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I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe

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MessageSujet: I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe EmptySam 17 Mar - 18:42

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« Zéphyr, il y a un livreur pour toi…» Être réveillé par la voix de Leïla de bon matin n’avait pas de prix, même lorsqu’elle paraissait passablement agacé mais soit, il s’y accommodait bien tout de même. Il ouvrit un œil puis les deuxième avant de voir que sa chère, sa très chère collocataire était complètement nue pour me réveiller. Il était impossible pour quiconque d’avoir une idée d’à quel point une journée commence bien lorsque l’on se fait réveiller par une femme telle que la bêta, plus encore lorsque celle-ci n’avait aucun scrupule à se trouver la plupart du temps qu’ils passaient dans cette maison -excepté lorsque Luca s’y trouvait, bien évidemment- très peu vêtue. Aucun complexe, aucune pudeur entre eux et c’était bien normal, vu la relation qu’ils entretenaient. Soit, il mit quelques instants à prendre complètement ses esprits et de comprendre ce qu’avait pu lui dire la demoiselle. Un livreur, damn it, il ne se souvenait pas vraiment de ce qu’il avait bien pu commander ces derniers jours, jusqu’à un élan de lucidité. « Ah oui, oui, j’y vais. Merci. » Dit il avant de lui poser un furtif baiser sur les lèvres, et d’enfiler son pantalon la seconde d’après. Ouvrant la porte avec une allure qui n’était évidemment pas digne d’un Princeton, il regarda le jeune homme qui lui tendit un bon de livraison avant de lui entièrement celui-ci, des gros caractères aux minuscules, il étudia scrupuleusement tout ce qu’il pouvait être marqué, sans même se demander si c’était propice ou non. Cela semblait passablement énerver le jeune homme, mais lorsqu’on livre Zéphyr de quoi que ce soit, il faut s’attendre à ce qu’il ne vous fasse pas confiance, élevé ainsi, à ne croire qu’en lui et qu’en lui seul. Une fois fini, il laissa sa plus belle signature sur le document, avant de laisser plusieurs hommes entrer, avec l’objet de sa livraison dans les bras, et dieu sait à quel point il était lourd, il leur offrait toute la compassion du monde -ce qui était bien inhabituel chez lui- de devoir porter cet objet, que jamais il ne pourrait déplacer, cela allait de soi. Une fois qu’il fut installé, il remercia les hommes avant de s’y installer. Un piano. Il en rêvait depuis longtemps, il pouvait enfin s’y asseoir. Depuis tout petit, depuis la première fois qu’il avait appris un court air de piano, assis sur les genoux de son grand-père, sentant la musique lui caresser les oreilles, le rythme bercer ses doigts, les guidant inlassablement sur rien d’autre que des touches, noires et blanches. Cela pouvait paraître bizarre ou tout du moins laisser interrogateur certaines personnes, que quelqu’un d’immensément riche comme le milanais, n’avait d’autres souhaits en rentrant dans une villa qu’il avait acheté rubis sur l’ongle, qu’un piano. Soit, évidemment, le piano avait un prix qui comprenait cinq zéros et avait coûté à son auteur, plusieurs centaines d’heures, peut-être plus, d’un harassant travail mais au final, la récompense financière qu’il avait reçu avait surement très bien rétribué un travail de dure labeur, et tout cet argent n’était rien comparé au plaisir que procurait le toucher du marbre sous les doigts du jeune homme, d’un coup, il revenait quinze ans en arrière, ils n’avait pas oublié la moindre note, il n’avaient rien oublie, rien perdu de sa superbe. Si il n’avait pas été voué à devenir le p.d.g. de l’empire familial dont il était héritier, c’aurait surement été vers la musique qu’il se serait tourné, en grand amateur d’art. Ce n’était pas pour rien que des tableaux plus chers les uns que les autres garnissaient ses murs, que des livres originaux achetés à prix d’or donnaient un certain cachet à son immense bibliothèque, et on pouvait ainsi continuer très longtemps cette petite liste.

Malgré cela, on vint bien trop rapidement à son goût gâcher son immense plaisir, en lui demandant de rejoindre incessamment sous peu, le bâtiment de la confrérie alpha, car il fallait que des personnes soient désignés pour faire visiter les lieux à de nouveaux arrivants, et bien évidemment, cela tombait sur l’italien, que cela n’enchantait guère. Un long soupir s’échappa de sa bouche, avant qu’il ne referme le piano sur ses vains espoirs de détente. Il l’aurait bien mérité, mais le destin en avait voulu autrement, il n’avait d’autres choix que de terminer de se préparer, et aller faire visiter vite fait, bien fait l’université de Berkeley à un nouvel étudiant qui ne tarderait pas à sillonner les couloirs d’un des bâtiments californiens les plus connus, et qui par la même occasion, grâce -à cause- de cette rencontre penserait sûrement que l’italien était plus qu’une connaissance, un ami. Mais cela, c’était bien mal connaître l’alpha, qui ne jurait ni par la gentillesse, ni par l’amitié. La preuve, ses amis se comptaient sur les doigts d’une main. Une fois habillé, il prit quinze minutes à choisir quel voiture il prendrait, avant de choisir la plus chère, la Maserati qu’il avait reçu pour son vingtième-anniversaire. Et on dit merci grand-père Princeton. Si il était vrai que les limitations de vitesse étaient quelque chose qui énervait le jeune homme la plupart du temps, ce n’était pas le cas lorsqu’il conduisait cette voiture au prix exorbitant, étant donné qu’il l’appréciait beaucoup et que cela lui briserait le cœur d’avoir à en acheter une autre en cas d’accident. Une fois arrivé non loin de sa confrérie, il se gara rapidement avant de rejoindre celui qui l’avait appelé une demi-heure auparavant. «Hum, oui, un instant, je vais te la chercher. » La. Déjà un bon point, il n’aurait pas à se coltiner un beauf ou une racaille, ou que sais-je encore, à la limite, il espérait tomber sur une demoiselle assez physiquement attirante, c’était bien quelque chose qui pourrait lui faire oublier à quel point il n’était pas très content d’être là. « Alors, Zéphyr Princeton, je te présente.. » Il n’eut même pas besoin de terminer sa phrase, car il n’était pas utile de présenter les deux jeunes gens, pour une raison très simple. Ils se connaissaient déjà, très bien, et même intimement. « Phoebe. Désolé de te couper mon ami, mais les présentations ne sont pas utiles pour nous. » Un regard suffit à le faire déguerpir, avant que le jeune homme ne se reconcentre sur la blonde. Fesses, check. Poitrine, check. Visage, check. Cheveux, check. Ca ne faisait aucun doute, c’était bien mademoiselle Foster-Hawkins qui se trouvait sous ses yeux. Coïncidence, hasard, le mot qu’ils mettraient sur les retrouvailles lui importait peu, la forme prenait moins d’importance que le fond en telle situation. Son regard se plonga dans les yeux oscillant entre le bleu et le vert de la demoiselle, avant d’engager une discussion qui, vu la manière dont elle était partie, ne serait pas toute rose, bien au contraire. « Comme il semblerait que ce soit de coutume, bienvenue à Berkeley.» Dit-il sur un ton qui laissait entrevoir un soupçon de reproche, avant de continuer. « J’espère qu’ici, l’envie de partir sans même dire au revoir, ne te traversera pas l’esprit. Nous sommes d’accord sur ce point, Phoebe ? »
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MessageSujet: Re: I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe EmptyLun 19 Mar - 9:42

« Aaaand I love what you do, don’t you know that you’re toxiiiic ! » Chantant doucement la chanson qui passait dans mes écouteurs, je me préparais à sortir. Des voisins s’étaient déjà plains du volume trop fort de ma musique alors je me contentais de l’écouter avec des écouteurs. Heureusement, je ne resterais pas longtemps dans ce bâtiment. Ce n’était que temporaire, on me l’avait dit directement. Dès que j’aurais rejoint une confrérie, je pourrais aller vivre là-bas et quitter le bâtiment des étudiants normaux. Tant mieux parce que, même si mon père avait réussi à m’obtenir une chambre individuelle, la décoration, l’odeur et l’ambiance restaient à revoir. Je devrais emménager dans la maison Alpha dans peu de temps si tout se passait bien. J’avais été acceptée dans leurs rangs, non pas grâce à l’aide de mon nom de famille mais grâce à mes notes excellentes obtenues depuis que j’ai commencé mes études. C’était comme ça que je voulais que ce soit. Le mérite. Je voulais réussir dans la vie en travaillant, sans avoir besoin de l’aide d’une famille qui n’était même pas la mienne. Et quoi de mieux que d’être à des centaines de kilomètres d’eux pour ça ? Ça valait mieux pour moi. Je regardais mon reflet dans le miroir, satisfaite du maquillage léger que je venais de mettre. Aujourd’hui, un Alpha devait me faire visiter l’université. J’avais pris la bonne résolution d’être un maximum sociable en arrivant ici. J’avais beau dire qu’à Londres, ça ne me dérangeait pas d’être souvent seule, ça me manquait de parler régulièrement à des gens, de pouvoir me confier. Je comptais bien remédier à ça à Berkeley alors pourquoi ne pas commencer par mes futurs frères et sœurs de confrérie ? Porter une robe au mois de mars, chose impossible à Londres mais qui semblait normale en Californie. Tout était différent et ce n’était pas plus mal. J’allais me plaire ici, je le savais. J’enfilais des ballerines à talons plats et je sortis, prenant soin de refermer ma porte à clé. C’était la première chose qu’on m’avait dit. Rassurant pour notre sécurité. Enfin je suppose qu’avec le drame qui s’était déroulé quelques semaines auparavant, tout le monde était assez parano. Qui ne le serait pas après une fusillade ? Heureusement que mon arrivée ici avait été prévue pour plus tard. Mais les traces de ce traumatisme étaient encore bien visibles dans l’université et sur le visage des étudiants.

J’arrivais à la maison de la confrérie avec quelques minutes d’avance mais un homme s’occupa de moi avant que la personne qui devait me faire visiter n’arrive. Il me fit faire un tour rapide de la maison, me montrant la chambre que j’allais occuper bientôt et me faisant rencontrer les quelques personnes présentes à cette heure. Un groupe de quelques filles s’extasiaient sur le fait que j’avais eu la chance de vivre dans deux des plus belles villes du monde alors qu’elles-mêmes n’avaient presque jamais quitté le continent américain. Moi, c’était la première fois que je quittais le sol européen et découvrir les Etats-Unis avait toujours était quelque chose dont j’avais rêvé. Mais c’est bien connu, les rêves dépendent de ce qu’on a déjà vécu. Alors que je décrivais quelques lieux emblématiques des capitales anglaise et française dans lesquels j’aimais aller, l’homme qui m’avait accueillie revint me voir pour me dire que mon guide était arrivé. Je quittais les filles pour suivre l’homme dans l’entrée. Celui qui m’attendait était loin de m’être inconnu. Comment aurais-je pu l’oublier ? « Alors, Zéphyr Princeton, je te présente.. » « Phoebe. Désolé de te couper mon ami, mais les présentations ne sont pas utiles pour nous. » Au moins, il se souvenait aussi de moi. Il était sûrement une des dernières personnes que je m’attendais à retrouver ici. Nos chemins ne s’étaient pas croisés depuis… 4 années. Il appartenait à une partie de moi que je faisais de mon mieux pour oublier. Non pas que je gardais de mauvais souvenirs avec lui mais la personne que j’étais à l’époque n’était pas moi. Si seulement la drogue que je prenais à l’époque avait pu me faire tout oublier, surtout la fin, mais ce n’était pas le cas. Et le revoir ici était étrange. Je ne remarquais même pas que l’autre nous laissait seuls, tellement occupée à détailler celui qui fut mon amant. Il n’avait pas changé, ça se voyait. J’étais toujours capable de voir dans ses yeux à quel point il avait confiance en lui. Mais là, il y avait aussi une part de doute. Il ne maîtrisait pas la situation, il était surpris de me revoir après autant de temps. « Comme il semblerait que ce soit de coutume, bienvenue à Berkeley.» Je réalisais alors que rester silencieuse n’était sûrement pas la meilleure solution. « J’espère qu’ici, l’envie de partir sans même dire au revoir, ne te traversera pas l’esprit. Nous sommes d’accord sur ce point, Phoebe ? » Bim, premiers reproches. S’il savait ce qui m’avait poussé à partir, s’il savait que j’aurais voulu lui dire au revoir mais que j’en avais été incapable. Fuir avait été la meilleure solution et je ne regrettais pas. « Je ne vois pas pourquoi je partirais, tout a l’air parfait ici. » Je tentais un sourire timide. Elle était bien loin la Phoebe qu’il avait connue, sûre d’elle et totalement délurée. J’étais gênée en sa présence. Il savait toutes sortes de choses sur moi et ça me faisait peur. Pourquoi avait-il fallu que je me retrouve dans la même université et surtout, la même confrérie, sans même le vouloir ? J’avais mis un point final à cette période, ça avait été long mais j’avais réussi et voilà que je retombais sur une des personnes les plus importantes de ma vie à l’époque. « Ecoute Zéphyr, je sais que mes excuses arrivent avec du retard mais je suis désolée d’être partie comme ça. » Je cherchais les bons mots, ignorant s’il souhaitait même entendre mes explications. Je ne pouvais pas en dire beaucoup mais je tenais tout de même à lui en parler. « Je devais partir, tu ne pourrais pas comprendre… Et je ne pouvais le dire à personne, nothing personal. » Il m’était impossible de lui dire pourquoi j’étais partie. Je tenais les promesses et, même s’il m’avait fallu partir à Londres pour ça, j’avais respecté le pacte. Personne ne saurait jamais, il n’y aurait pas d’exception. Même si je ne parlais plus à mes frères et ma sœur, je ne pourrais jamais les trahir. « J’espère que tu pourras quand même me faire visiter le campus, qu’on pourra mettre notre passé derrière nous et avancer. » Bien sûr qu’il comptait pour moi, je ne comptais pas le laisser me regarder avec ce regard plein de reproches longtemps, j’allais regagner sa confiance, faire de mon mieux pour qu’il cesse de m’en vouloir et qu’on reste en bons termes. En souvenir du bon vieux temps.

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MessageSujet: Re: I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe EmptyLun 26 Mar - 19:50

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FLASH BACK ON


L'été deux mille huit fut de ceux que le jeune homme n'avait jamais su se retirer de la tête. Alors que tous ses amis, ou ceux qu'une personne normale aurait sûrement considéré comme tel, papillonnait de demoiselle en demoiselle, de soirée en soirée, le milanais lui, se voulait beaucoup plus sage et beaucoup plus sobre, dans ses quelques sorties. Soit, il passait le plus clair de ses soirées dans les boîtes de nuit branchées de la capitale parisienne, mais lui, avait la particularité de n'avoir en tête, à ce moment là -et ce fut très rare durant sa vie-, qu'une seule demoiselle à l'esprit, dénommée Phoebe et qui se voulait être la petite-amie quelques peu déjantée de l'italien, et bizarrement -dieu sait à quel point son éducation l'avait rendu rigide à toutes sortes de rebellion même si c'était beaucoup moins le cas depuis de longues semaines- c'était ce qui l'avait attiré chez elle, sa façon de ne pas vraiment rentrer dans le moule, ne pas être formatée par la société, pas encore tout du moins. Il avait besoin d'une personne comme elle à ses côtés, pour s'affirmer peut-être, et assurément pour mettre mal à l'aise sa mère, qu'il respectait mais il avait besoin, comme tous les jeunes de son âge, de tester les limites, de les dépasser avant de revenir dans les clous, et sortir avec la blonde était au delà des limites de sa mère, assurément. Trop sexy, trop provocante, trop vulgaire, sans oublier qu'elle ne lésinait pas sur les joints et sur l'alcool ; mademoiselle Phoebe Foster-Hawkins était l'opposé de ce qu'aurait voulu madame Princeton pour son fils. Dieu sait que si les mariages arrangés étaient toujours de coutume, l'italien aurait depuis de longs mois, déja, la bague au doigt, fiancé à une princesse russe, une héritière américaine ou que sais-je encore. Mais, non, ce n'était ni la coutume, ni l'usage ; alors la mère du Princeton second du nom ne pouvait que s'incliner et user de ses plus beaux sourires de facade avec chaque demoiselle franchissant le seuil du domicile familial, aux bras du jeune homme. S'il n'avait rien à envier à ses ancêtres, Dom Juan et Casanova, dont il était le plus bel héritier de sa lignée ; le personnage n'était pas homme à avoir autant de conquêtes sérieuses que de conquêtes tout court, non, au grand dam de la plupart passant dans son lit, il n'était pas le genre d'homme à offrir son coeur à la première réussissant à s'attirer ses grâces. Non, il n'était pas le genre de personne qui change de petite-amie toutes les semaines, au gré des humeurs, il avait beau être l'héritier des plus grands séducteurs, en couple, il se faisait un devoir de connaître la plus sincère des fidélités envers la demoiselle qu'il avait, bien évidemment, choisi parmi tant d'autres. Couché au soleil, plongé dans ses pensées, l'italien en aurait presque oublié la demoiselle qui sortait à l'instant de l'immense piscine de la demeure, avant de se diriger, féline, vers le jeune homme et de déposer sur ses lèvres un doux baiser, avant de venir s'installer à ses côtés. Si elles avaient existé, il aurait pu penser qu'elle était née sirène ou déesse, mais non, elle était juste la beauté incarnée en un corps humain. Enveloppe charnelle qu'il connaissait sur le bout des doigts. Sa main caressait le dos de la demoiselle, lentement, doucement ; avant qu'il ne tire sur la ficelle du maillot de bain de la blonde, celui ci glissant bien rapidement. Un sourire satisfait apparut sur ses lèvres, un haussement de sourcil ne faisait qu'intensifier sa satisfaction, tandis que la demoiselle ne tarda pas à se rapprocher. « La maison est à nous jusqu'à ce soir.» Glissa-t-il à l'oreille de la demoiselle. Game on.

FLASH BACK OFF


Secouant la tête un instant, le jeune homme se rendit compte qu'il était, l'espace de quelques instants, retombé quatre ans plus tôt, et que quoi qu'il pensait, il n'avait pas tout à fait oublié les quelques mois qu'il avait passé en compagnie de la française, même si elle avait prétendu que c'était le contraire, dans le but de se venger surement, de l'avoir empêché de tout contrôler, comme il le faisait depuis toujours. C'était peut-être ça finalement, qui l'avait contrarié, autant que le départ sans mot, sans lettre, sans rien de la demoiselle, il avait laissé le sable glisser de ses doigts, et tout le monde le connaissant quelques peu, sait qu'il déteste ça. Il était à la limite du maniaque et avait besoin de contrôler tout ce qu'il peut pour se sentir bien, pour se sentir dans son élément. Et c'était logique que souvent, cette habitude avait fait naître tensions et étincelles avec un très grand nombre de personnes et cela ne gênait pas plus que cela le jeune homme, bien au contraire, il trouvait un plaisir immense dans la dispute et les tensions. Les vases explosant aux sols, des larmes roulant sur les joues d'une demoiselle, des portes qui claquent, des insultes criées à tout bout de champ, puis un baiser d'une violence inqualifiable, avant de connaître des réconciliations sous les draps de son lit king size ; bien souvent, c'était ainsi que cela se passait et se terminait, le jeune homme était de ces personnes qui appréciaient ces moments d'incertitude, de détresse de l'autre avant qu'il ne fasse machine arrière et ne revienne vers lui. Comportement quasi sociopathe, peut-être, mais la preuve en était que cette technique marchait à merveille et qu'elle était celle provoquant le plus de sensations fortes au jeune italien. Mais, pour le moment, les retrouvailles se passeraient dans le plus grand calme, tant qu'il en déciderait ainsi. Elle ne voyait pas pourquoi elle partirait de San Fransisco, lui ne voyait pas pourquoi elle était partie de Paris, cela faisait un partout. « Parfait, tu y vas surement un peu fort, mais disons que l'endroit n'est pas mal. Incomparable avec notre belle capitale, mais soit, on s'y fait.» Dit-il, un sourire de façade bien accroché à son visage malgré qu'il n'était pas aussi content que cela le laissait paraître, légèrement décontenancé par ce retour impromptu et surtout très inattendu de la blonde, faisant un retour fracassant dans sa vie, quatre ans après l'avoir quitté tout aussi précipitamment. Tout le gênait, ce visage toujours si beau, ce corps toujours si parfait, cette chevelure descendant jusqu'au summum du désir qu'il éprouvait toujours pour elle, ces lèvres, ces yeux. Tout en elle le faisait revenir quatre ans plus tôt, avant Luca, avant Emma, avant Cadence, avant Alaska. Il n'était à l'époque toujours qu'un adolescent immature qui pense pas plus que cela à son avenir, il était désormais un homme, un père, quelqu'un qui savait que son avenir était aussi radieux qu'indécis. Puis, même si il restait de marbre, il était heureux -très rare de sa part, en grand insatisfait- de retrouver la demoiselle. Il l'écouta, se confondre en excuse, même si cela ne l'intéressait pas plus que cela. Il ne lui avait pas reproché de ne pas avoir dit pourquoi elle était partie, il lui avait reproché d'être partie sans prévenir, car cela l'énervait au plus haut point. « Pas besoin d'excuses, quatre ans plus tard, je pense qu'il est un peu tard. J'imagine qu'un message n'aurait pas été de trop mais soit, disons qu'en grand seigneur, je te pardonne.» Un sourire carnassier apparut sur son visage, avant qu'il ne relève le regard sur la demoiselle, la regardant de bas en haut, comme il avait l'habitude de le faire avec la demoiselle, et cela ne devait donc, évidemment pas la choquer. « Je ne pense pas que cela soit un rencard, donc notre situation n'inclut pas que je me retire de mon engagement, donc tu auras le plus bel italien de l'université pour te faire visiter.» Dit-il, accompagnant sa phrase d'un clin d'oeil, sur le ton le plus neutre possible. En souvenir du bon vieux temps, et, qui sait, peut-être la demoiselle arriverait à retrouver les bonnes grâces de l'italien. Tâche peu aisée, car après l'avoir déçu, il était très difficile de redevenir une des préférences du jeune homme. Mais soit, Zéphyr était dans un jour de bonté et imaginait qu'offrir une seconde chance à la française n'était pas du luxe, les bonnes surprises pouvaient parfois arriver, il espérait qu'elle ne tarderait pas trop. « Si tu ne peux pas me dire pourquoi tu es partie, tu peux au moins me dire de quoi ont été faites ces quatre années loin de moi.. » Dit-il, fronçant les sourcils en espérant quelques croustillantes anecdotes.
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MessageSujet: Re: I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe EmptySam 7 Avr - 16:49

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FLASHBACKON# Je ne saurais dire pourquoi je gardais cette nuit en souvenir. Elle avait seulement été parfaitement normale mais quand j’y repensais, je voyais une jeune fille folle, sans espoirs particuliers et qui était heureuse tout simplement. Il me faisait me sentir comme ça. C’est peut-être stupide mais si un jour, on me demande qui a été le premier à faire battre mon cœur, je répondrais sûrement Zéphyr. Je ne pourrais assurer avec certitude que j’avais été amoureuse de lui. Je ne pense pas que la Phoebe de l’époque se souciait de ça et notre relation n’était pas faite de mots d’amour et de niaiserie. Mais j’avais été heureuse avec lui, il m’avait donné une raison de revivre à une époque de ma vie où je me fichais de tout. Et ça avait compté pour moi. Et cette nuit de juin restait dans ma mémoire comme un des meilleurs moments. « J’ai envie de faire un truc fou ce soir. » Je me retournais vers celui qui me tenait la main alors que nous marchions tranquillement dans la rue. Nous venions de quitter une fête durant laquelle nous avions visité la salle de bain pendant de longues minutes et le reste de la nuit nous appartenait. J’aimais ça, savoir que je n’avais pas de limites, que je pouvais faire ce que je voulais. « Tu veux toujours faire des trucs fous ma belle. » Je m’approchais pour effleurer ses lèvres puis je le tirais vers moi pour qu’il avance plus vite. Je ne savais pas ce que je voulais faire mais j’avais envie que cette soirée reste dans nos mémoires. Arrivés sur une place déserte à l’exception d’un ou deux clochards, je détachais ma main et sans plus réfléchir, je grimpais sur le rebord de la fontaine, défiant l’italien de venir me rejoindre. Terrible erreur, je savais que je ne gagnais jamais à ce jeu-là. Je ne manquais pas l’étincelle qui traversa son regard, je savais parfaitement qu’il allait relever le défi. C’était ce qui faisait une grande partie de son charme. En plus de sa beauté bien sûr. Je soulevais un sourcil en le regardant s’avancer. Juste avant qu’il arrive devant moi, je jetais un coup d’œil derrière et je sautais dans l’eau. Miraculeusement, je réussissais à ne pas tomber la tête la première dans l’eau. Je me reculais jusqu’à me retrouver sous l’eau qui tombait de la bouche de je ne sais quel animal sans quitter Zéphyr du regard. « Viens ! De quoi tu as peur ? » Je souris, sachant très bien qu’on ne risquait rien. Dans le pire des cas, on nous arrêtait et on passait une nuit en garde en vue avant que la fortune de nos parents nous fasse sortir de là. Et j’avais toujours rêvé de le faire en prison…FLASHBACKOFF

Un excellent souvenir du passé, voilà ce qu’était Zéphyr à mes yeux. Il n’était pas censé se retrouver à nouveau sur mon chemin, ce n’était pas dans mes plans. Et pourtant, même si je n’étais plus celle qu’il avait connu, je ne pouvais m’empêcher de le trouver toujours aussi charmant. Comment oublier une personne pareille ? Une personne qui a marqué votre vie. Une petite mais non négligeable partie de moi voulait savoir si l’italien avait changé, s’il apprécierait une version de moi radicalement différente de celle qu’il avait connue. Curieuse de savoir ce que le destin nous promettait. Il rallumait une étincelle chez moi que je pensais éteinte depuis longtemps. Et à ma plus grande surprise, j’aimais ça. « Je veux bien te croire sur ce coup-là, Paris est magnifique. Mais il faut savoir changer et s’adapter. Et quel meilleur endroit que le paradis qu’est la Californie pour ça ? » Je ne souhaitais pas évoquer un passé, me souvenir de comment ça avait fini, je voulais me créer un nouveau moi, de nouveaux souvenirs, avoir une vie la plus parfaite possible. Mais tout ça n’était pas incompatible avec le fait de renouer avec cet homme qui, quatre ans après, faisait encore accélérer mon cœur. Faible vous avez dit ? Comment ne pas l’être face au regard de l’italien ? Et je ne regrettais absolument pas. Ses paroles suivantes me surprirent mais je n’allais pas m’en plaindre. Je n’aurais pas à gagner son pardon puisqu’il décidait comme ça d’arrêter de m’en vouloir. Presque trop facile. « Qu’est-ce que tu attends de moi pour être aussi gentil Princeton ? Et ne me parle pas de trucs pervers, j’ai pas envie de te frapper dès le premier jour. » Et son regard sur mon corps appuyait bien sûr mes paroles. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, j’avais changé à l’intérieur, mon corps était toujours le même. Et je n’étais même pas gênée de ce regard insistant. Flattée tout au plus. Je souris à sa remarque. Toujours aussi modeste visiblement. « Je compte sur toi pour me montrer les plus beaux endroits, ne me déçois pas. » Même si rien ne serait pareil, c’était bon de voir que j’avais un ami à Berkeley. Pouvoir plaisanter avec lui était une excellente chose. Surtout que je ne doutais pas qu’il me présenterait à du monde et l’avoir du côté amis était la meilleure chose qui pouvait m’arriver. « Je ne pense pas pouvoir te raconter grand-chose d’intéressant. J’étais à Londres et j’étudiais. La médecine. Je suis sûre que toi, tu as collectionné les histoires passionnantes, je me trompe ? » En disant cela, je réalisais qu’une petite pointe de jalousie se glissait dans mon esprit. Je ne voulais pas penser qu’il avait pu faire le fou sans moi à ses côtés, qu’il avait pu se créer de nouveaux souvenirs pendant que je ne faisais rien d’intéressant. Mais je n’y pouvais rien, c’était moi qui étais partie et, même si je ne l’avais pas fait, qui pouvait savoir ce qu’il serait advenu de nous ? Avec des si, on peut refaire le monde il paraît. Mais, tant bien même je le pourrais, je ne voulais pas savoir si nous serions encore ensemble si je n’étais pas partie, si je n’avais pas fait l’erreur de suivre ma famille cette nuit-là. Hop hop, on ne repense pas à ça ! Je chassais cette pensée de mon esprit et une autre vint la traverser. « Tiens, pendant que j’y pense, tu connais sûrement une certaine Leïla populaire comme tu dois l’être ? Leïla Carpentier-Greenden. » Pourquoi ne pas essayer de me renseigner sur celle qui était ma correspondante et surtout, celle grâce à qui je suis venue ici. Car je ne pouvais pas être sûre qu’elle était comme par mails. D’après ce que j’avais compris, elle devait tout de même être populaire sur le campus et qui était mieux que le plus bel italien pour me renseigner ?
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MessageSujet: Re: I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe I don't forget what we lived, but, did you ? • zéphoebe EmptyMar 24 Avr - 16:01

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♪ nothing on you baby ♪

FLASH BACK ON
Il était évidemment très très difficile pour le jeune homme, le natif de Milan, d'oublier les soirées qu'il avait passé aux côtés de la douce et charmante mademoiselle Foster-Hawkins, car elles étaient aussi mémorables que la demoiselle, c'était dire. Accopagné de sa mémoire eidétique, le jeune homme ne pourrait prétendre à quiconque avoir oublié les moments passés aux côtés de la désormais alpha, sans se parjurer de la pire des façons, ce dont il ne désirait aucunement. Il n'y avait aucune raison à cela, de toute manière, il n'avait pas honte de cela, même si la façon dont elle était partie l'avait quelque peu gêné, agacé même. Nul homme apprécierait le fait d'être quitté lâchement sans même être mis au courant au préalable, et c'était même surement pire que de se faire larguer ; mais Zéphyr n'était pas n'importe quel homme, il était lui et cela faisait grandement la différence. Il ne faisait jamais, au grand jamais, dans la demi-mesure, c'était connu de tous, et de toutes bien évidemment. Il était homme à acheter des bijoux à un prix comprenant trois, quatre ou même cinq zéros aux demoiselles qui se trouvaient être sa petite-amie, sans même réfléchir un seul instant si leur relation durerait, car pour lui, cela n'avait pas grandement d'importance. Éternel insatisfait, il prenait plaisir à satisfaire le désir de la demoiselle qu'il avait choisi, car les choix par défaut n'existaient pas dans son esprit, pour pouvoir ensuite emmener la demoiselle là où il le désirait, et apprécier le progrès qu'il faisait dans ces relations. Un truc fou, well, cela n'étonnait pas du tout l'italien, sortant de la bouche de Phoebe, cela restait une quasi banalité, tant elle était ainsi tout le temps. Mais soit, aussi joueur qu'avare de quelques expériences excitantes, elle était son bol d'air frais, celle qui l'amusait et c'était la seule chose qu'il cherchait, pour le moment, sans attendre beaucoup plus d'elle. Quelques conneries, quelques câlins sous la couette -ou ailleurs-, cela lui suffisait amplement depuis quelques temps, et c'était tant mieux. Lui faire remarquer qu'elle aimait faire des choses folles étaient d'une grotesque banalité, mais il n'y avait rien d'autre à dire que cette phrase, accompagné d'un léger sourire, tandis que la demoiselle le tirait pour qu'il accélère la cadence. Puis, elle monta sur le rebord d'une fontaine, et il n'eut d'autre choix que de la rejoindre, joueur invétéré qu'il était, et à peine eut il posé le pied dessus, qu'elle sauta dans l'eau. Il eut peur un instant qu'elle se blesse, ce serai si dommage d'abîmer un si joli corps tout de même. Là non plus, il n'avait pas vraiment le choix et du s'exécuter rapidement. Arrivant vers la demoiselle, il la poussa jusqu'à ce qu'elle soit appuyé contre la colonne au milieu de la fontaine avant de venir poser ses mains sur les fesses de la demoiselle et venir l'embrasser fougueusement. Mais les bruits arrivant derrière eux ne lui disait rien qui vaille, et il semblerait que leur nuit se terminerait ailleurs que chez lui.

FLASH BACK OFF

Il n'était pas réellement le genre de personne à ressasser le passé, sincèrement, ce n'était pas une chose qu'il aimait. Dans le passé, il avait perdu son père même si il ne l'avait jamais connu, il avait perdu son frère adoptif et bien souvent, le passé lui avait offert un très grand nombre de déceptions, et il ne valait pas vraiment la peine d'y penser sans arrêt. Physiquement, elle semblait toujours être la même, avec ses longs cheveux blonds, son visage angélique qui autrefois n'était qu'une apparence, toujours aussi belle en soit ; mais dans sa façon d'être, elle semblait réellement avoir changé, mais le jeune homme ne tarderait pas à savoir si c'était le cas, ou tout simplement une impression. Elle pouvait très bien rallumer les étincelles éteintes depuis son départ, qui sait, peut-être la braise pourrait repartir, et la passion faire son retour. Il appréciait plus que tout l'ambition, les gens trop prudents n'étaient pas trop à son goût, il les trouvait trop prévisibles. « Bonne question, disons que chaque ville a ses avantages et ses inconvénients, tu le sais comme moi. » Accueillant ? Pas vraiment, mais soit, elle allait devoir s'y faire, et elle devait de toute façon bien se douter que l'accueil ne serait pas le plus chaleureux qui soit, bien loin de là. La passion et l'attirance avaient fait place à la rancoeur après son départ, alors elle n'aurait pas le droit au gentil Zéphyr, non, évidemment pas. Il ne savait pas ce qu'elle avait cherché en partant, mais il savait ce qu'elle avait perdu, c'était tellement évident qu'il était idiot de le répéter. « Moi, gentil ? S'il te plaît, Phoebe, je t'ai pardonné d'être parti sans un mot, mais cela me dérangerait que désormais tu m'insultes. Et cela m’étonnerait que tu me frappes, désolé de te décevoir.» Dit-il, empli de sarcasmes. Bien sur qu'il n'était pas gentil, tout le monde était au courant qu'il était quelqu'un de froid et manipulateur, pour trouver des gentils, ils étaient dans la bonne confrérie, mais il ne toquait évidemment pas à la bonne porte en allant à celle de l'italien. Il n'était rien de plus qu'un homme, un homme spécial soit, mais savoir apprécier une belle chose lorsque celle ci apparaissait sous ses yeux étaient une qualité pour lui, et c'était donc tout sauf étonnant qu'il s'attarde sur les attributs féminins de la demoiselle qui se trouvait être son ex petite-amie. « Les plus beaux endroits ? Voyons, il est un petit peu tôt pour que je te fasse déja visiter ma chambre Hawkins. » Un sourire satisfait apparut bien évidemment sur ses lèvres, et il savait évidemment que cela ne choquerait pas la demoiselle, ils avaient fait bien pire il y a quelques années, elle pouvait agir comme elle voulait avec le reste de la population californienne, mais elle ne saurait cacher quoi que ce soit à l'italien. « La médecine, intéressant. Toi voulant aider les gens, cela change de la dernière fois, j'imagine. Mais soit, ce n'est peut-être pas plus mal. Oh, moi tu sais, Paris, San Fransisco, La Sorbonne, Berkeley. Rien de bien extraordinaire.» En soit, cela n'avait rien d'extraordinaire, pour un jeune homme né avec une cuillère d'argent dans la bouche, cela n'étonnait pas vraiment de le voir fréquenter les meilleures écoles du monde. Le savoir père d'un enfant de trois ans, ça, c'était étonnant. Et la demoiselle n'était pas encore au courant, ce qui rendait les choses bien plus amusantes pour lui, pour la suite en tout cas. Leïla, oh Leïla, pourquoi fallait-il toujours que les demoiselles connaisse Leïla, c'était ce que se demandait bien souvent l'alpha. Après Meleya, l'alpha vierge, comble du stéréotype, qui était la meilleure amie de sa colocataire ; voici son ex petite-amie qui lui parlait de la bêta. « Leïla, Leïla, bien sur que je la connais, elle est ma colocataire.» Dit-il avec un sourire qui en disait long. Si il voulait la rendre jalouse, il avait bien l'impression de réussir. Premier point, jalousie. Deuxième point, l'envie. [color=dodgerblue]« Je me suis souvent demandé comment j'avais changé avec le temps. Tu sais, physiquement, mentalement. Si j'embrasse mieux, aussi, parfois. »[/color
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