Depuis que je me trouvée en repos pour quinze jours, je me baladais en ville, je prenais donc l’air avec le but de suivre un peu plus mon hibou. Il venait par ici la nuit, et je voulais savoir où se trouvait son nid. Il en avait fait un autre ici, et je tenais à savoir ce qu’il faisait. Tenant mon sac, j’avais dedans mon support enfin mon gant en cuir pour faire venir mon hibou. Ayant en tête les instructions du vétérinaire, je regardais donc alors en l’air depuis deux bonnes heures. M’étant levée de bonne heure, j’avais pris l’aube comme point de départ, ayant fais une petite pause au café pour le petit déjeuné, je me trouvais donc dans cette partie de la ville. A l’aube, j’avais donc garé ma voiture en bas des collines, montant à pied, je tenais donc une lampe de poche d’une main et je regardais alors avec le GPS la bague de mon oiseau. Regardant où est-ce qu’il se trouvait, je le voyais qu’il changeait de branches en branches. Puis repérant un mulot, je le voyais donc plonger sur le sol pour qu’il puisse le prendre. Restant à ma place, je me demandais bien pourquoi est-ce qu’il m’avait donc fait marcher dans toute la surface. M’asseyant sur une souche, je l’observais donc pendant deux heures, redescendant pour aller prendre mon petit déjeuné dans le café du coin. Je tombais sur les gardes du parc, discutant avec eux, ils me donnaient donc des instructions pour que je puisse mieux voir mon hibou. D’après eux, il y aurait un couple tout nouveau. Surprise, j’en apprenais plus, sur le mâle, il y avait une bague comme celle que j’avais placée. Souriant un instant, je comprenais donc ce vas et vient de chez moi à la forêt. Sortant une carte, je leurs montrais là où j’avais repéré mon oiseau. La confirmation faite, j’apprenais donc que l’après-midi il se planquait dans le coin. Payant donc mon petit déjeuné, je partais alors pour une nouvelle fois voir mon oiseau. S’il était là-bas c’était qu’il se sentait bien, donc, je ne devais pas trop l’empêcher d’y rester. Il ne fallait pas non plus que je l’oblige à revenir à la maison. Il fallait bien que l’oiseau quitte le nid.

Montant donc alors l’une des collines, je passais le chemin pour aller vers le nord-ouest. Je prenais donc le chemin avec les gens autour, m’enfonçant un peu plus sur la colline, je regardais donc de temps en temps le nez dans les arbres. Reprenant donc le chemin, je passais alors par un autre endroit. Voyant mon hibou, je sortais donc mes jumelles. Les gardes venant me voir, ils s’approchaient de moi tout en me disant en riant. « Il s’amuse bien votre hibou. La bague est encore là. » En y réfléchissant la bague avait eu un souci, la pile commençait à peiner et donc pour qu’elle se recharge il fallait qu’il aille au soleil. Il le savait mais bon vu sa compagne pleine, je doutais fortement qu’il y aille. Rangeant mes jumelles, je voyais donc que mon oiseau m’avait enfin vu, mettant juste à temps le gant et levant le bras, il vint se poser sur moi sous les yeux ébahis des enfants qui interpelaient leurs parents. « Tu as vu, regarde ce qu’elle a fait la dame. » Les gardes forestiers écartant un peu plus les enfants, je prenais donc mon hibou par le bras si je peux me permettre. Donc marchant suivit des gardes, j’allais donc le mettre sur une branche à hauteur de mes mains, puis m’occupant de sa bague, j’en plaçais une autre. L’ancienne ne fonctionnait plus trop bien, il fallait que je lui laisse sinon il risquait de se faire tirer dessus par un chasseur ou autre. Le voyant partir, il revenait donc avec sa compagne, essayant de la voir j’entendais donc les gardes parlaient avec les enfants et leurs parents leurs expliquer des petites choses sur le hibou. Posant mon sac, je donnais à la femelle hibou un morceau de viande séchée. Elle ne bougeait plus, je devais avec l’accord des gardes mettre une autre bague pour elle pour qu’ils puissent les suivre tous les deux. Un couple chez les hiboux se trouvait être pour la vie entière. Lui plaçant donc la bague à l’une de ses pattes, je la voyais qui m’observait intriguée. Peut-être que mon hibou l’avait rassuré, je ne savais pas trop, néanmoins, je tenais donc devant moi un couple charmant, la voyant qui partait pour aller dans son nid. Parlant un peu à mon hibou, je le laissais donc remonter dans son nid. Regardant sur le GPS j’avais donc deux hiboux maintenant. Voyant les deux signaux sur le même emplacement, je finissais donc d’indiquer les données suivantes, Madame Hibou venait donc de naître. Reprenant mon sac, je partais donc pour la descente. Saluant une dernière fois les gardes, je partais donc alors que les gens continuaient d’observer les oiseaux.

Ce n’est que lorsque je décidais finalement de me balader un peu plus, que je voyais donc les gens prenant le chemin pour descendre lentement. Je passais devant les gens. Ce n’est qu’alors que je voulais mettre mes écouteurs dans les oreilles que j’entendais donc une voix qui ne m’était pas inconnue. Tournant la tête, je voyais donc Stephen pas loin de moi. Faisant un pas puis deux, je me dirigeais donc pour aller le voir.

- « Stephen, Je vais bien et toi ? Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Marchant un peu plus, je faisais donc un pas, je voulais donc éclaircir un peu plus ce dont j’avais parlé avec Emy. Après tout, il pouvait bien y avoir une explication. Tenant fermement mon sac, je le voyais alors qu’il avait ses affaires pour le dessin. Mais bon, pour le moment, ce n’était pas le sujet de conversation.

Corbeille