the great escape
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❝ Tomorrow, now, and yesterday we're not still the same ❞ ─ blyder

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MessageSujet: ❝ Tomorrow, now, and yesterday we're not still the same ❞ ─ blyder ❝ Tomorrow, now, and yesterday we're not still the same ❞ ─ blyder EmptyVen 2 Mar - 19:46

❝ Your first love is someone that you never forget. ❞
blythe/jader You say it's better to loved and lost, then never to have loved at all. Try to sell it to this heart of mine, they say it's gonna take time. I think i've cried about a million tears, I've done a lot of living in a few short years. And it's all from you, I can't forget you. You're the first to ever really kiss me, you're the first to ever break my heart and now i know in my life there'll be others. But you will always be my first love. ;; blyder, your first love is someone that you never ever never forget.

First Love by Billie Piper

Toc, toc, toc. « Oui, bonjour ? » A mon plus grand étonnement, ce fut une femme difforme de la tête aux pieds, accommodée d'un tailleur qui ne lui allait pas spécialement à ravir, qui m'ouvrit grand la porte de ma salle de cours. Ou du moins, je le pensais, jusqu'à présent. Car, à mois que mon professeur d'anatomie du sexe opposé s'était transformé par je ne sais quel miracle, je m'étais trompé de destination. Quelle merde, je débutais merveilleusement bien la rentrée des classes après quelques semaines de vacances bien mérités. Les élèves, interrompus par un abruti de première classe - moi, m'observèrent d'un air béat et paraissaient ennuyés. Discrètement, je jetais un vif regard aux notes inscrits sur le tableau noir, curieux de connaître la raison de l'ennui des étudiants. La politique. Pas étonnant que la lassitude les prenait un à un. Certes, tous ne semblaient pas piquer du nez ; comme dans la plupart des classes, ceux du premier rang avait les yeux qui brillaient de milles feux et continuaient de fixer le grand tableau noir en face d'eux, sans me prêter une quelconque attention. Je levai aux ciel, étant depuis toujours exaspéré par le comportement de ce type de personnes. Leur appellation courante ne devait pas être " intellectuels " mais " lèche-bottes ". A l'université, il n'en est rien d'autre pour les petits génies, selon moi. La preuve est telle : les têtes de premiers rangs récoltaient souvent les meilleures notes, ainsi que partageaient une affinité particulière avec le ou la professeur, la plupart du temps. Coïncidence ? Non, je ne crois pas. Enfin, tel était mon avis, un avis dont on en se fichait royalement. Sentant le regard appuyé et impatient de la prof de sciences po, je détachai en vitesse mon attention des élèves et la dirigeait vers l'affreuse tutrice. « Veuillez m'excuser, il est évident que cette classe n'est pas la mienne. J'ai dû me perdre. » rétorquai-je, d'un air absent. Entre temps, mon attention était retourné vers les étudiants présents, commençant doucement mais sûrement à perdre patience avec mon incruste. Je vis certains rouler des yeux suite à ma réplique, me jugeant sûrement idiot que ses deux pieds. Mentalement, je les emmerdais ces personnes, sans vouloir être vulgaire. Comme si jamais ils ne leur étaient arrivés de se perdre dans cet énorme établissement. Certes, en quelques mois il était d'une facilité déconcertante de s'y trouver ; après trois ans d'études ici, je ne m'étais jamais égaré. Excepté aujourd'hui, cela s'entend. Mais apparemment, aujourd'hui n'était pas mon jour, j'en avais déjà conclu cela ce matin suite à mon réveil ... mouvementé, mais j'affirmai cela davantage dès maintenant. Aujourd'hui n'était décidément pas mon jour, et ce, ou celle qui je m'apprêtais à voir n'allait pas arranger les choses. Bref. Ces étudiants insupportaient mon être le plus profond, rien qu'à leur façon de me fixer. Ils ne pouvaient pas se contenter de m'ignorer comme certains autres ? Exemple, comme cette blonde à la chevelure d'or qui paraissait tout en même temps passionnée et ennuyée par le cours. Une blonde fermement plongée la tête dans ses notes, m'ignorant complètement. Une blonde qui se permit de lever la tête une seule fois pour achever sa copie, et qui dirigea une seconde seulement son regard vers moi avant de me lancer un petit sourire. Une seconde où nos regards se croisèrent, une seconde où un flash s'imposa dans ma tête. Malgré moi, l'image d'une jeune demoiselle âgée de quinze ans dont j'étais épris plus jeune s'afficha dans mon esprit. Notre rencontre, des moments agréables passés des heures durant ensemble, des baisers et une intimité partagés, puis une histoire achevée, un cœur brisé. Comme d'habitude, comme la plupart du temps durant mon adolescence, le cœur brisé était le mien. On ne change pas les bonnes vieilles habitudes, comme dirait-on. On comprendra dès maintenant le pourquoi du comment j'étais devenu ce que je suis aujourd'hui, avec ces histoires d'amour douloureuses. Surtout, cette première histoire d'amour douloureuse. Étrangement, cette blonde inconnue à mes yeux réanimait des souvenirs que je pensais d'ores et déjà enfouis depuis belle lurette, les souvenirs et les blessures allant avec. J'ignorai qui elle était, mais sur le coup, elle m'intriguait. Je ne pense pas l'avoir déjà croisé auparavant, aucune personne ne m'avait procuré cette effet auparavant, ce qui piqua ma curiosité au vif. Je l'observai dans ses faits et gestes durant quelques secondes, jusqu'à ce qu'une voix anormalement grave pour une femme m'interrompit. « Et bien, il me semble que vous pouvez disposer donc, jeune homme. » Comme si j'avais omis sa présence, j'eus une légère réaction de surprise en l'entendant. Elle me retourna un regard des plus étranges, avant que je ne décampe en vitesse retrouver la bonne salle, mais non sans oublier de jeter un dernier coup d’œil à la blonde mystérieuse qui venait de rendre ma journée frustrante.

Finalement, après avoir déranger deux ou trois classes en plus, j'avais enfin atterrit à la bonne salle, et avait provoqué par mon retard de dix grosses bonnes minutes, la colère insurmontable de M. Damway, mon professeur d'anatomie. Pour changer, j'ai envie de dire. Combien de fois cet homme n'avait-il pas été énervé dans sa misérable vie - car oui, sa vie ne pouvait en être que telle - ? De ce que j'en ai vu, jamais. Chaque jour était une occasion spéciale pour tester son acrimonie sur le premier étudiant qui lui tombait sous la main. En l'occurrence, aujourd'hui, cet étudiant était moi. Deux heures de colle en veux-tu, deux heures de colle en voilà. La cause ? Un retard non justifié en plus d'une allure qui ne lui convenait pas. Je lui aurais bien modifié le sien à coups de coups de poing, moi, pour m'amuser. Mais fort heureusement, je me suis retenu. Malheur quand tu nous tiens ! Définitivement, aujourd'hui était mon jour de malchance, et il n'a fait que me le confirmer de plus en plus ceci. Bref. La sonnerie venait tout peine de retentir, nous prévenant tous de notre liberté. Il n'était que deux heures de l'après-midi, et encore un cours me restait à endurer (un des avantages de la fac est le nombre d'heures de cours assez limité), mais je savourais déjà ma liberté. Avec une hâte incomparable, je me dépêchai de mettre le pied dehors de la salle. Le professeur me fusilla du regard lorsque j'avais eu le malheur de passer trop proche de son bureau et de renverser un dossier au sol, dossier que je ne ramassais évidemment pas. Je m'étais juste contenté de lui adresser un sourire rayonnant avant de le saluer d'un bref coup de main et de m'enfuir. Les intercours étaient sans doute un des moments préférés des élèves, et les couloirs un des endroits ; ces derniers étaient aussi bondés qu'un wagon de métro où il était impossible de bouger un seul petit doigt. Circuler librement relevait du défi, et trouver son casier encore plus. Pour un nouvel étudiant, ce devait chercher une aiguille dans une botte de foins. Pour avoir été un nouvel étudiant, je rectifie : ce ne devait pas non, ça l'était. Je m'étonnais toujours aujourd'hui lorsque que je parvenais à atteindre mon casier sans une seule petite égratignure. Car, oui, en plus, les gens se bousculaient, ignoraient les autres, se marchaient dessus, les couloirs étaient le métro bis je vous dis. Si ce n'est même pire. « Putain, ouvre-toi ! » pestiférai-je, une fois à mon casier et que celui-ci refusait intégralement de s'ouvrir malgré mes nombreuses tentatives. Je n'étais pas du genre superstitieux, mais je commençais vraiment vraiment vraiment vraiment [...] vraiment à croire que le bon Dieu en voulait à ma peau en cette journée ensoleillé. Il ne manquerait plus qu'un autre événement énorme m'arrive, et ma journée était finie. Mais j'espérais fortement qu'aucun phénomène de cirque m'arriverait aujourd'hui. Oh non, pas aujourd'hui, ce n'était pas le bon jour. « Bordel de merde ! » Un essai, deux essais, trois essais ... sept essais, et toujours aucun résultat. Le cadenas restait bloqué, malgré mon code qui me paraissait juste. Non, qui était juste. Pourquoi ne voulait-il pas s'ouvrir ? Bordel. « Bonjour. » Alors que je continuai désespérément de m'acharner sur mon pauvre cadenas, une jolie demoiselle vint à m'aborder. A ma plus grande surprise, je la reconnus sans problème ; sa chevelure aussi blonde que les pétales de fleur de roses jaunes, son visage irrésistible qui me rappelait milles souvenirs, il ne fut aucun doute, c'était la jeune femme de sciences po. Cessant de me préoccuper de mon casier, je lui répondis par un sourire curieux, très curieux. « La jeune blonde des sciences politiques, n'est-ce pas ? » Le souvenir des mots qui s'affichaient sur le grand tableau noir réapparut, ce qui me rendit fier. Je lui adressai un bref clin d’œil tout en parlant et l'observai de la tête aux pieds. Un sentiment étrange m'est apparut. Au départ, j'ignorai si je l'avais déjà croisé ou non dans le passé, mais maintenant que je l'avais de plus en plus proche, je pouvais répondre à ma propre question. Oui, je l'avais déjà connu, même mieux, déjà côtoyé. Oui, je la connaissais, et même plus que bien. Oui, je savais qui elle était, mieux que personne, malheureusement pour moi. Oui, il ne faisait aucun doute, plus je l'observai, plus Blythe apparaissait devant moi. Blythe, qui était elle ? Blythe était tout simplement mon premier amour.
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MessageSujet: Re: ❝ Tomorrow, now, and yesterday we're not still the same ❞ ─ blyder ❝ Tomorrow, now, and yesterday we're not still the same ❞ ─ blyder EmptyDim 11 Mar - 18:29

Il y a un adage qui dit qu'on fait toujours du mal à ceux qu'on aime.
Je n'avais pas prévu de tomber amoureux de toi et je doute que toi tu l'ais fait. Mais il est clair que quand nous nous sommes rencontrés, aucun de nous n'a pu contrôler ce qui était en train de nous arriver. Nous sommes tombés amoureux malgré nos différences, et quand ça s'est produit quelque chose de rare et de merveilleux a été créé. Pour moi, un amour comme celui là n'arrive qu'une seule fois dans une vie, c'est pourquoi chaque minute que nous avons passé ensemble est sacré et dans ma mémoire. ; Nicholas Sparks, les pages de notre amour.

Sympathique journée aujourd'hui. Sympathique parce qu'en contemplant mon emploi du temps de cours, je me regardais compte que cette journée n'était pas tellement chargée. Et par cela j'entendais avoir une journée avec moins d'heures de cours que les autres jours de la semaine. Je n'étais pas le genre à me plaindre d'un surplus de devoirs ou de matières à étudier, puisque j'étais persuadée que tout ce que nous enseignait Berkeley nous serait utile un jour ou l'autre, et ce même si cela serait pour paraître cultivée dans une conversation sur quel était le président Suédois en 1967. Cependant je devais bien avouée que ce second semestre commençait sur les chapeaux de roues, et j'avais la désagréable impression de ne pas avoir pris de réel bon temps depuis un moment conséquent. Bien-sûr les études avant tout, je n'étais pas une alpha et certainement pas une intello mais j'étais plus consciente qu'il ne fallait pas risquer de redoubler ma seconde année, en premier lieu par fierté, en second parce que je ne voulais pas perdre une seule année. Mon but était clair et net, devenir la prochaine sénatrice -ou tout du moins maire- de Philadelphie, et pour cela, je me donnais les moyens d'y arriver. Sans pour autant manquer de profiter de mon statut d'étudiante et de ma jeunesse, après tout, ces années sont censées être les meilleures de nos vies. Je reportais mon attention sur ma professeur de politique étrangère, mademoiselle Tomlinson (note la référence.) Cette brave femme était tout sauf séduire, elle avait les hanches aussi épaisses que du jambon et bien aussi grasses, ses cuisses étaient petites et potelées et son visage me rappelait vaguement celui d'un bambin faisant une grimace. A priori, elle n'avait rien pour elle, elle était d'ailleurs vieille fille, mais cette femme avait au moins le mérite d'être diplômée de la Sorbonne, et puisqu'elle semblait m'apprécier et ne manquait jamais de complimenter mes devoirs, je la défendais becs et ongles lorsque l'on se moquait de son physique ingrat. Ironique lorsque l'on me connaissait un tant soit peu, puisque je devais être l'une des personnes les plus superficielles de ce cours. C'était tout moi, paraître compliquée alors qu'en réalité je ne l'étais point. « Quel était donc le premier ministre français de 1997 à 2002 ? » La voix de mademoiselle Tomlinson me sortit de ma rêverie. Aujourd'hui le cours semblait avancé au ralentit, sans doute parce que la veille, il y a avait eu une soirée chez les omegas et que beaucoup des étudiants de ce cours s'y étaient rendus. Ainsi le peu d'élèves qui avaient réussis à s'extirper de leur lit ce matin, ne semblaient pas vraiment être désaoulés, à vrai dire on pouvait presque entendre les ronflements de ceux qui piquaient du nez au dernier rang. Je ricanais presque silencieusement alors que la professeur reportait son attention sur les élèves du premier rang, attendant une réponse de leur part, juste qui plus est. Aucun des vingt ne semblaient avoir la moindre idée de la réponse. « Oh je vous en prie, ce n'est pas si compliqué. Ouvrez vos bouquins avant de venir à ce cours la prochaine fois. Je vous ferais remarquer, que le prochain devoir est la semaine prochaine et que certains feraient mieux d'avoir la moyenne s'ils ne veulent pas être recalés dans ma matière. » nous rappela à l'ordre, plus désespérée qu'exaspérée par un certain nombre de comportement. Je sortis ma lime à ongle et commençait à me les limer, j'étais certaine que la bonne femme ne lâcherait pas l'affaire tant qu'elle n'aurait pas eu une bonne réponse, or ceci pouvait prendre un certain temps. Ils auraient pu sortir leur blackberry ou autre iphone pour demander à google la réponse, mais il fallait croire qu'aujourd'hui n'était vraiment pas un bon jour pour réfléchir. N'y tenant plus, je pris la parole d'une voix claire et puissante. « Lionel Jospin, premier ministre de gauche. Le président était par ailleurs Jacques Chirac. » La professeur me chercha des yeux avant de me remercier. Les autres élèves relevèrent leur tête vers ma personne et je ne manqua pas de leur faire mon plus beau sourire narquois, non peu fière d'être encore une fois et ce, sans aucun doute, définitivement la meilleure de cette section cette année. Comme les autres élèves restés éveillés, elle tourna la tête en direction de la porte d'entrée alors qu'un nouvel élève venait d'y faire son entrée. Il dévisagea le contenu de la salle avant de se concentrer sur la prof, se rendant rapidement compte qu'il venait définitivement de se tromper de salle. Certains commencèrent à en rire, quant à moi je tendais la tête vers cet inconnu dont le visage me disait étrangement quelque chose. Nos regards se croisèrent durant quelques secondes, et je remarquai cet air frustré qu'affichait désormais son visage pendant quelques temps avant de s'excuser et de sortir de la salle. Je me mordis la lèvre, désolée qu'il ait du s'en aller aussi rapidement, je n'étais pas du genre à croire au coup de foutre ou à ce genre de chose, mais j'avais une impression bizarre en ce qui le concernait. Une sorte de déjà vu.

Je sortais finalement de ma salle de cours en trombe, cherchant des yeux le moindre signe de cet inconnu pourtant plutôt quelconque. C'était tout moi, faire de pas grand chose, une obsession. Malheureusement l'université était grande et le fait de le recroiser de sitôt aurait vraiment été du à une chance folle. Mais j'étais bien connue pour faire que la chance me sourit à tout moment. Ainsi j'avais fait à peine quelques pas hors de la salle, que je fus interpellée par des jurons en provenance de ma droite. Tournant la tête à quarante cinq degré, je découvrais avec plaisir que ce malpoli de premier n'était personne d'autre que ce délicieux inconnu de tout à l'heure. La cause de tous ces jurons ne semblaient être rien d'autre que le fait que son casier refusait de s'ouvrir à lui. Je ne manquais pas de me moquer de la situation intérieurement. Avançant malicieusement vers lui, je m'appuyais bientôt contre le casier voisin du sien avant de murmurer un langoureux. « Bonjour. » entre deux jurons de sa part. Me contemplant, il arrêta finalement de grogner, et sembla désormais perturbé par ma présence. Oui, je faisais très souvent cet effet-là. « La jeune blonde des sciences politiques, n'est-ce pas ? » Me questionna-t-il alors que ses yeux noisettes rencontraient les miens pour la seconde fois en moins d'une heure. Encore une fois, ce regard et désormais ce sourire me rappelait un souvenir, mais je n'arrivais pas à mettre une image nette dessus. Et il ne semblait pas me connaître, donc tout ceci devait venir du fin fond de mon imagination. J'hochais brèvement la tête en réponse à sa question. « Blythe Rowen-Glasswell » Me présentais-je, attendant qu'il fasse la même chose. Je n'aimais pas vraiment les formules de présentation etc, mais qu'il conaisse mon prénom et que je connaisse le sien, me semblait être une étape importante quelque que soit la suite de notre quelconque relation. « J'ai un sentiment étrange quand je te regarde, l'impression qu'on s'est déjà vu. Et non je ne crois pas aux vies antérieurs. Tu habites Philadelphie ou les environs peut-être ? » Commençais-je à le questionner. A tous les coups, il allait penser que je le draguais de la manière la plus puérile possible. Alors que pas du tout, j'essayais simplement de comprendre. J'étais de toute manière une piètre dragueuse puisque je ne pratiquais jamais, on me draguait, on tentait de me séduire, et jamais l'inverse. « Sinon tu es peut-être déjà passé à la télé ? Dans une quelconque émission, american idol ? X factor ? » Continuais-je sur ma lancée, plus insistante que jamais, m'enfonçant totalement dans ma connerie. Son visage semblait avoir marqué un moment important de mon passé, et pourtant il m'était impossible de retrouver ce qu'il en était. « Tu n'es pas un psychopathe évadé de prison et activement recherché par la police qui aurait fait de la chirurgie esthétique pour pouvoir passer incognito ? » Lui demandais-je finalement avant de rire de ma propre bêtise. Je ne connaissais apparement pas ce garçon, tout comme il ne m'avait jamais vu avant ce cours de science politique, j'étais donc définitivement folle.


juste pour le plaisir ❝ Tomorrow, now, and yesterday we're not still the same ❞ ─ blyder 277800 :plop:
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MessageSujet: Re: ❝ Tomorrow, now, and yesterday we're not still the same ❞ ─ blyder ❝ Tomorrow, now, and yesterday we're not still the same ❞ ─ blyder EmptyMar 10 Avr - 10:41

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