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Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE

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MessageSujet: Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE EmptyVen 15 Juil - 15:19

  • Voilà la fin de l'année universitaire était arrivée. Chacun avait passé les examens, certains avaient eu ou non leur diplôme, allant fêter cela ou pas, entre joie et dégoûts, mais que voulez-vous c'est ainsi! Pour ma part, j'avais eu haut la main mon année en Littérature même si je préférais les langues. Si l'on parlait ainsi différemment on pouvait communiquer avec un nombre illimité de personnes, en connaître davantage sur les cultures étrangères et les partager, sans avoir la barrière de la langue. Enrichir nos connaissances, nos attributs et s'ouvrir au monde!

    J'avais eu une fin d'année plutôt mouvementée, la perte de mon petit ami Mike qui m'avait trompé, un pseudo-mari dont je n'étais pas encore divorcée et cette fichue maladie qu'était la leucémie et dont je me passais bien d'en annoncer la nouvelle à mes proches. Mais aujourd'hui j'avais décidé de vivre normalement après avoir ingurgité tous mes médicaments, un des deux sortes de chimiothérapie que je semblais plutôt bien supporter. C'était une journée avec! J'étais détendue, le soleil brillait et une légère brise venait se plaquer sur mon visage tandis que je me rendais à Berkeley pour venir y récupérer quelques affaires laissées dans mon casier suite à mes nombreuses absences dues à ma maladie.

    Je pénétrais dans l'enceinte des lieux, empruntant l'un des couloirs de l'université pour atteindre ensuite mon casier. Tout était désert, excepté quelques étudiants qui venaient eux aussi reprendre leurs biens tandis que certains s'apprêtaient à vider leur chambre de confrérie pour les vacances. Remplissant mon sac de quelques cahiers et livres, je refermais donc la porte de mon casier repensant à tous les bons moments que j'avais vécu ici et aux nombreuses rencontres aussi. Tout semblait comme défilé devant mes yeux, ayant un sourire aux lèvres. Faisant un pas en arrière puis reprenant la direction inverse de ma venue je passais près du café/bar de l'université, "The Albatross"" où je décidais de faire une halte pour m'y rafraichir. À première vue il ne semblait y avoir personne, alors d'un pas décidé j'entrai, et me commanda un pèche une pêche à l'eau bien fraîche même si mon choix premier aurait été le parfum menthe mais avec mes aigreurs d'estomac suite à mon traitement, il ne valait mieux pas. Prenant mon verre en main et réglant ma note, un demi-tour sur ma personne que je vis une silhouette non pas inconnue, c'était ce cher professeur que je cherchais souvent du regard, comme intriguée par cet être qui me faisait penser à un ancien amant il y a quelques temps de cela, une relation non-autorisé, pour cause de statut différent! Lui était professeur et moi Lycéenne.

    Je ne pus le fuir, il était là, devant moi son regard sur ma personne, que je ne baissais pas les yeux pour autant prenant place à une table située près de la baie vitrée à quelques tables d'écarts de la sienne. Toujours ce regard intense et intriguant envers lui. Je ne sais pourquoi j'agissais comme cela avec lui mais là ce qui n'était peut-être qu'une allusion à ses yeux était en fait bien réel en cet instant précis. je posais légèrement mes lèvres sur la paille avant d'inspirer le contenu de mon verre qui me rafraichissait pleinement la gorge...La plupart du temps je le croisais dans les couloirs, ou alors en chemin pour me rendre au réfectoire bref, et à chaque fois c'était la même chose, une sensation intrigante, pas le moindre mots échangés, juste le survolant du regard, parfois un sourire aux coins des lèvres mais rien de plus expressif. Tout se passait par le regard, la façon de le faire...
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MessageSujet: Re: Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE EmptySam 16 Juil - 2:19

Si pour la plupart des gens c’était la fin de l’année… Pour moi c’était un peu vite dit. Je devais toujours assurer quelque cours particuliers et faire passer encore quelque rattrapage pour ceux qui n’avait pas leur semestre, ce qui faisait que ces jours-ci j’étais pratiquement tout le temps sur le campus. Bien évidemment j’aurais préféré être à la plage, et pourquoi pas moi aussi faire la fête, mais bon, ma paye en fin de mois me servirait de lot de consolation. Je n’avais jamais roulé sur l’or, donc forcément travailler pour bien gagner ma vie avait tout de même une importance à mes yeux non négligeable. Ce qui expliquait sans doute ma présence encore ici aujourd’hui et puis ce n’était pas comme si j’avais repris le travail depuis longtemps. Cela ne faisait que quelques mois après tout que j’étais de nouveau dans la vie active. Je n’allais pas m’en plaindre, parce qu’après tout, être prof était bien un métier assez cool. Je faisais un peu ce que je voulais, enseignait à ma manière des choses que j’appréciais, et passait le reste de mon temps en pause, quoi demander de mieux ? Le pire en somme était juste de corriger les copies – quoi que pire, certaines m’arrachaient des fous rire tellement incontrôlable qu’en fait c’était marrant – mais sinon mon métier n’était pas des plus difficiles. Et c’est bien pour cela que je l’avais choisit. J’aurais put faire un très brillant avocat si je l’avais voulu, gagnant largement plus de fric qu’à présent mais bon si c’était pour ne vivre que pour le boulot non merci. En fait j’avais peut être choisit la facilité, mais je savais que j’étais fait pour être professeur, c’était ce qui me convenait le mieux. Et en plus j’avais le contact facile avec les étudiants. Si certains m’insupportaient, il y en avait tout de même une bonne partie que j’adorais et avec qui il était intéressant d’échanger et de discuter. Ne me demandez pas pourquoi cette partie là était majoritairement féminine, mais ça ne faisait que rendre la chose plus agréable. Et puis, il y avait largement pire comme situation que de côtoyer tout les jours des jolies filles. Je ne vous le cache pas, je trouvais certaines de mes élèves – et même d’autre d’ailleurs – assez charmante et je n’allais pas me priver de le constater. Après tout, j’avais beau être un professeur responsable – ou pas – je n’en restais pas moins un homme qui tantôt regardait ce qu’il y avait à regarder. Et il n’y avait rien de mal à cela c’était clair, même si je n’étais pas du tout là pour ça.

En attendant, maintenant que j’avais finit ma journée j’avais bien envie de boire un coup. J’y serais bien évidemment aller avec un collègue si je n’avais pas été seul, mais malheureusement aucun n’était ici aujourd’hui. Berkeley se vidait peu à peu, ça me rendrait presque triste de la période où l’on ne pouvait pas avancer dans les couloirs sans risquer de rentrer dans quelqu’un. Mais bon, ce qu’il y avait de bien avec la faible population présente, c’est que je pouvais aller squatter comme je voulais le cyber café en étant certain d’avoir une place et que l’on irait pas me dire de partir. Non pas que je n’étais pas bien chez moi, mais au vu de ma connexion internet carrément naze et bien je préférais rester là bas pour faire mes recherches, ou accessoirement aller regarder les score du match. Même si j’étais là à la base pour rédiger un rapport que je devais présenter au comité de recherche de l’université – mais bon le comité étant en vacance lui aussi, il pourrait bien attendre un peu. Personnellement aujourd’hui, je n’avais guère envie de disserter sur la dernière loi en date du parlement. Je crois bien que par moment j’étais pire qu’un élève, j’étais censé travailler un peu, sauf que là installé sur une table avec mon PC portable, j’étais bien trop distrait par internet et ses jeux pour me concentrer. Un vrai gamin… Mais ce n’était pas de ma faute si Bubble Shooter était un jeu des plus adictif qui ne se terminait qu’au bout de quelques heures…

Je m’étais commandé quelques bières durant l’après midi, auprès de la serveuse qui me faisait des prix parce que l’on se connaissait plutôt bien à vrai dire. Plus que bien même… Mais bon, je vous épargnerais les détails de notre rencontre fort piquante je dirais. N’empêche maintenant j’avais des prix. Voir des verres gratuits. Je n’allais pas m’en plaindre non plus bien au contraire. En plus elle venait me resservir de temps à autre sans que je ne demande rien, je n’allais pas refuser quand même ? Et puis de toute façon j’étais trop préoccupé par mon jeu débile pour être en mesure de lui répondre, ou même de faire attention à quoi que ce soit. Enfin jusqu’à ce que je finisse par perdre en poussant un soupir mécontent. C’est à ce moment là que je remarquai la présence d’une étudiante qui me regardait juste en face de moi en train de me dévisager. Je fus surpris de la voir ici, car je la croisais bien assez souvent pour que je ne finisse pas par penser qu’elle m’avait suivit jusque là. Enfin peut être sa présence était-elle dû au fruit du hasard, probablement même, mais notez que la façon dont elle me regardait pouvait légitimement me faire douter. Je ne savais pas ce que cette jeune femme me voulait, en fait je n’avais jamais su. Plusieurs fois je l’avais croisé dans les couloirs, alors qu’elle me dévisageait sans que je ne puisse comprendre pourquoi. C’était à la fois intriguant et déstabilisant à la fois. Intriguant, parce que l’on ne se connaissait pas le moins du monde, je ne l’avais jamais vu à mes cours ce qui fait qu’elle n’était même pas une de mes élève. Et déstabilisant parce que n’importe qui à ma place aurait put se sentir perturbé par ses regards envoutant. J’avais beau ne rien comprendre sur l’attitude et les intentions de la demoiselle, ce n’était pas pour autant que son petit manège me dérangeait. Non. Pas le moins du monde même, j’y avais peut être même pris un certain gout sans jamais pour autant percer le mystère qui l’entourait. J’aurais certes, très bien put à n’importe quel moment finir par lui demander ce qu’elle me voulait, mais j’étais moi-même trop joueur pour y mettre fin. Je ne voulais pas être le premier à perdre à son petit jeu – d’autant plus que j’avais déjà perdu à Bubble Shooter, je n’avais pas envie d’une nouvelle défaite. Je ne saurais combien de temps cependant ma curiosité allait encore tenir, particulièrement là où plus elle était en train de regarder en ma direction, plus j’avais envie de connaitre ce qu’elle me voulait. J’essayais de me reconcentrer sur mes jeux à la con, mais cependant le regard perçant de la jeune femme ne m’aidait guère à me concentrer sur ce que je faisais. J’essayais cependant de me concentrer, de ne pas la regarder à mon tour, mais cependant étant donné qu’elle était en face de moi c’était plus que difficile. Je jetais des coups d’œil furtif en sa direction alors qu’elle était en train de boire son verre jouant avec sa paille. C’était la première fois que je l’avais en face de moi aussi longtemps, il faut dire qu’il n’y avait qu’en fin d’année que le café était aussi vide. Cela ne m’aidait guère, je n’arrivais même pas à réfléchir tant c’était présentement en train de me perturber. Si bien qu’au bout d’un long moment – assez long je dois dire – je finis par craquer et prendre finalement la parole devant elle.

« Vous avez un problème mademoiselle ? ! » Demandais-je en levant les yeux, sur le ton autoritaire qu’un professeur était supposé avoir envers une étudiante, quel qu’elle soit.
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MessageSujet: Re: Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE EmptyLun 18 Juil - 18:01

  • Voilà c'était la fin de l'année et j'étais revenue à Berkeley pour y récupérer mes affaires restantes dans mon casier, des livres, des cahiers des souvenirs aussi laissés ici auxquels je ne pensais plus après avoir appris que j'étais atteinte d'une maladie du nom de "leucémie". La nouvelle avait été surprenante et dure à encaisser mais que pouvais-je y faire? A part essayer de me soigner et de prendre mon mal en patience? Rien!
    Circulant dans les couloirs de l'université je fis une halte pour me rafraichir, par cette chaude journée. J'avais donc pris place dans le café/restaurant pour y commander une boisson fraîche et où je vis cet homme que je ne connaissais pas. Tout ce dont je savais c'est qu'il faisait parti de l'enceinte de l'établissement pour l'y avoir vu à de multiples reprises. Assise à une tale en face de lui à quelques rangées, ou je ne le lâchais pas du regard pendant un petit moment je le vis soudain faire une drôle de tête derrière son écran d'ordinateur quand soudain après un laps de temps, il se fit entendre, me demandant si j'avais un problème. Cela m'étira un léger sourire tandis que je lâchais la paille que je tenais à la bouche. Relevant mon regard et me redressant quelques peu comme pour lui faire face, je poursuivis à son interrogation.

    Absolument pas.


    Je me pinçais la lèvre intérieurement quand je compris que c'était un professeur avec le ton qu'il venait d'employé. Clair, net et précis. C'était un trait caractéristique des professeurs de se faire bien comprendre et de bien attirer l'attention. De plus je me sentis quelques peu sotte, tous ses regards lancé à sa personne dans les couloirs, le fait qu'il y ait une chose intrigante qui faisait qu'il ne me laissait pas totalement indifférente que cela en était devenu un jeu!

    Pourquoi une telle question?

    J'étais de nature franche et parfois joueuse, ce côté de ma personnalité qui faisait de moi une personne tout à fait hors du commun. J’aimais être à part des autres et je l'étais! Je l'examinais tant je pus d'un œil discret bien que dans cette situation ce fut un peu difficile. Un homme la trentaine passée, avec un côté vestimentaire plutôt leste, s’affirmant totalement. Personne n'était au travers de notre chemin que le moindre faux pas ou faux geste pouvait me trahir. J’étais plutôt décontractée et sereine. Il semblait être sur la défensive alors pour apaiser l'atmosphère je repris la paille en bouche et fini ma boisson avant de m'écarter de la table.

    Je ne vais vous importer plus longtemps, je vais vous laisser à vos...occupations.

    Il semblait bien plus contrarié par une chose qui ne semblait pas être du travail même si je savais que pour eux, les professeurs il leur restait encore pas mal de choses avant qu'ils ne soient en vacances eux aussi. Je le savais étant amie avec Alcide, lui aussi professeur dans cet établissement qui plus est!
    Sur ce, je me levais prenant mon sac un petit sourire aux coins des lèvres lui lançant un petit regard comme ceux que je lui faisais à chacune de nos pseudos rencontres dans les couloirs de Berkeley...avant de ne remettre mon siège en place et de me diriger de quelques pas vers la sortie...
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MessageSujet: Re: Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE EmptyJeu 28 Juil - 22:10

A croire que ma curiosité finissait par être trop forte. Quoi que, j’avais tout de même attendu plusieurs bonne semaine avant de ne serait-ce que parler à cette jeune inconnue. Je l’avais tout de même laissé faire son petit jeu sans rien dire, ni rien faire d’ailleurs. C’était une manière comme une autre d’instaurer également de mon côté une part de mystère. Après tout, en ne laissant presque rien transparaitre, peut être qu’elle aussi finirait par être à son tour curieuse sur ma personne ? Enfin j’espérais, comme ça elle finirait par enfin me dire ce qu’elle me voulait. Mais je n’étais sans doute pas assez patient pour encore attendre. Je l’avais déjà suffisamment été. Probablement si elle aurait été repoussante, je ne vous cache pas que ça aurait été différent et aurait mit fin tout de suite à son manège. Après tout, j’étais un professeur, et elle une étudiante, ce qui fait que j’avais tout de même certains droit que je pouvais absolument exercer sur elle, la faire arrêter par exemple. Ce que je n’avais pourtant jamais fait, car après tout, il y avait plus désagréable comme situation non ? Même si bien évidemment, ce genre d’attitude avait de quoi faire dépasser certaines convenances. Mais bon, ce n’était pas ça qui m’embêtait le plus à vrai dire. Mais plutôt le fait qu’elle pouvait passablement me prendre pour un con. Après tout, je n’écartais absolument pas cette éventualité, elle se jouait de moi et savait bien que ça marchait parfaitement. Ça me rendait même un peu fou quand elle était là. Cependant, si j’en venais à savoir que son comportement était dans l’unique but d’avoir une bonne appréciation, il était très certain que ça ne me plairait pas d’être utilisé de cette manière. J’étais peut être un peu trop méfiant je vous l’accorde, mais j’avais apprit bien assez tôt qu’il fallait toujours se méfier d’une jolie femme.

D’ailleurs c’était pour ça, qu’après un instant d’hésitation je pris finalement la parole d’un ton assez ferme afin de finalement savoir s’il y avait réellement quelque chose qui la dérangeait. Certes, j’avais été sans doute trop dur – comme souvent – mais parfois disons que j’étais blessant sans forcément chercher à l’être et aussi sans m’en rendre compte. Ce qui fait que je put paraitre pour cette jeune inconnu particulièrement froid.

« Pourquoi une telle question? » Et c’était elle qui me demandai ça ? Amusée par la situation avec un sourire sur les lèvres, elle était probablement en train de se jouer de moi. Je fronçais les sourcils, effectivement j’étais sur la défensive parce que je ne comprenais absolument pas ce qu’elle voulait. Ça m’énervais de ne pas comprendre, de n’avoir aucun contrôle. D’autant plus que j’étais un homme, et malgré mon statut de professeur, comme n’importe quel homme je ne saurais rester indifférent au regard aguicheur qu’elle pouvait me lancer. Après tout elle devait probablement avoir conscience de l’effet que ça pouvait faire. Mais je n’étais pas du genre à être déstabilisé aussi facilement, elle avait probablement du le comprendre, sinon cela aurait fait belle lurette que je l’aurais abordé. Mais là non. Et ce n’était pas de la timidité – pas du tout. Mais plutôt une sorte de jeu réciproque, après tout plus je lui avais montré de l’indifférence plus j’avais eu l’impression que ça l’avais incité à continuer. Ce qui n’était pas tant pour me déplaire à vrai dire.

« Je ne vais vous importer plus longtemps, je vais vous laisser à vos...occupations. » Avant que je n’eut le temps de lui répondre, toujours avec son petit sourire sur les lèvres, l’air détendue, elle se décida d’aller partir prêt à me laisser planté là encore une fois. Je me sentais con. Parce que ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ça, après s’être assurée que je l’avais bien remarqué, elle s’amusait à me laisser tout seul dans les couloirs, sans que je ne puisse avoir le temps de dire ou faire quoi que ce soit. Et là, elle s’apprêtait probablement à faire pareil, malgrés le fait que je lui ait pour la première fois adressé la parole. Je fronça les sourcils, songeur. Après tout c’était la fin de l’année, et je ne la reverrais peut être probablement pas de sitôt, alors c’était peut être le moment de mettre les choses à plat non ? Et peut être l’une des rares occasion de savoir enfin ce qu’elle voulait. Non parce que je ne comptais pas cette fois ci la laisser filer comme ça, sans savoir. Ce qui fait qu’après avoir fermé mon ordinateur et l’avoir rangé dans sa pochette, je me leva rapidement afin de la rattraper avant qu’elle ne franchisse la porte de l’établissement. Saisissant son bras je la fixa de mon regard bleuté, un brin autoritaire – comme j’étais censé l’être en principe. « Où est-ce que tu vas comme ça ? » Par principe aussi, lorsque l’on ne connaissait pas une personne, on était censé la vouvoyer, mais en général j’utilisais très très rarement le « vous » avec des étudiants. Simplement parce que ça m’énervait moi les formalités et les politesses. « Tu n’aurais pas envie de me dire ce que tu me veux par hasard ? » Demandais-je finissant par enfin lâcher son bras que je retenais depuis que je m’étais levé, finissant par croiser les doigts et tapoter du pied l’air insistant pour qu’elle réponde à ma question.
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MessageSujet: Re: Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE EmptyVen 19 Aoû - 17:16

corbeille, membre supprimé.
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MessageSujet: Re: Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE Quand l'illusion fait face [Ezy] TERMINE Empty

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