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CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk.

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MessageSujet: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. EmptyJeu 11 Aoû - 11:03

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Cancun, neveux, drogue et alcool. Voila par quoi était passé Keyllan Alexys Hermès-Cador en deux jours. De l'éctate totale il y a deux jours sur le sol mexicain, il avait rejoint en urgence San Fransisco pour voir sa cousine accoucher de petits jumeaux. Il se disait 'Merde elle est heureuse et pas moi'. Il était évidemment heureux pour sa cousine, la jeune maman, mais il se sentait mal, mal d'être aussi loin d'un tel bonheur. Et puis, comment pourrait-il être heureux ? Il avait trompé Maxime et elle était rentré en France. Il avait trompé Rowan et celle ci l'avait largué. Stiyzanna ne voulait pas de lui, ou du moins ne partageait en aucun cas ses sentiments. Et son union "libre" avec Fransesca n'arrangerait pas grand chose à vrai dire. L'idéal semblerait être que Stiyzanna l'aime mais ce n'était pas le cas, et de toute façon, ce n'était pas aussi facile que cela. Dans la vie ce n'est jamais « aussi facile que cela. » La vie c'est une bataille de chaque instant, où en quelques petites secondes de cette vie, on peut passer du rire aux pleurs, du bonheur le plus total au désarroi complet. C'était comme cela, la vie, rien n'était écrit, chaque décision que l'on prend à chaque instant de celle ci nous fait prendre différentes voies, bonnes ou mauvaises, et on a juste à avancer sur une de celles ci et voir ce que la vie nous réserve. La vie est ainsi faite que l'on peut tout gagner ou tout perdre, même dans la même journée, dans la même heure. La roue tourne, c'est un fait. Mais Keyllan espérait qu'elle retourne enfin dans son sens. La mort de Coleen, le départ de Maxime, l'alcool, la drogue, le sexe. Sa vie était loin d'être au top ces derniers temps. Après quelques joints et après avoir sifflé une bouteille à lui tout seul, dans sa chambre qui ne serait bientôt plus que celle d'Estevan, il était en train de danser avec la musique à fond. Il était en train de penser, dans un bon délire de junky, qu'avec une jolie brune dans son lit la journée ne pourrait être qu'excellente. Alice ? Non. Aurlanne ? Encore moins. Belammée ? Non. Calyope ? Toujours pas. Calypso ? Calypsooooooooo. C'était la fille parfaite selon lui pour passer la journée avec lui, et ca ne serait pas bien difficile de la faire venir jusque chez les deltas. Cette fille essayait de le faire arrêter la drogue, elle serait servi. Appeler. Biiiiip. Biiip. Ca répond. Helloooooooo Calypsoooooooo. Comment va madame la beeeeeeeeelle alpha ? Je me disais jolie brune que tu pourrais venir poser la jolie paire de fesses que tu as sur mon lit et venir faire un petit coucou à ton delta préféré ? Ca serait gentil de ta part de me rendre une petite visite je trouve, donc tu viens me voiiir s'il te plait. Attendre la réponse ? C'est pas dans ses cordes. Si elle voulait pas venir, et ben il pensait qu'il le verrait bien. Donc il avait raccroché avant qu'elle ait ne serait-ce qu'ouvert la bouche et s'était remis à danser comme un pauvre crétin en boîte de nuit, alors qu'il était seul dans sa chambre et qu'il était complètement nu. Se roulant un pétard sur sa table de chevet, il passa sa main dans ses cheveux histoire d'être un minimum coiffé pour recevoir la douce alpha. Bizaremment, il n'avait jamais encore été plus loin avec mademoiselle Brightside et c'était même assez étonnant. Elle était son type de femme et elle était particulièrement belle. Et sexy aussi. L'occasion ne s'était encore jamais présentée, peut être était-ce son jour de chance. Être quasiment nu devant elle n'était pas gênant à son goût, moins que de pas être bien coiffé. Malgré tout, il décida de chercher dans son bordel un caleçon, histoire d'y aller molo avec la demoiselle. Elle ne devait pas être du genre à coucher juste parce qu'elle voit un beau mec complètement nu. Couché sur son lit, regardant le plafond de sa chambre, il tirait sur son joint qui se réduisait à vue d'oeil. Oh crap, il allait encore devoir demander à Ebony de lui filer de quoi fumer. Enfin, ca lui donnerait une raison d'aller voir la jolie gamma complètement nu devant lui... Alors que l'on frappait à sa porte, il éteint sa cigarette dans un cendrier qui se trouvait sur sa table de chevet avant de vider celui ci dans une poubelle et d'ouvrir la fenêtre pour aérer et laisser s'échapper les odeurs de drogue. Pas bête le mec bourré. Ouvrant la porte en caleçon, c'est sans surprise qu'il se retrouva nez à nez avec mademoiselle Calypso Hell Brightside. Il y avait pas à dire, elle était vraiment belle cette alpha. Bienvenue mademoiselle.
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. EmptyDim 14 Aoû - 16:41


CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. 2v0o7k9



    « Longtemps, mon seul but dans la vie était de m'autodétruire. Puis, une fois, j'ai eu envie de bonheur. C'est terrible, j'ai honte, pardonnez-moi : un jour, j'ai eu cette vulgaire tentation d'être heureux. Ce que j'ai appris depuis, c'est que c'était la meilleure manière de me détruire. » Penchée sur mon livre, je lisais et relisais cette citation. Les mots s’étaient imprimés dans ma tête et ne ils ne cessaient de de danser devant mes yeux. L’autodestruction. Situation que j’avais très bien connue il y a de cela quelques mois et qui aujourd’hui me laissait un goût amer dans la bouche. Cependant, je n’en parlais à personne car cette période de ma vie n’était pas réellement glorieuse. Puis si je voulais l’oublier au maximum, il fallait absolument que j’arrête de ressasser mes vieux démons. Plus facile à dire qu’à faire. Surtout lorsque l’on se retrouve dans une université ou les alcooliques et les drogués sont monnaie courante. Comment ne pas replonger dans ses travers ? A force de volonté. Tout aurait été beaucoup plus facile si un certain Keyllan n’était pas entré dans ma vie. Meilleur ami de Vraona et amoureux implicite de Stiyzanna, rare étaient les jours où je ne voyais pas sa frimousse. En soit, rien de bien blâmable. Sauf que monsieur faisait parti justement des personnes de mon ancienne vie : Drogué du matin au soir et bourré dès que l’occasion se présente … Être à ses côtés plus de dix minutes consécutives était un véritable challenge. Toutefois, je me voyais mal demander à mes meilleures amies de le voir moins souvent juste pour moi. Je m’étais accoutumée de sa présence et au final, c’est la compassion qui l’avait emporté. Fait rarissime chez moi qui mérite donc d’être souligné. Vraona l’adorait par-dessus tout et Stiyzanna éprouvait une très grande affection pour lui. Peut-être pas celle à laquelle il s’attendait mais quand même, il représentait beaucoup pour la russe. Alors je m’étais mise en tête de l’aider. De le sortir de cette merde pour qu’il puisse voir la vie autrement. Mon regard se posa une nouvelle fois sur la phrase. Autodestruction. Oui, ce mot me correspondait tout autant qu’à lui. Je sortis de mes songes grâce à la sonnerie de mon cellulaire. Je mis cinq bonnes secondes à le trouver. Le rangement n’étant pas mon point fort, je ne savais jamais où je mettais mes affaires. Je décrochais rapidement tout en ayant auparavant jeté un coup d’œil sur le nom de l’interlocuteur qui s’était affiché sur l’écran. Keyllan. Tiens, quand on parle du loup … J’eus à peine le temps d’esquisser un léger « Allô » que le delta démarrait déjà une tirade à n’en plus finir. Passive, je le laissais blablater tout seul, l’écoutant d’une oreille distraite. Dès son premier mot, j’avais ressentis au son de sa voix qu’il n’était pas sobre. Me voilà face au grand Keyllan. Prise de tête en perspective car il me cherchait. Premier soupir. Oh mon garçon, tais-toi parce que tu t’enfonces et cela m’exaspère plus qu’autre chose. Faire un coucou à mon delta préféré ? Deuxième soupir. Il était de notoriété publique que le seul Delta que j’appréciais réellement et ce par-dessus tout était Nikolaï Duma, mon confident. Comme quoi, l’alcool et la drogue ne font pas bon ménage pour la mémoire. J’ouvris la bouche pour lui répliquer vertement ce que je pensais de son attitude mais il poursuivit son monologue. A croire qu’il avait quantité de choses à me dire et à m’apprendre aujourd’hui. Et dès qu’il eut terminé, il me raccrocha au nez. Là, je vis rouge. On ne raccroche pas aussi sèchement son téléphone surtout quand on est en compagnie de Calypso Hell Brightside. Mes sourcils se froncèrent et les traits de mon visage se durcirent. Ah, il voulait me voir. Eh bien il allait être servi. Donne-moi un tout petit quart d’heure mon cher Keyllan et tu m’auras face à toi.

    Je n’avais absolument pas prévu de sortir de la journée et c’est pourquoi, je n’avais porté aucune attention particulière à mon tenue vestimentaire. Mon colocataire Cameron n’avait fait aucun commentaire en me voyant. Il s’était juste contenté de hausser les sourcils vaguement sceptiques. Ah quoi s’attendait-il ? A ce que je fasse un effort rien pour que pour ses beaux yeux ? Ridicule au plus haut point, surtout quand on sait à quel point je peux le détester celui-là. Bref, je choisis une robe d’été et moins de dix minutes plus tard, je partais en direction de la confrérie des tombeurs de Berkeley. Je croisais deux – trois alpha que je ne connaissais que nom et c’est sans m’attarder que je me dirigeais vers la confrérie qui ne se trouvait pas très loin de la mienne. Par chance, Drew avait quitté les verts pâles et il n’y avait aucun risque pour que je tombe sur lui. A vrai dire, j’avais tendance à le fuir comme la peste depuis nos retrouvailles. Je ne savais trop pourquoi, ou bien si je le savais mais je refusais de l’admettre. Quoi qu’il en soit, il ne faisait pas parti de ma préoccupation journalière. Arrivée dans le hall de Beta – Delta je me suis arrêtée. Où pouvait bien se cacher sa chambre ? Il réclamait pour me voir mais il n’était même pas foutu de me dire où il se trouvait. Jouer les devinettes en tournant en rond pendant des heures n’était pas dans mon tempérament. Avançant de quelques mètres, j’aperçus une fille qui traînait dans le coin et je lui ai demandé le renseignement voulu. Elle m’indiqua d’un signe de la main le chemin à suivre et peu de temps après, j’étais devant la porte de sa chambre. Toquant à sa porte, j’attendis qu’il daigne venir m’ouvrir et au moment où il le fit, mes yeux se posèrent instinctivement sur son corps dénudé. Enfin non, pardon : Son corps agrémenté d’un boxer pour seul et unique vêtement. Passant à côté de lui pour pénétrer dans la porte, je ne répondis pas à son « bienvenue mademoiselle » et j’ouvris tout de suite la conversation. « Tu pues Hermès-Cador, tu m’entends ? Tu pues. » L’art et la manière d’engager la discussion aussi aimablement que possible. Je ne parlais pas d’odeur corporelle, juste de son haleine à travers laquelle, on pouvait sans l’ombre d’une hésitation distinguer la puanteur d’un joint fumé peu avant. Et en plus, il avait ouvert la fenêtre comme pour faire style de rien. Il me prenait vraiment pour une bille parfois que cela en était vexant. Je fis tomber mon sac à main au pied de son lit et je me suis retournée pour le dévisager. J’attendais qu’il reprenne la parole, ce qu’il n’avait visiblement pas envie de faire pour le moment. Très bien, je parlerai pour deux. Cela fera une équité entre son monologue de tout à l’heure et son silence actuel. « Petit un : Ta mère ne t’a jamais dit qu’il était malpoli de raccrocher au nez ? Petit deux : Qu’est-ce que tu veux Keyllan ? Tu as rejeté mon aide alors quoi ? Petit trois … » En pleine phrase, je fermais la bouche pour aller ouvrir la fenêtre un peu plus grand encore. Puis j’ajoutais, passablement énervée. « Petit trois : cette pièce sent le fauve. » Voilà du grand Calypso. Douce et agréable … Comme toujours.
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MessageSujet: Re: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. EmptyMer 17 Aoû - 22:02

Keyllan était pitoyable. Autant il lui était arrivé d'être dans des états pas possibles, le meilleur exemple étant sa soirée finie dans l'appartement de Jack Rosebury-Baxter et surtout Stiyzanna Duma, soirée qu'il avait terminé aux côtés de la demoiselle, qui s'était occupé de lui et de sa phénoménale gueule de bois (en toute amitié bien sur); autant aujourd'hui il devait surement battre des records. Ridicule et pitoyable. C'est ce qu'il était aujourd'hui ; plus encore qu'il ne l'était d'habitude. Le pire, c'était la raison de son mal être. Le bonheur qu'il a vu dans les yeux de sa cousine, après la naissance de ses jumeaux, cela lui faisait se rappeler qu'il n'avait rien du tout. Pas de petite amis, enfin pas de vrai; si peu de bons amis. Le bonheur des autres le rendaient malade et c'est cette réaction qui le dégoutait de sa propre personne. Et c'est ce qu'il tente de se cacher à lui même en buvant quelques fonds de bouteille et en fumant quelques joints, fournis par une jolie gamma du nom d'Ebony. A vrai dire, c'était peut être la gentille Ebony qu'il aurait du appeler ; c'est ce qu'il pensait à l'instant. Elle au moins ne l'aurait pas jugé, ne lui aurait pas fait de reproches et il savait comment ca se serait terminé. Quelques joints, des vêtements qui volent et c'était parti. Avec Calypso, l'alpha, c'était bien plus difficile de savoir comment serait l'après midi. Elle était difficilement cernable pour Keyllan, elle semblait vouloir l'aider même avec une manière bien singulière. Il ne savait pas pourquoi elle faisait cela pour lui, mais deux options lui étaient arrivés dans l'esprit tourmenté qu'il est depuis bien trop longtemps maintenant. La première, elle faisait ça parce qu'elle en avait marre de devoir passer du temps avec lui -vu qu'il était le meilleur ami de sa meilleure amie et un très bon amie d'une de ses amies d'enfance- et qu'il passait son temps à fumer du crack ou à boire en sa présence, sans aucune gêne. La deuxième, c'est qu'il pensait que l'alpha ne faisait cela que pour se faire passer pour le bon samaritain, la gentille et intelligente jolie fille. Cette idée semblait complètement dépassée dans son esprit tout de même parce qu'elle était loin d'être gentille. Nul doute que si il avait su que la demoiselle avait passé de longues années comme lui à boire et à fumer des joints, qu'elle avait gâché pas mal de temps à tenter de s'autodétruire. Si il avait su cela, nul doute que Keyllan aurait essayé d'écouter plus attentivement cette fille. Mais, ce qui est dommage pour cette situation et qui la rend compliquée, c'est que Keyllan n'a aucune idée de cela, du passé de la demoiselle. Il ne semblait pas que la demoiselle avait vécu l'autodestruction il y a quelques années, car physiquement rien ne pouvait le faire paraître. Pas de signes visibles d'un manque de drogue, pas de problèmes avec l'alcool. En clair, ca ressemblait plus à La Belle et le Clochard qu'à autre chose. Même si il n'y avait pas réfléchi au départ, il semblait évident maintenant que si mademoiselle Brightside daignait venir jusque sa chambre, il en prendrait vraiment plein la gueule. En plus, elle l'aimait pas plus que ça, elle avait juste un peu pitié de lui. Puis, lui raccrocher au nez ; avec son caractère ; c'était encore moins une bonne idée. Tu vas passer un sale quart d'heure, Hermès-Cador. T'aurais appelé ta soeur qu'elle t'aurais moins engueulé. Il réfléchit rapidement et se rendit compte aussi que la demoiselle ne connaissais pas le numéro de sa chambre. Elle allait surement demander a quelqu'un de l'aiguiller. Bordel, Keyllan, t'es mort mec. Il se leva à la seconde où elle toqauz à la porte, éspérant que ce soit elle ou une quelconque demoiselle jolie et sexy. Peut-être que la recevoir en caleçon changeraient la donne ? Euh, c'est Calypso dude, pas n'importe quel fille qui regarde que le physique. Quoi que, t'as réussi à coucher avec la jolie Jack, pourquoi pas avec elle ? Bad idea. Too bad, t'as trop bu pour te rendre compte que c'est une mauvaises idée. Quelle délicate attention Calypso, un compliment à peine rentré. Owned delta, elle sent ton joint. Parler de sa mère ? Bad idea Calypso. Petit un Brightside, ma mère s'en fout complètement de moi, elle m'a jamais rien appris et puis elle m'aime pas, je le sais. Elle me coupe pas les vivres juste parce que j'suis son fils. Petit deux, je sais pas pourquoi je t'ai appelé. Je .. je ne sais pas. J'ai pensé que tu me comprendrais peut-être, et je ne sais pas pourquoi. Petit trois, c'est pas moi, c'est Tevan... Il avait bu, beaucoup bu et il avait fumé au moins autant de joints qu'il avait terminé de fond de bouteille. Assieds toi ma jolie. Il n'attendit pas la réponse et posa ses fesses sur son lit, avant que la demoiselle en fasse de même. Inconsciemment -et le pire c'est que c'était le cas et qu'il le faisait tout le temps- il posa sa main sur la cuisse de l'alpha avant de le regarder. Il avait peur de son regard, il savait qu'il serait plein de reproches, et qu'elle n'avais pas besoin de dire des mots. Comment tu fais ? Comment tu fais pour paraitre aussi parfaite ? Merde il a du t'arriver des trucs vraiment mauvais, comme moi, mais toi t'as l'air normal, moi j'ai l'air d'un junkie. Pitoyable, encore et toujours, pour pas changer.
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. EmptySam 3 Sep - 11:56



    « On la connaît tous, cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins. C'est la tristesse du premier jour d'école. C'est lorsqu'il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée. C'est Orly ou la gare de l'Est à la fin d'un amour. C'est l'enfant qu'on ne fera jamais ensemble. C'est quelquefois moi. C'est quelquefois vous. Mais il suffit parfois d'une rencontre ... » Keyllan devait la ressentir. La solitude après la défonce. L’isolement dans lequel il s’enfermait après le moment de plaisir que procure les joints qu’il fumait à longueur de journée. Quelques instants de bien être pour une chute aux enfers beaucoup plus dense. J’avais connu cela il y a plus d’un an et je ne le souhaitais à personne, même pas à mon pire ennemi. Ma rencontre avec le jeune homme aurait pu lui être bénéfique s’il avait souhaité attraper l’aide que je lui tendais généreusement. Ce n’était pas dans mon tempérament de me soucier des autres mais Keyllan me touchait plus que je ne l’aurai cru au prime abord. Il avait un côté fragile qui nous donnait envie de la protéger. Il se donnait des grands airs de macho sans cœur mais au fond, il n’était pas ainsi. Du moins je l’espérais parce que je savais que ma meilleure amie Vraona l’aimait un peu – beaucoup – et il était hors de question qu’il broie son cœur. Sinon, il aurait affaire à moi et il ne l’emporterait pas au paradis, j’en fais le serment. En arrivant devant la porte de chambre, l’idée de repartir aussi vite effleura l’espace d’une fraction de seconde mon esprit mesquin. Il m’avait donné un ordre avant de me raccrocher au nez. Le faire attendre tout l’après-midi et lui poser un lapin serait une bonne leçon pour lui et son visage d’ange. Mais il faut croire que me bonté prit le dessus car une minute plus tard, je frappais avec véhémence et le jeune Delta venait m’ouvrir en m’offrant un sourire jusqu’aux oreilles. Ses dents blanches ressortaient pleinement, comme dans une publicité pour un dentifrice. C’est ça mon gars, joue le Casanova des bacs à sable, ce n’est pas avec un rictus et un regard caressant que tu vas obtenir de moi quelque chose. Au contraire, cela eut le don de m’horripiler encore un peu plus. En retour, elle reçut une pique en pleine face et une profonde satisfaction m’envahit. Tu as voulu que je vienne, tu vas en subir les conséquences. Pas de chance pour toi mon garçon, tu vas regretter de m’avoir appelé. Je poursuivis sur ma lancée en assénant toujours et encore de nouvelles vacheries. Apparemment, je suis rapidement tombée sur un os en évoquant sa mère au vu de ce qu’il me répondit. Toutefois, j’étais loin d’être un bisounours en puissance, je n’allais pas m’attendrir à la moindre histoire touchante. « Epargne-moi le couplet du pauvre garçon malheureux s’il te plait. Nous avons tous des soucis avec nos parents à un moment ou à un autre. » Sauf que mon problème avec ma mère était réglé depuis belle lurette car cette dernière était morte lors de mon adolescence. Je n’avais pas souhaité qu’elle décède aussi vite mais le choc provoqué par sa perte n’avait pas été insurmontable. C’est une vérité ignoble à avouer mais parfois une vérité est impossible à croire, on ne veut pas l’entendre et pourtant elle n’en ai pas moins vraie. Observant le jeune homme avec attention, j’attendais avec impatience qu’il m’explique la raison de ma venue dans sa chambre. Si possible une explication et un argumentaire en béton histoire qu’il ne m’énerve pas plus que je ne l’étais déjà. Manque de bol, Keyllan était imprécis dans ses phrases et mes sourcils se froncèrent. Danger, Calypso s’agace facilement et il n’est pas bon d’être dans les parages quand c’est le cas. Levant les yeux au ciel tout en prenant un air exaspéré, je pris une profonde respiration afin de daigner lui répondre sur un ton quelque peu revêche mais beaucoup moins méchant qu’à mon entrée. « Que je comprendrai quoi ? Que tu t’amuses à te détruire la santé mais que ça te passe au-dessus de la tête ? Je ne vais pas cautionner tes actes Keyllan, ils sont trop graves … » Et je parlais en connaissance de cause pour être passé par là avant lui. Je ne pris même pas la peine de répondre à sa troisième phrase concernant Estevan. Je connaissais assez bien l’autre Delta pour savoir que ce n’était absolument pas son genre. Mais si cela lui faisait plaisir de me faire gober une telle énormité … Grand bien lui fasse. A son « ma jolie » mon sourcil droit s’arqua et il reçut pour toute réponse un regard peu amène. Je n’étais pas l’une de ses midinettes qui clignaient des cils à chaque parole et qui lui lançait des regards remplis d’espoir au moindre sourire … Qu’il se mette ça dans le crâne. Sa main se posa sur ma cuisse et il reçut une pichenette pour le dos de la main afin qu’il la dégage au plus vite. Il me faisait quoi là ? J’allais devoir supporter toute sa panoplie de vil séducteur. Merveilleux, l’après-midi s’annonçait très prometteur … Ou pas. Mes prunelles bleutées se posèrent sur son visage et je ne pus qu’avoir un élan de compassion envers lui. Merde, il avait tout d’un être vulnérable. Je me devais de mettre de l’eau dans mon vin pour ne pas l’enfoncer davantage. Sa question me surprit et un silence s’installa entre nous. Je ne savais pas quoi répondre à cela. Moi, parfaite ? Réellement, c’est ce qu’il pensait ? Un pauvre sourire tristounet étira mes lèvres et mes épaules se haussèrent presque avec défaitisme. « Je ne suis pas parfaite, je suis juste … Une bonne comédienne. » Avouais-je-en baissant mon regard sur mes ongles manucurés. Je n’étais pas entrée dans les détails et je ne le souhaitais pas plus que cela. Chacun son jardin secret. Qu’il comprenne juste que la perfection n’est qu’un miroir aux alouettes, un mirage. Finalement, mon courage reprit le dessus et j’affrontais son regard de brun ténébreux. « Si tu décrochais, toi aussi tu aurais l’air normal. La drogue, l’alcool ne sont que les problèmes de surface … Il faudrait aussi que tu règles ceux que tu as ici … » Dis-je en posant tendrement mes doigts sur sa poitrine, auprès de son cœur. Qu’il ne me dise pas qu’il buvait juste pour faire comme les copains. Quand on se prend une cuite de temps à autre, je veux bien le concevoir. Mais quand on boit comme lui tous les jours, le malaise vient d’autre chose. Il suffit juste de mettre un nom sur le problème pour l’effacer. « Je suis là si tu as besoin d’une oreille attentive. » L’ancienne Calypso affectueuse et tendre resurgissait et sans réfléchir, j’attrapais la main qu’il avait posée sur ma cuisse une minute plus tôt pour la prendre dans la mienne et la serrer avec force tout en le regardant. Lui faire comprendre qu’il n’était pas seul et qu’il avait un soutien qui ne le quitterait pas quoi qu’il fasse et quoi qu’il arrive. Premier pas vers une rédemption future.
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MessageSujet: Re: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. EmptySam 17 Sep - 12:30

Bim bam boum, je perdais ma dignité plus tôt que prévu en fait, parce que me faire chambouler par mademoiselle Brightside alors que j'étais à moitié bourré et à moitié junkie, ca le faisait pas trop. C'était juste la meilleure amie de la mienne, et une très bonne amie de Vraona me semble-t-il. Keyllan , Calypso 1. Et c'est moi le perdant, d'habitude, avec les femmes, c'est pas vraiment ça, il faut bien se l'avouer. Mais là, aujourd'hui, dans ma chambre de la confrèrie delta, que je regardais pour la dernière fois, cette chambre où quelques demoiselles avaient eu le droit de poser leurs jolies petites fesses, mais aussi où j'avais passé de bons moments à rigoler avec les potes, Niko, Tevan entre autres. Ouais, ca me faisait bizarre maintenant de me dire que je quittais cette chambre, et par la même occasion ma confrérie, les deltas. J'avais déja décidé depuis quelques temps qu'à mon retour de Cancun, j'irais chez les epsilon, la confèrie de ma soeur, et de pas mal de mes connaissances par la même occasion. Je m'étais dit que pour dire adieu a cette confrérie, je pouvais bien terminer une bouteille et fumer un ou deux pétards. Mais bon, je savais pas vraiment m'arrêter quand je commencais à picoler ou à fumer, et donc j'avais dépassé les limites normales. J'avais appelé Calypso, et j'aurais surement pas du, vu notre relation. Moi je faisais le con, et elle m'engueulait. Elle voulait m'aider, j'appréciais le geste mais j'avais pas besoin qu'on m'aide. Tout du moins, je ne voulais pas m'y résoudre. Parler des parents, cela semblait pas une très bonne idée, pour moi et surement pour elle aussi. « Je fais pas le malheureux, je le suis pas, enfin, pas pour ça en tout cas, je m'en fous de ça. » C'était complètement vrai cela. J'avais pas beaucoup de familles, juste Aurlanne et Holly, ma soeur et ma cousine, et puis c'est tout. Mes parents se moquaient éperdument de moi et cela était devenu réciproque maintenant. Ils m'aimaient, j'en étais sur, personne ne peut ne pas aimer son enfant ; mais apparemment j'étais pas assez bien pour qu'ils m'aiment plus qu'à un certain niveau, relativement bas cela dit. Je ne comprenais même pas mes propres paroles. Pourquoi est ce que Calypso me comprendrait mieux que quelqu'un d'autre, franchement, je connaissais pas grand chose de cette fille, à vrai dire. Elle me connaissait mieux que je ne la connaissais apparemment, enfin, bourré c'est pas facile d'apprendre à connaître les gens. « J'ai rien de mieux à faire que de faire des conneries, c'est la seule chose qui me donne l'impression d'être vivant, tu comprends ?! Ca et être avec Vraona parce que c'est ma meilleure amie et que je l'aime beaucoup. ET je me sens vraiment con de lui faire cela, mais j'arrive pas à faire autrement. Mais s'il te plaît lui dis pas que je t'ai appelé... » Ce que je disais n'avait que peu de sens, enfin, pour moi qui était pas très frais à ce moment, c'était le cas. Pour elle ce serait peut être compréhensible, mais c'était pas mon cas. Je comprenais pas pourquoi elle voulait tellement m'aider, le vilain petit canard alcoolique et junkie ; elle semblait pas être du genre à faire les choses par simple bonté d'âme pour récolter les lauriers et ensuite aller au paradis, non, elle semblait pas comme cela. Je devais la toucher, peut être, mais je ne savais pas du tout pourquoi. Si tu fais la comédie, Calypso, tu dois vraiment être bonne, t'as du faire du théatre j'imagine, mes parents voulaient que j'en fasse, mais je trouve ça chiant moi... » L'air normal, je ne savais plus vraiment ce que c'était un air normal. A vrai dire, je pense que pas beaucoup de personnes avaient du voir mon côté normal, celui qui se cache en dessous du monstre, de l'épave. Vraona aimerait me voir ainsi, j'imagine. C'était même certain, elle m'aimerait encore plus ainsi. Les problèmes dans mon coeur. Calypso avait mis dans le mil, elle était forte. Une oreille attentive, elle me promettait d'être une oreille attentive et j'appréciais cela, même bourré. Elle attrapa ma main et la serra, tout en me regardant avec un regard empli de compassion. Pour la première fois depuis longtemps, j'avais l'impression que l'on se préoccupait de moi. Enfin, pas de la même façon qu'Aurlanne, Holly et surtout Vraona, mais d'une façon plus spéciale. A la Calypso apparemment. « Je sais pas trop quoi dire, en fait. Ca doit être l'alcool. J'imagine que c'est merci que je dois dire ? Non ? Je lui souris, avec une tendresse jusque là inconnue, dans mes yeux. Je ne savais pas trop quoi dire, ni quoi faire. Et comme souvent, ce que j'allais faire, et bien, c'était une grosse connerie, vu que mes lèvres passèrent sur les siennes, avant que je ne les retire rapidement. Je la regardais ensuite avec l'air d'un enfant qui vient de faire une bêtise. « Je sais pas ce qui m'a pris Calypso... »
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. EmptyMar 4 Oct - 22:18




    « La vie est faite de choix. Oui ou non. Dedans ou dehors. Haut ou bas. Vivre ou mourir. Héros ou lâche. Lutter ou abandonner. Je le dirai encore pour être sûr que vous m'écoutez... La vie humaine est faite de choix. Vivre ou mourir. Lutter ou abandonner. C'est ça le choix important. Et il ne nous appartient pas toujours. » Maintenant que je me retrouvais face à Keyllan, je me devais de l’aider à lutter contre sa dépendance qui le minait et le tuer peu à peu. Avant de le faire pour lui, je le faisais surtout pour Vraona qui ne supportait plus de le voir ainsi. Ce qui était plus que compréhensible au vu des sentiments de la jeune gamma pour le delta. J’avais donc endossé sans difficulté le rôle de la méchante de service. Celle qui réprimande et gronde comme une maman son gamin qui n’arrête pas de faire conneries sur conneries. Avec mon caractère râleur, j’avais pris cela très à cœur et j’arrivais à me faire passer pour la vilaine sorcière sans le moindre remord. Il faut dire aussi que le jeune homme était plutôt bon public. Il me servait sur un plateau d’argent divers arguments sur lesquels je pouvais rebondir allègrement. Le tout sans une pointe de gentillesse à son égard. Il finirait par me détester, j’en étais quasi certaine. Toutefois, il terminerait sobre alors cela valait bien ce petit sacrifice. Sans le vouloir, je débutais la conversation sur un sujet épineux à savoir les parents. Apparemment, Keyllan n’avait pas grand lien avec eux, tout du moins, pas de lien affectif ultra développé. Ses explications étaient assez brouillonnes mais c’est ce que je compris malgré tout. Haussant un sourcil, la mine interrogatrice, je le questionnais pour en savoir davantage. « Et, qu’est-ce qu’il y a de si vivifiant à faire autant de conneries ? Tu le dis, tu n’es qu’un con de faire subir tout ceci à Vra’. Elle t’aime beaucoup aussi et là tu ne te montres pas digne de son attachement envers toi. » J’étais assez abrupte et le ton de ma voix était mordant mais il fallait au moins ça pour le faire réagir. Il était dans un état tel qu’il lui était bien impossible d’aligner trois phrases de suite. Je poursuivis ma tirade et la conclus par un « Promis, je ne lui ferai pas part de notre petite entrevue. » En effet, il ne serait pas bénéfique d’avouer à notre amie commune que c’était moi que le Delta appelait lors de ses situations comateuses. Pas sûr qu’elle soit ravie de l’apprendre. Par contre, il était clair que j’agissais dans le seul et unique but de la protéger. S’il s’était agi de quelqu’un d’autre, je n’avais pas fait de sentiments. « Non je n’ai pas fait de théâtre, le talent chez moi est inné. » Affirmais-je mi-figue, mi-raisin. Impossible de savoir si je blaguais ou si j’étais on ne peut plus sérieuse. Le fait était que jouer la comédie était devenue une seconde nature au fil des semaines. C’était ça ou parler de ce que je ressentais. Et je n’ai jamais été douée pour faire part de mes sentiments. Mentir et faire semblant est tellement plus facile. Or ce n’était pas la bonne solution et je ne souhaitais pas à Keyllan de tomber dedans. Levant les yeux au ciel à l’entente de sa réplique suivante, je me retins difficilement pour ne pas l’envoyer paître. Me remercier alors que j’avais rien fait de particulier à part l’analyser. Quelle idée saugrenue. « Je ne te demande pas de me remercier. Fais juste des efforts pour te soigner et cela vaudra tous les merci du monde. » Affirmais-je sans blaguer. Et s’il voulait décrocher, il devait s’y prendre au plus vite car il y avait du boulot avant que Keyllan soit définitivement sorti de cet enfer. Sans que je n’aie pu esquisser un mouvement de recul, voici Keyllan qui m’embrassait. Je ne ressentis ses lèvres qu’une fraction de seconde avant qu’il ne prenne conscience de son acte et qu’il se recule. Mal à l’aise, mes yeux se baissèrent sur mes mains que je tortillais avec frénésie. Ses excuses arrivèrent dans la foulée et j’haussais les épaules comme si la situation m’était égale et que je m’en contrefichais. Alors qu’en réalité, je cherchais vainement dans ma tête une réaction plus appropriée. « Euuuh … Ce n’est rien, tu as juste … » Juste quoi ? Tu as eu une pulsion et tu as été incapable de la refouler ? Il n’était pas aisé de trouver une tirade et de ne pas le froisser en lui prouvant que son comportement est irresponsable. Gênée par la proximité qu’il y avait encore nous à présent, je me suis levée pour déambuler dans sa chambre. Que faire à présent ? Partir ? Non, je n’avais le droit de le laisser seul. J’étais là pour le soutenir et non pas l’abandonner. « C’était juste un moment d’égarement, on oublie. » Dis-je d’une voix neutre. Voilà oublier ces quelques secondes de folies et faire comme si rien ne s’était passé. Je lui adressais un léger sourire qui se voulait rassurant mais qui ne l’était qu’à moitié. Plusieurs questions me taraudaient l’esprit mais ne souhaitant pas mettre un froid irréversible entre nous, je me suis retournée vers le garçon pour lui prendre la main afin qu’il se lève. « Allez, viens là. » Dis-je en me serrant dans ses bras. Un moment de tendresse dans ce monde de brute. Bonne ou mauvaise idée ? Je ne saurai le dire.
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MessageSujet: Re: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. EmptyMer 19 Oct - 19:06

J'aimais pas qu'on m'aide. Je voulais pas qu'on m'aide. Tout me disait de ne pas la laisser entrer, de ne pas la laisser m'aider. Même si on pouvait être quasiment sur que j'avais besoin de son aide, à cette alpha qui se croyait permise de tenter de me remettre en place, la technique de l'électrochoc, ca n'a jamais marché avec moi. Mes parents disaient qu'ils me couperaient les vivres ? Qu'ils le fassent, j'avais pas peur, j'étais beau gosse, je fréquentais la haute société, j'arriverais facilement à me faire entretenir par une fille canon style Duma ou Petrov-Versier, sans problèmes. Dans le pire des cas, même si ca m'aurait fait chier, j'aurais demandé à ce cher Augusto da Volpedo de m'avancer de l'argent, j'étais sur qu'il m'en aurait donné même, pour emmerder ces parents. Si il avait l'air méchant, tout comme moi, il était bien pire encore. On est gentils, on est méchants ; mais il faut choisir son camp, on peut pas être au milieu. Même les schyzophrènes choisissent, chaque personnalité se rangeant d'un côté, du côté obscur ou non de la Force. Faire un choix, c'est s'y résoudre pour longtemps, car repasser du côté de la lumière est bien plus dur que de le quitter. Cela faisait bien longtemps que je l'avait quitté, et là, cette jolie brune me proposait une main, pour y revenir, faire un grand come-back du côté des gentils. « Tends moi la main que je ne la prenne pas. » Tel était ma pensée. Je me sens vivant. Quand tu te dis que tu peux très bien mourir, tu te sens vivant. Cruelle ironie, n'est ce pas Calypso ? La sensation de vivre est si proche de la mort... déconcertant. Moi, philosophe ? Et puis quoi encore, j'avais juste reçu une certaine éducation qui m'avait servi à avoir un beau language, comme pour me prédestiner à une carrière de diplomate, comme le désirait papa Hermès-Cador. Vraona, la seule qui pourrait me faire changer, la seule pour qui je changerais. Ben.. merci. Du théatre ? Vraiment ? Fallait être vraiment con, ou bourré, ou les deux, pour lui demander cela. Ce "talent inné" me fit sourire. Me soigner ? Plus facile à dire qu'à faire, ma belle. Pourquoi lui dire merci, si c'est pour qu'elle me remballe ? Je savais pas, j'étais plutôt le genre à pas respecter les coutumes que mon père tenta de m'inculquer pendant longtemps, durant toute mon enfance en fait ; et là j'étais gentil avec Calypso. Il devait y avoir un problème du système Hermès-Cador, c'était pas possible. La remercier en me défaisant de toutes mes addictions ? C'était assez facile à dire pour elle, je savais pas si elle s'y connaissait, mais elle donnait pas l'impression d'avoir été une junkie ou une alcoolique ; donc j'avais peur qu'elle tente de comprendre, mais qu'elle ne puisse y arriver. Euh, j'imagine que je suis censé te dire que je vais tout faire pour m'en sortir de là le plus rapidement possible ? J'ai pas envie de te dire ça, parce que j'ai aucune idée de si j'y arriverais pas. J'ferais mon possible, j'imagine. L'embrasser était pas une bonne idée, c'était clair. Enfin, c'était clair pour quasiment tout le monde hormis Keyllan Hermès-Cador. Qui plus est un Keyllan Hermès-Cador qui a bu et qui a fumé. C'était pas vraiment des excuses, c'était plutôt que la situation semblait la mettre dans une position inconfortable et que c'était pas la meilleure des idées. Un moment d'égarement ? Dans ce cas là, celui ci t'aura permis de goûter, durant une seconde, un instant, à mes lèvres. Je ne savais quoi dire, ni quoi faire. Ca m'arrivait pas très souvent de ne pas savoir, de n'avoir aucune idée de quoi faire. Et dans ces moments là, je faisais toujours des conneries. True story. Et lorsque je fus collé à la demoiselle, alors qu'elle me serrait dans ses bras, je pensais que pour cloturer mon aventure delta, ca serait pas mal une fille comme Calypso. Bien les pilules d'ecstasy qui marchent dix mille ans plus tard ? J'imagine. Pas normal Keyllan, pas normal. C'est pour cela qu'en ne trouvant aucunement cela bizarre, j'embrassais à nouveau la demoiselle, plus langoureusement cette fois çi. En éspérant ne pas avoir la honte d'un refus, d'un cri et d'une porte qui claque.
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. EmptyDim 13 Nov - 23:30




    « La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux. » Keyllan n’en était pas encore à ce stade. Il était encore en pleine souffrance et pour l’oublier, il se droguait. Je ne pouvais que le comprendre car j’étais passée aussi par cette situation difficile à gérer. J’aurai pu le laisser seul avec ses propres démons. Se démener pour s’en sortir sans aide, cependant je ne pouvais pas m’y résoudre. La faim dans le monde, la pauvreté … Autant de sujets sensibles qui me laissait aussi froide que le marbre. Là, il s’agissait que ce jeune homme que je ne connaissais pas encore à la perfection mais qui manquait cruellement d’attache pour dire adieu à tout ce système destructeur. « Tu te sens vivant le temps que l’effet dure mais après ? Quand la drogue disparaît, te sens-tu toujours aussi vivant ? Aussi fort ? Aussi puissant ? Permets-moi d’en douter. » Énonçais-je d’une voix claire et ferme. Il ne fallait pas me prendre pour une sombre idiote : Une fois les effets dissipés, la chute n’en était que plus rude. C’est le même refrain à chaque fois : Un moment de plénitude totale suivi d’un retour sur terre qui n’était franchement pas des plus agréables. « Si tu veux vraiment t’en sortir, je serais là pour te soutenir. » Une proposition sympathique de Calypso Hell Brightside ne se refuse pas mon grand, médite bien là-dessus. Pour me « remercier » ou je ne sais quoi d’autre, il m’embrassa une première fois. Gênée, je pris sur moi pour passer à côté en faisant mine que ce n’était rien et qu’il ne fallait pas s’attarder sur une bêtise pareille. Sa seconde tentative me prit au dépourvu car je ne le croyais pas capable de recommencer aussi rapidement. Je pensais qu’il aurait compris la première fois. Mais apparemment pas. Dans un premier temps, je voulus me dégager mais au final, mes bras se nouèrent automatiquement autour de son cou. Après tout, il n’y avait rien de mal à profiter de la situation. Nous étions libres et majeurs l’un comme l’autre. Responsables de nos actes jusqu’au bout des ongles. De plus, je souhaitais à tout prix oublier Drew et l’humiliation qu’il m’avait fait subir quelques jours auparavant. Quoi de mieux que de se consoler dans les bras d’un delta totalement stone qui ne se souviendrait de rien d’ici plusieurs heures ? Rien, on est d’accord. Sauf qu’un prénom apparut et se grava dans ma tête : Vraona. Ma meilleure amie. Et aussi accessoirement attiré par le delta en question. Autant dire que si je poursuivais ce petit jeu dangereux dans lequel j’étais en train de tomber avec certitude, les conséquences qui en découleraient seraient sévères. Perdre l’amitié de la Gamma pour Keyllan ? Jamais de la vie. J’accumulais les défauts depuis ma naissance mais certainement pas celui d’être la pire garce de tous les temps en amitié. Me regarder dans une glace sans avoir un masque de honte collé sur le visage me semblait plausible. Pour cela, il fallait que j’arrête immédiatement cette étreinte qui devenait beaucoup trop intime. Dans un élan de lucidité, je repoussais fermement le jeune homme avant de passer une main dans mes cheveux pour les remettre en place. Bon sang, qu’est-ce que je venais de faire ? Cet acte ne devait pas sortir de cette pièce sinon je pouvais dire adieu à Vra. Et Keyllan aussi au passage. « Je m’en vais sinon on va commettre l’irréparable. Pense à Vra s’il te plait. » Dis-je doucement, sur un ton incertain. Le visage rosit sous le coup de l’émotion, les idées encore chamboulés dans ma tête, je pris mon sac et je commençais à me diriger vers la porte pour partir. Avant de quitter définitivement ce lieu dans lequel je me sentais oppressée, je lançais à Keyllan. « Couche-toi et dors quelques heures. Tu y verras plus clair après. » Puis sans attendre une réponse de sa part, je partis rejoindre ma propre confrérie. Cela m’apprendra à vouloir jouer les bonnes fées : Je me retrouve toujours dans des situations incontrôlables.
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MessageSujet: Re: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. EmptyMar 24 Jan - 14:59

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MessageSujet: Re: CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. CALYLLAN ▬ Yes, i'm a little drunk. Empty

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