Sujet: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers] Mar 13 Déc - 22:16
Aaaaah, Noël… l’ambiance diling diling, le houx partout, les sapins, les cadeaux… puis la messe de minuit, tout ça… Ouais, la tradition, ça en jette un max, quand même ! Et pourtant, Noël n’était pas une fête particulièrement agréable pour Alcide. A la base, c’était surtout une fête familiale à ses yeux… or, sa famille était assez déchirée depuis 1969 et le fait que lui-même soit venu vivre aux Etats-Unis n’arrangeait rien. Noël, désormais, c’était une occasion de se bourrer la gueule et de se faire une bonne bouffe. Sans oublier d’envoyer un petit texto à sa sœur et à quelques proches. Point barre, ça s’arrêtait là.
Et cette année n’échapperait pas à la règle, à moins que Gemma accepte de partager un réveillon intimiste avec van Stexhe et Elyott. Peut-être que ça la tenterait, en fait… l’homme ne s’était pas vraiment posé la question jusqu’à aujourd’hui… Pourtant il avait, depuis un moment déjà, commencé à chercher le cadeau le plus adapté pour sa collègue – colocataire – concubine (ou quasi) et accessoirement la future mère de son futur enfant. Oui, pour tous ces statuts qu’elle occupait, la belle méritait un truc à la hauteur de ce qu’elle représentait pour Alcide.
Pourquoi se rendre à un marché de Noël ? Eh bien pour toutes ces bonnes et moins bonnes raisons. C’était une affichette dans la salle des professeurs qui avait attiré l’attention de van Stexhe. Et il savait que ce soir, puisqu’il y avait des entrées gratuites pour la patinoire installée dans le shopping du centre et puisque certaines dégustations étaient gratuites, il y aurait du monde. C’était l’occasion, en fait, de croiser des gens, de discuter, de rigoler un peu, peut-être de vider l’un ou l’autre irish coffee en bonne compagnie… et puis, bien sûr, il fallait faire un tour du marché, voir un peu les bricoles qui se faisaient, les trucs à la mode cette année et acheter des conneries pour offrir à des potes. Alcide avait l’intention très ferme d’offrir des empaumures de renne à Edward O’Malley, par exemple. Pour Brooke, il avait pensé à des sous-vêtements de Mère Noël et pour Gemma… hum… difficile de trouver la connerie la plus adaptée pour elle. Les sous-vêtements, ça lui aurait bien été, mais l’homme tenait à varier ses choix et à personnaliser ses petits cadeaux idiots. Il trouverait bien quelque chose, même si c’était un t-shirt immense qui servirait de robe de nuit à la belle.
Soit. Alcide portait une veste de cuir noir, dans les poches de laquelle il avait enfoncé les poings. Il marchait à côté d’Elyott pour traverser le parking et se rendre à l’endroit où se déroulait le marché de Noël. Il était très clair que le jeune Weelsher allait découvrir les joies du patin à glace aujourd’hui… et qu’Alcide allait se retrouver une paire de fois par terre, parce que cela amuserait l’enfant, tout simplement… et, sincèrement, pour voir le sourire d’Elyott et pour entendre son rire, van Stexhe était prêt à se casser une jambe. Arrivant donc là où le monde commençait à s’agglutiner autour de petits chalets couverts de fausse neige, dans une ambiance refroidie par un ingénieux système de climatisation, van Stexhe sortit la main droite de la poche pour prendre dans sa paume celle de son filleul. Pas question de risquer de perdre son petit bonhomme dans la foule !
"On prend une sucette géante et on fait un tour des chalets avant d’aller sur la glace, ça te va ?"
Alcide demandait toujours son avis à son filleul. Car, du haut de ses sept ans, l’enfant avait tout de même son mot à dire. Le quinquagénaire lui avait toujours laissé le choix car, à ses yeux, cela poussait petit à petit l’enfant à faire preuve d’esprit critique et à analyser les situations pour anticiper les conséquences qu’il faudrait peut-être assumer par la suite. Une façon de le responsabiliser un peu dès le plus jeune âge… N’essuyant aucun refus face à sa proposition de programme, le professeur de psychologie emmena, main dans la main, le petit garçon jusqu’à un chalet coloré qui sentait le sucre et les sirops d’imitations de fruits à dix mètres à la ronde. Il y avait une petite file d’attente, mais cela passa vite en montrant des trucs et des machins à Elyott pour qu’il puisse bien mesurer la dimension de ce marché de Noël… et c’est après s’être délesté de trois dollars qu’Alcide put tendre une sucette en forme de spirale multicolore à son filleul, lui-même ayant demandé la même chose pour lui également.
"Tiens, bonhomme… ne croque pas dedans trop vite, après c’est dégueu et on s’en met partout sur le visage… et je sais de quoi je parle !"
La gourmandise… la principale tentation ici pour l’adulte. Il cédait très facilement à ses envies sucrées. Peut-être trop facilement… mais heureusement, il ne grossissait pas pour si peu, Dieu merci. Donnant à nouveau la main à Elyott, l’homme entama le tour du marché avec l’enfant…
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Sujet: Re: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers] Jeu 15 Déc - 14:10
Pacey : " – Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Alors dis moi mon petit garçon, est ce que tu as été assez sage cette année pour recevoir un cadeau à Noël ? “
L’enfant que l’acteur tenait sur ses genoux : " – Oh ouiiii ! Très sage Père Noël ! Maman m’a même dit que j’aurai le droit à plusieurs cadeaux ! “
Le jeune homme se tourna vers la mère. A travers sa barbe blanche synthétique, on pouvait lire facilement le sourire du Workers.
Pacey : " – Hum hum… Est ce bien vrai Maman ? Jorgen mérite vraiment ce qu’il m’a demandé ? “
La dame hocha sa tête en signe de réponse. Pacey revint sur le petit.
Pacey : " – Bon alors dans ce cas là, je veux bien te croire. “
Jorgen : " – Papa Noël, t’as eu tout ce que je t’ai demandé dans ma lettre ? “
En grattant son menton à travers la barbe, Pacey-Danyaël fit semblant de réfléchir. Il regardait désespérément la mère afin que cette dernière puisse l’aider. Car venant de commencer son rôle de Père Noël qui se faisait photographier avec les enfants, le pauvre était littéralement oublié de demander la liste de cadeaux à la parente. Du coup il était bien embêté. Mais le problème étant que cette dernière discutait avec d’autres personnes. Elle ne faisait pas attention.
Pacey : " – Oh !Oh ! Oh ! Oh ! Tu es bien curieux mon enfant. Et la curiosité est un bien vilain défaut. Si je te confie ce que mes lutins t’ont préparé comme cadeaux, tu n’auras plus aucune surprise en ouvrant tes paquets. “
Ouf ! Sauvé sur ce coup là ! Le mioche ne posa plus de question et se laissa photographier avec Pacey. Après Jorgen, l’acteur eut une bonne vingtaine d’autres enfants sur les genoux. A chaque fois, le jeune homme avait pris son rôle très à cœur en discutant avec les petits. Il apprenait beaucoup sur eux et sur leurs familles. L’enseignant avait eu subitement besoin d’une pause après le souhait le plus cher d’une petite fille : elle voulait passer les fêtes de fin d'année auprès de sa maman. Cela avait fortement touché Pacey. Et pour cause… Il apprit par le mari que sa femme était atteinte d’un cancer. Elle était en phase terminale. Les docteurs estimaient que la patiente ne survivrait pas jusqu’à la noël. La petite ne voulait pas perdre sa mère. Après le tour de la petite Aurélie, Pacey demanda à son patron s’il pouvait se prendre une petite pause. Il en avait terriblement besoin. L’enfante avait fait remonté des souffrances que le jeune homme pensait enfouis. Mais il se rendait compte une fois de plus qu’il n’avait toujours pas fait le deuil de sa mère.
Vêtu du déguisement de Père Noël, Pacey se leva de son fauteuil et alla prendre un peu l’air sur le marché de Noël. Il retira sa barbe qui avait tendance à lui donner trop chaud sur le bas du visage et surtout à le gratter. En passant devant les différents stands, l’enseignant regardait après un cadeau pour Alcide et pour Elyott. Quoi ? Ca il ne le savait pas encore. Il ne savait même pas si son père accepterait un cadeau de sa part. L’entente entre les deux hommes restait quelque peu tendue. Après les déceptions qu’il avait causées à l’aîné, pour qui il était venu ici à San Francisco, l’acteur n’avait plus jamais osé l’aborder.
Sa pause finie, Pacey devait retourner s’asseoir dans son fauteuil et reprendre son rôle. Pour se motiver, l’enseignant pensait à sa petite amie. C’était pour avoir les moyens financiers nécessaires pour offrir un cadeau de noël digne de ce nom à Viktoria si Pacey avait pris ce boulot. Il venait ici sur le marché de noël lorsqu’il n’enseignait pas à Berkeley. Son contrat avait commencé aujourd'hui. Et s'il se débrouillait bien, il resterait Père Noël jusqu'à la veille du réveillon. Pacey ne pouvait pas venir le vingt-quatre par c'était le jour où sa croisière avec la Sampi allait commencer. Le jeune homme avait la ferme intention d'approfondir sa relation interdite avec son étudiante.Il espérait de tout coeur que la belle acceptera sa demande. Mais en même temps, il avait tellement peur d'aller trop vite avec elle...
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Sujet: Re: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers] Ven 16 Déc - 14:17
« Un oeil suffit au marchand, cent yeux ne suffisent pas à l'acheteur. » Proverbe Arabe
Noël était une fête que je n’aimais pas du tout, je préférais donc ne pas trop me prendre la tête pour rien. Il me fallait donc des aliments pour me préparer un bon petit plat. Il fallait toujours que je voyais les choses dans le mauvais sens. Tout en pensant que les fêtes étaient toujours là pour parler des moments biens pour la santé. Bien que finalement, je me rendais compte que je devrais alors affronter tout rien que pour finir un peu ce que je désirais. Il ne fallait pas que je m’amuse un peu. Je voulais discuter avec mes amis sans pour autant me dire que la suite pouvait être amusante. Voilà que je pensais que vu la situation allait encore plus m’agacer, je me disais que même si je désirais passer un bon moment avec ma famille, de toute manière, je ne comptais pas en rester là. Sur cette place de marché, il y avait pas mal de monde, il y avait un Père Noël. Il avait l’air de bien s’amuser, puis de loin j’ai crus voir Monsieur Van Stexhe. Ne voulant pas le croiser de suite, je changeais de chemin. Puis me souvenant une fois de plus notre rencontre, je me rendais compte que je n’aurais sans doute pas toujours le temps de satisfaire les désirs de MONSIEUR ! Ayant mon panier avec moi, je regardais donc ce que je pourrais prendre. La dernière fois, j’en avais oublié, puis ma mère aux dernières nouvelles voulait venir dans mon nouveau lieu de vie. Les étals suivants me donnaient le sentiment que je ne trouverais pas ce que je veux bien que la suite serait alors assez juste. Je me tournais donc vers le vendeur de légumes, exceptionnellement, le marché alimentaire s’était ouvert en plus du marché de Noël.
J’avais dans l’idée de faire une dinde avec des pruneaux ainsi que des légumes pour l’accompagner. Trouvant tout d’abord des pommes de terre, je me disais que j’avais dû y aller un peu fort sans prendre mon panier à roulette. Regardant mon panier en osier, je me rendais bien compte que le poids serait alors un peu lourd mais bon, j’avais des muscles donc autant s’en servir. Prenant donc un kilo de pommes de terre, je les prenais tout en me disant qu’elles seront bien avec mon plat. Les déposant avec le sachet dans le tissu pour ne pas qu’elles gèlent trop vite. Je prenais donc des haricots verts pour donner un peu de verdure. Trouvant les tomates à mon goût, j’en prenais aussi un kilo. C’était donc avec le but de continuer d’acheter mes ingrédients. Que je me souvenais ma conversation avec James. J’avais effectivement passé un bon moment avec lui. Entendant pas mal de bruits, je remarquais que le volailler criait de loin pour faire venir ses clients. Comme tous les ans, il m’en gardait une de côté.
Me dirigeant vers lui, je voyais qu’il y avait un peu de monde. Tout en faisant la queue, je patientais pour récupérer ma commande. Alors que je voyais qu’il en restait une et une personne devant moi. Je passais donc à côté d’elle pour prendre ma commande. Le volailler me voyant me déposait mon dut dans mon panier. Je remarquais qu’il y avait mon nom sur la dinde. Alors que j’allais payer mon achat la dame d’à côté disait.
- « J’étais arrivée avant. »
- « Madame me l’avait commandé la semaine dernière, je ne peux rien faire pour vous maintenant, il faut revenir dans deux heures que le camion revienne. »
Sortant de quoi payer, je déplacer mon panier pour le mettre sur ma droite, il n’était pas question que l’on me prenne mon achat. Alors qu’un autre commerçant arrivait, il disait à la dame.
- « C’est toujours la même chose, chaque année, laissez les clients tranquilles où on appelle la police. » Le voilà qu’il se tournait vers moi tout en me disant.
- « Il ne faut pas en tenir compte, elle a un souci…. »
Ne disant rien, je le voyais partir, donnant la monnaie au volailler, je prenais donc la dinde bien emballée dans un papier et un sac. Souriant une fois de plus, je ne voyais pas que Monsieur Van Stexhe était accompagné de son enfant. Alors que je continuais pour aller prendre les fruits, il y avait un étal pas loin contenant toutes les sucreries possibles et inimaginable à manger. Prenant par la suite ce que j’avais besoin, j’entendais une voix familière m’appeler.
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Sujet: Re: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers] Sam 17 Déc - 17:36
J'ai eu deux femmes dans ma vie. Deux femmes juives. Sarah, et aujourd'hui Maria. Vous savez ce que cela fait de passer un réveillon de Noël avec une personne qui n'a pas la même religion que vous ? C'est assez compliqué, enfin, de base seulement. En effet, dans mon cas, j'ai la chance que mon épouse accepte tout de même de fêter cet événement tout simplement car nous avons des enfants. D'accord, sur mes quatre enfants, trois sont d'origine juives. Mais, dans la mesure où lorsque nous avons eu les jumeaux, Sarah et moi n'avons pas voulu choisir une religion pour les gamins – leur choix leur reviendra plus tard, quand ils auront l'âge de prendre ce genre de décision – nous avons décidé de les habituer à Noël et à Hanoucca. Vous imaginez bien que les enfants en sont beaucoup plus heureux dans la mesure où les fêtes sont plus nombreuses et durent davantage de temps, tout comme ils reçoivent bien plus de cadeaux. Puis je m'étais marié avec Maria. Également juive. Moins pratiquante que Sarah, mais juive tout de même. Dans le fond, je n'ai pas trop été dépaysé. Nous avons deux enfants ensemble et le problème des religions s'est posé une fois de plus lors de la naissance d'Aaron, ainsi que lors de notre mariage. Pour ne pas prendre davantage parti pour une religion, nous avons décidé de nous unir uniquement à la mairie. Quant à Aaron, comme Seth et Jade, il choisira sa religion quand il sera plus grand. Au final, encore aujourd'hui, on fête Hanoucca, et Noël.
Au final, bonjour le sapin de Noël, les décorations, les illuminations, mais aussi une hanoukkia, le chandelier à neuf branches, avec une bougie de plus allumée chaque jour de la semaine de la fête des Lumières grâce au shamash, les toupies à quatre faces, l'argent offert aux enfants, les cadeaux, et surtout, les repas copieux, ce que j'avais tendance à préférer. Bien évidemment, en vue de ma religion et des coutumes de mon peuple, je préfère Noël et redeviens comme un véritable enfant de cinq ans durant cette période. Ma famille m'avait fait une énorme surprise en achetant des billets d'avion à l'avance pour passer Noël ici, à San Francisco. C'est bien la première fois qu'ils mettront les pieds ici, aux États-Unis. Et uniquement pour ça, les fêtes de fin d'années seront mémorables, même si ça serait la première fois que je n'irai pas en Irlande pour cette période. On peut bien faire une exception.
Aujourd'hui donc, j'emmenais Seth et Jade au marché de Noël alors qu'ils me tannaient depuis un moment déjà pour aller sur la patinoire. Allez savoir pourquoi, je fais très bien du roller, mais lorsqu'il s'agit d'être sur la glace avec des patins, je suis bien moins à l'aise. J'avais fini par accepter. Maria, elle, se trouvait avec Ambre et Aaron alors qu'elle était partie de son côté de la ville pour aller faire quelques achats. Et si elle avait finit assez tôt, elle viendrait nous rejoindre ici même. C'est ainsi que je sortais de la voiture avec les deux excités qu'étaient Seth et Jade. Déjà ils courraient partout et je me devais de les rappeler à l'ordre au risque d'en perdre un rapidement. Ma fille, plus docile, glissa sa petite main dans la mienne et commença à marcher à mes côtés. Je dus menacer mon fils de rentrer pour qu'il se calme et arrête de s'éloigner sans mon consentement. Au final, chaque enfant se trouvait de part et d'autre de moi.
Comme prévu, je retrouvais Alcide à l'intérieur du marché, accompagné d'Elyott. Nous nous étions mis d'accord pour venir ici en même temps, notamment parce que j'avais également les enfants aujourd'hui. Une petite sortie était donc nécessaire. Cela avait bien évidemment enchanté Jade qui trouvait en Elyott un amoureux potentiel. Et c'est bien pour ça que je gardais un œil sur le petit blondinet. Van Stexhe, lui, ça l'amusait beaucoup. « Hey ! » Une étreinte virile plus tard, et déjà mes yeux bleus se posèrent sur le petit d'Alcide et sur Jade qui s'étaient déjà rapprochés pour parler ensemble. Seth, lui, arborait une mine renfrognée, peu heureux de voir sa sœur jumelle le délaisser pour un autre garçon. Voilà pourquoi il repartit à la charge en s'incrustant entre les deux petits pour attirer l'attention de celle qui représentait la seconde partie de son être, sa frangine.
« Alors, on joue les papas modèles ? », demandais-je à Van Stexhe en souriant alors que nous parcourions le marché de Noël. Un peu plus loin, j'apercevais Blaithin du côté de l'alimentaire. Elle, c'était une ancienne histoire, peu sérieuse. Une irlandaise que j'avais rencontré lors de cette période de célibat que j'avais connu après mon divorce avec Sarah et ma mise en couple avec Maria. En fait, il n'y avait eu que du sexe entre nous, un pied d'Enfer. Aujourd'hui, nous étions particulièrement complices et amis. Il nous arrivait bien souvent de nous voir pour discuter ensemble. Ainsi, je l'interpelait. « Dia dhuit Blaith ! » J'aimais la saluer en irlandais. Je m'approchais d'elle, en compagnie d'Alcide et venais lui faire la bise, tandis que Aaron avait posé de grands yeux un peu plus loin. « Papa ! Il y a le père Noël là-bas ! » L'enfant de huit ans le pointa du doigt et sauta sur le dos de son tonton Alcide. Il passa ses petits bras autour du cou de ce dernier. « On peut y aller s'il te plaîîîîîîîît ? »
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Sujet: Re: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers] Sam 17 Déc - 20:50
Kana Kaloka (Here Comes Santa Claus) by Na Leo
Noël je n'ai jamais trop aimé cette période de l'année, non pas que j'ai des mauvais souvenirs, de mauvais moments qu'on aurait pu passé en famille c'est juste que …. la seule fille que j'ai aimé de tout mon cœur m'a quitté ce jour là. Je devrais dire plutôt qu'elle a couché avec mon meilleur ami qui n'est plus mon ami d'ailleurs, je n'ai pas franchement apprécié qui aurait apprécier ça d'ailleurs à part un malade. J'avais beau me balader dans les rues, voir des tonnes de gens heureux avec des paquets plein les bras, voir des couples heureux de se retrouver, préparant déjà le repas qu'ils feraient rien ni même le temps ne me faisait oublier cette période. Il y a pourtant deux ans de prescription je devrais me faire à l'idée quand même que c'est puérile ma réaction mais je n'y arrive pas c'est tout.
Il y avait une chose que j'adorais faire pendant les fêtes c'est admirer les décorations de noël, j'aime me balader dans les rues, aller voir les marchés de noël juste pour voir les décorations, moi je me contente de mettre un bonnet rouge avec un pompon blanc à mon chat, il adore ça j'en suis sur puisqu'il n'essaye pas de l'enlever. Je l'avais laissé à la maison avec une gamelle pleine de croquette, il pourrait se passer de moi pendant quelques heures voir toute la nuit mais je doute fort que je passerais la nuit tout seul dehors. Je n'aime pas laisser mon chat trop longtemps tout seul sauf si bien sur je rencontre une créature de rêve mais ce soir j'ai l'esprit trop obnubilé ailleurs. Tellement ailleurs que je ne remarquais même pas que pas loin de moi se trouvait Edward, Alcide, Pacey et Blaithin. Non pas que je n'ai pas envie de voir du monde, quoique je doute que je puisse jouer la comédie bien longtemps du mec qui se sent hyper bien dans ses baskets. Je sais jouer la comédie quand il le faut mais je ne peux pas faire semblant très longtemps, je trouve ça un peu injuste pour les autres et pas sympathique de ma part. Mais là ce n'est pas le moment de l'année où je suis le plus heureux, dans quelques jours j'irais mieux quand on sera en février je pense ou janvier si tout va bien.
La température est sacrément tombé en peu de jour, heureusement que je me suis habillé chaudement et remis mes gants, réparer des voitures avec les mains abîmés ce n'est pas génial. Je tremblais de froid. J'allais m'acheter un café histoire de pouvoir me réchauffer au moins la gorge et tout mon être intérieur par la même occasion. Je refusais gentiment à café à la cannelle ou au vin chaud je veux un vrai café. J'entendais un enfant demandé à voir le père noël, je tournais la tête pour voir le père noël en question, bon déguisement en tout cas, s'il savait ce pauvre enfant que le père noël c'est juste un mensonge. Je n'ai jamais cru au père noël pour la bonne et simple raison que mes parents ont cru bon de ne jamais me cacher la vérité parce que ce n'est pas bien de faire croire des choses aux gens.
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Sujet: Re: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers] Sam 17 Déc - 21:19
[quote="Blaithin C.O'Griffin"]
« Un oeil suffit au marchand, cent yeux ne suffisent pas à l'acheteur. » Proverbe Arabe
Une voix familière, me retournant, j’avais la bise d’Edward sous les yeux ébahis de ce monsieur que j’avais croisé. Je lui disais en riant. Je n’avais plus trop l’habitude de lui parler en irlandais, mais je trouverais bien une phrase simple. De toute façon, je me doutais que son ami ne comprendrait pas grand-chose mais bon. Après tout, je pouvais bien parler comme je voulais. Ensuite, devant ces deux hommes en compagnie de leurs marmailles.
- « Dia duit, ach Ed, na hÉireann sexiest. Cén chaoi a bhfuil tú ag mo chara daor? »( Bonjour, mais c'est Ed, le plus sexy des irlandais. Comment vas-tu mon cher ami ?)
Lui souriant, je remarquais qu’il y avait toute sa tribut. Je me disais bien que je pouvais donc lui parler un peu. Reculant un peu, je saluais l’ami d’Edward. Des enfants couraient partout en compagnie de leurs parents. Je ne connaissais pas bien les enfants de mon ex. A vrai dire, je ne connaissais pas trop sa femme non plus. Je ne lui demandais pas trop ces sujets-là, je considérais qu’il avait aussi le droit de ne pas trop m’en parler. C’était comme il voulait, bien que l’on soit confident, je ne le voyais pas trop ces temps-ci.
- « Bonjour, vous allez bien, vous avez trouvé une baby sitter alors ? La dernière fois, vous n’aviez pas trop l’air d’être content depuis la dernière fois. »
Une simple question, mais, bon, je me disais bien qu’il était normal que je lui parle. Je n’allais pas l’ignorer maintenant qu’il se trouvait là. Tout en me tournant vers mes deux interlocuteurs en même temps. Je leurs disais.
- « Quelle belle journée, il neige, il fait pas trop froid, et pour une fois, il y a le marché alimentaire pendant le marché de Noël. Il y a du monde et j’ai l’impression que les gens ont l’air de s’amuser un peu malgré la crise. »
Tout en tenant mon panier, je me demandais bien ce que je dirais de plus, mais bon, il fallait avant tout, faire un petit effort rien que pour ne pas être mal polie. Attendant donc qu’ils me parlaient, je regardais autour de moi. C’est alors que je voyais de loin Shannon. L’observant un instant, j’aimerais bien croiser son regard. Puis le voyant un instant dans les yeux, je le saluais de la main avec un sourire. Il n’avait pas l’air en forme. Même après notre petite rencontre dans le désert, je ne tenais pas à lui donner encore plus de soucis. Par contre, j’aurais bien aimé qu’il me fasse part de ce qu’il n’allait pas comme je lui avais dis pour mon accident en vol. Me demandant bien s’il me parlerait un peu, je me tournais vers Ed et Alcide.
- « Je reviens, je vais dire bonjour à un ami. »
Marchant un peu, je me dirigeais vers Shannon. Il n’était pas loin mais bon, je tenais à le saluer tout simplement parce qu’il était là et parce qu’on s’était vu. Tout en tenant mon panier, je me dirigeais vers lui. Réussissant à passer un peu parmi la foule. J’arrivais à sa hauteur, et je lui disais en souriant bien que je savais qu’il n’avait pas son état normal. Je comptais donc lui parler un peu plus dans le but de mieux le connaître. Je savais que je pouvais aussi faire un effort en m’ouvrant un peu.
- « Lut Shannon, tu vas bien ? Toi non plus tu n’aimes pas Noël ? Je l’ai vu sur ton visage pendant que tu ne me regardais pas. Hihih, promis je ne dirais rien. Je t’assure, que je n’apprécie pas trop non plus cette fête... »
Tout en lui souriant, je me disais bien que finalement, il me parlera ou pas. C’était un peu comme il voulait. De toute manière, je ne pouvais pas le forcer. Après tout, je devais bien me montrer aimable. Patientant qu’il me réponse, je lui disais gentiment.
- « Tu as vu, il y a Ed et son ami là-bas. Si tu veux, on peut aller les voir ensemble. A moins que tu ne préfères que je te laisse seul. Je n’y verrais pas d’inconvénient. Si tu veux, tu nous rejoins là-bas. »
Lui souriant un peu, je ne tenais pas à lui forcer la main, reculant un peu, je me disais que je pouvais aussi lui laisser le temps de réfléchir. Restant sur place, je regardais alors autour de moi. Il y avait un vendeur de produits en laine. Tout en prenant un, je me tournais vers lui au moment même où il me répondait.
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[HJ : Petit rappel : Le truc, c'est qu'il faut qu'on se dise qu'on fait tous des posts de 600-700 mots pour aller plus vite, et pas de tour de passage...]
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Sujet: Re: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers] Dim 18 Déc - 11:19
Les marchés de Noël, c’était plus ou moins sympathique. En fait, ça dépendait beaucoup des personnes avec qui on s’y rendait. Alcide savait, par expérience, qu’il fallait éviter d’inviter des amis extérieurs à ceux avec qui on avait rendre-vous, pour la simple et bonne raison que c’était le meilleur moyen de poser un lapin aux amis extérieurs en question. Main dans la main avec Elyott, l’homme avançait entre les chalets, en se demandant bien ce qu’il pourrait offrir comme cadeaux, et à qui. Alcide et l’enfant marchaient tous les deux, au même rythme, en se délectant du sucre parfumé aux fruits qui coulait dans leurs gorges respectives.
Le décor était agréable, bien qu’un peu niais. Il y avait cette neige artificielle, ces musiques débiles, ces petits chalets en bois qui rappelaient la montagne et puis tous ces petits commerces qui n’étaient là que pour ramener un peu plus de fric encore à des gens qui avaient déjà pas mal de pognon. Tenez, le père Noël, par exemple, là-bas, plus loin… Il avait tour à tour des gamins sur les genoux et se faisait tirer le portrait avec eux, il devait sans doute mordre sur sa chique pour ne pas craquer, parce que c’est bien le genre de boulot où il y a des paires de claques qui se perdent. Van Stexhe et son filleul attendaient de retrouver Edward O’Malley et les jumeaux, qui ne tardèrent pas à arriver. Les deux hommes se serrèrent l’un contre l’autre un instant durant. Ed était toujours une présence rafraîchissante. Il avait le sens de l’humour, il avait le don de trouver les mots justes et il était au moins aussi gourmand que van Stexhe. Si pas plus.
"On ne peut rien te cacher… mais dommage qu’il n’y ait pas une jolie mère Noël dans le coin pour me féliciter pour mes efforts."
Et les deux amis, avec les trois enfants, se remirent à arpenter le tapis rouge qui était censé représenter un chemin à suivre pour parcourir le marché de Noël dans le bon sens. C’est ainsi qu’un peu plus loin, Alcide eut l’impression qu’Edward avait avalé un truc de travers quand il l’entendit parler, d’une voix forte, proche du cri, mais il était juste en train d’appeler la bonne femme qui avait failli garder Elyott un soir. Van Stexhe lui serra la main et allait répondre à sa question lorsque le jeune Seth lui sauta sur le dos, criant comme un beau diable qu’il y avait un père Noël pas loin… et Alcide s’était aussitôt transformé en une monture pour enfant. Le ton suppliant qu’il adressait à O’Malley eut tôt fait de faire céder Alcide, en réalité.
"Désolé, mademoiselle, mais je crois que je vais être obligé de vous laisser…"Il donna un petit coup de coude à Edward, tandis que la jeune femme s’éloignait. Rien à faire, mais van Stexhe ne pouvait faire autrement que de remarquer une jolie femme quand il en voyait une."Pas mal du tout… Mais je vais te laisser discuter avec elle, quand vous parlez en chinois, même en faisant beaucoup d’efforts, je ne comprends rien. J’emmène les enfants voir Pépère Nono."
De toute façon, Seth ne lui laissait pas vraiment le choix. Van Stexhe lui demanda de bien se tenir, sans l’étrangler de préférence, puis il donna la main droite à Elyott, en lui demandant de prendre celle de Jade afin de ne perdre personne en route. Le père Noël était un peu plus loin et ce serait sûrement sympa d’avoir une photo des trois enfants avec lui, même si Alcide n’aimait pas trop la tradition du père Noël, lui qui avait été élevé dans la tradition de saint Nicolas – ou même de Sinter Klaas en Zwarte Piet, quand il allait chez ses grands-parents – mais pour faire plaisir à des mômes, il était prêt à tout.
Arrivant près du père Noël, qu’il voyait surtout de dos, Alcide interpela ce dernier, en essayant de durcir son cou qui était tout de même un peu malmené par Seth qui, décidément, devait être l’un des plus grands fans de Santa Claus !
"Hey, père Noël !"Et là, voyant le type en costume rouge et blanc se tourner, van Stexhe vit d’abord que l’homme avait retire sa barbe blanche. Puis il reconnut quelqu’un à qui il avait évité de parler depuis un bon moment… Lâchant temporairement la jambe de Seth pour ne le tenir – aïe ! – que grâce à son cou, Alcide mima discrètement une barbe sous son menton, pour essayer de faire comprendre à Pacey qu’il allait falloir qu’il ait l’air d’un père Noël avant que les trois potentiels petits killers ne viennent faire la peau à cet imposteur. Il espérait tout de même que les enfants n’aient pas eu le temps de voir le visage glabre sous le bonnet rouge.
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Sujet: Re: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers] Mer 21 Déc - 23:46
Pacey s’imaginait déjà sur le paquebot, agenouillé devant la magnifique Viktoria. Le jeune homme ne savait pas encore comment il allait formuler sa demander. L’acteur se tournait et retournait sans cesse la question dans sa tête. Devrait-il passer par quatre chemins ou aller directement au but pour demander la main de sa chère et tendre ? Le Workers ne sortait que depuis un mois avec l’étudiante et déjà il était sûr de la vouloir pour épouse. De partager le reste de sa vie avec la même femme. Il fallait aussi avouer que contrairement à beaucoup d’hommes – y compris un qui se reconnaitra – Pacey n’avait pas énormément d’expériences avec la gente féminine. Viktoria était pour ainsi dire sa première véritable petite amie. La seule avec qui il a eu des rapports intimes. Quoique cela n’était arrivé qu’une seule nuit. Et en parlant de ça, le jeune enseignant en arts cinématographiques était aux anges. Depuis qu’il avait enfin goûté aux joies de l’amour physique, il ne décollait pas de son petit nuage. Il avait hâte de recommencer. Malheureusement il y avait de fortes chances qu’il ne pourrait pas le faire avant son voyage en amoureux. Avec les horaires de travail surchargé de l’acteur, sans parler des révisions de la belle, le couple n’avait plus réellement le temps de se voir en ce moment.
Sur le marché de noël, Pacey-Danyaël revenait d’une pause. Il devrait reprendre son rôle de père noël car des nouveaux enfants arrivaient sur son stand avec leurs parents afin de se faire photographier avec lui. L’acteur s’installa tranquillement sur son fauteuil lorsqu’il entendait un homme l’interpeler. En se retournant, il tomba nez à nez avec… Alcide !? Pacey fit surpris de voir son père ici. Il ne s’attendait pas du tout à le voir débarquer pour une photo. Quoiqu’en voyant le petit Elyott, l’acteur secoua légèrement la tête en souriant. Mais qu’est ce qu’il pouvait être bête quand il s’y mettait… Pacey avait oublié le petit Elyott. Pauvre pétiot ! En revanche, le Workers fut surpris de voir d’autres enfants accompagner son père. Avait-il des frères et sœurs cachés ? Ou du moins pas encore présentés jusqu’à présent ? L’enseignant eut une boule qui se forma dans sa gorge en imaginant ça. Dire que lui n’avait pas eu la chance de grandir auprès de son père alors que trois autres enfants dont un qui n’était pas du sang du psychologue… Enfin bref ! Alcide fut un signe à Pacey mimant discrètement une barbe. L’acteur toucha son menton et se rendit compte qu’il avait oublié de remettre sa fausse barbe. Oh quelle poisse ! Pacey était allergique à quelque chose qui lui donnait des débuts de plaques rouges sur ses joues. En revanche il était incapable de dire si cette allergie venait de la barbe blanche en question ou alors du maquillage à deux balles qu’on lui avait étalé sur le visage environ une heure plus tôt.
Pacey : " – Oh ! Oh ! Oh ! Comment allez vous les enfants ? Avez-vous été assez sages cette année pour recevoir des cadeaux ? “
Le jeune homme reprit son côté professionnel en main en faisant abstraction que son géniteur n’était qu’à quelques centimètres de lui-même. Ca faisait réellement bizarre au fils d’être mis comme cela en scène devant son père. Sans aucun doute par peur d’être critiqué par la suite. Même si Pacey savait qu’Alcide ferait cela pour son bien, il avait encore mal au cœur que son père le rejetait pour être si différent de lui. L’enseignant en herbe avait appris pour l’ « alien » ou une insulte du genre enfin le Workers préférait ne plus y penser. Quoiqu’il en soit, lui qui avait toujours rêvé d’un père protecteur qui le guiderait dans la vie, il souffrait horriblement de ce déni de parentalité et de ce mépris qu’Alcide avait envers lui. Certes ! Dans le fond, peut être qu’il l’avait cherché finalement…
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Sujet: Re: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers] Jeu 22 Déc - 21:20
Affublé de Seth sur son dos ainsi que d’Elyott et Ambre à la main, Alcide arpentait donc le marché de Noël lorsqu’il repéra précisément le personnage rouge et blanc, bien connu des enfants, qu’il cherchait. Certes, voyant sous le bonnet le visage du jeune Stenfler, l’homme fut légèrement surpris, mais il tâcha de n’en rien montrer, préférant jouer le jeu, pour les mômes… alors il essaya, discrètement, de faire comprendre au jeune enseignant qu’un accessoire lui faisait défaut pour le moment… Et Pacey de commencer à jouer son rôle, avec une voix grave que le quinquagénaire trouvait particulièrement bien adaptée.
Van Stexhe avait posé Seth sur le sol et les trois bambins s’étaient approchés du Père Noël, chacun très content de pouvoir voir de près ce fameux personnage. Lui, il observait, un peu en retrait. A vrai dire, tout ce foin autour du personnage de Santa Claus, ça avait tendance à vite l’énerver. La fête de Noël était devenue beaucoup trop commerciale à son goût. Enfin, soit, la magie de Noël, il fallait bien la laisser aux gosses.
Le professeur de psychologie avait peut-être un peu profité que le fils d’Edward lui ait ainsi sauté dessus pour s’éclipser afin de ne pas avoir à rester trop longtemps en présence de celle qui avait failli garder Elyott mais en qui le quinquagénaire n’avait pas trouvé la personne qu’il cherchait. Il n’avait pas réussi, au terme de leur entretien, à lui faire suffisamment confiance. Alors voilà, Alcide se retrouvait avec trois gamins de sept et huit ans, à faire le pied de grue près d’un faux Père Noël qui n’était autre que son fils biologique. Le monde était quand même vachement petit, quand on y songeait.
Pacey-Danyaël avait l’air de bien tenir son rôle. Logique pour un acteur. Mais van Stexhe se demandait tout de même pourquoi ce jeune homme s’abaissait à faire ce genre de choses alors qu’il avait le talent qu’il fallait pour avoir plus d’ambition. Ce fut d’abord Seth qui prit place auprès de Papa Noël, puis Ambre laissa le jeune Weelsher venir sur les atours de Pac’. Observant Elyott sur les genoux de Pacey, Alcide eut un sourire. La scène était quand même sympathique, au fond, et l’homme eut une sensation étrange dans la poitrine, comme une vague de chaleur… comme si le fait de voir son filleul sur les genoux de son fils biologique l’envahissait de tout un tas d’émotions qu’il n’y avait pas moyen de faire taire.
Il y avait pas mal de temps que le professeur européen n’avait parlé à son fils biologique. En réalité, la dernière fois, c’était le jour où Pacey avait annulé la soirée de baby-sitting qu’il avait pourtant accepté d’assurer. Fallait-il profiter de l’approche de Noël pour essayer d’arranger les choses ? Un peu le principe très connu de la trêve de Noël…
Après Elyott, Ambre voulut à son tour s’installer sur les genoux de Santa Claus. Puis elle voulut aussi faire une photo avec le filleul et le fils d’Alcide. Seth revint alors près de van Stexhe et manifesta très clairement son goût pour la situation. Le quinquagénaire décida à ce moment-là qu’il achèterait les photos prises avec le père Noël, pour faire plaisir aux enfants… mais le fils d’Edward était un petit comique dans son genre et il poussa Alcide vers Santa Claus en lui disant que lui aussi devait aller sur les genoux du personnage rouge et blanc. L’homme rechigna un peu, mais il finit par céder et s’approcha de son fils biologique.
"Je ne vais pas m’asseoir sur vos genoux, Père Noël, je crois que je dépasse de quelques dizaines de kilos le maximum autorisé…"Van Stexhe était souriant lorsque la photo fut tirée, mais il était aussi un peu tenté de tirer la tronche. Lui, il avait grandi avec le mythe de saint Nicolas, rien à voir avec le Père Noël, à ses yeux, bien que ce soit tout de même deux traditions assez proches l’une de l’autre. La main posée sur l’épaule de Pacey, Alcide se pencha près de l’oreille de son fils."Merci, Père Noël… Vous n’oublierez pas de passer pour Elyott, n’est-ce pas ?"
Mieux valait sans doute ne pas parler de choses sérieuses pour le moment. Pas devant des enfants. C’était déjà suffisamment bizarre, comme situation, il n’était pas nécessaire d’en remettre une couche.
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Sujet: Re: Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers]
Christmas is all around me, and so the feeling grows [Workers]