Le temps était venu de faire ses cartons. Pacey-Danyaël devait libérer son bureau pour son remplaçant. Mais comment en était il arrivé là ? Le jeune homme était tout simplement tombé sous le charme d’une de ses étudiantes. Une Sampi prénommée Viktoria. Le couple avait duré deux mois. Deux mois de bonheur pur et intense pour le Workers. Lui qui n’avait jamais eu de relation sérieuse auparavant, la jolie brunette lui avait égayé ses jours. L’acteur avait trouvé en elle un sens à sa vie. Pacey n’avait jamais été aussi accro d’une femme qu’avec la demoiselle Pedersen. Il l’aimait d’un amour pur et sincère. Malheureusement les relations privées entre étudiant(e)s et enseignant(e)s étant interdites, le couple devait se cacher. S’ils voulaient que leur amour résiste au temps ils n’avaient pas le choix. Marres de se voir en cachette, ils avaient décidé de faire une croisière sur un bateau loin de Berkeley et de tous ses règlements à la noix de coco. Vivre leur amour librement au grand jour n’avait pas de prix. Du moins à des centaines de kilomètres, c’était de que nos amoureux pensaient. Mais lorsqu’on n’a pas de bol… Le bateau étant neuf, il y avait une équipe de journaliste à bord le temps du séjour. Ni Pacey ni Viktoria ne le savaient. L’un d’entre eux avait reconnu l’acteur réalisateur qu’était Pacey avant de quitter le cinéma pour venir enseigner à Berkeley. Le jeune homme ayant toujours été discret sur sa vie privée, les paparazzis avaient trouvé là l’occasion ou jamais de violer le jardin secret du Workers. Des photos volées ainsi que des morceaux de conversations entre nos deux amants et le tour était joué. Quelques jours après leur retour à San Francisco, Pacey découvrit avec horreur sa vie privée avec sa petite amie étalée sur un long article bien illustré de trois pages. Ses supérieurs eurent vent de l’affaire. Résultat l’enseignant fut renvoyé temporairement du campus. D’où le fait qu’à ce jour il venait chercher ses affaires. Le cœur était gros car Pacey avait dû rompre avec Viktoria. Il l’aimait toujours. C’était horrible de se tenir loin d’elle. De ne plus pouvoir la prendre dans ses bras, caresser ses cheveux, sentir son odeur, l’embrasser, lui faire l’amour… Tout cela était du passé.

Pacey arriva dans le bâtiment principal lorsqu’il vit au loin une personne qui semblait ne pas se sentir bien. Et bien évidemment, les gens regardaient mais personne n’avait eu l’intelligence d’aller voir ce qu’il se passait et si la jeune femme avait besoin d’aide. L’acteur courut jusqu’à l’Oméga qui, par miracle tomba dans ses bras – Pacey arriva pile à temps pour la rattraper -. Le Workers la fit s’asseoir tout doucement au sol. Et lorsqu’il fit face à elle, il reconnut Esméralda. Le garçon n’était pas trop cette fille. Il n’appréciait toujours pas le fait que son père l’aime plus elle que lui-même alors qu’elle n’était même pas de son sang. Mais bon là vu les circonstances, Pacey devait même sa rancœur de côté. D’une main il toucha le front de l’étudiante pour voir si elle avait de la fièvre et de l’autre, du bout des doigts, il tentait de prendre la tension de cette dernière à son poignée.

Pacey : " – Ca ne va pas Esméralda ? Qu’est ce qu’il se passe ? Tu… tu veux un verre d’eau ou bien un sucre ? Ou les deux ? “

L’enseignant se tourna vers le premier élève et lui demanda de téléphoner aux urgences parce qu’une étudiante faisait un malaise. Il précisa qu’il devait aussi demander la marche à suivre pour la secourir en attendant leur arrivée.

Pacey : " – Ca va bien se passer Esméralda. Mais pour te soigner il faut que tu me dises tes symptômes etc… D’accord ? Je t’écoute, raconte moi tout. “

Tant pis pour les cartons. Pacey viendra les chercher un autre jour. Là il devait s’occuper en priorité de l’étudiante.