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Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3}

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MessageSujet: Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} EmptySam 17 Mai - 22:13

    De tous les pays que la jeune Monrose, en incorrigible adoratrice de voyages, avais visité, l'Espagne était bien un des plus beaux. Et il faut dire que le temps et la température n'avaient rien à envier à d'autres contrées. En effet, alors que le printemps n'en était encore pas à son apogée en Amérique, ici il faisait déjà 35°C, un soleil de plomb régnant sur la ville de Madrid, où Aubry avait décidé de s'arrêter quelques jours. Elle avait voulu s'éloigner de tout le stress de Berkeley pendant un petit bout de temps, les rumeurs, ragots et autres sous-entendus dont elle était victime l'étouffant. C'était toujours pareil, la salope Aubry par ci, le couple Aubry-Chuck par là, à la longue ça épuisait. Voilà, épuisée. Aubry était en fait réellement fatiguée de subir la pression jour après jour de tous ces regards sur elle. Elle ne s'était jamais imaginé un jour pouvoir penser ça, mais elle aurait peut-être préféré, pour peut-être simplement une semaine, passer inaperçue. Mais malheureusement son statut de petite reine, mais néamoins détestée, reine de Berkeley, l'en empêchait. Il était loin le temps du lycée où la jeune femme faisait régner sa loi. Certes, elle dirigeait toujours son petit monde à la baguette aujourd'hui, mais cela devenait de plus en plus difficile. les pré-adultes sont plus difficilement influençables que de simples adolescents en quête de popularité. Maintenant, les étudiants de Berkeley n'aspirent plus quà une espèce de paix intérieur, entourés d'amis. & d'amour. Beurk, l'amour. L'amour était synonyme de Chuck, et Aubry se refusait d'y penser. Comment pouvait-il lui faire subir tout ça?! Elle l'avait quand même demander en mariage quoi! Bon d'accord, c'était entièrement pour faire parler d'elle, mais il y avait quand même en cette demande de l'amour fort et sincère. Et cela n'avait aboutie à rien. Absolument rien.

    Il fallait donc qu'elle change d'air, qu'elle respire un oxygène pur, qui ne sente pas l'hypocrisie, ce sentiments si plat et fade dont elle était victime. En parlant du lycée, elle aimerait y retourner. Tout était tellement plus simple que la jeune femme se surprit à y repenser. Et repenser à cette époque laissait apparaitre une image dans sa tête. L'image d'un homme qu'elle n'avait pas oublié. Certes, ses souvenirs se faisaient de plus en plus flous, il devait avoir changé, mais la bouille de Maxence restait malgré tout dans sa mémoire. Le seul réel ami, son meilleur ami, dans la période du lycée. Ils avaient tout fait ensemble, et Aubry regrettait vraiment ces quelques secondes amères de jalousie qu'elle avait ressentie quand Maxence avait approché une autre fille. Possessive jusqu'au bout des ongles, c'était soit elle, soit la fille. Maxence, ne supportant pas cela, n'avait pas fait le choix, mais ça avait en quelque sorte briser quelque chose, casser un truc dans leur amitié. Et comme le veut la vie, ils s'étaient éloignés jusqu'à ne plus se voir. Aubry aurait aimé entreprendre quelque chose pour le retrouver, mais sa fierté avait trop souvent parlé à sa place, une petite voix résonnant dans sa tête et disant : "Non, c'est lui qui te doit des excuses, pas toi. Tu es Aubry Monrose, tu ne t'excuses jamais!". Ainsi, elle n'avait jamais osé prendre son portable et l'appeler. Ou simplement été le voir dans la cour de Berkeley. Oui, elle savait pertinemment que le jeune Barryone y était, dans la même université qu'elle. Comment aurait-elle pu oublier la première fois où elle l'avait revu? De dos. Mais elle l'avait immédiatement reconnu. A vrai dire, Aubry aurait reconnu son ex-ami parmi des millions. Elle s'était cachée, pour la première fois de sa vie. Cachée de lui et de tous ceux qu'il pouvait connaître. Une autre raison qui l'avait forcée à quitter Berkeley. Un changement d'entourage s'imposait.

    Ainsi, la jeune Monrose se retrouvait en Espagne, à Madrid plus précisemment. Vêtue d'une jupe blanche vraiment très courte, il fallait dire que la chaleur était étouffante, et d'un dos-nu gris clair assortie à ses escarpins gris vernis, à grands talons, Aubry défilait dans la rue, la tête baissée. Elle pensait, pensait, pensait, ne faisait que ça. Sa tête allait littéralement exploser. Levant la tête, elle attacha rapidement ses cheveux en une demi-queue, dégageant son joli visage. Elle ne fit pas attention à un homme qui la bouscula. Elle se retourna, elle ne connaissait pas son visage. Mais Aubry vit le regard de l'homme balayer sa silhouette. Elle eut peur, puis regarda autour d'elle. La rue était tout de même remplie de gens, rien ne pouvait lui arriver. La jeune femme se remit à marcher, le souffle court, quand elle sentit une main sur son épaule. Miss Monrose se retourna vivement, l'homme était à rpésent derrière elle, un petit sourire rempli de sous-entendus sur les lèvres Il dit d'une voix rauque:


    -Eh bien ma demoiselle, on se promène seule... Un peu de compagnie?

    Aubry n'eut pas le temps de répondre que l'homme lui prit la main et la lui serra. Fort. Très fort. Il l'emmena alors, de force, dans une petite ruelle, rendant Aubry tellement tétanisée de peur qu'elle n'eut pas la force de crier. Il la plaqua alors contre le mur, mit une gigantesque main sur sa bouche pour qu'aucun son ne s'en sorte, et commença à embrasser son cou, descendant le long de ses seins, et remontant son autre main sous sa jupe. Aubry, les yeux mi-clos dans un haut le coeur de dégout, essayait de se dégager de l'emprise de l'homme qui tentait littéralement d'abuser d'elle. Elle voulait le mordre, mordre sa main, mais il la tenait trop serrée sur sa bouche...
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MessageSujet: Re: Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} EmptyDim 18 Mai - 2:01

    Maxence se trouvait en Espagne. A Madrid. Il y a deux jours de cela, à l’aéroport, il ne savait pas si c’était la meilleure chose à faire : fuir comme un délinquant, un voleur, quelqu’un qui a des choses à se reprocher. Mais quand on lui demanda où est ce qu’il voulait aller, la réponse lui était venu. Il n’avait pas reculé, il n’était pas reparti pour sa chambre retrouver Luc, essayer de trouver de l’aide auprès de ses amis. Non, il avait dit : « Madrid." L’Espagne, pour Maxence c’est le pays de son enfance. Chaque voyage, chaque vacance, il les passait là-bas. Et pour cause, son père l’avait obligé à prendre des cours de langues. Et parmi celles-ci se trouvait évidemment l’Espagnol, comme tout enfant qui se respecte, il avait rouspété des jours durant, s’était fâché, avait fait un tas de caprices mais s’était au bout de quelques jours rendu à l’évidence que son père ne céderait pas et avait suivi ses cours. Et pour « practicar la lengua », il se devait d’aller passer ses vacances en Espagne. Bien sur, Maxence adorait ça et grâce à ses séjours répétés là-bas et son côté sociable, il s’était fait un tas d’amis. Ensuite, adolescent, attaché à ce soleil, cette ambiance de fête, tout ces gens dans les rues détendus et souriants, il avait continué à y aller. Y emmenant pas la même occasion, ses amis de NY ou de L.A, leur faisant découvrir tout ce qu’il y a de beau à voir. C’est ainsi qu’il avait fait de l’Espagne, une sorte de bulle, un territoire hors de tout ce qui le tracassait. Un monde où peu de choses comptent plus que le soleil, l’air et le bien-être tout simple de boire un jus d’orange à une terrasse de café. Tout avait l’air plus simple en Espagne. Mais alors que Maxence descendait de son avion, qu’il voyait ces visages et ces sourires, alors qu’il oubliait peu à peu ses tracas, il avait le pressentiment, curieux et idiot à la fois, que quelque chose n’irai pas et que cette fois-ci serait diffèrent. En quoi ? Ca il l’ignorait encore. On l’avait conduit à l’hôtel où il avait l’habitude de loger. Maintes fois il avait exposé devant son père, l’idée d’acheter une maison mais ce dernier qui n’allait que rarement là-bas à l’inverse de Max’ n’avait pas trouvé l’idée bonne au grand regret du jeune homme. On l’avait bien entendu reconnu à l’hôtel et il avait pu très facilement avoir une chambre à l’inverse de simples touristes qui attendait depuis le début de la matinée. Mais après tout Maxence n’était pas n’importe qui. Certes ce genre de comportement l’énervait, mais encore sous l’effet de la chaleur du trajet en taxi, il n’avait pas pris la peine de le remarquer et par conséquent n’avait pas fait grand-chose pour ces pauvres gens ordinaires, ce qu’il aurait fait dans d’autres circonstances. Bien sur, en plus de la chaleur, il y avait ces idées nuageuses, moroses et peu divertissantes qui occupaient ses esprits. Il y avait tout d’abord et principalement, Nick-Nena-le baiser- Watch Out. Mais aussi ce dernier examen de littérature raté qui risquerait de lui faire redoubler son année. Redoubler, Max’ n’avait jamais fait ça, bien qu’il n’ait jamais été excellent, il faisait de son mieux et obtenait un peu plus de la moyenne. Mais échouer ? Comment est ce possible ? L’accident, Luc et tout ce qui va avec avaient diminué son attention en cours, cause de cette régression.





    Ces deux jours qui avaient suivi son arrivée s’étaient déroulés de la façon la plus simple, Maxence retrouvait ses repères en cette ville, comme si il y avait toujours vécu, comme si l’été dernier il n’en était jamais parti. C’était bon d’être là, de pouvoir faire le vide. Ses amis commençaient à lui manquer mais la perspective de ce qui l’attendait, rendait l’envie de les voir moins urgente. Il ne voulait pas retourner à Berkeley. Entendre les gens parler. Ecouter le directeur le sermonner. Il y avait pourtant des gens sur lesquelles il pourrait compter, des gens qui l’auraient soutenu. Mais non, il voyait souvent la moitié vide du verre et non pas la pleine. Son caractère défaitiste, son optimiste atténué par l’accident et les derniers événements, le faisaient vivre dans la peur ces derniers temps. La peur de tout perdre d’un coup. De voir tout le monde s’en aller. Ses piliers s’effondrer et son monde de cette façon s’écouler. Une angoisse permanente qui survenait à chaque fois qu’il se mettait à penser. A réfléchir. Pourtant, il ne pouvait s’en empêcher. Le jour des rêves, cette journée magnifique passée en compagnie de Nena où il avait fait de l’insouciance son premier état d’esprit, s’était finalement terminée par un baiser qu’il était en train de chèrement payé. Depuis deux jours, il allait un peu mieux, mieux qu’il aurait pu l’être à Berkeley, enfin à son avis. Il sortait, se baignait, faisait la fête jusqu’à des heures pas possible retrouvant ainsi ses habitudes de fêtard parfait. Prolongeant la nuit jusqu’à l’aube pour rentrer et retrouver un lit douillé où il pouvait dormir sans se poser trop de question, trop fatigué pour cela.


    A son arrivée, il avait contacté Pepe, son semblable espagnol en quelques sortes, ce mec là, il le considérait comme son frère. Il avait ensuite avec lui sillonné la capitale à la recherche de ce ballon de Basket vendu exclusivement en Europe et pas aux Etats-Unis. Et ce jour là ne faisait pas exception, il s’était rendu dans la matinée au tennis club pour une partie. Se défouler. Oublier. Rien n’avait grande importance sur un cour de tennis. Les choses sont plus simples. Maxence venait de quitter Pepe, ce dernier avait une copine à retrouver, ils se verraient le soir. Avec son apparence de tennis man, la tenue, la casquette, les baskets, on aurait dit Nadal déambulant dans les rues de Madrid. Il ne voulait pas prendre un taxi. Il ne voulait pas rentrer. Il se promenait. Marchant, mais ne pensant à rien. Sa première journée loin de tous ses soucis et ça lui faisait du bien. Le vide dans sa tête, ce dont il avait besoin. Les gens se pressaient autour de lui, mais lui n’y faisait pas attention, prenant son temps dans chaque pas qu’il faisait. Il avait laissé son sac, sa raquette dans les vestiaires du club, son portable par la même occasion. Il ne l’avait pas allumé depuis son arrivée, de peur qu’on lui demande où il pouvait bien être passé. Et s’éloigner…s’éloigner pour arriver à respirer. Il marchait mais ne savait pas où aller. Ses pas le guidaient. Il se retrouva vite à l’entrée d’une petite ruelle. La tête baissée, il s’y était engouffré. Mais il y sentit une présence. Leva la tête. Un homme, une femme. Il tourna le pas pour rebrousser chemin, après tout on fait ce qu’on veut dans les ruelles, certains préfèrent les lits, les ascenseurs ou les cabines de toilette, d’autres les ruelles. Mais quelque chose clochait. Il entendit un « Aidez moi » étouffé. Il s’approcha lentement, comprenant ce qui se passait. Il était arrivé par derrière. D’un geste éloigna le gros homme de la pauvre victime qu’il ne prit la peine d’examiner qu’une fois un coup de poing envoyé à la figure du violeur. Au sol complètement assommé il était hors d’atteinte, reportant son attention vers la jeune femme qu’il ne reconnut pas tout de suite :





    · Ca va ? Vous n’avez rien ?

    Puis il comprit, regardant ce visage si connu. Il était en face
    d'Aubry Monrose...Aubry Monrose !

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MessageSujet: Re: Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} EmptyDim 18 Mai - 13:05

    L’homme était complètement en train de la souiller. Pas seulement avec ses baisers répugnants puants l’alcool. Il devait avoir bu toute la nuit et à présent, même en pleine milieu de matinée, il n’avait encore décuvé. Mais il la souillait aussi de l’intérieur. Aubry ne voulait pas qu’il aille plus loin, mais c’était contre sa volonté. A bout de force de se débattre comme une chienne, elle eut l’idée d’abandonner, de s’abandonner à lui si c’était ce qu’il voulait. Mais elle se reprit juste à temps. Depuis quand Aubry Monrose n’était pas une battante ? Depuis quand se laissait-elle traiter de la sorte ?! Alors, dans un soupir d’agacement et de fatigue, elle arriva à sortir quelques sons de sa bouche, qui ressemblèrent à un « Aidez-moi » étouffé. Le garçon qui passait par là et qu’Aubry avait aperçue réagit alors. A vrai dire, elle avait espéré qu’il réagisse de la sorte et qu’il ne les prenne pas pour un couple baisant dans une ruelle sombre de Madrid. Et sa réaction fut bien au dessus de ce qu’elle avait imaginé à vrai dire, puisque l’homme fut littéralement tiré vers l’arrière, et l’autre jeune homme lui flanqua un coup de poing dans la tête, un de ceux dont il se souviendrait surement toute sa vie. Ou peut-être pas vu l’état d’ivresse dans lequel il se trouvait ; il ne se relevait même pas. La jeune Aubry soupira de soulagement et ferma à demi ses paupières lorsque le jeune homme, son sauveteur, lui demanda si ça allait. Bien sûr que ça n’allait pas ! Allez demander ça à une jeune femme qui venait de se faire agresser, et vous verrez ce qu’elle vous répondra ! Les humaines, et les hommes en particulier, ont des questions assez bête la plupart du temps, et surtout lorsque la situation est quelque peu compliquée. Aubry, avant de relever la tête, constata que le jeune homme s’était comme figé devant elle. Figé par sa beauté ? Elle ne devait plus être très belle à présent. En effet, ses cheveux s’étaient détachés pendant la scène, ils étaient un peu dans tous les sens. Elle avait versé quelques larmes, qui lui avaient en fait échappées puisqu’Aubry ne pleurait jamais. Du moins elle essayait toujours de contenir ses émotions pour ne pas paraître faible. Et voilà le résultat que cela donnait aujourd’hui : les lèvres tremblantes, les yeux embuées, du noir s’étalait sur ses joues, résultat d’un mascara non waterproof qui avait coulé lors de la transaction. Il s’était donc arrêté en plein mouvement pour autre chose. Et lorsque la jeune Monrose leva la tête, celle-ci devait être bien belle tellement elle en fut stupéfaite…

    Elle se serait attendue à retrouver Maxence dans toutes les situations, partout dans le monde à par ce jour-là. Jour où il serait forcé de lui parler, où tous deux évoqueraient le bon temps. Mais Maxence ferait surement cela avec une espèce de compassion pour la jeune victime. Ce serait alors du vent, rien que du vent, et dans une semaine ils auraient tous deux effacer de leurs mémoires cet épisode tragique de réconciliation soudaine. Aubry, elle, aurait voulu prononcer quelque chose. Lui dire que malgré ça, elle allait bien. S’excuser aussi. Les mots étaient prêts à sortir de sa bouche, à franchir la barrière de ses lèvres qui étaient restées si scéllées depuis tant d’années. La technologie l’en empêcha, puisqu’à nouveau son portable sonna. Je dis bien à novueau puisque depuis qu’elle était partie de Berkeley son téléphone n’avait cesser d’entamer le générique de la nouvelle série choc anglaise « Skins », et qui lui servait de sonnerie principale à tous ses appels. Elle prit son téléphone d’une main, l’ouvrit car il était à clapet, et vit le nom de Chuck apparaître sur l’écran. Heureusement elle avait enlevé la fonctionnalité qui faisait que lorsqu’elle ouvrait son téléphone ça décrochait automatiquement, car sinon elle aurait été forcé de parler à son copain. Et c’était peut-être la personne à laquelle elle avait le moins envie de parler en ce moment. En fait, elle n’avait envie de parler à personne. Elle rangea son portable, et Aubry constata alors que Maxence n’avait pas bougé, certainement aussi stupéfait qu’elle par ses retrouvailles qui étaient plus qu’inattendues. On dit que le hasard fait souvent bien les choses, mais était-ce vraiment une bonne chose en soit ? Si bien qu’Aubry et Maxence n’arrivaient pas à parler. Les mots qui étaient prêts à sortir quelques secondes plus tôt n’étaient plus présents, ils s’étaient envolés avec la sonneries de téléphone. A présent, elle ne pouvait que fixer son ancienne ami avec le plus grand respect qui soit. Elle ne voulait pas le brusquer, non, seulement elle ne pouvait s’empêcher de constater à quel point ses traits n’avaient pas changé avec tout ce temps. A quel point les années ne l’avaient pas transformé. Il devait faire un sacré playboy à présent, vu sa carrure d’athlète. De plus, sa tenue de tennis, il devait surement rentré d’une partie qu’il avait fait un peu plus tôt, accentuait sa classe naturelle et son élégance. Oui, il était toujours aussi beau, et Aubry ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire, mais qui relfétait bien toute la tristesse qu’elle ressentait. Et cela se voyait que ce n’était pas un sourire de joie.


    -Merci…

    Elle murmura ce seul et unique mot avec tellement peu d’intensité dans sa voix que seul Maxence pouvait l’entendre. Ce n’était pas juste un merci pour le sauvetage, mais un merci de rester encore auprès d’elle depuis quelques minutes, alors qu’en voyant que c’était Aubry Monrose, la fille qui l’avait fait souffrir, qui avait brisé leur amitié, qu’il avait secouru, il aurait pu déjà être à des dizaines de mètres. Il aurait pu fuir, comme elle la plupart du temps où elle l’avait revu, ou voulu le revoir.
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MessageSujet: Re: Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} EmptyDim 18 Mai - 18:18


    Maxence était loin de s’attendre à ce que dans cette ruelle sombre, se faisant agresser, ce soit Aubry Monrose. Il ne s’attendait même pas à voir quelqu’un qu’il pouvait connaître. Il avait beau avoir un sérieux nombre de copains à Madrid, combien y avait il de chance pour qu’il retrouve quelqu’un qu’il pourrait avoir déjà vu ? Très peu. Il s’était plutôt attendu à rencontrer une charmante jeune fille, qui serait tombé sous son charme le prenant pour son héros, il l’aurait invité à boire quelque chose pour reprendre ses esprits et ainsi ils auraient fini la soirée ensemble, ça aurait fait à Max une nouvelle rencontre et la vie aurait repris son cours le plus normal quelques heures après. Sauf que le destin fait que les choses sont souvent imprévisibles, c’est souvent ce à quoi l’on s’attend le moins qui se produit. Mais retrouver Aubry Monrose en Espagne ?!? Il l’aurait revu à San Francisco, ça aurait paru un peu moins étrange, mais sur ce coup la vie avait vraiment voulu faire la surprise à Max. En revoyant ce visage, il était resté figé. Depuis quand est ce qu’il n’avait pas été aussi près d’Aubry ? Deux ans ? Trois ans ? Plus ? Il l’avait certes vu et revu depuis mais de loin en regards volés, juste pour voir comment elle allait. Comment est ce qu’elle s’en sortait. Il s’était souvent posé la question, il entendait tous les jours parler d’elle, les gens la qualifiaient souvent d’adjectifs peu valorisants, elle était détestée par tout le monde, à part deux ou trois personnes peut être. Comment pouvait elle toujours rester aussi calme face à autant de critiques ? Comment faisait elle pour résister ? Ne pas craquer ? L’Aubry qu’il avait connu au lycée n’avait rien à voire avec celle dont on parlait dans les couloirs de l’université. Mais les gens changent, Max y a toujours cru. Les principaux souvenirs que Max gardait de la jeune fille étaient quelque peu flous.Deux images bien différentes lui revenaient de la jeune fille quand il devenait nostalgique de ce temps du lycée où tout paraissait simple et tellement facile, ça lui manquait parfois quand tout paraissait noir, sombre et vide, il repensait à ce petit monde qui était le leur, ils faisaient la loi et ça leur plaisait bien. La première image, celle qu’il préférait, c’était ce magnifique sourire qui se dressait sur les lèvres de la jeune fille, la rendant rayonnante de beauté, passer du temps avec Aubry avait toujours signifié pour lui s’amuser. Mais la deuxième, celle qu’il détestait, qui lui donnait l’envie de fuir c’était l’image d’une fille capricieuse qui n’aimait qu’elle et qui voulait qu’absolument tout lui appartienne, elle voulait contrôler sa vie, l’empêcher d’aimer. Maxence ne le supportait pas. Pas du tout. Pourtant elle lui avait manqué Aubry, malgré tout ce qui s’était passé, retrouver sa vieille amie ne lui déplairait pas, au contraire il adorerait.

    Devant elle, il ne réalisait pas tout à fait qu’il venait de tomber sur Aubry, pour lui il devait cauchemarder éveillé. Cauchemarder ou rêver ? Il ne le savait pas encore tout à fait. Ne sachant pas comment pouvait bien réagir la jeune fille. Son regard était fixé sur son visage. Oui elle était belle, jamais Maxence n’en avait douté, mais ce n’était pas ça qu’il regardait. C’était cette expression sur son visage, ce regard mélancolique plus que sous le choc. Ce n’était pas l’effet de l’agression, ce regard c’était le sien en toute circonstance, il était comme installé depuis des années. Où était passé le regard de la vraie Aubry ? Qu’est ce qui pouvait la rendre aussi triste ? A part examiner Aubry de la façon la plus discrète qui soit, sans insister, il se demandait pourquoi ne parlait-elle pas ? Il lui avait demandé si ça allait. Refusait-elle de lui parler ? Oui les hommes ont souvent des questions bêtes et tout à fait invraisemblables. Au bout d’un moment, il se dit que peut être allait elle devenir muette, après le choc ? Ca arrive des fois que des gens perdent la voix, ou un autre de leur sens après un grave traumatisme. Mais en était ce un ? Son mascara coulait, des larmes sèches avaient laissé leurs traces sur les joues de la jeune fille, Max ne savait réellement pas que penser. Il voulut ouvrir la bouche, lui dire quelques mots capable de quelque peu la rassurer, mais à part ne pas les trouver, il ne trouvait pas ça bien placé, il ne savait que faire. Partir ? Rester ? Parler ? Se taire ? Ses questions furent interrompues par la sonnerie du portable de la jeune fille. Il la vit le retirer de sa poche d’un geste las. Si elle bougeait, c’était déjà bon signe. Mais elle n’avait à l’évidence aucun envie de parler car elle ne décrocha pas. Il restait là, à présent il voulait juste serrer cet être fragile qui se tenait devant lui. Le sourire mélancolique qu’elle eut ne le rassura pas. Il ne voulait pas la voir dans cet état. Elle lui murmura un Merci. Il ne savait que répondre. Il voulait tellement la rassurer, mais ses membres n’exécutaient aucun des gestes qu’il s’efforçait à leur dicter. Il ne bougeait pas d’un poil.

    Il ne voyait pas en Aubry cette deuxième image qu’il gardait d’elle, il voyait plutôt la fille qu’il avait été si cher pour lui. Il aurait donné tellement pour elle à l’époque. Il aurait tué l’homme qui se serait approché d’elle. Mais ce n’était pas le bon temps qu’ils vivaient là, des choses s’étaient passés, des événements qui avaient tout changé. Pourtant il ressentait toujours le devoir de rester à ses côtés. Sauf qu’il n’arrivait pas à savoir si elle, elle en avait envie. Il fit un sourire, non pas de compassion mais qui se voulait être rassurant. L’homme à terre, ou plutôt la bête à terre n’avait pas bougé. Et s’il l’avait tué ? Non, il s’était sûrement plongé dans un sommeil profond. Mais qu’est ce qu’il faut faire quand on sauve une personne qu’on a pas vu depuis des années d’un viol ? On ne reste sûrement pas planté devant elle, incapable de prononcer le moindre mot. Non, on dit quelque chose, on fait quelque chose, mais on ne réagit pas comme un débile.


    • Ce n'est pas ...Tu as besoin de quelque chose ? Enfin...Je sais pas...


    Il est vraiment perdu le Maxou. Il porta sa main à sa nuque, géné ? Il n'était pas bien doué dans ce genre de situation. Sa voix n'avait absolument rien de rassurant, c'était celle de quelqu'un qui voulait s'en aller, fuir, se cacher dans un trou et n'en sortir que plusieurs années plus tard. Pourtant, il ne voulait pas faire ça, il ne voulait pas s'en aller.












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MessageSujet: Re: Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} EmptyDim 18 Mai - 19:21

    Il était vrai que ces retrouvailles n’étaient pas de celles qu’Aubry avait longtemps espéré. Elle, aurait plutot vu ça autour d’un café, par hasard ou prévu qu’importe. Ils auraient discuté, ris, peut-être même verser des larmes. Auraient été contents de parler du passé et se seraient construit un avenir. Seraient redevenus ces deux personnes insouciantes qu’ils avaient été, mais qu’ils n’étaient plus à présent. Du moins, Aubry ne l’était plus, elle. Trop d’eau avait coulé sous les ponts, trop de visages et de personnes étaient apparus et l’avaient laissé tombé. La carapace qu’elle s’était formé, celle d’une fille prétentieuse à souhait, sûre d’elle-même et possessive, la protégeait de tous les faits extérieurs, de tous ceux qui pourraient un jour croiser sa route, ou se mettre en travers. L’arrivée à l’université avait été brutale. Elle avait cru pouvoir arrivé à rattraper cette espèce de popularité qu’elle s’était créée au lycée, mais ça n’avait pas les mêmes répercussions. Elle voulait qu’on parle d’Aubry Monrose, qu’on l’admire, qu’on la craigne. Elle y était arrivée, car derrière tous ces ragots et ces gens pleins de vanités, il y avait en quelque sorte du respect. Du moins, elle l’espérait. Mais à présent seule résidait en elle la deuxième facette de sa personnalité, celle que Maxence aimait le moins. Celle où les gens devaient la servir, où tout devait lui appartenir ; le centre du monde se devait d’être appelé Aubry, en quelque sorte. Mais à force de jouer ce rôle, la jeune Monrose y avait brûlé ses ailes. Elle avait perdu deux de ses plus chers amis, les étudiants Soukaïna et Luc James. Et les qualificatifs pour la désigner n’étaient pas très élogieux. Oui, on la craignait. Mais on craignait aussi d’être vu avec elle, alors que sa réputation empire de jour en jour. Finalement, le principal n’est pas qu’on parle d’elle, miss Monrose aurait juste aimé un peu plus de considération de la part des autres étudiants. Le mot respect est souvent enseigné aux élèves, mais trop peu sont ceux qui l’appliquent vraiment. Triste jeunesse que celle des années 2000.

    Personne ne connaissait l’enjouée et la délirante Aubry, celle avec qui Maxence passait des heures à rire et à s’amuser. Elle s’était envolé en même temps que le plupart des mots qui étaient sortis de la bouche de tous ces gens jaloux. Son regard s’était éteint il y a déjà plusieurs mois, et cette espèce de vie antérieure dont elle jouissait avec une certaine innocence et une insouciance pure lui semblait à des milliers de kilomètres. Et elle aurait beau essayé de l’attraper, de s’y accrocher, Aubry n’arriverait jamais à retrouver ce calme paisible auquel elle aspirait quelques années avant. Oh que oui qu’elle était brisée. Bien sûr qu’elle craquait. Tous les jours il lui arrivait de penser à ce que sa vie serait si elle ne se faisait pas remarquer, si seulement la popularité ne lui était pas essentiel. Mais sa vie serait quoi alors ? Celle d’une petite étudiante sans histoires, avec de bonnes notes, qui ensuite finirait avocate, avec quatres gamins et un mari tellement lassé de sa monotone de vie qu’il irait voir ailleurs ? Elle ne voulait pas de ça. En fait, la jeune Monrose avait plus qu’horreur de la routine. Se réveiller le matin, aller en cours, passer une platonique journée, manger, boire, se faire sauter puis retourner se coucher pour recommencer encore et encore l’inlassable journée que celle d’une étudiante de 20 ans. Non là, Aubry, pouvait apprendre des choses sur elle-même qu’elle ignorait, de fausses rumeurs, que son copain l’avait trompé dans la nuit, retrouver des amis perdus de vue comme Maxence. Ce qui était bien c’est qu’elle ne savait pas à quoi s’attendre, et bien sûr elle payait à chaque fois le prix fort –du chagrin et énormément de tristesse- pour ça, chaque jour. C’est ce qui explique son regard mélancolique, la pensée du temps passé. L’enfance qui s’était éloigné au fur et à mesure de ses premiers pas à Berkeley. Rien n’avait plus jamais été pareil depuis un jour en fait. Depuis qu’elle et Maxence ne s’étaient plus parlé.

    En y repensant, Aubry se rendit compte que la lueur dans ses yeux avait peut-être changé depuis ce jour-là. Il lui avait trop apporté durant ces quelques mois passés ensemble que la rupture avait été trop forte, trop saisissante. Trop fière, elle avait maintes et maintes fois attendu un coup de fil, ou pleurer en silence sur son oreiller. Elle se rappelait son image, son visage. Et cette mimique qu’il avait lorsqu’il était gêné. Petit tic qu’il venait de faire il y a à peine quelques secondes. Maxence était gêné, gêné surement de revoir son amie. Gêné de ne pas savoir quoi dire, de la fin qu’avait eu leur relation et de tout ce bazar qui régnait autant dans la tête d’Aubry que dans celle du jeune mister Barryone. Il aurait fui que cela n’aurait pas étonné la belle Monrose. Elle était trop habituée à présent que beaucoup de gens la laissent tomber, mais aussi le cherchait-elle ? Rien n’est moins sûre. En tout cas Aubry s’était à l’époque tellement investie dans la relation qu’elle avait eu avec Maxime, cette amitié si forte, qui lui avait permis à l’époque de s’épanouir, que maintenant elle n’arrivait plus à trouver pareil, quelqu'un qui puisse la consoler comme lui le faisait. Qui puisse la faire rire. C’est pour cela qu’à présent on la qualifiait peut-être de sans cœur, mais en fait celui-ci, ou un gros bout,é tait parti avec Maxence. Elle n’avait plus jamais retrouvé de satisfaction dans une autre amitié, même si ses amis, ou le peu qu’elle avait, étaient formidables. Aubry décida alors de l’affronter une fois pour toute. Elle arrêta de scruter un peu tout son visage pour plonger le regard dans ses yeux. Elle se laissa emporter par ses pupilles qui l’avaient tant rassuré maintes et maintes fois. Pour ensuite répondre à ses questions.

    -J’ai eu besoin de toi, Maxence. Durant ces derniers mois. Mais tu n’étais pas là…

    Son ton était rempli d’une amertume toute nouvelle pour la jeune femme. Sa voix était tellement tremblante que demoiselle Monrose eut l’impression que si elle ne fermait pas la bouche et ne se concentrait pas, des flots de larmes allait jaillir de partout. Sa mélancolie lui infligeait alors une terrible tristesse. Elle avait mal, terriblement mal au cœur.

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MessageSujet: Re: Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} EmptyDim 18 Mai - 20:20


    Si leurs retrouvailles avaient été prévues à l’avance, Maxence aurait sans doute pensé à ce qu’il aurait dit, il l’aurait sans doute répété maintes fois devant la glace. Le jeune homme est ce genre de personne qui n’aime pas les surprises. Surtout les mauvaises, ne pas savoir à quoi s’attendre, c’est le genre de choses dont a le plus horreur Max. Se retrouver dans une situation qu’il n’a pas prévu à l’avance ça lui fait souvent perdre ses moyens. Il ne sait pas quoi faire. Se sent perdu, veut qu’on vienne à son secours, que quelque chose détourne l’attention de lui. C’est ce qu’il aurait voulu, qu’Aubry l’ait appelé lui demandant de venir, qu’il se soit préparé à affronter ses reproches ou à la rassurer, savoir quoi dire. S’être préparé à lui parler. Et ainsi tout aurait été bien plus facile. Maxence n’imaginait pas un instant que leur amitié pourrait reprendre son cours comme si rien ne s’était passé. Son pessimisme le faisait penser que malgré toutes les paroles qui pourraient être dite, jamais rien ne reviendrait à la normale, en partie à cause de ce qui se disait de la personne qu’elle était devenu. Le jeune homme était loin d’être le genre à écouter les rumeurs ou à leur donner une quelconque importance, mais quand tout le monde se met à parler en mal d’une personne on se dit que c’est peut être vrai finalement, que cette fille là ne peut pas être innocente, elle a bien du faire des choses qui fait qu’on dise d’elle toutes ces méchanceté. Mais il y avait aussi Soukaïna, sa meilleure amie, il savait que ces deux là n’étaient pas en très bons termes et connaissant Soukaïna, bien qu’elle ait un caractère de cochon, elle n’en voudrait pas à quelqu’un pour une idiotie. Il se demandait alors ce qui avait fait qu’elle devienne cette Aubry là, cette Aubry dont on parlait chaque jour en disant des choses peu gentilles.

    Il était loin de se douter que la jeune femme pouvait souffrir à ce point. Qu’elle pouvait craquer tous les jours. Il était loin du compte finalement. Pour lui Aubry devait etre plus que forte, il se disait qu’elle était intouchable que rien ne lui faisait plus mal. Mais en y repensant, il comprenait, l’image qu’elle voulait se donner était loin d’être la même que la sienne, elle se dressait une carapace contre les critiques. Il n’avait jamais eu affaire à une carapace avec Aubry, elle lui avait toujours tout dit et ça faisait qu’il n’arrivait pas tout à fait à réfléchir à cette alternative. Mais le temps et la distance font qu’on ne peut plus vraiment s’attendre à quoique ce soit venant d’une personne, bien qu’on l’ait connu plus que tout le monde. Enfin c’était la philosophie de Max. La vie ne faisait de cadeaux à personnes, encore moins au gens qui le méritait. Il en avait fait l’expérience, ces derniers mois. L’accident avec Luc, le comas de son meilleur ami, l’attente dure et éprouvante de toutes ces journées qui avaient l’air interminables, la tristesse qui l’accablait puis au réveil la révélation puis la dispute. Mais finalement tout était rentré en ordre pour se compliquer encore plus avec Watch Out et sa décision de voyager en Espagne. Afin de faire le vide et de ne plus se prendre la tête, mais comment ne plus se prendre la tête alors qu’on a devant nous la fille à laquelle on a été le plus attachée ? Très difficile, d’autant plus que ça en était trop. Trop d’interrogations qui ne trouvaient pas de réponses. Pourquoi devait elle réapparaitre maintenant ? Juste au moment où rien ne va ? Le destin ? Oui, le facheux destin !

    Maxence se mit à penser à une journée qu’il avait passée avec la jeune fille il y a des années de cela. C’était en France. A Paris. Le père d’Aubry avait voulu y emmener sa fille et elle avait du y aller avec lui, mais Maxence qui se retrouva seul quelques jours après son départ, avait pris l’avion pour la capitale sans prévenir personne. Il devait avoir à l’époque dix huit ans. Se rappelant de l’expression qu’elle avait eu en le voyant dans le hall de son hotel, Max ne pu s’empêcher de sourire. Ils avaient ensuite passé leur après midi entre les magasins chics et les monuments les plus connus pour finir sur la pelouse du champs de Mars. Il venait de se surprendre lui-même par ce souvenir. Il n’y avait jamais repensé depuis…depuis longtemps, très longtemps. C’est fou tout ce qu’il avait pu garder comme bons souvenirs de cette époque là, mais son esprit balança vers les mauvais souvenirs au son de la voix d’Aubry. Pleine d’amertume, la même qu’elle avait eu il y a des années et qui avait fait qu’ils ne s’étaient pas revus. Elle était sur d’être la seule à avoir besoin de lui ? Il a quand même eu un terrible accident de voiture, a vu son meilleur ami tomber dans le coma. Est-ce qu’elle était là ? Non, alors pour qui se prenait elle, venir lui faire des reproches alors qu’elle était au moins autant responsable que lui de ce qui se passait. Cette envie de prendre sa vieille amie s’envola au moment où il entendit tous ces reproches. Son sourire de compassion aussi disparut et il la regarda, avec le même regard froid qu’il prenait pour montrer cette image de dur. Puis il put dire :

    Tu as égaré mon numero ? J’ai été là Aubry ! Juste sous tes yeux ! Pendant tellement longtemps et c’est maintenant seulement que tu me parles de ça ? Qu’est ce qui s’est passé Aubry ??? Pourquoi ? J’ai eu autant besoin de toi, j’ai traversé des choses horribles…Tu n’as même pas pu venir me voir à l’hopital ? Tu te rappeles ? Luc aussi était dans le coma !

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MessageSujet: Re: Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} EmptyDim 18 Mai - 21:38

{J'ai perdue tout mon message en le postant, et je ne l'avais pas enregistré sur Word, donc désolée si celui-ci est un peu court, mais c'est l'énervement xD}

    Elle avait été là. Là à chaque p*tin de moments de sa vie où il avait soit-disant eu besoin d'elle. Ne l'avait-il pas remarqué à l'hopital, derrière la porte? Aubry l'avait scruté pendant des heures, entourés de ses nouveaux amis, des gens qui faisaient partie de sa vie à présent. Elle n'avait pu s'empêcher de penser que sa place n'était plus parmi eux, plus dans la vie de Max qui n'avait pas changé. Sa voix était certes remplie d'amertume et son regard était aussi froid que la pierre. Mais c'était bien le même que quelques années auparavant. Il lui en voulait, semblait tellement lui en vouloir de ne pas avoir été là. Le coeur d'Aubry se déchira sous la pression. Elle aurait voulu lui crier qu'elle avait été là à chaque instant, avait pensé à lui tous les jours depuis ces trois dernières années, et laisser sa fierté de côté. Pourquoi ne pas le faire pour une fois? C'était sûre que les choses ne pourraient jamais revenir à la normale entre eux. Comme je le disais, quelque chose s'était cassé, de même en Aubry. Maxence avait de loin été la personne à laquelle elle avait été le plus attachée, à laquelle elle avait fait le plus confiance. S'apercevoir aujourd'hui à quel point elle l'avait déçu et le décevait encore était une véritable souffrance. Et de plus il croyait ce qu'on disait sur elle. Ce n'était pas basé sur des faits, seulement sur un aspect de sa personnalité qu'elle était forcée de montrer pour se faire respecter. Mais Maxence, et elle le savait très bien, ne la croirait pas si elle lui avouait ça. Lui préférait de loin la simplicité, le naturel d'une personne. Mais rien n'était acquis dans la vie, surtout pour une femme. Je ne vais pas vous entamer un discours sur le sexe fort, le sexe faible, l'égalité des sexes et toutes ces conneries. On sait tous que malgré tous les belles paroles proférées à propos de ces débats sont des foutaises: s'imposer en femme dans la société d'aujourd'hui est un véritable combat dont personne ne ressort indemne. Aubry elle aussi voulait prendre dans ses bras Maxence, l'embrassait, lui dire à quel point il lui avait manqué et qu'elle serait toujours là à présent. Mais leur monde était tellement différents, leurs connaissances aussi. Les meilleurs amis de Maxence étaient les ennemis d'Aubry, et inversement. Comment feraient-ils s'ils s'amenaient à l'université l'un dans les bras de l'autre, en expliquant qu'ils devaient tous à présent bien s'entendre pour leur petit bonheur personnel? Mais en même temps, la jeune Monrose se compliquait trop la vie. Elle regarda Max, soutenant encore et toujours son regard froid et dur auquel elle avait tant de fois était confrontée:

    -J'ai été là Maxence. Tous les jours que tu as passé à l'hopital, j'étais là. Derrière cette porte. Mais tu n'avais pas besoin de moi. Il y avait déjà tous tes amis qui comptent pour toi, je n'aurais fait que gacher ce tableau. Fuir n'a jamais été dans mon tempérament, tu le sais, seulement ce jour-là j'ai compris que la chose à laquelle j'essayais en vain de me rattacher, le manque dans ma vie, c'était toi. Et que je ne voulais pas gâcher ta vie, ta nouvelle vie avec tous ces gens qui me haïssent, par simple égoïsme de t'avoir. J'ai déjà fait une fois cette erreur par le passé. Je ne la referais pas. Malgré tout ce qui se dit, j'ai quand même un minimum de fierté pour partir la tête haute.


    La jeune femme continua sans s'arrêter, pour ne pas laisser Maxence dire un mot. Elle voulait lui avouer tout ce qu'elle avait sur le coeur, et tant pis ce que lui rétorquerait, et les conséquences que ça aurait. Elle avait envie que tout soit clair entre eux, une bonne fois pour toutes. Ou une bonne fois tout court?

    -Je n'ai pas changé. Je sais que tu crois en partie ce qu'on dit sur moi. Mais regardes-moi, je suis toujours la même. Des gens m'ont brisé par jalousie et j'ai dû leur rendre l'appareil. La vie n'est pas si simple et iddylique que l'on croit. J'avais énormément d'ambition, et regarde où j'en suis. J'arrive à un tournant de ma vie où je ne crois plus en rien et où me regarder dans un miroir devient un supplice. Je haie la personne que je suis devenue et chérit l'image et les souvenirs de celle que j'étais avant. Cette personne est partie en même temps que tu es parti de ma vie...

    Elle devait s'arrêter là. De toute façon, elle n'avait pas le choix puisque des larmes coulaient sur ses joues. Finalement, pour une jeune fille qui ne pleurait jamais, Aubry en aura verser des larmes ce jour-là! La jeune femme ne put s'empêcher de regarder à nouveau Maxence alors que dix secondes plus tôt elle avait baissé la tête. Elle voulait se jeter contre lui, et n'écouta que ses propres désirs. D'un mouvement rapide, elle se retrouva contre le jeune homme, entourant de ses bras la taille musclé de Maxence. Elle ne savait pas si il allait la repousser ou l'entourer de ses bras puissants à son tour. Tout ce qu'elle savait c'est qu'il lui avait manqué, mais que ce n'était pas aussi simple. Rien de ce qu'elle pourrait dire ne changera la situation dans laquelle tous les deux étaient: complètement perdus et déboussolés. Elle posa sa tête sur le torse de mister Barryone, attendant un quelconque geste ou une parole de sa part. En attendant, elle se calma et laissa ses yeux ouverts et son esprit arpenter tous les souvenirs riches en émotion qu'elle avait partagé avec Maxence. Ca semblait très loin à Aubry, et pourtant elle semblait pouvoir toucher ces vieilles images du bout des doigts. Il lui fallait juste une volonté et un courage que, malheureusement, elle ne possédait pas encore. Du moins pour le moment.
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MessageSujet: Re: Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} EmptyDim 18 Mai - 23:08

    {Courts ou longs, tes posts sont toujours magnifiques, et je le pense pour de vrai =) et ils m’inspirent en plus de ça enormement.}

    Une ruelle sombre, deux êtres et un monde. Loin de tout ce qui pouvait faire l’hypocrisie, créer la jalousie ou faire jaser, juste deux esprits longtemps séparés qui se retrouvent. Pourquoi est ce que les choses ne sont pas toujours aussi simples, pourquoi est ce qu’on ne peut pas toujours simplement s’éloigner des artifices de la vie si futiles et se laisser aller. Laisser aller ses sentiments, se livrer doucement sans se soucier de ce qui peut bien se dire autour ? C’est ainsi qu’avait toujours pensé Max. Loin de son pessimisme habituel, un idéalisme lui venait subitement parfois le laissant rêver un monde moins cruel, ou tous ce qui compte c’est le plaisir simple de la vie. Mais souvent la réalité le reprenait brutalement, le ramenait sur terre. C’était un rêve qui sûrement jamais ne sera réalité. Rêver de devenir acteur, rêver de trouver l’âme sœur, tous ces rêves là étaient bien plus réalisables que le simple monde qu’il idéalisait. Pourtant sa vie à lui n’a jamais été trop dure, sûr qu’elle n’a pas été que rose. Mais il a au moins eu la chance de vivre avec un père aimant, certes loin d’une mère qui les a quitté, mais dans un environnement sain. Quand tout n’allait pas bien avant, il se disait que des gens souffrent dans le tiers monde, que se plaindre pour une futilité, c’était égoïste et idiot, mais à force de grandir, on comprend qu’il ne faut pas se comparer aux moins chanceux, et là ça devient plus dur de se consoler. Heureusement, souvent quand on est bien entouré des gens nous rendent le sourire, nous faisant sentir qu’ils sont là et que rien ne compte plus que nous. Tout de suite, la tristesse devient moins accablante et le monde moins noir. Il n’imaginait pas ne pas avoir tout ce monde autour de lui : Luc, Nick, Soukï sans oublier Nena et puis Sherry. Tout ce petit comité était pour lui la bouée de secours toujours présente. L’ombre au tableau ? Il savait pertinemment que tout ces gens n’aimaient pas Aubry. Certains d’entre eux la détestait à un point ! Pourtant il savait aussi que Luc et Soukï avaient été amis avec la jeune brune, mais ce qui avait tout rompu, ça il ne le savait pas.

    Ce qu’il aurait voulu à cet instant précis, alors que ces paroles dures et froides sortaient de sa bouche, c’était bien que la simplicité reprenne place dans son monde. Que rien de ce qui c’était passé avant son départ ne se soit produit, qu’il ne se soit jamais disputé avec Aubry, que le bon vieux temps qu’ils se plaisaient à évoquer de temps en temps dans sa tête revienne et que tout le monde s’aime. Bien sur tel le monde de simplicité féerique qu’il n’avait vu exister que dans les contes pour enfant, rien ne serait comme il le voulait. La réalité est tout autre, malheureusement. Et souvent pour la vulnérable personne qu’il était, c’était loin d’être facile. Il tombait vite dans la déprime, en oubliant tous les bon côtés de la vie, une vulnérabilité dont peu, très peu de gens se doutent. Pourquoi ? Parce que peu osent percer les carapaces et aller au delà. Oui, Maxence croyait en grande partie à présent ce qu’on disait sur Aubry. Mais ça n’avait pas toujours été ainsi. Il avait toujours cru que c’était une carapace, il se fâchait quand on commençait à parler d’Aubry en mal devant lui, même quand c’était Soukaïna, il la défendait, mais au fil du temps et à mesure qu’Aubry prenait place à l’Université, son enthousiasme pour la défendre diminuait. Il avait beau se rattacher à l’image qu’il avait de la jeune femme, à ce fond si bon, le temps et l’impatience eut raison de lui et il commença à se faire influencer. Peu à peu, comme on jette de l’acide sur un tableau et qu’il se décompose, l’image qu’avait Maxence d’Aubry devenait laide et profanée. A jamais ? Rien n’était moins sur. Parce que dans le cœur de Max, Aubry avait toujours existé. Elle avait toujours été présente. A chaque fois qu’il entendait du mal d’elle, son cœur se faisait violemment pincer. Il l’avait toujours aimé son Aubry.

    Et puis d’un coup, la jeune brune prit la parole et lui se tut. Il la regardait, les paroles violentes lui arrivaient à l’oreille. Non, il n’avait pas été un ange. Il aurait voulu se boucher les oreilles et se télé porter dans un autre monde. Il avait vécu tout ce temps à Berkeley loin d’elle, pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi dans cette ruelle ? Tel un petit garçon auquel on dicte les nouvelles règles de la maison, il voulait disparaître. La faire taire, il ne voulait pas mesurer à quel point il était coupable dans l’histoire. Mais que voulait-elle de lui ? Qu’il n’ait pas eu d’autres amis ? Qu’il ne tourne pas la page ? Qu’il attende que Miss se calme ? Il était en colère et en même temps plein de tristesse et de culpabilité. Il voulu s’exprimer, lui montrer à quel point est ce qu’il en avait souffert aussi mais s’était résolu à ne plus y penser, mais elle avait décidé de ne plus le laisser parler. Elle dit qu’elle n’avait pas changé, il voulait l’arrêter, lui mentir, dire qu’il le savait, mais il n’en avait pas la force. Il ne se doutait pas un instant que tout ce changement ce soit fait à cause de lui. A cause de lui qui l’avait abandonné, il avait tout brisé. Qui sait ce qu’ils seraient devenu si jamais ils ne s’étaient disputé. Si jamais il n’avait rencontré Cindy. Ah non, ça c’était une autre histoire, ça n’aurait même pas été un Playboy, d’ailleurs il ne l’avait jamais été avec cette fille-là, avant qu’elle ne s’en aille, lui brisant le cœur, à ce moment-là non plus Aubry n’était pas là. Pourtant…pourtant… Il voulait arrêter avec les reproches, mais il les aurait à jamais dans le cœur, alors il décida de se mettre à nu, pour une fois de dire ce qu’il a vraiment sur le cœur, mais en ouvrant la bouche, Aubry était déjà collé contre son torse, mettant ses mains contre sa taille. Maxence huma cette odeur, un frisson parcourut tout son corps. C’était bien Aubry. Son Aubry, la seule et l’unique. Elle était plus que fragile et ces litres de larmes versés en témoignait. Il la serra, d’un geste instinctif, plus fort contre lui. Il se laissait perdre dans une émotion toute brutale, de la nostalgie, de la culpabilité, et beaucoup…beaucoup d’amour. Le moment était tout intense, loin de n’importe quelle autre chose, juste de la simplicité et deux êtres qui se retrouvent. Il caressa ses cheveux, puis prenant son visage entre ses mains, il la regarda, son regard n’avait rien à voir avec celui qu’il venait d’avoir, celui-ci se voulait tendre mais tellement mélancolique, puis il murmura :




    • Je…Je m’excuse…


    Ces quelques lettres qu’il avait eu beaucoup de peine à s’arracher de la bouche, étaient complètement sincère. Il aurait aimé trouver plus à dire, mais c’est Maxence et Maxence ne parle que rarement, pour dire très peu d’ailleurs. Du pouce, il sécha les larmes sur les joues de la jeune fille. Il lui avait fait beaucoup trop de mal. Beaucoup trop.

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MessageSujet: Re: Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} Les gens partent, mais les souvenirs restent... {Maxence <3} EmptyMar 20 Mai - 19:44

    S’excuser. Simple, rapide et efficace. Mais parfois ces quelques mots prononcés ne suffisaient pas. Je peux vous dire qu’au contraire, ils firent énormément de bien à Aubry ce matin là. Elle serra encore plus son jeune mais encore ancien ami dans ses bras, et repensa au temps passé. Bon Dieu que de nostalgie en ces temps moroses ! Elle se rappelait du nombre de fois où la jeune femme avait eu besoin de Maxence ; il avait toujours été là. En fait, elle se reposait la plupart du temps sur Max, et dut fait que du jour au lendemain elle soit resté seule l’avait profondément affectée. Mais ne mettons pas tous les torts sur les épaules de Maxence, car dans cette histoire les deux jeunes étudiants étaient fautifs. La jeunesse se bloque aujourd’hui sur l’affectif, et Aubry pour avoir souvent étudier le comportement des adolescents pendant des heures en savait quelque chose. Il suffisait de simplement prendre l’exemple d’un cours de mathématiques. Si vous aimez le professeur, vous arriverez dans cette matière. Si vous ne l’aimez pas ou qu’il fait quelque chose qui ne vous plaît pas, un blocage affectif se créé et là plus rien n’est possible. On chute, on trombe, on prend des tartes. Pour mieux se relever ensuite. Je vous parle de ça car l’histoire Aubry-Maxence était pratiquement pareil. Ils étaient en symbiose, toujours ensemble, prêts à tout l’un pour l’autre. Ils étaient d’ailleurs plusieurs fois l’un et l’autre passés pour un couple, c’est vrai qu’ils en auraient fait un beau, mais entre eux ça avait toujours été très clair : l’amitié était et serait plus forte que tout. Bien sûr, pour en arriver à cette situation une matinée de mai, en plein milieu de Madrid dans un autre continent que le leur, il y avait eu une chose qui avait tout déclencher. Cette chose était une femme : Cindy. Et alors qu’Aubry aurait toujours pu accroché avec cette personne, elle eut comme qui dirait un blocage. Un énorme blocage, surtout quand elle vit que la jeune femme voulait en quelque sorte se rapprocher de Maxence ; se rapprocher au point d’essayer de tout gâcher entre eux. La jalousie fait d’énormes dégats, je peux vous le dire, et l’amitié de Maxence & Aubry finit après une énième dispute sur le sujet. La vie les avait séparés. Pire que comme deux potes qui se chamaillent pour une même fille, elle, Aubry, avait simplement agit par jalousie. Comme quoi la simplicité peut aussi compliquer les choses.


    Aubry elle aussi aurait voulu que tout se déroule avec simplicité. Mais, ouvrons un peu les yeux, la société dans laquelle nous vivons se complique de jour en jour, alors comment pouvons-nous rester simple et agir de même ? On en revient alors toujours et encore au problème d’Aubry. Cette carapace, se protéger, se défendre. Ne plus croire depuis longtemps aux multiples contes de fées qu’on lui avait raconté dans son enfance. Il n’y avait pas eu de prince charmant, mais plutôt beaucoup, beaucoup trop de méchantes sorcières. Et la reine d’entres elles était, par la force des choses, la jeune Monrose qui n’avait pas pu trouver le moyen d’en débattre autrement. La belle étudiante avait toujours eu horreur qu’on la considère comme faible. Ne pas pleurer, faire toujours comme si tout aller bien. Faire semblant de ne pas être atteint par les multiples attaques qu’on subit chaque jour, et répondre aussi froidement que son inlassable fierté peut nous le permettre. En fait, c’est en ça que s’installe alors son espèce de routine lassante et quotidienne. C’est comme faire semblant de n’être que jolie. Qu’aurait donc Aubry si elle n’avait pas sa moyenne faramineuse ? Juste sa beauté. Et encore, trop souvent les gens aujourd’hui s’arrêtent aux apparences. On a beau dire que l’intérieur est vraiment ce qui compte, vous et moi regardons tout d’abord l’aspect physique de la personne, et si elle ne nous dégoute pas trop, on se surprend à vouloir jeter un coup d’œil à l’intérieur, à aller cherche plus loin. Mais, même si la personne n’a pas un physique avantageux et est une personne formidable, alors on la laisse comme de côté, victime de son apparence. Il n’y a pas que l’expression « Fashion Victime » qui devrait exister… Mais ne nous écartons pas du sujet, tout ça pour encore une fois répéter que les choses dites sur Aubry n’était que la répercussion du monde réel, un monde qui était dur à porter sur ses seules épaules.


    Non, Aubry n’aurait pas voulu que Maxence n’ait pas d’autres amis ou une autre vie. Si elle pouvait remonter le temps et tout refaire, elle s’en serait simplement pris autrement. Parfois il vous vient le sentiment d'avoir tout raté, échoué. Pas comme à un examen, mais dans l'affectif de certaines émotions, de certaines choses. Maxence avait été un échec. Aubry le ressentait chaque jour depuis des mois entiers, et pleurait intérieurement quand elle voyait à quel point il arrivait à bien s'en sortir sans elle. Amis, un cercle d'amis sûr, l'entourait. Amis qu'Aubry avait malgré elle apprit à détester. Pour Soukaïna & Luc, ça avait été une grosse erreur. Une amitié forte les avait lié, malheureusement la mauvaise facette d'Aubry avait une fois de plus ressurgit pour laisser place à un sentiment de supériorité bien trop inacceptable pour les deux futurs mariés. Leur histoire commune, leur bout de chemin passé ensemble s'était arrêté là. La vie est cruelle, parfois. C'est souvent ce qui amène de bonnes personnes à faire des bêtises. Vouloir mettre fin à ses jours, tout arrêter. Ne plus sentir cette immense peine. Se dire qu'après nous attend une vie meilleure, plus belle, où on pourrait tout refaire. Où nos choix seraient différents. Pour certains, ce moyen est une échappatoire. Pour d'autres c'est une faiblesse que de fuir ses réels problèmes. Et Aubry faisait partie de cette deuxième catégorie de personnes. Elle était forte, très forte. Peut-être trop ca redevenir gamine, insouciante et se lâcher un bon coup ne lui ferait pas de mal. Mais cette image qu'elle devait donner d'elle ne lui permettait pas ce genre de choses. Le monde et son existence semblait lui échapper, comme si on contrôlait tout à sa place. Le stéréotype de la fille populaire et riche, image à conserver. Il faudrait s'y habituer dès maintenant, jeune Monrose.



    -C'est moi qui suis désolée.. J'aurais dû être plus.. plus forte, pour nous, pour nous garder. Ca ne redeviendra plus jamais comme avant, mais je t'aime Max, je t'aime à un point que tu n'imagines même pas!



    C'était vrai qu'elle l'aimait son Maxence. Pas comme on aime un homme avec qui on a des relations charnels, mais elle l'aimait d'une amitié torride et passionée. Elle voyait que c'était dur pour Maxence à dire ces quelques mots, et c'est la raison pour laquelle elle apprécia toute l'intensité de sa phrase. Quand il sécha ses larmes sur ses jours, Aubry eut un petit sourire, comme pour se donner du courage. Face à Maxence, lui rendant son regard plein de tendresse, elle se sentit tout à coup mieux. Même si rien n'allait mieux entre eux, il faudrait plus que ça. Enormément plus.
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