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"Turquie isn't it?" Stitch & June

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Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
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MessageSujet: "Turquie isn't it?" Stitch & June "Turquie isn't it?" Stitch & June EmptySam 21 Jan - 17:21

"Turquie isn't it?" Stitch & June 2-1fd7a96"Turquie isn't it?" Stitch & June Tumblr_lrbtksJLjR1r1aolio1_250


    _ « Allez ma Savie d’amour, mange ce petit pot, tu sais que tu dois manger pour être en pleine forme et être la plus magnifique des petites filles, ce que tu es déjà ma chérie. Allez fais plaisir à maman, mange cette cuillère. »

    Je ne comprenais pas pourquoi Savannah tenait tant à ne pas manger ce petit pot. En temps normal, elle adorait ces petits pots, elle en raffolait même. Mais aujourd’hui elle avait décidé de faire sa tête de cochon et de ne pas les manger, voir pire, elle me les crachait à la figure. La nourrice m’avait proposé déjà une première fois de prendre le relais et de donner à manger elle-même à Savannah. Mais avec tout le tact qui m’incombait, je lui avais bien fait comprendre que j’étais la mère de Savannah, et que je pouvais largement m’en occuper, bien qu’elle soit présente. Elle s’était empressée de s’excuser de son comportement, de ses paroles et était repartie faire le ménage, ce pour quoi elle était payée lorsque j’étais présente à la maison. Oui c’était la nourrice chargée de s’occuper de ma fille, mais uniquement lorsque je n’étais pas présente. Je ne tenais pas à me faire voler mon rôle de mère par une vulgaire fille qui de surcroit, n’avait aucun goût en matière de vêtements.
    De toute manière, cette chère nourrice allait être contente, d’ici trente minutes, j’allais repartir en ville et elle pourrait s’occuper de ma fille. Car je devais bien l’avouer, j’avais bel et bien remarqué comment elle s’en occupait, comment elle la câlinait, lui faisait les yeux doux. Mais je ne pouvais pas réellement lui reprocher cela, Savannah étant un amour et une donneuse de sourire. Seulement il fallait qu’elle reste à sa place, et j’allais bel et bien lui montrer qu’avec moi, il valait mieux pour elle qu’elle reste à sa place si elle ne voulait pas perdre son job. J’étais d’ailleurs à peu près sur de retrouver une autre nourrice tout aussi compétente qu’elle, voir peut-être mieux. Je ne me faisais aucun soucis à ce sujet. Je devais juste réfléchir à tout cela mais j’avais encore un peu de temps. Dans ma grande bonté d’âme, j’étais prête à laisser une dernière chance à cette nourrice.
    Mais s’il avait fallu que je la change, je penserai bien à prendre un mec comme baby-sitter. J’étais à peu près sur qu’il ne me prendrait pas ma place comme maman, et au moins, il saurait s’occuper des fuites et autres petits désagréments de la maison comme cela s’était passé une semaine auparavant.

    J’avais enfin réussi à donner le repas à Savannah, et je l’avais couchée dans son berceau, fait main par un artisan de Saint Emilion que je connaissais depuis toute petite. Mon propre berceau de petite fille avait été conçu par cet artisan, et ma mère m’avait bien longtemps assuré que je dormais comme un loir dès que j’étais dans ce berceau. J’avais donc sauté sur l’occasion quand j’étais retournée à Saint Emilion quelques semaines avant d’accoucher. Beaucoup de gens avaient d’ailleurs été surpris de me voir à Saint Emilion, étant persuadés que ma carrière d’actrice était au plus fort. Enfin, j’avais été très bien accueilli malgré le fait d’avoir recroisé des personnes que j’avais maltraité durant mon enfance et qui avait cherché à me le faire payer en insultant ma grossesse. Grossière erreur de leur part, enceinte de sept mois, les hormones me travaillaient énormément et j’avais tout bonnement explosé lorsque cela s’était passé. Ils avaient bien vite regretté leur parole. Enfin, cette vie à Saint Emilion était bien loin maintenant et dans un sens, la tranquilité de la vie que j’y menais me manquer…
    Mes petites habitudes françaises me manquaient c’était vrai. Me lever avec la vue sur les vignes à point d’heures, prendre des tartines pain beurre sur la terrasse en sentant le soleil chauffait ma nuque, passer l’après midi à me balader dans la petite ville richissime de Saint Emilion, et finir la journée à Bordeaux et ses boites de nuits réputées… Oui ce train-train quotidien me manquait. Aujourd’hui ma vie avait été chamboulé et remplacé par des couches, des biberons et des heures interminables de cours. Oui ma vie avait bel et bien changé.

    Je m’étais rapidement habillée – enfin aussi rapidement que je puisse le faire – et avais pris la direction du starbucks coffee où j’avais rendez vous avec Stitch. Nous nous étions pas vu depuis l’après cérémonie du onze septembre. A cette période là, j’avais laissé Savannah à Arthur, le temps de pouvoir apporté mon soutien à Stitch mais qui se trouvait alors à New York. Je l’avais rejointe trois jours après la cérémonie, histoire de lui apporter un soutien moral. Je savais que cette cérémonie était dure pour elle, après tout, perdre sa mère et son frère dans l’attentat avait été tout simplement horrible pour elle. Petite je n’avais pas totalement réalisé ce qui était arrivé à celle que j’avais considéré comme ma tante et celui qui était comme mon cousine. Il avait fallu attendre que je grandisse pour que je comprenne l’ampleur de ce qu’il leur était arrivé…
    Lorsque j’avais rejoint Stitch à New York, je l’avais trouvé sur son lit, enroulé dans sa couverture à ne rien faire. J’aurai pu la bouger, la booster, la faire sortir ce lit, mais à vrai dire, en la voyant stoïque, je n’avais pas eu le courage de le faire. J’avais beau parfois être une garce de sang froide, jamais je n’aurai eu le courage de faire autant de mal à Stitch. Elle était l’une des rares personnes à compter autant à mes yeux et peut-être l’une des seules à qui je ne ferai jamais un sale coup…
    J’arrivais donc au Starbucks, avec quelques minutes d’avance et m’installais à une table, avec vu sur l’extérieur. Il faisait encore bien trop froid pour pouvoir se poser en terrasse sauf pour les fumeurs qui eux bravaient le froid on ne sait comment. Je n’avais pas encore commandé, préférant attendre ma cousine même si je connaissais d’avance ce nous choisirions. En l’attendant, je me mis à bouquiner un livre d’un célèbre français que j’avais eu la chance de rencontrer plusieurs fois, Marc Levy. J’étais à la moitié de son dernier livre, et même s’il ne me faisait pas autant vibré que ses précédents ouvrages, je devais lui reconnaître qu’il me faisait voyagé bien loin, dans un pays que je n’avais encore jamais visité. Il serait peut-être d’ailleurs tant de remédier à cela et de préparer un voyage en Turquie. Mais bien sur, le problème de Savannah se posait. J’avais toujours eu conscience des difficultés que ma maternité engendrerait mais je ne pensais pas que cela m’empêcherait autant de faire des choses. Enfin, c’était une chose que je devrais voir avec Arthur, je ne pouvais pas embarquer Savannah pendant une semaine dans un pays tel que la Turquie sans même lui en avoir soufflé un mot.
    J’étais tellement perdue dans mes pensées que je ne vis pas Stitch arriver alors que pourtant, bien des hommes avaient levé la tête de leur journal pour regarder la jolie rousse entrer dans le café. En même temps, j’avais tellement l’habitude de voir des hommes se retourner sur le passage de ma –fausse- cousine, que je ne m’en apercevais même plus. Le peu de fois où nous nous retrouvions, nous écumions les bars, et autant dire qu’on faisait tourner un paquet de tête. Bon évidemment, on s’en amusait pas mal et on en jouait même beaucoup, mais en même temps, lorsque nous étions ensemble, nous étions juste indestructibles. En même temps, nous étions destinées à avoir un lien parfait, une relation unique avant même notre naissance. Nos pères étaient eux-mêmes meilleurs amis à l’université, et son père était devenu mon parrain à ma naissance. Autant dire que j’en avais passé des vacances en compagnie de la famille Barrows. Et heureusement pour moi, Stitch faisait partie des rares personnes que je supportais à cet âge là, âge auquel pourtant il m’était difficile d’apprécier quelqu’un. La petite Barrows était l’une des seules à qui j’avais jamais accordé ma confiance et en qui je n’aurai jamais aucun doute. Oui je devais bien avouer, j’avais une chance inestimable d’avoir Stitch à mes côtés au vue des nombreuses fois où elle m’avait épaulé, en particulier lors de ma grossesse. Elle m’avait énormément soutenue, avait fait des recherches pour moi et ce, même si elle se trouvait à des milliers de moi.
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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: "Turquie isn't it?" Stitch & June "Turquie isn't it?" Stitch & June EmptyVen 24 Fév - 15:30

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