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Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle ! ♦ tito&perdi

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Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi Empty
MessageSujet: Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle ! ♦ tito&perdi Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi EmptySam 3 Mar - 18:21


« Tu sais quoi Yael, tout ce que tu dis, tout ce que
tu fais, c’est du vent, t’es l’armée de l’air à toi tout seul ! »

Quelle semaine ! Je ne savais pas comment la résumer, tellement elle m’avait épuisée. Le regard lourd, je m’étais endormie dans le salon et c’était Jader qui m’avait réveillé en rentrant. Un plaisir fou de vivre avec la famille. Mon cousin était rarement là. Mais quand il s’avérait être sur place, il se donnait à deux cent pour cent pour me rendre chèvre. Bien sûr, je savais également lui rendre la monnaie de sa pièce. Ma personnalité fait que je ne suis pas le genre de personne à se laisser marcher sur les pieds. Puis quand j’ai une idée dans la tête, je ne l’ai pas ailleurs. De très mauvaise humeur, j’ouvrais l’œil et je remarquais la lumière du jour rentré dans ma chambre. Quelle heure pouvait être ? Levant les yeux vers l’entrée où il y avait cette horloge, je remarquais que j’avais dormi comme jamais. Jader était également dans sa chambre et aucune jeune femme à l’horizon. Je pouvais être parfaitement chez moi, ici et j’étais comblée de pouvoir partager ce lieu avec mon cousin. L’un des derniers liens que je dois avoir avec ceux qui partagent le même sang que moi. J’avais donc du temps à tuer avant de retrouver Isaac pour la soirée que je lui avais promise. Une soirée calme et seulement nous deux. Depuis l’évènement de la Saint – Valentin, ce genre de chose ne s’était plus produit. Comme si nous évitions de se retrouver car notre relation avait changé. Pour se faire, j’allais devoir m’étonner en premier lieu, préparer de quoi manger. Du moins, c’est ce que je voulais croire et essayer de me forger de penser. Sauf que cela s’avérait être plus difficile que je le pensais. Rien qu’à lire les recettes, j’ai cru que j’allais m’endormir. Puis le risque de faire prendre la cuisine en feu n’était pas à mettre de côté. Donc je ne savais pas encore ce que j’allais faire ou si j’allais penser raisonnablement et aller chercher simplement des plats préparés chez le traiteur. Alors je n’allais plus tarder. Faisant un arrêt par la salle de bain, je me glissais sous la douche et mettais la seconde vitesse. Le temps passait à une vitesse grand V, que j’avais du mal à m’en rendre compte. Je souriais en voyant que Jader venait de se lever et qu’il avait ses vêtements de la soirée toujours sur le dos. Allez savoir pourquoi il avait boutonné sa chemise à l’envers. Je n’ose même pas imaginer ce qui s’est passé. Sortant de la douche, je faisais les allers retours entre cette pièce et ma chambre. Je me décidais donc à enfiler un jeans, des escarpins et un haut dans lequel, je me sens bien. Attrapant ma veste, au passage, je décidais de me rendre au super marché. Quel endroit détestable. Ces grandes vitrines, avec ses enfants qui courent dans tous les coins. Sans oublier les personnes âgées qui n’ont trouvé que comme idée de venir y faire un tour. Alors qu’ils ont toute la semaine pour faire ce type de promenade et laisser de la place à ceux qui n’ont pas d’autres choix. Enfin bon. J’avais trouvé une place pour ma voiture après presque vingt minutes à tourner en rond. J’allais finir par y perdre mon sang froid dans cette foule. Quelle idée aussi j’avais eu de vouloir changer ma façon de faire et de passer derrière les fourneaux. Avec beaucoup de chance, Isaac en sortirait indemne. Au pire, il finira avec une intoxication alimentaire ou le visage ayant de nombreux boutons. Je n’ose même pas imaginé comment il faisait pour contenir sa craindre de manger quelque chose fait de mes mains. En passant dans cette galerie commerçante, je rejoignais la partie supermarché. Il y avait vraiment tout dans cet endroit. Il y avait de quoi se trouver au moins quelque chose à acheter. J’essayais de ne pas me laisser tenter par les vitrines de vêtements. Je passais mon chemin et entrais dans le magasin alimentaire. Tournant dans les rayons à la recherche d’une idée à cuisiner, je finissais très vide par vouloir me casser. Remettant tout en question, j’allais finir par être de mauvaise humeur si ça continuait. Très vite, je compris que ça n’allait pas le faire. Je devais me rendre à l’évidence. Je ne suis pas destinée à gagner un grand concours de cuisine ou même à me faire un petit plat copieux. Maintenant si ça ne dérange pas Isaac, je peux toujours lui faire des œufs ou un croc monsieur. M’imaginant déjà la situation, je souriais et me dirigeais vers l’ascenseur.

Les portes s’ouvrirent et je montais à bord. Quand j’entendis crier « laisser ouvert s’il vous plait, laissez ouvert. » D’instinct je me disais : allais fait ta bonne action de la journée. Poussant sur le bouton de l’engin, je me plaçais dans le fond quand je remarquais cette personne arriver. Son visage était loin de m’être inconnu et ça me dérangeais. Quand je me rappelle, la première fois où j’ai vu cette personne et comment j’ai réagis. Il avait dû me prendre pour une folle. Ce soir-là, je n’avais pas de quoi rivaliser avec ces hommes au bar. Il l’avait également compris étant donné qu’il s’est approché pour venir à mon secours. Sauf que je ne suis pas non plus le genre de personne qui admet avoir besoin d’aide. Oh non loin de là. Au lieu de ça, quand les hommes sont partis, je m’en suis prise à lui. Je lui ai dit clairement que je n’avais pas besoin de lui et que j’étais une grande fille. Toujours partagée entre le sentiment de l’ancienne Perdita et de celle que je suis aujourd’hui, je suis assez surprenante au niveau de mes émotions. J’en ai conscience et je suis comme ça. Je m’y suis faite et voilà l’histoire s’arrête là. Je faisais alors comme si je ne l’avais pas vu ou simplement pas reconnu. Je ne voyais pas de toute façon ce qu’il y avait à dire. Quand soudain, cette secousse arrive. Les portes s’étaient fermées depuis quoi trente seconde et on n’avait même pas su monter d’un étage. Poisse quand tu nous tiens, c’est jusqu’au bout. Je laissais échapper un « Fais chier. Pas aujourd’hui, pas maintenant quoi. » Dans un murmure, j’essayais de limiter ma colère et le fait que je sois coincée ici, avec ce jeune homme. Ce genre de situation ne peut que m’arriver. Quand quelque chose ne voit pas, c’est le reste qui suit. Je devais le savoir pour en avoir déjà fait plusieurs fois les frais. Alors je détournais mon attention de sa silhouette, regardant les boutons sur le côté. Il y avait bien quelque chose pour prévenir qu’on était coincé là et qu’on voulait sortir, le plus vite possible. Puis d’un coup, je ne voulais pas paraitre pour une fille tapée et qui était un peu claustrophobe. Mais j’avais cette envie de me jeter sur tous les boutons et appuyer sans réfléchir tant que l’on me réponde. Mon téléphone n’avait pas de réseau, bien sûr. Pourquoi ? Qu’est-ce que j’attendais d’autre en étant prisonnière dans ce cube d’acier. Je posais alors mon attention sur le jeune homme puis sur ses faits et gestes. Tout allait si vite et pourtant j’avais l’impression que nous allons rester coincer un sacré bout de moment.

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Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi Empty
MessageSujet: Re: Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle ! ♦ tito&perdi Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi EmptyLun 5 Mar - 11:02

    Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi Tumblr_m0dvwz5Kgm1qbp7ebo8_250 Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi Tumblr_m0dvwz5Kgm1qbp7ebo1_250 Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi Tumblr_m0dvwz5Kgm1qbp7ebo5_250
    Personne ne bouge, j'ai perdu ma cervelle !
    Nossa, nossa assim você me mata ai se eu te pego, ai ai se eu te pego delícia, delícia assim você me mata ai se eu te pego, ai ai se eu te pego sábado na balada a galera começou a dançar e passou a menina mais linda tomei coragem e começei a falar yaël&perdita.


Utopique, ouais c'était le mot. Je pensais que la mort de Kurt allait libérer ma conscience et ainsi venger ma famille, mais au lieu de ça il n'en est rien. Je ne me sens pas meilleur que la veille, j'ai toujours cette profonde rancune pour lui. En plus de ça mon frère est décédé en prison, après une altercation avec son compagnon de cellule, le problème c'est que je n'ai plus envie de faire le super-héros, alors je laisse tomber. Je me sens mal mais comme à mon habitude je ne montre rien, je ne cherche même pas à en parler. De toute évidence, j'étais né rien que pour faire chier le monde, puisque depuis mon arrivée je n'ai fais que ça. Détruire la vie de Kurt, j'y prenais un malin plaisir, mais pourtant la rancune que j'ai contre lui n'a toujours pas décidée de quitter mon esprit déjà bien assez torturé. Je ne dors même plus, je commence sérieusement si au final, je ne me suis pas attaché à cet homme. En vérité ça me fait peur, car comment peut-on s'attacher à quelqu'un qu'on déteste et à qui on souhaite une mort douloureuse ? Aucune réponse à cette question, sans doute parce que je ne cherchais pas non plus à savoir, j'avais tellement mieux à faire. Non c'était une blague. Le plus angoissant c'est que ce dernier est mort dans mes bras, se tordant de douleur suite à sa blessure. J'ai pris plaisir à le regarder mourir pourtant je ne ressens toujours aucune satisfaction à cette merde. Glissant ma tête entre mes mains, je ne réalise toujours pas que ma vengeance est enfin assouvit et pourtant je n'ai aucune envie de retourner à Tijuana, parce que je voulais quitter cette merde même si dans le fond, je me plaisais à être un acteur principal de cette dernière. J'ai jamais grandis la soie, je n'ai même jamais eu la chance de la toucher, ni même de sentir son impact contre ma peau, c'est sans doute plus agréable que les balles de guns. Je sors de mes pensées, regardant mon reflet dans le miroir des toilettes, avant d'y déposer un soupçon d'eau. Je ne savais même pas pourquoi j'étais au centre commercial, du moins, je ne le savais plus. Afin d'oublier toute cette merde, je voulais me foutre minable. Alors pendant que j'étais aux toilettes, pourquoi ne pas rouler une cigarette en apparence banale mais secrètement différente ? J'allais tranquillement dans un sanitaire, fermant la porte grâce à un verrou. Discrètement, je commence à faire mon petit truc, avec un sourire sur les lèvres. Je ne consommais pas de drogue dur, je préfère largement consommé une substance qui se fume, plutôt qu'une qui s'aspire par le nez. Je sortais finalement du petit compartiment, avant de rejoindre la sortie, afin de fumer tranquillement la chose que j'avais discrètement glissée dans mon paquet de cigarette.

L'ascenseur dessinait son infrastructure devant moi, je pénétrais à l'intérieur avant d'entendre une jeune femme me supplier de laisser cette porte ouverte afin qu'elle puisse descendre, immédiatement je m’exécute, d'une manière peu démonstrative. Le dos appuyé contre le mur, je laisse ma jambe bloquer le monstre métallique, afin de laisser une petite blonde s’introduire dans cette cage de fer. Elle me disait quelque chose, son visage ne m'était pas inconnu, en faite je me souviens. Durant une soirée, je lui avais entre guillemet sauvé la vie en tabassant des mecs qui s'amusaient à la draguer et à la peloter. Je sais que ce n'est pas mon genre d'aller sauver les demoiselles en détresse, mais voilà, j'avais envie de me battre, j'ai fais cette bonne action du jour juste avant de m'en prendre plein la gueule par cette connasse. Je ne disais rien, cachant mon visage moqueur en regardant une chose totalement inexistante au sol, concentrant mon esprit sur destination abstraite, afin de ne pas rire aux éclats. Soudain un bruit sourd, instinctivement, j'appuie sur chaque bouton, avant de voir que ça ne servait strictement à rien. Parfois j'étais inutile oui, cette situation le démontre parfaitement bien. J'entendais la jeune femme qui semblait bougonner toute seule, ce qui devenait de plus en plus intéressant. Immédiatement je me retourne, avant de déposer mon sac par terre et m’asseoir, glissant contre la cage métallique comme un glaçon le long d'un verre. Je fixais blondie, avant que cette dernière ne pense à voix haute. Je pensais que ses situations n'arrivaient que dans des films à l'eau de rose hollywoodien, malheureusement pour moi, je tombais de haut. Combien de fois j'ai vu cette scène dans les films, combien de fois j'ai rêvé de baisé dans un ascenseur aussi, mais avec elle je pense que c'était vraiment loin d'être possible. Elle n'avait pas l'attitude d'une nana qui aimait le plaisir charnelle, où peut être qu'elle le cachait bien. Après un léger sourire narquois, je répondais à la belle blonde, lançant un pique pour débuter une conversation qui sera, dans le futur, sans doute mouvementée. « Désolé blondie, aujourd'hui je ne te sauve pas la vie, donc tu pourras t'exciter autant que tu veux. Mais pas trop .. j'ai pas envie de te servir d'objet sexuel. » Je tournais la tête, avant de sourire encore plus qu'avant, une façon d'énerver la belle blonde, qui, j'en étais persuadé, allait sortir le grand jeu en matière de répartie.


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Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi Empty
MessageSujet: Re: Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle ! ♦ tito&perdi Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi EmptyVen 9 Mar - 12:55


« Tu sais quoi Yael, tout ce que tu dis, tout ce que
tu fais, c’est du vent, t’es l’armée de l’air à toi tout seul ! »

Il y a des souvenirs qu'il vaut mieux oublier. Si j'avais quitté New York, c'était pour une valable raison. Quand j'ai retrouvé le véhicule retourné sur la bas côté de la route, j'avais envie de crier. Pourquoi ça m'arrivait à moi ? Il y a une bien grande différence entre la fille que j'ai été à New York et celle que je suis aujourd'hui à San Fransisco. J'ai laissé derrière moi ce côté bien trop gentil, bien trop doux pour laisser place à une personne beaucoup plus forte. J'ai appris à ne plus avoir peur du moindre détails qui flanchent. Je vie même au jour le jour comme bon me semble. Fini de tout calculer, de se tracasser jusqu'à avoir des maux de ventre. Aujourd'hui, je vois la vie sous ses autres angles. Je me renforce pour avancer car c'est le seul moyen de ne pas perdre pied. Fini de croire à un monde utopique et bien trop difficile de se faire une raison que tout arrive à point à qui sait attendre. Mon dieu. Réellement ceux qui croient ça ont vraiment encore rien vu. Quand on veut quelque chose, le meilleur moyen de l'obtenir est de se battre pour l'obtenir. La gentille Perdita est bien loin de moi et j'avoue que c'est loin de me déranger. Je me sens aussi bien dans cette personne que je suis devenue au fil des épreuves. A ce moment là, où il y a eu comme un déclic. Quand j'ai ressenti la fin arriver et que Matthew est décédé dans mes bras. Son coeur s'est arrêté de battre comme les sentiments qu'ils pouvaient éprouver à mon égard. Je n'étais pas encore majeur et pourtant d'un seul coup, je semblais prendre un coup de vieux. Il était là et je ne pouvais rien faire, j'étais complètement inutile dans cette situation. Si seulement, je ne l'avais pas invité à me rejoindre à cette soirée. Si je n'avais pas fait le mur pour le retrouver. Tout cela ne serait pas arrivé. A partir de ce moment là, j'ai touché le fond. J'ai fréquenté les mauvaises personnes dans les lieux les plus sombres de la ville. J'ai goutté à ses substances qui nous aident à oublier. Le temps d'une nuit, on ne pense plus à cette douleur. On se dit que c'est un mauvais souvenir. Sauf qu'à l'aurore, tout revient en plus d'un mal de tête. On réalise que tout ceci est bien réel et que rien ne peut nous faire oublier pour toujours le manque d'une personne qu'on aime. J'ai fini par avoir une discussion qui changera le cours de mon existence. J'ai pris le taureau par les cornes et j'ai fais mes bagages. C'était le seul moyen de reprendre ma vie en main, profiter de ce que l'on me donne sans pour autant goûté à l'interdit, à prendre le risque un soir de ne plus me réveiller. J'ai changé. J'en ai conscience. Je suis devenue une autre femme mais ça ne m'empêche pas de profiter malgré tout. Bien au contraire même. Je profite encore plus qu'avant, je m'amuse sans peser le pour et le contre. Mais j'évite ces substances qui m'ont déjà rendu dépendante.

En arrivant dans l'ascenseur, je remerciais d'un hochement de tête la personne qui avait pris le soin d'attendre mon arrivée. Cependant, je n'avais pas prêté une grande attention à son visage, à son reflet. C'est lorsqu'on sentit cette secousse que je réalisais qu'il n'était pas inconnu. Mon regard s'était porté sur sa personne, histoire de voir si tout allait bien. Car nous étions coincés, c'était déjà une chose. Alors bon si maintenant, je me retrouvais face à un homme qui devenait inerte ou qui c'était blessé sous un mauvais coup, j'allais devenir folle. Heureusement, il n'y avait rien. Nous semblions en parfaite santé et en un seul morceau. Néanmoins, l'ascenseur n'était pas le premier lieu de notre rencontre. Lors de cette soirée où je me suis retrouvée entourer de deux hommes plutôt insistants. Il est arrivé. Il a prit les devants et m'a sûrement sorti d'un sale coup. Sauf que ma fierté en prenait aussi un coup. Je ne suis pas le genre de personne qui attend qu'on l'aide ou qu'on vole à son secours. Au lieu de le remercier, je l'ai envoyé sur les roses. Mon père dirait que ce ne sont pas des manière de remercier quelqu'un qui nous aide. Il me dirait aussi que ce n'est pas un lieu que je devrais fréquenter. Étant donné qu'on ne se dit plus rien, je fais ce qu'il me plait. Et si j'ai envie de dire à ce gars que j'aurais pu m'en sortir sans me faire passer pour une poule mouillée, ça ne regarde que moi. D'accord, je n'avais pas mesuré mes mots et je compris qu'il le prenne mal. Il se serait sûrement dis; si j'avais su, je me serais abstenue. «  Parce que tu crois que tu pourrais me donner envie de passer un bon moment ? » J'étais sûrement tombée sur aussi fort que moi, aussi compliqué et aussi grande gueule. Je réalisais donc à cet instant où plus rien ne bougeait ici hormis nous deux que nous allions passé un long moment, voir même le plus interminable qu'il soit. Je me laissais donc aller également, prenant place contre l'une des parois de la prison de fer. Je sortais mon portable de ma poche pour me rendre compte que je n'avais aucun réseau. Bien sûr, il fallait que je m'attende à quoi. Je ne voulais même pas savoir si lui avait du réseau. De toute façon avec notre dernière entre vue, il n'allait sûrement pas sympathisé ou savoir si j'allais mieux.J'avalais alors donc un peu de fierté pour continuer de discuter. De toute façon, ça ne sera pas dans le silence que le temps passera aussi vite. «  Tu sais que cette fois – ci, j'aurais bien apprécié que tu me sauves. Parce que bon, j'avais des projets encore pour le restant de ma journée. Bordel de destin. » Je me demandais alors si quelqu'un avait déjà remarqué la panne et s'il y avait quelqu'un qui avait prévenu les personnes s'occupant de ce type d'incident. Sinon je n'avais aucune idée de savoir jusque quand j'allais resté ici. Laissant tomber ma veste sur mes genoux recroquevillé près de ma poitrine, je pensais à Isaac et au moment où je lui raconterais ça. D'ailleurs si j'osais en parler à Jader, je suis certaine qu'il se ferait un malin plaisir à rajouter une couche comme à son habitude.

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MessageSujet: Re: Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle ! ♦ tito&perdi Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi EmptyLun 16 Avr - 15:07

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MessageSujet: Re: Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle ! ♦ tito&perdi Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !   ♦   tito&perdi Empty

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