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We need to be together ζ NIVEANE&DARREN

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MessageSujet: We need to be together ζ NIVEANE&DARREN We need to be together ζ NIVEANE&DARREN EmptyVen 30 Déc - 17:02

NIVEANE & DARREN ♥
We need to be together ζ NIVEANE&DARREN Heathermorris02
« L'amour fraternel est plus durable ; il ressemble à la pierre précieuse qui résiste aux plus durs métaux et dont la valeur s'accroît avec les années. »


C’est dur de se lever du lit quand la fatigue est présente. Hier, je m’étais couché tard, vraiment tard. Je ne sais pas trop ce que j’ai fait. Manger, écouter de la musique et regarder les dépliants ; programmes et tout le reste de l’université Berkeley. Pour dire vrai, je venais à peine d’arriver, depuis hier également. C’est pourquoi j’avais passé la moitié de la nuit debout. C’est comme quand on a un nouveau jouet et qu’on est tellement content qu’on y passe toute la nuit dessus. Etre ici, à Berkeley c’était un peu cela, mais en mieux. C’est beaucoup plus vivant, c’est drôle. Et en une journée j’ai pu voir toute l’ambiance que cette université pouvait nous offrir. Je sentais déjà que j’allais bien me plaire ici. Il était seulement neuf heures à ma montre et pourtant il fallait que je me lève, c’est ma deuxième journée et je ne voulais pas passer ma journée au lit, mais plus visiter le campus une fois de plus et pourquoi ne pas faire de nouvelles rencontres. Je ne venais pas d’arriver sur San Francisco, avant cela j’étais à l’hôtel, pourquoi ? Je ne sais pas trop, je n’avais pas envie de venir directement ici, mais d’abord visiter la ville, sans être encore à l’université. Bref, après avoir légèrement refermé les yeux une dernière fois. Je les rouvris passa mes mains sur mes yeux puis me levai d’un coup. Mauvaise idée ; Ma tête se mit à tourner d’un seul coup. C’est pourquoi sans me brusquer je me dirige vers les douches afin de me réveiller un peu. Trente minutes plus tard j’étais près ; Je passai mes mains sur mes cheveux mouillés, tout en me regardant dans la classe. C’est faut qu’un garçon n’aime pas se sentir bien physiquement. Je peux passer plus de temps à me préparer qu’une fille. J’avais enfilé un jean de couleur foncé, puis mis un T-shirt blanc, ni trop moulant, ni trop large, mais qui laissait tout de même voir que je faisais du sport, avec une paire de victoria blanche également que j’avais acheté il n’y a pas trop longtemps. Bien, je pouvais maintenant sortir de ma chambre. La maison de la confrérie IOTA, c’est ici que je séjournai pour une période assez longue, jusqu’à la fin de l’université quoi. Pourquoi cette confrérie ? Tout simplement parce que quand je suis arrivé ici, c’est celle qui m’a paru le plus approprié pour moi. Depuis tout jeune je faisais du sport et avec le temps cela ne c’est pas enlevé de mon esprit. Bouger. C’est sûrement ce que j’aimais le plus faire. Je pouvais aller courir le matin comme le soir, cela ne me dérangeais absolument pas. C’est pourquoi c’est ici que je décidais d’être. Quant à Berkeley ? Pour cette université ? Tout simplement parce que je pense que c’est une bonne université pour étudier ce que j’aime, soit la sociologie. Mais avant tout parce qu’ici il y avait Niveane. Depuis deux ans.

Deux ans que je n’avais pas vu ma sœur, qui n’est qu’autre que Niveane. C’est une jolie petite blonde qui attire le regard depuis toujours. C’est ma sœur de deux ans mon aîné, c’est avec elle que j’ai fait mes premières fêtes, c’est un peu elle qui m’a initié et je ne lui en veux absolument pas. Bon d’accord, je suis venu à Berkeley pour la retrouver, savoir si elle va bien et surtout si elle ne fait pas trop de bêtise. Car il faut le dire, les soirées, boires et tout ce qui va avec, c’était son truc à l’époque et en voyant cette université il faut dire qu’ici c’est pareil que le lycée, enfin en mieux, mais c’est pareil, les mêmes délires. Cela m’étonnerait pas qu’elle soit toujours la même. En tout cas, hier je ne l’ai pas trouvé. En fait, je ne l’ai pas vu dans le campus, elle devait y être sûrement. Je ne sais pas. Mais en tout cas je ne l’ai pas aperçu une seconde. Aujourd’hui c’était obligé je la cherche et je la trouve. Bref, en sortant de la chambre, je pouvais voir que des gens étaient déjà levés, pourtant on était dimanche, à mon avis il y en avait beaucoup qui ont fait la fête hier soir. Tout en marchant je regardai ma montre rapidement neuf heure quarante-cinq. J’inspire un grand coup puis je me dirige vers des gens afin de retrouver Niveane, aller, sois sociable Darren, c’est pour la bonne cause. « Hey les gars. Vous ne saurez pas où je pourrai trouver Niveane, Niveane Bentley ? » Je demande sans marque d’hésitation dans ma voix. Les trois garçons à qui j’ai demandé me regardèrent d’abord, puis l’un d’eux prend la parole. « Si, on pourrait le savoir. T’es qui ? On ne t’a jamais vu. » Je souris légèrement, puis tout en le regardant je lui explique je suis son frère, après quelques hésitations ils me répondent qu’elle est soit avec ses copines les cheerleaders, soit dans sa chambre ; la chambre numéro un. Sans oublier de les remercier, je regarde un peu partout si je ne vois pas un groupe de jeunes filles en tenues de cheerleaders. Bingo. Il y en a bien un. Et double Bingo, ma sœur et à l’intérieur. Je l’observe de loin, je ne voudrais pas aller la déranger alors qu’elle est avec ses copines. Elle n’avait pas changé, toujours la même physiquement. Elle ressemblait toujours à la Niveane de mon passé. Niveau caractère je ne savais pas si c’était toujours elle, mais vu de loin, elle n’avait pas l’air d’avoir changé.

Citation :
DEUX ANS PLUS TOT_ Avant qu’elle ne parte à Berkeley.

Nous étions tout les deux assis sur son lit, c’était l’heure de l’au revoir. Dans dix minutes, elle ne serait plus à la maison et je serais tout seul avec les parents. « Bon, ne fais pas trop de bêtise là-bas. Et ne changes pas trop, puis surtout ne m’oublies pas. » Je lui dis sans la regarder, elle allait me manquait, on ne passait pas une journée sans se voir et se parler. « Ne t’inquiètes pas pour moi Darren, c’est plutôt mon rôle, je suis la grande sœur je te rappelle. » Je souris à sa réplique. C’est vrai que c’était ma grande sœur, mais ça ne se voyait pas trop et puis j’aimais bien jouer le frère protecteur, ce n’était pas souvent, mais c’était possible. « Tu vas me manquer un tout petit peu Darren » Elle ajoute, son « un tout petit peu » me fais sourire. Je lui réponds qu’elle me manquera rien qu’un petit peu elle aussi. Bien que c’était quand même faux et on le savait tout les deux.

Dix minutes plus tard je la vois quitter le groupe et se dirigea à l’étage, surement allait-elle dans sa chambre ? En effet. Elle ne m’avait pas vu, j’imagine la surprise que cela lui fera. Je la suis, genre je suis un psycho. Bref, une fois qu’elle est rentrée dans la chambre, je frappe. Sans même lui laissait le temps de faire ce qu’elle avait à faire. La porte s’ouvre et je la vois en face de moi. D’abord tout sourire, son regard change en mode surprise, ça fait toujours cet effet quand on me voit…

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MessageSujet: Re: We need to be together ζ NIVEANE&DARREN We need to be together ζ NIVEANE&DARREN EmptyVen 6 Jan - 2:39


« We need to be together »
NIVEANE FANIA BENTLEY & DARREN TANNER BENTLEY


- FLASHBACK –

J’étais toute excitée. Je m’apprétais à partir pour vivre une aventure extraordinaire. Je me souvenais encore de mes premiers émois en regardant cet établissement comme si c’était hier. A la sortie du lycée, j’étais fraîchement diplomée. Je ne voulais pas m’arrêter en si bon chemin. J’avais déjà trouvé ma voie, pour faire comme papa. Travailler dans les hôpitaux, sauver des vies. Je savais que le chemin allait être long et rude, et pour cela il me fallait une université en béton armé. Je n’avais rien trouvé, du moins ce qui me correspondait, à Las Vegas. En prospectant un peu dans les alentours, j’avais trouvé Berkeley. Un coup de foudre immédiat pour cette université qui fonctionnait encore avec le système des confréries. Pour moi, c’était un milieu inconnu mais vachement excitant. Berkeley animait toute une ville entière. Le campus était immense. Et il y avait des places pour être cheerleader. A l’époque du lycée, j’étais vraiment une cheerleader à part entière. J’étais même plutôt réputée dans mon groupe pour être le boute-en-train de l’équipe. Je ne voyais que Berkeley pour avoir la meilleure carrière possible. D’après ce que j’avais lu sur cette université, de grandes célébrités ont étudiées là-bas. Je me voyais déjà le nez dans les bouquins, ou encore mieux dans les laboratoires en train de disséquer des grenouilles. Après la visite d’autres universités, un peu plus près de Las Vegas, mon choix restait inchangé. Je désirais rentrer dans cette université coûte que coûte. Je savais que l’année à Berkeley était très chère et que pour cela, mes parents allaient devoir avancer une certaine somme d’argent pour financer les études de Darren, mon petit frère, et moi-même. Je me demandais même d’où est-ce qu’ils avaient sorti l’argent enfin bref… Quand ma mère me regardait avec ses grands yeux ronds, j’avais directement compris que je demandais presque de décrocher la lune. Pourtant, ma plaidoirie était parfaite. Limite trop parfaite. J’avais les arguments qu’il fallait. « Maman je veux aller à Berkeley, je pense que c'est le meilleur établissement qui puisse m'aider à accomplir ma destinée. Et puis tu sais la Californie ça fait rêver, je n'ai pas envie de me retrouver à New-York comme Papa. » Et vlan, dans tes dents papa. C’est vrai que je n’avais absolument pas envie de me retrouver à des années lumières de ma famille. La Californie, ce n’était pas très loin de Las Vegas après tout. C’était peut-être ce qui rassurait mes parents… Ou pas. « Attends un peu Niveane, t'a vu le prix de l'année ? Tu sais combien d'heures supplémentaires on va devoir faire avec ton père à l'hôpital ? » Sur ce point, ils n’avaient pas tort. J’allais peut-être les tuer au boulot. A vrai dire, ils étaient déjà en train de le faire comme des grands. Et pour moi, il n’y avait pas d’heures supplémentaires lorsqu’il s’agissait de sauver une vie. C’était le plus important. Je savais qu’à en juger la tête de mon père, et surtout celle de ma mère, c’était cuit… Je baissais la tête, désespérée. Je n’avais pas de porte de sortie, je ne voulais que Berkeley. « Je sais...» J’avais l’air de compatir pour eux alors qu’ils me gâchaient mes chances de faire une immense carrière et des études formidables ? Non, ce n’était que peu crédible. Mais j’étais prête à tout pour partir à Berkeley. Quitte à bosser entre deux cours pour me payer l’année. « Heureusement qu'on est assez aisé pour vous payer les meilleures écoles à vous deux !» Mon visage s’illuminait. J’avais bien entendu ma mère là ! C’est vrai que les payes de l’hôpital n’étaient pas maigres. Alors pourquoi ne pas en profiter ?

* * * * *

Le jour du grand départ arrivait. Mes valises étaient déjà bouclées depuis plusieurs semaines. A vrai dire, j’avais déjà commencé à la préparer sans avoir le verdict de mes parents. J’étais du genre, prévisible comme fille. Il y avait une personne qui ne se réjouissait pas vraiment de mon départ. C’était Darren. Assis tous les deux sur mon lit, j’observais mon frère me donner ses derniers conseils. Il était toujours comme ça, même s’il était le petit de la famille, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour moi. Et il n’avait pas tort sur ce coup-là. Lorsque j’étais au lycée, je faisais n’importe quoi alors à l’université… Je le remettais une nouvelle fois à sa place, en lui disant que c’était moi la grande sœur et qu’il n’avait pas à s’inquiéter pour moi. Oh oui, mon petit frère allait me manquer. C’était le seul qui arrivait à comprendre dans quel monde je vivais. Un monde où personne ne se calcule, personne ne se dit du mal, tout le monde s’aime, tout le monde profite de la vie parce qu’on en a qu’une seule. Ma façon de transposer ce monde était… bizarre. Mais Darren y était habitué, dès le début. C’était lui qui me connaissait le plus. Je prenais pour la dernière fois mon frère dans mes bras. Je ne savais pas quand j’allais le revoir, ni s’il me rejoindrait plus tard. Je savais simplement que je portais son image dans mon cœur et c’était le plus important au final.

- FIN DU FLASHBACK –

Dimanche matin. Mais qu’est-ce qu’il m’a pris d’allumer mon réveil hein ? Je tapais comme une furie dessus, encore fraîche de la soirée que je venais de passer la veille. Je plaquais ma tête contre l’oreiller pour me rendormir. Je tournais, je virais… Bon ok, bravo t’a gagné ! Je me levais sans faire de bruit, pour laisser ma colocataire Sarabi dormir en paix. Et non, je ne me levais pas pour aller à la messe. J’avais entraînement ce matin, eh oui même le dimanche ça ne rigolait pas du tout chez les iotas. Travail, rigueur, précision et encore j’en passais des adjectifs. Pour éviter de m’attirer les foudres de mes présidentes de confrérie, je m’étais largement motivée. Il fallait avant tout enlever cette gueule de bois qui planait sur mon visage. Passage par la case salle de bain obligatoire. Je m’étais douchée, séchée les cheveux, maquillée comme je le pouvais. Mon uniforme était tranquillement rangé dans sa house. Je ramenais ma longue chevelure blonde en queue de cheval pour éviter de les avoir dans le nez pendant ma chorégraphie. J’enfilais rapidement ma tenue de cheerleader, puis je me décidais enfin à descendre. Je ne pouvais pas partir le ventre vide, j’étais déjà à la bourre… A 7 heures du matin oui. Au moins, les iotas étaient matinaux. Heureusement, je n’avais que une heure trente d’entraînement. C’était exceptionnel. Il y avait un match dans la journée, et notre chorégraphie n’était pas encore vraiment au point. Il y avait toujours un truc de travers de toute façon pendant les entraînements et jamais pendant les matchs. C’était ça l’adrénaline d’avant-match que j’appréciais toujours. Cela me mettait la pression, j’étais stressée mais au final, tout passait impeccablement bien.

A la fin de l’entraînement, je passais par la case douche du vestiaire. Ouais deux douches dans la journée, ce n’était pas vraiment l’économie sur la flotte à l’université. Mais j’avais tellement transpirée, je ne pouvais pas me permettre de sentir le fenec. Hors de question. Je détestais l’odeur de la transpiration. Je me changeais rapidement, pour retourner à ma maison de confrérie. C’était dimanche donc il n’y avait pas cours. Le seul jour où j’étais à peu près tranquille, et surtout le jour où je ne foutais rien parce que j’étais une grosse feignante. Il fallait surtout que je me remette de la cuite de la veille. En rentrant dans la salle commune, je remarquais Perdita qui me faisait signe. Un petit débrief avant le match probablement. Bingo. Je l’a connaissais comme personne ma petite blonde préférée. Après quelques minutes de discussion, je décidais de rentrer dans ma chambre. J’étais crevée. Finalement, une petite sieste n’allait pas me faire de mal. Sarabi était visiblement sortie puisque je retrouvais son lit fait, comme tous les matins. Moi, comme d’habitude, soit je n’avais pas le temps soit j’avais la flemme. Les deux étaient souvent combinés ensemble. Je m’allongeais quelques minutes dans mon lit, avant d’entendre quelqu’un frapper à la porte. Je me demandais qui cela pouvait bien être. Pas Sarabi en tout cas, vu qu’elle ne frappait pas à la porte pour rentrer. Perdita peut-être ? Non, je venais à peine de la croiser. Dans un grand effort, j’arrivais à me tirer hors du lit pour pouvoir ouvrir à mon visiteur. En ouvrant la porte, je restais… stoïque. Mon sourire s’effaçait de mon visage. Là, j’étais partie dans mon monde. Ce n’était pas Sarabi, ni même Perdita. C’était un homme, et visiblement cet homme ressemblait fortement à mon petit frère Darren. Pour ne pas dire, c’est lui en fait. Je me revoyais en train de lui dire au revoir, il y a deux ans de ça. Deux ans que je n’avais pas eu de nouvelles de mon frère, deux ans que je n’avais pas vu son regard enfantin se poser sur le mien. J’ouvrais la bouche, mais aucun son ne sortait. Ca y’est, là je perdais complètement les pédales. Je me frottais les yeux pour voir si je ne m’étais pas endormie. Je me surprenais même à me mettre une gifle toute seule, histoire de pousser la folie un peu plus loin. Là, j’avais compris. Il était là, devant moi sur le pas de la porte. Mon petit frère s’était enfin décidé à venir étudier à Berkeley après deux ans de séparation. J’ouvrais encore la bouche, mais cette fois-ci, un cri strident en sortait. « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!! » Je sautillais sur place avant de me jeter littéralement dans ses bras. Je ne rêvais pas ! Non, je ne rêvais pas ! Je me détachais un peu histoire de contempler son visage. Il n’avait pas changé, loin de là. D’ailleurs, il était de plus en plus beau. Normal, c’est mon petit frère quoi. « Mon dieu, je ne rêve pas… Darren, mon ptit frère ! Oh mon dieu, oh mon dieu !! » Les larmes commençaient à me monter aux yeux. Je me blottissais une nouvelle fois dans ses bras. Bizarrement, je me sentais à nouveau en sécurité, comme avant mon départ. Je me reculais une nouvelle fois, pour essuyer le semblant de larmes qui commençaient à perler sur mes joues. « Mais entre donc, voyons ! » Je finissais par le lâcher, et je me décalais du passage pour le laisser entrer dans ma chambre. Je fermais la porte, rapidement, pour à nouveau me blottir dans ses bras. Je n’avais plus envie de le lâcher. Après deux ans sans nouvelles de mon petit frère, j’étais en train de vivre un véritable conte de fées vivant. Je m’essuyais encore les larmes qui coulaient à flot maintenant. Je pleurais mais je rigolais en même temps. J’étais heureuse, enfin de le retrouver. « Deux ans… Tu te rends compte Darren ? » Rien qu’à y penser, j’avais une énorme boule au ventre. Il allait probablement m’en vouloir de ne pas lui avoir donné de nouvelles. J’espérais simplement qu’il n’était pas de passage ici, et qu’il allait rester avec moi maintenant. Aujourd’hui, j’avais besoin plus que jamais de la présence de mon frère. C’était mon refuge, mon épaule, mais aussi mon journal intime. C’était celui à qui je confiais tout sans avoir aucuns tabous. J’étais vraiment libérée lorsque j’étais à ses côtés. J’allais enfin pouvoir lui confier toute la souffrance que j’avais en moi depuis le départ de Mattys. Et il y en avait beaucoup. « Dis-moi que tu restes, dis-moi que tu n’es pas simplement de passage… » disais-je, en joignant mes deux mains pour le supplier. J’étais pratiquement sûre qu’il venait étudier ici. Je ne savais même pas dans quelle confrérie il était. Mais en tout cas, les Bentley avaient beaucoup de choses à se dire aujourd’hui. Beaucoup plus qu’on ne le croit.
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MessageSujet: Re: We need to be together ζ NIVEANE&DARREN We need to be together ζ NIVEANE&DARREN EmptyMar 17 Jan - 18:46

NIVEANE & DARREN ♥
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« L'amour fraternel est plus durable ; il ressemble à la pierre précieuse qui résiste aux plus durs métaux et dont la valeur s'accroît avec les années. »

En effet elle était bel et bien surprise. De me voir, après deux ans. J’avoue qu’à moi aussi ça me paraissait étrange, mais je m’étais déjà préparé psychologiquement à la revoir, histoire de ne pas être trop mal quand je la verrai. Elle tenta d’ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais rien ne sortait, et j’avoue que moi non plus je ne savais pas trop quoi dire, je ne voulais pas gâcher ce moment. Ce moment magnifique il faut le dire. Je l’attendais depuis longtemps, depuis que j’ai dit aux parents que je partais, quand je suis arrivé ici, quand je l’ai vu au loin. Oh, comme elle m’avait manqué. Ses gestes, sa façon d’être, son sourire. Une sœur, finalement ça ne se remplace pas, c’est une évidence. Puis comme elle n’était toujours pas sûr que c’était moi elle se frotta d’abord les yeux, puis elle se mit une gifle, geste qui d’ailleurs me fis extrêmement rire. Cette façon que nous avions de rigoler ensemble quand chacun faisait des trucs plus ou moins débile. Enfin c’était nous quoi. On ne changera pas la famille Bentley. Finalement, elle se rendit compte que j’étais en chair et en os devant elle. Ce n’était pas quelqu’un qui se faisait passer pour moi. D’un cri strident, elle finit par montrer sa joie. Je fis mine de me boucher les oreilles, puis en rigolant je la regardais sautiller sur place, puis quand elle me prit dans ses bras, je ne pus m’empêcher de la serrer encore plus fort dans les miens. Bordel, qu’est-ce que je l’attendais en effet cet instant. Et je n’étais pas déçu, en quelques coups d’œil, pas vraiment de paroles échangées, elle me paraissait inchangée. Même sourire, même voix, même façon d’être. C’est bon de savoir que malgré le temps, certaines personnes restent les mêmes, elle aurait pu s’en foutre de me voir et finalement se dire que la famille ce n’était plus trop important, mais non et heureusement d’ailleurs parce que la famille, c’est ce qui y a de plus sacré. Ce qui y a de plus beau et vrai, pour moi en tout cas, parce que certaines personnes n’ont pas cette chance et ce même point de vue. « Non tu ne rêves pas ma belle, c’est bien moi. C’est gentil de dire que je suis ton Dieu. » Je rigolai à ma réplique quelque peu stupide, parce qu’il faut le dire, j’étais loin d’être un Dieu, personne ne pouvait se comparer à cela d’ailleurs. Puis tout en la serrant plus fort dans mes bras, je me rendis compte qu’elle commençait à avoir quelques larmes, de joies, certainement. Forcément. Je lui fis un bisou sur le front, chose que j’avais l’habitude de faire par le passé. C’était un geste, qui visait à la rassurer et surtout lui dire que j’étais là. Et là, c’est le cas, je suis là. Et avant tout pour elle. Puis tout en essuyant le peu de larmes qui avaient coulé sur ses joues, elle se recula afin de me laisser entrer dans sa chambre, ce que je fis, une fois à l’intérieur j’observai un peu tout ce qui m’entourait. Après avoir fermé la porte elle me reprit alors dans ses bras, comme si elle ne voulait plus me lâcher, comme si elle avait peur que je disparaisse à nouveau, bien que je n’aie pas disparu, c’était elle qui était partie. Puis, elle a eu raison, surtout si c’est ce qu’elle voulait faire et qu’elle aimait bien sur. Et puis enfin, car oui je me demandai un peu quand elle allait vraiment se mettre à pleurer et le moment arriva enfin, mais tout en faisant cela elle rigolait. Puis nos rires se mêlèrent alors, pourquoi ? Je ne sais pas trop. Nous étions heureux de nous retrouver, après tout ce n’est pas tout le monde qui a droit à cette chance. « Oui. Deux ans… comment on a fait pour tenir sans se voir ? » Je lui demande alors, car c’est quand même bizarre, nous qui nous voyons tous les jours, obligés de nous raconter notre petite vie. Car oui, je ne manquais pas une seule goûte de sa vie. Et pourtant ? Le temps a passé… et il nous a séparés. Mais maintenant que nous sommes à nouveau réuni, je me demande bien qu’est ce qui pourrait bien nous éloignés une fois de plus ? En ce moment précis, je pensais que rien ne pouvait le faire. Personne.

Puis, ma sœur me demandait, ou plutôt espérait que je ne sois pas seulement de passage, que j’étais venu ici pour y rester. En faisant cela elle joignait ses mains et en aurait dit un enfant qui suppliait ses parents pour des bonbons. Elle était vraiment trop chou. Lui faire une blague pour lui dire que non ? Que je ne restais pas. Non, elle ne me croirait même pas, car c’est une personne qui arrive à discerner quand je mens ou pas. C’est d’ailleurs rare, mais bizarrement elle, elle sait le faire. Nous ne sommes pas jumeaux, je suis son petit frère et pourtant, j’ai plus l’impression qu’on a le même âge. Comme des faux jumeaux en quelque sorte, puisque finalement, nous nous connaissions parfaitement et rare sont ceux qui peuvent se vanter de connaître sa sœur comme si c’était nous et d’avoir une bonne relation. Je ne pouvais pas lui en vouloir d’être partie, car après tout, c’est pour elle et son avenir. C’est parce qu’elle avait une bonne raison de partir sinon elle ne l’aurait pas fait. Je ne lui en voulais pas non plus, sur le fait qu’on ne se soit pas trop parlé depuis deux ans. Je ne lui en veux pas. Après tout comment je pourrais lui en vouloir, je pense tout en souriant. « Non Niv’ . Je suis là pour de bon. Je ne repars pas pour le moment. » Heureusement d’ailleurs, parce que l’ayant revu, je ne me vois pas partir et être séparé elle de nouveau, non. Je ne pense pas que cette fois ci je le supporterais, même si je le montre pas souvent, ça arrive que des gens me manquent. Surtout elle. « Et… tu ne sais pas quoi ? Je suis dans la même confrérie que toi.» Je souris une énième fois à ma réplique tout en la regardant. Puis il y avait tellement de choses que je voudrais lui demander. Qu’est ce qui se passe dans sa vie ? Je voudrais tout savoir comme avant. Qu’elle se livre à moi, comme elle avait déjà l’habitude de faire. D'un signe de main, je lui demandai lequel était son lit, elle me le dit finalement, puis je l'entraînai dans vers lui pour que nous nous y asseyons. Tout en mettant mon bras autour de son épaule, je ne pus m’empêcher de me lancer dans un flot de questions « Bon dis moi, comment ça se passe ici pour toi ? Personne t’embête, tu n’as pas de problème ? » C’était les premières questions qui me venaient en tête et c’est normal après tout, je suis son frère et c’est comme cela, je ne peux pas m’empêcher de la protéger, même si je suis le plus jeune. Parfois, on croit que c'est moi le plus grand alors que ce n'est absolument pas le cas… puis je continuai finalement « Il faut que tu me racontes tout… en deux ans, je suis sûr que j’ai manqué beaucoup de choses. » Je n’en doutais même pas, je suis presque sûr que si on pouvait on resterait là à parler toute la journée, si ce n’est pas toute la nuit non plus.

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MessageSujet: Re: We need to be together ζ NIVEANE&DARREN We need to be together ζ NIVEANE&DARREN EmptyLun 30 Jan - 16:43


« We need to be together »
NIVEANE FANIA BENTLEY & DARREN TANNER BENTLEY


Je ne pensais pas que les deux ans que j’avais passé loin de mon frère étaient désormais derrière moi. Je ne pensais pas que j’avais passé autant de temps sans mon petit frère, sans même trouver 5 minutes pour l’appeler. Je pensais qu’il avait autre chose à faire, qu’il avait oublié sa cinglée de grande sœur qui était partie à San Francisco pour devenir un grand médecin. J’étais partie aussi pour avoir une vie meilleure, sans mes parents absents. Je savais à l’époque, que je laissais mon petit frère seul. Mais j’avais plus besoin de lui que lui n’avait besoin de moi en fait. C’était moi l’enfant fragile, celle qui vivait encore dans une bulle totalement à part des autres êtres humains. J’avais besoin de mon frère, plus que n’importe qui. Il était toujours là pour me protéger, pour me conseiller, pour me rassurer aussi. C’était un être à part dans ma vie, et je savais que je pouvais l’annoncer comme l’homme de ma vie après mon cher père. Nous séparer ? Ils n’ont jamais pu réussir. Personne. Les Bentley, c’était du solide. La famille, c’était ce qu’il comptait plus que tout. Alors voir mon propre frère ici, imaginez le choc. J’étais déjà une fille plutôt sensible, qui pleurait même quand je voyais un pigeon mort écrasé alors imaginez revoir mon frère après tant d’années. Finalement, il n’avait pas si changé que ça en mon absence. Je me demandais par contre, comment il avait retrouvé ma chambre et surtout pourquoi il était parti de Las Vegas. Ma nature de curieuse prenait le dessus comme à chaque fois. Je posais tout un tas de questions débiles, et Darren lui était le seul à décrypter cette folie, ce monde décalé dans lequel je vivais depuis maintenant vingt-trois ans. J’allais peut-être paraître plus normale à ses côtés ? Ou alors être de plus en plus naturelle et deux fois plus décalée. J’étais totalement imprévisible. J’étais tellement heureuse de le voir ici à Berkeley. Tous mes souvenirs de mon enfance remontaient à la surface, nos pires conneries, nos moments de complicité, nos bagarres. Je réalisais vraiment que j’étais dans ses bras. J’avais envie de me pincer, de me gifler trois fois plus parce que je croyais que tout ceci n’était qu’un rêve et que j’allais me réveiller dans quelques secondes. Je n’avais pas envie de me réveiller, je ne voulais pas. « Je ne veux pas me réveiller, je ne veux pas… » disais-je, en pleurant à chaudes larmes dans ses bras. Quelques secondes après, j’ouvrais les yeux et j’étais toujours dans ses bras. Là, j’avais la confirmation. Et encore, je regardais un peu partout pour voir si rien ne bougeait. J’étais vraiment à l’ouest complet. Il m’embrassait le front, comme il avait pris l’habitude de faire lorsqu’il voulait me rassurer. Ce n’était donc pas un rêve. Je continuais ma crise de rire, en séchant les larmes qui tombaient encore sur mes joues. Je n’étais même plus capable de m’arrêter de chialer à cet instant précis. Je me sentais démunie complètement de mon sérieux et ma bonne humeur légendaire. Tout s’annulait en la présence de Darren. C’est fou comme mon propre frère pouvait me rendre complètement dératée, encore plus que je ne l’étais, en l’espace de quelques secondes. J’avais tellement peur qu’il parte. Alors que c’était moi, qui était partie la première. Je me sentais à nouveau moi-même, comme si la seconde partie du puzzle s’était assemblée. Il manquait ma part de raisonnable, ma part d’innocence, mais aussi ma part de protégée. Tout ça ne tenait qu’en cinq lettres.

Je savais que Darren allait m’en vouloir au fond de n’être pas venue le voir. Avant, on ne pouvait pas passer une journée sans se voir et se parler. Mais il faut dire aussi que les kilomètres y étaient malheureusement beaucoup pour quelque chose. Darren avait grandi aussi. Je savais qu’il n’allait pas rester collé à moi toute sa vie, bien que nous attachions une grande importance à la famille. Je me promettais au fond de ma petite tête, de l’appeler plus souvent croyant que Darren n’était simplement que de passage ici à Berkeley. Je lui demandais s’il allait rester à Berkeley ou pas. En fait, il était quand même en âge de pouvoir rentrer dans cette magnifique université. Mais je n’allais pas le forcer s’il ne voulait pas venir dans cette université, s’il préférait rester à Las Vegas. Je ne forçais jamais les gens à faire quoi que ce soit. A part quand mes intentions étaient plutôt mauvaises. Or là, ce n’était pas vraiment le cas. Je manquais de m’évanouir lorsque Darren m’annonçait qu’en effet, il restait pour le moment à Berkeley. Il me fallait quand même quelques minutes pour réagir à cette nouvelle qui faisait presque l’effet d’une bombe en moi. Je ne savais pas s’il fallait que je saute comme une puce, ou si je devais hurler jusqu’à m’en faire casser la voix. Je me contentais de la première solution. J’avais tellement besoin de lui, que je ne pouvais même pas lui réprimander d’être venu ici. La voix fut encore plus doublée lorsqu’il m’annonçait qu’il était dans la même confrérie que moi. « Tu ne peux pas savoir à quel point tu me fais plaisir, Darren ! » disais-je, en le serrant dans mes bras. Je relâchais mon étreinte assez rapidement, en allant m’asseoir sur mon lit en sa compagnie. Je me blottissais contre lui, comme à la maison. Tête posée contre son torse, je me laissais bercer par sa voix. Il me demandait si je n’avais pas de problèmes. Des problèmes, j’en avais eu toute ma vie à cause de mon caractère un peu trop haut perché. « Tu sais, ici, les gens ne comprennent pas forcément ma façon de vivre les choses… C’est comme si j’étais le vilain petit canard, rejeté de la bande. » disais-je, en faisant une moue boudeuse. Même si j’étais la grande sœur, j’avais parfois l’impression que nos rôles s’inversaient. Il était le plus normal de nous deux, donc probablement le plus réfléchi. Il trouvait solution à tous mes problèmes à chaque fois. Je n’avais jamais rêvé d’un protecteur aussi présent. « Ils te collent des étiquettes… Apparemment, je dois me faire interner. J’suis même sûre que je serai mieux internée qu’au milieu de ces méchants… » disais-je, en soupirant. Non, je n’étais pas très bien. « J’ai aussi souffert à cause d’un garçon. Mais ça va mieux… Enfin je crois. La prochaine fois, j’essaierai une fille. » lui répondis-je.

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MessageSujet: Re: We need to be together ζ NIVEANE&DARREN We need to be together ζ NIVEANE&DARREN EmptyVen 17 Fév - 16:43

NIVEANE & DARREN ♥
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« L'amour fraternel est plus durable ; il ressemble à la pierre précieuse qui résiste aux plus durs métaux et dont la valeur s'accroît avec les années. »


Elle pleurait, pleurait et ne s’arrêtait plus. J’aimais pas trop la voir dans cet état, mais vu comment elle est partie, je ne pouvais pas non plus l’arrêter. En fait si, mais elle était tellement heureuse de me voir et cela se voyait. Moi aussi ça me faisait du bien de la revoir après tout ce temps. Parce qu’il faut le dire, Nivéane c’est ma sœur et quoi qu’il arrive se sera toujours celle que je ferai passer avant tout le monde. C’est ma sœur c’est comme cela, tant pis si il y a des jalouses, car s’il faut que je choisisse entre un match de foot ou elle, entre mes potes ou elle, ma copine ou elle, ma vie ou elle, se sera toujours elle. C’est vrai qu’on a pas toujours connu que des moments de choix, mais c’est normal après tout, c’est cela le vrai lien. Malgré toutes les disputes, on est toujours là, ensemble. Et finalement c’est cela le plus important. Ma sœur pensait encore qu’elle rêvait alors elle ferma les yeux pour les rouvrir, tout en pleurant encore et encore. « T’es réveillée ma belle, t’es réveillée n’en doutes pas. Je suis là et c’est vraie. ». Je lui dis tout en essuyant quelques larmes qui coulaient sur ses joues. On aurait dit qu’elle s’en remettrait pas, peut-être que si j’étais un sensible, je dis pas que je ne le suis pas, mais je veux dire, je n’aime pas trop pleurer ou même trop montrer mes sentiments. Alors si j’étais comme cela, on serait tout les deux bras dans les bras à pleurer à chaudes larmes. Rien qu’à cette pensée un sourire me vînt aux lèvres ; je nous vois bien tout les deux, dans sa chambre universitaire à pleurer bras dans les bras. Vive le tableau quand j’y pense. C’est vrai qu’au début, sans même trop le lui dire, je lui en ait voulu d’être partie. Je voulais qu’on reste ensemble. Mais quelle idée ? On finit toujours par se séparer, mais finalement quand le lien est trop fort, on se retrouve et tout redevient comme avant. Comme si la distance n’avait jamais existé. C’est vrai, je pourrai lui en vouloir, mais sans me mentir, comment je pourrai tenir sans lui parler ? En lui faisant la tête. Je ne vais pas dire de mensonges, mais pas lui parler c’est impossible. Dans ses bras, je me rendis compte qu’elle m’avait bien manquée, son côté décalé, celui de petite fille même si c’est elle la plus grande, elle au complet en fait. Elle m’avait manqué. Sans elle, je ne suis pas vraiment moi, avec elle je suis bien plus que moi. Elle fait partie de moi. C’est rare de pouvoir dire cela de sa sœur, mais… c’est réel. « Bordel, Niv’, comment tu m’as trop manqué. Si tu savais… » J’avais besoin de le lui dire, même si à mon avis, elle le sait. C’était une évidence.

Quand je lui dis que je restais là, que je n’étais pas seulement que de passage, elle mit un moment pour réagir, le temps qu’elle se remette de cela aussi. Une fois que se fut bien arriver à son cerveau et qu’elle l’ait bien imprimé, elle se mit à sauter sur place, toute excité, tout en me disant que cela lui faisait vraiment plaisir, à quoi je lui souris, puis je la serrai encore plus fort dans mes bras, je sais même pas si on allait réussir à se quitter avec tout cela. Après quoi on allait sur son lit et comme si on était toujours chez nous, elle mit sa tête contre mon torse, et moi je la serrai contre moi C’est bizarre quand même parce que n’importe qui aurait pu croire que c’était moi le grand frère, or ce n’est pas le cas. C’est elle la grande sœur, mais je ne pourrai jamais m’empêcher de la protégé, de savoir qu’elle va bien et de vouloir buter tout ceux qui lui font du mal. C’est comme ci c’était mon rôle au fond. Elle avait besoin de moi, et moi j’étais là, c’est comme ça, c’est la personne qui pourrait venir me voir à n’importe qu’elle heure, n’importe quand, je quitterai tout pour elle, sans hésiter, sans regret. Elle avait toujours des trucs à me raconter et je ne m’en lassais pas, bien au contraire. A mes questions elle me répondit qu’ici les gens ne la comprenait pas, qu’elle se sentait rejeté tout en faisant une mine boudeuse, ceci était quand même la preuve que les rôles étaient inversés chez nous, du petit frère, je passais au grand. « Tu sais, tout le monde ne peut pas te comprendre et personne ne peut être comme toi, c’est normal, c’est comme cela et heureusement, parce que t’es quelqu’un d’unique, d’exceptionnelle, n’en doutes pas ma belle. » C’était vrai, je le pensais, personne ne peut être comme elle et je ne veux personne qui lui ressemble. Son côté unique, c’est cela qui est bien chez elle, le fait qu’elle ne soit pas comme tout le monde. Puis, elle ajouta qu’elle devrait même être internée, que se serait toujours mieux que d’être là avec tout ces « méchants » gens. Je la regarde alors et tout en souriant je lui dis « Il ne faut pas écouter ce que dise les gens, ils diront toujours des trucs blessants, parce qu’ils se croient meilleur que toi, ce qu’ils ne savent pas c’est que tu vaux beaucoup mieux qu’eux. Mais surtout ne te laisse pas abattre, les gens n’ont valent pas la peine. Sois forte, il le faut, parce que dans la vie, des gens qui te collent des étiquettes, t’en croiseras partout… » Je savais qu’elle pouvait être forte, ou si elle ne pouvait pas, je le serai bien assez pour tout les deux. Elle sait qu’elle peut compter sur moi, pas besoin qu’elle me le demande, pas besoin que je lui prouve. Puis elle rajouta qu’elle avait souffert à cause d’un mec, ceci réussi quand même à m’ôter le sourire. Je détestais qu’elle souffre, mais alors à cause d’un garçon c’était sûrement le pire. Je sais comment sont les garçons j’en suis moi-même un… Puis, si ça ne tenait qu’à moi, personne ne la mériterait. « Un garçon… Qu’est ce qu’il sait passer ? Il s’appelle comment ? T’es sûr que ça va mieux ? » D’accord, je l’harcèle de questions, mais je suis comme ça… à la fin de sa phrase, j’émis un léger rire. « Oh, tu sais… les filles ça peut te faire souffrir aussi… peut-être moins, je ne sais pas. » Encore une fois, comme un geste tout à fait habituel, je lui fis ce fameux bisou sur le front, comme pour lui dire que tout ira bien. C’est vrai, maintenant qu’on est ensemble… tout ne peut que bien allait.
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MessageSujet: Re: We need to be together ζ NIVEANE&DARREN We need to be together ζ NIVEANE&DARREN EmptyMar 28 Fév - 14:10


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Je ne pensais pas pouvoir chialer autant en retrouvant mon petit frère. C’était ma vie, mon sang. Mes espérances aussi. J’espérais qu’il ne soit pas aussi perché que moi. J’avais déjà beaucoup de mal à m’intégrer au sein de l’université à cause de ce côté décalé que je montrais toujours un peu plus chaque jour. J’étais heureuse de voir dans l’enceinte de l’université, quelqu’un qui me connaissait mieux que personne, quelqu’un qui savait qui j’étais vraiment. Qui pouvait avoir la prétention de me connaître bien finalement ? Seul Darren pouvait le dire. Lorsque j’étais gamine, je me disputais avec mon frère régulièrement parce que tous les frères et sœurs faisaient cela. J’aurai pourtant apprécié ne pas me disputer avec mon frère, au moins. Il était le seul à prendre ma défense, et à me protéger de tout ce qui pouvait me blesser. J’étais enfermée dans ma bulle, mais également sous la protection de Darren, totalement déconnectée de la réalité qui me frappait de plein fouet. Les gosses étaient tous moqueurs. La dure loi de l’enfance. Si tu n’étais pas comme les autres, on te rejetaient. Darren était toujours là pour m’éviter de traverser cette dure barrière appelée souffrance. J’avais du mal à réaliser qu’il venait tout juste de me rejoindre. Il avait probablement senti que j’étais en situation de détresse sociale, de détresse tout court. J’avais besoin de lui au final, dans ma vie. Je ne savais même pas si je pouvais vivre sans mon frère si jamais il partait pour de bon. Le voir ici me procurait un immense bonheur, mais aussi un soulagement profond. Je savais où me réfugier à présent. De plus, par hasard pour faire comme sa grande sœur, il venait de rejoindre cette grande et belle confrérie Iota. Voir mon frère tous les jours c’était le plus beau cadeau que l’on pouvait me faire après le fait d’être entrée dans cette université prestigieuse. Il me manquait, je lui manquais. Lui et moi, c’était comme une évidence. Si les liens du sang ne nous rapprochaient pas autant, j’aurai probablement pu dire que mon frère était mon âme sœur. Ma bouée de sauvetage, ma sortie de secours était là. J’avais tellement pleuré que je me demandais même si mon semblant de maquillage avait coulé. Si je m’écoutais, je serai probablement encore en train de pleurer même après sa sortie de ma chambre. Décidément, j’étais une véritable guimauve sur deux jambes. J’étais quelqu’un de sensible, avec un cœur tout mou et rempli d’amour. Oui, quelqu’un me disait toujours que les apparences étaient souvent trompeuses…

Je me demandais pourquoi j’étais au final au statut de grande sœur. Je me demandais aussi pourquoi Darren était aussi mature que ça, alors que moi je ne l’étais pas. Ces questions me trottaient à chaque fois qu’il me prenait dans ses bras pour me rassurer. Pourtant, c’était censé être mon rôle. Je me devais de le protéger, de le rassurer, de le conseiller. En sa présence, j’étais comme un bébé qui s’accrochait désespérément à sa mère, ou son père. Au fond de moi, dans cette partie qui était quand même raisonnable et surtout qui avait vingt-quatre ans dans le cerveau, j’étais fière de lui. Fière de ce qu’il avait fait pour moi, et tous les sacrifices qu’il faisait pour me rejoindre. Je lui en voulais presque de ne pas profiter de sa vie de jeune adulte normal. Au final, il était toujours là pour me materner. Je me sentais bien dans ses bras, presque en sécurité. Je sentais même l’odeur de son after-shave, toujours la même marque. Il ne changeait pas, parce qu’il connaissait mes goûts. Quand j’étais gamine, je disais toujours que j’allais me marier avec mon frère. J’étais fusionnelle avec lui, sans avoir ce lien de gémellité que l’on connaissait tous chez les jumeaux. Avec lui, je pouvais parler de tout sans avoir un quelconque mauvais jugement, c’était le seul qui appréciait ma personne à sa juste valeur. Je faisais peur aux trois quarts des personnes qui résidaient ici, à part ceux qui aimaient ça. Ils étaient peu, mais ils étaient là au moins. « J’aimerai parfois dire aux gens que je ne veux pas leur faire de mal, et que je suis quelqu’un de bien. Mais je les fais fuir. Au final, les personnes que j’apprécie ne se compte même pas sur les dix doigts de mes mains… » J’étais quelqu’un d’unique, d’exceptionnel selon mon frère. Bien sûr qu’il pouvait se le permettre de le dire, il était probablement le seul à l’accepter comme il le fallait. J’étais juste quelqu’un qui ne voulait pas s’attacher à la réalité de la vie, à quel point celle-ci pouvait être dure et sans pitié. Mon monde à moi était beau, et je me refusais toute forme de douleur. La séparation avec Mattys m’était très douloureuse, la plaie n’était pas tout à fait refermée et là, j’avais flanché. Je m’étais laissée envahir par la souffrance que je me refusais depuis que j’étais gamine. Aujourd’hui, je pensais m’être sortie de ce cauchemar. Je pensais que j’allais enfin pouvoir sourire à nouveau, mais cela m’était difficile. Tout ce que je me refusais, faisait surface à nouveau. Il n’y avait que lui pour m’échapper quelques secondes, pour me redéconnecter et ne plus ressentir cette souffrance qui me pesait trop sur le cœur. « Comment tu fais hein ? Comment tu fais pour paraître aussi mature, alors que c’est moi la grande sœur. Je suis censée te protéger, te rassurer… » Je me sentais coupable, mais en même temps tellement fière de voir à quel point mon frère était réfléchi et mature. J’avais contribué, indirectement, au fait de l’avoir fait grandir un peu plus vite que les autres garçons de son âge. Mon frère était loin d’être un gamin. A force de s’occuper de moi, il s’était forgé un caractère bien trempé et bien à lui. Et tout comme moi, mon frère était vraiment quelqu’un de curieux. Au moins, ce n’était pas signe d’une folie passagère non. Bien sûr, je n’aimais absolument pas parler de ma vie amoureuse désastreuse, mais j’avais pris l’habitude de tout confier à mon frère, y compris les choses les plus intimes. D’ailleurs, il était le premier à avoir été au courant de ma bisexualité. Darren, c’était mieux qu’un psychologue et en plus, c’était gratuit. J’avais une chance incroyable d’avoir un frère aussi patient et compréhensif. « Il s’appelait Mattys. Cela faisait plus d’un an que je craquais sur lui… Visiblement lui aussi. Et ensuite, une fois que notre amour fut révélé, il est parti… Sans me dire au revoir. » disais-je, en sanglotant. Je ne supportais plus rabâcher les mêmes choses, mais il fallait qu’il soit au courant. Je me devais de lui dire et de ne pas lui cacher comme j’avais l’habitude de faire. Au final, il finissait par me faire cracher le morceau à chaque fois. « Tu dis ça à cause de Kayla hein ? Tu sais la fille avec qui je suis sortie au lycée, et avec qui tu es sorti après ! » disais-je, avec un sourire en coin. Echangistes nous ? Non, ce fut à l’époque où Darren ne connaissait pas encore mes penchants pour les filles en plus des garçons. Ce souvenir me fit éclater de rire, cela me faisait du bien. Je déposais ensuite un baiser sur la joue de mon frère, pour lui rendre celui qu’il venait de me donner sur le front. Ah l’amour fraternel. « Mais assez parlé de moi ! Toi alors ! Comment tu as réussi à convaincre Papa & Maman de te lâcher dans la cour des grands ? » disais-je, tout aussi curieuse.


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