Je ne sais plus où j'en suis. HELP || PV

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♦ Cheyenne & Gemma ♦

Cela faisait 5 mois que je vivais chez Alcide. Bon, je n'avais toujours pas trouvé le temps d'avouer cela à qui ce soit, ni même à mon fils, Marvin. Je ne savais pas vraiment comment lui annoncer cela, et notamment lui annoncer que sa mère était enceinte d'un autre homme autre que son père. Il allait m'en vouloir, certes. Et d'ailleurs, j'avais la Boulle au ventre qu'il coupe les ponts avec moi. Même si, il n'est pas le fils parfait, je l'aime et le perdre serait un tel sacrifice que je ne pourrais certainement pas supporter. J'ai déjà perdu un enfant, je ne voulais pas perdre un deuxième.

Alcide était parti, je ne sais où, - je ne lui avais pas vraiment demandé où il allait, car, cela me regardait pas. Je ne voulais pas l'étouffé ou encore qu'il pense que je suis une femme jalouse. Je lui laissais beaucoup de liberté, même de trop, mais, bon avais-je le choix? Je n'étais pas avec lui, nous étions même pas un couple , juste deux amis qui couche ensemble et qui attendent un enfant, rien de plus. Donc, il est évitant que je me voyais mal lui faire une crise de jalousie quand il sort quelque part. S’il veut se taper une pute, qu'il le fasse tant qu'il revient à la maison, et qu'il soit là pour moi et le bébé - le reste m'importait peu.

Cette après-midi, j'avais envoyé un texto à ma belle amie. Il fallait que je parle à quelqu'un, que je me confie, que je lâche tout ce que j'ai en moi. J'aurais aimé envoyé un texto à Calyope, mais n’ayant plus aucune nouvelle d'elle, je ne pris même pas la peine de lui envoyer quoi ce soit donc, j'optais pour Cheyenne. Elle était autant que moi, coquine, et c'est ce que j'adorais en elle. Je pouvais parler de tout et de rien, sans qu'elle me juge ou alors qu'elle hurle que je suis une porc. J'espérais vraiment qu'elle accepte mon invitation, et qu'elle ne se décline pas ou encore qu'elle me fou un vent. J'envoyais donc la chose suivante ::

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De: Gemma
Reçu le 22/01/12 a 12:50
https://the-great-escape.forum-actif.net/t27337-cheyenne-j-hutchinson415-555-3564

Maintenant, j'attendis plus qu'elle me réponde qu'au bout de quelque minute, elle me répondit positivement. D'un large sourire, je lui répondais, lui confirmant l'heure que j'arrivais. Le petit surnom que je lui avais donné était bien entendu de la taquinerie. Elle était bien ainsi, et elle n’était aucunement grosse contrairement à moi, qui commençais à prendre de plus en plus de volume aux fils des semaines. Bientôt, je ne pourrais même plus me regarder dans une glace si cela continue.

Bref, je me levais du canapé, et je vins m'apprêter doucement dans ma salle de bain. Même si, Cheyenne n'était qu'une femme, je n'avais pas trop envie de venir la voir sans être maquillée, ou habiller convenablement. J'avais opté étant donné que le temps ne me permettait pas que je vienne en jupe ou en robe, je mis donc, un jean slim et un top noir - tout ce qui est de plus simple et avec ceci, je mis mes talons noirs et me voilà prêt pour aller emmerde mon amie.

Après une dizaine de minutes plus tard de trajets en voiture. Je garais ma corvette dans l'allée (hj: saison 4 mouhaha, si tu vois où je veux en venir. Macmaniaque en éruption lol ) et je me dirigeais jusqu'à chez elle. Je sonnais enfin attendant impatiemment qu'elle vienne ouvrir la porte.

HORS JEU:: Vraiment pas fameux, je suis désolé, je ferais mieux la prochaine fois

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on the beach

Je restais là, à contempler avec un esprit songeur l’infinité de l’océan dont l’image s’offrait à mes yeux maintenant. J'aimais venir là, m’asseoir dans le sable, noyer mes doigts dans ce dernier pendant que mon regard, lui, allait se perdre au gré des vagues dans un monde qui ne serait jamais mien. Il n’y a pas si longtemps que ça, ce même esprit – qui aujourd’hui cherchait calme et quiétude – croyait que l’âme du monde vibrait dans l’océan, que c’était là que le cœur de la Terre battait au son de la vie éternelle. Quelles bêtises, vraiment... Aujourd'hui, cette pensée s'est évanouie de mon esprit, tout comme le sable qui s'exfiltre au travers de mes doigts alors que j'en soulève une pleine poignée. Comme moi, ce sable s'effrite, composé à l'origine d'éléments bien plus massifs que ce qu'il en restait aujourd'hui. C'était ainsi. L'évolution des choses avait voulu que le roulement de l'eau et du temps ne laisse que des milliards et des milliards de grains, fragiles et malléables. Et moi... Moi, je ne suis plus sûre de ce en quoi je dois croire. Quelle vision de la plage dois-je garder ? L'ensemble merveilleux et apparemment uniforme ou bien le détail chaotique et infinitésimal? Et ma vie à moi, comment l'interpréter désormais ? Comme un tout qui offrirait au monde un nouveau regard sur ce que la vie a à m'offrir, ou bien est-elle occupée à s'effriter à son tour au rythme des années et des évènements qui m'emportent au loin ? Je n'étais plus sûre de rien...
Nouveau message
De: Gemma
Reçu le 22/01/12 a 12:50
lire le message y/n ?
Faites confiance à Gemma pour me sortir d'une pensée bien trop casse-tête à mon goût, et de me faire légèrement rire à la lecture du sobriquet qu'elle m'avait affublé dernièrement... Surtout depuis les quelques mois durant lesquels j'attendais les enfants; j'accordais à ma silhouette un petit regard, capturant une petite poignée d'amour qui tardait encore à fondre au soleil malgré toutes les remises en forme que je m'octroyais, et lui répondait par l'affirmative en lui demandant à quand remontait la dernière fois que cela ne lui était pas arrivé de me casser les pieds ? Il n'y avait rien de méchant dans mes mots, tout comme il n'y avait rien de malin dans les siens, il s'agissait juste là de notre manière de nous taquiner mutuellement et d'entretenir une forme de convivialité que bien des personnes ne comprenaient pas tant que ça. C'était notre façon d'être, et elle nous convenait... Elle répliqua avec l'heure probable de son arrivée et lire ses mots me propulsa sur mes pieds avant de m'épousseter d'un maximum de sable que je pouvais: si je voulais envisager de rentrer chez moi et prendre une petite douche rapide avant qu'elle n'arrive, je n'avais pas à rester une minute de plus à flâner. Un dernier texto, une confirmation, et j'avançais déjà vers le point de la digue où j'avais sécurisé mon véhicule.

hutchinson penthouse

J'en étais encore à sécher ma longue chevelure lorsque un bip m'informa que le portier avait laissé monter quelqu'un. Un visiteur montait. Il aurait normalement fallu une clé pour accéder à mon appartement depuis l'ascenseur, mais comme je ne pouvais filer un double à la moindre de mes connaissances, il servait de filtre humain et autorisait l'accès depuis son poste de gardiennage. Heureusement que je l'avais prévenu de l'arrivée d'une amie, Gemma n'avait probablement même pas dû remarquer qu'il ne lui avait fallu faire quoi que ce soit avant d'être emmenée dans les étages. Les avantages d'avoir un ascenseur privé menant immédiatement à l'appartement. Une dernière vérification pour m'assurer que mes enfants dormaient bien à poing fermé et que tout allait bien avant de descendre juste à temps pour voir les portes s'ouvrir et voir Gemma entrer précautionneusement. Je ne pensais pas qu'elle soit déjà venue chez moi... enfin, dans mon ancien appartement, sûrement, mais pas celui-ci. Je frottais toujours l'essuie bain dans mes cheveux en descendant les escaliers pour la rejoindre lorsque Rayna, mon husky sibérien, me prit de vitesse et alla faire la fofolle dans les jambes de mon amie en quête de caresse et léchouillant à tout va pour dire bonjour. Je n'étais vêtue que d'un t-shirt blanc et d'un jean légèrement délavé, mais lorsque je sentis un regard sur moi, je levais les main en signe de reddition comme pour faire comprendre que je n'y étais pour rien: Rayna avait toujours été des plus expressive quand elle était ravie de voir quelqu'un.

CHEYENNE – « Bonjour ma belle.... viens, entre. Je te sers quelque chose à boire ? »

Autant commencer en douceur et la laisser s'installer. Au moins jouer les hôtesses cinq minutes, parce que si elle était véritablement décidée à me casser les pieds (_{expression stupide, soit dit en passant, j'aimais trop passer du temps avec Gemma pour considérer un seul instant qu'elle m'emmerde}), je ne risquais pas d'avoir énormément de temps pour l'être plus tard.

CHEYENNE – « Alors ? Qu'est-ce qui t'amène comme ça ? »

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Je ne sais plus où j'en suis. HELP || PV 1144925084

J'attendis devant la porte de ma chère amie. Le petit surnom que je lui accordais, en lui nommant ma grosse, c'était tout de même un p'tit surnom affectueux malgré ce qu'on pourrait penser. À mes yeux, elle restait la plus belle, et la plus sexy. Elle avait un corps de rêve dont toutes les jeunes filles rêvent d'en avoir même en ayant donné naissance à des jumeaux. Je n'ai jamais voulu de jumeau et je n’en aurais jamais. Déjà qu'avec un seul bébé dans mon ventre, je mange pour plusieurs personnes, alors je n'ose imaginer ce que je deviendrais et à quoi je ressemblerais. Mon dieu, et la souffrance qu'on doit ressentir au dos en portant deux mômes, et en plus de cela, l'accouchement doit être horrible. J'avais de l'estime pour ma grosse. Pour ma part, je n'aurais jamais eu assez de courage pour porter deux mômes.

La belle grosse m'ouvrit la porte avec un large sourire. J'entrais donc quand elle me proposa. À ce que je vois, elle avait fait toute la décoration de l'intérieur. Splendide. Je me retrouvais vers elle, tout en ayant le sourire au coin de mes lèvres.

GEMMA ▬ " Un verre d'eau me suffira, ma belle

J'enlevais ma veste, et je la déposais sur le coin du canapé. Je n'avais pas l'intention de l'ennuyer des heures et des heures, même si, quand on commençait à parler des hommes, on pouvait en discuter pendant des heures, mais là, je n'étais pas venue pour bavarder de n'importe quel homme. J'avais envie de trouver des repères et surtout de comprendre. Cela faisait 5 mois que je vivais chez Alcide, et je ne cessais de me rapprocher de lui, de plus en plus, et ce, encore plus, depuis la fusillade.

Je lui avais en quelque sorte ouvert mon cœur, mais faut dire qu'il n'avait pas entendu. J'avais l'air conne sur ce coup, cependant, j'étais tout de même contente qu'il n'est rien entendu ou qu'il est oublier ce que j'avais bien pu dire dans l'ambulance. Ce n'était pas à moi, ni à une femme de dévoiler en première ses sentiments, c'était les hommes qui devaient faire les premiers pas, et non l'inverse. Bon si maintenant, Alcide pensa tout autrement alors là, nous n’étions pas sortis de l'auberge.

J'avais mi, un pull un peu plus large afin de cacher mes rondeurs quoique, Cheyenne était plus ou moins au courant - tout le monde l'était non? Vu mon ventre, je ne passais plus inaperçue - malheureusement.

GEMMA ▬ "Et bien," Pourquoi suis-je venue en fait? Comprendrait-elle? Et déjà, sera-t-elle me donner des conseils , alors qu'elle n'est même pas fichu de garder le père de ses jumeaux? "Tu sais qu'Alcide et moi, nous avons une relation "friendsex" comme toi, en quelque sorte avec Logan, mais la seule différence, entre nos relations, c'est que.... Je suis enceinte et ... Je suis perdue.

Je ne savais plus quoi faire, et peut-être que d'en parler avec une amie, j'arriverais à retrouver mon chemin. Cheyenne était la seule personne qualifiée, et surtout, la seule à qui je faisais réellement confiance. Au moins, la rumeur comme quoi je suis enceinte d'Alcide, était enfin éclaircie.

GEMMA ▬ "En fait, la seule chose dont j'en suis certaine, c'est qu'Alcide est bien meilleur amant que Logan. Dis-je en souriant de toutes mes dents blanches. Logan état un très bon coup, je ne pouvais pas dire le contraire mais faut dire que j'aimais ennuyer Cheyenne

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Je n'étais pas une complète étrangère à la situation actuelle de Gemma. A dire vrai, il nous était occasionnellement arrivé de nous retrouver et d'en parler, même si la discussion commençait de manière sérieuse et dégénérait toujours d'une manière ou d'une autre en quelque chose qui l'était beaucoup moins mais qui avait le chic de nous détendre une bonne fois pour toute. C'était ainsi que nous étions, Gemma et moi... Mais que je sache les grandes lignes de ce qu'il se passait dans sa vie ne faisait pas de moi un vautour avide d'informations complémentaires, aussi tout ce qu'elle pouvait m'offrir comme données serait la bienvenue. Et elle ne commença pas de main morte, même si la mise en situation fut difficilement lancée et qu'il lui fallu bien plus d'un seul de mes sourires pour l'encourager à finalement engager le "pourquoi" elle se trouvait désormais installée dans mon sofa.... autrement que pour savourer ma compagnie, bien sûr.

GEMMA – « Et bien... Tu sais qu'Alcide et moi, nous avons une relation "friendsex" comme toi, en quelque sorte avec Logan, mais la seule différence, entre nos relations, c'est que.... je suis enceinte et ... je suis perdue. »

Mon Dieu, Gemma si tu savais. D'abord, la manière un peu trop casuelle avec laquelle elle signala que j'exerçais une relation libre avec Logan causa un étranglement soudain alors que j'avais tenté de boire un peu. J'en toussais encore, surprise comme une femme prise en flagrant délit et portant mon poing devant ma bouche pour tenter de me reprendre alors qu'elle terminait sa phrase.

Enceinte.

A dire vrai, maintenant qu'elle abordait le sujet, je pouvais deviner quelques comportements qui étaient propres à une femme qui attendait un enfant; le genre de petit détail insignifiant pour tous hormis pour une autre qui était passée par là elle-même. Je plissais les yeux. Je savourais la savoir dans l'attente d'un heureux évènement avant de soudainement me rappeler à quel point elle semblait parfaitement confuse par la situation.

Perdue.

Je ne pouvais que trop comprendre la détresse de Gemma, à des niveaux différents selon la situation à laquelle on la comparait. D'abord, vis à vis d'Andrew, lorsque je m'étais soudainement découverte quitte à donner naissance et élever des jumeaux par moi-même, sans la présence d'un compagnon à mes côtés pour me soutenir et m'accompagner. Ce n'était pas le cas de Gemma et si Alcide envisageait juste un instant de lui faire le même genre de mauvaise blague j'allais devoir avoir une petite conversation avec lui, mais l'inquiétude relative à une grossesse emplie d'inconnus était un sentiment vis à vis duquel je pouvais totalement m'identifier. Ensuite, il y avait l'aspect "enceinte du sexfriend", chose qui ne m'était pas inconnue non plus, même si hormis Logan lui même, seul Edward était formellement au courant. Enfin, lui et les gens qui m'accompagnaient à cette soirée néfaste... Peut-être que le secret n'en était pas tellement un, dans le fond, ou peut-être l'étudiant qui nous avait braqués avait été le seul dans la confidence... Si on considérait que j'avais perdu le bébé en conséquence des évènements de cette Saint Valentin maudite, je ne trouvais nulle raison d'en faire part à Gemma: la pauvre semblait déjà assez angoissée comme ça, l'embarasser avec mes tracas, surtout ce genre de tracas ne lui servirait probablement à rien..

GEMMA – « En fait, la seule chose dont j'en suis certaine, c'est qu'Alcide est bien meilleur amant que Logan... »

Encore une allusion à peine maquillée. D'accord, Logan et moi n'avions rien d'exclusif et depuis ma fausse couche je m'étais même efforcée à tout faire pour l'éviter, mais le rappel constant qu'il avait d'autres femmes dans sa vie, passée ou présente, me pinçait toujours un peu le cœur. Nous n'avions rien d'une relation exclusive, à moins qu'il n'ait changé d'avis depuis, mais juste... je me découvrais possessive et quelque peu jalouse lorsque j'entendais quelqu'un vanter (ou pas, en ce cas précis) ces prouesses intimes. C'était pour moi une corde sensible, que mes amis semblaient adorer faire vibrer à mes dépends....

CHEYENNE – « N'essaie même pas de changer de sujet, toi... »

Je plissais des yeux comme pour la gronder et mon ton s'était fait légèrement plus dur sur la manière qu'avait deux bons amis de se réprimander l'un l'autre: le ton restait léger, mais direct. Elle ne m'engagerait pas sur une conversation comparant les deux hommes... ou au moins pas tout de suite. Je la connaissais et je me demandais si cette tactique ne visait pas inconsciemment à me faire oublier ses dires précédents et me faire passer à autre chose.

CHEYENNE – « Et puis t'es pas juste, tu sais que je ne peux pas comparer, moi. Mais là n'est pas la question.... Comment Alcide a réagit à la nouvelle ? »

J'imaginais par le fait qu'elle me parle à moi et non à lui que leur discussion n'avait pas été parfaite, mais si elle désirait que je lui dise les bonnes choses, il allait falloir qu'elle m'en dise juste un peu plus. Une myriade de questions me brûlait l'esprit, comme si me concentrer sur son enfant à naître allait me détourner de celui que j'avais perdu. Comme si le fait que j'avais deux anges qui dormaient à poing ferme à l'étage avait soudainement fait de moi la figure d'autorité en matière de maternité... Je ne m'estimais pas à la hauteur des meilleurs conseils qui soient, au vu de mon palmarès personnel, mais je pouvais au moins tenter d'écouter ce qu'elle avait à dire, de libérer ce qui pesait sur sa conscience et, au cas échéant, de trouver les mots justes à lui dire pour la rassurer et lui garantir que tout irait bien. Je me penchais juste un tout petit peu, installée confortablement dans mon sofa alors que Gemma était installée sur le divan perpendiculaire à celui que j'occupais. Je tendais ensuite la main pour capturer la sienne et la serrer d'un air que j'espérais réconfortant.. j'espérais qu'elle avait conscience de pouvoir tout me dire et que si mon léger sourire ne garantissait pas que je détenais toutes les réponses universelles, j'étais là pour elle quoi qu'il en soit.

HJ:

Invité

Je n'essayais pas de changer de sujet, je trouvais cela très intéressant et marrant de comparer Alcide à Logan. Bien sûr, j'ignorais totalement qu'Alcide n'appréciait en aucun cas, le jeune Logan avec qui j'ai servis en Afrique du Sud, il y a un peu prêt un an et demi voir deux ans maintenant. Étant une femme assez sérieuse à l'époque, je n'ai pas couché avec lui durant nos missions, d'ailleurs, je ne l'appréciais pas du tout. Il était bien trop sûr de lui, alors qu'au fond, il n'était même pas capable de se défendre et il a fallu que j'aille sauver sa peau parce que monsieur, c'était fait toucher. C'était la dernière fois que je l'ai revu avant de le recroiser dans un bar à San Francisco où j'avais eu quelque verre sous le nez. Est-ce à cause de l'alcool que j'ai fini par coucher avec lui ou est-ce parce que j'en avais réellement envie? Peut-être les deux en fait. Car, même si, j'étais une femme sérieuse à l'époque, qui ne trompait pas son tendre mari, et dont, j'étais fidèle - un mot qui n'existe même plus dans mon vocabulaire. À quoi bon être fidèle dans la vie? On se fait quand même baiser dans tout les sens du terme.

Bref, est-ce que Cheyenne savait au moins que j'ai couché avec son sexfriends? Bah, elle ne pourrait pas vraiment m'en vouloir étant donné que sa relation n'avait rien de sérieux avec ce fameux type par contre, si j'apprenais qu'elle couche avec Alcide - là je serais un peu moins compatissante. Déjà que je ne supportais pas qu'Emy s'approche de lui, alors je n'ose pas imaginer si ma meilleure amie va voir Alcide pour se satisfaire. Je lui ferais certainement une belle paire de lunettes, ça, c'est clair. À la base, je ne suis pas violente, mais, quand je le voulais, je pouvais l'être. Je m'en suis tellement ramassée dans la gueule depuis des années que j'ai appris à me battre comme un homme.

J'étais venue la voir pour trouver un repéré et me donner des conseils. Depuis l'hôpital, et notamment depuis la sortie d'Alcide qui ne tarde que de quelque jour, je me sentais mal. Je devrais être normalement heureuse, étant donné qu'il m'a proposé de former un couple - une chose que je ne m'attendais pas du tout. Mais pourquoi m'a-t-il proposé une telle chose? Avait-il eu peur de me perdre, ou plutôt de perdre son bébé? Emy avait totalement raison sur le fait qu'Alcide était avec moi juste pour le bébé - qu'est-ce que j'avais de bien? Malgré mon corps de femme, j'étais un vrai mec mentalement. Quelle femme aime la randonnée en moto? Les courses automobiles? Le snowboard, le kick-boxing? Comment pourrait-il m'aimer alors qu'il baise n'importe qui à tout bout de champ? Et qui se tape des filles qui ont des corps parfaits.

GEMMA ▬ "Je n'essaye rien du tout va!!! C'était juste histoire de.... Ouais bon d'accord, tu as peut-être raison, mais j'ai mes raisons, je n'ai pas envie que tu penses que je deviens dingue amoureuse d' un homme.

C'était le cas, je n'arrêtais pas de penser à Alcide - je n'arrivais plus à le faire sortir de ma tête et à penser à d'autres mecs, ni même à Danny. Comment j'ai pu arriver à là? Mais bon, d'un côté, je préférais amplement cette situation que d'être une mère célibataire comme l'était mon amie en face de moi. Comment faisait-il pour jongler entre le plaisir, et ses enfants? Bref, elle savait bien que si, un jour elle avait envie de sortir prendre l'air et de s'amuser avec un homme, elle n'avait qu'à demander et je surveillerais ces merveilleux enfants. M'occuper d'enfant, cela ne me dérangerait pas du tout - loin du monde.

Alors qu'elle disait que cela était injuste, et qu'elle ne pouvait pas comparer, je la regardais avec un air à la limite de traumatiser les petits enfants

GEMMA ▬ "Couche avec lui sans que je sois présente, je t'arrache les yeux, ma belle C'était très clair, et très net non? Je ne pouvais pas mieux la prévenir cependant, je n'étais pas contre, que je sois là. "Et bien, il a agi assez bien en fait. Je n'aurais pas cru qu'il assumerait autant d'êtres père. Je ne te cache pas que j'ai eu peur qu'il coupe les ponts avec moi, et que je me retrouve seule comme toi en fait. Je ne pense pas que j'aurais su me débrouiller aussi bien que toi en me retrouvant seule aux jours en lendemain.

Élevé un enfant, et surtout un bébé seul, je ne pourrais pas. J'aimais partager les tâches, et je pense bien qu'ALcide réalisera toutes ces petites tâches parfaitement - si pas, et bien tant pis. Je me levais du canapé. Je ne pouvais pas rester assise, sans rien faire. Il fallait que je fasse quelque chose, que je marche quitte à faire les cent pas si, il faut, mais il fallait que je me détresse surtout que cela était mauvais pour le bébé.

GEMMA ▬ " Alcide et moi, nous sommes en "couple" mais je ne pense pas qu'il est réellement amoureux de moi. Du moins, pas autant que moi ........ Ooooh Cheyenne qu'est-ce que j'ai fait pour arriver à là? Comment j'ai pu tomber folle de lui? Je posais mon cul sur la table basse du salon, et je regardais Cheyenne tout en reprenant sa main. "Il est si attentionné, si mignon, si doué avec les femmes, en fait, il est si parfait à mes yeux alors que moi, je foire tout. Pour tout dire, alors qu'on était dans un moment assez '' romantique, " il a fallu que je lâche une connerie du genre, que je devrais manger des haricots pour gazer les visiteurs. Sérieuse, quelle femme aurait dit ça? Aide moi, je t'en supplie. Aide-moi à être un peu romantique et d'être un peu plus féminisé

Cheyenne était bien plus "femme" et elle se comportait plus de tel. J'avais beau mettre des talons, des jupes, des tops, des débardeurs, cela ne changeait rien dans ma façon d'être.

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HORS JEU:::
Pauvre petite crotte, fallait sortir le fouet et le dresser XD
Tkt, je sais bien qu'il est parti ce méchant :'(
Je sais que tu aimes ta perverse mais alors, évite de mettre du noir sur un fond foncé tu veux m'aveugler? fouet2

Rooo j'adore le style/déco/css, si tu vois où je veux en venir ^^
Je me suis dit que je vais faire le même mais après, j'ai dit non ca le fait pas ^^
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GEMMA – « Je n'essaye rien du tout va!!! C'était juste histoire de.... Ouais bon d'accord, tu as peut-être raison, mais j'ai mes raisons, je n'ai pas envie que tu penses que je deviens dingue amoureuse d' un homme. »

Il n'avait fallu que d'une seule phrase... Une seule. Et je retenais mon sourire dans une grimace dissimulée par mon poing. A m'être accoudée ainsi, on aurait pu croire que j'étudiais attentivement la jeune femme assise face à moi et dans un sens ce n'était pas faux... mais je tentais surtout de retenir ce rictus de satisfaction alors que Gemma déployait toutes les caractéristiques possibles et imaginables d'une femme effectivement amoureuse. Je m'accordais ce petit instant de joie personnelle, motivé par le plaisir de l'imaginer heureuse avant de me remettre en mémoire le pourquoi de sa présence ici et du fait qu'elle soit amoureuse et enceinte d'un homme qui apparemment n'avait pas été des plus clairs.. Mon regard rieur redevint sérieux comme tout en un rien de temps, la petite allusion sur Logan bien vite oubliée alors que je me décidais à me concentrer sur elle. Sur ce qu'elle avait à dire, à épancher; je n'avais peut-être pas le palmarès le plus reluisant en la matière (dans le fond, il devait bien y avoir une raison me concernant pour avoir poussé Andrew à la fuite, non?) mais au minimum, je me prouverais être une oreille attentive et prête à recevoir tout ce qui pesait sur le coeur de la future maman... apparemment, alors que je devinais quelques traces marquant son corps. Feintes, certes, mais non moins là.

GEMMA – « Couche avec lui sans que je sois présente, je t'arrache les yeux, ma belle... »

Le ton était bas, les mots avaient été sifflés avec malice si bien que je me retrouvais à me redresser sur mon siège comme une enfant grondée, déglutissant avec peine en me demandant ce qu'il allait m'arriver ensuite... et puis, ce qu'elle avait exactement dit me revint en mémoire, les implications frappant lourdement contre mon bon entendement

CHEYENNE – « Hey !! »

Je n'allais pas m'attarder sur le fait qu'elle venait plus ou moins de sous entendre qu'un plan à trois avec Alcide ne dérangerait pas; dans le fond, Gemma restait Gemma, il y avait ce côté coquin presque permanent qui me rendait dingue et à la fois, terriblement proche d'elle. Mais de là à coucher avec un homme déjà "pris".... merci, j'ai mes statuts moraux quand même, Logan étant un cas à part puisque ni l'un ni l'autre ne s'était jamais considéré exclusif avec qui que ce soit en règle générale. Je décochais un regard faussement déçu à Gemma, comme pour lui faire comprendre que vraiment j'avais espéré qu'au moins elle me connaisse un peu mieux que ça... L'atmosphère fut brièvement détendue ensuite alors qu'elle me contait les réactions qu'avaient eu Alcide et trouva utile de mentionner à quel point elle n'aurait jamais pu s'en sortir "comme moi". Seigneur, j'espérais juste qu'elle n'imaginait pas que je me la coulait douce tous les jours.... je gardais beaucoup plus pour moi que je ne le laissais paraître et je ne pouvais au final pas en vouloir à Gemma de ne rien savoir de l'envers du décor. Et non. Alcide ne lui avait pas tourné le dos... Quelque part, cela ne me surprenait pas. Le contraire, ça oui! Mais qu'il assume et se mette en tête de gérer la situation ? Je ne le connaissais pas aussi bien que je le voulais, mais j'en savais assez pour être sûre de ça. Et c'était tout à son honneur. Mais il y avait un hic, une tâche au portrait idyllique. De sorte que lorsque Gemma se leva brusquement avant de commencer un cent pas et de m'exposer le dilemme, je battais un peu plus en retraite dans le fond de mon siège avant d'entendre toute une diatribe sur ce qu'il se passait réellement. Un hic. Et de taille!

J'avais entendu dire une fois qu'il y avait toujours, au sein d'un couple, un élément qui aimait plus que l'autre et en cet instant précis, j'imaginais bien que Gemma désire tout ce qu'elle pouvait offrir pour que ça ne soit pas elle.

CHEYENNE – « Alors déjà, il faut savoir que je ne suis pas parfaite »

Gemma me tenait la main désormais, assise sur ma table et m'observant dans l'attente que je lui sorte le saint graal qui règlerait tous ces problèmes. Mais ce n'était pas trop mon genre, loin de là... Lorsqu'elle m'adressa un regard qui en disait long, je m'empressais de continuer.

CHEYENNE – « Ce que je veux dire, c'est que je n'ai pas la science infuse. Je ne suis pas infaillible... et autant te dire tout de suite que si c'est pour te faire entrer dans un moule de ce qui lui plaît, je ne ferais rien. »

Il allait vraiment que je travaille mes compétences de communication, moi. Je pouvais déjà imaginer la confusion chez mon amie alors que mes mots étaient loin d'être clair

CHEYENNE – « Il doit être avec toi, aimer ta présence, pour qui tu es, pas pour celle qu'il aimerait que tu soies. Et si être toi mêle un peu de maladresse et d'inconfort sur le moment, et alors? Vous en rirez plus tard, j'imagine bien. Et te connaissant, il y aura pleins d'histoires à raconter aux enfants... Si j'étais toi, je profiterais un jour -pas ce soir, hein?!- pour être juste à deux avec lui et engager la conversation sur quelque chose qui ne concerne rien d'autre que "nous"... découvrir ce qui plaît à l'autre, s'il y a des détails qui l'embarrassent. J'imagine qu'une relation n'est pas faite d'arcs en ciel et de bisounours 24h sur 24, il doit y avoir des mauvaises choses aussi et les partager doit probablement contribuer à une relation saine. De confiance, tu vois ? »

Mon dieu, frappez-moi, voilà que je vire psychiatre ! Je n'étais même pas trop sûre de l'impact qu'auraient mes mots sur Gemma, ou sur son problème, mais pour l'instant, j'étais tellement prise au dépourvu par sa demande que je préférais autant laisser l'instinct guider mes mots, en espérant que mes dires ne soient pas trop sybilins pour elle.

CHEYENNE – « Maintenant... si tu veux véritablement que je te mène à la baguette pendant quelques jours et que je te donne quelques petites leçon, ça peut toujours se faire. Mais tu me connais, juste te parler ici ne servirait pas à grand chose et j'aurais trop l'impression de te faire un sermon. J'étais toujours été le genre à être sur le terrain, donc si tu veux, un jour, on se fait une sortie entre filles sans conséquences et ça ira de mise en situation en mise en situation.. Le tout, pour observer ce que tu dis et voir comment tu pourrais "améliorer" ou pas, toujours selon moi. Mais te changer totalement ?? »

Je l'observais juste un instant des pieds à la tête, la jaugeant de manière appréciative avant de finalement laisser le coin de mes lèvres s'étirer dans un sourire pleinement satisfait..

CHEYENNE – « ... jamaiiiis. »

HJ:

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GEMMA ▬ « N'est pas peur, je te toucherais jamais sauf dans mes rêves quand je te séquestre pour te violé»

GEMMA ▬ « Je ne demande pas non plus à être la femme parfaite à ses yeux, quoique, ça serait bien, mais c'est impossible. Je ne connais déjà pas son style de fille. Tout ce que je sais, c'est qu'il aime les seins, et les culs donc sur ce côté-là, je ne m'inquiète pas trop, mais le reste, je n’en sais rien. Aime-t-il mon caractère? Mon humour? Ma façon de vivre? Ma gourmandise? »

"Tu es ami avec lui, non? Ça serait peut-être plus simple de lui demander quel est son style de fille, et ensuite, tu me balances tout ce qu'il a dit et je ferais en sorte de devenir cette '' femme".

GEMMA ▬ « Jouer au psy, ça te va pas du tout, je préfère quand tu joues la cochonne »

«La confiance cela se gagne, d'ailleurs, tu aurais du voir sa tronche quand je lui ai dit que j'étais une ancienne Marines. Il avait ce petit regard de " Mon dieu, j'ai à faire à une tueuse devant moi", tu vois déjà ça, c'est mauvais alors si tu accumules toutes mes petites conneries à côté, à la longue, il va prendre ses pieds à son cou, et il partira comme une flèche. Si je reste moi-même, je risquerais fortement de le voir courir dans la rue pour m'éviter dès qu'il me croise.

GEMMA ▬ "Tu penses réellement que tes leçons va m'aider? Je ne sais pas, je sais plus en fait. Façon tu as raison sur toute la ligne et je ne veux pas changer, à quoi bon ?"

«Ce qui me fait réellement mal en fait, c'est que même si, il m'a proposé de sortir ensemble. Il n'a pas changé pour un sous, je pensais qu'il serait plus collant, qui me glisserait des mots tendres à l'oreille, qui me montre un peu plus ses sentiments envers moi, mais, rien. Je lui ai dit je t'aime quand il était dans l'ambulance, alors que lui, rien. J'ai peur de souffrir en fait. Je n'ai pas envie de me faire des faux espoirs en pensant qu'il m'aime et qu'en faite, comme dirait sa bonne amie, il est juste là pour le bébé. Si c'est le cas? Là, crois-moi, il éclate mon cœur en morceau. »

Invité

i let the melody shine, let it cleanse my mind
i feel free now

GEMMA – « N'aie pas peur, je te toucherais jamais sauf dans mes rêves quand je te séquestre pour te violer »

Okay, ça c'était une image perturbante. Pas vraiment dans un sens négatif, mais elle savait que j'avais l'imagination débordante et elle s'en amusait. Ainsi, je savais qu'elle me taquinait et ce n'était pas la première ni la dernière fois que Gemma me prêtait des propos pareils mais aussi taquins qu'ils soient ce genre de propos avaient toujours quelque chose de surprenant. Même si au final, ils provoquaient un rictus de curiosité sur le visage, comme si je voulais la mettre au défi d'oser. J'avais déjà fréquenté des femmes, ce n'était pas ça qui me dérangeait, mais... Je ne sais pas, l'imaginer dans une telle situation -viol à part- m'amusait presque tant que le sourire que j'affichais devait probablement faire naître une immensité de questions dans son esprit coquin. Mais j'avais beau la toiser de mon air malicieux avec une étincelle dans le regard de celle qui n'a pas peur de la presque menace proférée, je savais ce qu'il en était avec elle. C'est ce qui faisait le charme de notre amitié, dans un sens: on n'avait pas nécessairement besoin d'être vulgaire, mais nous ne nous embarrassions pas de dissimuler ce que nous pensions vraiment sous couvert d'une fausse courtoisie. Nous étions si franche que, effectivement, cela frisait bien souvent sur l'obscène entre elle et moi, mais qui nous en voudrait d'être familières ? Les hommes ne se privent pas, pourquoi devrions-nous sous prétexte que nous n'étions que des femmes ?

CHEYENNE – « Ce que je veux dire, c'est que c'est à vous deux de découvrir toutes ces informations de l'autre... sans que cela ne ressemble à un interrogatoire. Je ne connais pas Alcide en certaines circonstances, mais j'imagine que s'il est resté auprès de toi depuis tout ce temps c'est qu'il doit y avoir quelque chose qui l'intéresse chez toi, non ? Autre que simplement avoir un beau cul et une plastique de rêve, bien sûr, parce que ça ne manque pas sur le campus. »

Je n'étais véritablement pas la bonne personne pour prodiguer des conseils romantiques, surtout lorsqu'il était question d'un Don Juan notoire que je n'avais moi-même jamais fréquenté -heureusement, sinon Gemma ne serait probablement pas là ce soir. Alcide était un type bien, avec son petit caractère et sa manière d'être, mais un chic type dans l'ensemble. Si ça se trouve, s'il était vraiment sérieux vis à vis de Gemma, il se posait les mêmes questions qu'elle au sujet de la jeune femme. Si pas... Gemma ne le méritait pas. Mais je ne comprenais pas pourquoi elle voulait absolument devenir ce qu'il pourrait vouloir qu'elle soit. Gemma avait son caractère, ses défauts, ses forces. Je n'étais pas le genre à vouloir changer pour correspondre aux attentes d'un homme mais si Gemma était si amoureuse je pouvais comprendre pourquoi elle était prête à tout.

GEMMA – « Jouer au psy, ça te va pas du tout, je préfère quand tu joues la cochonne »

J'avais failli lui répondre un "ne m'en parle pas", doublé d'un soupir abattu et de yeux baissés, mais lorsqu'elle prononça les derniers mots, j'étais soulagée de n'en avoir rien fait.

CHEYENNE – « Hey ! Archéologue, remember ? Donne moi une relique vieille de trois millénaires et je t'en dis tout ce que je peux en découvrir à son sujet mais les relations... ce n'est tellement pas ma tasse de thé. Désolée si j'ai pu faire passer ça comme une thérapie, c'était pas mon intention. »

Et ça ne l'était vraiment pas. Mais j'étais moi-même confuse à plusieurs niveaux et ma manière d'exprimer ce que je voulais dire en avait probablement pâti. Voilà que je ressemblais à une psy maintenant... Errrk. A cette pensée comparative, je fis une grimace, avant de me concentrer sur ce que Gemma avait à me dire d'autre. Pour la réaction d'Alcide quand Gemma lui a annoncé qu'elle était Marines dans le passé, je pouvais le comprendre parce que franchement j'avais eu la même au début.

CHEYENNE – « Je te ferais remarquer que j'ai été impressionnée moi-même quand tu me l'as dit, et tu ne me vois pas te fuir en hurlant à l'assassin. Certains mecs sont plus facilement impressionnables par les femmes fortes et bien que j'imagine mal van Stexhe en homme aisément impressionné, je peux facilement le visualiser étant surpris. Et puis, s'il court, tu n'as qu'à courir après; je bloquerais son exit et on l'acculera dans une rue jusqu'à ce que tout soit expliqué entre vous. »

Non pas pour violenter Alcide, mais si je me permettais ces dires c'était parce que pour le peu que j'en avais vu, Alcide n'était pas prêt de filer et que si jamais un jour ça arrivait j'allais aller lui dire deux mots. Parce que Gemma était heureuse, rien que le fait qu'elle se torturait ainsi le prouvait. Mais après, il y avait une chose qu'elle n'avait pas véritablement envisagé et j'attendais qu'elle termine de parler avant de boire une gorgée de ma boisson et de me pencher de nouveau vers elle pour capter toute son attention.

CHEYENNE – « Je ne voulais pas faire passer ça comme pour des cours. Peut-être des conseils, mais bon, de toi à moi je t'ai dit que je n'étais pas infaillible en la matière. Mais tu es là à te demander qu'est-ce qui pourrait bien aller mal et c'est normal; Dieu sait que j'ai pu faire pareil quand je ressentais la même chose que toi pour mes raisons à moi. Mais qu'est-ce qu'il se passe si au lieu d'aller de mal en pis, votre relation va de mieux en mieux ? Pour les mots doux, les petites attentions, soit ce n'est pas nécessairement dans le caractère de l'homme, soit cela lui prends du temps pour prendre le courage à deux mains et se laisser aller à la familiarité. Alcide n'est peut-être pas parfait non plus, personne ne l'est, mais il peut tout autant se poser les mêmes questions que toi. Juste parce qu'il ne le montre pas ne veut pas dire qu'il ne ressent rien... Les hommes sont une race difficile à apprivoiser, presque autant que les femmes pour eux... c'est un travail de tous les jours, mais il ne faut jamais que tu t'arrêtes aux apparences. Trompeuses au possibles, ces salopes. Le fait est qu'Alcide est toujours avec toi aujourd'hui. Il n'a pas tenté de fuir, pas changé de numéro, pas imposé que tu arrêtes de le voir ou de l'appeler; c'est le genre de gars direct dans ce domaine, j'imagine que tu l'aurais déjà entendu s'il ne voulait pas de toi. Le reste n'est qu'un apprivoisement de l'autre et cela ne se fait pas nécessairement en deux jours. »

Je me renfonçais dans mon siège, l'observant après mon monologue et réalisant quelque chose de plus.

CHEYENNE – « La psy en moi a encore frappé, hein ? » Je lui décochais un regard mortifié, craignant de recevoir une affirmation en retour. « Tu as peur de souffrir, c'est normal. On passe toutes par là et je suis au regret de te dire que tu es bel et bien amoureuse, ma poule. Mais laisse-toi une chance. Laisse-lui une chance. Comme je l'ai dit, il est toujours là, tu devrais prendre les choses un jour à la fois et voir où ça te mènera; arrête de trop analyser, va avec ce qu'il se passe et vit votre relation à fond plutôt que craindre pour des choses qui n'arriveront peut-être jamais. C'est une manière de plus d'empoisonner votre relation et je suis persuadée que tu n'as pas envie de ça. Profite de ta grossesse, tu sais que ça ne durera pas et que dans huit mois tout basculera à nouveau. Et tu peux me faire confiance, si jamais il te brise le coeur, c'est autre chose que je lui éclate... »

Mon ton s'était baissé à quelque chose approchant le grognement menaçant. J'adorais Alcide, mais j'étais de nature très protectrice et s'il venait à faire souffrir Gemma, l'homme pouvait commencer à courir tout de suite parce que je n'aurais pas de répit avant de lui avoir faire comprendre ce que j'en pensais. Gemma et moi... on se serrait les coudes, on se menaçait amicalement l'une l'autre de temps à autre, mais on restait présente l'une pour l'autre. Et si je ne pouvais pas forcément faire appel à mon côté psy de manière utile et efficace, j'avais d'autres atouts en poche qui ferait bon usage sur Alcide. A savoir lui faire payer s'il venait à faire souffrir mon amie.

CHEYENNE – « Mais assez parlé d'Alcide. Parle moi de toi... et de Junior, là dedans. Tu en es à combien de semaines ? »

Parce que parler du père c'était bien, mais Gemma ne devait pas s'oublier dans l'histoire non plus. Elle ou l'être qui grandissait en elle pour l'instant. Si la savoir enceinte restait douloureux pour moi qui venait d'en perdre un à l'insu quasi total de la communauté du campus, je me montrais malgré tout enthousiaste et curieuse, ravie pour mon amie et ô combien impatiente d'avoir droit à toutes les informations croustillantes qu'elle pouvait bien me confier.

Spoiler:

Invité

Elle ne connaissait pas Alcide dans certaines circonstances? Est-ce la seule qui n'a pas couché avec Alcide? Cela m'étonna franchement; Elle avait un beau corps et un cul d'envers qui ne donne qu'une seule envie - c'est de mordre dedans. Elle n'avait pas tort. Pourquoi serait-il resté auprès de moi pendant tout ce temps? Il peut tout aussi bien rester pour le bébé, et ensuite, quand j'accoucherai, il me jettera comme de la merde qui dit. En fait, je ne sais pas, j'étais tellement perdue que j'ignorais où j'en suis pour le moment. Je savais bien ce que je ressentais pour lui, et de mes sentiments, mais lui? Je ne savais rien. Il était tellement discret. Il avait beau faire des petits gestes touchants, mais si les paroles ne suivent pas, je ne pouvais rien deviner.

GEMMA ▬ «Oui, mais vois-tu, il y a des choses que je ne veux pas dire comme mon passé, par exemple, et, c'est-ce qu'il l'énerve. Il me l'a dit l'autre fois quand on s'est disputé. Il doit comprendre, je ne peux pas tout lui dire, surtout que je ne suis pas certaine de notre relation. Si, j'aurais plus confiance en lui, je pourrais m'ouvrir à lui, mais là, je ne peux pas - je ne veux pas plutôt. Tu auras déjà dû voir sa tronche, quand je lui ai dit que j'étais dans l'armée. A croire qu'il ait contre que notre pays se défende. »

Contrairement à moi, il s'est un peu confié en me parlant de son frère, et de son enfance, notamment quand il était à l'internat. Jamais, j'oserais mettre l'un de mes enfants là-bas. Marvin n'était pas un ange, loin de là, mais ce n'est pas pour autant que je l'ai foutu là-bas. Je sais que les enfants ne sont pas heureux là-bas, et en voyant les cicatrices d'Alcide, je me dis que j'ai très bien fait d'avoir assuré mon rôle de mère jusqu'au bout. Même si entre-temps, je n'ai pas assuré du tout. Car une mère doit protéger ses enfants et je ne l'ai pas fait. Calvin est quand même mort. Je m'en voulais et je m'en voudrais jusqu'à la fin de ma vie...

GEMMA ▬ « Bon ma petite Archéologue, va t'amuser à nettoyer les os, et vient pas faire l'intello devant moi, please. »

Dis-je pour rire. J'adorais et par moment, cela me décontractait quand je m'amusais à jouer à une folle de l'ichnologie. Je pourrais passer des heures à nettoyer des bêtes, ou encore à m'asticoter une arme. Cela m'aidait à ne plus penser à quoi ce soit, j'étais comme déconnecter du monde extérieur et j'adorais cela. Je lâchais un petit rire en m'imaginant courir après Alcide dans la rue. Je n'ai jamais fait fuir, qui ce soit mais cela ne va pas tarder je pense. J'affichais un sourire, et j'ajoutais en essayant de garder mon sérieux.

GEMMA ▬ «Si seulement cela pouvait être si simple, Cheyenne. Qu'est-ce que j'aimerais le séquestrer quelque part et lui demander ce qu'il ressent réellement. Mais bon, j'aurais une chance sur deux, d'être déçue. »

Si je pouvais seulement avoir un flash ou quelque chose du genre pour avoir une petite réponse de ce qui m'attendait dans le futur. Serais-je une femme heureuse ? Aurais-je d'autres enfants avec Alcide? Ou alors, est-ce que je me remettrais avec Tyrone, mon mari? Je ne pourrais jamais effacer mon existence avec mon mari, ou plutôt mon ex-mari, si monsieur décide de signer les papiers du divorce. Nous avions partagé tellement de bonnes choses jusqu'au jour, où mon fils est devenu un ange. Depuis ce jour-là, je me suis éloignée de lui. Je pense que si, Calvin aurait toujours été là, je serais toujours mariée, et fidèle envers mon mari.

Je soupirais, si, seulement elle savait ce qu'il m'avait bien pu balancer à la tronche lors de cette fameuse soirée où, on s'était disputé.

GEMMA ▬ « Qu'est-ce que c'est compliquer un homme, hein? » Elle n'avait pas tort, il est resté auprès de moi, et il n'a pas fait comme ce fameux père des jumeaux de Cheyenne. Il n'est pas parti sans me dire au revoir, ou sans donner de nouvelle. Il est resté auprès de moi, et il a affronté ses responsabilités, mais bon, faut dire qu'il a toujours voulu être père, donc, se serait vraiment débile de la part d'Alcide de tout quitter alors qu'il peut réaliser ses rêves avec moi. «Ouais mais si, il me traite comme toutes les autres, ça va pas le faire tu vois. Je veux avoir un petit plus que les autres non pas donc pour moi, ça compte beaucoup les petits mots et les petites attentions. »

Je n'ai jamais dit que j'étais une femme facile à vivre. Mais bon, je n'allais pas plus m'étaler là dessus, et surtout sur Alcide. Je ne voulais pas être la femme soûlante qui ne cesse de parler d'un amour impossible. Oui, j'avais peur de souffrir comme pratiquement toutes les femmes non? J'affichais un large sourire quand, elle ajoutait qu'elle lui éclaterait autre chose si il venait à me briser le cœur. Qu'est-ce qu'elle était adorable cette gonzesse.

GEMMA ▬ «Je ne devrais pas être amoureuse de lui, Cheyenne. Surtout quand je m'en suis rendu compte qu'il serait prêt à me foutre à la porte pour une péripatéticienne, pour cette chère petite Emy. Attend, elle sonne, elle me menace comme quoi, je ne dois pas mettre de bâtons entre elle, Alcide et Elyott, et puis elle vient me balancer en pleine tronche que je suis juste là pour " vider" ses couilles et ensuite, madame s'étonne pourquoi je lui ai mis mon poing dans sa face. Sérieux, si seulement j'avais su qu'elle allait faire sa victime auprès d'Alcide, crois-moi, je l'aurais vraiment déformé sa petite face de petite gamine. Haa ça me fou les nerfs, sérieux »

Rien de parler d'elle, j'étais monter à 100/à l'heure. Je détestais cette femme à un point, qu'on ne peut pas imaginer. Et dire que cette soirée-là, Alcide avait osé dire que je le dégoûtais. Encore aujourd'hui, cela met rester à travers la gorge. Bref, elle avait raison. Cessons de parler d'Alcide. On avait certainement d'autres choses à se raconter, et notamment, savoir comment allaient ses jumeaux. Cela faisait tout de même un bon bout de temps que je ne les ai plus vus.

GEMMA ▬ «Ta raison, parlons d'autre chose que de lui. Et bien, je suis à 23 semaines» J'avais l'impression que cela durait déjà des années, mais non. J'étais qu'à 23 petites semaines soit, à 6 mois. « Je ne suis pas venue que pour ça, pour parler d'Alcide, mais j'aimerais te demander quelque chose. Je ne sais pas par où commencer à vrai dire...... Est-ce que tu désirerais être la marraine de mon fils?»

» Parle moi! Tu sais que je suis là pour t'écouter. AIDHÀN&DYLAN
» silver&alexander .C'est moi qui suis le papillon, lui la flamme, et je vais me brûler. Je le sais.
» Juliet - Que mettre en titre ? Je ne sais pas ! Toi tu sais peut-être ?
» « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett
» J'suis pas français, déjà, j'suis breton ! •• Camille & Kilian

Je ne sais plus où j'en suis. HELP || PV

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