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| 'cause you changed the way you kiss me;; cameron&jack | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: 'cause you changed the way you kiss me;; cameron&jack Mer 8 Fév - 11:40 | |
| ❦ Quand on s’accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d’avenir. Jack. Elle était enfin arrivée et semblait quelque peu agacée. Tout un flot de reproches commença à me tomber dessus, sans que j'eus le temps de répliquer ni de me défendre. Si elle voulait m'énerver ce soir, ben c'était chose faite. « Non mais t'es marrante toi. T'as vu le monde qu'il y a ? Quand je suis arrivé, j'ai fais le tour de la salle sans te voir nul part et ensuite je suis tombé sur Cadence, donc déjà quand tu sais pas, t'accuses pas sans preuves. Et ta remarque sur le choix du cavalier, tu peux te la garder Jack, je suis venu pour te faire plaisir ce soir, je peux très bien repartir immédiatement aussi, moi je m'en fous de cette soirée » lui répondis-je les sourcils froncés. Non mais franchement, elle manquait pas de culot elle. Elle arrivait après moi et j'étais le fautif parce que je ne la trouvais pas. « Et toi t'es débile de me reprocher ce genre de trucs. Excuse moi ne d'avoir pas pu fermer l'oeil. Excuse moi d'avoir rendu visite à mon ex petite amie décédée, pour la première fois depuis sa mort. Excuse moi d'être crevé de devoir gérer tes sautes d'humeurs et tes remarques sarcastiques lancées à mon égard depuis que tu sais que je suis le frère d'Adriel. Là, t'es totalement injuste Jack, j'espère que tu t'en rends compte ». J'appréciai guère ses reproches. Surtout ce soir. Surtout quand elle affirmait toutes sortes de choses sans prendre le temps de savoir ce qu'il se passait réellement. Oui cette nuit j'étais retourné sur la tombe de Rowan pour la première fois depuis six mois. Oui je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit et oui je m'étais assoupi pour venir ici. « Tu préférais peut-être que j'arrive ici complètement crevé pour te lâcher à vingt-deux heures ? Non parce qu'il fallait le dire et j'aurais pas pris la peine de dormir quelques heures pour être sur de tenir toute la soirée avec toi ». Allez bim tu remballes Jack, tu m'emmerdes avec tes sautes d'humeur. Je le sentais bien que quelque chose avait changé depuis qu'elle avait appris pour mon lien de parenté avec Adriel. Et il fallait que je tire tout cela au clair. Maintenant. « Et puis merde, c'est pas le lieu pour parler de tout cela. Suis-moi ». Je lui attrapai la main en l'entrainant derrière moi, à l'abri des regards indiscrets. Nous sortions de la grande salle pour camper dans le couloir principal de l'université et tirer les choses au clair, une bonne fois pour toutes. Nous étions désormais face à face, dans ce couloir. Les bras croisés sur la poitrine, je la regardai. Je sentais bien que quelque chose n'allait pas depuis quelques temps. Depuis que nous avions appris qu'Adriel était notre frère respectif. L'attitude de Jack avait quelque peu changé depuis ce jour-là. Elle semblait s'éloigner chaque jour un peu plus sans que je ne puisse rien y faire. Pire, tout était cause à nous disputer, généralement pour des broutilles. Elle ne supportait plus mes déboires d'enfant, elle ne supportait plus mon bordélisme, elle ne supportait plus mon humour à trois francs cinquante, bref autant de tensions et de reproches qui me tombaient dessus. Et à chaque remarque, je tentai de dissimuler ma peine et ma colère. Je prenais sur moi, ne faisant aucune vague et encaissant. Ma compréhension à son égard ne faisait sans faille. C'était normal que les choses changent à la vue des dernières révélations. Normal qu'elle ait du mal à encaisser tout cela. Je tentai de me persuader que tout ce dont elle avait besoin était du temps, mais ce soir, je commençais sérieusement à douter. Et à m'énerver aussi. Parce que le Cameron il était bien gentil et patient cinq minutes, mais il ne fallait pas non plus se foutre trop de sa gueule. Deal with it Jack. « Si tu pouvais arrêter de me foutre la honte à chacune de nos sorties ensemble. Heureusement, ce soir, j'ai échappé à la mémorable gifle, tu fais des progrès Jack » lui lançai-je, ironiquement. Elle avait réussi à me mettre les nerfs à vif et ce n'était pas forcément bon. Mais ses reproches non justifiés lancés à la gueule comme elle l'avait fait avaient eu don de me mettre clairement les nerfs. Ma présence à ce bal de merde n'était du qu'à notre couple, je venais habiller en pingouin pour lui faire plaisir et comme d'habitude, ça n'allait pas. A croire que j'avais toujours faux avec cette fille-là. « Alors, tu vas enfin me dire ce qu'il ne va pas ? Et cesse de me prendre pour un con Jack, je vois très bien que quelque chose ne te plait pas, ne te convient pas, ou du moins plus. Et moi j'en ai marre de tout me prendre dans la gueule, même lorsque je ne suis pas spécialement en tort » déclarai-je à ma petite amie. Qu'on crève l'abcès une bonne fois pour toutes merde. Si elle voulait me quitter, qu'elle le fasse, moi je n'en ferais rien. J'étais trop bien avec elle pour mettre fin à notre relation mais le sentiment ne semblait plus être partagé. Du moins c'était ce que Jack laissait paraître. « Et ne dis pas le contraire. Depuis que tu sais que je suis le demi-frère d'Adriel, plus rien ne va. Je suis jamais assez bien pour toi, je ne fais jamais les choses comme elles devraient être faites. Alors oui c'est vrai, j'ai un tas de défauts, mais ils ne semblaient pas plus te gêner que cela jusqu'à présent ». True story. Je ne m'étais jamais vanté d'être le mec parfait, seulement avec une pointe d'humeur lorsque j'osais le faire, et je ne m'étais jamais caché de mes défauts à Jack. Elle les connaissait tous, oui j'étais un grand gamin, loin d'être totalement mature, oui je passais mon temps à m'amuser, oui je détestais le rangement et le ménage mais c'était moi, cela faisait partie intégrante de ma personnalité et il était hors de question que je change juste pour faire plaisir à la jeune femme. Pour personne je ne me permettrais de changer quelconque trait de ma personnalité. On m'aimait comme j'étais ou alors, ben j'en avais rien à foutre et tu pouvais continuer ton chemin. Il n'était pas né celui qui me ferait devenir un type chiant, préoccupé par son boulot et sa femme mal baisé. Je m'étais juré de ne jamais devenir ce genre gars stéréotypé et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer. |
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| Sujet: Re: 'cause you changed the way you kiss me;; cameron&jack Jeu 9 Fév - 19:16 | |
| Up in flames we have slowly gone Oui, m’en prendre à Cameron pour les aventures cachées de nos parents, c’était petit, mesquin et tout ce que vous voulez. Mais malheureusement l’option fille mature avait été oubliée à ma naissance aussi je me moquais que ce ne soit pas cool envers lui. Et puis il n’y avait pas que ça, si au moins il était un petit ami exceptionnel, ce léger détail, quoique d’une grande importance, je n’y aurais pas vraiment prêté attention mais là, depuis quelques semaines il cumulait un peu. Et c’est comme tout, parfois on ne fait pas gaffe à ça, les défauts, c’est humain, mais un jour on finit par le remarquer et par ne plus voir comme ça. C’est le même principe que les robinets, ouais, les robinets qui gouttent. On ne remarque pas, ça ne nous perturbe pas, et puis un jour quelqu’un le signale et on finit par ne plus entendre que ça. Je vivais exactement la même situation avec Cameron qui faisait ici office de robinet. Autant dire que chaque petite erreur de parcours devenait motif susceptible de déchaîner ma colère, même s’il n’y pouvait pas vraiment grand-chose. « Et bah pars alors, qu’est-ce que tu veux que je te dise ! Si t’as pas envie d’être là, tu peux rentrer chez toi te défoncer comme un crétin, j’avais simplement envie de passer une soirée agréable avec mon petit-ami et même ça tu trouves le moyen de le gâcher ! » bougonnais-je. Injuste, injuste, mais ça faisait tellement de bien de pouvoir me défouler que je m’en fichais royalement, de l’injustice. Et allez, rendre visite à la tombe de son ex copine et le clamer haut et fort à l’actuelle, encore une erreur à ajouter à la liste des erreurs qu’il avait faites ces derniers jours. « MES sautes d’humeur ? Mes sautes d’humeur, figure-toi qu’elles n’existeraient pas si mon mec n’enchaînait pas connerie sur connerie. Je sais pas si t’as lu le manuel du parfait petit-ami mais je suis presque sûre qu’ils doivent préciser de ne pas avouer à sa copine qu’on a été sur la tombe de son ex pour la fleurir. Tu gères ta vie Cameron, si tu peux pas dormir et que tu vas voir ton ex qui est six pieds sous terre, c’est ton problème mais je ne vois pas pourquoi je devrais en subir les conséquences ». Non mais c’est vrai quoi, moi j’avais toujours essayé d’être la meilleure copine possible, pas trop étouffante ni trop absente, bref, il me semblait avoir plutôt bien réussi dans ce domaine que je ne maîtrisais malheureusement pas. Il fallait que je me calme, toutefois, les regards commençant à peser sur nous. Les esclandres publiques, ce n’était pas mon truc, aussi je ne fis aucun commentaire lorsque Cameron m’entraîna en dehors de la cafétéria, dans un couloir plus ou moins désert où nous étions presque sûrs de ne pas être dérangés en pleine engueulade de couple.
« Tais-toi, t’as pas à me parler comme ça, j’suis ta copine, pas ton chien » vociférai-je, furieuse de ses sarcasmes que j’avais envie de lui faire bouffer. Autant, il avait réussi à faire ressortir un bon côté chez moi, autant maintenant, il ne faisait ressortir que le pire, et lancée comme j’étais, il était paré pour se prendre la plus grosse engueulade du siècle. « Et j’aime autant te dire que la baffe, tu la mérites ! » ajoutai-je, mauvaise, sans toutefois joindre le geste à la parole. Il avait raison sur un point, il fallait que je me calme niveau distribution de baffes. ,« Ce qui se passe ? Ce qui se passe ce que j’en ai marre que mon mec passe son temps avec une fille que je ne peux pas m’encadrer et que tout le monde trouve ça amusant de venir me dire, oh tu sais, Cameron il traîne beaucoup avec Constance, les rumeurs disent même qu’ils font des trucs ensemble. Tu sais combien c’est humiliant quand tu te prends des trucs comme ça ? Et puis même, tes mensonges pour ne pas me dire que tu vas la voir, ton immaturité, on ne peut jamais compter sur toi et si j’suis pas un modèle en la matière tu dépasses de loin mes pires cauchemars du genre. Et oui, Adriel, j’vais pas te mentir, j’aurais pu passer outre ce détail s’il n’y avait pas eu le reste mais là c’est juste la goutte d’eau qui fait déborder le vase, ça me gonfle, et quand Jack est gonflée Jack fait la gueule, ce que tu aurais remarqué si t’avais prêté un peu plus d’attention à moi et un peu moins à ta connasse de pote » énumérai-je, multipliant les insultes et les critiques avec dextérité. Au moins je me sentais mieux, à défaut de le faire se sentir mieux, lui. Je n’avais jamais prétendu être une experte en relation sentimentale mais il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir que celle-ci courait vraiment à la catastrophe. Peut-être que j’étais pas fait pour ces conneries de couples, after all. « Alors oui, moi ça me gonfle, parce que crois pas, des efforts j’en fais aussi, les relations un peu sérieuses ce n’est pas du tout mon truc et pourtant j’ai quand même l’impression de m’en sortir mieux que toi. Jusqu’à présent tes défauts ne m’avaient jamais posé problème mais je crois que j’en avais pas mesuré toute l’étendue. Adriel, c’est juste l’arbre qui cache la forêt, ou le haut de l’iceberg, comme tu préfères. Ouais, c’est lié à lui, mais il n’y a pas que ça. » A priori, nous étions plutôt mal barrés pour trouver un terrain d’entente ou éventuellement nous réconcilier, vu les éclairs dans nos deux regards, quelque chose me disait que notre couple ne survivrait pas sa première crise, et je commençais à me demander si finalement c’était une aussi mauvaise chose que ça. Je l’ai dit, mais je le redis, le répète encore et encore, Jack + couple = échec assuré, c’est une équation aussi évidente que 1+1=2 , il n’y avait que les principaux concernés pour ne pas s’en rendre compte… Et bien maintenant c’était chose faite. |
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| Sujet: Re: 'cause you changed the way you kiss me;; cameron&jack Jeu 9 Fév - 22:45 | |
| ❦ Nous n'étions qu' "un + un" sans avoir jamais réussi à être deux. Je détestais me sentir agresser de cette façon. Je détestais qu'on m'accable de tous les maux sans raisons valables. Et j'estimais que ce soir, l'énervement de Jack n'était ni justifié, ni mesuré. Mademoiselle ne manquait pas de culot de m'en foutre plein la tronche quelques secondes après que nous nous soyons retrouvés. Ou plutôt directement après que Jack m'ait choppé le bras pour me parler. Oui et un bonjour aussi serait le bienvenue ma chérie. Mais non, elle avait directement commencé à m'aboyer dessus. Et je la regardais s'énerver toute seule. Me gueuler dessus. Si au départ, je comptais rester calme et serein, dès les premières paroles de Jack, je sentais les nerfs commencer à me monter doucement. « Arrête d'interpréter tout à ta façon et de retenir uniquement ce qui t'intéresse. Je n'ai jamais dit que je n'avais pas envie de passer une soirée avec toi, bien au contraire, c'est d'ailleurs pour cela que je suis ici, juste je déteste ce genre de bal et ce genre de soirée. On aurait tout autant pu ce genre un resto que tous les deux. Mais tu vois, j'ai fais l'effort de venir POUR toi et uniquement POUR toi, parce que j'essaye d'être un bon petit ami mais bon, encore une fois, je dois avoir tout faux sur la ligne ». Il n'y avait pas de raison qu'elle soit la seule à avoir des reproches à faire. Et puis quels reproches d'ailleurs. C'était vrai, j'avais toujours détesté ce genre de grande cérémonie pompante où tous les fils et filles à papa exhibaient leur fric et leur pseudo prestige mais pour une fois que je ne faisais pas passer mes envies avant et que je faisais l'effort d'écouter les envies de quelqu'un d'autres, cela me retombait encore une fois dessus. « Ce qui est certain, c'est que je n'ai pas lu le manuel de décodage de Jack Rosebury-Baxter. Je crois que si je l'avais lu, il m'aiderait grandement celui-là. Alors je dois pas avouer à ma copine que je suis allée rendre visite, enfin rendre visite est un bien grand mot, à mon ex mais je suis persuadé que si tu ne l'avais pas appris par moi, dans deux jours, tu m'aurais fait une scène parce que je ne te l'avais pas dit et blablabla. T'es d'une logique tellement incomparable Jack. Et ne me dis pas que ce n'est pas vrai, je te connais par cœur. Subir les conséquences ? Non mais franchement écoute toi, on dirait que j'ai déclenché la troisième guerre mondiale ou que je t'ai trompée, hé oh ça va, je me suis juste endormi une heure putain, une heure. Et ça y est, ça vaut une rupture et une rincée ça ? Ben dis donc » lâchai-je, exaspéré. Si elle comptait me taper sur les nerfs ce soir, c'était gagné pour elle. Et un Cameron énervé ne présageait rien de bon. Mais vraiment rien de bon. « Ouais et ton tais-toi tu te le gardes aussi merci, je m'en prends plein la gueule depuis deux minutes pour RIEN et tu crois vraiment que je vais me la fermer ? Ben non je me suis jamais écrasé et c'est pas ce soir que ça va commencer, petite amie ou pas ». Qu'on soit clair. J'avais une grande gueule et je l'avais toujours assumer, au grand damn de certains. Mais j'en avais rien à foutre, quand j'avais quelque chose à dire, je le disais, que ça plaise ou non. « Ben vas-y fous la moi, qu'est-ce que t'attends. Vise la joue droite, j'aime trop mon profil gauche pour le voir amoché » arquai-je sur un ton des plus sarcastiques. Je jouais avec le feu et j'en avais conscience. Mais je ne pouvais m'en empêcher. Jack me tendait des perches, il était dans ma nature de les chopper, même s'il fallait qu'elle me foute deux gifles par la suite. Au moins celles-là, je les aurais clairement mérité, contrairement à tous ces reproches qu'elle ne cessait de me faire pleuvoir sur le visage depuis cinq minutes. « Les rumeurs disent qu'ils font même des trucs ensemble » l'imitai-je d'une voix fluette. « Ben oui bien sur et même qu'on fait l'amour comme des bêtes à chaque fois qu'on se voit, ils ne te l'ont pas dit ça ? Non mais franchement depuis quand t'écoutes les ragots, je ne pensais au-dessus de tout cela quand même et je pensais aussi que tu avais un minimum confiance en moi. Mais bon à priori moi aussi je semble m'être trompé sur ton compte ». Encore une fois eus-je envie d'ajouter mais je n'en fis rien. La tension était déjà à son comble pour que j'en rajoute une énième couche. « Mes mensonges ? Mais quels mensonges putain, parce que toi tu me le dis quand tu vas voir ton super meilleur pote Ethan là. Et là chut ferme ta gueule Jack, parce que je ne te permets pas de m'insulter comme tu fais. Je dépasse de loin tes pires cauchemars ? Mais qu'est-ce que tu fais encore avec moi alors ? Sérieusement, qu'est-ce que tu fais encore avec un gamin comme moi ? Et pis bien sur, on peut jamais compter sur moi, peut-être parce qu'aussi j'estime que tu ne fais pas parti de ceux pour qui je ferais n'importe quoi s'ils m'appelaient à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit » lâchai-je, totalement de mauvaise foi et touché en plein dans mon orgueil. Je ne mâchais pas mes mots, qui sortaient sous le coup de la colère et que je ne pensais pas forcément mais Jack venait tellement de me blessé dans mon estime de moi-même qu'il fallait que je la blesse autant qu'elle me blessait. « Plus jamais tu reparles comme ça de Constance c'est clair ? Encore une insulte à son égard et plus jamais t'entends parler de moi et tu vois ma gueule. Ok tu peux être énervée mais ça ne te laisse AUCUNS droits quant à parler d'elle de cette manière. Je voue une haine inconsidérable envers Ethan, est-ce que c'est pour cela que je l'insulte devant toi ? Non parce que contrairement à toi ce soir, moi j'ai un minimum de respect pour toi Jack ». Plus énervé que maintenant, tu meurs. Jack avait clairement dépassé les limites en insultant comme elle venait de le faire Constance. Elle avait de la chance d'être une femme, parce qu'un mec aurait été à sa place que sa cervelle giclait déjà contre le mur se tenant à nos côtés. A ce moment précis, la jeune femme m'avait déçu. Ouais c'était le mot, j'étais bel et bien déçu. « Je ne fais pas attention à toi, ben oui bien sur » lâchai-je, lassé. Que voulait-elle que je réponde à ça. Qu'elle reste dans ses utopies, au pire j'en avais plus rien à foutre. « Ah oui parce que moi je fais pas d'efforts, c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité. Et je suis ravi de savoir à quel point je suis un petit ami médiocre à tes yeux, je crois que c'est le plus beau compliment que tu ne m'aies jamais fait ma chérie ». Dernière phrase balancée sur un ton totalement ironique. Haha sarcasme quand tu nous tiens. « Mais tu sais quoi, si je t'insupporte autant, si tu ne peux vraiment plus supporter tous mes défauts comme tu dis, mais casse-toi écoute, casse-toi, je ne te retiens pas, je ne t'ai pas attaché à ce que je sache ». Je commençai à perdre patience. Elle me les brisait. Elle m'insultait, insultait mes amis et il fallait encore que je la supplie de ne pas me quitter ? Et puis quoi encore. J'avais un minimum de fierté. Voir un maximum d'ailleurs. « Il n'y a pas que ça ? A parce que tu as encore d'autres choses à me reprocher ? Non mais fais-toi plaisir, vide ton sac puisqu'on en est aux confidences ce soir ». Bras croisés sur le torse, je plantai mon regard dans le sien. Allez continue Jack, tu m'intéresses. |
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| Sujet: Re: 'cause you changed the way you kiss me;; cameron&jack Mar 14 Fév - 1:57 | |
| Up in flames we have slowly gone Je n’étais pas partie pour m’engueuler avec Cameron, et en aucun cas aussi violemment, mais puisque le sujet était lancé, et qu’il était bien connu que le sang-froid était une autre qualité que l’on avait oublié à ma naissance, j’étais partie pour un déluge de reproches. La fin de notre couple semblait de plus en plus inévitable, parce qu’après s’être balancé autant de méchancetés, non seulement il était peu probable que notre relation y survive, mais en plus ça allait de toute évidence mal finir. Moi qui m’étais promis de quoiqu’il arrive toujours quitter ou être quittée en bons termes, apparemment ça semblait plutôt compromis. « C’est peut-être pas ce que t’as voulu dire mais c’est comme ça que c’est sorti, difficile de ne pas mal le prendre. Oui, on aurait pu aller au restaurant, mais j’avais envie de quelque chose d’un peu plus spécial, et j’avais envie de me montrer avec toi, devant tout le monde. Si venir ici ne te plaisait pas, pourquoi tu ne me l’as pas dit ?! On aurait trouvé autre chose, au pire, c’est toi qui en fait un big deal là ! » bougonnai-je. J’étais pas chiante – du moins généralement – je pouvais très bien comprendre que les bals et tout ne soient pas son truc, a priori ce n’était le truc de personne, encore aurait-il fallu que je sache que ça ne lui plaisait pas, je n’étais pas voyante, deviner la moindre de ses pensées n’était pas encore une faculté dont j’étais dotée. « Bah figure-toi que moi aussi je serais ravie d’avoir le manuel du Adams-Eynsford parce que là je rame un peu je dois dire. Ou plutôt non, en fait, je te connais très bien, trop bien ,et c’est peut-être ça le problème, je finis par voir certaines choses que j’aurais jamais vues avant et c’est plus possible. Mais j’aurais préféré que tu me le dises oui, plutôt que je ne l’apprenne comme ça, tu sais très bien que j’ai du mal avec le fait que t’arrives pas à oublier ton ex, mais j’essaie de faire avec, pour toi, alors oui la moindre des choses ça aurait été de me le dire ! Je suis pas en train de déclencher une troisième guerre mondiale ou de rompre avec toi, je te fais juste comprendre que trop c’est trop ! » Rien qu’en disant que je n’étais pas en train de rompre je savais que je mentais.En réalité, c’était exactement ce que j’étais en train de faire, rompre avec lui, et pas de la façon la plus subtile qui soit, et pas parce que j’en avais envie, juste parce que je ne savais pas faire autrement. Finalement, c’était le guide de la bonne petite amie dont j’aurais eu besoin, autant dire que j’en aurais fait mon livre de chevet au point de le connaître par cœur tellement c’était exactement ce qui m’aurait été utile.
Je regardai avec condescendance le Cameron, qui semblait s’énerver très légèrement – oh l’euphémisme – ce qui en soi n’était pas vraiment choquant étant donné le scandale que j’étais en train de lui faire. J’avais probablement du oublier ce détail, si gentil qu’il pouvait être, il savait aussi se mettre en colère, pas autant que moi, évidemment, mais pas mal quand même. « Vas te faire foutre Cameron ! » lâchai-je, à court de réplique. Pour une fois, pour une rare fois même, il l’aurait parfaitement méritée sa baffe, plus que toutes les autres que je lui avais données, mais pourtant ma main n’arriva jamais jusqu’à sa joue. Si je faisais cela, je rentrais dans son jeu, et je ne voulais pas lui donner une seule occasion de prouver qu’il avait raison. Je pouvais aussi m’engueuler avec quelqu’un sans lui foutre une baffe. « A aucun moment je ne t’ai dit que je les croyais ces rumeurs, ma confiance tu l’as depuis le début, mais c’est pas le souci que j’y crois ou non, c’est le souci que ces rumeurs elles existent, et qu’elles me font passer pour la pauvre cocue, et bah je suis désolée mais non, non, c’est hors de question, je refuse que les gens chuchotent sur mon passage que mon mec me trompe avec une fille qu’en plus je déteste ! » Il ne fallait pas se mentir, les rumeurs avaient une grande importance pour n’importe qui ici, à Berkeley, et je ne faisais pas exception à la règle, tout comme j’avais du mal à rester sereine en voyant les sourires moqueurs de ces garces ravies de voir la Rosebury-Baxter comme la cocue de l’université. « Oui je te le dis, je ne te l’ai jamais caché, et le mieux, il n’y a aucune rumeur qui circulent sur lui & moi et qui te font passer toi pour le cocu du quartier ! Tu sais très bien que si t’as ma confiance, elle ne l’a pas, je l’ai vue à l’action Cam’, je sais comment elle s’y prend pour avoir ce qu’elle veut, pourquoi tu crois que je suis aussi jalouse ? Je connais son manège par cœur, et je pensais que tu tenais assez à moi pour faire gaffe à un truc comme ça, mais même ça t’es même pas capable de t’en rendre compte. Accepter Constance, ça faisait partie du deal, et bien autant te dire qu’il n’y a plus de deal qui tienne. » Contrairement aux apparences, je ne lui posais pas vraiment un ultimatum, en fait je ne lui laissais aucun choix, je préférais encore le quitter avec ma dignité intacte plutôt que de l’entendre choisir Constance plutôt que moi. Et puisqu’apparemment je ne faisais pas partie de la liste des contacts auxquels ils répondrait… que foutais-je encore bien là ! « Tu peux aller retrouver ta Constance parce que tu sais quoi ? Moi je me casse d’ici, je te laisserai pas la défendre ENCORE UNE FOIS. J’ai été tolérante au-delà de ce que je me pensais capable de tolérer, et crois-moi, c’est pourtant pas dans mes gênes mais trop c’est trop. Adriel, c’est rien à côté d’elle, et que tu sois même pas foutu de voir à quel point je le vis mal, ça me prouve à quel point t’es à côté de la plaque mon pauvre Cameron. » J’étais prête à tourner les talons et à repartir, tandis qu’il me demandait ce qu’il y avait d’autre. Je me retournai vers lui. « Il n’y a rien d’autre, c’est tout, et c’est déjà bien assez. Adriel, Constance, ton immaturité. Faut se rendre à l’évidence, on ne va juste pas ensemble, on déteste nos amis respectifs et en toute honnêteté, je crois vraiment pas que les relations de couple soient faites pour moi. En tout cas la nôtre définitivement pas. » Et surtout, joyeuse Saint-Valentin.
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| Sujet: Re: 'cause you changed the way you kiss me;; cameron&jack Jeu 16 Fév - 17:56 | |
| ❦ Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va. La fin de mon couple semblait proche. Plus proche que je ne l'avais soupçonné ce matin. D'accord, il m'était forcé d'admettre que croire que mon couple allait pour le mieux depuis quelques semaines relevait de l'euphémisme voir de l'utopie. Mais naivement j'avais pensé qu'en l'emmenant à ce bal qui semblait tant lui faire plaisir apaiserait les choses. Voir même que nous aurions pu avoir une discussion. Une vraie discussion calme et posée. Mais caractère de Jack ajouté au caractère de Cameron n'amenaient ni calme ni sérénité malheureusement. Nous avions tous les deux nos caractères bien à nous, nos fiertés à ne pas toucher. « Mais je ne te l'ai pas dis parce que justement je voyais bien que cela te plaisir et j'avais envie de te faire plaisir. Et si combler tes désirs signifiait t'accompagner à ce stupide alors, alors ça ne me dérangeait pas de le faire ! Mais faut toujours que tu trouves un prétexte pour me reprocher n'importe quoi ». Un soupir, accompagné d'un peu de lassitude. Cameron avait toujours faux, Cameron ne faisait jamais bien les choses, ouais mais Cameron en avait aussi sa claque. De toute manière, j'aurai pu venir la chercher avec deux heures d'avance qu'elle aurait trouvé un autre prétexte pour m'en vouloir. « T'es pas entrain de rompre ? Ah pardon, t'en es vraiment bien sur ? De toute façn quoique je dise pour me défendre, tu estimeras avoir toujours raison. Et si toi c'est mon immaturité que tu peux plus supporter, moi c'est ta façon de t'adresser à moi, comme si j'étais le dernier abruti, comme si j'étais ton gosse que t'es entrain de punir. Putain mais j'ai aucunes leçons à recevoir de toi, je suis pas ton gamin et t'es pas ma mère. Et si mon caractère ne te plait pas bah tu sais quoi, c'est pas pour toi que je vais le changer ». C'était clair, net et précis. Personne ne m'avait jamais dicté ma vie, même pas mes parents, ce n'était pas pour qu'une blonde vienne me la faire à l'envers. Et surtout pas Jack. Non que j'ai quelque chose contre elle.. Enfin si, ce soir, mon plus mauvais profil lui était offert. Quand on me cherchait, généralement on me trouvait et ce' n'était pas très bon signe pour l'interlocuteur. Je savais me montrer tendre, compréhensif, attentionné, sauf quand on en abusait. Et j'estimais que ma petite amie, ou ex petite amie, je ne savais plus trop par quel adjectif la qualifier, en avait abusivement abusé. Jack progressait. Pour une fois, sa jolie main n'avait pas atterri sur ma jolie joue. Je ne pensais pas que nous puissions en arriver là. « Oh mais avec plaisir Jack ! ». Je la dévisageai, un sourire étiré sur les lèvres. J'avais l'impression de me disputer avec ma pire ennemie et non pas avec ma petite amie. Je la regardai se complaire dans ces accusations, prenant un malin plaisir à choisir mes mots pour taper là où ça faisait mal. On ne détruisait pas un Cameron sans se faire détruire avant. Elle pensait que j'allais me mettre à genoux devant elle, lui suppliant de me pardonner. C'était mal que connaître. Je ne me rabaissais pour personne. Et encore moins pour une petite capricieuse qui me traitait comme si j'étais la dernière des merdes. C'était elle qui allait s'en mordre les doigts, pas moi. Ma fierté allait bien me rappeler les paroles qui furent énoncées si une fois l'altercation terminée, j'osais m’apitoyer sur notre couple. Des paroles balancées à la volée venait de s'imprégner dans mon esprit et malheureusement pour Jack, elles ne risquaient pas de disparaître de sitôt. Ce qui allait surement compromettre toute chance d'amitié entre nous. « Mais qu'est-ce que t'en as à foutre des gens ? Ton image compte donc tant que ça pour toi ? De toute façon, après moi ils trouveront toujours un truc à chuchoter sur ton passage et si tu préfères te focaliser sur leurs dires plutôt que sur notre couple, c'est ton problème. Je n'ai aucun problème de conscience parce que je n'ai rien fait. Je ne compte pas mon comportement changer pour toi, désolé de te l'apprendre. Personne ne m'a jamais dicté ma conduite et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer ». Petite piqûre de rappel au cas où tu ne l'aurais pas compris ma chère Jack. On se dévisageait comme deux bouledogues prêt à attaquer sans allier les gestes à la parole. Avait-elle vraiment pensé une seule seconde que je la laisserais m'agresser sans ouvrir ma gueule ? Naive. « Ben non bien sur c'est bien connu je suis aveugle, je ne pense qu'à moi, je fais attention à personne. Tu sais quoi, tu me les brises Jack. Et si je passe mon temps avec Constance comme tu le fais si bien remarquer, c'est peut-être parce qu'elle m'accepte comme je suis, elle. Je n'ai pas besoin de mettre le masque du gars parfait, du gentleman, du type chiant quoi. Avec elle, je peux être naturel, je peux sortir mes blagues nulles sans qu'elle lève les yeux au ciel parce que c'est trop puéril. J'en ai marre de devoir toujours faire attention à mes dires et à ce que je fais lorsque je suis avec toi. Alors oui, en ce moment, je préfère sa compagnie, surtout depuis qu'on sait qu'Adriel est notre frère respectif » claironnai-je. Toujours devoir jouer un jeu, ça en devenait usant. Je détestais jouer les types parfaits alors que j'étais loin de l'être, ça je voulais bien l'avouer. Oui j'étais toujours du genre bordélique, du genre à ne jamais être à l'heure, du genre grand gamin à ne rien prendre au sérieux lorsque je n'étais pas obligé de le faire. Oui j'étais loin d'être le type idéal, mais lorsqu'on aimait quelqu'un, on l'acceptait avec ses qualités comme ses défauts. Elle ne voulait que mes qualités, ben désolé ma belle mais j'en avais marre de jouer un rôle. « Je suis à côté de TA plaque, nuance. Ouais casse-toi au pire » lâchai-je dans un souffle. Chaaant-mé. Ouais ouais. Mais j'étais irrité, agacé et je ne pensais pas entièrement mes paroles. Enfin les trois-quart quand même mais mieux ne valait pas en rajouter une couche. Bien que je sois expert en la matière. « T'as bien raison, on a plus rien à foutre ensemble. Je sais même pas si on a déjà eu quelque chose à faire ensemble d'ailleurs ». Je baissai les yeux, regardant ailleurs, n'importe quoi sauf la personne qui se trouvait devant moi, c'est-à-dire Jack. |
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| Sujet: Re: 'cause you changed the way you kiss me;; cameron&jack Jeu 16 Fév - 20:01 | |
| Up in flames we have slowly gone. Oh, for god sake, était-il possible que nos explications ne tournent pas au pugilat ? Parce que plus ça allait, plus je me sentais impatiente et agacée, et les deux réunis, ce n’était pas une combinaison très jolie à voir, loin de là. Apparemment, j’étais tombée sur encore plus buté que moi, et surtout, il semblait y avoir quelques malentendus, comme le fait que je ne tenais pas ABSOLUMENT à venir à ce bal, c’était juste une occasion comme une autre, ce que je tâchais d’expliquer à mon futur ex petit ami. « Mais je m’en foutais royalement du bal, moi ! J’aime pas les bals, j’ai jamais aimé ça, on m’a obligée depuis toute petite à y assister, j’avais juste envie de passer une bonne Saint-Valentin avec toi, peu m’importait où, le bal c’était l’occasion qui faisait le larron mais si ça te posait tant de problèmes que ça, il te suffisait de me le dire, j’ai proposé ça par défaut mais j’aurais accepté n’importe quoi d’autre ! » Je sentais que ma voix commençait à partir dans les aigus, et quand ma voix partait dans les aigus, généralement c’était très mauvais signe. Seigneur qu’il m’agaçait, c’était même plus une crise de couple à ce niveau-là, c’était comme si on avait été mariés 15 ans et qu’on demandait le divorce ! Et après on s’étonnait que je ne crois pas au mariage… tiens, ça aussi il me l’avait reproché d’ailleurs, mon manque d’intérêt pour le mariage et ses nobles traditions, tout ça parce que j’avais cédé à l’envie de m’appeler Jack Daniels le temps de quelques semaines, pour le plaisir d’être mariée pour de faux à mon meilleur ami. « Tu sais quoi ? T’as raison, peut-être bien que je suis en train de rompre mais c’était vraiment pas ce que je cherchais à la base, je voulais juste qu’on s’explique et c’est devenu hors de contrôle et je suis pas la seule fautive ! Mais peut-être que si t’étais pas qu’un gosse de 5 ans d’âge mental j’aurais pas besoin de te materner ! Tu crois que ça me fais plaisir peut-être ? J’avais aucune envie que tu changes, et même maintenant je ne te demande pas de changer loin de là parce que j’suis une chieuse, c’est vrai, on ne va pas se mentir, mais je pense avoir pigé suffisamment de choses sur les relations pour savoir qu’on ne demande pas ça quand on est en couple avec quelqu’un ! Alors puisque je ne te demande pas de changer mais que je ne supporte plus ta façon d’être, vaut peut-être mieux qu’on en reste là, ouais… »
Et maintenant voilà qu’il allait m’accuser d’accorder plus d’importance aux autres qu’à lui. Et bien peut-être que c’était vrai, peut-être qu’effectivement, la vision des autres comptait pour moi, mais qu’est-ce que j’y pouvais si j’avais été élevée comme ça par une mère complètement tarée qui voulait faire de sa fille la prochaine Kim Kardashian ?! J’avais été habituée à devoir attirer l’attention de tout le monde, mais seulement de façon positive, jamais au grand jamais je ne devais être critiquée .Alors oui, ça avait de l’importance pour moi, surtout quand on chuchotait qu’il ne se tapait pas n’importe quelle catin de Berkeley, mais la reine de toutes. « C’est pas le problème ! Ou plutôt si c’est le problème. Tu sais quoi ? Ouais ce qu’on dit de moi ça m’intéresse, ça me passionne même parce que je suis qu’une blondasse décérébrée qui se soucie de tout ce qu’on pense d’elle ! C’EST PAS LE PROBLEME, tu comprends ?! Mais t’as raison sur un point, j’ai pas envie qu’on me catalogue comme la cocue du quartier, excuse-moi d’avoir un minimum de dignité ! Et merci pour le rappel j’ai bien compris que Cameron n’avait pas envie d’être changé, le message est passé, ne t’inquiètes pas ! » vociférai-je, furieuse. Et ce n’était rien comparé à mon état d’esprit après la tirade suivante. Un mot de plus et j’allais complètement perdre la tête. J’espérais rester en bons termes avec lui ? Et bah autant dire que là c’était foiré, aucune chance que cela arrive, ni maintenant ni jamais. Et pas forcément parce que lui n’en avait pas envie, mais parce que moi je n’en avais plus envie. « Mais alors qu’est-ce que tu foutais avec moi tout ce temps, on se le demande, alors qu’elle, elle t’accepte comme t’es ! Forcément, elle est du même acabit que toi, vous sortez du même moule, là vous êtes fait pour être ensemble, vous formez un bien plus joli couple que toi et moi, y a pas à dire. Mais rejoins-là ! Va, je ne te retiens certainement pas parce que tu sais quoi ? J’en ai plus rien à foutre, ni de toi, ni d’elle, c’est fini ! FINI, tu m’entends Cameron, imprime bien ces mots là dans ton esprit parce que crois moi, t’es pas prêt d’entendre de nouveau parler de moi. Je ne voulais pas rompre avec toi, mais c’est précisément ce que je fais et tu sais quoi ?! Ca ne me fait rien, rien du tout, je ne suis pas triste, je m’en fous royalement ! » Oui, je sais, c’était pas beau de mentir, blablabla, j’irai en enfer, rien à foutre de toute façon je croyais pas en Dieu, je croyais en moi et c’était déjà bien assez suffisant. Mais il était hors de question que j’affiche le moindre doute sur mon visage candide, Jack ne faiblissait pas, Jack ne pleurerait pas une fois avoir décampé d’ici, Jack prendrait le tout avec dignité et se trouverait un rebound boy digne de ce nom pour oublier jusqu’au prénom de Cameron ! Regard peu amène planté dans le sien, un peu plus et de la fumée me serait sortie des narines et non, l’image n’était pas belle à voir. Lui adressant un somptueux doigt d’honneur – ok, pour le coup c’était moi la gosse immature – je n’eus aucun scrupule à suivre ses recommandations et décamper d’ici. « Effectivement, je crois pas qu’on ait jamais eu quelque chose à foutre ensemble ! » Et je tournai les talons pour de bon cette fois, m’éloignant de lui de quelques mètres, bouillonnant de colère. Il me fallut du temps pour comprendre que les détonations que j’entendais étaient bel et bien réelles, tout comme les cris des personnes qui sortaient de la salle en courant. What the hell ? Si seulement j’avais su à quel point ma remarque était appropriée… oui, l’enfer, c’était à peu près ça.
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| Sujet: Re: 'cause you changed the way you kiss me;; cameron&jack Jeu 23 Fév - 21:55 | |
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| Sujet: Re: 'cause you changed the way you kiss me;; cameron&jack | |
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