the great escape
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❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent

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 ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent Empty
MessageSujet: ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent EmptyDim 11 Mar - 20:32

 ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent Tumblr_m2upqjFRHe1qmufpdo1_500Je sentais mes yeux se fermer petit à petit. J'avais de plus en plus de mal à distinguer des voix, à distinguer les voix que j'entendais autour de moi. On me demandait mon prénom, mon âge et des tas de choses auxquelles je n'arrivais pas à répondre. « Un, deux, trois » Je sentais mon corps se lever dans les airs comme si j'étais morte, comme si toutes mes souffrances prenaient fin une bonne fois pour toute. Mon corps se posa sur quelque chose de dur et de froid et le choc avec mon genou me réveilla quelque peu. Un masque à oxygène fut posé sur mon visage et alors que je tentais de me débattre, je distinguais le visage de Callum qui me disait de ne pas bouger. Je ne me souvenais guère de ce qu'il venait de se passer, tout ce que je savais c'était que j'avais mal au genou et qu'ils étaient entrain de m'emmener quelque part. Où, je n'en savais trop rien mais j'étais rapidement dans une ambulance. La fraicheur de l'ambulance me raviva quelque peu les idées. Une attaque armée à la faculté, une fusillade plus précisément. Je n'avais pas voulu m'y rendre mais pour mettre mon plan à exécution, c'était la seule chose à faire. Trent. Je sentais mon cœur battre un peu plus rapidement et pendant que l'on m'injectait un liquide dans les veines pour me décontractait, je soulevais mon masque à oxygène et dis « SMS, maintenant. » Les ambulanciers me regardaient de travers et je commençais doucement à reprendre des forces. Le saignement était sous contrôle et l'air que je respirais était bien plus pure qu'auparavant. J'attrapai le poignet d'un infirmier et leva légèrement la voix sur lui. « Maintenant ! » Ma voix venait de s'élever un peu plus que je ne l'aurais voulu dans l'arrière de l'ambulance rouge qui m'emmenait à l'hôpital pour une opération. L'un des hommes près de moi, qui n'était malheureusement pas Callum, attrapa son portable et je lui dicta un message à envoyer à Trent. « Ecrivez ce que je vous dis : « J'ai été transférée à l'hôpital de San Francisco, on m'a tiré dedans. Viens, Jasmine » au 415 586 2671. Merci » L'ambulancier me fit signe que c'était fait et je replaça mon masque à oxygène sur mon visage sans broncher. J'avais peur de mourir, peur de ne pas survivre à l'opération qui allait arriver. L'ambulance dans laquelle j'étais allée vite, très vite pour ne pas dire trop vite et je ne me sentais pas à l'aise, absolument pas. Ma tête tournait, j'avais l'impression d'avoir été droguée et ce n'était pas une bonne chose pour moi ni pour mon organisme qui se battait pour ne pas délirer depuis que j'avais été diagnostiquée atteinte de dédoublement de personnalité. Les sirènes retentissaient et lorsque l'ambulance s'arrêta, je vis une lumière aveuglante devant moi. Était ce le paradis ? Je ne savais pas sur le coup mais après quelques secondes, je compris que ce n'était que les lumières de l'hôpital qui éclairaient le véhicule. Quelques secousses me firent comprendre que j'étais sur le sol et on était entrain de vérifier mes pupilles et tout ce qui allait avec. Je parvenais à entendre quelques questions comme ; le groupe sanguin, les médicaments, des antécédents de problèmes cardiaques. Tout allait trop vite pour moi et je me retrouva vite avec un médecin dans l'ascenseur, suivit par des infirmiers. Je leva mon masque quelques secondes et dis « B+, mes médicaments sont dans mon sac à main et ma mère est morte d'une overdose » Est-ce que cela allait les aider, je n'en étais pas trop fois sûre mais bon. Tout était écrit sur un dossier et je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit que j'étais dans une salle d'opération, une aiguille dans la main pour m'injecter le produit qui m'anesthésierait pour l'opération.

Ouvrant les yeux, je fis face à une lumière blanche, aveuglante et je me demandais presque si je n'étais pas entrain de me réveiller alors qu'on me charcutait joyeusement le genou. Ma vue devenait de plus en plus nette, mon ouïe semblait réapparaître comme par magie mais j'étais fatiguée, horriblement fatiguée et j'étais molle, plus que cela même. Tournant la tête vers la droite, puis la gauche, je vis qu'il était affiché trois heures. Nous étions le quinze février et j'avais subi une chirurgie d'une bonne heure, heure et demi tout ça pour m'enlever une balle du genou sans toucher un nerf, un ligament ou bien un muscle. Je me battais toute seule pour ne pas m'endormir, forçant comme jamais pour rester éveillée alors que je ne voulais qu'une seule et unique chose : dormir. Une infirmière se pencha au dessus de moi et je sursauta légèrement puis grommela. J'étais bel et bien réveillée. Elle me parlait, m'indiquait qu'on allait bientôt m'emmener dans ma chambre et que le chirurgien allait venir me voir plus tard. Pauvre chirurgien, il ferait mieux de dormir à cette heure ci avant de tuer quelqu'un. Je tournais la tête doucement pour ne pas avoir l'impression de tourner de l'oeil et je voyais plusieurs visage connus tels que celui d'Eirik ou bien encore des jumeaux Pelliza Da Volpedo. Cette soirée de saint valentin avait été la pire des soirées au monde et je ne voulais plus jamais retourner à une soirée organisée par la faculté. C'était la porte à toute sorte de débordement et là, j'étais persuadée que mon mari y était pour quelque chose. Depuis quelques temps, je me sentais mal, épiée et j'avais l'intime conviction qu'il avait engagé ces gosses pour faire d'une soirée dite romantique un bain de sang comme il ne devrait ne plus en exister de nos jours. Ma tête tournait quelque peu et je me rappelais de quelques moments par ci par là, rien de très important à vrai dire. Lorsque l'on m'emmena dans ma chambre, je n'avais qu'une envie, boire mais je savais que je n'en avais malheureusement pas le droit. Pourquoi ? Tout simplement à cause de l'anesthésie générale que j'avais reçu. Pourquoi pas une locale ? Je n'en savais rien. Passant la porte de la chambre, sur mon lit d'hôpital je sentis une présence et j'avais peur de qui j'allais bien pouvoir voir. Je gardais les yeux fermés et les ouvris petit à petit, un peu rétissante au début jusqu'à ce que je parvienne à voir la silhouette de Trent. Un sourire se dessina sur mon visage et je me demandais presque ce qu'il faisait ici. Enfin, l'important était qu'il était là pour me voir et j'avais bien des choses à lui dire. Ma bouche était quelque peu pâteuse, mon haleine devait laisser à désirer et je savais que j'avais une coiffure à faire pâlir les morts. Attrapant sa main, je dis « Trent je... Je suis désolée pour l'autre jour, pour l'autre fois où je suis partie en claquant la porte. Je suis vraiment... je suis une conne je le sais bien et tu as le droit de m'en vouloir, tu as le droit de plus jamais vouloir me voir, de me détester et tout ce qui va avec, tu as le droit et tu devrais le faire mais je... je crois que je t'aime plus que ce que je ne devrais Trent. je... eurf.. Je... C'est dur de parler alors qu'on s'endort mais je... reste là. » J'avais utilisé le peu d'énergie que j'avais pour dire tout cela mais je n'étais pas trois fois sûre de m'en souvenir après une bonne nuit de sommeil... vive les effets de l'anesthésie ! Je le regardais, avec un léger sourire sur les lèvres mais je sentais aussi mes yeux rouler quelque peu, comme si mon cerveau me disait de dormir et ce , sur le champ !
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 ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent Empty
MessageSujet: Re: ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent EmptyLun 12 Mar - 20:21

     ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent 466079Sanstitre16
    ❝ I let it fall, my heart, And as it fell you rose to claim it. ❞
    It was dark and I was over, Until you kissed my lips and you saved me. My hands, they were strong, but my knees were far too weak, To stand in your arms without falling to your feet, But there’s a side to you that I never knew,never knew. All the things you'd say, they where never true, never true, And the games you'd play, you would always win, always win. But I set fire to the rain, Watched it pour as I touched your face, well it burnt while I cried, Cause I heard it screaming out your name, your name. You and me together, nothing is better. ◂ j a s r e n t

Vous êtes cordialement invité à la soirée de saint-valentin organisée par l'université de Berkeley, mes fesses ouais ! Hors de question que je ne fête la saint-valentin, et il était encore moins probable que je me rende à ce stupide bal organisé par l'université. Non mais franchement, on avait plus dix ans ! Qu'est-ce qu'avaient pensé les organisateurs de cette soirée en organisant cela. Mais j'étais certain que la plupart des étudiants allaient s'y rendre, main dans la main avec leur cavalier, un sourire niais sur le visage, voyant la vie en rose. Quelle fête de merde ! Ce soir, ça allait être pizza devant la télévision. La confrérie des deltas étaient totalement vide. Ces idiots avaient beau jouer les Don Juan à plein temps, ils se transformaient tous en gamins romantique dès qu'un bal était organisé. Tant mieux, au moins comme ça j'aurai la paix. Personne ne viendrait m'emmerder à me demander pourquoi je ne fais rien le soir de la saint-valentin. Tiens d'ailleurs, parlons-en. La cause principal de ma présence ici accompagnée de cette humeur massacrante. Jasmine. Son nom raisonnait dans ma tête et je sentait un léger pincement de cœur accompagner ma pensée. Ce qu'on avait pu être con. Ce que j'avais pu être con ! Pour la première fois que je réussissais quelque chose dans ma vie, il fallait que je foute tout en l'air. Cette dispute idiote ne nous avait mener à rien, nous étions restés en plan, sans aucune réponse à toutes nos questions. Qu'est-ce qu'on pouvait être cons ! Je shootais dans le coussin qui trainait par terre dans ma chambre et me laissai tomber sur le micro matelas qui me servait de lit. Raaaar et puis il était vraiment temps que je me prennes un appartement, ça devenait presque impossible de vivre ici. J'étais bien comptant lorsque les gammas étaient partis, mais finalement un plus grand espace rien que pour moi ça ne m'aurait pas fait de mal. Ce soir, c'était soirée télé, rien à faire de cette satanée saint-valentin. J'attrapai mon ordinateur portable et regardai rapidement si j'avais des mails. Rien du tout, pas étonnant en même temps, qui irait m'envoyer un mail le soir de la saint-valentin, mise à part mes camarades de cours pour me rappeler la date du prochain devoir d'économie. Je refermai mon ordinateur et le posa sur mon bureau. En rejoignant la salle commune des deltas, je passai par la cuisine pour me prendre un paquet de chips qui me feraient un très bon repas. Je m'installai ensuite sur l'un des canapés de la salle commune et allumait la télé. Mais bien entendu, la plupart des chaînes dont nous disposions avaient eu la bonne idée de nous programmer une soirée spéciale comédie romantique. Une fille qui rencontre un garçon, et blablabla, que des conneries. Pourquoi pas nous mettre twilight temps qu'ils y étaient, un amour entre une humaine et un vampire, rien de plus romantique. Après avoir passé un moment à zapper entre les différentes chaines, je finis par mettre le seigneur des anneaux, le retour du roi dont le dvd trainait dans les parages. Quoi de mieux que du sang et de la guerre pour la saint-valentin. Ouaaaais d'accord y avait les deux autres là, Arwen et Aragorn mais bon c'est pas comme s'ils avaient un place très importante dans le film. Quelques heures plus tard, réveillé par le générique de fin, j'ouvrai difficilement mes yeux me demandant presque où est-ce que j'étais. Je regarda ma montre qui affichait deux heures du matin passé, et monta dans ma chambre. M'écroulant sur mon lit, je sentis mon portable s’enfoncer dans mon dos, le prenant, j’aperçus un message non lu à l'écran. « J'ai été transférée à l'hôpital de San Francisco, on m'a tiré dedans. Viens, Jasmine » Me levant d'un bon, je relu une deuxième fois le message histoire de vérifier que j'avais bien lu ce que je venais de lire. Elle se fichait de moi ou bien ? Pas le temps d'y réfléchir, fallait que je vérifie par moi-même qu'elle soit en pleine santé.

Qu'avait-il bien pu se passer ? Tandis que j'appuyai sur la pédale d'accélération au maximum, j'essayais de reprendre mes esprit et de me défaire de cette angoisse qui m'avait envahit depuis que j'avais reçu ce message. C'était maintenant que je ressentais encore plus de regrets. S'il lui été arrivé quelque chose, et qu'elle.. qu'elle ne soit plus là. Non, non, non. Je secouais la tête. Elle ne pouvait pas être morte, elle devait être en bonne santé si elle avait été capable de m'envoyer ce message, non ? J'arrivai à l'hôpital une bonne demi-heure plus tard. Foutus embouteillages, le soir de la saint-valentin, tout le monde sortait le grand jeu et sortait en ville. Quelle fête débile. Je débarquai alors dans l'hôpital bondé et m'empressai de trouver quelqu'un qui pourrait m'indiquer si Jasmine était ici. Je fini par attraper un infirmier qui passait, et me présenta comme quelqu'un de la même université que Jasmine « Vous êtes un étudiant de Berkeley ? Vous êtes blessés monsieur ? » Me demanda-t-il d'un air inquiet. Blessé ? Pourquoi je serais blessé ? « Quoi ? Non.. Je.. Je viens voir Jasmine Rwani. R-W-A-N-I. Pouvez-vous me dire si elle est ici ? » Il hocha la tête et se fondit dans la foule avant de disparaitre. Il réapparu quelques minutes plus tard et m'appris que Jasmine était en salle d'opération. Voyant mon incompréhension, il essaya de m'expliquer la situation, mais seulement quelques mots réussirent à attirer mon attention. Une fusillade...? Balle dans le genou.. Beaucoup de blessés.. Morts.. Berkeley... Il me finit par me dire qu'il reviendrait quand il aurait plus de nouvelle et disparu à nouveau. Je m'assis dans la salle d'attente bondée, et aperçus quelques visages familier. Tous venaient de l’université, et je compris enfin ce qu'avait essayé de me dire l'infirmier quelques minutes auparavant. Il y avait eu une fusillade lors de la soirée organisée par l'université ? Et Jasmine faisait partie des personnes qui avaient été touchées. Cachant ma tête dans le creux de mes mains, je fermai les yeux quelques secondes, dépassé par les évènement, fatigué de toute cette agitation, fatigué de tout ce bruit. C'est pas possible Trent, t'es entrain de rêver c'est tout, tu vas te réveiller dans ton lit et tout ira mieux. C'est pas possible, c'est impossible, réveilles-toi bordel ! Sur les coups de trois heures du matin, un médecin vint me voir pour m'annoncer que Jasmine venait de sortir du bloc opératoire. « Elle va bien, mais elle n'est pas encore réveillée. Normalement vous n'avez pas le droit de la voir en dehors des visites, mais bon ce soir je crois que personne ne m'en voudra si je vous laisse la voir. » Me lançant un léger sourire, je le remerciai et me dirigeai vers la chambre qu'il m'avait indiqué. Je tombai sur une infirmière qui venait d'installer tout le matériel autour de Jasmine. Elle quitta la chambre, me laissant seul avec la brune à moitié endormie sur son lit. Ne sachant pas comment réagir - après tout notre dernière conversation n'avait pas été des plus agréables - je m'avançai silencieusement vers Jasmine, qui finit par prendre ma main. « Trent je... Je suis désolée pour l'autre jour, pour l'autre fois où je suis partie en claquant la porte. Je suis vraiment... je suis une conne je le sais bien et tu as le droit de m'en vouloir, tu as le droit de plus jamais vouloir me voir, de me détester et tout ce qui va avec, tu as le droit et tu devrais le faire mais je... je crois que je t'aime plus que ce que je ne devrais Trent. je... eurf.. Je... C'est dur de parler alors qu'on s'endort mais je... reste là. » Elle avait du mal à parler, et commençai à fermer les yeux. J'ouvrai la bouche sans savoir quoi lui répondre, je n'avais jamais été doué pour ce genre de chose, je ne m'ouvrais jamais à qui que ce soit, jamais je ne faisais par de mes sentiments, et pourtant il fallait bien que quelque chose sorte de ma bouche avant que la brunette ne se tue en essayant de me parler à nouveau. « T'en vouloir ? Si j'en veux à quelqu'un ici, c'est à moi et personne d'autre. » Jasmine fermai les yeux et je souris voyant son visage paisible, comme si elle avait déjà oublié qu'elle venait de vivre le pire. « Tu peux t'endormir, je reste là je te le promets. Tu peux t'endormir et je te répèterai mot pour mot ce que je m’apprête à te dire. Et je te le répèterai tous jours, oui tous les jours je te dirai que je t'aime Jasmine. Je t'aime, et ça me fait flippé parce que tu me connais, j'ai jamais été doué pour ça, et je risque de tout gâché - notre dernière conversation en est d'ailleurs la preuve. Comme tu l'as si bien dis, une gamma et un delta, ça ne fait pas bon ménage. Mais je t'aime, et je peux plus rien y faire. J'aime ton sourire, ta voix, ton mauvais caractère, ta façon de voir la vie... J'ai plus envie de me prendre la tête. J'veux juste être avec toi. » Je n'en revenais pas moi-même de ma franchise, de la façon dont je pouvais être honnête, et le sentiment de bien être que ça provoquait chez moi. Le poids sur ma poitrine qui était présent depuis que j'avais reçu son texto s'était maintenant enlevé. Je ne sentais maintenant que mon cœur battre comme un tambour, et la main de Jasmine qui se détachait peu à peu de la mienne. Gardant l'emprise que j'avais sur la main de la jeune brune, je vins déposer un léger baiser sur le haut de son front.
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 ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent Empty
MessageSujet: Re: ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent EmptyDim 18 Mar - 21:44

❝ i hear you call my name and it feels like home ❞
à ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur, certains rentrent chez eux, certains racontent des mensonges pour s’en sortir, d’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes, six milliards d’âmes, et parfois, il ne vous en faut qu’une seule... ✘ j a s r e n t



La saint valentin n'était pas une fête que j'affectionnais plus que cela et avec tout ce qui venait de se passer aujourd'hui, je n'allais pas changer d'avis de si tôt. J'avais failli mourir, mourir avant de dire à Trent ce que je ressentais pour lui. Avant de lui dire que je l'aimais, que je m'en voulais pour notre querelle de l'autre jour. J'avais été muette sur quelque chose de très important et voilà où cela m'avait mené : j'étais pleine de regrets, de peurs plus que légitime de ne plus jamais le revoir, de ne plus jamais entendre sa voix ou sentir ses mains sur mon visage, sur mon corps. Je m'en voulais tellement que la colère m'envahissait, petit à petit, je devais tout lui dire, vite, rapidement et je n'avais plus qu'à attendre que les infirmières me remontent dans ma chambre. Je n'étais pas trois fois sûre qu'il serait là, après tout, jamais je ne pourrais être sûre que tout cela serait réciproque, qu'il serait l'homme qu'il avait toujours voulu ne pas être. Aimer et être aimé en retour, la peur de la souffrance, des sentiments, la folie du couple, la fidélité et tout ce qui allait avec. J'étais la première à lui dire que nous ne faisions pas bon ménage, que nos confréries étaient faite pour se haïr, pour se tirer dans les pattes et se vouer corps et âmes dans une guerre sans merci. Nous étions censés être des ennemies et c'était tout l'inverse, j'étais une femme amoureuse d'un homme que j'aurai du haïr, un homme que j'aurai du rabaisser plus bas que terre, me moquer de lui pour son arrogance, son physique sorti d'un dessin animé et tout ce qui allait. Oui, j'aurai du mais mon cœur en avait décidé autrement, il avait décidé que je devais passer outre les préjugés, outres les questions de goût et vivre ma vie de femme, tomber amoureuse et avancer, main dans la main avec un homme que j'aimais. Je n'étais pas faite pour l'amour mais j'avais cette volonté d'essayer, d'essayer une dernière fois. J'avais assez joué, je mettais assez amusé avec bons nombres d'hommes et de femmes et si j'avais couché avec Camélia, c'était justement pour mettre un terme à ma période volage et me concentrer sur des valeurs plus ou moins sûres, pour me concentrer sur un seul et unique homme : Trent. À peine arrivé dans ma chambre, je me lançais dans un léger discours. Il fallait que tout sorte, que je couche toutes ces pensées sur des mots, des paroles audibles, même si m'exprimer devenait de plus en plus dure. La fatigue me tuait petit à petit et à cette allure, j'allais m'endormir et me réveiller dans une dizaine d'heure. L'anesthésie me fatiguait, le produit coulait encore dans mes veines et j'avais l'impression de planer, d'être une droguée, ce que beaucoup pensait que j'étais. La drogue n'était pas mon truc parce que je savais bien trop ce que c'était de planer et de ne pas se souvenir de nos actes passés. Je l'avais vécu une fois et ne voulais jamais recommencer. Cela aussi je l'avais caché à Trent mais pour éviter de le faire fuir, qui voudrait faire sa vie avec une jeune femme souffrant de dédoublement de la personnalité après tout ? Je venais de lui demander de rester là et, machinalement, mes yeux se fermaient. J'avais besoin d'économiser mes forces et d'attendre avant de reprendre des forces pour continuer à parler, pour lui dire clairement que je l'aimais puisque c'était le cas. Un léger sourire pris place sur mon visage et j'écoutais ce que Trent avait à me dire, à dire au fait que j'étais une imbécile qui avait failli mourir et qui c'était retrouvé dans cette fichue université pour se venger, pour aller saccager sa propre confrérie par pure haine, par colère pour tout ce que je ressentais en ce moment même. L'amour ne me réussissait guère et le plâtre que je portais le montrait bien. J'étais une estropiée de l'amour mais je le vivais bien, nous étions deux estropiés de l'amour à vrai dire, deux boiteux des sentiments et c'était peut être cela notre force. Plus il parlait, plus il répétait qu'il m'aimait et plus mon sourire grandissait sur mon visage. Sentant ses lèvres se poser sur mon front, je lança un léger « Tu peux m'embrasser sur la bouche tu sais... » J'entrouvris les yeux pour voir un sourire se dessiner sur les lèvres du beau brun qui n'hésita pas à deux fois pour m'embrasser. Un doux baiser comme j'en rêvais depuis notre dispute. Faisant glisser ma main le long de la joue de Trent, je dis « Il faudra vraiment que tu me répètes tout cela le plus de fois possible parce que j'en ai déjà oublié la moitié. J'ai l'impression d'être droguée, c'est pas agréable comme sensation... Mais je t'aime aussi Trent. Et tu sais, je suis pas douée non plus avec les sentiments mais pour toi, pour nous, je suis prête à prendre le risque d'aimer à nouveau, de me laisser aller, quitte à ce que ça se finisse mal. J'aurai rien à regretter au moins. Vivre dans le regret, c'est pas mon truc » Et ça, c'était peu dire. Je préférais par cent fois vivre avec des remords qu'avec des regrets. Je ria doucement avant de porter ma main à ma jambe. Regardant doucement, je vis ce fichu plâtre que j'allais garder un bon moment. Soufflant, je dis « Rester avec une handicapé ne te gène pas trop ? » Il pouvait faire toutes les blagues du monde, je n'étais même pas sûre de m'en souvenir le lendemain ni même de la comprendre pour tout dire. Je haïssais cette sensation comme pas possible mais je devais faire avec. Ma bouche était tellement sèche mais je ne pouvais pas boire, histoire de ne pas me rendormir pour plusieurs heures à cause de l'anesthésie. Je commençais à m'endormir pour de bon, je luttais contre le sommeil et, dans un dernier souffle, je dis « Tu seras là à mon réveil ? » J'entendis la réponse du jeune homme et quelques secondes plus tard, je dormais déjà. J'étais dans les bras de Morphée et dormais paisiblement alors que je venais de traverser le pire.

Il devait être sept heure du matin lorsque j'ouvris les yeux et ne vis personne. J'avais du rêver, Trent n'était pas venu, il ne m'avait pas dit qu'il m'aimait, il n'avait rien dit de tel, absolument rien. J'étais seule, seule comme à mon habitude, perdue et entrain de souvenir. Ma main avait doublé de volume dû à la perfusion qui m'avait nourri toute la nuit. J'étais fatiguée, lessivée et avais le bouche pâteuse. La colère montait petit à petit, j'avais du halluciner hier et je m'en voulais tellement. Une larme coula le long de ma joue et je l'enleva d'un coup rapide, frappant dans le siège à côté de moi en même temps. Et voilà que je me faisais mal à la main en même temps. Il ne fallu pas longtemps à l'infirmière pour entrer dans ma chambre et allumer la lumière, ce qui m'aveugla totalement. Le petit déjeuner était servi. « Excusez moi. Est-ce qu'hier, un jeune homme plutôt grand, brun, vraiment pas mal est venu ici ? » Elle me regarda en souriant et au même moment je vis le jeune homme passer la porte de la chambre. « je pense que ça répond à votre question mademoiselle Rwani. » Souriant, je me releva quelque peu grâce à cette magnifique invention qu'est la télécommande électrique. Je ne pouvais pas trop me lever parce que j'avais la jambe suspendu dans les airs. « J'ai cru que j'avais rêvé hier et qu'en fait, tu n'étais jamais venu... » Après tout hier, ils avaient joué aux sentimentaux, pourquoi pas continuer aujourd'hui ? Portant le verre d'eau à mes lèvres avec ma main gauche, je bus une gorgée et c'est fou comme cela pouvait faire du bien. Un peu de fraîcheur avec la chaleur qu'il faisait dans cette pièce. Regardant Trent, je dis « Avant que tu sois surpris, le médecin va m'apporter mes cachets pour ma maladie... je suis.. » Au même moment, un jeune docteur passa la porte et nous salua. Il prit quelque nouvelles, voir si j'avais bien dormi et lorsqu'il me tendit mes cachets, j'évitais le regard du jeune brun au maximum. « L'anesthésie n'est pas quelque chose de bon pour votre cas mais on a pas eu le choix parce qu'une anesthésie locale aurait mis trop de temps. En tout cas, n'oubliez surtout pas vos médicaments parce que je ne suis pas trois fois sûre qu'avec une jambe dans le plâtre le dédoublement de personnalité soit une bonne chose » Le jeune docteur nous salua et quitta la pièce. Attrapant ma boite de cachets, j'en avala un avec une rapidité déconcertante et planqua le paquet dans le tiroir juste à côté moi. En plus d'être amoureuse d'une handicapée, il était amoureuse d'une folle ; t'as pêché le bon lot Ferrari ! Avec une petite bouille, je dis « Ça c'est vraiment pas le genre de truc qu'on dit à un rendez vous... » En référence au mini débat que nous avions eu sur ma sexualité la dernière fois... je me demandais bien comment il allait réagir, j'en avis presque la boule au ventre... Tic tac, tic tac, bienvenue au musée de la folie.
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 ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent Empty
MessageSujet: Re: ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent EmptyMer 21 Mar - 19:59

« Tu peux m'embrasser sur la bouche tu sais... » Toujours aussi directe. Je souris avant de venir déposer mes lèvres sur celles de Jasmine. Je savourai ce moment, me disant que c'était le premier d'une longue série. Me dire que je pourrais l'embrasser autant que je voulais, la prendre dans mes bras des nuits entières me faisait éprouver un sentiment de satisfaction inexplicable. « Il faudra vraiment que tu me répètes tout cela le plus de fois possible parce que j'en ai déjà oublié la moitié. J'ai l'impression d'être droguée, c'est pas agréable comme sensation... Mais je t'aime aussi Trent. Et tu sais, je suis pas douée non plus avec les sentiments mais pour toi, pour nous, je suis prête à prendre le risque d'aimer à nouveau, de me laisser aller, quitte à ce que ça se finisse mal. J'aurai rien à regretter au moins. Vivre dans le regret, c'est pas mon truc. » Qu'est-ce qu'ils lui avaient donné pour qu'elle soit aussi attendrit ? C'était bien la première fois que je la voyais dans un tel état. Jasmine droguée était quand même moins marrante que la vraie. « Pour une fois qu'on est d'accords sur quelque chose... » Je lui lançai un sourire amusé. Avouer pour la première fois ses sentiments la nuit de la saint-valentin, quel clicher cela pouvait être.. Mais je ne pouvais plus faire autrement. A la minute où les mots étaient sortis de ma bouche, je m'étais sentis relâché, plus léger, comme si c'était la chose que j'aurais du faire depuis le début, la solution à tous nos problèmes et nos disputes. Je ne regrettai pas une seule seconde lui avoir dis ce que je ressentais pour elle. Pour une fois dans ma vie, je faisais preuve de franchise et je n'en étais pas déçu, une première oui. « Rester avec une handicapé ne te gène pas trop ? » Me demanda-t-elle, luttant contre l'envie de s'endormir. « Je ferai avec. » Un sourire au coin des lèvres, j'observais Jasmine fermer les yeux petit à petit. Serrant toujours ma main, celle-ci me demanda si je serai toujours là à son réveil. Je hochai la tête, content qu'elle m’ait posé la question, bien que je la trouvais presque absurde. Elle était sur un lit d'hôpital, je n'allais surement pas la laisser toute seule, même si c'était sans doute l'un des endroits les plus sûrs de San Francisco, je n'avais aucune envie de partir. Quelques secondes plus tard, Jasmine ne répondait déjà plus. Avec la soirée qu'elle avait du passer, elle avait bien besoin d'une bonne nuit de sommeil. Moi par contre, j'étais en pleine forme n'arrivant toujours pas à imprimer tous les évènements que j'avais raté. Alors que j'étais tranquillement endormis devant la télévision de la salle commune des deltas, dans cette silencieuse maison inhabituellement vide, la plupart de mes camarades avaient vécu le pire cette nuit là. Et personne ne risquait d'oublier ce qu'il s'était passé, et sans doute certains n'arriveront pas à s'en remettre. Je soupira, me sentant affreusement coupable de ressentir quelques sentiments de joie à cet instant précis. Je faisais preuve d'égoïsme pur en parlant de ma relation avec Jasmine alors que des choses bien plus importantes se passaient cette nuit. Je me demandais d'ailleurs qui pouvaient être les autres victimes, priant pour qu'il y en ai le moins possible, et qu'elles survivent toutes aux dommages qu'avaient pu faire les tireurs. Il fallait quand même avoir de sérieux problèmes pour décider de tirer sur une bande d'étudiant le soir de la saint-valentin. Ils avaient du planifier leur coup ces imbéciles. Je fronçai les sourcils. Si j'avais été là, peut-être que j'aurais pu la protéger. Ou du moins qu'ils me tirent dessus plutôt qu'elle. Voilà que je me mettais à réfléchir en fonction de quelqu'un d'autre que moi. Un léger sourire moqueur envahit alors mon visage. Une première Trent, encore quelques pas et tu prendras la place du prince charmant dans cendrillon. Pouah quelle idée répugnante. Je voulais bien éprouver des sentiments et toutes les conneries qui vont avec, mais j'avais encore mes parties génitales intact, et je comptais bien les garder ! Je lâchai la main de Jasmine, et m'installai contre le dossier de ma chaise. Je sortis mon portable pour regarder l'heure: 4:07. Laissant échapper un léger baillemant, j'envoyai quelques messages au peu d'amis que je pouvais avoir dans mon répertoire pour savoir si tout allait bien de leur côté. J'avais foncé à l'hôpital dès que j'avais reçu le message de Jasmine, et du coup je n'avais pas pensé une seule seconde à me renseigner sur le pourquoi du comment, et sur les personnes qui avaient pu être touchées.

« Monsieur ? Monsieeeeeeur ? Navré de vous réveiller mais j'aurais besoin d'un peu d'espace pour vérifier que tout va bien chez mademoiselle Rwani. » J'ouvrai les yeux et relevai la tête que j'avais posé sur le bord du lit de Jasmine, sans vraiment comprendre où j'étais et ce que je faisais ici. Voyant mon air à moitié endormie et confus, l'infirmière m'indiqua une machine à café dans le couloir. Un café, c'était vraiment la chose qu'il me fallait. A peine 7 heures du matin, je ne m'étais pas levé aussi tôt depuis bien longtemps. Même pendant les cours, je n'ouvrais pas les yeux avant huit heures, m'étant bien arrangé en début d'année pour avoir des horaires supportable tout au long du semestre. Je me levai et m’étirai avant de sortir de la chambre, voyant la madame qui me foudroyait du regard. D'accord je n'étais pas le bienvenue pour le moment, mais j'avais quand même le droit d'être curieux et de me demander ce qu'elle allait lui faire, non ? Soupirant légèrement, je sortis dans le couloir à la recherche de cette fameuse machine à café. Une fois trouvée, je choisis le café que je voulais avant de retourner dans la chambre. En rentrant, Jasmine était réveillée. Ah ben voilà, si c'était juste pour lui faire ouvrir les yeux, j'aurais pu le faire moi-même ! « J'ai cru que j'avais rêvé hier et qu'en fait, tu n'étais jamais venu... » J'avais eu la même sensation toute la nuit. Et j'avais d'ailleurs encore l'impression d'être en plein rêve. Tout ça sonnait presque faux. Je lui souris sans vraiment savoir quoi lui répondre. Ça lui semblait si difficile à croire que je sois là pour elle ? C'est sûr que ça n'était pas vraiment dans mes habitudes d'agir comme ça mais bon tout le monde peu changer non ? Pfff, ridicule. Je me faisais de plus en plus niais, et en plus de me déplaire, ça me faisait très légèrement flipper. Tout ça allait bien trop vite, j'en avais envie, mais j'en avais à la fois très envie. Dépassé par les évènements, c'était sans doute l'expression qui m'allait le mieux. J'aurais bien pris mes jambes à mon cou, pour fuir le plus loin possible de cette chambre d'hôpital, mais cela incluait le risque de perdre Jasmine, ce qui était hors de question bien entendu. Jasmine attira mon attention et me dit qu'elle avait quelque chose à m'avouer, avant que son médecin ne lui coupe la parole pour dire tout un tas de blabla auquel je ne prêtai pas attention. « (...) le dédoublement de personnalité soit une bonne chose » Je tournai la tête vers le médecin sans vraiment comprendre ce qu'il venait de dire. Il parlait de Jasmine ou bien..? Confus, mon regard croisa celui de Jasmine et je compris alors qu'il s'agissait bel et bien d'elle. « Ça c'est vraiment pas le genre de truc qu'on dit à un rendez vous... » Décidément, j'étais pas au bout de mes surprises avec la gamma. Ne sachant pas comment réagir, je regardai la brunette et lui adressai un léger sourire. Fallait pas qu'elle pense que ça me gène ! Le médecin quitta alors la salle, nous laissant tous les deux seuls dans cette chambre affreusement silencieuse. « Hey, c'est sûr qu'il y a des meilleures façon d'apprendre ce genre de nouvelle, mais ça ne change rien à ce que j'ai pu te dire cette nuit. » Je marquai une légère pose avant d'ajouter. « Si tu crois que je vais partir en courant à chaque fois que j'apprends quelque chose sur toi, c'est que tu ne me connais pas aussi bien que ça. » Lui dis-je en mentant éhontément. Si elle y avait pensé, c'est qu'elle me connaissait très bien, car j'aurais très bien été capable de partir en courant. Enfin façon de parler. Je m'approchai pour l'embrasser. Deuxième baiser en tant que... Couple ? Je souris en détachant mes lèvres des siennes, et m'assis à côté du lit. « Tu veux en parler ? » Lui demandai-je d'une voix plus sérieuse. Je désignai le plâtre du regard. Non pas pour satisfaire ma curiosité, mais plutôt pour savoir comment elle se sentait après tout ça.
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MessageSujet: Re: ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent EmptyDim 1 Avr - 22:00

 ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent 9blw7n  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent Palais10  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent 6863628188538_11_copie
❝ it was dark and i was over until you kissed my lips and saved me ❞
My gift is my song and this one's for you and you can tell everybody that this is your song. It maybe quite simple but now that it's done. Hope you don't mind, I hope you don't mind that I put down in words how wonderful life is now you're in the world. Sat on the roof and I kicked off the moss. Well some of the verses well, they, they got me quite cross but the sun's been kind. While I wrote this song it's for people like you that keep it turned on. So excuse me for forgetting but these things I do. You see I've forgotten if they're green or they're blue. Anyway the thing is what I really love you, yours are the sweetest eyes I've ever seen ✘ j a s r e n t



Fatigue quand tu nous tiens. J'avais l'impression d'être dans un autre monde. Je devais être morte, ce n'était pas possible autrement. Tout semblait être de plus en plus parfait, Trent m'avouait ses sentiments : il était amoureux de moi, Jasmine Charlotte Rwani, la folle qui l'avait trompé, la jeune femme qui n'en faisait qu'à sa tête, celle qui s'était fait tirer dessus pour vouloir être touchante avec un fou furieux armé. J'étais sur une autre planète, ce n'était pas possible autrement. Je l'écoutais parler et les mots sortaient de ma bouche bien plus facilement qu'en temps normal. « Je t'aime ». Ces mots étaient si étranges à mes lèvres en temps normal que je me demandais bien ce qu'il pouvait y avoir dans la perfusion qui était là pour tuer ma douleur. Tout cela était si loin de moi et j'avais presque du mal à croire que je venais vraiment de dire ces trois petits mots que je m'étais formellement interdis de prononcer un jour. L'amour, ce n'était pas pour moi, il n'y avait qu'à voir ce qui m'était arrivé le jour de la saint valentin ! Si ça ce n'est pas un signe du destin, je ne sais pas ce que c'est. Superstitieuse, je prenais chaque événement pour un signe, comme si le grand manitou au dessus de ma tête pouvait tout contrôler dans ma vie, dans cette petite vie que je passais depuis quelques années aux États-Unis. Tout changeait, tout avait changé. Je m'endormais doucement, mais sûrement. Je haïssais les hôpitaux comme jamais, je détestais me retrouver dans une chambre blanche, dépourvue d'un quelconque signe de vie humaine. Et puis, il fallait avouer que tout cela, me retrouver à moitié droguée, blessée et souffrante me ramenait au Sri Lanka et à mon mari. Je devais chasser ces images de ma tête et je préférais tourner le visage vers Trent pour m'endormir en voyant son visage, ses traits qui semblaient reposés, ce qui n'était pas mon cas.

Se réveiller et voir que ce qu'on attendait au plus profond de soi ne se réalisera pas était une sensation que je détestais. J'étais persuadée d'avoir vu Trent hier, j'étais persuadée l'avoir vu, embrassé dans cette maudite chambre d'hôpital. C'était sûre, presque sûre et je commençais presque à me demander si mon cerveau n'était pas en pleine divagation. Il ne m'aurait pas abandonné en pleine nuit, au milieu de la nuit pour retrouver son lit bien moelleux, un lit bien plus confortable que le bout de carton dans lequel je me trouvais. Je commençais tout remettre en doute, je ne savais plus ce que je devais croire, qui je devais croire en quelques sortes. Je regardais l'infirmière et lui posais toutes sortes de questions sans qu'elle n'en ait rien à faire. Il fallait regarder ma perfusion, mon confort, mon genou, voir si ça n'avait pas enflé, saigné ou je ne sais quoi. Je me fichais pas mal de monde état de santé et même moral à ce moment même, je voulais le voir, je devais le voir avant de piquer une crise, de me dire que mon imagination m'avait joué des tours plus qu'insupportables et que maintenant, j'allais avoir du mal à le regarder en face. S'imaginer un scénario était quelque chose de frustrant mais je devrais vivre avec, j'en étais persuadée, jusqu'à ce que je le vois et que je me sente mieux. Un être vous manque et tout dépeuplé. Qu'est-ce que j'avais pu rire à la lecture ou l'écoute de cette phrase et pourtant... Pourtant, maintenant, j'étais comme tout le monde, j'étais une jeune femme tout à fait normal et mon cœur battait la chamade au premier regard. J'avais cru rêver, non plutôt cauchemarder vu la façon dont j'étais arrivée dans ces murs. La fusillade, tout était encore bien trop flou dans ma tête. Bien entendu, je savais que ce genou cassé puis ''troué'' était de ma faute et seulement de ma faute mais bon, j'avais toujours du mal. Mon esprit faisait bien trop de rapprochement et j'avais peur, peur que Trent découvre bien d'autres choses à mon sujet. Après tout, il m'avait déclaré sa flamme, ce n'était pas le moment de le faire fuir. En tout cas, ce n'était pas moi qui allait pouvoir prendre mes jambes à mon cou. Le médecin quitta la chambre après avoir lancé une bombe et je me demandais bien comment il allait le prendre. En plus d'être avec une éclopée, il était avec une folle qui devait prendre des médicaments tous les jours pour éviter un dédoublement de personnalité. Dis comme cela, je passais pour bien plus folle que je ne l'étais. Écoutant Trent, un très léger sourire se dessina sur mes lèvres. Bon, si cela ne le faisait pas partir, rien ne pourrait le faire fuir mais j'avais bien des doutes là dessus. Qui voulait aller s'enticher d'une jeune femme malade alors que des canons sains d'esprit se trouvaient à chaque coin de rue ? « Je suis vraiment désolée que tu ais dû l'apprendre comme cela... J'allais te le dire mais bon... 'Fin, personne n'est au courant sauf Swen vu que je m'occupe un peu beaucoup de ses gosses et Arizona. Mais j'ai pas envie d'être jugée comme la jeune femme complètement folle qui pourrait tuer un homme et ne plus s'en souvenir. » Je ferais bien mieux d'arrêter sur ce plan parce que je passais pour une folle furieuse et là, c'était moi qui mettait les pieds dans le plat. Je ne supportais pas être jugée et là, j'avais une chance de plus pour l'être. Le jeune Delta n'était peut être pas comme cela parce que même si je savais pas mal de choses sur lui, nous nous connaissions depuis peu de temps en y repensant bien. J'avais cette peur interne qui me disait qu'il me mentait et ce, droit dans les yeux, mais à sa place, j'aurai sûrement fait pareil. Fermant les yeux pendant notre baiser, tout était étrange en moi. Devais-je lui faire entièrement confiance ou devais-je me protéger encore un petit peu, histoire d'être sûre que je n'allais pas souffrir encore plus ? Tout était déjà en route mais je ne perdais pas espoir : je n'allais pas finir le cœur arraché en mille morceaux et à genoux, pas une seconde fois. Rouvrant les yeux et le voyant s'asseoir, j'avais un très léger sourire sur les lèvres. J'attrapais un verre d'eau et à l'aide d'une paille – telle une gamine – je bus quelques gorgée d'eau fraiche. Dieu que ça faisait du bien. J'écoutais Trent et fis une légère grimace en le voyant fixer mon plâtre du regard. « Pas grand chose à dire.. J'étais là haut en tant que gamma et j'ai réussi à tomber et à me fouler le genou. On m'a aidé à m'asseoir, me soigner puis après bah j'ai fait la maligne, j'ai fait ma Jasmine quoi » Un léger rire sortit de ma bouche « J'ai tenté de marchander ma sortie en jouant sur le pathos et au final, j'me suis fait tirer dedans. Rien de bien intéressant en somme. Et toi, qu'as-tu fait de ta soirée ? Je me suis permis de t'envoyer un message parce que je ne t'avais pas vu avec tes camarades bêtas et deltas » C'est ça ouai, j'avais chargé une amie de demander si le jeune homme allait venir, en vain. J'avais tellement l'air ridicule que cela me faisait presque pitié. Presque oui, parce que je gardais en tête que tout cela était de la faute du saint esprit, fichu protagoniste de la vie humaine. « En tout cas, t'as rien loupé, c'était vraiment pas top » Ça pour être pas top, c'était pas top mais il avait raté quelque chose : ma paranoïa.
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MessageSujet: Re: ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent EmptyDim 15 Avr - 18:02

❝ Les amis c’est comme les lunettes, ça donne l’air intelligent, mais ça se raye facilement et puis, ça fatigue. Heureusement, des fois on tombe sur des lunettes vraiment cool ! ❞
Je t'aime, un sujet et un verbe, rien de plus simple pour une phrase. Et pourtant c'était sans doute la phrase que la plupart des gens avaient le plus de mal à prononcer. Certains par simple peur des conséquences que cela pouvait engendrer, certains par fierté. Je m'étais toujours refusé à ne serait-ce que penser à cette phrase. Je m'étais battit une réputation de Don Juan à deux balles, et j'étais moi-même persuadé que je ne voudrais jamais tombé amoureux pour garder ma fierté, cette image du héros qui ne faibli pas devant n'importe quelle femme. Mais je comprenais aujourd'hui que ça n'étais pas pour ça que je m'étais empêché de ressentir quoi que ce soit. Que j'avais multiplié les conquêtes dès que j'avais pris conscience que n'importe qui pouvait être touché de cet infâme virus de l'amour, j'avais tout simplement peur de souffrir comme tant de personnes avaient souffert avant moi. Je restais persuadé que l'amour ne durerait pas. Mais si l'amour ne dure pas, alors pourquoi perdre son temps à essayé de se prouver le contraire en sortant avec la première personne qui semble être "la bonne" ? Pourquoi ne pas simplement continuer sa route en se disant que ça ne rime à rien, qu'à un moment donné on finira par souffrir, alors autant en finir tout de suite avant de souffrir d'avantage. Mais personne ne raisonnait comme ça, mis à part les idiots de mon genre. Les autres gardaient une part d'espoir de finir heureux jusqu'à la fin des temps comme l'ont pu être les plus grand héros de l'histoire du cinéma. Et j'avais maintenant une pointe d'espoir quand à un avenir futur avec Jasmine, ma Jasmine. Nous étions sa chambre d'hôpital, si prêt de toutes les personnes qui avaient été touchées par cette Saint-Valentin sanglante, si prêt de toute cette terreur, de toute cette tristesse, de toute cette souffrance, et pourtant j'avais l'impression d'être à des milliers d'années de cet évènements. Nous étions dans notre bulle, comme lorsque l'on s'était rencontré et que nous nous étions parlé toute la nuit, comme dans l'ascenseur où nous étions restés coincés, comme lorsque nous nous étions retrouvés à l'absinthe bar, et lorsque nous étions rentrés à son appartement. A chaque fois que je me retrouvais avec Jasmine, le temps s'arrêtait, et je ne désirais rien d'autre que d'arrêter le temps pour pouvoir profiter de sa présence à jamais. Profiter de sa voix amusée, de son sourire mystérieux, de son rire, de son regard malicieux, et des moindres détails qui la constituaient. La situation avait bien changé depuis le temps où je ne voulais même pas revoir une femme deux soirs de suites de peur qu'elle ne s'accroche trop à moi, ou l'inverse d'ailleurs. Je me rendais compte alors que pour la première fois de ma vie, j'étais dans une relation sérieuse. Enfin au début d'une relation, il y avait des chances pour que je foire tout à peine sortit de l'hôpital mais pour l'instant Jasmine était ma petite amie attitrée, et je souriais bêtement en y pensant.

Après que le médecin soit sortit de la chambre, j'essayais tant bien que mal de rassurer Jasmine quant à l'ultimatum qu'il venait de lâcher. La pièce était calme et on ne devinait que nos souffle calmes. Voyant que l'annonce du docteur ne m'avait pas fait fuir, Jasmine laissa échapper un sourire. « Je suis vraiment désolée que tu ais dû l'apprendre comme cela... J'allais te le dire mais bon... 'Fin, personne n'est au courant sauf Swen vu que je m'occupe un peu beaucoup de ses gosses et Arizona. Mais j'ai pas envie d'être jugée comme la jeune femme complètement folle qui pourrait tuer un homme et ne plus s'en souvenir. » Mon cœur se serra lorsqu'elle évoqua Arizona. J'avais couché avec elle au début de l'année, et Jasmine n'avait pas hésité à me le reprocher lors de notre dernière confrontation. En même temps qui pouvait la blâmer ? J'avais couché avec sa meilleure amie - même si à se moment là j'ignorai totalement qu'elle l'était pour la simple et bonne raison que je ne connaissais pas encore Jasmine - en plus de ça, il s'était avéré que j'étais sa première fois, et du coup, sans le vouloir j'avais presque ruiné leur amitié. Bien entendu, Arizona n'avait pas du lui raconté la partit où j'avais été le dernier des connards en me foutant d'elle et de son tatouage dédier à son frère décédé. Bref, j'avais pas choisis la bonne personne ce soir là. Tuer un homme et ne plus s'en souvenir, merci Jasmine je n'avais pas pensé à ça. Je connaissais les crises de bipolarité, mais je n'avais jamais eu affaire avec une personne bipolaire. Mais je savais que si la personne prenait ses médicaments, rien de très grave ne pouvait lui arriver, non ? « On arrête les cachoteries maintenant alors. Comme ça, plus de mauvaise surprise, ça te va ? » Je cherchais dans ma tête ce que je pourrais lui confier, mais rien ne me venais. De toute façon, ça n'était pas vraiment le moment de l’assommer avec d'autres nouvelles. Ma vie avait été d'une banalité déconcertante depuis ces dernières années alors à moins d'inventer n'importe quoi, je n'avais pas grand chose à lui raconter. « Pas grand chose à dire.. J'étais là haut en tant que gamma et j'ai réussi à tomber et à me fouler le genou. On m'a aidé à m'asseoir, me soigner puis après bah j'ai fait la maligne, j'ai fait ma Jasmine quoi » Je souris à sa remarque. Pourquoi ça ne m'étonnait pas ? La connaissant, elle avait voulu avoir le dernier mot, ou avait voulu jouer les héros et s'était retrouvée avec une balle dans la jambe. Je jouait avec ses doigts tout en l'écoutant parler. « Alors tu es allée au bal..? » Laissai-je échapper dans un souffle au bout de quelques secondes. Oui il fallait bien que ça sorte, ça me tourmentais depuis que j'avais appris ce qu'il c'était passé, et bien que je me sentais totalement égoïste de me préoccuper de ça plutôt que des victimes de cette fusillade, je ne pouvais m'empêcher de demander. Jasmine continua son récit. « J'ai tenté de marchander ma sortie en jouant sur le pathos et au final, j'me suis fait tirer dedans. Rien de bien intéressant en somme. Et toi, qu'as-tu fait de ta soirée ? Je me suis permis de t'envoyer un message parce que je ne t'avais pas vu avec tes camarades bêtas et deltas » Une grimace apparu sur mon visage que Jasmine n'eut pas le temps de voir. Je n'avais strictement rien fait vu l'humeur dans laquelle j'étais quelques heures plus tôt. Les bals, c'était très peu pour moi, alors un bal organisé pour la saint-valentin j'avais tout de suite eu des boutons en y pensant. « Je suis resté chez les deltas, je n'avais pas vraiment envie de m'y rendre. » Je laissais quelques minutes de silence avant de reprendre d'une voix plus inquiète. « Et tu sais s'il y a eu beaucoup d'autres blessés ? » Je pensais aux membres de ma confrérie qu'elle venait de citer, mais aussi aux élèves de mon cours d'archi, ceux de mon cours d'économie, à Isis, Nikolaï et au peu d'amis que je pouvais avoir. « En tout cas, t'as rien loupé, c'était vraiment pas top » Conclue-t-elle. Haussant les sourcils, je me dis que j'avais manqué de perdre la seule personne à laquelle je tenais ce soir. Alors que j'embrassai Jasmine, une crainte m'envahissait. Elle était bipolaire, elle avait vécue avec un mari qui l'avait battue, elle avait enduré beaucoup trop de choses pour une seule personne, et moi je n'étais qu'un étudiant, un delta égoïste. Si je n'étais pas la bonne personne pour elle ? Croisant son regard, je compris qu'elle avait deviné que quelque chose me traversait l'esprit. « Tu es sûre que c'est ce que tu veux ? Parce que tu me connais, je risque de faire tout foirer sans même le vouloir... »
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MessageSujet: Re: ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent EmptyDim 22 Avr - 2:09

 ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent Q6d5Y Désolée. J'avais beau être désolée, cela ne changeait rien au fait que je lui avais caché un sacré secret, le plus gros pour tout dire. Se faire battre par son mari était ridiculement banal comparé à une maladie du cerveau comme le dédoublement de la personnalité. Je n'étais pas trois fois sûre que c'était considéré comme une maladie mais pour moi, ça l'était. Je ne pouvais pas faire ce que je voulais, encore moins quand je le voulais parce que j'étais folle, folle à lier. Je gardais cet élément de ma vie au plus profond de moi pour ne pas être jugée sur ce point de ma vie. J'avais eu un seul et unique épisode de démence dans ma vie et mes cheveux s'en souvenaient encore. J'avais honte de cette partie de moi, j'avais honte d'être obligée de prendre des cachets tous les jours pour éviter de péter les plombs et d'être folle à lier, pour de bon. Je gérais déjà assez de choses avec toute cette nouvelle vie : ma famille, mon petit ami. C'était bien cela non, Trent, le beau brun musclé devant moi était mon petit ami ? J'avais presque du mal à m'y faire, à y croire. Ce n'était pas possible, moi en couple ? J'avais du recevoir un sacré coup sur la tête ou bien, c'était le cours normal de la vie qui suivait son cours. Je me forçais d'y croire, d'y penser fortement, comme si cela allait me faire acquiescer ces changements. J'avais une famille, qui ne voulait pas de moi, un homme sur lequel m'épauler et un pied dans le plâtre. Une semaine de folie. Souriant à Trent je lui dis « Promis, plus de cachoteries. Je suis assez nature, ça sera pas trop difficile pour moi et vu que tu connais mes pires casseroles... au moins, t'as entendu le pire, c'est déjà ça » Oupas. Je me demandais s'il n'y avait pas pire que ce qu'il savait déjà. J'en doutais fortement puisque j'avais la poisse, il n'y avait plus à débattre là dessus. J'étais étrangement bien et calme maintenant que je savais que Trent était là, que je n'avais pas rêvé pendant de longues minutes après mon réveil. J'avais l'impression d'être dans un autre monde, une autre vie. Pourquoi ? Tout simplement parce que tout cela changeait de mon quotidien monotone de tante parfaite et d'étudiante d'une des meilleures universités du monde. Je me battais chaque jour contre mon passé, contre ma folie, contre la peur de voir mon mari débarquer pour me tuer, pour m'achever. Je savais très bien qu'un jour, cela arriverait et que maintenant, c'était à celui qui irait le plus vite. Se tuer au travail était une chose, se faire tuer pour du travail une autre. Qui étais-je dans la vie de ce sri lankais pour qu'il veuille ma mort ? Une femme qui n'était plus présente pour lui, c'était donc si grave que cela ? Mon pays me manquait, encore plus maintenant, mais j'avais peur, peur d'y retourner. J'étais une expatrié, en exil aux États-Unis d'Amérique. Les USA et leurs rêves, les USA et leurs universités, leurs bals et leurs fous. Ce qui était arrivé la nuit passée était quelque chose qui arrivait souvent dans ce beau pays. J'avais raconté ce qu'il c'était passé dans l'université hier soir et en entendant la phrase de Trent, j'eus un léger pincement au cœur. Oui, j'y avais été mais pas pour les bonnes raisons. Grimaçant légèrement, je lança « T'as dis plus de cachoteries, on est d'accord ? Parce que oui, j'étais au bal mais pas pour danser et boire gratuitement. Ça aurait pu être une bonne option mais j'aurais pas pu me pavaner sur la piste de danse pour la fête des ringards. C'est mathématiquement impossible. Du coup je me suis rendue à cette fête de malheur juste pour être plus proche de toi et pouvoir te dire artistiquement parlant, que j'allais pas bien. J'aurai pas mis feu à la maison, promis, juste redécorer quoi. Le redécoration c'est bien un moyen d'expression comme un autre non ? » C'est ça Jasmine, tu voulais recouvrir leur maison de confrérie de papier toilette juste pour montrer qu'on ne prenait pas une gamma pour une quiche même si elle était à la base de tous les problèmes. J'avais fauté, j'avais fini ma nuit avec une brune qui ne m'intéressait pas, absolument pas et qui ne m'intéresserait jamais. Elle puait l'argent à des kilomètres à la ronde et ça, c'était impossible pour moi. Cet épisode avait failli couter bien des choses à ma vie, à me faire regretter encore un peu plus cette folie que j'avais eu, complètement bourrée dans un bar, triste de ne pas avoir de nouvelles du beau brun. La fatigue et l'impulsivité dont je faisais preuve me jouaient bien des tours. J'aurais très bien pu recevoir une balle dans le crâne ce soir. Seul mon genou avait été touché, physiquement mais moralement, c'était tout une autre histoire. « Tu as bien fait de rester chez les deltas, au moins, pas d'embrouilles, pas de sang, sauf si tu as regardé un film d'horreur. Et je n'en ai aucune idée des blessés ou décès... J'ai juste vu quelques pompiers partir avec des élèves couverts de sac mortuaire... Qui était en dessous, je n'en sais absolument rien. Tu peux aller prendre des nouvelles de tes camarades et des gens que tu connais, je ne vais pas m'envoler tu sais, ni passer par la fenêtre.. » je tourna le visage vers ladite fenêtre et lança « Y a même pas de clenche pour ouvrir la fenêtre alors partant de là... » Je posa ma main sur celle de Trent et tenta de capter son regard. Bon, je l'avais perdu quelque part dans mon récit. Où ça ? Je n'en savais rien mais il semblait bien étrange. À quoi pouvait-il penser ? Il ne voulait plus de moi, c'était ça. J'étais presque sûre que c'était ça, il ne voulait plus de moi, il ne voulait plus de cette chère Jasmine à qui il avait dit je t'aime il y a moins de douze heures et tout cela parce qu'elle était folle. J'étais folle, malade et handicapée à courte durée en plus de cela. Il ne manquait plus que j'ai un polichinelle dans le tiroir et là le constat était simple : je serais un déchet de la société. J'interrogeais le jeune brun du regard et il comprit que j'avais remarqué son comportement. L'entendant parler, je soufflais légèrement, lâcha sa main et me positionna de façon à pouvoir être un peu plus à sa hauteur mais aussi, voire surtout, pour avoir moins mal à la jambe et aux fesses. Attrapant son visage avec mes deux mains, je dis « Au pire ça foire. Franchement, au pire, ça foire. » Lâchant son doux visage, j'attrapais une de ses mains et dis « Au pire ça foire, au pire on chiale, au pire on redevient les deux coureurs de jupons qu'on était, au pire on souffre mais tu vois, je sais pas ce qui est pire, vivre en se disant 'ça aurait pu marcher' ou se dire, 'on a tout fait pour que ça marche'. Je sais pas toi, mais je préfère avoir mal au cœur que regretter. J'aime pas les regrets, ça veut dire que t'es un peureux et j'suis pas une peureuse Trent, absolument pas, sinon je serais dans mon lit à l'heure qu'il est et pas ici. » Au moins, c'était dit,, simplement et clairement. Je n'avais pas envie de regretter le fait que je n'avais pas été assez forte pour vouloir vivre une histoire d'amour pour ne pas souffrir. Et puis, peut être que tout irait bien entre nous. Personne ne pourrait prédire à quoi nous ressemblerions dans dix jours, dix semaines ou dix ans. Notre destin était entre nos mains, ça c'était une certitude. Je déposa doucement mes lèvres sur celle de Trent et entendit la porte s'ouvrir au même moment. Levant les yeux au ciel, je me tourna vers la porte et vit une infirmière passer le pas de la porte, pour récupérer le petit déjeuner déposer il y a dix petites minutes. Service expresse ici. Je pris le bout de pain devant moi, ainsi que le verre de jus d'orange et renvoya tout le reste en cuisine. Confiture et beurre, c'était bien trop riche pour moi. Arrachant un petit bout de pain avec mes doigts, je tendis le bout à Trent et dis « Si tu as faim, n'hésites pas » Je lui souris et mangea un petit bout de mon pain. J'eus à peine le temps de dire ouf que Swen passait le pas de la porte avec les jumeaux dans la poussette. Olé, trois hommes dans une même pièce avec deux belles demoiselles, on était mal parti. Je savais que Trent serait quelque peu mal à l'aise et mon meilleur ami devait le savoir « Bonjour. Trent, Jasmine. Je passe juste pour te donner ton portable et pour que les jumeaux viennent te faire un bisou baveux. Après je les emmène chez mon père, il va les garder aujourd'hui. » Je lui fis un sourire et embrassant les deux anges de ma vie. Un sourire béat était sur mon front. Swen déposa un baiser sur mon front avant de repartir d'où il venait. Amusée, je me tourna vers Trent et dis « Le seul homme à qui je risque de faire des bisous c'est le petit bonhomme que tu viens de voir. J'espère que voir un bébé ne te donne pas de l'urticaire parce que ces deux anges sont très importants pour moi... Ils ne sont pas de moi mais je suis super tata Jasmine et ça, ça fait tout... » Après, je ne lui demandais pas d'en prendre un dans les bras, de changer une couche ou d’habiller un des jumeaux mais supporter leur présence était vital à mes yeux et j'espérais fortement qu'il le comprenait...

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MessageSujet: Re: ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent  ❝ Roméo quand il est tombé amoureux de Juliette, il avait pris de la drogue ❞;; jasrent EmptyMer 20 Juin - 1:36

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