the great escape
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You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY]

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MessageSujet: You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] EmptyDim 25 Sep - 3:40

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    On dit souvent que tout vient à point à qui sait attendre... cela faisait maintenant plusieurs jours que mes pensées étaient tournées vers elle, la seule fille qui ait pu me redonner cette envie de me battre, de flirter de d'être le vrai moi, depuis Fleur. Cette sensation autrefois bien ancrée en moi, celle d'être l'homme de la situation, celui qui pouvait faire ce qu'il voulait était à nouveau présente et je sentais comme une bouffée d'air énorme venir me remplir les poumons presque au point de me faire suffoquer. Je ne savais pas vraiment quoi faire ni quoi dire face à cela et j'avoue que pour une fois j'étais décontenancé, j'avais beau réfléchir, me repasser le film dans ma tête, j'en arrivais toujours à la même conclusion : il fallait absolument que je la revois, que je la touche à nouveau que je puisse plonger mes yeux dans les siens et qu'à nouveau, ce que je pensais perdu à jamais jaillisse. Après notre dernière entrevue, je redoutais que Caly ne voulait plus rien avoir à faire avec moi, elle avait une fierté presque égale à la mienne et vu qu'en la laissant en plan à quelques millimètres de ses lèvres pulpeuse, j'avais du la blesser en plein dans son orgueil mal placé, elle devait maintenant être en train de me lancer des sorts sur une poupée vaudou à mon effigie, sans aucun doute !
    Rien que de l'imaginer avec un sourire carnassier et des aiguilles à la main m'arrachait un sourire que je ne pouvais contrôler... j'étais décidément toujours accroc malgré le temps qui était passé et cela me rongeait de l'intérieur sachant que cette fille n'était rien pour moi, non je n'avais plus pensé à elle depuis un bout de temps et il avait fallut qu'elle réapparaisse pour que tout remonte à la surface comme un haut le coeur qu'on ne peut arrêter... la comparer à un haut le coeur n'était peut-être pas très gracieux de ma part mais je n'avais jamais fais dans la dentelle, nous le savions très bien tous les deux ! C'était ça d'ailleurs qui faisait qu'elle m'intriguait toujours autant, elle me connaissait comme personne et je me disait parfois que c'était aussi malsain que génial car elle pouvait anticiper à chaque fois la réaction que j'aurais face à ses paroles tout comme j'avais la faculté de le faire avec elle ! Un pouvoir dont nous nous serions sûrement bien passé car il nous liait d'un lien invisible et presque impossible à définir qui nous rendait littéralement dingue...

    Ce jour là, j'étais inspiré par notre rencontre passée de quelques semaines maintenant, je repensais à elle et mes doigts vagabondaient sur ma guitare comme si c'était naturel. Je composais non plus pour les autres, pour des chanteurs comme Reagan, non, je composais pour moi, je chantais, je barrais... je recommençais. Bref la jeune femme était devenue comme ma muse et j'avais vraiment besoin de la retrouver, il fallait qu'elle entende ce que j'avais fait et ce serait pour moi l'occasion aussi de faire amende honorable pour le petit jeu que j'avais joué avec elle. Non pas que je le regrettait mais j'avais peut-être été un peu abrupte dans mes propos et je ne voulais pas qu'elle me déteste à vie, tout ce que je voulais c'était garder notre relation telle qu'elle était, j'en avais besoin... je ressentais presque un sentiment de manque lorsque je savais qu'elle était loin car je me demandais avec qui je pouvais avoir une discussion qui soit digne de ce nom, un verbiage qui m’intéresserait vraiment pas comme les insipides platitudes qu'on me servait à longueur de journée.
    Une idée me vînt tout à coup, je pris mon second téléphone qui me servait uniquement à appeler à l'international habituellement. elle ne connaissait pas ce numéro et elle se ferait forcément avoir par l’appât que j'allais lui servir ! J'envoyais un message "911" qui voulait dire dans notre langage que la personne qui envoie un sms a un problème. Je signais "Norah" une fille que j'avais rencontré alors que je posais pour elle et qui était apparemment une grande amie de notre Calypso. Je riais presque de ma ruse qui allait sans doute passer comme une lettre à la poste et recevais peu après un message qui me demandais où j'étais ! Je répondais frénétiquement que je me trouvais devant la salle de musique et lui disait qu'il fallait qu'elle se dépêche, je n'avais pas toute la journée non plus !

    Quelques minutes plus tard j'entendais des pas dans le couloir et pensant que c'était elle, j'entrouvris la porte pour voir si mon intuition était juste, je souriais de félicité en la voyant paniquée et se rongeant les ongles. Je passais un bras pour attraper le sien afin de la faire basculer directement dans la salle avec moi, posant une main sur sa bouche pour éviter qu'elle ne crie. Oui je jouais un peu les obsédés qui allait la violer sur place même si mon intention était tout autre, il avait fallut que je lui joue ce petit tour, à la Mcfendders juste pour la faire enrager un peu plus. Je fermais la porte à clé avant de la ranger soigneusement dans ma poche avant d'enfin allumer la lumière qu'elle puisse voir qui j'étais.

    Tadaaaaaam ! Oui je sais j'aurais du me tourner vers la carrière d'acteur mais j'ai toujours pensé que j'aurais un peu de mal à coucher pour y arriver avec de vieux mecs bedonnants je la regardais un sourire sur les lèvres attendant e la voir s'emporter contre moi, ça promettait d'être sport !

    La revoir me rendait presque tout fou, j'étais comme un gamin qui contemple son cadeau d'anniversaire avec envie en étant impatient de l'ouvrir ! Je cherchais dans son regard une once de sympathie mais il me semblait plutôt qu'elle avait envie de me bouffer et bien que je n'étais pas du tout hostile à cette idée, je préférais attendre de lui avoir payé un dîner tout de même, je suis un gentleman ! J'avais l'impression malgré tout que notre entrevue de la dernière fois n'était pas exactement bien passée et je préférais reculer de quelques pas pour éviter les mauvais coups et que ma guitare ne soit mise à contribution pour venir terminer sa course sur ma tête !

    En fait si je t'ai fais venir ici c'est surtout parce que je voulais te montrer quelque chose, j'ai repensé à cette soirée u'on avait passé ensemble et à vrai dire ça a été une source d'inspiration pour moi et j'avais vraiment envie que tu entendes la chanson que j'ai composé pour toi... enfin je veux dire grâce à toi je me sentis tout à coup gêné me grattant l'arrière de la tête. Vas y assied toi, attend d'avoir entendu avant de critiquer s'il te plaît ! De toute façon tu sais déja comme je joue comme un Dieu ce n'est pas une première...

    Je me revoyais jouer de la guitare pour les yeux de la belle alors que nous étions assis sur le bord d'une fontaine du sud de la France, le soir alors que la lune venait se refléter dans l'eau... moment romantique ? Oui enfin en étant ados on ne pense pas vraiment à ça alors évidemment à l'instant où j'avais fini ma jolie ode à celle qui portait le nom d'une déesse, nous avions d'un seul geste commun poussé l'autre dans l'eau pour finir par chahuter en essayant de se noyer mutuellement ! Oui à vrai dire les moments d'amour et d'intimité nous ne connaissions qu'à petite dose car notre esprit de vainqueur et d'emmerdeur reprenait le dessus très vite. Je voulais tout de même lui laisser le temps de réagir avant de commencer à chanter, elle aurait pu me lancer une chaise à la figure, la connaissant il fallait s'attendre à tout ! J'avais l'impression que je jouais avec le feu et pourtant cela m'amusait à outrance car un sourire presque bête trônait sur mon visage angélique.

    Au fait... désolé pour l'autre soir j'ai pas pu m'empêcher de faire l'idiot, tu me connais ! Et puis tu pensais sérieusement que Drew Mcfendders était un homme facile ? Non mais attend en fait c'est de ta faute tout ça, tu m'as mal analysé voila tout ! je la regardais encore une fois avec cet air suffisant qui la faisait tant râler. Roooh aller décoince toi un peu on dirait que tu n'as pas mangé depuis trois jours, un peu d'humour ! je levais les yeux au ciel un peu exaspéré avant que ma bouille d'enfant capricieux et malicieux ne reprenne le dessus. Aller on se réveille, dis quelque chose je ne sais pas réagis, si c'était moi ton public je m'endormirais ! Non mais quelle plaie aussi de devoir attendre une réponse d'une fille en sachant très bien que ça tournera en ma défaveur... eh bien qu'à cela ne tienne, je ne suis plus à ça près !
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] EmptyDim 9 Oct - 13:36


You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] Tumblr_lnk4ykJi6X1qblc8xo1_500



    « D'abord, il y'a deux lèvres qui s'effleurent et qui se cherchent. Puis deux souffles qui se mêlent dans le froid. C'est un baiser caressant qui devient presque morsure. Un baiser dans lequel n'atteint ce qu'il y'a de plus intime en l'autre. » Fronçant les sourcils, je secouai la tête de dépit. Il fallait que j’arrête de ressasser à tout va ce qui aurait pu se passer si monsieur McFendders n’avait pas décidé en une fraction de seconde de partir comme un voleur. Non mieux, comme un lâche. Parce qu’après tout c’est ce qu’il était. Un foutu être méprisable pour ce comportement des plus puérils. Je pensais que la cause de mon énervement serait ses paroles plus ou moins élégantes mais la réalité était toute autre. C’est par son acte non assumé qu’il m’agaçait prodigieusement. Attitude qui frôlait le ridicule car je me doutais bien que de son côté il était passé à autre chose depuis bien longtemps. Mon visage ne devait même plus effleurer son esprit et il devait avoir oublié jusqu’à mon nom. A cette pensée mes doigts se raidirent et pour me changer les idées avant de tomber dingue, je partis dans la chambre de Cameron mon colocataire. Ce dernier changeait de confrérie dans quelques jours et je préparais activement ses affaires pour qu’il puisse dégager de mon espace au plus vite. Nos relations n’avaient jamais été très bonnes et je n’avais pas versé une seule larme à l’annonce de son départ. Au contraire, si je n’étais pas une ancienne alcoolique, j’aurais ouvert une bouteille pour fêter l’évènement. Alors que je terminais de balancer sans retenue quelques bibelots dans l’un des cartons de Cameron, j’entendis la sonnerie de mon cellulaire qui était resté dans ma chambre. Je le pris rapidement et lus le message. Un sms de Norah qui me demandait de venir la rejoindre au plus vite. Au départ, je crus à une blague car je ne reconnus pas son numéro de téléphone mais je finis par me convaincre que la jeune femme avait autre chose à faire qu’une blague de mauvais goût. Nous n’étions pas les meilleures amies du monde mais le fait de s’être retrouvées à Berkeley après avoir vécu de longs mois ensemble dans le centre pour jeunes en « détresse » nous avait fortement rapproché. La bipolarité et l’impulsivité de la sigma pourrait se révéler être un inconvénient majeur pour elle si jamais elle replongeait trop fortement dedans. J’étais en devoir de l’aider puisqu’elle le demandait. Je lui répondis avec frénésie en la questionnant au sujet de l’endroit où elle se trouvait. Il fallait bien qu’elle me donne plus d’amples explications si elle souhaitait que je vienne la voir. Je reçus une réponse presque instantanée. La salle de musique. Bien sûr, rien d’exceptionnel pour une orange de se retrouver là-bas. Sans perdre une minute, je partis de mon appartement en claquant la porte. Je n’avais qu’une seule idée en tête : La retrouver au plus vite et vérifier que tout allait bien pour elle. C’est essoufflée que je parvins au bâtiment où se trouvait les salles d’arts en tout genre. Je m’engageais dans le couloir sans savoir très bien où allait. En effet, je ne connaissais pas encore les lieux comme ma poche et je guettais le moindre bruit qui pourrait me guider. Les traits de mon visage étaient crispés et c’est avec une anxiété voyante que je déambulais dans ce couloir. « Norah ? » risquais-je d’une voix tendue. Toutes les portes aux alentours paraissaient fermées, où pouvait-elle être ? C’est à ce moment que je ressentis une pression sur mon bras et sans comprendre ce qu’il m’arrivait, je me suis retrouvée avec une main devant la bouche. Dans quel traquenard venais-je de tomber ? Dans quoi avais-je encore mis les pieds ? Les battements de mon cœur s’étaient considérablement emballés mais c’est sans céder à la panique que mon cerveau se mit à réfléchir à toute vitesse. Lors de ma déchéance, j’avais rencontré pas mal de types louches et j’avais appris à me défendre lorsque la situation l’exigeait. Je n’aurais qu’à faire de même cette fois-ci. Mon agresseur allait vite regretter de s’en être pris à Calypso Hell Brightside. J’entendis la porte se fermer à clé. J’étais faite comme un rat. Celui qui venait plus ou moins de me kidnapper alluma la lumière et je pus enfin distinguer ses traits. Drew Léonard Mcfendders.

    Oh non pas lui, c’est un cauchemar fut ma première pensée. Je compris à l’instant que toute cette mise en scène avait été orchestrée par lui et que j’étais le dindon de la farce. Je me sentais tellement stupide que mes joues me brûlaient sous l’effet de la honte. J’aurai dû me douter que Norah ne m’enverrait jamais un sos avec un autre téléphone que le sien. Je venais de me faire avoir comme une bleue et le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il paraissait extrêmement fier de ce qu’il venait d’accomplir. Oh, comme les doigts me démangeaient ! Le frapper une nouvelle fois aurait été salutaire. « Qu’est-ce que tu n’as pas compris la dernière fois ? Je ne veux plus jamais avoir affaire à toi. Ces mots ne se sont pas encore ancrés dans ta cervelle de salaud de l’année ? » J’articulais lentement pour qu’il assimile au plus vite mes paroles tandis que le ton de ma voix était on ne peut plus cinglant. Mon regard était glacial et je ressemblais à un véritable iceberg. Pourtant, au fond de moi, le fait de le revoir ne me laissait pas indifférente. Bien entendu, il était impossible pour une personne extérieure de s’en rendre compte. Au contraire, je laissais paraître une envie folle de le tuer de mes propres mains plutôt que de lui sauter dessus. Je ressentis une joie immense en le voyant reculer de plusieurs pas. Tu as raison de mettre un périmètre de sécurité entre toi et moi mon cher Léonard parce que tu n’es à l’abri de rien. Surtout pas d’un coup mal placé. Je l’écoutais vaguement me déblatérer tout son ramassis de connerie sans sourciller. Qu’est-ce qu’il espérait au juste ? Que je me jette à ses pieds en lui disant que pour la dernière fois c’était oublié ? Ce n’est pas avec une chansonnette qu’il parviendrait à me calmer. Loin de là même et s’il pensait que c’était le cas, c’était le roi des abrutis. Mon poing se ferma rageusement quand il me sortit la bouche en cœur que notre dernière soirée avait été une source d’inspiration. La bonne blague ! Quelques minutes plus tard, il me provoqua. Silencieuse jusqu’à présent, ce fut la phrase de trop. Il voulait me faire sortir de mes gonds, très bien. Il en assumerait pleinement les conséquences. « Désolé, tu es désolé ! Et maintenant quoi ? Avec un désolé et une sérénade, je dois tirer un trait sur l’humiliation que tu m’as infligé ? Mais va au diable avec ta chanson et ton excuse bidon. » Grondais-je en serrant les dents et tout en m’avançant de quelques pas dans sa direction. Avisant une feuille de partition qui traînait non loin, je la saisis brusquement avant de la mettre sous son nez. « Ta chanson ? » Avant qu’il n’ait eu le temps de me répondre, je déchirais soigneusement et méticuleusement la feuille en mille morceaux de manière à ce qu’il soit impossible de la recoller. Ma fureur était telle que si j’avais pu attraper sa guitare, cette dernière aurait été brisée sans remord. Je jetais les bouts de papier aux pieds du jeune homme avant de me diriger vers la porte. Comme je l’avais prédit, il était bel et bien impossible de sortir de la pièce. Fermant les yeux deux secondes, le temps de reprendre ma respiration, je dis sans le regarder. « Je veux sortir alors ouvre cette porte. Je ne veux plus te voir, je ne veux plus t’entendre ni sentir ta présence à mes côtés. Arrête de faire le joli cœur avec moi, ça ne marche plus. » J’avais énoncé ces faits d’une voix neutre. Et pourtant, je savais pertinemment que mon monologue ne devait pas lui avait plu. Tant mieux. Sois blessé ou énervé Léonard, cela ne m’empêchera pas de vivre. Finalement, je me suis décidée à lui faire face. Pour mieux enfoncer le clou. Que je vois sa tête quand je lui assènerai le coup fatal. « Ce n’est pas parce que tu as été un coup potable le temps d’un été qu’il faut croire qu’aujourd’hui il y a un retour de flamme possible. » Un rictus à la fois méprisant et victorieux trônait sur mes lèvres. Je pense que maintenant, il n’était plus un public prêt à s’endormir.

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MessageSujet: Re: You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] EmptyLun 10 Oct - 11:03

You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] Sansre12cy

    Une fois de plus j'avais du faire péter un plomb à la jeune fille mais étrangement c'était ce qui m'amusait le plus, la voir sortir de ses gonds et m'insulter en faisant mine de penser ses mots... oui au fond je savais qu'elle en était au même point que moi, qu'elle cherchait un moyen de le retrouver, une brèche vers ce passé perdu que nous avions tout deux du mal à oublier une fois en présence de l'autre. J'aurais aimé ne plus jamais avoir affaire à elle, je n'aurais jamais eu à revive encore incessamment la torture d'entendre cette petite voix dans ma tête me répéter qu'elle était la femme qu'il me fallait, que je l'avais toujours su quelque part mais que je n'avais jamais su l'exprimer. Ce sentiment venait me tarauder depuis quelque temps et à vrai dire Calypso n'était pas le seul problème que j'avais, cela faisais une semaine que Jason ne dormait plus parce qu'il était malade et le fait de rester à son chevet ne me réussissait pas forcément, j'avais des cernes jusqu'en bas des joues mais mon apparence physique était devenue peut à peu secondaire pour moi, je ne me posait plus vraiment la question de savoir si j'étais toujours aussi beau, si mes abdos étaient toujours aussi bien dessinés parce que j'avais désormais d'autre priorités que ma petite personne et même si cela me rendait fou, je devais m'y faire je n'étais plus seul avec moi même et j'espérais que la prochaine fille qui partagerait ma vie le comprendrait tout autant !
    Le fait de revoir l'alpha face à moi me faisait bizarrement le même effet que la dernière fois, même si elle me fusillait du regard au moins elle m'accordait de l'importance et c'était le but recherché en dépit de tout le reste. Oui je voulais d'abord regagner sa confiance, détruire cette barrière qui s'était formée entre nous avec les années et recommencer sur de bonnes bases, mais le fait est que lorsque je me retrouvais face à elle la seule chose dont j'avais envie c'était de la taquiner et de la rendre chèvre même si c'était tout l'opposé que je voulais atteindre ! Je ne me comprenais pas moi même, c'était certainement encore un moyen de défense inventé par mon subconscient pour éviter de souffrir, il faisait donc ressortir les côtés les plus salauds de ma personnalité pour pouvoir vivre tranquillement sans subir ce que j'avais eu à endurer l'an passé avec les méandres de ma relation avec Fleur...

    Les premiers mots de la jeune fille me firent à peine sourciller, je me délectais surtout de la voir prête à me foutre un coup de pied bien placé pour l'avoir amené dans ce traquenard si facilement ! Elle madame je sais tout se faire piéger aussi facilement, cela devait être dur pour son petit égo de parfaite égoïste. Oh si j'ai bien compris que tu ne voulais plus me voir, le problème c'est que la dernière fois qu'on s'est vu je t'ai promis qu'il y aurait une prochaine fois et... je tiens toujours mes promesses ! J'en arrivais maintenant à m'excuser, j'étais vraiment trop bon avec elle, moi le mec qui avait un ego plus gros que la cuisse de Jupiter venait de présenter ses excuses à cette fille qui était sensé n'avoir aucune valeur à mes yeux. Oui enfin là il fallait que j'en passe par la pour me faire pardonner mes dernières fautes, sinon il était clair qu'elle ne m'adresserait plus jamais la parole et qu'en plus de ça elle ne me laisserait certainement pas partir avant de m'avoir réduit en charpie pour récupérer la petite clé de sa liberté ! Madame faisait de la résistance ! Eh bien il allait falloir redoubler d'inventivité pour calmer la bête, cela dit je ne savais pas encore comment j'allais m'y prendre à la vue de ses yeux noirs et de ses sourcils froncés. Humiliation tu y vas peut-être un peu fort non ? J'ai juste voulu m'amuser et puis tu ne vas pas me blâmer pour ne pas t'avoir embrassé, je suppose que c'était la dernière chose que tu voulais qu'il se passe, non ? Et voila prise au piège par ses propres mots, la jeune fille allait devoir passer aux aveux, si cela la touchait autant c'est qu'elle voulait à tout prix que je l'embrasse au final non ? J'étais tellement doué pour piéger les gens ça en devenait presque indécent ! Je la regardais avec un air de défi et de douceur dans les yeux, je voulais qu'elle dépose les armes, que l'on puisse se poser calmement et oublier un peu toutes ces mésaventures, mais elle semblait vouloir jouer à la petite peste revêche en me repoussant encore une fois dans mes retranchements. Elle s'était approché de ma partition pour venir la déchirer en 1000 morceaux, cela m'aurait touché si ce n'était pas un simple brouillon qu'elle venait de réduire en miettes, dans l'absolu je me fichait de cette chanson, je l'avais écrite pour elle de toute façon et si je devais la chanter un jour ce serait avec la jeune fille pour seul public et personne d'autres. Une dernière fois elle tenta un bras de fer acharné avec la poignée de la porte qui semblait bel et bien déterminée à lui résister pour mon plus grand bonheur. Je m'approchais d'elle les bras croisés pour qu'elle se calme un peu mais quelque chose semblait s'être emparé d'elle, je m'asseyait sur une chaise non loin, me délectant du spectacle en attendant qu'elle me laisse à nouveau la balle. Oh tu sais si ça ne tenait qu'à moi je te laisserais partir malheureusement je crois qu'il va falloir que tu viennes chercher la clé directement dans ma poche, c'est le seul moyen si tu espères sortir d'ici directement, de toute façon quoique ta main vienne toucher, tu es en terrain connu... Je la fixait d'un regard torve et presque sadique sachant très bien que ça allait la déstabiliser mais qu'elle voudrait tenter malgré tout ! Ce serait ma chance, ma chance de l'avoir, qu'elle soit enfin mienne... Soudain elle prit un peu plus confiance pour venir me faire face, elle était belle, élégante et j'en venais presque même à oublier que je la détestais au plus haut point, presque autant que je l'aimais à vrai dire, dilemme cornélien qui se présentait à moi ! Lui sauter dessus, la laisser mariner ? Non non il fallait encore jouer un peu avec ses nerfs, elle ne demandait que ça dans un sens, la colère attise le désir comme on dit et là je sens qu'elle en a plein à revendre. ohoh madame fait du zèle, j'espère que tu n'espérais pas me toucher dans mon ego avec un mensonge aussi peu travaillé, je t'ai connu bien plus douée que ça et si je me souviens bien la façon dont... je m'approchais d'elle pour la forcer à se reculer contre le mur avant de poser une main sur celui-ci et de plonger mon regard dans le sien. Je pris sa main la faisant glisser sur mon torse musclé. tu m'as touché la dernière fois finis-je enfin. Je n'aurais aucun mal à affirmer que si tu avais pu m'arracher mes vêtements sur place tu l'aurais fait. Je lâchais sa main pour attendre une réponse de sa part, elle devait être en train de réfléchir, devait-elle me repousser ? M'embrasser, me frapper ? Elle n'avait plus qu'à choisir, j'étais désormais le jouet à la merci de ses fantaisies.
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] EmptyLun 31 Oct - 23:39


You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] Fbi54l



    La guerre entre nous deux s’engagea sur les chapeaux de roues. Le jeune homme lança la première grenade et il reçut pour réponse des tirs de mitraillettes. Le revoir face à moi si suffisant avec ses mimiques de branleur de première, me donnait envie de vomir. L’amertume de notre dernière rencontre était bien vivace et à vrai dire, elle n’était pas prête de s’effacer. Et le voilà qui reprenait de plus belle avec sa promesse. Mes traits se durcirent sous l’effet de la colère. Il aurait mieux fait de l’oublier celle-là, je ne lui en aurais pas voulu du tout. J’oscillais entre « je vais te faire ravaler ton sourire ironique » et un « garde la tête froide Calypso parce que dieu sait combien il peut te troubler quand il s’y met. » Autant dire que je bâillonnais férocement cette deuxième phrase pour ne plus l’entendre. Certainement par peur d’y succomber. Je gardais juste cette hargne qui montait en moi lentement mais sûrement pour pouvoir la lui cracher dessus dès que l’occasion se présenterait. Avec de la patience, je parviendrai à le rabaisser plus bas que terre. Je croyais en cette hypothèse dure comme fer. « Crois-moi, si tu ne l’avais pas mise à exécution, je ne t’en aurai pas tenue rigueur. Une promesse de Léonard ne vaut strictement rien à mes yeux. » Et encore moins, lorsque moi je m’étais jurée de ne plus jamais croisé sa route. Toutefois, comme toujours monsieur n’en avait fait qu’à sa tête et avoir joué l’égoïste de service. A force, cela ne me surprenait même plus. J’étais juste blasée du fait qu’il n’admette pas que nous n’avions plus rien à faire ensemble. Être dans une même pièce nous faisait perdre notre temps et nous ne apportait rien de plus qu’une bataille usante en plus. Le pire survint lors des minis excuses. Ses mots tintèrent au creux de mes oreilles comme le son de la provocation à l’état pure. Qui croyait-il berner en se faisant passer pour un bon samaritain repenti de ses pêchés antérieurs ? Certainement pas moi. Pendant qu’il bredouillait comme un gamin un vague pardon qui ne me toucha pas, j’examinais les lieux en quête d’une sortie possible. Continue de déballer ton speech, je n’y prête pas attention. « Ce que je voulais ou non n’est pas le problème. Tu as joué, tu viens de le dire toi-même. Alors si, il s’agit d’une humiliation car je pensais mériter un minimum de respect de ta part. » En souvenir du bon vieux temps aurais-je pu ajouter. Mais non. Il pouvait toujours courir pour me réduire au silence en imaginant être un maître habile avec les mots. Nous serons deux à jouer sur ce tableau car je n’étais pas mal dans mon genre non plus. Lui lançant un regard qui voulait tout dire, je me suis surprise à être satisfaite de ma réplique et à être impatiente de voir ce qu’il pourrait bien rétorquer. Je cherchais un peu le clash mais il l’avait fait bien avant moi. Je ne faisais que suivre son exemple. Après m’être donné en spectacle en détruisant son travail qui avait noté sur une feuille, vint le temps de partir. Enfin, c’est ce qui aurait dû se produire si le sigma n’avait pas volé les clés pour les mettre en sécurité. Ecœurant et répugnant. Ses yeux me fixaient d’une manière oblique, limite louche. Je n’avais pas besoin de réfléchir pour comprendre son sous-entendu miteux. En terrain connu … S’il espérait que j’allais me jeter sur lui dans la minute qui suivait pour le palper sans vergogne et pour en profiter, il rêvait tout éveillé. Je l’aurai peut-être fait il y a quelques années de cela mais à présent tout était différent. J’étais beaucoup moins impulsive … Enfin sur ma façon de sauter sur tout ce qui bougeait sinon je n’avais pas foncièrement changé. L’envie de l’encastrer dans le mur le plus proche me trottait toujours et encore inlassablement dans la tête. Et le fait qu’il pense prendre l’ascendant sur moi aussi facilement, me faisait grincer des dents. Je connaissais par cœur ses tactiques de déstabilisation. Il l’oubliait sûrement mais j’avais passé assez d’heures en sa compagnie pour voir son fond manipulateur et salaud quand il le voulait le faire ressortir. J’avais été plus d’une fois aux premières loges quand monsieur avait envie de torturer mentalement une tiers personne. Alors, je ne flancherais pas aussi vite qu’il le pensait. « Plutôt passer par la fenêtre que de te faire ce plaisir. » Lâchais-je avec une moue limite dégoutée sur le visage.

    J’avais toujours été très expressive. Le jeune homme pouvait pleinement profiter de mes réactions négatives face à lui. Pas sûr qu’il apprécie … Ce qui rend la chose bien plus amusante. Sa technique d’énervement marchait à la perfection. Le fait de le voir aussi détendu, assis sur son tabouret, m’exaspérait considérablement. Il se moquait de moi et je tombais une fois de plus dans le piège comme une pauvre fille naïve. Si je souhaitais avoir une chance de prendre l’avantage, mon but serait de maîtriser mes nerfs au plus vite. Je le vis se lever et l’un de mes sourcils s’arqua. Quelque peu interrogatrice quant à la suite, il se rapprocha très – trop – près de moi et en une fraction de seconde mes muscles se contractèrent. Ses mouvements me faisaient penser à ceux d’un fauve qui était au bord de bondir sur sa proie pour n’en faire qu’une bouchée. Me promettant de n’avoir aucun contact physique avec lui, je me mis à reculer doucement. Evidemment, plus j’agissais ainsi et plus il avançait. Logique. Au bout d’un moment, mon dos vint heurter la paroi froide du mur et je compris alors que j’étais complètement prise au piège. « Effectivement, lorsque je mens, je fais cela de manière plus travaillé. Si je n’ai pas pris la peine d’en faire autant cette fois-ci, cela veut peut-être dire que je dis la vérité. » Dis-je d’une voix innocente. J’espérais insinuer le doute en lui. Qu’il arrête de croire que tout lui était dû et qu’il aurait ce qu’il désirait en un claquement de doigt. Gagner une bataille contre lui. Le sigma en engagea une nouvelle dès l’instant où il prit ma main pour la faire glisser contre son torse. Salaud. Hors de question que je cède. Mon regard restait ancré dans le sien et je ne sourcillais même pas. Il y avait du progrès dans l’air. Ses répliques me laissèrent muette et mon bras retomba mollement contre mon corps une fois que Léonard eut relâché ma main. Je n’étais pas prête à mentir à nouveau et pas prête non plus à me justifier sur un pseudo acte qui m’avait traversé l’esprit. En somme, j’étais coincée. « Pourquoi ton visage est si marqué ? La vie de père est difficile ? » Merde, me voilà en train de m’inquiéter pour lui. Au départ, ma question aurait dû être une diversion et au final, je passais pour celle qui angoissait parce qu’il avait deux malheureuses cernes sur le faciès. Très fin. Maintenant, il allait penser que je lui accordais plus d’importance qu’il n’en avait. Sotte, voilà ce que j’étais. Le poussant pour me frayer un chemin loin de lui, je partis en direction des fenêtres. « Laisse tomber, ça ne me regarde pas. » [ Marmonnais-je agacée contre moi-même. Pour une fois que ce n’était pas contre lui, il faut le signaler. Je n’attendais plus qu’une chose : Que cette maudite porte s’ouvre comme par miracle et que je m’échappe en dehors de la salle de musique et à des kilomètres de distance de McFendders. Autant demander à ce que le père noël passe tous les mois, mon vœu aurait plus de chance de se réaliser. Croisant les bras sur ma poitrine, je fixais sans le voir le parc de Berkeley qui s’étendait à travers la vitre de la salle. Je n’osais même pas me retourner pour voir si Drew avait changé de place pour aller s’asseoir sur son tabouret ou bien s’il était resté accoté au mur. Après tout, peu importe. Le principal est qu’il ne soit pas avec moi. Depuis la mort d’Andrew, je m’étais forgée une carapace aussi solide que la roche et sans crier gare, le sigma avait ressurgi dans ma vie. Sans le savoir, il fissurait à chacune de nos rencontres cette armure et j’étais bien trop fragile pour la voir voler en éclats. La seule solution était de mettre un barrage définitif entre nous. Qu’il le veuille ou non. Qu’il comprenne ou pas, le pourquoi du comment. Baissant la tête, je murmurais à voix basse. « Arrêtons de ressasser notre passé commun s’il te plait. Cessons d’être des enfants immatures. Aujourd’hui tu as une vie de famille, une vie complète et moi … » Pause. Arrêt sur image et analyse de ma vie. Qu’est-ce que j’ai moi ? Rien du tout mais c’est mieux ainsi. Tout ce que je touche, je le détruis. J’étais prête à lui confier que j’avais tout à reconstruire car ma vie était une vraie cacophonie depuis plus de deux ans. Si j’avais été moins stupide, je serais encore à Londres à l’heure qu’il est au lieu d’être enfermé contre ma volonté dans une salle, sur le point de lui déballer les périples de ma pathétique existence à un homme qui me méprisait. Rassemblant tout le courage qui m’habitait pour que mon visage soit éclairé par un minuscule sourire, je continuais sur ma lancée. « Moi aussi, j’ai une vie parfaite … Sans toi. » Parfaitement neutre et stoïque, qui pourrait douter de cette bonne parole ? Heureusement qu’il ne pouvait pas me voir sinon il aurait tout de suite constaté que j’étais bien loin d’être pleine d’assurance comme à l’accoutumée. Ayant un besoin vital d’air frais, j’ouvris à toute volée la fenêtre pour poser mes mains sur la balustrade et me pencher en avant pour sentir la brise me rafraîchir le visage. Je n’en étais pas encore arrivée au point, où je voulais en finir en me jetant par la fenêtre. Quoi que, tout peut arriver. Personne n’est à l’abri, une limite est si vite franchie. La vie est compliquée, c’est comme ça. On peut la vivre en traçant des lignes droites qui nous servent de limites. Ou on peut la vivre en les franchissant ces lignes. Toute la question est de savoir si l’on est prêt à prêt à courir le risque.

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MessageSujet: Re: You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] EmptyVen 11 Nov - 15:40

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    Elle ne cessait de m'appeler par mon deuxième prénom ce qui avait le don de me taper sur les nerfs. Non pas que je ne l'aimais pas car j'avais tout de même l'honneur de porter le prénom d'un grand peintre, mais elle n'avait sûrement pas oublié que c'était ainsi qu'elle m'appelait toujours à l'époque où nous nous disputions également car seul mon père au jour d'aujourd'hui l'utilise... et quand on connaît le géniteur des Mcfendders on comprend pourquoi on n'aime pas trop à se voir rabâcher les mêmes termes que ce père à la fois sévère et exigeant. Elle me faisait rire, elle avait pour habitude de me prendre pour plus bête que je ne suis mais moi dans le fond je sentais bien que quelque chose se passait, qu'il y avait toujours derrière cette haine infinie qu'elle me vouait, une part de sentiments cachés, fruits de notre idylle passée.

    Oh tu me blesses là, j'ai presque faillis croire que tu n'étais pas impatiente de me revoir ! Avoue tout de même que ce n'est pas tout le monde qui a l'esprit assez tordu pour monter un stratagème pareil pour te voir ! Je prenais un air innocent avec toujours cette félicité qui pouvait se lire dans mes yeux noisette.

    La jeune femme semblait chercher une porte de sortie à son calvaire malheureusement la seule disponible était désormais close et si elle tenait à venir chercher la clé là ou elle était, elle pouvait toujours essayer ce n'est pas moi qui s'en plaindrait ! Je la toisait du regard attendant une réponse de sa part, elle restait évasive sur le sujet du baiser, l'humiliation, le respect... c'est bien beau tout ça mais si on en revenait plutôt au fait qu'elle voulait que je l'embrasse ? Elle pouvait le nier autant qu'elle voulait, elle avait fait ce pas vers moi qui me laissait croire qu'elle n'aurait pas été contre une folle nuit d'amour en ma compagnie ! Elle avait beau avoir changé physiquement et être devenue une femme, il y avait toujours cette jeune adolescente déboussolée de 15 ans qui traînait quelque part en elle, et je la voyais toujours...

    Ce n'était pas une humiliation, cesse de voir le mal partout lorsqu'il s'agit de moi ! Je ne suis pas le monstre que tu sembles imaginer, j'essaie juste de te décoincer un peu, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez toi mais je ne saurais dire quoi... Tu sais si je t'avais fais la même chose à l'époque tu aurais cherché une manière de te venger en m'envoyant balader à ton tour mais aujourd'hui... je la regardais dans les yeux, un moment d'hésitation se fit sentir dans ma voix. Tu sais je ne crois pas au fait que les gens peuvent changer... du moins pas totalement et quelque part... je pris sa main un instant. Nous sommes toujours ces deux ados qui font le mur pour se voir en cachette !

    Alors que je reculais à nouveau pour m'éloigner un peu essayant de garder une distance de sécurité raisonnable entre nous deux, je souriais essayant de trouver un moyen de la rendre encore plus chèvre, oui il fallait au moins que je lui propose de venir la chercher cette clé ! Un petit sous entendu pervers accompagnant le tout, je lui vendais une salade de drôleries qui en aurait fait craquer plus d'une. Malheureusement - ou heureusement - Calypso était loin d'être une fille banale et ordinaire, elle ne faisait pas les choses comme tout le monde, et lorsqu'il s'agissait de moi, elle avait le don de pouvoir me déstabiliser presque autant que j'arrivais à le faire avec elle ! Nous avions eu ce don à la naissance très certainement, signe que nous étions destiné à nous rencontrer, sait-on jamais, le hasard et ses méandres...
    J'exprimais un simple rictus lorsque je la vis prendre un air dégoûté face à la proposition que je lui faisais, je doutais qu'elle soit venue de toute façon mais au moins j'aurais essayé ! Il me restait pas mal de cartes à jouer, j'avais le sourire aux lèvres, l'esprit triomphant ! Je ne pouvais pas repartir d'ici sans avoir obtenu ce que je voulais, non c'était tout bonnement impossible que Drew Mcfendders n'ait pas ce qu'il veut ! C'était cette vision qu'elle avait de moi alors que j'étais tout même foncièrement différent de ce connard prétentieux qui ne pensait qu'à sa pomme avant de penser aux autres ! La paternité m'avait ouvert les yeux sur ce qui est important, oui il faut savoir faire passer les besoins des autres avant les siens parfois... Aujourd'hui je le comprenais mieux que quiconque avec un fils à élever, il était tout pour moi, la prunelle de mes yeux et je ne me voyais pas le laisser du jour au lendemain partir à la dérive sous prétexte qu'il me gênerait dans un projet personnel ou autre. L'altruisme dont je faisais preuve était tout nouveau mais il ne me rendait que plus fort et plus accompli en tant qu'homme car j'abandonnais enfin cette carapace de beau gosse riche et qui se croit tout permis, pour enfiler le costume du père de famille, attentif aux besoins de son enfant, j'avais mûri, j'avais gagné en maturité et j'aurais aimé que pour une fois quelqu'un le remarque... En effet, je levais la tête lorsqu'elle m'interrogea sur mon rôle de père, en quoi cela pouvait-elle l'intéresser, elle s'en fichait de moi après tout non ? Pourtant je ne pu m'empêcher de répondre au quart de tour.

    Non non, tu as raison de poser la question ! Je sais que j'ai l'air un peu moins beau gosse qu'auparavant mais lorsque les cernes viennent directement des nuits passées au chevet de ton fils tu peux faire avec... Pour la première fois je baissais ma garde face à elle pour laisser paraître le papa poule que j'étais devenu. Tu sais je crois qu'avoir un enfant m'a beaucoup fait évolué, j'ai vraiment envie d'avoir une vie simple, de ne plus me prendre la tête pour des futilités et... je pensais que tu aspirais à la même chose c'est un peu la raison de tout ça ! je tournais légèrement sur moi même en levant les mains à hauteur de mes hanches avant de les laisser retomber lourdement le long de mon corps.

    Elle semblait tout à coup mal à l'aise alors que je ressassais notre histoire qui était il faut bien le dire basée sur le sexe et l'amusement ! Nous avions des sentiments l'un pour l'autre mais des sentiments d'adolescents qui sont boostés par 1000 à cause des hormones en fusion qui nous travaille tous à cette époque de la vie ! Elle voulait que nous cessions d'être immatures ? Qu'à cela ne tienne je n'étais presque plus fan de notre petit jeu de ping pong verbal qui semblait ne jamais avoir de fin ! Chacun voulait avoir le dernier mot alors dès que l'un marquait un point c'était balle au centre et on redémarrait pour de nouvelles vacheries plus recherchées les unes que les autres...
    Le ton de sa voix semblait moins convaincant lorsqu'elle venait à parler de sa vie parfaite, je la regardais sans vraiment comprendre mais je pouvais sentir à 100 km que quelque chose n'allait pas, qu'elle avait un problème qu'elle ne semblait pas être prête à en parler... pourtant je voulais aller plus loin et percer dans sa carapace d'acier quelques brèches afin de m'y glisser et d'enfin retrouver celle qui m'avait fait tomber amoureux il y a quelques années de cela maintenant. Je la vis soudain ouvrir la fenêtre et se pencher légèrement. Je souriais en coin, presque penaud je venais derrière pour poser mes deux mains de part et d'autre de la balustrade, de sorte qu'elle se retrouvait bloquée entre moi et le vide de la nuit qui nous faisait face. Je vins finalement me mettre sur le côté, et tournant sa tête vers moi grâce à une petite pression sous son menton, je la forçais à me regarder, sans qu'il n y ait pourtant la moindre volonté de faire passer cela pour une contrainte. Là sans savoir pourquoi et sans crier gare, je la pris dans mes bras et la serra tout contre moi, fermant les yeux et profitant de cette étreinte que j'avais espéré depuis le début de la soirée sans jamais oser l'avouer. J'approchais ma bouche de son oreille doucement pour lui murmurer quelques mots.

    Je sais que ça ne va pas, et je sais aussi que tu ne veux sûrement pas en parler, encore moins avec un mec qui a voulu te séquestrer je laissais échapper un petit rire nerveux. Mais je veux que tu saches que je serai toujours là pour toi quoi qu'il arrive, lorsqu'on laisse de côté les jeux immatures et qu'il ne reste que nous... rien que nous deux... je peux devenir très gentil comme tu peux le remarquer ! je riais tendis que je relâchais quelque peu mon étreinte pour venir lui faire face nous étions là sous la lune et les étoiles, le cadre parfait pour un nouveau premier baiser... la question était de savoir qui de nous deux ferait le premier pas.
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] EmptyMar 22 Nov - 23:12


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    « On fait tous au moins un vœu par an, en soufflant les bougies de notre gâteau d’anniversaire. Certains d’entre nous en font plus : pour un cil sur une joue, devant une fontaine, en voyant une étoile filante... et de temps en temps, un de ces vœux se réalise. Et après ? Est-ce que c’est aussi bien qu’on l’espérait ? Est ce qu’on se laisse aller dans le rayonnement de notre bonheur ? Est-ce qu’on se rend compte qu’on a une longue liste de vœux qui attendent d’être exaucés ? » Si un génie était apparu devant moi, mon vœu aurait été simple : Envoyer Drew Léonard McFendders très, trèèèèès loin sur une île déserte où ses seuls compagnons seraient les noix de cocos et l’océan à perte de vue. Vœu totalement irréalisable et pourtant dieu sait qu’à cet instant, il me tenait réellement à cœur. L’envoyer au diable serait une solution plaisante aussi. Haussant un sourcil, je rétorquais avec une ironie mordante. « Tordu. C’est effectivement un adjectif qui te correspond à merveille. Un pauvre tordu qui n’a d’autre chose que de séquestrer une fille pour qu’elle reste avec lui. » Un partout, balle au centre. Durant sa deuxième slave de paroles, je le laissais prendre ses aises en me saisissant la main alors que j’aurai dû la lui arracher sans autre forme de procès. Avec tout ce qu’il me balançait en pleine figure, il ne méritait pas mieux. Et pourtant, c’est stoïque que je restais avec lui. Ses mots me touchaient et me donnaient envie de le secouer pour le faire réagir. Non, nous n’étions plus des gamins. Non, nous n’avions plus 14 – 15 ans. Et non, je n’avais pas besoin de me faire décoincer. Soupirant, je secouais la tête un brin désespérée. « Tout va très bien chez moi. Tu as juste oublié de grandir. Tu aimerais que je sois celle que tu as rencontrée en France. Tu es figé sur notre adolescence. » Epoque où tout était plus simple. Pas de prise de tête, juste la fête et le sexe. Malheureusement – ou pas – les temps avaient bien changé et désormais, cette folie qui nous habitait s’était envolée. Du tout moins, la mienne. Il semblait aimer sa vie de père et en le voyant ainsi, je me surprenais à regretter de ne pas avoir gardé notre enfant. Peut-être qu’au final, il s’en serait bien sorti. J’étais la seule fautive là encore. « La prochaine fois, ne pense pas pour moi et à ce que je voudrai. Tu t’épargneras bien des désillusions. » Répliquais-je sur un ton un peu plus sec que je ne l’aurai voulu. Mal à l’aise, je m’échappais à nouveau. J’étais penchée au-dessus du vide quand il arriva sans que je ne l’entende marcher vers moi. Fermant les yeux, l’espace d’une seconde, je blottis mos dos contre son torse avant de réaliser l’erreur. Alors, je me repris et je me raidis comme pour lui signaler que sa présence me dérangeait. Finalement, il se dégagea et je pus respirer un peu plus calmement. Obligée de lui faire face, je pris un air détaché. La fille froide et insensible qui n’éprouve rien. Masque qui m’allait à merveille et dont je ne comptais pas me défaire immédiatement. Et c’est là que l’inimaginable se produisit : Le voilà qui me prenait dans ses bras comme pour me réconforter. Geste tendre et étonnant à la fois. Je battis des cils pour vérifier que j’étais bel et bien réveillée. Je n’oserai sûrement pas le lui dire mais cette marque d’affection me fit du bien et me rendit plus légère. Sans me contrôler, je nichais mon visage auprès du sien tandis qu’il prit la parole. Paroles qui résonnèrent et me firent prendre conscience qu’il fallait à présent que je déballe tout. Une fois détachée de lui, je me mordis la lèvre inférieure. En quête de courage. « Il … Il s’appelait Andrew. » Maintenant, il n’avait plus à chercher pourquoi je l’appelais Léonard avec autant de véhémence. Inconcevable pour moi de dire Drew sans penser à mon anglais disparu. Je fixais toujours le jeune homme mais sans réellement le voir. J’étais partie ailleurs. J’étais remontée 2 ans auparavant. L’année où ma vie était devenue un véritable enfer. Il avait parfaitement raison : Non, ça n’allait pas fort et même si je ne souhaitais pas en parler, il fallait que je le fasse. Que le Sigma se rende compte que j’étais hantée et tellement paumée que nos anciens jeux de gamins inconscients ne me donnaient même plus envie de sourire. Le lieu, le moment, notre rapprochement … Tous ces détails étaient certainement propices à un instant romantique mais malheureusement pour lui, j’en avais décidé autrement. Il allait devoir m’écouter et ce même si ce n’était pas dans ses plans. Mes bras se croisèrent naturellement autour de moi. Une technique de repli et aussi un moyen de me réchauffer un peu. Depuis que j’avais quitté les bras de Drew, la fraîcheur n’avait nettement saisi. Mais pas le temps de m’en soucier. Le regard quelque peu hagard, je ne savais pas par où commencer. Il y avait tant à dire que les mots se bousculaient dans ma tête et pourtant, refusaient de franchir la barrière que constituaient mes lèvres. « A bien y réfléchir, il te ressemblait un peu : la même gueule angélique et une arrogance à toutes épreuves. » Dis-je avec un pauvre sourire contrit. Il m’était plus d’une fois arrivée de songer au Sigma quand j’étais en Angleterre. Cependant, je n’étais pas allé jusqu’à faire l’amalgame entre les deux hommes. Des ressemblances certes, mais également beaucoup de différences entre eux. Sans savoir pourquoi, je m’étais néanmoins sentie obligée de lui montrer que je ne l’avais pas oublié après notre été mouvementée. Baissant les yeux, comme honteuse rien que de penser à ce que j’allais devoir avouer dans une minute, je pris une profonde respiration. Puis je poursuivis lentement. « Le coup de foudre, les étoiles dans les étoiles, le ventre qui se tord dès que l’on aperçoit l’autre … Tu me connais, je riais au nez de tous ces niais. » A l’évocation de ce souvenir commun, un sourire naquit sur mon visage. En effet, lors de nos quelques semaines de folies, je m’étais amusée et moquée de toutes ces filles qui rêvassaient de l’homme de leur vie dès qu’elle voyait un garçon à leur goût sur la plage. Le mythe du prince charmant les faisaient toutes fantasmer tandis que moi, j’étais hilare devant de pareilles chimères. Comme quoi tout le monde peut se tromper. « Avec Andrew, je devins comme eux. Je l’ai aimé comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans m’en rendre compte, sans pouvoir me débattre contre ça. Puis je l’ai perdu … De la même manière. » Enonçais-je en levant les yeux vers mon compagnon. Lors de la dernière phrase, ma voix s’était brisée et pour le moment, je n’étais pas capable de reprendre le fil de la conversation comme si de rien n’était. Il me restait encore le plus dur à reconnaître devant témoin. Et quel témoin ! Celui pour qui je ressentais je ne sais quoi, celui qui n’hésiterait pas à émettre un jugement. Il pouvait devenir gentil, mais je n’étais pas certaine que cette sympathie reste ancrée en lui une fois qu’elle saurait le fin mot de l’histoire. Je voulus esquisser un geste vers lui avant de me raviser. Pas la peine de tenter un rapprochement quelconque alors qu’il partirait en courant à toute vitesse d’ici peu. Mes bras se resserrèrent un peu plus autour de moi et dans un souffle, l’inévitable arriva enfin. « Il est mort par ma faute. A cause de moi. Je … » Je ne pus rien ajouter de plus car les larmes que je retenais depuis si longtemps s’échappèrent. Elles se mirent à rouler sur mes joues blanchâtres. Je me détournais de Drew pour qu’il n’assiste pas à cette scène pitoyable de ma part. Je me donnais en spectacle, chose que je déteste par-dessus tout. Décidemment avec lui, j’avais le don de m’humilier dès que l’occasion se présentait. A présent, il ne restait plus qu’ déterminer si le jeune McFendders allait s’enfuir sans demander son reste … Ou pas. Je venais d’admettre que j’étais tout sauf fréquentable alors ce serait compréhensible qu’il s’en aille. J’en étais presque arrivé au point de le souhaiter. Ainsi, il serait plus aisé pour chacun de continuer sa vie sans s’occuper de l’autre. « Tous ceux qui m’approchent finissent par mourir alors … Va-t’en. » L’ordre était sans appel et sans réplique possible. Pour son propre bien, il ferait mieux de quitter au plus vite cette pièce et en même temps ma vie.
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MessageSujet: Re: You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] EmptyJeu 8 Déc - 2:57

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    Mon objectif principal qui était de voir Calypso baisser sa garde semblait être aussi simple que de chercher une goutte d'eau en plein désert tant elle mettait un point d'honneur à me repousser dans tous mes assauts. Que je sois gentil ou méchant, cela n'avait aucune importance, j'avais toujours droit à l’éternelle même réaction de sa part, une réplique cinglante et cynique comme on les aime tant et qui vous donne juste envie de répliquer de plus belle. J'avais envie de laisser tomber dans un sens car je me disais qu'elle n'espérait peut-être pas les même choses que moi ? Et si je m'étais fait des films lorsque j'avais faillis l'embrassé l'autre soir alors qu'en fait... peut-être qu'elle ne demandait qu'à me dire au revoir une bonne fois pour toute, passer son chemin et bye bye ? Je ne savais plus quoi penser, et tandis que je me passais une main dans les cheveux en signe de désarroi masqué, je la regardais qui essayait de trouver contenance en plongeant son regard au travers de la fenêtre qu'elle avait maintenant ouverte. C'est drôle j'avais à peine remarqué son geste tant j'étais borné à imaginer mes bras entourant son corps frêle et fragile, formant un cocon dans lequel elle se sentirait peut-être plus en sécurité. Apparemment le fait d'être prisonnière de mes griffes si l'on peut dire dérangeait la demoiselle qui jouait les divas maintenant.

    Oh désolé, je t'ai empêché de t'amuser toi qui à l'air d'humeur si joviale... je n'en doute pas une seconde ! Avoue au moins qu'il y a de la recherche, j'ai toujours dis que j'aurais fais un excellent acteur, tu ne me trouves pas un air de De Niro franchement ? Je pris une position presque sculpturale, main sous le menton comme si je posais pour un magasine avant de rire un peu, j'espérais détendre l'atmosphère qui était toujours froide bien que la glace ait été désormais brisée.

    Dans un sens la jeune femme avait raison de dire que je la voyais toujours comme cette adolescente un peu décoiffée par le mistral, tout sourire dans les dernières lueur du soleil. C'était la meilleure image que je gardait d'elle depuis tout ce temps et ne me laissant pas pénétrer sa carapace dure comme le roc, je ne pouvais quitter ce visage d'ange qui me rappelait à mes souvenirs d'antan, avant de l'avoir vue telle qu'elle est aujourd'hui, entendre telle qu'elle est vraiment aujourd'hui... Je sais qu'on ne peut pas revenir en arrière, je ne demande qu'à aller de l'avant mais c'est toi qui me force à ressasser tous ces souvenirs... j'ai juste l'impression que pendant tout ce temps tu m'as oublié, que je suis passé à la trappe dans ton esprit, tu agis comme s'il ne s'était jamais rien passé entre nous en présentant la parfaite image du glaçon frigide alors que c'était de ces personnes qu'on se moquait tous les deux autrefois ! Je la regardais et parlais sincèrement cette fois-ci sans détour ni jeu, je lui ouvrait mon coeur dans le sens le plus propre qui soit en lui révélant ce que je pensais d'elle, telle qu'elle se laissait voir et c'était loin de la représenter, je le savais... Mais tu as raison, pourquoi est ce que je penserais à toi ? Après tout ce n'est pas comme si j'avais mis en oeuvre un plan totalement fou, au risque de me faire passer pour un harceleur, pour pouvoir passer du temps avec toi ! Certes nos insultes m'ont manqué mais je ne me serais pas donné autant de mal pour te voir cracher ton venin. A mon tour j'employais un ton sec dans la continuité de sa phrase, je ne voulais plus de ça, je voulais qu'elle joue franc jeu avec moi et qu'elle arrête de tourner autour du pot car cela devenait lassant et fatiguant. A force de jouer on se brûle les ailes dit-on, reste à voir qui de nous deux sera l'ange déchu...

    Après une tirade dont j'étais tout sauf fier, je la serrais dans mes bras en guise d'excuse, je tenais à apaiser les tensions et c'était la seule façon pour nous de nous rapprocher un peu, de sentir le coeur de l'autre battre tout contre nous, ne laissant aucune place aux mots qui devenaient alors futiles. Ce moment unique venait mettre un terme à notre guerre incessante contre nos sentiments trop forts pour être affrontés si vite. Je pouvais sentir le parfum naturel qu'elle portait et qui m'avait tant manqué, la douce odeur de sa peau, de ses cheveux couleur ébène me transportait littéralement dans un ailleurs que j'avais du mal à imaginer tant elle me bouleverser. Evidemment, toujours impassible je ne laissais rien transparaître de mon malaise sur mon visage d'ange, transmettant seulement un léger sourire en coin qui se voulait rassurant alors qu'elle commençait à parler. Je compris enfin que tout ça c'était à cause d'un garçon ! Oui et qui plus est, s'appelait comme moi à peu de chose près, c'est bien ma veine !
    J'écoutais son récit avec beaucoup d'attention et je ne pouvais m'empêcher de ressentir de l'empathie pour elle qui vivait un véritable calvaire alors que tout ce que je faisais était de lui rappeler à quel point elle avait perdu un homme qui l'aimait et qui la méritait réellement... mes espoirs d'une quelconque réconciliation entre nous venaient de s'écrouler et une boule se forma dans ma gorge sans que je ne puisse rien y faire, les mots ne sortaient plus, j'étais comme en train de m'étouffer dans mon propre chagrin qui me rongeait peu à peu de l'intérieur, alors que sur mon visage, une expression compatissante se dessinait habilement. Je la regardais qui perdait peu à peu ses moyens, des larmes perlant dans ses yeux d'opale me donnèrent l'envie de faire un pas vers elle, de la serrer, fort, si fort qu'elle ne pourrait plus même penser à ce mal-être qui la tracassait depuis tout ce temps. Pourtant, j'étais resté là, stoïque et immobile à attendre de décider si je devais oui ou non la consoler ou la laisser seule car elle semblait si bouleversée que je me demandais si elle envisageait même de pouvoir aimer un jour à nouveau. J'étais prêt, bel et bien prêt à m'ouvrir à elle mais n'étant plus très sur de ses intentions à mon égard, je fus pris d'une soudaine hésitation qui me parcouru tout le corps de la tête aux pieds avant d'enfin entendre la fin de son discours.
    Plus rien n'aurait pu me retenir de courir vers elle, elle qui se tortillait depuis tout à l'heure avant de m'avouer enfin ce terrible secret qui la hantait tout ce temps !

    Caly... je... viens là ! Je la pris enfin tout contre moi tandis qu'elle pleurait à chaudes larmes, ne pouvant même pas terminer son histoire tant elle était à la fois traumatisée et coupable d'après ce qu'elle disait. Je posais une main derrière sa tête pour lui caresser doucement les cheveux la berçant presque dans mes bras avant de l'éloigner un peu afin de coller son front au mien pour la regarder dans les yeux. Entre nous tout avait été affaire de regard depuis la toute première fois où nous nous étions croisés, il n'en fallait pas plus pour qu'elle comprenne que j'étais sincère. J'essuyais les quelques larmes qui coulaient encore sur son doux visage angélique avant de reprendre. Tu sais que tu peux avoir confiance en moi, je serai toujours là pour toi, quoi qu'il arrive que tu veuilles terminer cette histoire ou non... je me fiche de ce que tu as pu faire, je ne supporte pas de te voir aussi triste et misérable. Je vais t'avouer un secret, la seule et unique raison qui m'a poussé à t'amener ici ce soir c'est parce que j'ai toujours pensé que personne ne pourrait me faire ressentir à nouveau quelque chose d'aussi fort que ce qu'il y a eu avec la mère de mon fils... malgré tout, la dernière fois que nous nous sommes vu, j'étais redevenu ce gamin adolescent qui essayait de t'impressionner en roulant des mécaniques et en te critiquant pour attirer ton attention ! je riais légèrement en constatant la bêtise de mon comportement de l'époque. C'est bête à dire mais je crois que je veux bien prendre tous les risques du monde en ta compagnie, quoi qu'il ait pu arrivé à Andrew, ne me rejette pas encore une fois... Tout en déballant mon sac une bonne fois pour toute j'avais lâché la jeune femme et mes bras reposaient depuis un certains temps le long de mon corps. J'arrivais à peine à croire ce que je venais de faire, je lui avouais d'une manière déguisée que j'avais besoin d'elle, qu'elle m'était presque indispensable alors que j'avais prévu d'attendre encore, oui mais attendre à quel prix ? Pour qu'elle me file entre les doigts ? Je ne pouvais le concevoir, Calypso était mienne, à la minute où nous nous sommes revus, nous étions destinés à nous revoir pour enfin concrétiser cette relation que nous avions seulement mis sur pause à l'époque apparemment.

    Je m'avançais vers le bureau de la salle de musique, sortant la petite clé en métal de ma poche et la déposant dessus avant de me tourner vers elle. Tu es libre de partir maintenant, je comprendrais que tu m'en veuille d'avoir été aussi direct avec toi, je voulais juste que tu saches la vérité car je crois que je te dois bien ça après l'effort qu'à du te coûter cette révélation... j'aime à croire que tu tiens à moi mais si je me trompe... je lui montrais la porte dans un grand geste presque théâtrale. A toi de décider... j'étais désormais le seul obstacle entre elle, la clé et la porte, elle pouvait s'avancer et me quitter sans même un regard ou bien m'embrasser et accepter qu'à nouveau un homme puisse l'aimer. En était-elle capable ? Je sentais qu'elle avait cette force en elle, il lui fallait seulement prendre son courage à deux mains pour s'ouvrir à nouveau comme je l'avais fait pour elle pour la première fois depuis très longtemps.

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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY] EmptyJeu 15 Déc - 21:28


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    « Au moment des amours, au moment de s'aimer tout semble futile et plein d'éternité. Loin des autres si près de toi, on pourrait même en crever, on pense alors à l'infini, que rien n'peut s'arrêter. Mais non de Dieu, comme tout est beau, comme on s'était planté, de croire que rien n'pouvait plus jamais nous arriver. » Par deux fois dans ma vie je m’étais plantée. J’avais vainement cru que rien ne pourrait m’arrêter. J’avais fait la grossière erreur de croire qu’avec l’amour, on peut tout surmonter. Et par deux fois, j’avais vu que cette illusion n’était qu’à colorer la vie des petites filles. J’avais souffert une première fois à cause de la perte de l’enfant que je portais. J’ai perdu Drew en l’abandonnant, une fois l’avortement subit. Et la seconde fois, j’avais perdu Andrew sans lui dire adieu. La voix du jeune homme me fit relever la tête et je l’observer faire ses mimiques de mauvais acteur. Rire n’était franchement pas ma préoccupation principale. Son interrogation au sujet de De Niro ne me fit même pas esquisser un léger sourire. « Non. » Répondis-je un peu trop sèchement peut-être. S’il s’attendait à ce que je m’extasie devant lui, il allait au-devant d’une grosse déception. Je n’étais pas d’humeur à jouer la gentille juste pour le bon plaisir de monsieur. Sa vaine tentative pour réchauffer l’ambiance était tombée à l’eau à cause d’un seul mot de ma part. Les critiques gratuites et méchantes étant monnaie courante entre nous deux, je poursuivis sur ma lancée pour lui dire de grandir. J’étais très mal placée car j’étais incapable d’assumer mes propres choix ou mes propres envies. Pourtant, je ne me gênais pas clamer haut et fort ce qui n’allait pas chez lui. L’hôpital qui se fout de la charité vous me direz. J’espérais le faire réagir, lui faire avouer qu’il en avait pas dessus la tête de mes phrases blessantes, qu’il décide de partir en s’écriant ne plus jamais vouloir avoir affaire à moi. J’espérais énormément de choses mais pas celle qui déboula sans que je n’y attendre … Un Drew qui s’ouvrait à moi sans aucune retenue. Cela en était presque choquant tellement la situation était irréaliste. Toutefois, sa remarque sur le fait que ce soit de ma faute s’il était obligé de revenir dans ma passe me fit froncer durement des sourcils. Il n’était pas sérieux, on nageait en plein délire ! C’était bien lui qui cherchait à recréer nos liens d’antan, pas moi, que les choses soient dites clairement. « Je ne t’ai pas oublié. » Grommelais-je avec un air maussade. J’avais occulté énormément de souvenirs dans ma vie, mais son passage et notre histoire m’avait durablement marqué. Le ton qu’il employé m’agaça prodigieusement. J’avais la fâcheuse manie de monter sur mes grands chevaux rapidement et là, il venait de gagner le droit de me voir en rogne. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Que je m’excuse d’avoir blessé ton égo de mâle ? Que je me prosterne à tes pieds en guise de soumission ? T’as pensé à moi quand t’as mis ton plan de psychopathe en place ? T’as pensé à ce que j’ai ressenti quand tu es parti la dernière ? Non parce que j’ai l’impression de n’être qu’un objet que tu prends et jettes à ta guise. Je ne suis pas ta chose McFendders ! » Voilà, à mon tour de lui déballer tout ce que j’avais sur le cœur. Au moins, ainsi les pendules étaient remises à l’heure, un point partout. On repart à zéro.

    Je ne voulais pas lui faire partager mon histoire, je l’avais fait sans m’en rendre compte. Il m’avait mise en confiance et je m’étais livrée comme jamais. Cependant, je n’étais pas rentrée dans les détails. Parce qu’il y a des choses que je ne souhaite pas partager. Et que je ne peux pas partager, dont je ne peux pas encore parler. Parce que si je lui disais que j’avais gardé durant tout ce temps la montre d’Andrew avec moi, que j’étais allée en désintox pendant près d’un an, qu’il m’arrivait de voir son fantôme lorsque je marchais dans la rue, si je lui raconterais que mon cœur a si mal parfois que je veux me l’arracher de mes propres mains afin que la douleur cesse … Si je disais tout cela à Drew, je m’effondrerais. Et je n’ai pas le temps pour cela. Surtout qu’il semble indécis sur le fait de partir ou rester. Totalement compréhensible. A sa place, j’aurai déjà claqué la porte en me disant que les folles furieuses complètement désaxées, ce n’est pas pour moi. Les yeux humides et rougies à cause des larmes … Je devais avoir l’air d’un monstre. Sans résister, je me suis laissée aller contre lui quand il voulut m’enlacer. J’avais cruellement besoin de ressentir qu’il ne me considérait pas comme une pestiférée. Ce qu’il aurait pu largement faire. Mon front collé contre le sien, mes yeux n’osaient pas se lever vers de lui de peur d’y découvrir du mépris et du dégoût notamment. J’en avais lu sur tellement de visages que j’étais aujourd’hui immunisée. Sauf que Drew n’était pas n’importe qui pour moi. Il représentait beaucoup. Beaucoup trop. En le sentant enlever quelques larmes, je pris mon courage à deux mains pour le regarder. Avec intensité. Un sourire quelque peu confus naquit sur mes lèvres le temps d’un seconde. « Je t’en prie, ne complique pas tout … » Et au passage, arrête de chambouler mon cœur comme tu le fais, aurais-je pu ajouter. Il me rendit ma liberté et je laissais à nouveau mes bras s’enrouler autour de ma taille. Si j’avais été moins sotte, j’aurai répondu à cette déclaration à peine voilée. Seulement les mots me manquaient. Et le destin devait en avoir décidé autrement …

    Mes yeux fixaient la clé. Clé de la sortie. Clé que j’avais tellement espérée avoir lorsque j’avais compris le piège. Seulement à présent … C’était différent. Je ne la voyais plus de la même façon. Je ne la convoitais plus avec la même intensité. Mes pensées brouillaient mon esprit et dans ma tête, c’était la cacophonie. Mes yeux clignèrent et je revins à la réalité quand Drew reprit la parole. Le choix était simple : Lui ou la clé. Rester, quitte à m’embarquer dans une histoire qui serait tout sauf raisonnable ou bien choisir la sécurité et partir. J’aurai aimé ne pas avoir à faire ce choix. Tout simplement parce que je n’arriverais pas à distinguer lequel était le meilleur pour moi. Il était évident que je tenais à lui. Beaucoup trop même. Moi qui m’étais jurée de ne plus ressentir la moindre émotion pour les hommes … J’étais bien servie avec lui. J’ouvris la bouche pour parler mais aucun son n’en sortit. Que pouvais-je répondre à cela sans me mettre à nue encore ? Lentement, mes pas me menèrent jusqu’à la table. Timidement ma main effleura le bout de métal froid et finalement, je le pris entre mes doigts. Il ne tenait qu’à moi de partir maintenant … Mais laisser Drew me paraissait tout sauf honnête. Alors, que je me tournai vers lui, tout en fourrant la clé dans ma poche. Mon index glissa le long de son visage, de sa mâchoire carré. C’est presque timidement que mes lèvres s’approchèrent des siennes. J’étais sur le point de céder à la tentation. Une tentation qui, j’en étais certaine me coûterait cher. Néanmoins, il n’était pas temps de réfléchir. Dans un mouvement incontrôlé, je pris possession des lèvres du jeune homme. Mes bras se nouèrent tout naturellement autour de son cou. J’avais l’impression de me replonger quelques années en arrière. J’étais redevenue l’adolescente qui écoutait ses pulsions et qui vibrait dès que le beau McFendders se trouvait dans les parages. Ma confiance en moi-même n’étant pas encore à son sommet, je mis fin à ce moment intime. Ce moment était agréable certes mais, je vivais encore dans l’incertitude de retomber dans mes travers d’un jour à l’autre. En cure, on nous a dit de prendre notre temps avant de vivre une nouvelle histoire. C’est dans un souffle que je dis « Pardonne-moi. » Parfois même les meilleurs d’entre nous prennent des décisions irréfléchies. De mauvaises décisions. Des décisions que nous savons déjà que nous allons regretter sur le moment, à la minute suivante, ou encore tous les matins qui vont suivre. Quelque chose au fond de nous décide de faire une folie. Une chose dont on sait qu’elle va forcément se retourner contre nous. On le sait, mais on le fait quand même. J’avais à peine ouvert la porte que je regrettais déjà mon geste. L’abandonner me crevait le cœur mais avais-je seulement un autre choix à ma disposition ? Non à part si je désirais le faire souffrir. Idée qui m’était totalement insupportable. Je préférais encore qu’il me déteste. Ce qu’il ferait très certainement pour les siècles à venir. On récolte ce qu’on sème. On a ce qu’on mérite. C’est le karma et peu importe le comment ou le pourquoi, le karma nous empoisonne. Je pris la clé dans ma poche et l’enserrai si fortement dans mon poing fermé que le sentis les traces que ce geste laisserait sur ma peau. Avant de m’engager définitivement dans le couloir, je répétais d’une voix sourde « Pardonne-moi. » Peu probable mais j’aurai au moins essayé. N’ayant pas la force de le regarder, je partis en m’élançant comme si j’avais le diable à mes trousses. Pour la deuxième fois de la journée, les larmes se mirent à couler. Toutefois, cette fois-ci mon passé n’était pas en cause. Je venais de me rendre compte que j’avais tourné le dos au présent. Et ce irrémédiablement.



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