Besoin de tendresse [PV Shannon ] [HOT]

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Besoin de tendresse

La Saint Patrick n’est pas une excuse pour aller boire un verre, on peut parfois aussi aller boire comme ça. Bien que je ne buvais plus depuis l’âge de seize-dix sets ans, je ne tenais pas à aller dans les cafés. Donc quel étrange appel j’eus en pleine soirée bien entamée, j’allais donc me coucher vers les vingt-deux heures trente et des brouettes, lorsque le téléphone sonnait. - « Allo…Oui. C’est moi. »Un silence, puis une drôle de phrase : « C’est Trevor, il faut que tu viennes passer prendre ton ami, Monsieur Turner. Il n’est pas dans un état très convenable. Il a demandé à ce que vous veniez le chercher. » Encore un silence puis une simple réponse : « Nous sommes au Mac Gadhra sur Lombard Street. » Le quartier des irlandais en plus. - « J’arrive. » Raccrochant le téléphone, je ne pensais pas mettre les pieds dans le quartier Irlandais après une fête bien arrosée. J’avais été de garde pour les secours, donc on avait mis des équipes pour encadrer les jeunes ivres. Prenant donc mon sac en pensant alors ce que j’avais vécu pendant les premières années ou je ne devais pas boire. Je soupirais. Arrivant dans ma voiture, je la fermais donc et sachant pertinemment que j’avais le sigle vert de l’érable sur le capot de mon véhicule, je prenais donc la direction du centre-ville. Roulant donc alors doucement, je faisais donc attention à ne pas rouler trop vite.

Le quartier des irlandais avait encore les petits papiers verts sur le sol, la fête se trouvant être le 17 Mars, le nettoyage n’avait pas été tout à fait fini. Croisant du regard les gens encore ivres. Je roulais donc pour aller au pub. J’y avais mis les pieds à mon arrivée ici avant ma cure. Donc le barman enfin le propriétaire du pub savait que je ne buvais plus. Sachant aussi que je trouverais le véhicule de Shannon sur le parking, je me demandais bien ce qu’il avait pu faire par ici. Ce n’était pas trop son genre d’endroit préféré. Il faisait toujours tout dans le bon sens. Roulant encore un peu, je ralentissais pour aller me garer sur une place prévue à cet effet. Trouvant en une bien placée devant la porte, je cherchais du regard la voiture de Shannon. La voyant là de loin, je m’approchais du véhicule. Regardant qu’il ne dormait pas dedans, je passais donc la porte du pub.

A l’intérieur il y avait des bancs en chêne massif, des pintes de bières, pas mal de monde, un peu d’homme voir trop, peu de femmes, mais surtout une bonne ambiance. Faisant un pas dans la salle après avoir descendu les escaliers. Je voyais donc alors mon ami, regardant autour de moi, je voyais donc alors Shannon devant le barman. Faisant un signe de tête à Trevor le barman, je lui disais tout en lui faisant la bise. - « Bonsoir Trevor, tu vas bien ? » Retournant sur mes pieds après être monté sur un tabouret, je le voyais qui me répondait tout en montrant Shannon d’un regard. « Oui, ça va, mais lui ne va pas trop bien. » Le rassurant d’un coup de tête, je tapais légèrement sur le comptoir pour me motiver un peu. Le voyant de loin, je voyais Sha dans une attitude peut plaisante, il était triste, malheureux, affalé sur le comptoir. Faisant un pas alors que j’entendais un sifflement caractéristique des hommes en manquent de femmes. Je l’ignorais tout bonnement parce que je ne voyais pas l’intérêt d’y prendre part j’entendais donc Trevor dire du haut de ses soixante ans : « pas touche à ma pupille. ». Alors que je buvais presque tous les soirs dans son pub, il avait eu le cran de me remettre à ma place, de me faire comprendre que j’avais autre chose à faire. Que je devais donc me bouger pour reprendre ma vie. Il est et il est toujours mon « mentor » pour ne plus boire. D’ailleurs je devais donc lui parler pour mon diner avec James. Que j’avais failli boire mais que je ne l’avais pas fais parce que j’avais eu un souvenir des séances. Cette fois-ci j’arrivais donc à la hauteur de Shannon. M’asseyant sur le tabouret à côté de lui sur sa gauche, je déposais mon sac sur le comptoir. Trevor le plaçant pour que je puisse le prendre mieux. Je voyais Trevor nettoyais ses verres devant moi de l’autre côté. Le regardant alors je me doutais qu’il ne voudrait pas rester pour voir cela. Prenant le verre de Shannon alors qu’il râlait, je le déposais donc dans l’évier. - « Tu as assez bu… » Le voyant là alors assez triste, je voyais donc un verre de libre, puis mettant de l’eau dedans. Je lui mettais sous les yeux. Alors que je le voyais là à côté de moi, je lui demandais donc gentiment. - « Donnes moi tes clés de voitures s’il te plait ? » Alors que je lui prenais doucement des mains, je me doutais qu’il ne fallait pas le brusquer, qu’il n’était pas juste que je le bouge trop vite. Voyant Trevor devant moi, je lui demandais donc : - « Trevor, est-ce que je peux avoir un coca s’il te plait ? » « Oui » en bougonnant, un son que je n’avais pas entendu depuis longtemps mais qui me manquait parfois. Voyant le verre arrivé devant moi, je le prenais donc gentiment. - « Merci Trev. » La paille, ma tranche de citron vert, je regardais donc ce verre tout en me disant qu’il y avait peu de temps il y avait encore du gin à la place du coca…..

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Apologize by One Republic ft Timbalande

Il y a quelques jours plus tôt j'avais vu Gemma, ça m'avait fait comme un coup de poing en plein cœur de la voir si épanouie, heureuse de vivre et surtout enceinte. Ses paroles et tout son être m'avait rappelé à quel point je suis seul en ce moment, à quel point j'ai envie d'avoir quelqu'un à mes côtés. Mais je suis trop con pour faire le premier pas, pour aller voir une fille bien et lui demander de faire un essai. Le fait de voir Alcide aussi n'avait pas arrangé les choses, je lui avais montré que sous mes airs je n'ai pas du tout confiance en moi, ce n'est pas bien de montrer à des inconnus ou des clients ses faiblesses. C'est avec cela que les gens peuvent vous blesser en sachant là où ça fait mal. Je n'étais pas dans ma meilleure forme ce soir, je ne m'étais en fait jamais senti aussi malheureux depuis deux ans bien entendu. D'habitude je prends la voiture et je vais faire un tour quand ça va mal mais je n'avais pas envie, je ne savais pas dans quelle direction je pourrais conduire. Il est rare que je noie mon chagrin dans l'alcool, je ne supporte pas les gens quand ils font cela. Je me dis que c'est vraiment des pauvres types qui ne savent pas quoi faire d'autre de leur vie, comme si les choses allaient changer en buvant un verre. Mais bizarrement ce soir je ne pensais plus la même chose en poussant la porte d'un bar, la soirée était agité et des gens fêtaient quelque chose. Je n'avais pas lu les informations, ni rien, j'avais vécu ces derniers temps coupés du monde alors je ne savais pas ce qui pouvait se passer. Je m'assis au comptoir et me commanda un gin tonic, le barman semblait être un homme sympathique, d'habitude j'essaye de faire la conversation quand je vois un barman seul. Mais là je n'avais pas envie de parler, juste de boire mon verre tranquille, seul.

La soirée avait bien avancée, je l'entendais la musique avait baissée un peu et on entendait moins de cri dans la salle. Je ne savais plus à combien de verre j'en étais, pas mal je pensais parce que le barman ne voulait plus me servir de verre. Je regardais en face de moi, les yeux dans le vague, le reflet du miroir me donnait une mauvaise image de moi. Un homme pas bien rasé avec les yeux pas en face des trous. Bref je faisais peur à voir. Le barman se pencha vers moi pour me demander si je voulais appeler quelqu'un pour me ramener, je ne pense pas en effet être en état de prendre ma voiture et je serais en larme demain matin en voyant dans quel état j'avais pu mettre ma belle Lincoln. Je lui disais juste Blaithin, c'était plutôt Blaith. Je savais qu'elle habitait dans le coin et je doute fort que si je réveille Edward à une heure pareille pour lui dire de me ramener à la maison ça va barder. Je mettais ma tête entre mes mains et ferma les yeux pendant un moment. Ce moment ne fut pas très long et je sentis une présence à mes côtés. Je tournais la tête et vis Blaith, elle s'était pomponnée ce soir. Je voulais dire que elle portait une jupe avec un haut très joli. Elle me demanda mes clés de voiture, je tâtais mes poches de veste et posa sur le comptoir mes clés. J'avais été docile parce que je comprenais bien pourquoi elle faisait ça. j'avais un peu ronchonner lorsqu'elle avait enlevé le verre de mon nez pour le remplacer par un verre d'eau. Je n'avais pas envie d'un verre d'eau, je voulais … Je voulais la prendre dans mes bras, l'embrasser, lui faire l'amour, j'avais besoin de tendresse, de chaleur humaine. Je me disais que ce soir il fallait que j'oublie ma réserve, que nous soyons juste un homme et une femme voulant passé un agréable moment ensemble. Heureusement qu'elle ne savait pas ce que je pensais sinon elle prendrait son sac et partirait.

Je peux dormir chez toi ?

Un miracle je ne sais pas comment j'avais réussi à aligner plusieurs mots à la suite. J'étais fier de mon exploit, et oui c'était bien un exploit ce soir. Elle n'allait pas être dupe bien entendu et si elle avait l'esprit aussi tordu que le mien elle comprendrait les desseins que j'ai.

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Besoin de tendresse

Voyant mon coca devant moi, je commençais par enlever la tranche de citron, puis la déposant sur la petite assiette devant moi, je commençais donc à entendre la voix de Shannon qui me demandait cette fameuse question. Le regardant, je prenais tout d’abord ses clés de voiture qui se trouvait sur le comptoir. Les mettant dans mon sac, je lui souriais, il fallait bien que je lui donne une réponse. - « Oui tu peux, aller, on y va je vais juste dire au revoir à mon parrain…. »Buvant un peu plus le verre de coca, je prenais mon sac et descendant du tabouret, je mettais ma main sur l’épaule de Shannon pour ne pas tomber. Me dirigeant vers le bout du comptoir, je voyais Trevor qui venait me voir. - « Il faut qu’on se voit des trucs à te raconter. Bonne nuit. » Un signe de tête, une bise sur la joue, et je reculais donc d’un pas. Lui souriant, je voyais dans son visage qu’il était fier que j’avais réussi à faire ce qu’il m’avait fait en ne pas me laissant boire de l’alcool enfin d’arrêter. Arrivant à la hauteur de Sha, je lui déposais une main sur son épaule. Lui souriant, je le voyais qui commençait à se lever. - « Allez, on y va. » Le voyant se mouvoir, je sentais donc qu’il n’était pas encore ivre mais bon déjà bin amoché ; de toute façon, il ne pouvait pas conduire comme ça. Il n’était pas question que je le laisse prendre le volant. Tout en marchant à côté de lui, on partait donc comme les autres clients du pub. Retrouvant l’air frais après avoir monté les escaliers, je savais pertinemment que j’aurais donc alors une petite chance pour avoir ma réponse. Passant donc la porte, on arrivait sur le parking. Les clients encore ivre chantaient en gaélique dans la rue. Souriant en entendant cela, je marchais donc vers ma petite micra vert pomme. Ouvrant la voiture, je voyais donc Shannon prendre le siège passager avant. Faisant le tour de la voiture, je passais donc mes clés pour allumer le véhicule. Déposant mon sac au pied de mon ami, je lui souriais.

Je ne savais pas trop quoi lui dire d’autre. Puis de toute manière fermant la voiture, je prenais donc le volant après avoir pris les précautions nécessaires. La route était vraiment vide, personne en vue, sauf une ou deux patrouilles de policiers. Ils passaient parfois pour savoir si tout allait bien. D’ailleurs cela rassurait donc les gens, et il fallait mieux que cela soit ainsi. M’arrêtant au feu rouge, je voyais donc que le chemin restant serait sans doute dans le calme ou pas. Me tournant vers lui, je lui posais donc la question. - « Bon, tu voudras sans doute un aspirine à la maison. Tu as mangé au moins ? Tu n’as vraiment pas l’air bien. »Tenant toujours le volant, je passais donc la première pour aller au carrefour suivant. Je devais traverser toute la ville pour rentrer chez moi, mais bon, il était préférable que Shannon aille mieux au lieu d’être au plus mal. Faisant attention, je regardais autour de moi pour ne pas me tromper de chemin. Bien que je le connaissais bien, la nuit, je préférais redoubler d’effort. Puis alors qu’après une petite quinzaine de minute, j’arrivais proche de chez moi, je voyais le regard de mon interlocuteur. - « Qu’est-ce qu’il y a ? »Regardant devant moi en attendant donc la réponse, je me demandais bien comment est-ce que j’allais alors lui répondre s’il me donnait une simple réponse. Tout en m’approchant de chez mon petit chez moi, je me garais donc dans mon allée. Puis prenant mon sac, j’allais ouvrir ma porte de garage. Je remontais dans ma voiture pour aller la ranger à sa place. Allumant la lumière après être descendu, je fermais donc ma voiture une fois qu’il fut descendu. L’amenant dans le salon, j’enlevais mes chaussures pour passer mes chaussons, enfin mes claquettes. Déposant ma veste dans le placard, je me dirigeais vers la cuisine. Cherchant un aspirine, je le déposais dans un verre. Puis l’amenant à Shannon, je lui disais. - « Tient pour la tête, cela risque vite de devenir un tambour pour toi. »Sachant que je savais bien que vu son attitude il devait bien y avoir quelque chose, je patientais donc en espérant que j’obtienne une réponse.

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J'attendais en silence de savoir si elle accepterait de m'héberger juste pour une nuit, demain matin je partirais sans faire de bruit. C'est juste un dépannage pour une nuit, j'irais dormir sur son canapé en lui précisant que je ne veux pas que son hibou dorme dans la maison. On ne sait jamais si il décide en pleine nuit de me crever les yeux. Elle accepta que je passe la nuit chez elle, je lui souris pour la remercier et lui avait demandé rapidement de partir d'ici. Je commençais en effet à avoir mal à la tête et j'avais envie de calme, de silence. Je ne bois jamais jusqu'à en vomir, je trouve ça idiot les gens qui font ça, on peut boire tout en restant raisonnable, si on a envie d'être ivre c'est son droit mais il y a des limites. Elle bu une nouvelle gorgée de son coca avant de se lever de son siège, elle posa sa main sur mon épaule afin de ne pas tomber. Elle alla saluer le barman, moi je n'avais pas bougé de mon siège mais une fois qu'elle se tourna vers moi je fus bien obligé de me lever. Je prenais mon temps parce que j'avais un peu l'impression de flotter, comme si rien n'avait de consistance. Ma tête bougeait un peu comme les têtes des chiens qu'on met dans les voitures. Ce n'est qu'une impression mais ça explique je n'aime pas trop boire.

J'étais heureux une fois que l'on se retrouva dehors. L'air frais c'était tout simplement parfait, je prenais une grande bouffée d'air afin de renouveler ce que j'ai pu emmagasiner dans mes poumons. Tout d'un coup je fus pris d'un frisson, à l'intérieur du bar il faisait bon et chaud, c'était agréable. Dehors il faisait froid, j'étais rappelé à la dur réalité. Nous marchions en direction de sa voiture, je pu remarquer qu'il n'y avait pas que moi qui avait fait la tête, on croisait beaucoup de personne un peu ivre. J'attendis qu'elle mit sa clé dans la voiture pour ouvrir la portière, je regardais ma voiture qui allait passer la soirée toute seule dans le froid, j'avais presque une petite larme à l’œil. Je rentrais dans la voiture et fus très heureux lorsqu'elle mit le chauffage en route. Elle conduisait en faisant bien attention, elle avait raison la nuit il faut redoubler de vigilance. C'est quand on connaît bien les routes qu'on a des accidents parce qu'on peut se permettre de rouler un peu plus vite. Sur la route nous vîmes des patrouilles de police, je me renfonçais dans mon siège, je n'avais pas envie que les gendarmes nous arrêtent. Il n'y aurait pas de problème bien sur vu que Blaithin n'a pas bu une goutte d'alcool, mais bon c'est un réflexe que j'ai.

Ne t'en fais pas j'ai mangé avant de venir dans ce bar

Une fois arrivé chez elle, je sortais de la voiture et pénétra après elle dans la maison. Je posais ma veste sur le porte-manteau et attendis sagement que la maîtresse de maison revint. Je n'avais pas répondu dans sa voiture attendant de pouvoir me rincer un peu la bouche, j'avais l'impression qu'elle était pâteuse et que j'allais vomir à tout moment. Elle m'apporta de l'eau avec une aspirine qui se mélangeait dedans, je pris une inspiration et bus. Mon dieu que c'était immonde comme goût, ça ne donne pas envie d'être malade souvent. Beurk !

J'en ai marre d'être seul, au boulot je travaille seul, je rentre chez moi je suis seul … Tu vas me dire j'ai mon chat mais bon on ne peut pas communiquer. J'avais besoin de me retrouver avec des gens autour de moi

Je me sentais un peu idiot de lui avoir dit cela, j'avais mis mes mains dans mes poches et regardais par terre. Elle allait se dire que pour un problème de solitude j'aurais pu appeler un ami pour qu'on mange ensemble et passe la soirée à parler. Ce n'est pas une solution de boire, c'est sur. Mais bon je n'avais pas d'idée précise en tête, j'ai roulé et suis rentré dans ce bar.

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Prenant le verre d’eau, je sentais donc un frisson, sentant cela, je me demandais bien comment est-ce que je ferais donc pour lui répondre. Seulement, alors que je prenais le verre, je reculais donc gentiment pour aller le laver dans l’évier. Je revenais vers lui alors qu’il disposait ses mains dans ses poches. M’avançant alors doucement, je lui prenais donc une de ses mains, je voulais qu’il réagisse à la situation. Puis tout en sentant sa peau sur la mienne, je sentais qu’il fallait que je fasse quelque chose. Tout en l’approchant un peu plus, je lui disais donc alors - « Sha, ne dis pas ça….Je suis là….Si tu as besoin de moi, je suis là….Tu n’es pas seul. » Tout en sentant un peu plus sa main, je lui souriais, je voulais juste qu’il accepte cela. Que finalement, je pouvais alors par une simple phrase le rassurer le plus possible. Bien que je sentais alors que la situation allait sans doute prendre une tournure peu désagréable, je souriais, la tension, la pression, le contact donnait parfois un petit quelque chose qui finissait toujours par exploser dans une danse sensuelle et douce. Je désirais juste lui poser une simple question bien que la situation prendrait une autre direction, je voulais le faire sourire pour qu’il se reprenne un peu. - « Tu préfères le canapé ou la chambre d’amis ? » Je souriais bien que la chose allait alors se faire avec une extrême douceur, je reconnaissais volontiers que le fait de ne pas l’avoir vu depuis un long moment. Je savais aussi qu’un homme comme lui était une perle rare. Que je n’en avais pas eu depuis un long instant. Je comprenais aussi que vu la situation, je ne devais pas me prendre trop la tête. Mais bon, pour un moment, j’hésitais donc pour moi, je ne voulais pas sacrifier cela, je préférais donc alors patienter. Néanmoins, cette tension nommé désir présente là doucement avait une poussée saine et durable.

Attendant donc qu’il me réponde je pensais alors à l’autre bout du tunnel. Je me doutais que dans cette ruelle sombre, j’aurais alors à une autre piste pour comprendre le tout. Bien que je ne savais pas que je me trouvais donc dans une situation peu commode. Sentant que l’instant me calmait, je lui lâchais donc la main tendrement. Finalement, je ne désirais pas me mentir, je voulais me convaincre moi-même que je pouvais donc trouver en Shannon l’homme que je cherchais. La vérité sortait toujours au bon moment, mais bon pour l’instant, je savais que je ne devais pas me tromper. Regardant donc mon ami dans les yeux, je me rendais compte que vu la commodité de la situation, je n’hésitais plus vraiment. M’approchant un peu plus, je souriais un peu plus. Finalement, j’avais donc une réponse à mes questions. - « Cela va mieux pour ta tête ? » Je ne savais pas s’il allait me répondre ou pas, je voulais juste combler ce blanc. Il y avait parfois cette sensation que si l’on se pressait et bien il en sortait toujours un effet plus ou moins inédit. Seulement, moi et la vitesse avec les humains cela était deux, j’hésitais souvent quitte à laisser partir pour de bon les bonnes personnes. Comme si je calculais trop ou réfléchissais trop. Néanmoins, pour une fois, je désirais avancer un peu plus. De plus, rester dans sa ligne de mire me permettait aussi de me concentrer sur Shannon. Alors que la réponse enfin la question se posait, je sentais donc que mon interlocuteur passait sa main dans ma chute de reins. Tout en m’approchant avec délicatesse, j’avais enfin la réponse à ma question. A la fois surprise et souriante, je me questionnais sur le fait de savoir si cela allait durer ou s’il s’agissait d’un rêve.

Cédant donc alors à cette légère tension, je ne voyais pas comment réagir. Est-ce qu’il fallait que je cède complètement, ou est-ce qu’il fallait que je prenne mon temps ? Souriant, je me disais bien qu’avec Emy, si elle l’apprenait, elle serai surprise pour moi. Finalement, parfois on pouvait donc alors s’arranger. Sentant son parfum, et voyant bien qu’il y avait alors un petit quelque chose qui me plaisait beaucoup. Je me rappelais donc cette scène dans le désert. Elle était si inoubliable, et pour ma part, je commençais à placer dans un coin de mon esprit cet instant pour ne pas l’oublier. Le regardant dans les yeux, je l’entendais donc qui me répondait. Tout en l’écoutant, je me demandais bien ce qui se passerait par la suite bien qu’une petite idée commençait à germer dans mon esprit.

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She will be loved by Maroon 5

Je n'aurais pas du lui faire un tel aveu. Je montre ma faiblesse. Ce n'est pas ce que je souhaite, je souhaite qu'on retienne une bonne image de moi. Et là je montre une mauvaise image puisque comme bons nombres d'homme je me suis laissé emporter par la tristesse et l'alcool. Je me suis conduis comme un lâche qui ne sait pas comment changer sa vie autrement qu'en buvant. Le pire dans tout ça c'est que je ne me sens pas si seul quand je rentre chez moi, il y a des soirs où j'aime me retrouver seul. Tout simplement parce que j'ai eu une journée difficile ou parce que je me suis habitué à la solitude c'est donc bien agréable de trouver sa maison. Il est vrai cependant que j'aimerais, je ne sais pas, recevoir plus souvent des amis, pour parler, regarder un film, partager un bon dîner. Je suis un homme, je ne suis pas fait de bois et dormir avec un corps tout chaud, une peau toute douce. Ce serait vraiment bien si je pouvais me trouver une copine pour une longue durée et pas seulement pour une nuit. J'en ai connu des histoire d'une nuit ou de plusieurs jours, je ne veux plus de ça. Je veux une vraie relation, une relation où l'on peut bâtir des choses, fonder une famille.

Je préférais la chambre d'ami, je n'ai pas envie de me faire tuer par ton hibou, désolé mais l'autre fois il m'a regardé bizarrement

Je fus heureux de voir qu'elle se préoccupait de ma santé, c'était si mignon. Je sais qu'il y a quelque chose entre nous, il est possible d'être ami même si elle est au départ ma cliente et moi son simple garagiste. C'était l'amitié qui l'avait fait accepter de me laisser dormir chez elle. Nous avions parlé l'autre jour de ce que nous ressentions, je sais qu'elle m'aime et je ne pourrais lui faire changer ses sentiments à mon égard. Je lui ai bien dit ce que moi je ressentais, nous nous connaissions si peu pour dire que quelque chose autre que l'amitié se passe. Il est vrai qu'elle est belle, attirante je ne peux le nier, je serais ravi de passer une nuit dans ses bras. Mais je ne veux pas la traiter comme une fille, elle mérite d'être heureuse et de connaître l'amour. Je ne suis pas celui qu'il lui faut. Je ne veux pas la faire souffrir. Elle prit le verre pour aller le reposer à la cuisine.

Je n'ai pas réfléchis à ce que je faisais, les choses allaient devenir plus compliquées. Je pris tout a fait conscience que je l'attirais à moi en ayant ma main sur sa chute de rein, je posais mon autre main sur sa joue. C'est étrange comme ma tête était vide, je me laissais entraîner par mon désir rien d'autre. Je savais que j'aurais du arrêter de suite ce que je faisais, mais je me disais pour une nuit je pouvais me laisser aller. Juste faire ce que j'ai envie de faire. J'ai des circonstances atténuantes, je suis un peu ivre, je me sens seul et puis je suis abstinent depuis trop longtemps. Je pouvais me laisser aller juste une fois, on en parlerait plus tard ou pas du tout. Je ne m'étais pas trompé, sa peau était douce, je l'avais su dès que je l'ai vu. C'est bizarre comme on sait en voyant une personne si sa peau est douce ou pas. On aurait dit que la sienne n'avait pas changer de texture, quelle était resté telle que lorsqu'elle était bébé. Ma main caressait à présent ses cheveux, si soyeux au toucher. Pourquoi je me torturais autant à être avec une si jolie fille, que je ne pourrais plus avoir après cette nuit. Dans une fraction de seconde qui se passa si vite que je ne pus empêcher. Mes yeux étaient clos, ma bouche était contre la sienne et ma langue faisait le contour de ses lèvres, ma main dans son dos était désormais rendu sous son t-shirt en train de caresser la peau douce de son dos.

Ce n'était plus moi qui habitait ce corps mais mon désir. Seul lui contrôlait mes gestes. Je l'avais fait taire pendant tant de temps qu'il trouvait tout a fait normal de se manifester maintenant. J'avais très envie de lui enlever son t-shirt mais pour ça j'aurais aimé l'emmener dans sa chambre. Elle ne m'a pas fait visité les lieux la première fois que je suis venu alors je ne sais pas où elle se trouve. Je me tiens bien, dans la mesure du possible.

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Mon hibou, voilà qu’il me parlait de mon hibou ! Souriant alors qu’un tendre baisé, je l’écoutais me dire ou me faire comprendre qu’il désirait une suite bien plus importante que je ne l’avais prévue. Puis alors qu’il avait passé sa main sous mon haut, je sentais une fois de plus qu’il fallait que je lui réponde. - « Il est au zoo pour un contrôle vétérinaire, il n’est pas là ce soir. Il a un petit cours de séduction à prendre pour la saison des amours. Déposant ma main sur sa joue, je reprenais donc tout ce que j’avais à lui formuler. - « …. par contre le chat lui traine dans le salon…Viens. »Lui prenant la main, je partais donc ma chambre. Marchant à reculons, j’avais presque pris le canapé dans les fesses. Puis riant un peu, je voyais donc qu’il fallait que je sois plus prudente.

- « Tu as vu ce que le canapé à fait, hihihi, c’est une honte… »

Riant, je lui prenais plus la main pour l’emmener vers le lieu du plaisir. Une sensation qui me disait que la suite serait alors d’autant plus amicale que désirable. Faisant un pas supplémentaire tout en regardant que je ne me prenne pas les autres meubles dans le dos. Je souriais sans réellement savoir que je voyais donc la situation comme un mouchoir en papier. Le fait d’être utilisée puis déposer dans la corbeille en partant. Sentant donc que la suite serait alors plus appétissante, je décidais donc de céder pour la simple et bonne raison que l’on a qu’une vie, et que parfois il faut bien se laisser aller. Lui tirant un peu plus le bras, je l’attirais un peu plus pour qu’il ne se perde pas entre les meubles du salon. Heureuse, oui je l’étais, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que je ne regretterais pas après pour la simple et bonne raison que je ne pouvais pas nier ce que mon cœur contenait. Bien que la distance ne soit pas bien longue, il y avait comme une impatience qui nous rendait assez nerveux. J’avais envie de faire un peu d’humour, et le tirant un peu plus je disais en riant.

- « Nous allons entrer dans le saint des saints, mon cocon, mon nid, ma chambre. »

Cédant la place à la bonne humeur, je poussais donc la porte avec le pied. Reculant tout en envoyant valser mes claquettes devant moi, je remarquais qu’il fermait donc la porte au nez du chat qui miaulait donc de peur de voir sa maîtresse en danger. Souriant tendrement, je le voyais toujours là devant moi. Peut-être surpris de ne pas avoir prit la bonne direction. Mais la chambre d’amis n’étant pas trop finit, je ne voyais pas l’intérêt à y aller si c’était pour ne pas mettre les draps sur le lit. L’amenant à moi, je déposais ma main sur sa joue, sentant donc qu’il avait une regard encore plus tendre, je sentais que d’avoir eu ce tendre baisé me rendait comme une guimauve qui font à la chaleur. Bien que je ne voulais pas trop y aller à la vitesse TGV, je voyais bien qu’il avait plus un corps qui parlait à sa place. En effet, on ne peut pas mentir, le corps ne ment pas lui. On a beau essayer de cacher le truc il ressort toujours sur le corps. En tous les cas, maintenant que le lieu était ouvert au désir, je me rendais compte que toute la situation me rendait assez molle. Me laissant un peu plus aller, je m’approchais un peu plus de lui. Rien que de sentir son parfum, il me faisait du bien, m’apaisait, me donnait la sensation qu’être femme était vraiment une réalité. Le taux d’hormone n’avait pas encore crevé le plafond, mais à ce régime, il partirait donc en flèche vers la Lune. Retenir le départ n’était pas une mauvaise chose, on pouvait aussi prendre le temps de savourer les instants présents. Visage contre visage, nez contre nez, je respirais le bonheur retrouvé. Passant ma main dans ses cheveux, j’avais comme la sensation, que j’aurais donc un bon sens pour ne pas le frustré un peu plus. Attendant qu’il passe à quelque chose, avec l’autre main, je baissais donc la lumière pour la rendre tamisée. La musique non merci, juste lui et moi dans le calme et le silence, juste un instant pour nous. Rien que notre désir, et le fait que l’on soit ensemble. Je ne savais pas s’il changerait d’avis après, s’il resterait sur sa lancée, s’il voudrait donc alors accepter cela, la porte était juste poussé, fermée mais pas à clé, s’il désirait prendre la poudre d’escampette, il ne pouvait. Maintenant on en était là et on ne pouvait plus reculer, on désirait la même chose, et bien entendu, on n’allait pas en rester là.

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Demain matin je serais rongé par le regret. Celui de lui avoir fait du mal, de l'avoir blessé ou fait croire que c'était le début d'une histoire. Ce n'est pas vrai. Je me laisse aller pour une fois à ce que mon cœur et mon corps me dicte. J'aurais pu avoir ses pensées bien plus tôt, mais je voulais être raisonnable et ne pas passer pour comme tous ses autres hommes qui sautent sur tout ce qui a une jupe. Mais il est déjà trop tard pour les regrets, j'aurais du m'arrêter dès que j'ai posé mes lèvres sur les siennes. Dès que ma main est parti faire un petit tour sous son haut. Elle aurait une mauvaise image de moi après cette nuit qui va être courte et agitée. Agitée parce que je n'ai pas l'intention de juste prendre mon plaisir et m'endormir, j'ai besoin de rattraper tout le temps que j'ai passé à rester seul. J'ai envie de profiter d'elle, de ne pas me poser de question. Et tant pis si elle se dit que je suis le roi des cons.

Elle comprit rapidement mes intentions, je savais qu'elle avait envie de la même chose. Ça me ravit au plus haut point. Elle m'entraîna vers sa chambre et se prit le canapé, je souris et me dit que ce genre de chose arrivait souvent quand on ne regarde pas où on va. Je me passais de faire un commentaire parce que faire la morale à quelqu'un alors que ce genre de chose peut m'arriver, très peu pour moi. Elle fit un peu d'humour en disant que nous allions dans un endroit sacré, sa chambre. Elle a raison c'est la pièce la plus sacrée et personnelle de la maison avant la salle de bain, il n'y a pas beaucoup de gens qui ont le droit d'aller dans ma chambre. Je n'aime pas trop parler avant et après le sexe, je pense que c'est mieux de laisser nos corps s'exprimer, de vraiment s'abandonner au plaisir. Car c'est le plaisir qui nous réuni et rien d'autre. Au moment où je refermais la porte derrière moi, j'entendis son chat miauler, il devait ne pas comprendre la scène et se demandait bien ce qui pouvait se passer. Il m'a semblé comprendre que Blaithin ne voulait pas que son chat dorme dans sa chambre, il devait être habitué à ce qu'on lui claque la porte au nez. J'ôtais son haut, maintenant que nous étions dans sa chambre je pouvais me permettre de la déshabiller au fur et à mesure. Je l'observais un moment ne sachant quoi dire, je ne savais pas ce qu'elle attendait de moi. Je caressais la peau douce de ses seins, et y déposa quelques baisers.

Tu es magnifique … Est-ce que tu en a envie ? Je ne voudrais pas te forcer à faire quelque chose que tu ne voudrais pas

Forcer les gens ce n'est pas dans mon habitude, je ne veux pas qu'on pense que je suis un fou furieux. Je respecte les gens, surtout les femmes. Après tout c'est elle qui donne la vie, qui supporte pendant neuf mois un bébé qui deviendra un bébé et un homme ou une femme plus tard. Bref je me relevais pour la plaquer doucement contre le mur de sa chambre. Je sentis mon cœur commencer à s'emballer, sur le coup je me mis à penser à notre sécurité. Il faut toujours penser à la sécurité pour elle et pour moi, je n'ai pas envie qu'elle me dise dans quelques semaines qu'elle est enceinte. Il faut faire les choses dans l'ordre et un enfant au début n'est pas la chose à faire. Je pensais donc que je n'avais pas sur moi de préservatifs, je me protège toujours, je peux faire une exception pour une fois. De toute façon à la vitesse où irons les choses je ne pense pas que j'aurais le temps de trouver un préservatif. Ma main était déjà partit sous sa jupe pour caresser sa petite fleur des îles toute chaude et humide. Mon autre main était occupé à caresser son dos, je ne pourrais plus me passer de sa peau douce, elle est tellement agréable au toucher. Son cœur s'emballait aussi, je la sentais se contracter à mesure que mes doigts entraient au contact de sa peau. Ma bouche trouva refuge dans son cou, la partie que je n'avais pas encore bien exploré, c'est un endroit que j'apprécie plus que tout. J'aime parsemer le cou de petit et doux baisers. J'espère qu'elle aime aussi ce que je lui fais, je pense que oui vu la réaction que dégage son corps mais on ne sait jamais il y a des gens qui sont doués pour mentir et peuvent peut-être faire mentir leur corps. Pour ma part je m'en moque, j'ai envie de passer un agréable moment en galante compagnie, et c'est satisfaisant de se dire que je peux lui apporter une part de plaisir dans sa soirée.

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Besoin de tendresse

Vous avez beau essayé de vouloir mentir, votre corps lui ne ment pas, c’est les spécialistes du comportement qui le disent. On avait une part de cette étude dans notre équipe qui nous permettait donc de mieux comprendre nos clients. Les contacts qu’ils soient physique ou autre me donnaient donc un sentiment bien plus profonds que je n’avais imaginés. Des pures sensations qui donnaient une potion magique, celle du bonheur qui serait courte mais qui laisseraient des souvenirs inoubliables. Le passage dans le rêve, dans l’espoir, dans l’entrelacs des corps telle une danse qui chanterait comme le rossignol en hiver devant la fenêtre en hiver. Repartant dans la nature humaine teintée de couleurs qui passaient par les humeurs des gens. Les fleurs du bonheur les œillets qui me rappelaient que mes parents s’en offraient pour prouver leurs fidélités entre eux. Je ne savais pas si j’en aurai une avec Shannon. Pour le moment, seuls les corps parlent en laissant place au désir qui grandirait tout en évoquant une envie de bonheur sans regret sans peine. Plaquée contre le mur froid de ma maison, je remarquais donc que Sha avait entamé donc les préparatifs de cette longue nuit sensuelle. Des tendres baisés dans mon cou, une légère intrusion dans mon intimité désirée, je laissais donc mes mains vagabonder dans ce désir et ce corps devant. Commençant à me rapprocher de lui, je lui bloquais ses mains alors qu’on oubliait toujours la protection. Ne tenant pas à avoir un accident qui allait me rendre telle une montgolfière pendant neuf mois. Je lui disais donc alors qu’il m’avait posé une question.

- « Merci…. » Me pinçant légèrement la lèvre inférieur, je tenais donc à me concentrer tout simplement sur ce merveilleux moment qui commençait très bien. - « Non, c’est bien comme ça, la porte est ouverte, tu peux y venir doucement comme tu le fais. Mais avant, on a besoin de la capsule temporelle transparente, je suppose que tu n’en a pas dans ta poche. Hihiih, avoue que tu n’avais pas prévu de t’en servir ce soir. » Un drôle de nom pour le préservatif, mais j’avais envie de faire une petite pointe d’humour, me dégageant alors doucement en lui déposant un baisé furtif, je me dirigeais vers le tiroir de la commode. L’ouvrant, je voyais donc la boîte dans le coin droit. Entre les rayons de sous-vêtement, je ne voyais pas trop où le plaçais, dans la salle de bain, d’accord, mais bon, au moins, là j’y pensais. Prenant la boîte, je la lançais à Shanon qui l’a rattrapait en plein vol. Fermant le tiroir d’un léger coup des fesses, je me dirigeais vers la salle de bain. Laissant la porte ouverte, je sortais donc de mon tiroir la pilule contraceptive que je prenais donc tous les mois. Je la prenais avant d’aller dormir donc comme à mon habitude, je la prenais le soir, c’était réglé comme une horloge. L’avalant et rangeant le reste, je le voyais qui ne disais rien. Puis, alors que je ne savais pas quoi lui dire de plus, je préférais lui donner une explication.

- « Une autre précaution de prise donc je suis toute à toi….. » Un sourire en coin, je faisais donc un pas de plus pour aller le voir, il avait été comme interrompu mais bon, pour une fois, je préférais prendre mon temps. Lui prenant une main, il avait ouvert donc la boîte. Ne sachant pas trop quoi faire, je patientais le temps qu’il me dise quelque chose. Mais bon, préférant l’embrasser tendrement comme pour le prendre de cours, j’entendais une fois de plus le désir qui voulait s’exprimait doucement.

Mettant mes mains sous son t-shirt, je sentais donc le contact de sa peau contre le mienne. Les frissons venant donc me rejoindre alors pour me donner un autre chemin pour rejoindre cette union corporelle qui me tenait tant à cœur. Tout en sentant son parfum encore plus, je lui souriais, je sentais bien que j’aurais donc droit à un sacré moment de bonheur. Je désirais seulement avoir un simple, enfin, une simple relation, mais bon, pour le moment, je me doutais donc bien que cela ne devait pas être à son ordre du jour. Dans ses bras, je sentais donc qu’il était inévitable pour moi de laisser libre cours à mon corps. Lui enlevant son t-shirt, je sentais donc que je pouvais aussi améliorer tout ça. Alors qu’il laissait tomber le vêtement sur le sol, je remarquais qu’il avait laissé tomber la boîte tout en n’en prenant qu’un seul. Lui souriant alors tendrement, j’étais heureuse de voir que je pourrais avoir un petit moment avec lui. Son visage, il y avait quelque chose qui m’avait attiré chez lui, son sourire, le fait qu’il soit avec ses yeux soit là à donner un tendre aspect de sa personnalité, je remarquais que je pouvais aussi lui donner un peu de moi-même. Néanmoins, pour tout vous dire, je ne voyais pas trop comment arranger cela, je préférais me laisser aller au lieu de tout vouloir contrôler. Sachant pertinemment que je pourrais aussi ne rien lui dire de plus, je me pinçais cette fois-ci sur le côté les lèvres comme si je prenais cette situation pour une erreur. Je ne voulais pas qu’il le fasse parce qu’il devait se sentir obligé de le faire. Je préférais qu’il le fasse parce qu’il le désirait tout simplement. Remarquant son attitude, je voyais donc qu’il en avait vraiment envie. Me sentant en sécurité dans ses bras, je tenais donc à profiter de ce merveilleux moment. Déposant délicatement mes lèvres contre les siennes, je me rassurais dans mon esprit en me disant qu’après tout, finalement, cela ne m’était pas interdit.

Il était vrai qu’au début de ma cure, j’avais appris que pour la faire et surtout pour alors avoir le fil pour se pardonner et pardonner aux autres, toutes relations sexuelles que se soient été totalement interdite. Si on le faisait, on ne pouvait donc pas avoir la fin que l’on espérait. A leur actuelle, j’avais fini ma cure, fini le pardon, mais parfois, il y avait des vieilles habitudes qui restaient. Effectivement, j’avais mis deux ans à en finir, et encore, actuellement, je continuais de ne pas céder. Mon parrain en savait plus qu’il ne voulait le dire, mais l’ayant lui-même vécu, il ne me prenait pas trop la tête avec ce genre de chose. Il me laissait continuer tout en maintenant me dire que je pouvais donc m’accorder des petites choses de la vie. Je m’en enlevais, je n’acceptais pas de m’en donner comme pour me permettre de garder le contrôle de soi. Finalement, ce soir, je me rendais compte que je pouvais aussi alors avoir un peu de ce bonheur….Regardant donc Shannon, je déposais une de mes mains sue sa joue, elle était douce et je sentais donc que son visage avait une autre part que je n’avais pas vu. Regardant donc patiemment ses yeux, j’y voyais une âme blessée et triste, il y avait une profondeur que je n’avais pas encore explorée. Sachant pertinemment que je pourrais donc ne pas être satisfaite tant que je n’aurais pas mis mon nez dans tout ça, je voyais aussi que j’avais donc une chance pour plus tard pour lui expliquer mon passé. Bien qu’il puisse faire peur, je ne tenais pas à lui mentir trop longtemps. Cette part de moi bien qu’encore présente, je désirais donc alors l’oublier mais malheureusement pour moi, je ne pouvais pas le faire. Mais en attendant, je laissais cela de côté pour mieux me concentrer sur le reste : Shannon tout simplement, lui.

» on a pas besoin d’un conte de fée, on a juste besoin de quelqu’un avec qui on est bien. (alaina)
» .jasrent •• ❝ on a pas besoin d’un conte de fée, on a juste besoin de quelqu’un avec qui on est bien ❞
» La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.
» Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension.
» Coleen&Kenzo — « Petite pause tendresse »

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