer…
Il l’embrassa alors plus langoureusement, puis d’une impulsion, il retourna la tendance, l’allongeant sur le dos, se retrouvant sur elle, déposant un baiser sur ses lèvres avant de lui adresser un sourire malicieux, le regard brûlant d’envie et… d’un brin de perversité ? Dans le bon sens du terme bien sur… enfin disons qu’il avait envie de choses spéciales, pas très catholique…

-j’ai fais quelques achats dernièrement, et je crois que c’est le moment de te montrer et… de tester…

Dit il alors qu’il tendit le bras jusqu’à sa table de nuit, ouvrant le tiroir du haut, lorsqu’il prit l’objet, un léger bruit métallique se fit entendre, mais il ne laissa pas le temps à la belle d’analyser la situation, il se releva, se mettant à califourchon sur elle, puis il lui saisit les poignet et les menotta, tout en faisant passer la chaine de cet ustensiles derrière l’un des barreaux du lit

-tu es ma prisonnière, jusqu’à ce que je décide de te libérer…

Lui dit il un petit sourire sur les lèvres, il retendit ensuite le bras jusqu’à sa table de nuit, puis il en sorti un ruban noir, il le lui noua alors autour des yeux, en serrant assez fortement. Il fit ensuite des mouvement brusque de sa main vers son visage, histoire de voire si elle réagissait, si elle voyait…
Il se leva ensuite et quitta la chambre

-je reviens…

Dit il, un ton presqu’amusé, il ne traina pas, à peine une minute plus tard, il était de retour, s’asseyant à coté d’elle, faisant craquer l’opercule en plastique contenant ces glaçons, il en prit un et le fit glisser sur le cou de la belle, le descendant lentement, le passant sur ces deux charmantes collines jusqu’à leur sommet, prenant le temps de glisser dessus, puis il les passa sur son ventre, sur son nombril, circulant ainsi sur son corps, passant aussi sur ses cuisses, tournant autour du pot sans entrer en contact avec sa partie la plus intime, il se pencha ensuite sur elle et continuant de faire fondre ce glaçon sur ce corps devenant de plus en plus chaud, il l’embrassa en douceur avant déplacer ses lèvres, sur son coup, puis son buste, l’embrassant de toute passe, faisant glisser sa langue sur son corps de toute part, n’épargnant aucune partie, sauf la principale, celle dont il comptait prendre possession par la suite…

Invité

Malgré la fatigue et tout ce que cette soirée avait apportée, je n’étais pas pressée de rejoindre la chambre à coucher pour me coucher, tant de choses vaguant en tête et l’esprit tellement préoccupé que je sus que jamais je ne trouverais aussitôt le sommeil, surtout avec ce petit malaise entre Stephen et moi depuis sa déclaration, celle de fiançailles envisageant un jour de se marier pour partager notre vie l’un avec l’autre…Cette idée était plaisante mais tout aussi effrayante. A savoir si cela n’allait pas trop vite bien que les sentiments étaient réels, présents et enfin avoués à haute voix, mais était-ce possible d’être heureux comme nous étions sans craindre que tout cela ne s’effondre comme un château de carte ? Mais ses paroles, celles de Logan me revinrent en tête, celles disant qu’il serait prêt à partager de nouveau un moment avec sa défunte femme, s’il en avait la possibilité, de revivre ses mêmes instants passés même si la fin avait été chaotique, ravagée par une tumeur au cerveau, la perdant à tout jamais mais il avait été heureux à ses côtés et l’aimait à un tel point que je me disais que le véritable existait…ajoutant que je devais ne pas fuir ce sentiment puissant s’il était sincère, que préserver ses proches en les abandonnant était au final égoïste ne leur laissant pas le choix du libre arbitre. Tant de choses que je compris lors de notre discussion au café il y a quelques jours… mais sans cela je devais savoir ce que je désirais au plus profond de moi, c’est pour cela que lorsque Stephen me rattrapa je ne pus me résoudre à lui tout ce que je pensais, que sans lui je me sentirai perdue et vide. Comment imaginez ma vie sans lui désormais, je l’aimais tant !

Comme fébrile de peur si j’vais bien agi, sachant que je n’étais pas très démonstrative avec des mots, comme une carapace pour me protéger, moins on s’exposait et moins on souffrait non ? Et bien j’avais décidé de baisser ma garde, d’abattre ses cloisons qui m’entouraient au final pour laisser Stephen entrer réellement dans ma vie, sans aucun tabou, aucune restriction lui ouvrant totalement mon univers, mise à nue que je n’avais plus besoin de me barricader pensant que c’était le bon finalement, que je serais sienne un jour…je ne regrettais nullement ses mots même si cela m’avait été difficile, des mots si profonds, si sincères, avec une importance capitale à mes yeux, qu’on ne pouvait pas dire « je t’aime » à n’importe qui.

Nous échangeâmes un baiser rempli de tendresse, d’émotions, de sincérité, de sensualité, c’était le bonheur extrême au point de vue émotionnel que je ne voulais pas faire que cette soirée s’arrête…au contraire. Et sentir ses gestes doux contre ma peau, le sentir m’enlacer, aimer, c’était l’extase même, j’étais pleinement heureuse en cet instant avant que Stephen ne reprenne la parole comme pour appuyer ses paroles.

-j’étais sincère Emy

C’est ensuite que je l’attirais à moi après avoir ôtée cette robe de soirée trempée, pour atteindre la chambre, notre chambre ou je pris soin de lui, voulant marquer le coup de ce qui était notre soirée également. Entre baisers et caresses, nous retrouvant donc en tenue d’Adam et d’Eve ou je revins sur sa personne avec une certaine sensualité et un léger sourire aux coins des lèvres, les yeux pétillants, une envie non cachée ajoutant que cela sonnait plutôt bien si je devais porter son nom en devenant son épouse ?! Cette image ne fit tout de même frissonner quand je revins sur les mots de Stephen.

-ça sonne très bien même

Je me sentis comme rougir, ah je n’aimais pas ce genre de sensations ou j’étais la principale intéressée, préférant restée anonyme dans certain cas, mais là ce fut un sujet des plus sérieux, surtout quand mon beau brun tatoué appuya mes paroles, que je restais un instant bouche bée. Puis il m’enlaça ensuite, me faisant frissonner par l’effleurement de ses doigts contre ma peau qui se hérissait. Il m’embrassa avec fougue, baiser partagé quand soudain il me fit virevolter pour inverser nos places , étant désormais sur le dos et lui en position de force ?! De dominant ?! Et moi de dominée ?! Toujours entre baisers et caresses mais l’un d’eux et son regard trahissait un petit quelque chose ? Mais qu’était-ce ? Encore une…surprise ? Quelque chose de surprenant peut-être ? J’eus le cœur qui battait un peu plus fort…quand il ouvrit la bouche pour m’avouer qu’il avait fait des emplettes !

-j’ai fait quelques achats dernièrement, et je crois que c’est le moment de te montrer et… de tester…

Oula, je n’étais pas du tout partisante de ce genre de pratique, bien qu’au final je ne savais pas ce dont il parlait réellement que je le vit tendre le bras en direction de la table de chevet pour en ouvrir le tiroir.

-Stephen…je ne suis pas sûre de …C’est pas mon truc ce genre de chose…

J’avoue que sur le moment j’avais pensé à un sextoy, et bien quoi ? Mais il fut question d’autre chose, de menottes en l’occurrence, ne sachant comment réagir, c’était excitant et flippant à la fois…mais je n’eus pas le temps d’ajouter autre chose ou d’agir que mon fiancé ? Oui il était ainsi donc au rang de fiancé, pris les devants assis en califourchon sur ma personne tout en me menottant…

-Nan, nan…

-tu es ma prisonnière, jusqu’à ce que je décide de te libérer…

Il était comme fier du fait de m’avoir à sa merci, ainsi ne pouvant fuir, attaché au lit, bien que cela pouvait être très excitant au final à voir du moment qu’il ne me laisse pas seule, ici, dans cette position pendant des heures, comme seule au monde…Mais je le vis encore se pencher vers ce fameux tiroir ou je tournais la tête afin de voir ce qu’il en ressortirait par la suite…Le cœur battant, me sentant presque tremblante…quand j’perçus un long ruban de toile de couleur noire, qu’il vint poser sur mes yeux le laissant faire ayant confiance en lui, mais c’était une grande première pour moi, mitigé entre excitation, de désir de découvrir de nouvelles sensations , que ma respiration se fit plus forte ! Je ne dis pas un mot pendant qu’il me bandait la vue quand je le sentis se lever étant seule sur notre lit, allait-il me laisser seule ainsi ? Et pour combien de temps ? Quand il ajouta ces deux mots

-je reviens…

Avant de quitter la pièce, c’est fou ce que l’on pouvait entendre lorsque la vue passait après les autre sens. Je tendis l’oreille pour être sure qu’il revienne ou après un petit moment écoulé, quelques secondes, voire une minute maxi, il revint enfin entendant le bruit de ses pas sur le parquet flottant de la pièce à coucher. Je sentis la pression de son corps sur le matelas à mes côtés.

-J’ai cru que tu m’avais abandonné, vilain…

Quand soudain j’entendis un drôle de bruit ne sachant du tout ce que cela était, quand soudain une sensation très forte s’empara de moi, quelques chose de froid, de gelé qui faisait naitre en moi un réel désir ardent, c’était un glaçon qui fondait peu à peu tout doucement sur ma peau, de mon cou qu’il fit descendre sur le reste de mon corps avec une lenteur à me faire bruler de passion de l’intérieur. Le chemin qu’il fit à l’aide de cette pierre de glace ne put que faire réagir mon corps, ma poitrine qui se dressait sous ce frisson, mon court plus lourd encore, me cambrant quelque peu sous ce tracé du glaçon. Puis Stephen m’embrassa, baiser que je lui rendis avec douceur, ce qui me rassura d’autant plus, voulant sentir son corps contre le mien, recherchant sa chaleur corporelle mais il en fut autrement que sa bouche suivit la trajectoire empruntée un peu plus tôt c’était exquis, que je ne pouvais me contenir davantage sous son touché, ses lèvres, sa bouche, sa langue, ondulant de tout mon être…

-Stephen…j’espère que tu t’amuses bien à me martyriser …

Etant menottée par les poignets et non par les chevilles, je frottais l’une de mes jambes sur lui, sans trop savoir ou je me plaçais avant de réussir à passer mes jambes autour de sa personne comme pour l’amener à moi malgré mes restrictions, voulant qu’il vienne jusqu’à moi, jusqu’à mes lèvres.

-approche mon beau brun …

Arrivant à mes fins pour le moment, toujours mes jambes autour de ses hanches pour l’amener à moi, sentant la moindre partie de son corps pouvant l’imaginer après toutes les fois où je l’avais vu nu, marqué de ses tatouages que je le maintenais contre moi sentant son visage non loin du mien, son souffle venant se plaquer contre ma peau, ondulant mon bassin contre le sien…essoufflée quelques peu tant le désir montait…

-Alors dis-moi…que comptes-tu faire de moi ?...

Je continuais de me frotter contre lui, de chercher ses lèvres pour l’embrasser langoureusement voire aussi bestialement en lui mordillant la lèvre, me faisant entendre plus fort au niveau de ma respiration pour l’exciter davantage , prenant une voix suave dans ce qui pouvait ressembler à de légers gémissements lui montrant mon désir celui qui m’habitait en ce moment même concernant mes envies, et le fait de lui appartenir mais parfois il pouvait être sadique en faisant grimper davantage le plaisir et me faire languir…

Invité

Stephen s’était laissé allé à ses envies, du moins une partie de ses envies, car il en avait encore bien d’autres, d’ailleurs, sans doute en garderait il d’autres pour les prochaines fois, pour le moment, il allait se contenter de ce subliment corps qu’il avait à sa merci sur ce lit étant donné qu’il l’avait menotté aux barreaux de ce lit, il avait alors recouvert cette douce peau de ses baiser et de sa langue, se délectant de son gout avant de descendre un peu plus bas afin de lui donner un peu plus de plaisir, puis la belle, qui n’était pas sans ressource, l’avait capturé de ses jambes pour l’attirer à elle, il ne résista pas plus que cela et remonta le long de son corps pour venir l’embrasser langoureusement alors que leur corps se désirant, se frottaient l’un à l’autre. Elle lui avait demandé de cette voix suave et terriblement excitante ce qu’il comptait faire d’elle, même attachée et privée d’un sens, la jolie brune avait de la ressource.
Cette soirée avait tout de même prit une drôle de tournure, d’abord l’excitation de cette soirée tant attendu en particulier par le peintre, car elle pouvait changer sa vie, puis cette atmosphère un peu pesante qui s’était installé suite à l’annonce de Stephen, cette bague offerte et toutes les craintes et les peurs d’Emy, peurs qu’avaient aussi le jeune peintre, peur de ne pas être le petit ami idéal, peur de souffrir un jour, de la perdre, peur de lui-même aussi, il avait tout de même un problème, ses pertes de contrôle… Cela s’était peu manifesté ces derniers temps, mais il avait toujours cela en lui et le savait… puis ils s’étaient parlés, ils ne s’étaient sans doute pas tout dit loin de là, Stephen avait lui aussi des choses à lui révéler d’ailleurs, mais ils avaient suffisamment parlé pour ce soir et l’ambiance s’était ensuite allégée, était devenu plus chaude, plus torride, le jeune peintre avait alors revêtue son costume de mauvais garçon, continuant d’agir à sa guise malgré les demande d’Emy de cesser alors qu’elle disait que ce genre de chose n’était pas son truc, mais le jeune sigma avait été vilain et avait poursuivit malgré tout, prenant à malin plaisir à jouer les kidnappeurs sans même lui demander son avis, ou plutôt, sans écouter son avis… Et d’ailleurs, aux réactions de son corps, le sentant onduler d’une sensualité dont elle seule était capable à ses yeux, il constata que tout ce qu’il lui faisait ne lui déplaisait pas, loin de là !
Il était maintenant revenu à sa hauteur, suivant une volonté de celle qui était désormais sa fiancé, car cette bague, c’était bel et bien, en quelque sorte, une bague de fiançailles… leurs lèvres s’étaient séparés de maintenant quelques millimètres et le peintre souriait légèrement, bien qu’Emy ne pouvait de toute façon pas le voir… il revenait sur sa question posée de cette sensuelle voix suave

-tu crois que je vais te le dire ?

Lui répondit il alors, après tout, quel intérêt de lui bander les yeux, si ce n’était qu’elle ne sache pas sur quel endroits de son corps les mains, les lèvres, la langues ou d’autres parties de son anatomie allaient se poser ! S’il prenait plaisir à la torturer ? Oh oui, un malin plaisir même, sans doute que s’il la libérait la vengeance de l’Alpha serait terrible, d’ailleurs, il avait même hâte de voir comment elle s’y prendrait, en attendant, l’heure de la délivrance n’était pas venu … Et le peintre était bien décidé à jouer avec ce corps qu’il avait attaché afin de mieux l’avoir sous son contrôle. Il avait laissé ce glaçon fondre petit à petit sur le ventre plat de la jeune femme qui était, lui, de plus en plus chaud. La partie de l’anatomie non cité plus tôt du jeune Sigma, elle, se frottait peu à peu contre l’intimité de sa belle captive, si bien qu’à force de se frotter, elle commença à se présenter à l’entrée de celle-ci, entrant très légèrement, doucement… quoi déjà ? N’avions nous pas parlé de torture ? Dans un effort surhumain, le jeune peintre se retira, car oui, il sentait déjà cette envie et cette excitation extrême lui lançant quelques décharges au niveau de son membre prêt à l’action, mais il était bien trop tôt pour cela…
Il se redressa ensuite, lentement, puis attendit sans la toucher, retirant presque tout contact entre leurs corps en dehors des jambes de la jeune femme qui l’entourait encore partiellement, faisant monter la tension, qu’allait il faire ? D’un geste soudain, il posa alors ses mains sur l’intérieur des cuisses de sa captive, puis il les écarta fermement, lui faisant prendre une position presqu’indécente, mais tellement excitante à la fois… C’est tout de même en sortant des sentiers battus que l’excitation est la plus grande non ? Alors qu’il se rinçait l’œil, disons le, en admirant ce corps, il glissa une de ses mains vers cette intimité ouverte devant lui, puis il commença ses caresses de ses doigts, en douceur, ne l’effleurant que pour commencer, lentement, mais progressivement, il accentuait ensuite ses caresses,

-je veux te sentir en ébullition…

Lui dit il d’une voix grave légèrement essoufflé par son excitation, alors qu’il accentuait peu à peu ses caresses, passant sur des endroits des plus stratégiques, notamment celui-ci, source de plaisir chez la plupart des femmes prenant le soin de tourner soigneusement autour avant de lui porter quelques attaque du bout de ses doigts, puis deux d’entre eux entrèrent en elle, commençant à la prendre ainsi, allant et venant en elle, il la regardait dans le même temps, toujours assit face à elle, observant la moindre de ses réactions d’un œil presque pervers, oui Stephen pouvait être pervers, avoir conscience de ce que l’on est, est une force non ? Dans tous les cas, il était bien cela, pervers et obsédé…
Trouvant ses doigts, bien seuls pour effectuer cette tâche, il se pencha ensuite en avant, afin de jouer également de ses lèvres et de sa langue pour lui donner d’avantage de plaisir, faisant circuler le bout de sa langue sur ce délicieux morceau de chair afin de lui donner le plus de plaisir possible. Le peintre, ne faisant pas cela pour qu’elle lui rende la pareil ensuite, loin de là, non, son but était simplement de la sentir prendre son pied…

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