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Oh baby, I just need you right now ► Eison

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Oh baby, I just need you right now ► Eison Empty
MessageSujet: Oh baby, I just need you right now ► Eison Oh baby, I just need you right now ► Eison EmptyVen 13 Jan - 21:40




J'ouvris un œil puis le deuxième quelques minutes après. Le réveil était difficile et pas qu'un peu. Cela ne faisait que deux ou trois jours que j'habitais dans mon nouvel appartement et j'avais du mal à m'y faire, à me faire à l'emplacement des meubles et il était clair et net que je devrais changer tout cela bientôt. Je tâta la place à côté de moi et n'y trouva rien ni personne, Eirik avait déjà quitté le lit et le connaissant, il devait être entrain de réviser dans le salon, ce qui pouvait être bien quand on s'ennuyait mais là, ça m'agaçait légèrement. Depuis que je lui avais dis que j'avais été violée, il était au petit soin pour moi mais quelque peu distant. C'était rare, d'accord mais il était un peu moins câlin et attendait sur moi, ce qui était mignon je devais l'avouer. Aujourd'hui, j'en avais envie, j'avais envie de le retrouver, de me blottir dans ses bras et plus si affinités, j'en avais enfin envie depuis plus d'un mois et il n'y avait personne. Je souffla et sortis du lit à moitié débraillée. Mon haut était tellement tiré qu'on voyait à moitié toute ma poitrine et mon short remontait légèrement, laissant une belle vue sur mon postérieur. Marchant – ou plutôt déambulant – jusqu'à la cuisine, j'entendis du bruit dans cette dernière. Je tenta de me rhabiller rapidement et m'appuya sur le mur de la cuisine en faisant mon sourire le plus aguicheur possible. « Hey.. » Je lui fis un sourire en coin avant de m'avancer vers lui. Mon cher et tendre leva la tête, me salua et rebaissa la tête vers son livre de cours. Je devais être dans un film ou dans un cauchemar même, je ne savais pas trop ce qui se passait mais une chose était sûre, il devait être fou ou alors j'avais perdu l'once de sex appeal que j'avais en temps normal. Je fronça les sourcils mais mes envies étaient trop présentes pour que je baisse les bras et il fallait avouer que ce n'était pas quelque chose que je faisais en temps normal. J'étais une battante, j'aimais gagner à avoir ce que je voulais. Je me plaça derrière mon petit ami et glissa mes mains le long de son torse pour passer sous son t-shirt. Mes lèvres couvraient son cou de quelques baisers et il ne bougeait toujours pas, il semblait impassible devant mes caresses et baisers. Je me pencha quelque peu pour attendre son oreille et dis, tout doucement, à la limite de la susurre « Chéri... Laisse donc ce bouquin.. » Mes doigts fins glissaient toujours le long du torse de mon cher et tendre qui ne bougeait toujours pas. Agacée, je le lâcha et me posa de l'autre côté de la table juste en face de lui. Je fis claquer mes ongles sur la surface de la table et je le vis lever la tête. Sourire aux lèvres, j’enlevai mon haut devant lui le posa sur la table avec un léger sourire en coin. Lorsque je vis le regard de mon petit ami lâcher mes yeux pour ma poitrine puis pour son livre, je souffla et pas qu'un peu. Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que je lança « Et si j'enlève le short et la petite culotte ça ne marche pas non plus ? Eirik, regarde moi, succombe je sais pas moi, fais quelque chose ! » Mon ton avait légèrement augmenté et j'avais envie de lui hurler dessus pendant qu'il ne bougeait pas. J'étais vraiment tombée sur un drôle de petit ami qui préféré lire son livre de cours plutôt que de s'occuper de moi comme il le fallait. Un mois et demi sans rien faire et il restait impassible. J'allais finir par me demander s'il n'avait pas couché avec quelqu'un depuis la dernière fois que nous l'avions fait... Il me faisait psychoter et je n'aimais pas cela, absolument pas. Boudant à moitié, je m'assis sur la chaise juste devant moi – à l'autre bout de la table – toujours la poitrine nue et attendais qu'il daigne dire un mot. Heureusement qu'il y avait le chauffage sinon je tomberai malade avec le peu de tissu que je portais sur moi. J'étais vraiment tombée sur un drôle de petit ami et c'était peu dire...
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MessageSujet: Re: Oh baby, I just need you right now ► Eison Oh baby, I just need you right now ► Eison EmptySam 14 Jan - 10:30

Il devait être un peu plus de sept heures quand le jeune homme se réveilla. Payson, à côté de lui, dormait toujours profondément. Il lui déposa un léger baiser sur la joue en faisant très attention de ne pas la réveiller, puis se leva pour aller réviser. De toute façon pour l'instant il n'avait guère d'autres choix, et bosser pendant que sa petite amie dormait était certainement la chose la plus judicieuse à faire... d'autant plus que depuis que la jeune femme lui avait avoué qu'elle avait été violé, le garçon avait un peu plus de mal à se concentrer sur ses cours. Les jours avaient beaux passer il se sentait toujours un peu coupable de rien avoir vu, de rien avoir compris, et surtout de ne pas avoir été là pour elle ce soir-là. Au fond de lui, il se doutait que s'il avait été présent cela aurait pu mal finir, il aurait pu se faire tuer, ou tout simplement gravement blesser; mais il y avait quand même une possibilité dans laquelle Payson et lui-même en ressortait indemne. Il avait beau tourner encore et encore les choses dans son esprits et notamment les phrases de réconfort de Callum -voire même celle de sa petite amie- lorsqu'ils disaient qu'il n'avait pas à se sentir coupable, c'était quand même plus fort que lui... N'ayant donc pas assurer ce point-là, il essayait de ne pas brusquer la belle belle blonde, et préférait par conséquent qu'elle fasse le premier pas vers lui, plutôt que lui vienne à elle pour la prendre dans ses bras ou lui faire un câlin et qu'au final elle le jette parce qu'elle se sent mal. Bref, encore une fois la situation était loin d'être facile, même si aujourd'hui elle était quand même en quelque sorte beaucoup plus saine étant donné qu'il n'y avait plus de cachotteries ni rien...
Deux voire trois heures plus tard, Payson s'était levée et était arrivée jusque dans la cuisine -lieu où s'était installé Eirik-. Plongé dans ses révisions il ne l'avait pas du tout entendu arriver et le petit "Hey" de la demoiselle le fit légèrement sursauter, vu le ton employé il se demanda même s'il ne l'avait pas rêvé à un moment ou à un autre, mais non. Sa petite amie était bel et bien là, devant lui, dans une tenue... assez dénudée. Ok. Tout allait bien, il allait pouvoir finir de réviser sans être perturbé parla présence de la jeune femme. Oupas. Histoire de ne pas être trop tenté d'abandonner ce foutu bouquin, il replongea les yeux dedans avant de prendre la parole Salut toi... Tu vas bien ?! Puis il se tut. Il ne s'était pas remis à relire pour être certain de comprendre tout ce que dirait la jeune femme, mais il ne se voyait pas la regarder dans les yeux non plus. Finir ses révisions étaient pour l'instant le plus important, s'il ne voulait pas être à la masse la semaine prochaine en cours. Alors qu'il pensait le message clair, visiblement il s'était foutu le doigt dans l'œil et bien profondément en plus ! En effet, la sampi était venue jusque derrière lui t il sentit les mains de la jeune passer de son torse jusqu'à sous son tee-shirt. Hey ! C'était déloyal d'agir de la sorte ! Et lorsqu'elle ajouté les baisers dans le cou, il se crut finit, cuit à point. Il tenta néanmoins de prendre sur lui, de rester impassible et de garder son self-contrôle. j'suis à la bourre dans mes révisions répondit-il à la jeune femme. Bien sûr il aurait pu poser ce foutu livre et le reprendre plus tard, mais Eirik savait pertinemment que s'il le posait pour faire autre chose, jamais il ne recommencerait ses révisions. Il était sur le point de rendre les armes jusqu'au moment où finalement ce fut Payson qui battit en retraite en premier. Il remercia mentalement Tomas (son ex), avec qui ce genre de situation était assez fréquente... Payson alla donc s'installer face à lui et soudain fit claquer ses ongles sur la table. Outch. Ça ce n'était franchement pas bon signe. Il leva donc les yeux vers sa petite amie, la questionnant du regard.... regard qui ne tarda pas à descendre jusqu'à la poitrine de cette dernière lorsqu'elle enleva son haut. Le jeune homme déglutit difficilement, mais au prit d'un grand effort il arriva à se replonger du moins à faire semblant de se replonger dans ce foutu livre qu'il maudissait maintenant plus que jamais. A vrai dire, son attitude était aussi liée au fait qu'il n'était pas certain que Payson soit prête -même si elle devait le savoir mieux que quiconque-, et pour le coup, il ne savait plus trop ce qu'il devait faire ou pas, jusqu'où il pouvait aller. Ignorer en quelque sorte la demoiselle était la meilleur chose à faire.. Enfin du moins jusqu'à ce qu'il l'entende souffler puis parler. Visiblement il l'avait énervé. Il grimaça légèrement se passa une main dans les cheveux. Il fallait qu'il trouve quelque chose à dire et vite. Eirik daigna enfin poser son livre -à tord- et alla déposer un tendre baiser dans le cou de la jeune femme, puis lui souffla doucement, d'un ton plus ou moins penaud Rien ne marchera tant que je n'aurais pas fini se réviser ma belle. au moins c'était dit... se disant finalement qu'il avait dû dire une énormité il rajouta mais t'es quand même magnifique rassure-toi. Là il s'enfonçait, et histoire de bien finir le tableau des paroles catastrophiques, il se mit face à elle, la regarda dans les yeux et demanda encore plus doucement T'es.. T'es sûre que tu es prête ?

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MessageSujet: Re: Oh baby, I just need you right now ► Eison Oh baby, I just need you right now ► Eison EmptySam 14 Jan - 16:05




« Salut toi.. Tu vas bien ? » Je regardais Eirik qui venait de baisser les yeux sur son livre de cours et je me demandais sérieusement s'il n'était pas entrain de se moquer de moi à ce moment même. J'étais devant lui en t shirt et short plutôt court et il ne bougeait pas, il ne me regardait même pas, son bouquin devait être bien plus intéressant que moi. Cela me vexa légèrement mais je pouvais le comprendre : aller faire l'amour avec une jeune femme qui venait d'avouer qu'elle avait été violée n'était peut être la chose la plus agréable qu'il soit sur terre. J'arrivais à le comprendre mais le concevoir était tout une autre chose. Si j'étais comme ça devant lui, c'est que j'étais prête, que j'en avais envie sinon je serai venue emmitouflée dans mon peignoir rose, comme je l'avais fait pendant un bon bout de temps. Je me demandais même s'il n'avait pas changé de bord pendant ce long et interminable mois d'abstinence, s'il m'en voulait encore d'avoir couché avec son frère il y a quelques mois de cela et qu'il voulait me punir pour avoir fait cela mais surtout ne rien lui avoir dit. Je ne comprenait pas Eirik c'était clair et net mais s'il voulait jouer à l'indifférent avec moi, c'était mal barrée. Je n'avais pas franchement confiance en mon corps depuis que j'avais arrêté la gymnastique mais je n'étais pas moche à regarder, je le savais pertinemment. « Ça va et toi chéri ? » Ça allait, oui, mais pas pour longtemps s'il continuait à jouer avec moi comme cela. Je n'appréciais pas vraiment cela mais bon. Il semblait aller bien et je décida de me diriger vers lui, de tenter de faire opérer mon charme sur mon petit ami même si ça sentait mal parti, très mal parti. J'étais une joueuse quand je le voulais et j'avais toujours ce que je voulais, le jeune sampi devait bien le savoir à force. Il avait beau relire son cours, je n'en avais rien à faire, cela ne m'intéressait guère et il pouvait bien passer une demi journée avec moi, il devait réviser depuis quelques heures le connaissant. Me postant derrière lui, je commença à jouer de mes charmes et je faisais glisser mes longs doigts sur son torse. Il allait finir par craquer et cela ne serait que meilleur, je le savais très bien. Il était à la bourre dans ses révisions. Cette réplique m'arracha un sourire et j'avais envie de lui dire que c'était bien dommage qu'il n'étudiait pas l'anatomie puisqu'il aurait pu réviser avec moi et sur moi. Je continuais de l'embrasser jusqu'à ce que je décida d'attaquer par un autre bout. Il ne succombait pas à mes baisers et mes caresses, peut être qu'il succomberait à mon corps. Je savais bien qu'Eirik n'était pas avec moi juste pour mon physique ou pour coucher avec moi mais là, c'était de la torture à l'état pure. Je ne lui en voulais pas de tenir bon et je savais très bien que plus on attendait, meilleur c'était. Seulement, j'avais beau être gentille et joueuse, j'avais de plus en plus envie de ne faire plus qu'un avec mon petit ami et ça, il ne pourrait pas me l'enlever de la tête. Pendant plus d'un mois j'avais eu du mal, énormément de mal et maintenant que j'étais partie pour reprendre une réelle vie de couple avec ses hauts et ses bas, c'était le jeune norvégien qui ne voulait plus. C'était à ne plus rien y comprendre et même si je savais très bien qu'il était réticent pour moi, à cause de ce que j'avais vécu, je ne voulais pas qu'il résiste trop longtemps. C'est d'ailleurs pour cela que je décida d'enlever mon haut et le posa sur la table. Si là il ne bougeait pas, c'est qu'il avait un problème et ma patience – très limitée – allait se faire voir, ou plutôt entendre. Il ne bougeait pas, toujours rien et regarda son livre une nouvelle fois. J'étais légèrement agacée et commençais réellement à me remettre en cause, c'était plus que désagréable et lorsque je le vis se lever, un léger sourire se dessina sur mes lèvres, très léger parce que je ne voulais pas qu'il le voit. Il ne succomberait pas avant d'avoir fini de réviser. Je leva les yeux au ciel et me demanda sérieusement s'il n'était pas définitivement homosexuel. J'étais magnifique ? Vraiment parce que là j'en doutais et pas qu'un peu, j'avais l'impression d'être une jeune femme comme une autre et aucun de mes atouts ne le satisfaisait assez pour lâcher définitivement ses cours et se concentrer sur moi, sur nous. Je fis tourner la chaise histoire d'être en face de lui et lorsque j'entendis sa dernière phrase, je fis les gros yeux et souffla. Je le poussa légèrement pour me lever et me dirigea vers le frigo pour qu'il ne voit pas l'état de mon frigo à ce moment même. Je pris une petite bouteille d'eau et bus une gorgée de cette dernière avant de me tourner vers lui. « Tu crois franchement que je serai comme ça devant toi si j'en avais pas envie, si je ne me sentais pas prête ? Oh, tu me prends pour qui ? L'aguicheuse de service ou bien ? » Il venait de me blesser et je ne mâchais pas mes mots face à lui. J'avalai une autre gorgée de ma boisson et posa la bouteille sur la table. J'en avais marre de me faire prendre pour je ne sais quoi. J'en avais envie mais visiblement, pas lui.
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MessageSujet: Re: Oh baby, I just need you right now ► Eison Oh baby, I just need you right now ► Eison EmptySam 14 Jan - 17:03

S'il allait bien ?! Plutôt oui, mais il irait encore mieux si elle se rhabillait pendant encore un petit moment. C'était assez déroutant de la voir ainsi vêtue, et comme il ne voulait pas craquer, pas maintenant il fallait qu'il fasse tout pour éviter de la regarder. Autrement dit, il préférait rester le nez planté dans son livre, alors qu'au fond, il avait surtout envie d'aller la prendre dans ses bras, qu'ils retournent dans la chambre et se fassent un câlin et plus si la demoiselle était toujours partante à ce moment-là. Il devait tenir, pour ses révisions, pour lui, pour elle pour son couple. Et si Payson reprenait "peur" d'un coup et ne voulait plus, peut-être qu'elle se sentirait coupable ou quelque chose dans ce genre-là... Peut-être. Il se passa rapidement une main sur le visage, puis finalement répondit. Très bien, merci ma belle. Tu veux manger quelque chose ?! Ma belle, ma belle, il disait cela toujours sans la regarder, à un moment donner c'était clair net et précis que Payson, allait mal prendre son attitude, mais comme d'habitude étant un peu manchot quand il fallait s'exprimer Eirik était certain d'agir pour le mieux, sans compter qu'il fallait vraiment qu'il finisse ses révisions. En lui proposant le petit-déjeuner, il pensait quand même l'aider à le préparer puisqu'il l'avait attendu pour le prendre, mais, pour une fois, il n'avait rien préparé -pour dire à quel point il était à fond dans ses révisions-. Seulement la belle blonde ne semblait pas franchement très enclin à le laisser travailler étant donner qu'elle vint... disons l'aguicher, le tester ou le chauffer comme vous voulez pendant un tout petit moment. Résister était plus que difficile, et pourtant ce fut bel et bien la demoiselle qui là encore perdait la face. Comme quoi, des fois Eirik avait vraiment un caractère volontaire et n’obéissait pas au doigt et à l’œil à sa chère et tendre, cela devait d'ailleurs lui faire étrange. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle ne le prenne pas trop là, mais là encore le jeune homme rêvait, comme s'il ne connaissait pas bien le caractère un peu explosif parfois de la belle blonde. Histoire qu'elle comprenne bien, il lui signala qu'il était en retard dans ses révisions, avec un peu de chance elle serait compréhensive et le laisserait travailler en paix. Plus il pouvait avancer vite sans être distrait, plus ils auraient du temps pour tous les deux... mais ça visiblement miss Chanel n'avait pas cette logique. Finalement la jeune femme lui lâcha la frappe mais n'abandonna en rien étant donné qu'elle enleva carrément son haut pour faire craquer le plus jeune. Pendant quelques très longues secondes elle avait réussi, il avait manqua de se lever , d'abandonner ses foutues révisions, mais finalement non. Il était resté le cul collé à sa chaise... mais pour bien longtemps, finalement, histoire de ne pas trop blesser la jeune femme, il avait décidé de quand même lui faire un petit bisou, un compliment, avant d’enchaîner avec une grosse connerie. Quelques secondes après cette fameuse phrase, la petite dame s'était mise à souffler, puis, elle l'avait légèrement pousser pour pouvoir se lever et aller jusqu'au frigo avant de se mettre à l'engueuler en quelque sorte. Le pauvre Eirik qui avait pensé bien faire en lui demandant cela, se retrouvait bien embêté mais aussi un poil exaspéré. Il lui avait juste demander d'attendre quelques heures parce qu'il révisait, même en ne sachant de ce qui se passait il ne l'avait jamais forcé lorsqu'il voyait qu'elle n'avait pas envie mais elle, en quelque sorte, lui forçait la main et il n'aimait pas spécialement cela. Il avait l'impression que ça allait dans un sens, et qu'il devait accepter tout ce que disait la jeune femme sinon … et bien voilà le résultat. Une fois qu'elle se tut ce fut à lui de souffler un peu, très légèrement. Mais pourquoi tu le prends mal merde, Pay. J'essayais d'être … heu... gentil... Bien sûr que je me doute que tu le sais mieux que moi, mais je voulais juste être sûr que t'étais certaine de ton coup point barre. Ce n'est franchement pas la peine de m'agresser de la sorte, et je te prends pour rien, mais tu vois bien que je suis en train de réviser non ?! Pourquoi tu insistes ?! Au final la réponse était tellement logique, si bien qu'il répondit plus ou moins tout seul. Je... Tu es magnifiques, et oui si c'est ta question et le fait que t'es agi comme ça, oui j'ai envie de toi, mais... je révise. On sait très bien tous les deux que si je lâche mon bouquin, je ne le reprendrai pas de la journée. Je te demande pas la lune quand même de me laisser bosser ?! Il se passa une main dans les cheveux avant d'enlacer doucement la jeune femme Pay' pourquoi t'insistes comme ça, quand c'est non c'est non... Pas très diplomatique mais il était las, réellement las de tout ça.

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MessageSujet: Re: Oh baby, I just need you right now ► Eison Oh baby, I just need you right now ► Eison EmptySam 14 Jan - 19:55




Je n'avais jamais pensé qu'Eirik serait si indifférent à me voir dans cette tenue après tant de temps où le seul bout de peau qu'il avait vu avait été mes bras, mon cou, ma tête ou bien encore mes pieds. J'avais passé un mois emmitouflé comme un esquimau et même si le climat avait été adéquat pour que je m'habille ainsi, je n'avais pas l'habitude d'avoir tant de vêtement sur moi. J'étais plutôt du style à dormir à moitié nue pour ne pas avoir de problème entre le haut qui remonte, le pantalon qui se coince à force de tourner etc. J'aimais être à l'aise et là, j'étais bien plus qu'à l'aise, il fallait l'avouer. Je gardais cette habitude de la gymnastique où j'étais souvent en justaucorps et où on voyait plus de parties de corps que cela n'en cachait. Tout me ramenait à mon passé de gymnaste et je gardais énormément d'habitude de cette époque qui me manquait énormément. J'avais vécu mon rêve comme une grande, j'avais gagné une médaille d'or aux jeux olympiques, j'avais été sous les projecteurs et maintenant tout était fini. Maintenant j'avais d'autres rêves, comme celui de fonder une famille une fois que j'aurai mes diplômes en poche et en ce moment même, j'avais une drôle d'envie. L'abstinence avait du bon, on découvrait ses vrais sentiments, ce que l'on voulait vraiment mais là, je commençais à languir. Je n'avais rien réussi à faire pendant un long mois et j'avais pas mal de choses à rattraper, non pas par obligation mais par envie. Je n'en avais rien à faire qu'Eirik ait faim, qu'il n'ait pas fini de réviser ses cours pour dans trois jours, je le voulais là maintenant tout de suite et je comptais bien le faire abdiquer le plus rapidement possible. « Oui, je te mangerai bien.. » Je lui fis un léger sourire en coin et en guise de réponse, il regarda son livre et en tourna les pages. Ce n'était pas franchement agréable à encaisser mais je ne lui en voulais pas, le connaissant il devait penser que je me forçais, que je ne voulais pas vraiment tout cela mais que je le faisais pour lui, ce qui était bel et bien totalement faux ! Je n'assouvissais jamais les désirs d'autrui si je n'en avais pas envie, je n'étais pas bête non plus. J'avais vécu une fois le fait de coucher sans prendre aucun plaisir et je n'étais pas prête de recommencer. Mon viol m'avait blessé, tué, assassiné mais je voulais avancer, continuer ma vie aussi bien sentimentale que physique. Aujourd'hui, j'étais plutôt ''opérationnelle'' et j'étais enfin prête à reprendre ma relation là où je l'avais laissé, prête à avancer avec Eirik à nouveau. Je n'avais plus peur, je ne me sentais plus oppressée comme avant et je savais que cela pouvait être déroutant pour lui. Je savais parfaitement que mes mains qui glissaient sur son torse devaient le déstabiliser, qu'il devait se demander s'il n'avait pas loupé quelque chose dans ma vie. Je passais de la jeune femme qui ne bougeait plus à celle qui avait envie de câlin, de bisous et de tout ce qui allait avec. Le changement avait du bon semblait il sauf avec Eirik qui ne bougeait pas d'un centimètre ce qui avait le don de m'énerver et pas qu'un peu. J'avais envie de lui crier dessus mais au lieu de cela, je continuais à le chercher, à le narguer pour qu'il s'intéresse à moi et même s'il ne voulait pas aller plus loin, au moins qu'on passe du temps ensemble. J'avais loupé tellement de temps avec lui que je voulais le rattraper, je voulais passer du temps avec mon petit ami mais monsieur préférait bosser. Je lui disais mon point de vue et visiblement, cela ne semblait pas lui plaire. Attrapant mon haut de pyjama – qui était un t shirt tout simple – je l'enfila à nouveau et m'appuya contre la table pour l'écouter parler. Il était entrain de me chauffer les nerfs et tout ce qui allait avec mais il ne devait pas le voir. Je n'en avais rien à faire de ses cours, cela n'avait recommencé que depuis une petite semaine et monsieur avait déjà envie de tout apprendre pour ne pas crouler sur le travail. C'était son problème mais nous étions deux et je ne faisais pas toute une montagne d'avoir loupé une semaine de cours. Qu'il souffle et dise ce qu'il avait à me dire parce que je n'étais plus d'humeur coopérative et il s'en rendrait rapidement compte. « Pourquoi j'insiste ? Tout simplement parce que j'ai envie de passer du temps avec toi, d'être dans tes bras et c'est tout. C'est qu'un bouquin, je te forcerai à te concentrer si tu veux après mais bon, ce n'est pas grave, révise encore. Révise toute la journée et puisque non c'est non, je te dis à tout à l'heure. Bonne révision après avoir vu et loupé tout ça » Je montra mon corps avec mes mains et commença à me diriger vers la chambre pour retourner au lit et passer la journée à ruminer comme une vache. J'en avais marre de réagir aussi excessivement mais je ne lui demandais pas toute la journée. Dans une heure il faudrait manger et il pourrait très bien reprendre après. J'avais l'impression qu'il ne faisait plus vraiment d'effort, comme s'il en avait trop fait et que c'était à moi de me démerder maintenant. Je tourna les talons et dis « Si tu changes d'avis et veux passer du temps, même trente minutes avec ta petite amie, tu sais où me trouver » Je continua mon chemin vers la chambre et me jeta sur le lit en espérant que cette tête de mule allait venir me rejoindre pour discuter calmement et plus si affinités plutôt que de se râler dessus comme cela. Tout cela commençait à me courir sur le haricot et je plaça mon oreiller sur ma tête « Eiriiiiik ! J'ai pas envie de me prendre le ciboulot aujourd'hui ! » Ce que je venais de dire était inaudible à moins que le jeune norvégien soit juste à côté de moi.
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Oh baby, I just need you right now ► Eison Empty
MessageSujet: Re: Oh baby, I just need you right now ► Eison Oh baby, I just need you right now ► Eison EmptySam 14 Jan - 21:52

C'est fou comme de simples paroles toutes innocentes, peuvent en entraîner des personnes. Eirik n'avait franchement pas vu venir la réponse de sa partenaire. Pour un peu et il se serait mis à éclater de rire, se serait lever pour la prendre dans ses bras, débarrasser la table rapidement, pour au final ne faire plus qu'un avec elle. Pour un peu... malheureusement cela ne se passa du tout comme ça. Plus les secondes passaient, ainsi que les sous entendus et tout ce qui allait avec défilaient, plus le jeune homme avait envie d'abandonner sa bonne résolution. Mais il fallait qu'il tienne. Il le devait. Il le pouvait. Il fallait voire ça comme une sorte de défi, si l'esprit et la volonté pouvait être plus forte que l'envie, et les hormones. Pour l'instant la réponse était oui. Avec de la volonté on pouvait tout faire, le problème était que maintenant il allait devoir tenir sur la durée, et là, ce n'était franchement pas gagné... D'autant plus que la demoiselle au lieu d'abandonner et de le laisser travailler tranquillement préférait venir le narguer, le toucher, le troubler. Bref, en un seul mot le déconcentrer -pour éviter de dire l'emmerder-. En très peu de temps la situation avait dégénéré. Par une parole malheureuse, il avait réussi à énervé Payson qui lui avait répondu assez sèchement. Pour une fois, au lieu d'encaisser et de dire en quelque sorte "oui amen, tu as raison", le garçon lui avait dit ce qu'il pensait, et le tout franchement pas trop diplomatiquement. Vexée, ou blessée ou peut-être même les deux, la demoiselle avait renfilé son tee-shirt. C'est à ce moment-là que le garçon sut qu'il avait du aller trop loin -sans vraiment le vouloir-. La discussion n'était toujours pas facile. Ils avaient du mal à communiquer sur certains points-, certaines de leurs attentes, et voilà comment cela se finissait. Mal. En quelque chose qui ressemblait vaguement à une dispute. La jeune femme ne semblait vraiment pas comprendre pourquoi il tenait à réviser pour réussir, et pourtant, après avoir vu ses parents elle aurait dû se douter pourquoi est-ce qu'il était parfois si sérieux. Pour qu'une fois dans leur vie ses géniteurs soient fiers de lui, et ce n'était pas en allant coucher avec elle plutôt que de réviser que ses notes allaient être miraculeuses. C'était un peu injuste pour la demoiselle, mais il lui demandait juste d'attendre une ou deux heures et après il serait tout à elle..
Les paroles du garçons avaient du encore plus blesser la demoiselle qu'il ne le pensait vu comme cette dernière était en train de lui répondre. Il s'en prenait plein la tronche et ne savait pas trop quoi répondre. Il n'avait jamais dit qu'il allait réviser tout la journée, jamais. Ou bien alors il s'était mal exprimé si elle avait compris cela. Payson ne tarda pas à se diriger vers sa chambre en lui disant clairement qu'il pouvait encore venir si jamais il avait envie de passer du temps avec elle. C'était tout de tout dramatiser de la sorte.. heureusement qu'il n'avait pas fait pas la même chose lorsqu'elle le repoussait, ou qu'elle l'avait laissé pendant une semaine seule quand elle était partie à Miami, sinon passerait énormément de temps à se prendre la tête... encore plus que maintenant. Il soupira doucement, mais alla emboîter le pas à la demoiselle et la suivit jusque dans la chambre. Il n'avait pas envie d'entrer en guerre avec elle, alors il préférait se soumettre à sa volonté. Il tenterait de réviser après mais ce n'était pas gagné !
Payson avait enfoui sa tête sous l'oreiller, il s'accroupit doucement au lieu de s'asseoir sur le lit et lui glissa doucement après ses paroles tout en soulevant doucement le coussin: J'suis là Pay. Il se tut quelques instant puis finalement, il alla s'installer à côté d'elle et la prit doucement dans ses bras. Maintenant, il était peut-être temps qu'il essaie de s'expliquer, sans la brusquer, sans la vexer. Il était tellement maladroit avec les mots, qu'il ne savait pas trop comment tout dire. Je.. Je suis désolé Pay' si j'ai pu te blesser parce que j'ai dis. Bien, c'était un bon début, maintenant le reste allait être quand même un peu plus compliqué ! Je voulais juste... continuer à bosser tant que j'étais lancé pour pouvoir passer le reste de ma journée avec toi. Il y eut un nouveau silence. Bien, avancer petit à petit semblait le plus préconiser pour ne pas dire de bêtises. Il déglutit doucement et finalement continua Ne le prends pas, surtout ce qui va suivre, ce n'est pas méchant, mais j'aimerais bien que tu en tiennes compte, et que l'on en parle... Aïe. Aïe. Aïe. Pourquoi est-ce d'un coup cela sentait de nouveau la dispute à plein nez ?!Voilà, alors. Je, j'ai l'impression que des fois quand je ne vais pas dans ton sens, tu le prends mal... Là, par exemple, j'ai refusé , à tord d'accord mais tu l'as mal pris sans franchement prendre mon avis et mon ressentit en compte... je... enfin voilà. Il la regardait dans les yeux, se mordant nerveusement la lèvre. Il savait qu'elle risquait de le prendre mal, même si ce n'était pas franchement le but, mais la situation l'embêtait. Là encore histoire de ne pas créer d'histoire il avait dû aller la retrouver pour s'expliquer. Lui obéir, suivre ce qu'elle voulait au final. Il avait abandonné son objectif pour elle. Maintenant, il n'y avait plus qu'à espérer que la jeune femme comprenne tout ce qu'il voulait dire par-là... qu'elle essaie de faire attention à cela, que ce n'était pas parce qu'elle voulait quelque chose qu'elle allait l'obtenir, d'autant plus si le garçon n'était pas d'accord. Il espérait sincèrement qu'elle comprendrait cette optique, mais étrangement, le plus jeune avait comme un énorme doute. A raison ou a tord ?! Et bien il le saurait à la première réaction -ou parole- de sa très chère et tendre, en attendant il n'y avait plus qu'à prier et croiser les doigts pour que cette histoire finisse bien. De la chance une pour une fois ce n'était pas trop demander quand même...


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Oh baby, I just need you right now ► Eison Empty
MessageSujet: Re: Oh baby, I just need you right now ► Eison Oh baby, I just need you right now ► Eison EmptySam 14 Jan - 23:09




J'avais l'impression d'être dans un mauvais rêve. Je perdais le contrôle de moi même petit à petit et je devenais tout ce que j'avais toujours détestée : une gamine capricieuse. Je ne me reconnaissais plus sur certains points. En temps normal, j'aurai abdiqué et serais partie bouder dans ma chambre plutôt que de lui crier dessus. J'avais peut être besoin d'attention, de me sentir aimée comme je l'étais, malgré ce viol, cette étape plus que douloureuse et tout ce qui allait avec. J'étais mal, j'avais du mal à avancer et j'en faisais voir de toutes les couleurs à ceux qui étaient autour de moi. C'était égoïste et méchant mais plus fort que moi. Quelle peste que je pouvais faire et je m'en rendais compte seulement maintenant. Je ne me rendais compte que lorsque je me laissa tomber sur le lit que je partageais avec le norvégien. Je ferai mieux de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler cela éviterait bien des choses. Je m'en voulais mais en même temps il m'avait blessé en préférant choisir ses bouquins à moi, sa petite amie dont il n'avait pas pu profiter pendant bien longtemps. Je savais que les études étaient une chose importante pour lui, qu'il voulait que ses parents soient fiers de lui. Je savais tout cela cependant je savais aussi que ses parents se fichaient un peu de ses études, de ce qu'il faisait dans la vie. Il pouvait être marchand de pain ou le plus grand acteur du pays, il ne gagnerait jamais le respect de ses parents qui n'avaient que d'yeux pour le plus grand de la famille. Je n'avais jamais compris leur petit discours répétitifs en Norvège mais j'en avais conclu que leur fils ferait bien mieux de les envoyer voir ailleurs s'il y était et de vivre sa vie comme il le voulait ici. Eirik était bientôt majeur et il devrait comprendre qu'en plus de ses études à gérer, il avait un bout de femme qui l'attendait. Heureusement que je n'étais pas tombée enceinte sinon je me voyais déjà à lui faire des crises avec pour cause : les hormones. Mes hormones tournaient à cent à l'heure et mon petit ami s'en fichait comme de l'an quarante. Je réfléchissais à tellement de chose en même temps que je n'avais même pas entendu Eirik arriver et je ne savais pas s'il avait entendu ce que je venais de dire. Je devais m'excuser mais j'attendais d'abord qu'il m'explique en quoi ses fichus livres étaient plus intéressants que moi. Lorsqu'il souleva l'oreiller, je fis une petite tête triste – bien exagérée bien entendu – et l'écoutait parler. Si jamais su que la discussion allait arriver, j'aurai pris l'autre oreiller et me serais blottie en dessous pour ne pas entendre ce qu'il avait à me dire et le petit reproche qu'il me fit me fit mal. Ce n'était pas le but mais je n'étais pas franchement d'humeur pour discuter ou quoi que ce soit. Je plongea ma tête dans le matelas et laissa couler la larme de rage qui voulait sortir depuis cinq minutes. J'attendis que la housse de protection imbibe ma larme et je recroisa son regard. On pourrait croire qu'il n'y avait rien eu et je comptais bien faire comme s'il n'y avait rien eu. « C'est pas ça Eirik. Tu sais très bien qu'en temps normal je m'en serai fichue comme de l'an quarante que tu révises. Tu m'as déjà vu agir comme ça devant toi ? C'est juste que depuis le viol, je suis plus vraiment moi même, je m'enfonce, je me cache derrière une carapace et je sais pas, j'aimerai bien passer du temps avec toi. Il va falloir que je bosse aussi d'ici une heure ou deux parce que j'ai loupé une semaine de cours quand même... C'est juste que je me remets sur pied petit à petit que j'ai envie d'être avec toi et plus si affinités et que tu te borgnes à lire tes livres » Au moins c'était dit. Je l'avais mal pris et il le savait pour de bon. Je ne me voyais pas argumenter pendant deux heures et je préférais poser les bases tout de suite, histoire qu'il sache à quoi s'attendre. Je le regarda et me poussa dans le lit pour lui faire une place à côté de moi, histoire qu'il s'allonge et qu'on discute plus facilement. Une fois allongé à mes côtés, je lui pris la main et lui dis « Je sais bien que j'aurai du m'arrêter dès le début mais voilà, depuis qu'il y a eu tu sais quoi, je doute énormément de moi. Je vais pas te le cacher, j'ai l'impression qu'ils m'ont abîmé et que je ne pourrais jamais être réparée... Alors oui, tu me trouves toujours belle et tout ce qui va avec mais voilà, moi j'en doute et si j'enlève mon haut devant toi c'est pas juste pour te tester c'est parce que j'ai envie que tu comprennes que voilà, j'ai envie de toi, que j'ai envie de passer du temps au lit avec toi et que s'il faut, je quitterai l'appartement plus tard pour que tu puisses réviser tranquillement. Chaque chose en son temps quoi et là j'avais besoin de toi.. » J'avais oui, parce qu'il était là et même si ce n’était pas vraiment de la façon dont j'avais imaginé qu'il viendrait me rejoindre au lit. J'étais prête à travailler sur moi, à faire de gros efforts mais j'avais aussi énormément besoin qu'il comprenne que je ne montrais rien mais que j'étais brisée. Je n'osais pas l'embrasser, de peur qu'il croit que je tente de l'amadouer et je dis « Tu m'appelles princesse alors je me comporte comme une princesse c'est tout » Je lui fis un large sourire avant de rire légèrement. Bon, j'étais bien tentée par le fait de lui dire que j'étais une princesse et que je pétais des paillettes mais il m'aurait littéralement pris pour une folle. J'avais tout exposé, la façon dont je voyais les choses et je n'attendais plus que son jugement, je n'attendais plus qu'il me dise ce qu'il pense clairement et simplement. Les discussions n'étaient pas franchement ce que j'aimais le plus dans un couple mais il fallait bien passer par cette case de temps à autre... Personne n'aimait cela, surtout dans mon état où j'étais fautive, il fallait bien l'avouer mais j'avais quelques légères circonstances atténuantes. Je ne pouvais pas tout mettre sur le dos de mon viol puisque j'étais quelqu'un qui aimait avoir ce qu'elle voulait ; une ancienne iota en somme. Mon ancienne confrérie ne me manquait pas mais j'avais appris pas mal de choses là haut, comme celle de vouloir se défoncer pour gagner.
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MessageSujet: Re: Oh baby, I just need you right now ► Eison Oh baby, I just need you right now ► Eison EmptySam 14 Jan - 23:53

Pourquoi est-ce qu'à chaque fois qu'il ouvrait la bouche cela finissait mal ?! Pourquoi est-ce qu'il avait voulu s'expliquer. C'était idiot comme attitude et au final, il savait qu'à un moment ou à un autre il lui dirait quelque chose qui la ferait fondre en larmes, ou la blesserait. Il était stupide, complètement stupide d'agir ainsi. Vu la réaction de la jeune femme il se doutait qu'il venait de la faire pleurer ce qui le mit encore plus mal à l'aise qu'il ne l'était déjà auparavant et c'est peu dire. Il avait envie de se lever et partir en laissant tout en plan, cela le dépassait tellement, mais il ne devait pas, cela ne lui ressemblait pas. Il avait le droit à des explications, tout comme elle avait le droit de dire ce qu'elle pensait de la situation. Un genre de donnant donnant en somme. Lorsque la jeune femme voulut bien le regarder de nouveau, Eirik ne fit aucun commentaire sur le fait qu'elle avait pleuré, et il écouta tout ce qu'elle avait à dire. Elle avait raison, il avait tord. Jamais en temps normal, elle aurait réagi de la sorte, mais elle exagérait néanmoins un peu quand elle disait qu'il se limitait à lire ses bouquins. Il essayait de passer beaucoup de temps avec sa petite amie, mais tentait d'arranger les études avec Payson n'était pas chose simple, surtout lorsqu'il était en retard comme là sur ses révisions. Le jeune homme ne se voyait franchement pas lui dire qu'elle voyait tout en noire, qu'elle exagérait, néanmoins il aurait voulu lui répondre à ce long monologue. Finalement, il se décida à dire d'une voix mal assurée Non... Non, c'est vrai je ne t'avais jamais vu agir de la sorte avant... Mais si je me suis levé plus tôt pour bosser, c'était pour avoir moins à travailler quand tu serais debout, pour qu'on passe plus de temps ensemble, tu vois... C'était bien mieux ce qu'il venait de dire que tout ce qu'il avait pensé sur le fait qu'elle exagérait. Il essayait de lui démontrer qu'il faisait le maximum pour tout allier, même si pour l'instant ses essaies n'étaient pas forcément des plus probants. Le jeune homme caressa doucement la joue de sa petite amie avant de reprendre Tu veux que je vienne plus ici, le soir ?! Si la réponse était oui Vik allait criser, mais pour l'instant ce n'était pas franchement le premier de ses soucis. Payson avait besoin de lui, que de lui, il fallait qu'il soit là. Il n'y avait pas à discuter. Il serait certainement assez difficile à Eirik d'être plus conciliant que cela...
Payson ne tarda pas à se pousser un peu afin de lui faire une place dans le lit. Le plus jeune en profita alors pour s'allonger à côté de sa petite amie, c'était quand même un peu plus confortable pour discuter que sa précédente position. La demoiselle lui prit alors la main et lui expliqua à son tour le pourquoi de son attitude. Elle lui fit bien comprendre qu'il avait bien merdé et que c'était un peu tard pour se rattraper. Il baissa les yeux quelques secondes, assez déçu d'entendre tout cela qui ressemblait à des reproches, pas bien méchant certes, mais il l'avait prit comme cela. Comment est-ce qu'il aurait pu deviner qu'elle ressentait tout cela ?! Il n'était pas devin, et même si pour le commun des mortels l'attitude de la belle blonde aurait été plus que significative, pour Eirik c'était loin d'être le cas. -Et oui Payson, tu n'as pas tiré le bon lot, dommage pour toi-. Le jeune homme se tut quelques secondes, puis, finalement il avait reprit: Tu en doutes ?! Il ne faut pas en douter Payson.... Je... Merde, comment est-ce qu'il allait bien pouvoir formuler cette pensée ?! Je... Heu... Enfin, ce n'est pas en agissant ainsi que je vais forcément mieux comprendre. Enfin voilà quoi... Je suis désolé, j'ai merdé... Il faillit rajouter j'ai pensé que tu pouvais bien attendre une heure ou deux désolé. Mais ce n'était pas la peine de remettre de l'huile sur le feu, cette phrase là il était certain qu'elle le prendrait mal et pourtant... Il avait l'impression qu'en agissant elle lui forçait la main, comme s'il devait être disposer à coucher avec elle pile au moment ou madame voulait. Bien sûr qu'il avait envie, là n'était pas réellement la question, c'était plutôt la façon dont c'était déroulée les choses. Le jeune homme ferma les yeux quelques secondes, essayant de garder son calme quoiqu'il arrive. Il caressait à présent doucement le bras de la jeune jusqu'à ce qu'elle lui sorte une phrase qui lui légèrement, très légèrement rire. Il essaya de lui faire une tête choquée, mais le résultat n'était guère probant. Payson avait réussi son coup, une nouvelle fois elle s'était mis le garçon dans la poche. Comme quoi ce n'était franchement pas difficile... Et si je t'appelle mon lapin maintenant, tu vas te mettre à manger des carottes et te comporter comme cette petite bête ?! Il rigola doucement avant de continuer Encore le lapin c'est mignon, mais si je t'appelle ma petite grenouille hein ?! Ou mon petit canari en sucre... Fais gaffe Pay', j'en serai capable, et je ne suis pas franchement certain que tu apprécies tous les surnoms que je pourrais te trouver ! Lui qui était plutôt nul pour trouver de vrai surnoms était assez doué pour trouver des trucs ridicules, Payson avait plutôt intérêt à faire attention à ce qu'elle disait à l'avenir si elle ne voulait pas se retrouver affubler d'un de ces surnoms grotesque. Il sourit à la jeune femme avant de l'embrasser tendrement. Je t'aime Pay', il ne faut pas en douter une seule seconde... Il se tut quelques instants avant de continuer Et si je t'appelle Princesse, c'est parce que tu es ma princesse rien qu'à moi et que je ne veux pas te partager. Oui Eirik le possessif le retour, mais c'était pour lui montrer qu'il ne voulait qu'elle et que même si des fois dans son comportement cela ne se voyait bien, c'était pourtant bel et bien le cas....

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MessageSujet: Re: Oh baby, I just need you right now ► Eison Oh baby, I just need you right now ► Eison EmptyDim 15 Jan - 1:44



Tout me dépassait et je ne pourrais pas vivre comme cela bien longtemps. J'avais cru que porter plainte, mettre fin à cette histoire de fou me ferait aller mieux mais je me rendais bien compte que ce n'était pas le cas, loin de là même. J'étais brisée et quelque chose en moi était mort. Je le savais et c'était assez difficile comme cela. Je ne me contrôlais plus, toute la fatigue que j'avais accumulé pendant ce long mois à me cacher, à me mettre de côté me tuait petit à petit. J'étais entrain de me consommer et ce n'était ni bon pour moi ni pour Eirik à vrai dire. J'étais de plus en plus caractérielle et je commençais à croire que je ne m'en sortirai pas seule, sans l'aide d'un professionnel. Allez voir un psychologue était une chose plus ou moins interdit chez moi. J'avais toujours dis que je ne voulais pas d'aide et je n'en voulais pas, c'était clair et net. Seulement, au jour d'aujourd'hui, je commençais à penser que seule ce n'était plus possible et qu'à cette allure, je détruirais mon couple en plus de détruire ma vie personnelle et intime. Un coup j'étais souriante, cinq minutes plus tard, voilà que je pleurais à moitié. Pourquoi ? Je ne savais pas trop, la fatigue y était pour quelque chose, la peur de perdre mon petit ami aussi et pourtant je savais qu'il ne partirait pas, il n'était pas parti lorsqu'il avait appris que j'avais été violée, il n'avait pas pris la poudre d'escampette et il tentait de me soutenir, il me soutenait à sa façon. Je lui avais tout déballé, ce qui allait, ce qui n'allait pas et pourquoi. Je n'aimais pas trop les longues discussions surtout comme celle ci mais je n'avais pas le choix, je n'allais pas laisser mon couple dans ce semi bordel permanent pour que je me sente mieux. Alors oui j'avais pleuré, oui j'espérais qu'il ne remarque rien mais je savais aussi que je voulais lui faire confiance. « Oui mais regarde, tu voulais continuer de réviser... Ce n'est pas une mauvaise chose, je sais que tu es légèrement à la bourre dans tes révisions mais sérieux Eirik... Tes bouquins ne vont pas s'envoler, bon moi non plus tu me diras mais je sais pas... J'ai besoin de toi après tout ça et même si j'ai une drôle de façon de te le montrer, j'essaye de te le faire comprendre quoi... » il était souvent là, c'était clair et net mais j'en voulais plus, j'en voulais encore plus parce que j'étais amoureuse de lui et ne voulais pas être trop loin trop longtemps de lui. Je n'avais jamais été comme ça, ni avec James ni avec Esteban. Chacun avait sa liberté c'était clair et net mais avec le jeune norvégien, j'étais un peu plus sur mes gardes, j'avais bien plus besoin de lui, de son avis et tout ce qui allait avec. Je devenais dépendante du jeune homme et ce n'était pas forcément une bonne chose pour lui comme pour moi. Je savais très bien que je pouvais devenir envahissante et maintenant que j'étais plus ou moins réconciliée avec la jumelle Pedersen, je ne voulais pas avoir de problèmes... « Je préfèrerai que tu sois tout le temps... C'est égoïste je sais mais c'est un nouvel appartement et même si j'ai cinq cadenas, je suis pas très rassurée... Mais il y a Vik, il y a Callum et je ne me vois pas leur dire de venir habiter ici pour que tu sois avec eux et que je sois avec toi aussi... Bon, ce serait peut être la solution à pas mal de problèmes et Callum aime bien les lieux donc.. » Je lui fis un léger sourire. Je racontais n'importe quoi et pourtant c'était vrai. Il y avait deux chambres d'amis et ce n'était pas négligeable, surtout pas lorsque j'étais déchirée de la sorte. Je voudrais tellement que le jeune norvégien ramène ses valises et toutes ses affaires ici mais je savais très bien que vis à vis de sa sœur et de sa situation présente, ce n'était pas franchement la chose à faire. Viktoria venait de se faire plaquer et si elle replongeait comme il y a quelques mois, je n'étais pas sortie de l'auberge. Je savais qu'elle avait vécu une sale période mais je savais aussi que je ne pouvais pas toujours la protéger, dire à son frère de la privilégier – en un sens c'était ce que je faisais – et me mettre entre parenthèse. Je savais bien que mon cher et tendre ne le permettrait pas et je lui en étais reconnaissant, c'était clair et net. Le voir s'excuser me faisait mal parce que j'avais l'impression qu'une fois encore, il croyait que tout était sa faute alors que ce n'était pas le cas. J'étais mal à cause de ceux qui m'avaient fait mal, pas à cause de lui « Ne sois pas désolé Eirik, par pitié... J'aime pas quand tu t'excuses alors que tu n'as rien fait.. Je dis juste que je ne me sens pas aussi bien qu'avant. J'étais sûre de moi, je suis quand même l'égérie d'une des plus grandes marques françaises... Avant c'était un plaisir de se faire chouchouter comme je l'ai été à Miami, c'était le paradis sur terre et là, c'était l'enfer. J'ai frappé Jeff quand même, je m'en veux et m'en voudrais longtemps encore... Je.. Fin ils m'ont pris quelque chose et c'est pas ta faute chéri. Je te demande juste de... Bah d'être là quoi et quand je te lance de tels signes réagis... Même si je suis sûre que ton livre devait être très intéressant ! » Bon, j'en doutais un peu mais je n'allais pas lui dire. Je tentais de mêler chose difficile à amusement parce qu'à cette allure, je n'allais pas m'en sortir, vraiment pas. Je ne voulais pas tout dédramatiser mais juste ne garder que le meilleur... L'ambiance devait être détenue avant que je ne craque pour de bon. Je savais très bien qu'Eirik avait l'impression que je lui forçais la main en parlant ainsi, en tentant de lui montrer que j'avais besoin de lui et que de me déshabiller devant lui était un peu... poussé. J'avais juste voulu son attention, qu'il s'occupe de moi, comme une petite fille en quelque sorte. Je souris à ses propos. Mon lapin, mon canari en sucre, ma grenouille... Comme c'était mignon ! « Tu veux que je me balade avec un pompon sur les fesses c'est ça ?! Ma grenouille c'est pas top et très cliché pour une française tu sais... Quant au canari en sucre, c'est mignon mais tout de même... Enfin, tu peux m'appeler comme tu veux, tant que ce n'est pas ma baleine ou mon cachalot ! Là je serai offensée » Je ris quelque peu, je me doutais bien qu'il n'oserait pas user de tels surnoms avec moi. Je tourna la tête vers le jeune homme et lui fis un sourire. Après le baiser, je me rapprocha légèrement de lui et dis « Moi aussi je t'aime chéri et je ne te partage avec personne, pour certaines choses du moins. T'es mon chéri à moi et quiconque s'approche de toi risque d'avoir affaire à moi. Je n'ai pas une force d'écureuil, je préviens » Je mis mes poings devant moi comme si j'allais faire de la boxe et arqua mon sourcil, tentant de prendre un air ''méchant''. C'était raté vu le rire de mon petit ami et cela ne me gênait guère. Je préférais totalement le voir souriant plutôt que triste ou déprimé comme c'était le cas de temps à autre. Il avait enfin quitté ses bouquins pour moi et c'est fou comme cela me faisait du bien... J'espérais juste qu'il n'allait pas me laisser en plan, limite qu'il prenne sont livre au lit, ça pourrait presque m'aller. J'avais besoin de sa présence, un point c'est tout.
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