the great escape
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Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.

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MessageSujet: Don't worry, I can be a bitch enough for both of us. Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.  EmptyVen 23 Déc - 18:58

« Regarde les ces deux là, Paris Hilton et Nicole Richie le retour c’est affligeant de voir à quel point les blondes peuvent être démodées surtout elles, en fait. » Ces temps ci, les cours avaient le don de m’exaspérer au maximum, comme si un marteau cognait ma tête à chaque fois que le professeur de littérature française évoquait un ouvrage ou un auteur. A proprement parler, t-o-u-t m’exaspérait, comme si j’étais dans ma mauvaise semaine sauf que ma mauvaise humeur datait depuis un long mois maintenant. Déjà d’ordinaire pas très sociable et aimable, je m’étais fait un nombre incalculable d’ennemis durant ces trente derniers jours, dont Paris et Nicole mes deux nouvelles cibles du jour. Seule ombre positive de mon tragique tableau noir : Adam Kinsley-Grace, camarade de jours comme de nuit ! En effet, d’un commun accord nous avions pris la décision de cohabiter ensemble dans une sublime et immense villa se voulant être notre –ma- hauteur, en plus d’avoir des cours en commun notamment celui de littérature. Great, enfin une personne pour qui je ne vouais pas une haine profonde et à qui je n’avais point l’envie d’enfoncer dans son pied mon talon de treize centimètres jimmy choo à chaque parole prononcée. Lucky guy. Ayant fait le tour de toutes les critiques possibles et imaginables sur nos chers camarade de classe, je déposai délicatement ma tête sur mon bras, m’endormant à moitié et écoutant, par la même occasion, toutes les conversations inintéressantes de ces personnes inintéressantes.« Et t’as appris la dernière nouvelle ? » vas-y balance petite et futile Paris, 500 dollars que ta pseudo dernière nouvelle, je la connais depuis des lustres. « Il parait que Keyllan Hermès Cador et Vraona Rosebury-Duma auraient rompu ! Il est enfinnnnnnnnn libre, il était temps ! » WHATTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT ? Tellement surprise, je me redressai d’un coup prête à demander confirmation à ses deux potiches de service, damn it où avaient-elles entendu pareilles absurdités, quand toutes mes affaires tombèrent au sol suite à mon soudain redressement. Rooooooooor. « Mademoiselle Petrov-Versier un problème ? » Tous les yeux se braquèrent sur moi comme si j’étais un diamant et eux, de fidèles acheteurs, c’est bien admirez-moi et prenez en de la graine bande de pas beaux ! « Oui ! Et justement je dois y aller, merci d’avoir interrompu votre cours pour moi. Sur ce, byeeeeeee byeee ! » Il ne me fallut même pas une minute afin d’assembler mes affaires et de partir en direction de la villa Adams-Reeder/Hermès-Cador. Mais quelle mouche m’a piquée me diriez-vous, pourquoi me préoccupais-je autant de la vie amoureuse de ce Keyllan ? A vrai dire, je n’en avais moi-même aucune idée, étant bien trop intéressée par mes affaires que par celles des autres, mais mon corps avait agi avant que ma tête ne réfléchisse au pourquoi du comment. Jour à marquer dans les anales : Manon Julia Petrov-Versier va faire sa première bonne action de l’année, VDM. Grande curieuse dans l’âme, je me devais de connaître les raisons de cette soudaine rupture, comment ce couple, qui approchait la perfection pour certains ou la niaiserie pour d’autres, pouvait-il être brisé ? Néanmoins, il n’y avait pas que cette forte curiosité qui me poussait à rendre visite au soudain célibataire, lui et moi avons une longue histoire derrière nous qui date d’un certains nombres d’années maintenant. Paris, j’étais âgée alors de 16 ans, lui en avait 17 et bizarrement pour la première fois dans toute l’histoire de ma vie, je m’étais réellement attachée à quelqu’un, autrement qu’amicalement. Mon premier véritable amour, c’est comme ça qu’on le surnomme dans les films/ou livres, et aussi ma première fois, là je ne vais pas vous faire un dessin vous avez tous saisi la chose. Mais comme tout le monde le sait, toutes les histoires ont une fin, même les plus belles et c’est ce qui arriva à la notre six moi plus tard… A vrai dire, je ne me souviens même plus de la cause de notre rupture juste qu’il était temps pour nous deux s’arrêter de se comporter comme un joli tout beau petit couple et de redevenir les deux personnes que nous étions auparavant: deux gros connards. Malgré tout, cet espèce de «  premier véritable amour » a , tout de même, gardé une petite place dans mon cœur de pierre, après tout il parait que l’on oublie jamais sa première vraie histoire. Comme un aimant j’étais attirée par cette force magnétique qu’est Keyllan Hermès-Cador, métaphoriquement parlant. C’est au volant de ma nouvelle Mini Cooper rouge – thanks daddy again- que je parcourais les rues de San Francisco, avec ma chance et vu l’heure qu’il était, j’allais me taper les embouteillages grrrrr ma bonté me perdra. M’énervant comme pas deux, j’appuyai non délicatement sur tous les boutons de ma radio afin de trouver une chanson correcte à écouter étant une SCF ( sans cd fixe). You know I’m bad, I’m bad you know It. Bad bad-really, really bad ♬. Bad de Michael Jackson, une de mes chansons préférées passant à la radio juste avant que j’aille voir mon badass –visez le jeu de mots- préféré, awesome. Vingt-trois minutes précisément après, je me retrouvai enfin devant la villa espérée, maudite circulation et maudite Vraona aussi pour l’occasion. Cette fille, je ne la connaissais pas et à vrai dire je n’avais aucunement envie de faire sa connaissance. Je n’avais déjà pas une haute estime des gammas – mettons Adam à part, j’essaye d’oublier cette partie là de lui le plus souvent possible, mais là ils venaient définitivement de toucher le fond, Rosebury-Duma était tombée et dans sa chute avait entrainée ses chers marrons. Quoi que, peut-être devrais-je lui envoyer un texto de remerciement : « Merci, grâce à votre rupture, je peux enfin reprendre mes petits jeux avec Keyllan, il était temps. ». Mon blackberry rangé dans mon sac Hermès – héhé- nouvelle collection, je frappai à la porte m’impatientant de savoir dans quel état j’allais retrouver mon epsilon. Pas de réponse, roo Keyllan tu te fous de moi je sais très bien que t’es là. Par chance, la porte de la villa n’était pas verrouillée sûrement un oubli de la part de Leevah ce qui me permettait d’aller retrouver le nouveau célibataire de l’université, qu’il le veuille ou non. Au pire, je m’en fichais royalement qu’il accepte ou pas ma présence, je n’avais pas fait tout le chemin pour rien et je n’avais pas de temps à perdre, hého j’étais Manon Petrov-Versier tout de même. Une fois à l’intérieur, je claquai mes talons de treize centimètres sur le sol afin que ma présence se fasse entendre et commençai ma petite excursion par le salon : jackpot ! Je grimaçai à la vue que m’offrait mon ex petit ami de longue date : un keyllan affalé sur son sofa tel un pacha, une bouteille de jack daniels en main, des bouteilles d’alcool ainsi que des paquets de cigarettes vides autour de lui, le tout accompagné par une rebutante odeur de joint. Great. Prise d’une folle envie de meurtre, de le noyer dans tout cet alcool ingurgité, je m’avançai vers lui d’un pas décidé sans un mot le regard noir insinuant qu’il n’avait pas intérêt à me contredire ou à oser me stopper dans mes actes, il valait mieux pour sa survie, et lui pris d’un coup sans une once de délicatesse la bouteille de whisky qu’il tenait fermement dans ses mains. « Tu peux lui dire au revoir, elle va aller rejoindre la poubelle et ça aussi par la même occasion ! Inutile de geindre » je parlais bien évidement du sachet contenant une poudre blanche se trouvant sur la table du salon. Apparence glaciale, il était l’une des seules personnes à ne m’avoir jamais vu sous mon mauvais jour, et bien mon cher today is YOUR day. N’attendant pas une seconde de plus, je rejoignis la cuisine, vidant la bouteille dans l’évier et cachant le sachet dans une de mes poches, le jeter ne servirait à rien puisqu’il pourrait le reprendre une fois ma petite personne partie. Done and done. Mission accomplie, je retournai voir mon alcoolique/drogué préféré – visez l’ironie- , me positionnant face à lui, toujours ce même regard et les mains posées sur les hanches. Hum pas contente la Manon, pas contente. « Règle numéro une: un badass ne pleurniche pas pour une fille et encore moins pour une gamma ! » L’amour ou la déprime qui suit après une rupture je trouvais cela d’un pathétique, après tout nous sommes jeunes et avons toute la vie devant nous pour trouver notre «  ame-sœur » comme certains aiment le penser, alors pourquoi se prendre la tête à vingt-deux ans pour une futile et stupide histoire d’amour ? « Règle numéro deux : un badass ne se réfugie pas dans l’alcool et encore moins dans la drogue. Au contraire il utilise cette haine afin de se venger contre cette personne et lui faire vivre un véritable enfer. » Autrement dit : ressaisis toi, tu me fais limite pitié comme ça. Depuis quand une personne comme nous s’attache à quelqu’un au point d’être déprimé par son départ/ ou absence ? Damn it Keyllan, redeviens toi-même ! « Règle numéro trois : j’aime pas les drogués, si je vois encore une fois un seul petit sachet contenant de la drogue, je te le fais manger c’est bien clair ? » Promesse d’une Petrov-Versier ! Poussant quelques bouteilles posées sur la table afin de m’asseoir, je soutins son regard sans jamais baisser les yeux, il pouvait y lire autant de déception que de colère. « Je sais pas ce qui est le pire, soit le fait que tu empestes ou soit que tu sois devenu si misérable ! Je vais plutôt opter pour la deuxième option, le vrai Keyllan détesterait la personne qu’il est devenu, tout comme moi d’ailleurs ! » Aucune méchanceté gratuite la dedans juste la plus simple des vérités en espérant que mes paroles soient un véritable électrochoc pour l’epsilon. Je savais pertinemment que le vrai seul et unique Keyllan Hermès-Cador ne pouvait guère être parti, laissant un Keyllan simplet au bord de la dérive, il fallait juste que je trouve le moyen de le réveiller et me connaissant, j’allais forcément y arriver.
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MessageSujet: Re: Don't worry, I can be a bitch enough for both of us. Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.  EmptyMar 27 Déc - 23:28

« If i can't be nice, i'll show how mean i can be.» Les premières lueurs du soleil vinrent rencontrer mon visage alors que je ne demandais qu'une seule chose, c'était de rester là, allongé dans ce fauteuil qui était le mien et où j'avais passé la nuit et de ne pas bouger de la journée, rester là, en tête à tête avec ma bouteille de Jack Daniels. Cela m'amusa, un instant, en pensant que cet imbécile d'Ethan avait pu se marier avec Jack, qui n'était autre que la soeur de ma désormais ex petite-amie, à Las Vegas -bienvenue au plus grand des clichés de l'histoire du mariage, se marier dans la ville du pêché- juste car ils avaient bu et trouvaient drôles qu'elle puisse avoir pour nom Jack Daniels. C'est hilarant. Non, je plaisante, c'est tout sauf drôle. En tout cas, je pense pas que cela m'arrachera beaucoup plus qu'un léger sourire, mon état n'étant pas vraiment celui de quelqu'un qui va commencer à rire durant de longues minutes pour une simple anecdote, aussi peu banale soit elle. Non, même si ce n'était que la goutte qui faisait déborder le vase, la mort quasiment dans l'oeuf de mon couple avec Vraona m'affectait tout de même, ce n'était pas quelque chose que je pouvais laisser couler aisément, me dire de ne plus y penser et que cela passerait. Non, la pilule avait du mal à passer, et ce n'était pas si étonnant que cela. Même si tuer quelqu'un n'est pas vraiment excusable en soit, le contexte dans lequel cela s'était passé ne me donnait pas totalement tort sur toute la ligne. Et même si la réaction de Vraona quant à mon geste, aussi romantique puisse-t-il paraître, n'était pas si disproportionnée que cela ; j'avais du mal à me faire à l'idée qu'elle me laisserait passer cette nouvelle épreuve dans ma vie, seul alors qu'elle disait qu'elle serait toujours là pour moi. Lorsque je l'avais dit, je le pensais et je l'avais prouvé, d'une manière on ne peut plus violente, mais je l'avais prouvé. J'avais beaucoup de mal à m'y faire et pardonner à la gamma me serait difficile. J'avais déja assez de mal comme cela à faire confiance aux gens, mes amis, du sexe masculin ou féminin, se comptant sur les doigts d'une main ; lorsque cela venait d'elle, c'était encore plus difficile à digérer. Mais ce n'était pas la seule raison pour laquelle je noyais mes sentiments, non, je n'étais pas le genre d'hommes à miser toute ma vie sur une relation amoureuse, ca ne m'était arrivé qu'une fois et plus jamais on ne m'y reprendrait. Voyant passer ma chère colocataire, je la regardais avec le plus grand des sourires et imaginable sur le visage d'un Hermès-Cador avant de lui demander une faveur. Bonjour Leeeeeeeeevah. dis je, avant de reprendre. Tu te souviens que je t'ai fait des crêpes l'autre jour ? Ca te dirait pas de m'en faire aujourd'hui ? Elle me regarda, regarda ce que j'avais dans les mains et ce qui se trouvait sur la table ; avant de me laisser un regard qui voulait dire que non. Venant déposer une bise sur ma joue, elle sourit et tourna les talons. Soit, j'allais devoir me démerder, tout seul, comme d'haibtude. Si ca ce n'était pas l'histoire de ma vie, je ne savais pas ce que cela pouvait bien être. Je me retrouvais donc seul, dans cette immense baraque qui était pour la moitié, à moi, rien qu'à moi. M'allongeant à nouveau de tout mon long, je me dis qu'il faudrait changer de canapé, étant donné que mes pieds dépassaient de celui ci et que mon lit me semblaient être à des centaines de kilomètres. Ce que j'attendais ? Comme toujours, j'attendais un signe, du destin, de dieu ou de qui que ce soit. Et de préfèrence, quelque chose qui ne m'oblige pas à bouger mes fesses de ce fauteuil pour le moment. Toujours est il que j'entendis quelqu'un ouvrir la porte, que Leevah avait, comme bien souvent, oublié de fermer et me dis qu'elle avait du oublié quelque chose à la maison et qu'elle y revenait, à la hâte. Ouvrant un oeil, ce fut tout autre chose que la sigma qui m'apparut. Non, c'était quelque chose, ou devrais-je plutôt dire quelqu'un qui était bien plus semblable au diable qu'à ma colocataire. Une longue chevelure brune, un pas félin et un visage qui faisait penser qu'on pourrait lui donner le bon dieu sans confession mais, en la connaissant un tant soit peu, on savait bien rapidement que la demoiselle n'avait que l'air angélique, elle ne l'était point. Elle était même loin de l'être, je peux l'assurer à quiconque viendrait me le demander. Au fond, je pense même que le vilain petit canard Hermès-Cador, que j'étais, devait être bien plus gentil qu'elle, et ce n'était pas gagné. Toujours est il que mademoiselle Petrov-Versier se trouvait maintenant devant moi, et s'approchait de moi, son expression du visage changeant en me voyant une bouteille à la main. A la tienne Manon ! La iota ne m'amusait même pas, pour le moment, à vouloir jouer la super nanny, 'la drogue c'est mal, l'alcool c'est pas bien' et de venir s'incruster chez moi et me dire ce que je dois faire, cela ne me plaisait pas. Mais soit, la Petrov-Versier n'était pas femme à donner des visites de courtoisie, si elle venait jusqu'ici, il devait bien y avoir une raison. Peut-être avait elle eu vent de ma rupture avec Vraona -les murs de Berkeley et de San Fransisco ont des oreilles, et cacher quoi que ce soit, merci watch out et les comères, était quelque chose d'impossible- et qu'elle voulait venir se réjouir du malheur des autres, cela ne lui ressemblerait que bien trop. Elle m'arracha un sourire en parlant de conseil pour un badass. Le mot qui me qualifiait le mieux, dans toutes les langues, c'était bien celui là. Keyllan badass Hermès-Cador. Mais, il ne fallait pas qu'elle pense que je prendrais en compte ces petites conseils, j'étais un grand garçon, j'avais plus vécu qu'elle et ce n'était pas Manon Julia Petrov-Versier qui m'apprendrait la vie, il ne faudrait pas pousser le bouchon trop loin non plus. Mais soit, j'écoutais son petit speech sans rien dire, me relevant de mon canapé, poussant les bouteilles avec mon pied. Tu as fini ? dis je avec un sourire narquois, montrant à la demoiselle que j'étais toujours le seul et unique Keyllan, chose dont elle doutait. Bon, premièrement, Petrov-Versier. Ton daddy ne t'a-t-il jamais appris qu'on entre pas chez les gens sans y être invité ? Sourire faux et clin d'oeil accompagnant une phrase, d'une froideur inconnue jusqu'alors par la iota de ma part, elle apprendrait que je n'étais plus le Keyllan de dix-sept ans, fort loin de là. Non, j'avais connu depuis cela, notre rupture -d'une relation hyper longue pour moi, un peu plus de six mois, sans pause ni break, cela faisait pour moi une de mes plus grandes histoires, si ce n'est la plus grande, moi et les dates, on était pas très amis- une autre histoire ratée avec Coleen qui s'était terminé par un enterrement, puis Maxime qui était retournée en France, un nouvel enterrement avec celui de Rowan, un accident de voiture qui avait failli me coûter la vie et une mise en couple qu'on qualifierait de ratée avec ma meilleure amie. Donc, j'avais vécu assez de choses pour qu'elle ne vienne pas me faire la morale. Ensuite, à ce que je sache, je ne suis pas ton ami, je ne suis pas ton petit ami et je ne suis pas non plus ton amant, donc, je ne pensais pas que de savoir ce que je faisait et comment j'allais importerait à mademoiselle Manon Petrov-Versier. Dis je d'un ton sévère, tout en regardant la demoiselle bien dans les yeux. Je n'arrivais pas à croire que de nombreuses années plus tard, elle restait une faiblesse pour moi. Au final, je n'étais qu'un homme. Avec ses forces et ses faiblesses. Les femmes faisaient partie de la deuxième option, et Manon était l'une de celles qui ne peuvent laisser insensible. Surtout que nous avions vécu, ensemble, un premier amour. Passionné, brûlant et souvent au bord de l'explosion ; mais comme on dit dans les livres ou au cinéma, un premier amour est parait-il inoubliable. Une fausse rumeur selon laquelle je la trompais avait été la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, mais je gardais un souvenir spécial de cette relation. Puis, je pense pas que tu ais d'ordres quelconques à me donner sur ce que je devrais ou ne devrais pas faire, Petrov-Versier. Puis, j'aimerais bien te voir me faire avaler contre mon gré quoi que ce soit, cela pourrait être fort enrichissant. C'était une crevette, elle devait pas avoir beaucoup plus de force qu'une crevette. Pensant un instant à Vraona, je me dis qu'elle devait encore être avec ce con d'Adam, son cousin, accessoirement mon meilleur ami, me l'avait dit, après que j'eus bien tourné mon coup. Si j'avais des quelconques remords à passer du temps, contre mon gré soit dit en passant, avec Manon ; je les perdis en pensant qu'elle devait en train de bien s'amuser avec lui. Ou un autre, j'en avais rien à foutre. Et, d'ailleurs, tu devrais pas être avec ton nouveau petit ami au lieu de venir voir ton ex petit ami ? Le jumeau de ton meilleur ami, quelle classe ! Je devais avouer qu'elle n'avait peut être pas choisi le bon frère, étant donné que je n'aimais pas vraiment Sandro mais que chez les epsilon, mon seul pote devait être Augusto, président de confrérie lui aussi.
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MessageSujet: Re: Don't worry, I can be a bitch enough for both of us. Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.  EmptyVen 13 Jan - 19:39

A cet instant précis, je me demandais quelle mouche avait bien pu me piquer, qu’est-ce que je fichais devant la somptueuse demeure Hermès-Cador/Adam-Reeder. Une Manon Petrov-Versier venant faire sa BA du jour, cela ne me ressemblait guère, sûrement l’effet « Keyllan » agissait sur ma petite personne d’un petit mètre cinquante-sept. Si généralement, je laissais les gens dans leur pétrin absolu, me moquant même ouvertement là, j’avais décidée de jouer la bonne fée tombée sur ciel. Un peu comme dans la belle au bois dormant, il endossait le rôle d’Aurore la princesse à la robe changeant simultanément de couleur et moi, je me retrouvais à jouer les trois bonnes fées. Que dieu, si tu existes, prends bien note de cette bonté extrême et quant à toi Lucifer, ferme les yeux sur ma soudaine gentillesse et garde moi une place au chaud en enfer aux côtés de ma La Tour Dubois. Oui MA Constance, malgré notre légendaire dispute, elle demeurait mienne et ce pour l’éternité, héhé. Me voilà dans une situation plus que cocasse, jouant la superhéroïne dans toute sa splendeur, il ne manquait plus que le costume de wonderwoman pour parfaire mon rôle de sauveuse d’un Keyllan en détresse. Détresse était un bien grand mot, l’Hermès-Cador était mon alter-égo et en tant que double, ce n’était pas une simple fille – même avec un aussi beau prénom- qui pourrait l’affecter voir l’affaiblir. Contrairement à moi, sous ses majestueuses cornes rouges se cachait un véritable bon fond, loin d’être un ange descendant tout droit du paradis blanc mais un jeune homme qui quand il aime réellement, peut tout donner. Brave petit homme ! Rien que pour ça je l’admirais, d’avoir cette facette de sa personnalité que je ne possédais pas mais qui faisait, également, tout son charme. C’est sûrement pour ça que je ne pouvais jamais lui résister, jamais. Arrivant telle une furie sortant de nulle part, l’apocalypse Manon détruisit tout sur son passage. Au revoir poudre blanche et bouteilles d’alcool, bonjour serment signé wonderwoman herself. Pourquoi et surtout comment pouvait-il se mettre dans un tel état pour une simple et stupide gamma ? Cette Vraona ne le méritait pas, personne ne le mérite d’ailleurs. Bizarrement et contre toute attente, la scène à laquelle j’assistais aux premières loges me rappelait ce royal coup de téléphone qu’Adriel m’avait passé mais surtout, cette descende aux enfers qu’ils avaient causé, lui et son minable appel. Je me retrouvai en l’epsilon l’espace de quelques secondes, seul et unique moment de faiblesse. Si lui comptait régler ses problèmes en se droguant et en buvant à n’en plus finir, il se mettait le doigt dans l’œil, jamais je ne le laisserai faire, quitte à m’installer quelques jours- voir mois – dans sa grande villa en plein centre de San Francisco. Et dieu seul sait à quel point je peux être véritablement chiante et agaçante 24h sur 24, aussi jolie et séduisante étais-je. Profitant du spectacle, enfin surtout du sketch, que je lui offrais, il ne répondit à aucune de mes « accusions » et attendit que mon petit monologue se termine. Bien, on ne coupe jamais une Petrov-Versier dans sa lancée. A son tour maintenant de prendre les choses en main et de me démontrer par a + b que la flamme du badass en lui n’était pas tout à fait éteinte. J’attends Hemès-Cador, j’attends ! « Tu as fini ? » Hum laisse-moi y réfléchir… Non absolument pas, je n’en ai guère fini avec toi, je ne fais que commencer. Et un sourire narquois destiné à ma petite personne, et un point pour la Petrov-Versier. Le pousser à bout, l’énerver comme jamais, le mettre dans tous ses états était l’un de mes objectifs principaux afin qu’il redevienne celui qu’il était auparavant, avant d’avoir connu cette sans intérêt Rosebury-Duma. . « Bon, premièrement, Petrov-Versier. Ton daddy ne t'a-t-il jamais appris qu'on entre pas chez les gens sans y être invité ? » Au pire on s’en fout de mon daddy, des modalités, de la politesse et de tout le tralala. Mais quel grincheux celui-là, de la belle princesse à secourir il se transforma en l’un des sept nains, well done ! J’étais venue déguisée en héroïne, prendre soin de sa petite personne et monsieur se contentait de me jeter ses sales remarques à la figure avec son éternelle froideur. Mon petit gars, si tu savais à quel point je le connais par cœur ce fameux regard de connard/conasse en puissance, j’en suis la reine voire l’inventrice même, tu ne me fais aucunement peur. « Il est parti lorsque j’avais dix ans donc je suppose que non ! » élançais-je avec nonchalance d’un ton totalement désintéressée, haussant les épaules par la même occasion signifiant « c’est pas de ma faute si je n’ai pas appris les règles de savoir-vivre » . « Evite moi donc ce sourire, je l’aurais presque inventé et ne fais pas semblant d’être contrarié par ma présence je sais que ce n’est pas vrai ! » Sourire aux lèvres, petite moue d’ange dans un sculptural corps d’enfer, sûre de moi comme jamais je croyais dur comme fer à mes propres paroles. Toute âme en peine désire un sauveur, une sauveuse dans ce cas-ci, quelqu’un qui le remette sur pied et qui n’aurait pas peur d’émettre la vérité, aussi cruelle soit-elle et aussi mal faisait-elle. Je suis ta personne, ta sauveuse Hermès-Cador donc cesse de geindre et arrête tes enfantillages. Et même s’il ne désirait pas être repris en main, tout jeune homme normalement constitué devrait être ravis de ma présence à ses côtés grrrrrrrr. Allez pour toi Keyllan, je suis ton canon tombé du ciel, un peu de reconnaissance ne ferait pas de mal. Ca y est, monsieur avait-il fini son petit speech ? « Ensuite, à ce que je sache, je ne suis pas ton ami, je ne suis pas ton petit ami et je ne suis pas non plus ton amant, donc, je ne pensais pas que de savoir ce que je faisait et comment j'allais importerait à mademoiselle Manon Petrov-Versier. » Apparemment non, la journée s’annonçait plus longue que je ne l’imaginais, olé. Et le voilà reparti dans son délire « je suis plus méchant que toi Manon, je peux te détruire aussi ! » à ta guise, si cela t’amuse, continue de jouer mais seul dans ce cas. Première option : lui foutre une bonne grosse claque dans sa figure de parfait apollon et reprendre le chemin me menant tout droit à ma nouvelle maison. S’il ne se rend pas compte lui-même de la chance qu’il a , tant pis pour lui. Deuxième option : rester impassible et statique, de quoi l’énerver encore plus et surtout ne pas tomber dans son piège. Si tu penses que tes pseudo méchancetés vont réussir à m’atteindre, tu te trompes encore Hermès-Cador. Rien ne m’atteint et encore moins quand je sais pertinemment que cela est fait exprès. Rien que pour te contredire, je resterai jusqu’à la fin, jusqu’à ce que tu n’en puisses plus, parole de Manon Julia Petrov-Versier. « Je suis toujours pleine de surprise, n’est-ce pas ?! » S’il se voulait froid et hautain, je m’y prenais d’une toute autre manière évitant à tout prix l’énervement, restant zen et neutre pour la toute première fois de ma vie sans doute. Caractérielle dans l’âme, les instants où je restais calme se faisaient rare, préférant de loin attaquer à mon tour et gagner la partie coûte que coûte. Sauf que là, je n’avais rien à gagner mais IL avait tout à perdre s’il continuait son petit cinéma de jeune rebelle. Tiens t’aurais pas pris des airs de gamma à force de trainer avec une mauvaise fréquentation Keyllan ? Poor of you. « Puis, je pense pas que tu ais d'ordres quelconques à me donner sur ce que je devrais ou ne devrais pas faire, Petrov-Versier. Puis, j'aimerais bien te voir me faire avaler contre mon gré quoi que ce soit, cela pourrait être fort enrichissant. » Blablablabla, il commençait sérieusement à me saouler le petit epsilon. Il était clair que je n’avais aucun ordre à lui donner, cependant si personne ne faisait rien pour sa petite personne, monsieur le tout grand hermès-cador serait la copie conforme d’une épave. A croire que c’était finalement ce qu’il voulait et que je n’avais aucunement ma place ici. Pour la première fois dans toute l’histoire de ma vie, je me montrais attentionnée envers quelqu’un et celui-ci ne me rendait même pas la pareille. Les gens me désespéraient au plus haut point, lui en premier d’ailleurs. Me reprochant de lui, la tête haute, mes prunelles plantées dans les sienne, il ne restait plus qu’un infime espace nous séparant, je pouvais désormais sentir son souffre, son haleine senteur jack daniels, que du bonheur. « Petit a : en comptant le fait que tu sois une véritable épave encore à moitié bourré et petit b : que tu n’oseras jamais faire de mal à une jeune fille, encore moins à ma petite personne. Je viens de te prouver par a + b que j’ai toutes mes chances de gagner, dommage pour toi ! » Lançais-je tout à fait naturellement, fière de ma petite démonstration « mathématique ». « Tu peux l’admettre, je suis trop forte ! » Attitude de princesse légendaire, sourire taquin au possible, autant me lancer des fleurs, si on ne le fait pas soi-même qui d’autre le fera ? BAH KEYLLAN héhé. Allez petit mauve, avoue je suis troooooop bonne, et dans tous les sens du terme en plus ! Manon ou l’art d’être egocentrique et de l’assumer pleinement. « Et, d'ailleurs, tu devrais pas être avec ton nouveau petit ami au lieu de venir voir ton ex petit ami ? Le jumeau de ton meilleur ami, quelle classe ! » Bim bam boum, Hermès-Cador je te hais. Il venait démonter toute ma stratégie en une seule et unique phrase, insinuant mon Gusto, mon Gusgus ma seule faiblesse. Mon regard se métamorphosa en un réel regard noir et la reine des glaces reprit possession de mon corps. Je me fichais éperdument de ne pas m’énerver et surtout, de ne pas rentrer dans son stupide jeu de gamin. Tant pis, tu veux jouer à qui sera le plus blessant de nous deux Hermès-Cador pas de problème. Tu es une épave, je suis une divine princesse , je ne devrais pas avoir trop de mal à te mettre au tapis en un claquement de doigt, et encore. « Regarde toi Keyllan, tu penses réellement que le déchet que tu es devenu puisse émettre une critique sur moi ? » True story , je n’avais de leçon à recevoir de personne et encore moins d’un epsilon qui se rendait pathétique à déprimer pour une gamma. « On parlera de moi, de Sandro, de Gusto ou que sais-je encore quand t’auras arrêté tes conneries et que tu seras devenu moins con, c’est-à-dire pas maintenant ! » Mon regard soutenait le sien au possible, comme si je le mettais au défi rentrant dans son propre jeu. Bizarrement, je n’avais guère l’envie de lui arracher la tête ou de l’enterrer vivant dans son jardin. S’il y avait bien une chose que j’avais envie de lui arracher c’était ses vêtements, un par un , me laissant goûter à la saveur Hermès-Cador que je n’avais plus eu le droit de toucher depuis quelques mois. Too bad.
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MessageSujet: Re: Don't worry, I can be a bitch enough for both of us. Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.  EmptySam 14 Jan - 0:48

Je devais avouer une chose aujourd'hui, et cela semblait même assez étrange, j'avais peur pour Manon. Ben, il fallait avouer que la voir faire de bonnes actions cela semblait assez irréel, et donc, soit la demoiselle était intéressée et avait quelque chose à me demander, soit elle devait être malade et avait décidé de faire le bien pour le reste du temps qu'il lui restait à vivre, soit une troisième à laquelle il n'avait pas vraiment réfléchi mais connaissant pas mal la Manon, il se disait qu'elle était trop pleine de ressources pour pouvoir anticiper ce qu'elle avait décidé de faire, le mal ou le bien, évidemment, il avait une très bonne idée de ce que venait faire la demoiselle, même si ses intentions semblaient indiquer toute autre chose, il connaissait Manon et savait qu'elle avait déja sa place réservée en enfer, à ses côtés mais aussi aux côtés de son acolyte Augusto Pelizza da Volpedo et aussi la reine rouge, a k a plus grande bitch de l'histoire de l'humanité, j'ai nommé Constance Sarah La Tour Dubois. Disons que l'enfer serait animé par une belle brochette de badass, autant dire qu'ils ne s’ennuieraient pas une fois passé de vie à trépas. C'était pas mal de se dire que l'on aurait de très nombreuses connaissances lorsque l'on aurait pour chauffage le noyau de la Terre, et où on pourrait siroter des cocktails, Manon, le diable et moi. Enfin, avant d'avoir ma place aux enfers, encore fallait il que je trouve ma place sur Terre, et ce n'était pas non plus des choses les plus aisés. Lorsque l'on voit ses proches mourir, partir ou nous tourner le dos ; il est fort difficile d'avancer dans la vie, de faire des choses qui nous rendent heureuses, enfin, ce que les gens normaux, le commun des mortels, tentent tant bien que mal de faire. « I shot for the sky, I’m stuck on the ground. So why do I try, I know I’m gonna fall down.I thought I could fly, so why did I drown? » J'avais visé la lune, depuis ma plus tendre enfance, je rêvais de toucher le ciel, du bout des doigts, de vivre sur un nuage. Il y a quelques années, le jour où pour la première fois de ma vie, j'avais couché avec elle, avec Manon Julia Petrov-Versier, je lui avais promis de décrocher la lune pour elle. L'utopique ancien Keyllan avait désormais fait place à une épave, qui ne valaient plus la gloire qu'on lui vendait depuis son arrivée à Berkeley. Le fier, dom juan et magnifique Keyllan avait fait place à l'alcoolique, junkie et décadent jeune homme que j'étais aujourd'hui. Evidemment que je m'en rendait compte, comment pourrait-on un seul instant penser que je ne me rendais pas compte de ma situation ? Je me lamentais bien trop, je buvais bien trop, je fumais bien trop et je me droguais bien trop. Plus vraiment l'attitude d'un vrai badass, fier dans le bonheur, fier dans le malheur. La tête haute en toute occasion, c'était cela qu'on attendait un Hermès-Cador, pas une bouteille de jack daniels à la main en train de broyer du noir complètement seul. Enfin, à vrai dire, je n'étais plus complètement seul, une charmante demoiselle répondant au doux prénom de Manon. Un mètre cinquante sept d'infinie beauté, une longue chevelure brune descendant jusqu'à la poitrine qui... enfin, mieux valait m'arrêter là, je pensais que je pourrais presque faire une éloge en mille mots sur le corps de la Petrov-Versier que je ne connaissais que trop bien, pour l'avoir découvert lorsque je sortais avec elle. Et dieu sait que nous ne nous étions pas arrêtés au french kiss. que ce soit la demoiselle Petrov-Versier qui vienne me rendre une visite de courtoisie, soit, cela ne me dérangeait en aucun point, bien au contraire. Mais que la iota se permette de venir me voir et me fasse des remontrances, cela me faisait doucement rigoler. Elle n'était pas le mieux placée pour venir me dire 'fais pas ci, fais pas ca' étant donné que ma vie ne l'intéressait pas assez pour qu'elle daigne venir me parler lorsqu'elle avait d'autres choses de prévus avec le deuxième frère Pelizza da Volpedo, le moins intéressant des deux, qui était prétendument son nouveau petit-ami. Je dis bien prétendument, parce que pour moi, cela n'est rien de plus que du vent, seulement et uniquement du vent. Une manière de la demoiselle de se rendre intéressante, et c'était tout. Ou de se venger de je ne sais quoi par rapport à mon co-président epsilon, qui de ce que j'avais compris, était son meilleur ami mais plus maintenant car elle était retourné en France sans crier gare, enfin, quelque chose dans le genre, dans le style bavard, on faisait mieux que Gusto, et même si j'étais un de ses seuls potes -le seul peut-être - et qu'il était d'ailleurs lui aussi dans le cercle très fermé des gens que l'on pouvait appeler 'amis de Keyllan Hermès-Cador' ce qu'il m'avait rapidement raconté à propos d'elle, à ce moment là, n'avait pas eu un grand intérêt pour moi. Mais je devais avouer que de me retrouver seul avec une demoiselles qui était mon ex petite-amie -accessoirement premier amour, appelons cela ainsi- me faisait dire que peut-être, cela me donnerait envie d'être plus intéressé par cette demoiselle que je connaissais si bien. Mais même si j'avais dans l'idée que sans vêtements pour nous deux, la situation serait beaucoup plus intéressante, cela ne semblait pas être le moment opportun pour faire de telles propositions à une iota telle que Manon, surtout lorsqu'elle est en couple -ou pas-. Grincheux et quasiment agressif, cela était évidemment une chose qui déplaisait à la Petrov-Versier. Mais inconsciemment ou non, mon but était peut-être de l'énerver, car disons le, la demoiselle était bien plus hot lorsqu'elle était en colère. Et quoi qu'on en pense, aussi peu agréables soient nos paroles, il était difficile de ne pas sentir une certaine tension entre nous deux. Sans aller jusqu'à dire que nous étions encore comme deux aimants, il subsistait toujours une grande attraction, du moins chez moi. Mais pour le moment, les chaudes retrouvailles n'étaient pas encore au goût du jour, en espérant que les répliques assassines leur laisseraient la place rapidement. Bim. Comment me calmer en moins de deux secondes ? Me dire ça. Lorsque nous sortions ensemble, on ne parlait pas très souvent de nos familles, ni même de nos amis en fait. Nous deux, c'était comme dans une bulle en fait, en y repensant bien. On était un peu.. je ne saurais expliquer, mais je devais avouer que j'en gardais des bons souvenirs, si l'on excepte une rupture complètement injustifiée. Je n'étais pas le Keyllan d'aujourd'hui à ce moment là, j'étais plus gentil, plus fidèle aussi ; et qu'elle me balance à la figure que je la trompais avec dieu sait qui, je l'avais mal pris, très mal pris et qu'au final, nous étions partis dans une énorme dispute qui avait terminé sur une cinglante rupture, fini dans des cris et des larmes. Aujourd'hui, nous étions tous deux badass et heartless, auparavant, nous ne l'étions pas autant et personnellement, je l'avais plutôt mal vécu. Mais désormais, je repartais sur une base plus .. amusante et plus hot, bien sur, pourrait il en être autrement pour le duo Petrov-Cador ? Difficilement imaginable. Se grattant la tête, il chercha quoi dire, sans froisser la demoiselle. Les parents étaient aussi un sujet sensible pour lui et pouvait comprendre qu'il y avait plus amusant. «Je savais pas, hum, changeons de sujet.» dis je, sourire timide sur le visage. Evidemment qu'il n'était pas contrarié de la venue, inattendue soit, mais pas désagréable de Manon ; quel homme pourrait sincèrement dire qu'il n'aime pas la présence d'une si jolie femme, aussi méchante soit elle. Et même si cela la rendait déja satisfaite, il ne pouvait dire que cela était faux. «Que veux tu que je te dise ? Je n'ai pas dit que ta présence me gênait, ce ne sont point mes mots Manon mais disons que je m'y attendais pas, et que je ne pensais pas avoir le droit à des remontrances, mais soit, je m'en accommoderais. Ce n'est pas comme si ta présence était désagréable, du moins à l'oeil, elle ne l'est absolument pas.» La beauté de Manon avait été la première chose qui m'avait poussé vers elle, étant donné que j'avais toujours été fort intéressé par les jolies femmes, et qu'elle faisait partie de ces femmes que l'on n'oublie pas, autant pour sa beauté que pour sa devenue légendaire méchanceté. Une moue angélique sur le visage d'une diablesse à qui l'on donnerait sans aucun doute le bon dieu sans confession ; je devais avouer qu'elle me rendait fou par moment. Dans le concours du plus méchant, bien malin celui qui saurait départager Petrov-Versier et Hermès-Cador. Autant je devais m'incliner face à Augusto, tant il était pour moi hors-concours et que je n'oserais m'avancer en me disant plus méchant que lui ; autant je ne saurais pas dire si j'étais plus mauvais qu'elle, et à vrai dire, cela n'avait pas d'importance. When bad meets evil, obviously, that means huge sexual tension. A bon entendeur. Il avait beau la dépasser de plus de vingt centimètres, sa petite ex petite-amie, il savait très bien que si elle le jugeait opportun, elle n'aurait aucune gêne à lui donner une gifle, gifle qu'il mériterait surement depuis le temps. Qu'elle lui donne d'ailleurs, cela lui rappellerait des souvenirs. Lorsque cela était arrivé, et encore aujourd'hui probablement, on aurait fortement l'impression de se trouver dans une rediffusion de Newport Beach, où Summer tentait de frapper Seth, qui l'arrêtait avant de l'embrasser et tout le monde connaît la suite, évidemment. (a) «Dire que tu es pleine de surprises, chère Manon, disons que cela sonne à mon oreille comme un doux euphémisme. Disons que cela fait entièrement partie de ton charme.» Un sourire s'afficha sur mon visage tandis que je lachais ce léger compliment sur un ton neutre, légèrement désintéressé. Il était vrai, et Manon le fit remarquer, que je ne pourrais jamais lui faire de mal, encore moins qu'à n'importe quelle fille. Si on m'avait toujours dit et surtout que j'avais toujours pensé, qu'il ne pouvait rien y avoir de plus laid et faible qu'une femme soit frappé par un homme ; il était impensable que je puisse faire quoi que ce soit de violent à l'encontre de Manon, ce petit bout de femme que j'avais aimé il y a quelques années. Parce que même si je ne pouvais jurer ou même assurer que c'était un vrai amour que j'avais ressenti pour Manon, je ne pouvais dire en toute conscience que je n'avais jamais rien ressenti de fort à l'égard de la magnifique demoiselle. Méchante mais fascinante, un mélange détonant dans un corps d'un mètre cinquante sept, dans un frêle corps ne dépassant surement pas les cinquante kilos. Elle devait surement avoir autant de force qu'un écureuil, mais bon, ce n'était pas le genre de chose que j'aimais, le sm donc j'avais pas vraiment envie d'encourager la iota à me frapper. «Je te l'accorde, tu marques un point Petrov-Versier. Enfin, tu le crois ou non, mais je ne suis pas bourré actuellement. Mais, ton petit b est dans le vrai, tu me connais et tu sais que jamais ô grand jamais je ne pourrais lever la main sur une femme et encore moins sur toi, un si petit bout de femme. Enfin, ne le prends pas mal, tu sais que je n''aime pas les femmes d'un mètre quatre-vingt.» Un petit rictus nerveux s'échappa de ma bouche, alors que j'adressais un clin d'oeil à la demoiselle. «Soit, je te l'accorde, tu es trop bonne Manon Julia Petrov-Versier.» Phrase évidemment dite sur un ton qui se voulait légèrement pervers, un sourire aguicheur et un léger haussement de sourcils apparaissant un court instant sur mon visage. Si elle n'était pas bonne dans le sens gentille, sur le plan physique, elle était bien plus que bonne. Mais je ne m'étendrais pas à nouveau sur le physique enchanteur de la iota, je pourrais y passer des heures et des heures et je n'avais pas que cela à faire. Keyllan Hermès-Cador ou la manière de mettre le feu au poudre sans même y réfléchir et sans surtout réfléchir à ce que cela entraîne. Si on pouvait penser que mon idée était de 'tailler' la demoiselle pour lui montrer que c'était aussi énervant lorsque c'était moi que lorsque c'était elle, ce n'était pas vraiment le cas. A vrai dire, je ne savais pas pourquoi je lui avais sorti cela ainsi, ca n'avait pas vraiment de sens pour moi, car si ce que je désirais c'était faire une chose bien plus amusante avec la demoiselle, ce qui inclurait que nous nous retrouvions nus dans mon lit -option alléchante, disons-le -, ce n'était surement pas la meilleure des choses à dire que de commencer à l'attaquer par rapport à Sandro et Gusto Pelizza da Volpedo. Mais soit, je n'avais jamais appris à tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler, j'avais toujours été aussi impulsif dans mes paroles que dans mes actes et là je le payas cash, ce qui énervait la demoiselle. Mais je n'étais plus à cela près désormais, et elle n'était jamais aussi belle que lorsqu'elle se trouvait énervé par quelque chose, et dieu sait que j'aimais voir la beauté de la iota, alors, l'énerver c'était en quelque sorte me rendre service, semble-t-il. Egalisation de la Petrov-Versier, il est vrai que lorsque l'on est une épave, ou du moins, que l'on ressemble à une épave de soi ; on n'est pas la personne la mieux placée pour émettre quelques jugements sur qui que ce soit. «Sur ce coup là, tu as raison, je ne pas des mieux placés pour donner mon avis.» Enfin, étant un des seuls potes d'Augusto, un petit peu tout de même mais disons que cela -mon avis- n'était pas indispensable, loin de là. «Ca me plait pas que tu me parles d'autres hommes, tu sais à quel point je suis jaloux, Petrov-Versier. Un rictus s'échappa à nouveau de ma bouche alors que je m'amusais moi même. L'énerver ou la radoucir ? Un choix à faire, il n'était pas facile. Mais, pour les remontrances de son arrivée, ce serait " how to make a manon julia petrov-versier being crazy ' en une seule leçon, aborder les sujets qui fâchent. Quoi qu'il arrive, je savais que j'allais regretter cela. Ou pas. «Bon, je suis moins con right now. Donc, tu as une Pelizza da Volpedo dépendance, c'est bien cela ?» si elle avait eu une Keyllan Hermès-Cador dépendance, cela aurait été plus intéressant pour moi mais soit, elle avait choisi la deuxième plus grosse famille epsilon, c'était un choix logique, même si elle formait un couple factice avec le jumeau de son meilleur ami qui lui fait la tête. Manon and Keyllan Petrov-Cador, new game, new rules.
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MessageSujet: Re: Don't worry, I can be a bitch enough for both of us. Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.  EmptyLun 23 Jan - 22:56

Après Joséphine ange gardien, dites bonjour à Manon ange gardien, plus grande, plus belle et surtout beaucoup plus délicieuse à regarder que l’original. Première fois que mon prénom ainsi que le terme ange soient réunis dans une même phrase, l’habitude étant de m’associer au diable d’où mon surnom lucifer. Seulement moi, contrairement à la Joséphine internationale, je ne pouvais guère claquer des doigts afin de remettre les choses correctement à leur place, quoi que. Pas de magie sortant de nulle part, pas de naine non plus – aucun commentaire à faire la dessus merci bien- juste ma petite personne et mes diverses talents. Grande hystérique colérique dans l’âme, lever le ton et donner des ordres était l’une de mes passions premières. L’art de manipuler les gens demeurait l’un de mes plus grands talents innés endossant le rôle de la manipulatrice égocentrique à la perfection. Les hommes étant mon péché mignon favori, la séduction et la gente masculine n’ont aucun secret pour moi ! Vous avez dit parfaite ? Pire que ça. Je me questionnai, lequel de ces trois talents allais-je utiliser sur le Hermès-Cador, il ne fallait pas oublier mon but principal : réveiller le Keyllan qui sommeillait depuis trop longtemps en lui, merci l’amour, merci Vraona. C’était exactement pour ça, pour ce changement radical que je méprisais au plus haut point les couples, l’attachement ou toute forme confondue d’amour. On devient faible, niais, romantique, la tête dans les nuages comme si la vie ressemblait au paradis et surtout, une faiblesse, une faille rentre dans notre vie. Cette personne, « l’âme-sœur » comme on aime si bien le définir, devient si importante, notre monde tout entier ne tourne qu’autour de cette seule et unique personne, et elle peut faire ce qu’elle veut de nous. Notamment nous blesser, nous enfoncer un pieu dans le cœur et terminer par un « ciao, je me barre j’ai trouvé bien mieux que toi ! ». Généralement, toute relation amoureuse finissait de la sorte, l’un se retrouvait à déprimer se réfugiant dans tout et n’importe quoi et quant à l’autre, elle refaisait sa vie comme si de rien n’était ce sourire satisfait planqué éternellement sur ses lèvres. Comprenez donc pourquoi je déteste tant ce concept ou ce sentiment, appelez ça comme vous le voulez. Envisager la possibilité que quelqu’un ait pu faire ça à mon- j’aime m’approprier les personnes- Keyllan ne m’enchantait guère, comment oser et surtout l’éternelle question du « pourquoi ? ». Pourquoi m’as-tu fait ça ? Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi , pourquoi, pourquoi … A m’entendre, on pourrait me qualifier d’experte en la matière alors que de vraies ruptures dramatiques je n’en avais vécue qu’une seule, encore heureux. Reine des glaces et des cœurs, j’étais souvent – autrement dit tout le temps – celle qui laissait l’autre comme une merde, un moins que rien et je repartais fière de moi, d’avoir brisé encore un cœur à l’occasion. Tiens en parlant de cœur brisé, un tout beau se trouvait là devant moi, mon Hermès-Cador. Il était loin derrière nous le temps de l’insouciance où nous sortions ensemble tels deux adolescents au stade de la découverte, riant pour un rien et surtout, aucune prise de tête. Petrov-Cador, le bon vieux temps un peu trop loin si vous voulez mon avis. Néanmoins, pas assez loin pour que je ne l’oublie complétement ou que je ne me la joue à la fille qui n’en a strictement rien à faire de sa belle gueule d’ange. No way, j’étais déjà très peu entourée à mon goût – juste par les meilleurs bien évidemment-, je ne pouvais me permettre de perdre l’un de mes plus fidèles alliés. La conversation que nous avions engagée ne me déplaisait pas, nous étions partis sur le terrain des mauvaises vannes piquant là où ça fait mal, très mal. Etant une fan de ce petit jeu sans pitié, je comptais m’en donner à cœur joie et évidemment il allait en faire de même. Recevoir des remarques blessantes et ne pas y répondre ce n’était pas dans le caractère et la personnalité du Keyllan. On l’attaque, il t’attaque, ainsi va la vie des personnes dans notre genre, bien trop haut placées pour le bas peuple. Bref, je haussai les épaules lorsqu’il conclut que nous devrions changer de conversation, mon père n’étant pas assez intéressant sans doute. Je te l’accorde Hermès-Cador et puis je n’étais pas là pour les histoires de famille, loin de là. Je préférai les sujets sensibles où je pouvais tirer profit de la conversation afin de récolter des informations ou que sais-je encore. Ici, je me fichais royalement des ragots, des scoops comme j’aimais les appeler, je me retrouvais dans la somptueuse demeure sans aucune arrière-pensée – si l’on néglige l’infime idée de me retrouver dans un graaand lit avec le Keyllan- après tout Paris et Nicole s’occupaient déjà de lancer la nouvelle dans tout le campus. Quelles sont moches les blondes, je hais les blondes aussi par la même occasion. « Tu pensais avoir droit à quel traitement alors ? » lançai-je d’un coup sur un ton tout à fait neutre, posant mes mains sur mes hanches signe que j’attendais une réponse et non des moindres. Il s’attendait à quoi le président des epsilons ? A une Manon toute rayonnante, enthousiaste à l’idée que tu te drogues à nouveau, sincèrement ? Impossible, il me connaissait assez pour savoir que la drogue, l’alcool et ce genre de choses me répugnaient mais à un point. « A l’œil seulement ? Je dois prendre ça comme un compliment ? » Renchéris-je le coupant presque à la fin de sa phrase. S’il voulait me faire passer le message ‘ Manon, sois belle et tais-toi !’ , il était passé comme une lettre à la poste ! Non mais pas désagréable à l’œil ça voulait dire quoi ça ? Que dès que je prenais la peine d’ouvrir la bouche, je devenais d’un coup moins séduisante ? Presque vexée sur le coup, je roulai des yeux. Merci Hermès-Cador, merci. La Manon elle n’est jamais contente, toujours prête à râler pour le moindre détail aussi minuscule et futile soit-il. Je recevais un compliment de la part d’un jeune homme suffisamment hot afin de déchainer les enfers et je trouvais encore quelque chose à redire, on ne se refait pas surtout pas à vingt-deux ans. Concentrée dans mon rôle de ‘moralisatrice’, je n’avais qu’une seule envie – on enlève celle non catholique - : l’énerver au plus haut point, le voir virer rouge de colère et même, l’entendre hausser le ton. Alors moi tout ce que j’avais trouvé de mieux à faire se résumait en un seul mot : contradiction. Le contredire jusqu’à la fin, jusqu’à ce que cette lueur dans ses yeux revienne, jusqu’à ce qu’il redevienne l’un des notre. Come on Keyllan, yes you can ! « Fort bien Hermès-Cador ! Je suis contente de te voir progresser aussi rapidement, une phrase toute faite de beau parleur sortant de ta bouche ! Je suppose que c’est le commencement afin que tu redeviennes toi ! » fis-je tout en ricanant presque ‘diaboliquement’, fière de ma réponse et surtout fière de mon coup. Manon Petrov-Versier ou comment casser les phrases bateaux en une fraction de seconde, olé. Le pire dans tout ça était que si l’on enlevait la partie ‘ je me moque ouvertement de toi avec mon air hautain de parfaite connasse’ , mes dires se vouaient vrais. Un Keyllan recommençant à faire son beau, l’homme à femmes, balançant des phrases toutes faites était un vrai Keyllan. Bien, le changement commençait déjà à s’opérer, well done Petrov-Versier. Profitant pleinement de mon moment de gloire, un sourire à la fois amusé et sincère s’empara de mes lèvres, alalalala que le monde se mette à mes pieds j’étais décidemment bien trop forte ! Continuant dans notre conversation mouvementée, nous étions arrivés au stade où je le menaçais de lui faire manger son petit sachet de poudre blanche s’il se trouvait qu’à son grand malheur je le surprenne encore en plein dénis. En plus d’être belle, elle est séduisante la Manon grrr. Sur ce coup là, il n’allait pouvoir contre-attaquer physiquement, surtout pas contre moi ! Non pas que je pouvais lui faire face, il ne fallait pas se voiler la face, une crevette reste une crevette dans toutes circonstances, mais jamais ô grand jamais l’epsilon ne lèvera la main sur moi, ni sur aucune femme d’ailleurs. Le comble du comble, Hermès-Cador à moitié drogué-bourré se montrant menaçant envers une iota et pas n’importe laquelle. Le cauchemar absolu qui n’allait guère se réaliser ! « Je suis pas si petite que ça hein ! Et puis même je suis plutôt tenace et coriace pour un si petit bout de femme ! » Et je ne suis pas petite non mais oh ! De la grande connasse sans cœur méprisant tout sur son passage, mon côté enfantin avait pris le dessus. C’est avec un air de grande gamine boudeuse que je m’esclaffai tout en râlant…. encore. Ne jamais me parler de ma petite taille, généralement c’est ce qui possède le don de me mettre dans une rage folle mais pas cette fois ci, lucky guy ! Finalement et contre toute atteinte, les tensions s’apaisèrent laissant les retrouvailles entre Keyllan & Manon, les deux jeunes gamins purs et innocents s’étant rencontrés à l’âge de seize ans. « Hum … je sais ! » lançais-je tout naturellement restant impassible durant quelques secondes avant d’accompagner le français dans son rire. Bien joué, j’aurais dit la voir venir et de loin celle-là. Avec un tel sourire aguicheur, j’en arrivais à me demander pourquoi étions-nous encore habillés et surtout, pourquoi ne nous arrêtions-nous pas de parler ? Sincèrement, j’avais fait ma bonne action du jour ou de l’année même, à mon tour de recevoir les bonnes grâces de quelqu’un et pas de n’importe qui ! Et bien non, à la place nous nous retrouvons sur une pente glissante, LE sujet à ne surtout pas aborder sous peine de poussées de violence. Augusto, ma plus grande faille la plus cachée aux yeux de tous, je préférais de loin faire la belle, me pavanant aux bras de son frère plutôt que de tout lui avouer. Bien trop fière et bien trop orgueilleuse pour ça, je combattais le mal par le mal ou plutôt par la vengeance mon maitre mot du moment. En prime, Keyllan semblait être un des seuls amis de mon cher et tendre ex meilleur-ami. J’aurais pu parler du sujet Gusto à toutes les sauces cherchant à prendre de ses nouvelles sans en avoir l’air et surtout, cherchant à savoir si sa crevette lui manquait ! Bien évidemment, je le connaissais que trop bien et par expérience, si tel était le cas, jamais ô grand jamais ces paroles ne sortaient de sa bouche. Alors autant éviter le chapitre Pelizza Da Volpedo au maximum. J’acquiesçai, balançant doucement ma tête de droite à gauche, lors qu’il émit le fait que j’avais raison, forcément, pensait que le sujet était clos et que nous allions passer à quelque chose de plus …. Intéressant dirons-nous. L’envie de lui répondre « Tant mieux, ne parlons plus des autres hommes de ma vie, ne parlons plus tout court même ! » fut grande, très grande au point que j’entrepris d’ouvrir la bouche sauf que le Hermès-Cador prit la parole avant moi, ne me laissant pas le temps de le couper. Damn it ! « Si tu savais ! » mais tu sauras pas. Lançais-je dans un lourd et profond soupire bruyant lui faisant comprendre que je n’avais guère l’envie de m’éterniser là-dessus. « On va encore parler d’eux longtemps ? » Mes prunelles plantées dans les siennes, mon ton demeurait on ne peut plus neutre, aucun signe d’énervement, rien du tout. Je m’avançai vers Keyllan telle une divine princesse, soutenant encore et toujours son regard de braise, jusqu’à ce que la distance entre nos deux corps soit minime. Relevant mon visage vers le sien afin de lui faire face je m’adressai à mon ex petit-ami de la façon la plus naturelle qu’il soit. « Non parce que là c’est une Hermès-Cador dépendance que j’aimerais bien avoir ! » le gros sous-entendus, si t’as pas compris Keyllan et que tu oses remettre le sujet Gusto sur le tapis, je te renie à vie et même jusqu’en enfer, crois-le. Délicieuse séductrice mon regard aguicheur trahissait mes pensée, je positionnai délicatement l’une de mes mains sur torse chaud et d’un geste lent je déboutonnai l’un des boutons de sa chemise, juste un laissant le suspense à son comble et l’envie monter. Le dévorant du regard, mes envies et mon désir se lisaient dans mes yeux. La tension à son comble, c’est maintenant ou jamais Hermès-cador.
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MessageSujet: Re: Don't worry, I can be a bitch enough for both of us. Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.  EmptyLun 30 Jan - 21:36

J'avais parfois un peu de mal à comprendre certaines choses, dans la vie, pourquoi ces choses arrivaient, pourquoi est ce qu'elles m'arrivaient à moi et pas à quelqu'un d'autre, mais elles restaient toujours sans réponse. Chose encore plus difficile, j'essayais tant bien que mal de comprendre les femmes, chose que certaines personnes prétendaient être capable de faire, mais j'avais beaucoup -énormément même- de ma à les croire, tant il était pour moi impossible de comprendre réellement une femme. Pire encore comme prise de tête, tenter de comprendre la Petrov-Versier. J'étais sorti avec elle pas mal de temps et je pouvais dire que je ne connaissais fille plus imprévisible qu'elle. Et peut-être était cela qui faisait avant tout son charme, je ne pouvais le cacher, pendant un moment j'avais été sous le charme de Manon, même si elle était evil -pas autant qu'aujourd'hui cela dit- elle était celle qui était.. qui était spéciale, finalement. Où que l'on soit, elle sortait du lot, pas seulement par sa beauté, mais simplement par sa façon d'être, sa manière d'être. Ses moues, ses sourires, ses manières de parler, ses gestes qu'elle faisait avec ses cheveux. J'étais tombé dingue d'une fille, j'avais été dingue d'une fille qui s'appelait Manon. Et au final, comme toujours, alors que cela ne semblait ne jamais avoir été aussi bien allé entre elle et moi, il avait fallu que tout soit ruiné par quelqu'un qui devait se trouver intelligent à dire que je ne trouvais rien de mieux que d'aller fricoter avec dieu sait qui auprès de mon ex petite-amie. Résultat, une engueulade, des cris, une gifle, un ego trop bien placé pour la rattraper et une porte qui claque. La fin, tout simplement. De façade, cela n'avait pas semblé m'affecter plus que cela, j'adoptais l'expression une de perdue, dix de retrouvée. Mais, Hermès-Cador ou non, narcissique ou non, on sait très bien à ce moment là qu'une fille comme elle, on aura un mal fou à en retrouver une. A l'intérieur, j'avais eu quelques temps le manque de ce visage angélique qui renfermait un esprit diabolique. J'y avais longtemps repensé, et j'aurais tout donné à ce moment là pour revenir en arrière, pour ravaler ma fierté et la prier de rester, de me faire confiance. Mais c'était impossible, nul ne pouvais retourner dans le passé et il était mauvais pour quiconque de vivre dans celui-ci. Alors j'avais tenté d'oublier, tant bien que mal, la fin de cette histoire, malgré tout, je n'avais pas vraiment le choix. La revoir aujourd'hui m'offrait une sensation entre la nostalgie et, et pas grand chose. Je me sentais être son objet, sa chose; qui une fois libre de toute demoiselle pouvait redevenir son pantin, c'est ce qu'elle semblait espérer en tout cas. Etais-je prêt à me laisser faire ? Sûrement, vu mon état, mais pas sans opposer une quelconque résistance, elle avait beau avoir été ma plus grosse faiblesse, je n'étais pas Keyllan Hermès-Cador pour rien, un minimum de résistance était de mise. «Déjà, je m'attendais pas à ce que l'on vienne me faire des reproches chez moi, mais soit, je te pardonne.» Et un peu plus chaleureux, voire moins habillé aurait été parfait, mais soit, il étai ce qu'il était, autant faire avec, je ne m'offusquerais pas de quelques remarques de la iota, j'y étais habitué autant qu'indemnisé. Il semblait pourtant clair que l'ex petite amie qu'elle était ne rejoindrait pas ma maison tout sourire en me voyant allongé dans mon canapé, une bouteille de Jack Daniels quasiment vide qui ne tarderait pas à rejoindre ses jumelles sur la table et des petits sachets remplis de poudre blanche sur la table, fallait pas penser que le bon dieu serait de mon côté jusqu'à envoyer une copie de Manon, elle en gentille, j'avais du mal à l'imaginer réellement. Puis, elle était déja pas gentille avec moi lorsque j'étais aussi beau que sobre, alors quand j'avais l'air d'un vrai junkie, j'imaginais qu'elle m'avait encore épargné. Enfin, paraissait-il que la jumelle de mademoiselle Petrov-Versier, une dénommée Plum, était un ange, pour une alpha, pas vraiment étonnant. «Ne fais pas ta mauvaise tête, je n'oserais pas dire que tu es bête Manon, il faut être intelligent pour être gentil, mais encore plus pour être méchant, je le sais aussi bien que toi. Puis, un garçon comme moi qui te fait un compliment, j'imagine que tu te rends compte de l'effort, tu m'as pratiqué assez longtemps.» Pour savoir que je ne suis pas homme à m'exprimer très facilement, encore moins mes sentiments, mes ressentis. Alors je gardais tout en moi, jusqu'à ce qu'un jour, tout cela explose, d'un coup, un jour qui changerait tout. Contenir tant de choses en soit, tout intérioriser nos pensées sentiments, ce n'était pas quelque chose de très bien en fait, je ne pouvais prétendre être quelqu'un de normal en ayant tant de problèmes en tête en même temps. Mais à moins qu'on y oblige, je serais pas le genre de personnes à aller voir un psychologue pour qu'il écoute mes problèmes, pas le genre de choses que je me vois faire. «Pour qui tu me prends Manon, des phrases déja construites, ce n'est tellement pas mon genre.» C'était vrai, j'étais pas le genre de dragueurs de bas-étages que l'on trouve dans n'importe quel bar de la ville, non, il était bien plus rare de trouver quelqu'un comme moi qu'un homme que l'on dira, normal. Parce qu'il faut le dire, je ne suis pas vraiment quelqu'un que l'on peut dire normal, même si le critère d'être 'normal' est assez difficile à comprendre tant il est flou, mais de toute façon, quoi qu'il arrive, un homme qui boit et qui fume toute la journée, on peut pas le considérer comme normal. Enfin, jamais je n'ai été normal comme personne, lorsqu'on est un Hermès-Cador, on est quelqu'un de très spécial, qu'on naisse Hermès-Cador ou qu'on devienne Hermès-Cador. Pas si petite que ça, désolé mais mon mètre quatre vingt cinq par rapport à son mètre cinquante sept, elle faisait pas vraiment le poids. Mais dieu sait à quel point j'aime les filles plus petites que moi, je ne pourrais en aucun cas sortir avec une fille d'un mètre quatre vingt dix. «Ce qui est petit est mignon, dit-on. Enfin, pour toi, belle, magnifique, tout ça, ca peut aller aussi.» Tous les superlatifs pouvaient être de mise lorsqu'ils s'agissaient de Manon Petrov-Versier, allant de la plus belle à la plus méchante, c'était selon. Il était difficile d'occulter sa méchanceté par sa beauté, même si elles étaient toutes deux omniprésentes. Enfin, de toute façon, je savais que mon compliment point du tout dissimulé ne tomberait pas dans l'oreille d'un sourd, d'une sourde en l’occurrence, Manon n'était pas femme à rejeter quelques belles paroles, surtout lorsqu'on parlait d'elle, évidemment. Narcissique et imbue de sa personne jusqu'aux bouts de ses ongles manucurées, elle pourrait presque me faire concurrence sur ce terrain là. L'énerver, c'était un jeu que j'aimais, surement bien trop à son goût. Elle n'était que plus belle, que plus désirable lorsqu'elle était en colère, et je ne pouvais aucunement cacher que l'attraction se voulait encore plus grande lorsqu'elle était rouge de colère contre moi, et c'était souvent le moment où je me décidais à enfin l'embrasser, après avoir joué avec elle. Je ne pouvais tout de même pas juste être son jouet, son sex slave, ou quelques autres qualificatifs. Il fallait que je la fasse s'énerver, car je la connaissais, lorsqu'elle s'énervait sur moi, elle ne me désirait qu'encore plus, j'avais eu le plaisir de sortir avec elle durant quelques mois, et je connaissais sa façon de faire, désormais. Point sensible on ne peut plus repéré, le sujet Pelizza da Volpedo était fort sensible apparemment, entre l'ex meilleur ami et le jumeau de celui-ci qui se voulait être le faux petit-ami de la iota. Faux petit-ami ou vrai cocu, qu'en sais-je ? Parler d'eux longtemps, non, tu es assez énervé, plus besoin d'en parler très longtemps ma belle, une dernière fois et le tour serait joué, je te connais trop bien Manon. Hermès-Cador dépendance, yay, i like it. Se faire déshabiller par une personne comme Manon, qui plus est quand celle ci déborde de désir, on ne peut pas dire que c'est quelque chose de désagréable, bien au contraire. Son regard me dévorait et sa lèvre inférieure ne tarderait pas à saigner si elle continuait à se la mordre ainsi. Mais, ca ne m'allait pas, il m'en fallait plus. «Je peux comprendre que ce soit un sujet qui fâche, les italiens...» Je n'eus le temps de terminer ma phrase que je vis la main de la demoiselle voler vers mon visage. Je la rattrapais tant bien que mal, avant d'en faire autant avec la deuxième. C'était assez, parfaitement parfait pour moi, le désir était aussi fort que la tension, que demander de plus. Je jouais avec la limite de Manon, j'étais à l'extrême limite et je savais que c'était le moment propice. Je soutenais son regard de braise, un sourire vainque aux lèvres, sans lâcher ses avants-bras, en faisant attention de ne pas blesser la crevette qu'elle était, bien évidemment. Maintenant, je suis tout à toi Petrov-Versier. Rapprochant mes lèvres de les siennes, je savais qu'elle n'attendait que cela. Ma bouche rencontra enfin la sienne, quatre ans plus tard, quatre ans après le dernier. J'acceptais désormais la position de jouet personnel et préféré de Manon Petrov-Versier, et ce avec un plaisir énorme. Même si le fait qu'elle me pousse contre un mur n'était pas des plus confortables, je lui pardonnerais. Normal, c'était Manon, me direz-vous.
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MessageSujet: Re: Don't worry, I can be a bitch enough for both of us. Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.  EmptyMer 8 Fév - 22:18

Hâtons-nous de céder à la tentation avant qu’elle ne s’éloigne. Je donnais raison à Epicure comme jamais, saluant la prouesse de ses dires. Un Keyllan Hermès-Cador positionné devant moi plus délicieux que jamais, son aura de bad boy écorché vif vagabondant dans son salon et cette tension sexuelle qui régnait autour de nous. Pas de doute, je savais avant même que quelque chose ne se passe que Keyllan et moi-même ne jouerions pas au scrabble ce soir sauf si l’expression « on va faire des choses pas très catholiques » rapportait un grand nombre de points. Néanmoins, avant de passer à l’action si je puis dire, nous nous étions lancés dans une conversation des plus agitées, comme si je voulais le faire revenir à la raison, que l’Hermès-Cador en lui reprenne vie et surtout, que ce visage de junkie disparaisse à jamais. Il était tellement plus séduisant accompagné de son faux sourire d’ange plutôt que de sa poudre blanche. Le dernier sujet sur lequel nous débattions ne me plaisait guère, préférant de loin m’occuper personnellement de son cas plutôt que d’embrayer le chemin des deux italiens partageant ma vie de luxe. L’un venait d’y faire son entrée tandis que l’autre refermait doucement à double tour l’existence de notre ancienne et notre amitié passée. Tant pis, tant que j’avais Sandro à mes côtés, l’énervement de Gusto me suffisait grandement quitte à ne pas pouvoir le disputer comme avant, autrement dit comme crevette faisait tourner en bourrique sa sale brute. Le sujet tabou, à croire que moins j’avais l’envie d’en parler, plus on m’agaçait avec le président epsilon. Great, arrêtez donc de fantasmer sur notre amitié passée et contentez-vous du présent et de ce que nous allons vous servir pour le futur. Car oui, Pelizza Da Volpedo-Petrov-Versier, rien n’était fini et ne le sera jamais tant qu’un de nous deux n’avait point rejoint Hadès, dieu des ténèbres. «Je peux comprendre que ce soit un sujet qui fâche, les italiens...» Blablabla. Exaspérée comme pas deux, je levai les yeux vers le ciel priant le seigneur de cesser cette futile conversation ne nous amenant strictement nulle part sauf au pays des nerfs Petrov-Versier qui n’allaient pas tarder à lâcher. Aussitôt dit, aussitôt fait. Sans m’en rendre compte, ma main droite partit en direction de la joue d’Hermès-Cador et forcément, l’espèce de grand simplet en face de moi me stoppa en pleine action. Epic fail. Deuxième tentative mais cette fois si avec ma main gauche qui fut immédiatement stoppée, elle aussi dans ma lancée. Epic fail again. Ses deux grandes mains tenaient fermement mes poignés comme prisonniers, sans pour autant me faire le moindre mal. Une rage folle s’empara de mon minuscule corps de déesse et contrairement à toute attente, je ne ressentais aucune poussée de violence ce que j’éprouvais à cet instant précis en était même à des milliards d’années lumières. Prise d’une furieuse envie de lui enlever chacun de ses vêtements un à un, je le fixai davantage, aucunement besoin de faire le premier pas puisque Keyllan prit les devants en déposant ses lèvres sur les mienne. Transportée dans mon –notre- passé, je revis avec légèreté nos moments de tendres caresses, notre première fois, ma tête posée contre son torse chaud le matin et ses cheveux dans lesquels j’aurais pu passer une infinité de fois ma main. Keyllan on l’ex qui reste le véritable bon ami de service en plus de me louer ses performances au lit, awesome. Que demande le peuple ? Notre discussion laissée au placard, nous étions passés aux choses sérieuses en l’espace de seulement, quelques secondes à croire que nous ne pouvions nous retrouver seuls dans une pièce sans que cela ne dégénère. Positivement parlant bien entendu. Je poussai nonchalamment mon sexfriend favori contre le mur blanc de son sublime salon telle une véritable prédatrice, le dévorant du regard, ne me priant pas pour déboutonner le reste des boutons de sa chemise. Magnifique, il était tellement mieux à moitié déshabillé celui-là. « Je sais pas pourquoi je me doutais que notre petite conversation se terminerait… » Mon regard planté dans le sien, je me détachai de son visage moment d’hésitation ou plutôt moment fatidique, celui où je te fais attendre, languir juste parce que j’en ai envie bel apollon. Divine séductrice, je positionnai l’un de mes doigts fins sur sa lèvre inférieur, descendis lentement mais sûrement parcourant l’intégralité de son cou, croisant son organe dit de pierre – son cœur- .Je continuai sur ma lancée traçant avec minutie le dessin de ses abdos solides comme du béton pour enfin en arriver à la ceinture. Je te l’enlève ou je te l’enlève pas ? that’s the question. Trop d’attente tue l’attente, je décidai de réduire le minime espace installé entre nous deux par mes soins, toujours cette lueur d’envie dans les yeux qui ne faisait que croître selon les circonstances et avec le temps, posant une main sur sa ceinture en cuir noire, l’autre contre son torse. « …. de la sorte. » Pinçant ma lèvre inférieure, yeux dans les yeux je lui défis la boucle de sa ceinture, aucun vrai semblant le ton de la soirée ou plutôt nuit était désormais donné. Ma bouche rencontra la sienne pour la deuxième fois depuis mon arrivée et l’échange, notre baiser, fut beaucoup plus langoureux voire passionné que le précédent. Concentrée dans nos retrouvailles plus ‘qu’excitantes’, je jouai avec ses lèvres rosée aguicheuse comme jamais lorsque d’un coup ma main vint à toucher le mur si froid en total contraste avec nos corps bruyants. Bim retour à la réalité, instinctivement j’ouvris les choses m’apercevant de ce que nous étions en train de faire. Ce n’était point ça qui me dérangeait mais plutôt le ‘lieu’, Leevah pouvait rentrer à n’importe quel moment nous surprenant dans une position très particulière. Pas que cela me dérangeait non plus mais il était hors de question que quelqu’un devine, sache ou ne voit mon petit intermède avec le Hermès-Cador, ce moment, pourtant si délicieux, pourrait compromettre mon plan maléfique avec le Pelizza Da Volpedo. Je jouais depuis un mois maintenant le rôle de l’amoureuse transie et j’avais besoin de vacances, de re goûter à mon toyboy préféré, qu’en déplaise à Sandro dans tous les cas la nouvelle ne lui viendrait pas aux oreilles. Poussant légèrement Keyllan, l’obligeant à arrêter nos fougueux échanges salivaires, je lui adressai un sourire en coin afin qu’il ne se fasse pas des fausses idées, je voulais bel et bien continuer notre petit moment .. mais pas ici. « Et si nous continuons les festivités dans ta chambre ? » A vrai dire, ce n’était pas une réelle question mais plutôt un ordre. Soit tu me fuis, mon stratagème avec l’italien en sécurité ou soit tu te fais plaisir tout seul avec ta main droite. Connaissant l’epsilon et vue la tension qui régnait, je n’avais aucun doute sur ses (arrières) pensées et décidai donc de prendre les choses en main avant même qu’il ne daigne me donner une réponse affirmative. Quelques minutes, que dis-je quelques secondes plus tard nous nous retrouvions dans la chambre du Keyllan poussés par nos pulsions et le désir que l’on éprouvait l’un pour l’autre. Seigneur, pardonnez-nous, nous sommes sur le point de pêcher. Les yeux clos, le plaisir à son maximum je revivais avec nostalgie ce doux et parfait moment que nous avions partagé plus de sept ans auparavant. Le même parfum aphrodisiaque, cette même sensation parcourant mon corps en entier même si, contrairement à notre première fois, notre partie de jambes en l’air se voulait plus bestiale que passionnée. Je redevins, durant cet instant, l’insouciante Petrov-Veriser, l’adolescente de seize découvrant pour la première fois ce que l’expression « faire l’amour » signifiait….

[…]

Le bruit des talons claquant sur le sol me tira de ma rêvasserie, la Adams-Reeder semblait de retour ce qui annonçait par la même occasion mon départ et ce, le plus vite possible. Quoi que, me tirer d’un coup ne me paraissait pas être une bonne idée, un faux pas et nous serions découverts, enfin je le serai du moins puisque Keyllan, quant à lui, n’avait rien à perdre. Il avait tout à gagner même, coucher avec la Petrov-Versier le rêve ou plutôt le fantasme absolu, il pouvait aller s’en vanter auprès de ses autres confrères sauf que … non, ça aussi c’était hors de question. Enroulant un drap blanc autour de mon corps nu, fini de faire mumuse il faut se réveiller Hermès-Cador c’est l’heure, l’heure des recommandations de la plus belle des méchantes princesses. « Keyllan WAKE UP, la villa prend feuuuuuuuuuuuuuu ! » ou pas. Assise confortablement sur le lit, je pris ma voix la plus stridente et hystérique pour annoncer la terrible nouvelle qui n’en était pas une. Je n’avais pas l’envie de le réveiller normalement, il s’attarderait durant des heures ce qui m’exaspérerait au plus haut point. Pourquoi passer par quatre chemins lorsqu’une seule phrase peut amener à la solution immédiate autrement dit, réveiller le beau au bois dormant. Mon amour je t’ai vu au beau milieu d’un rêve. ♫

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MessageSujet: Re: Don't worry, I can be a bitch enough for both of us. Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.  EmptyVen 10 Fév - 12:56

La tournure des événements entre Manon et lui n'était ni très surprenant, ni même très original. Même si le contexte avait été bien plus rose bonbon, et les paroles bien plus douces, il fallait simplement remonter à quelques années en arrière pour avoir trace de leurs dernières coucheries, sans oublier leur première, leur toute première coucherie, la première fois qu'ils avaient fait l'amour ensemble. Ils n'étaient à ce moment là que de très jeunes adultes, encore insouciant sur ce plan là, l'amour n'était pour un qu'un concept et il était devenu une réalité. Quelques baisers fougueux, des vêtements qui volent, un soupir, puis plusieurs. Un amour ? Peut-être, mais s'il avait été, il n'était plus, depuis bien longtemps. Keyllan l'avait regretté, de ne pas avoir su la conserver sienne, de ne pas avoir eu la force de mettre son égo de côté et l'empêcher de tourner les talons, mais ce qui était fait, était fait, il n'y pouvait rien, à part repenser à leurs glorieux souvenirs, à ses vieux démons, à ses profonds regrets. Il avait fait de nombreuses erreurs dans sa vie, et aujourd'hui, il ne pouvait changer ce qu'il avait fait, il ne pouvait qu'y repenser, que regretter ses actes, parfois réussis, le plus souvent manqués. Il ne pouvait compter le nombre de choses qu'il avait mal fait, qu'il avait raté. Un grand nombre de relations, de Manon à Vraona, en passant par Maxime et Rowan. Il avait fait du mal autour de lui, il le savait, il s'en doutait et cela le tuait de l'intérieur. Il n'avait jamais été profondément méchant, les gens le connaissant vraiment, avant qu'il soit ce qu'il était devenu, une épave, il avait juste fait un grand nombre d'erreurs qui l'avait fait changer de trajectoire, passant de l'autre côté de la barrière, du côté obscur. Il ne demandait qu'à retourner du bon côté, qu'à redevenir le Keyllan peut-être pas des plus gentils, mais celui qui se voulait agréable et, intéressant, au delà du physique. Mais il ne pouvait pas, il ne pouvait pas y arriver tout seul, il avait besoin qu'on l'aide. Pas Roméo, ni Aurlanne, il ne pouvait pas l'envisager. Manon ? Il ne pouvait pas compter sur elle, elle était trop.. elle était trop Manon, ce n'était pas elle qui pourrait l'aider à redevenir l'ancien Keyllan, de toute façon, il n'était rien de plus que son jouet dans l'esprit de la iota, elle ne l'aimait pas, elle ne l'aimerait jamais et il se demandait même si elle l'avait aimé un jour. Il en doutait sincèrement, il n'était pas dupe, son coeur de pierre ne datait pas d'aujourd'hui, et les sentiments qu'il avait pu éprouvé pour celle qui était de trois ans sa cadette, n'avait été qu'à sens unique. Il avait mis du temps à s'en rendre compte, et encore plus à l'accepter. Tel Damon Salvatore, il avait espéré des années que ses sentiments pour la iota, héritière de Katherine Pierce, ne soit pas à sens unique, jusqu'à ce que celle ci lui dise clairement, que c'était le cas. La cruauté de Manon résidait dans le fait qu'elle ne le dirait pas à Keyllan, elle se moquait bien de ce qu'il ressentait, il n'était rien de plus qu'un toy-boy. Un toy-boy, qui malgré une rancœur palpable, préférait être en compagnie de quelqu'un l'appréciant que pour son physique que seul. Car c'était de cela qu'il avait peur avant tout, être seul. La solitude était la pire sensation qu'il ait jamais ressenti, et qu'importe celle qui remplirait ce vide, il avait besoin de l'être, si il ne désirait pas attendre le point de non-retour, beaucoup plus loin que la simple mélancolie.

Lui rappeler ses problèmes à elle, c'était une chose qui était on ne peut plus légitime de sa part, elle se moquait éperdument de lui et de ce qui pouvait lui arriver, pourquoi serait il plus indulgent à l'égard de la princesse au coeur de pierre. Mais ne pas la ménager ne voulait pas dire qu'il ne se laisserait pas posséder, après avoir résisté quelques temps. Elle avait été et restait sa plus grande faiblesse, et prétendre qu'il pourrait lui résister n'était pas une chose aisée, et donc il était difficile pour lui de d'avancer en disant que la demoiselle n'arriverait à rien, avec lui, car bien souvent, cela se relevait être faux. Il n'était pas difficile pour le cannois de mettre la demoiselle sur les nerfs, étant donné qu'elle était en froid avec sa meilleure amie et par son meilleur ami par la même occasion, celui ci n'était autre que l'une des seules personnes supportant le français. Il était donc aisé de savoir que ce n'était pas une légère dispute entre eux, mais bien plus, le jeune homme sentant cette brèche s'ouvrir devant lui pour atteindre la demoiselle, n'hésita pas à s'y aventurer, dans le but de l'embêter au plus haut point évidemment. Mais, si il savait que cela l'énerverait, il ne se doutait pas forcément que la demoiselle se montrerait violente, lever la main sur quelqu'un n'était pas son genre, paraissait que c'était plutôt celui de la charmante -ironie évidemment, si l'on excepte son physique- Jack Rosebury-Baxter. Experte en baffe, mais dont la vertu n'est point la première qualité. Mais soit, la demoiselle dotée de la force d'un hamster ne risquait pas de faire bien mal à l'epsilon, surtout étant donné qu'il n'avait pas eu grand mal à stopper sa main droite, avant la gauche. Situation assez invraisemblable, David & Goliath version Petrov-Cador, avant de revenir à des choses plus habituelles. Les étincelles, un fougueux baiser échangé, avant le feu d'artifice. A moitié débraillé, son dos vint se poser -violemment, la demoiselle ne faisait rien à moitié- sur l'un des murs du salon, avant qu'elle ne ne lui enlève enfin sa chemise. Elle jouait avec lui, comme elle l'avait toujours fait, laissant sa main se balader de ses lèvres à sa ceinture, en passant par ses abdos rappelant les dieux grecs de la mythologie. La boucle de sa ceinture fut défaite après qu'elle eut faire durer le suspense, et avant qu'elle ne l'invite à rejoindre sa chambre. Il se moquait bien de savoir si elle trompait Sandro avec lui, ou si, comme il s'en doutait, ce n'était qu'une manoeuvre de la diablesse pour emmerder le Gusto, ca ne changeait pas grand chose pour lui, mis à part qu'il aurait peut être des remords. Non, je rigole. Si elle n'était pas des plus passionnée, on ne pouvait enlever à cette partie de jambes en l'air qu'elle était aussi excitante que bestiale.

[...]

Réveillé par les cris d'une bitch, surtout quand elle disait des conneries, ce n'était pas ce que préférait le jeune homme. Si la voix était adéquate, il fallait réfléchir un instant que quand il y a du feu dans une maison, il y a l'odeur des trucs qui crament. PAr a+b, Manon ne lui donnait aucunement envie de se réveiller, quoi que, étant nue, cela pouvait être intéressant. « Tu fais chier Manon, tu comprends pas quoi dans 'je dooooooooooors' ? » Mauvais au réveil ? On ne peut plus. Surtout quand on comprend à quel point cela reste spécial entre lui et la Petrov-Versier. « C'est juste pour m'emmerder ou bien t'as quelque chose à me demander ? »
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MessageSujet: Re: Don't worry, I can be a bitch enough for both of us. Don't worry, I can be a bitch enough for both of us.  EmptyDim 19 Fév - 15:22

« Les méchants fournissent des excuses à bien des infidélités. » Se réveiller au petit matin dans le lit d’un beau jeune homme epsilon n’étant pas le mien du moins mon petit copain officiel, le pied. La fidélité ne faisait clairement pas parti des valeurs que je prônais, pour le peu que j’avais d’ailleurs. Aussi beau ce rêve éveillé soit-il, je me devais d’assurer mes arrières ou plutôt nos arrières à Sandro et moi-même. Hors de question que mon petit interlude sexuel avec le Hermès-Cador éclate au grand jour, mettant en péril ma fausse relation avec le Pelizza Da Volpedo. A vrai dire, je n’étais point du genre fidèle, ça tout le monde en pouvait le témoigner , mais cet égard ne pouvait mettre une tâche noire dans notre tableau si parfait, si idyllique. Augusto ne perdrait pas de temps à comprendre la situation et l’idée de revenir un jour dans sa vie de luxe pourrait dès alors, s’envoler à tout jamais. Pour la première fois de toute ma vie, je m’en voulais de n’avoir pas su garder mes pulsions et d’avoir commis un terrible pêché. L’infidélité. Habituellement infidèle je vagabondais de garçons en garçons sans le moindre scrupule me moquant éperdument si l’un ou l’autre découvrait mes aventures de nuit. Ce temps était désormais résolu, du moins pour le moment. Contemplant le Keyllan dormir, je plongeai dans mes songes me demandant comment j’allais bien pouvoir me sortir de ce pétrin. Lui avouer la stricte vérité ? Jamais, malgré la confiance que je lui portais il demeurait l’un des seuls amis de Gusto. Bien trop sur mes gardes, il ne suffisait d’un verre de trop pour l’ouvrir sans même s’en rendre compte et propager la nouvelle détruisant ma couverture. Lui mentir, je n’avais pas d’autre choix mais l’éternelle question était : comment ? Grande manipulatrice et menteuse à mes heures perdues, je trouverai bien la faille qui me permettrait d’acheter son silence sur notre petite aventure de cette nuit. Tout d’abord, il me fallait le réveiller, le sortir de sa rêvasserie fantasmant sur mon corps de déesse probablement, le tout à ma manière. Lui faire croire à un incendie, not bad même si j’avais déjà eu des idées plus élaborées, plus mesquines et moins idiotes. « Tu fais chier Manon, tu comprends pas quoi dans 'je dooooooooooors' ? » gagnééééééééé ! Monsieur réveillé, je pouvais enfin passer au second plan, le plan B, même si je n’avais guère eu d’illumination sur comment amener le sujet sans trop en dévoiler. « Rien. » lancais-je directement, satisfaite de ma petite personne, que cela continue de la sorte et tout le monde s’en portera que meilleur. « Et voyons grincheux, cesse donc de faire ton rabat-joie ! Clame plutôt ta chance d’être réveillé par une beauté divine, ce n’est pas tous les jours que ça arrive. » True story. Cela faisait des années maintenant que nous n’avions plus partagé le même lit et que je n’avais plus posé mes mains sur son corps d’apollon descendu tout droit du ciel. Rattraper le temps perdu ne semblait pas être donné à tout le monde sauf que nous avions eu cette chance, le temps d’une seule et unique nuit. « C'est juste pour m'emmerder ou bien t'as quelque chose à me demander ? » Oh Hermès-Cador, en plus d’être un dieu au lit, tu me facilites largement la tâche en amenant le sujet directement sur le tapis. A croire que tu me connais mieux que je ne l’aurais pensé. Mes neurones en ébullition, je devais trouver le plan infaillible, celui pour lequel le Keyllan ne poserait aucune question et acquiescerait dans mon sens. Petite illumination divine c’est maintenant que tu dois te présenter, come on. « Les deux ! » blaguais-je en prenant soin de frapper avec attention son oreiller en plume contre sa tête d’endormi encore enfouie au fond de son coussin. A vrai dire, je ne blaguais pas, ma réplique sonnait comme la vérité absolue petit 1) l’emmerder restait l’un de mes passe-temps favoris et petit 2) j’avais bel et bien quelque chose à lui demander et non des moindres. Le voyant se redresser afin de me faire face, le moment tant attendu arriva et plus tôt que je ne l’avais prédit. Tant pis, les imprévus faisaient partis de la vie, il n’y avait rien de tel d’ailleurs. « Et si nous faisions un pacte ? » Autant tenter le tout pour le tout maintenant, j’aviserai par la suite si mon plan ne se passe pas comme prévu. Je m’adressai à mon ‘amant’ sur un ton neutre, ma voix calme et posée ne prédisait en rien le coup que j’étais en train de préparer dans ma petite tête de brune. « Personne n’aura connaissance de ton état déplorable d’hier soir et en prime notre nuit agitée restera notre petit secret rien qu’à nous deux. » Continuais-je sur ma lancée, ne lui laissant pas le temps de répondre. Ma voix devenant impérieuse, emplie de suspense lui décrétait qu’il ne pouvait qu’accepter mon offre. Le coup du ‘ ce sera notre petit secret rien qu’à nous deux’ accomplissait des merveilles, mettant l’autre en totale confiance. « C’est gagnant-gagnant ! » Autrement dit, ta réputation de badass restera intacte et personne ne sera au courant que le grand Hermès-Cador a perdu de sa grandeur en déprimant pour une maudite gamma sans importance, excepté ma petite personne. Fierté et honneur avant tout, il ne pouvait qu’accepter le pacte du diable s’il ne voulait pas perdre toute sa crédibilité. Des années à construire une réputation sans faille, la détruire en un claquement de doigts, en de simples paroles, ce serait tellement dommage. « Alors t’en penses quoi Hermès-Cador ? » concluais-je finalement, à son tour de me donner une réponse affirmative ou non, néanmoins j’espérais que c’est dans mon sens, dans ma direction qu’il marcherait. Pourtant, je me sentais loin d’être satisfaite et fière de mon coup de maître, aucun remord concernant ma mini manipulation keyllanienne mais je ne demeurais pas certaine qu’il accepte le deal. Après tout, clamer haut et fort ( surtout dans la confrérie des epsilons ) s’être tapé la Petrov-Versier, ça n’avait pas de prix, pas égocentrique pour un franc la Manon, juste réaliste. Déboussolée, pour la énième fois de ce maudit mois, j’allais utiliser la carte de l’amoureuse transie de son Pelizza Da Volpedo, à mon plus grand damne. Je pris une grande inspiration, ré endossant ce rôle que je méprisais au plus haut point. « Je suis vraiment amoureuse de lui Keyllan. » murmurais-je d’une petite voix se voulant sans aucune once de bitch attitude, baissant les yeux par la même occasion afin de rentrer on ne peut plus dans la peau du personnage. La jeune fille complétement folle de son copain qui s’en veut terriblement de l’avoir trompé. En clair, en résumé, tout ce que je n’étais pas. « Je ne veux pas que cette histoire se propage tout simplement parce que je n’ai pas envie de lui faire du mal. » Menteuse et niaise par-dessus tout. Je me dégoutais moi-même d’oser prononcer ses paroles à haute voix. J’étais plus du genre à me foutre littéralement de la tête des niais éperdument amoureux plutôt que d’en jouer une à la perfection. Décidant de pousser le vice encore plus loin, je poursuivis mon chemin prête à tout pour qu’il boive mes paroles comme il avait absorbé sa bouteille de Jack Daniels avant que Super-Manon n’arrive à sa rescousse l’éloignant de tous ses vieux démons. « Il n’a pas à souffrir à cause d’un simple écartement de conduite de ma part ou de ma faculté à être infidèle. » Gentille Petrov-Versier se préoccupe des états d’âme de son preux chevalier servant italien, mieux que ça je ne pouvais pas faire étant au top voire à l’apogée de ma fausse bienveillance concernant Sandro. Je fixai intensément le Keyllan, essayant de lui transmettre toutes mes émotions avec uniquement la force d’un regard et par-dessus-tout je le testai, voulant comprendre si mon jeu d’actrice demeurait toujours indéniable. Chacun crée son propre enfer de ce qu'il déteste le plus. Je créai mon enfer personnel en faisant défiler comme dans un film toutes les erreurs que j'avais commises et toutes les occasions ratées.


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