Il y a des jours sans et des jours avec, et là...

Que d’émotion pour le jeune homme, oui la confrérie dont il faisait parti venait de se faire envahir, les GAMMAS étaient dans la place comme ils aimaient le dire, il y avait eut l’espace d’une petite demi heure des affrontements hors normes, jamais personne n’aurait pensé qu’en si peu de temps pouvait partir en live. Les GAMMAS ont bien sur une réputation, ont dit d’eux qu’ils sont très mal élevé, de vraies racailles, on leur donne pleins d’autres pseudo et vous savez quoi ? Bradley lui ne supporte pas que l’on juge les gens sur les on dit, il connait quelques GAMMA avec qui il s’entend assez bien. Quand je pense à Andreas avec qui il a une petite compétition de qui arrivera à enchainer le plus de filles, il y a aussi Ebony qui même si elle a un visage d’ange reste une petite sorcière, malgré ça il l’apprécie, ils ont passé à l’heure actuelle trois soirées ensemble, à chaque fois l’ambiance été chaude et ce n’est pas parce qu’ils s’entendent pas mais plutôt parce que la tension sexuel entre eux est assez forte. Parlant de tension sexuelle, il y a aussi Siloh avec qui il a un lien bizarre, il ne sait pas sur quel pied danser avec la belle et encore moins comment être avec elle, voilà pourquoi il la repousse, uniquement parce qu’elle a une mauvaise réputation, chose qu’il ne fait pourtant jamais.
Mais parfois malheureusement ou peut être heureusement les préjugés disent la vérité est c’est le cas avec les GAMMAS, quand tout le monde dit qu’ils ne sont pas bien élevés, qu’ils ne respectent rien, il ne voulait pas y croire et pourtant il a eut tord. Dès leur arrivé ils ont mit leur bagages partout, chose que bon on peut excuser, ils ont commencé à parler fort, s’avachir n’ importe où se croyant comme chez eux en faisant n’importe quoi. Encore une fois ce ne sont que du manque de savoir vivre on ne peut pas franchement en vouloir à une personne à cause de ça, on fait avec. Mais bien sur si les GAMMAS avaient simplement ça comme défaut il n’y aurait aucuns problèmes, mais rapidement ils ont commencé à sortir des marqueurs, des pots de peintures (non mais franchement qui pourrait avoir l’idée d’arriver chez quelqu’un avec des pots de peintures ?), puis ont totalement saccagé la pièce central, se battant avec la peinture, écrivant sur les murs, un bordel sans nom quoi.

Vous connaissez sans doute Bradley, il ne c’est pas laissé faire, au début quand ils étaient calmes il ne faisait que lancer des pics, des pics rien de plus normal quand on est avec quelqu’un que l’on apprécie pas on ne va pas non plus lui faire des ronds de jambes, mais en plus de ça il a commencer à en bousculer quelque uns quand ils ont commencé leur connerie, et après ben il est tombé dans la bagarre de peinture, ne pouvant rien faire il prit un peau de peinture pour le mettre sur la tête d’un gars qu’il ne connaissait pas, en espérant bien sur que ce ne soit pas un nouveau DELTA, mais vu l’allure et la façon d’être il n’y avait aucunes chances.
Tien en parlant de nouveau DELTA, parlons aussi de nouvelle BETA, chez les BETA il y avait une arrivé qui venait de choquer totalement le beau blond, qui pouvait créer un tel remue ménage dans la tête de Bradley. Vous n’avez vraiment aucunes idées ? Et bien cette fille est blonde, d’origine égyptienne, anciennement dans un secrétariat, vous ne voyez toujours pas ? Et bien il s’agit de Syndey, celle qui lui en a fait voir de toutes les couleurs lors de leur première rencontre. Le gardant le plus longtemps avec elle histoire de pouvoir le mater, peut ensuite lors de leur deuxième rencontre elle est venue le chercher dans la salle de musculation, essayant de lui piquer ses vêtements bien sur elle est tombée sur un os, il c’est vengé mais étrangement à la fin il a abdiqué. Il n’arrivait pas pour le moment à la supporter, elle lui sortait pas les yeux, mais bien sur il comptait bien la revoir, pas aujourd’hui, il était déjà sur les nerfs.

Tout venait de se calmer, c’était redescendu aussi vite que c’était monté, Bradley en avait profité pour aider les autres à tout ranger, bien sur les GAMMAS eux avaient totalement disparus, ils n’allaient surement pas aider à ranger ce qu’ils avaient fait comme dégât.
Enfin bref, une demi heure de bagarre avait donné une heure de rangement, après ce rangement les BETA et DELTA étaient pleins de peintures, bien sur en nettoyant ils c’étaient amusé entre eux à se lancer de la peinture, se frotter dedans. Bradley lui comme beaucoup d’autres DELTA avait enlevé le haut rien de bien choquant dans cette maison ou l’égo et l’amour de soi été fort. Les filles elles étaient en mini short avec un petit top, les mecs en short et torse nue, pourtant il n’y avait pas forcement de grosse tension sexuel, non ils étaient ensemble, s’appréciaient du fait de leur comportement identique et du fait que leur confrérie soit la même…

Voilà donc le beau blond dans sa chambre, il allait prendre la douche quand quelqu’un toqua à sa port, la porte s’entrouvrit sans qu’il puisse dire un mot, des mèches blondes passèrent dans l’entrebâillement, non pas elle quand même ?

Dire qu'elle était venue dans la maison des Deltas/Bêtas pour fêter son entrée dans la confrérie, Sydney s'était retrouvée transformée en petite warrior face aux Gammas avant de se changer en Cendrillon l'espace d'une heure pour aider les autres à ranger. Quoique… Vous la connaissez : comme elle n'habitait pas ici, elle avait brassé plus d'air qu'elle n'avait effectivement rangé. Laisser les garçons s'occuper du gros œuvre et nettoyer les traces de peinture avec quelques filles, c'était déjà plus cohérent. La ravissante petite blonde n'avait pas manqué de noter qu'aucun homme ici - ou même aucune femme - n'avait la pudeur pour mot d'ordre : ils faisaient facilement tomber les vêtements sans pour autant qu'il y ait la moindre ambigüité. Au contraire, même, ça les amusait plus qu'autre chose. Aucun doute possible, c'est cette confrérie qui lui correspondait le mieux. Et de loin. Armée d'une éponge et d'une bassine avec de l'eau et du produit, la fashionista avait réussi à venir à bout de ce grand "G" marron que Charles-Edouard avait dessiné au pinceau dès le début des hostilités.

C'est lorsque tout le monde se sépara que l'égyptienne remarqua que Bradley s'était vite enfui en direction de sa chambre… Pourquoi ? Pour l'éviter ? C'est chou. Comme si un étage, un couloir et une porte pouvaient la retenir d'aller faire chier le monde. Lorsque le Delta était arrivé au cœur de la dispute entre les deux confréries, il n'avait pas échappé à Sydney que le jeune homme avait été on ne peut plus surpris, sinon choqué, par sa présence ici. Eh oui, ses économies en tant que réceptionniste puis un défilé réussi à la Fashion Week de Barcelone pour y présenter ses créations avaient réussi à venir à bout des 40 000$ de frais d'inscription qui lui avaient fait défaut jusque là. Du coup, elle ne pouvait certes plus enquiquiner le beau blond à la réception… mais elle avait désormais tout le loisir d'envahir son espace si l'envie lui en prenait sur son temps libre.

Voilà pourquoi elle laissa elle aussi tomber ses tâches ménagères - chose qu'elle haïssait sévèrement - puis monta quelques minutes après lui pour arpenter les couloirs jusqu'à sa chambre. Une fois devant sa porte, la jolie blonde eut un petit réflexe : son apparence. Dieu merci, elle se trouvait chez les Delta, il y a des miroirs à gogo. Elle se plaça devant l'un d'entre eux et réajusta vite fait sa coiffure avec un petit sourire des plus narcissiques. Non pas qu'elle tienne spécialement à se faire belle pour lui, mais c'était presque instinctif chez elle d'avoir besoin de se sentir au top lorsqu'elle allait voir quelqu'un. Une fois fin prête, Sydney revint devant la porte et déposa une main sur sa hanche en réfléchissant. Rentrer direct ou frapper en attendant qu'il lui ouvre ? La première était impolie et la seconde nécessitait de la patience. Alors, elle fit un mix entre les deux : frapper et ouvrir.

La poignée actionnée, elle poussa doucement la porte et bondit d'un seul coup au milieu de la pièce un peu comme une petite fille surexcitée qui a ménagé son effet d'apparition. "Surpriiiise !" Pas forcément de bonne augure pour Bradley, certes, mais passons. La belle referma la porte derrière elle et afficha un immense sourire tout fier sur son beau visage. "La tête que t'as tiré en me voyant en bas… ça n'avait pas de prix. Ta secrétaire préférée quitte le bureau de la réception et vient directement dans la maison de ta confrérie, je suis sûre que tu penses que c'est parce que je tiens à te coller. Et c'est pas faux." Elle le regarda avec un amusement non dissimulé, n'ayant pas précisé pourquoi elle avait entre autres envie de le coller : un peu parce qu'il était attirant… et suuurtout pour pouvoir le gonfler au maximum. Faisant comme chez elle, la blondinette commença à arpenter la pièce sans accorder le moindre regard à son interlocuteur pour pouvoir s'imprégner de l'espace dans lequel il vivait. "C'est donc ici qu'a lieu la tragédie tous les matins…" lâcha-t-elle avec ironie en faisant allusion au réveil de Bradley en imaginant sa tête. Vous remarquerez qu'elle ne songea pas un seul instant à lui demander si elle le dérangeait. Non, ça, ça lui passait à des années lumières au-dessus du cigare. D'ailleurs, l'égyptienne était bien de trop occupée à explorer les moindres recoins de la chambre du Delta sans se priver, curieuse de découvrir un peu ses goûts par rapport aux objets qui se trouvaient ici. Ou bien était-ce uniquement pour l'embêter ? Oui, il y avait un peu de ça aussi.

Il y a des jours sans et des jours avec, et là...

C’est vrai que pour une entrée en matière dans une nouvelle confrérie la belle Syndey car oui elle avait beau être chiante et tout ce qui s’en suit-elle était tout de même une très belle femme, une femme qui le sait, qui sait bien s’habiller donc en gros une femme qui pouvait potentiellement avoir sa place ici. Bien sur entre le fait de penser qu’elle pouvait avoir une potentielle place et le fait de l’avoir il y avait quand même un grand écart et malheureusement pour le beau blond elle avait franchit ce gouffre qui la séparait. Ce qu’ignorait le jeune homme c’est que Sydney avait toujours voulut venir à Berkeley et surement toujours voulut venir chez les BETA. Sa première journée ici est donc forte en apprentissage, les BETA/DELTA font beaucoup de jaloux les confréries qui les supporte sont très peu nombreuse, je n’en voit que deux pour le moment, les IOTA qui ont beaucoup de sportifs qui eux aussi son beau gosse, Bradley sait de quoi il parle puisque lui aussi est un ancien IOTA, il avait le sport dans le sang puis un moment il a eut le choix et a préféré changé, il était bien plus représenté par les valeurs des DELTA que celles des IOTAS tout simplement parce qu’il fait du sport pour une seule et unique raison s’entretenir devenir plus fort mais surtout mieux fait. La dernière confrérie qui supportait un minimum les BETA/DELTA c’est les EPISLON, normal encore une fois parce qu’il y a beaucoup de beau gosses là bas, et beaucoup de riche chez les DELTA en gros se sont trois confréries qui se ressemblent plus qu’on ne le pense.
Passons maintenant à la suite de l’histoire, la jeune femme avait rien branlé durant le nettoyage il faut le souligner elle allait rapidement prendre des réflexions, je comprends qu’elle ne vive pas ici mais maintenant qu’elle est dans la confrérie il va falloir rapidement qu’elle apprenne à vivre avec les autres. Mais qu’elle se rassure ou non Bradley avait eut les mêmes problèmes, comme quoi ils sont assez identiques quand on se penche dessus. Très narcissique le jeune homme l’est la jeune femme aussi, ils ont tout deux beaucoup de repartie et n’aiment pas se laisser faire, autre petit point commun, tout deux ne sont pas fans du ménage, Bradley s’éclipsant discrètement, non pas pour éviter Sydney car bien sur tout ne tourne pas autour d’elle, mais plutôt pour éviter de continuer à nettoyer, il en avait marre et voulait juste prendre une bonne douche.

C’est donc dans une tenue légère que la jeune femme le surpris, mais encore une fois même si ils ne se connaissaient pas beaucoup il n’avait rien à cacher, ils c’étaient déjà vu très peu habillé et si ma mémoire est bonne elle l’a même vu tout nu, donc le voir en boxer avec de la peinture sur le dos, des cœur dessiné en rose sur le dos et bien il n’y avait pas de fausse pudeur à avoir.
Quand la jeune femme sauta dans la pièce il fut à peine surpris, il savait que la jeune femme débarquerait à un moment ou à un autre et ce moment été arrivé, il s’affala sur le lit quand elle arriva, pas forcement blasé de la voir puisque cette fois ci elle n’avait pas le même rôle. Coucher sur le lit, une position qui montrait bien qui n’avait pas forcement d’agressivité envers la jeune femme, elle était là il ferrait donc avec.


Je suis tellement heureux de te voir t’imagines même pas.

Dit-il avec un air qui montrait bien qu’il s’en moquait.


Après c’était sur que si un jour tu arrivais à Berkeley en tant qu’élève tu viendrais chez nous, la preuve tu te regarde non stop dans mes miroirs.

Parlons un peu de la chambre du jeune homme, des miroirs sur chaque mur, un lit immense au milieu, des photos de lui avec des amis, des photos de lui en shooting. Des coupes de ses exploits sportifs et puis pas un bureau, uniquement un grand écran qui a l’air de très peu marché tellement il brille, rarement il est dans cette pièce.


La tragédie ? C’est ici que le soleil se lève tout les matins. Mais ne compte pas qu’on partage la chambre c’est sur !

Le jeune homme était bien plus détendu aujourd’hui qu’il avait pu l’air l’autre jour, mais quoi de plus normal l’autre jour elle avait un peu la main, elle le tenait par les bijoux de famille, secrétaire elle pouvait lui faire vivre l’enfer, elle pouvait lui envoyer un nombre incalculable de lettre de rappel, le convoquer officiellement, un moyen de mal être vu alors qu’il pouvait la voir sans faire le difficile.
Mais à l’heure d’aujourd’hui elle était une élève quelconque, une nouvelle arrivée à Berkeley mais aussi dans la confrérie.

C'était assez étrange pour Sydney : pour l'instant, Bradley n'avait pas été cassant avec elle. Quelques petites vannes, évidemment, mais rien de bien méchant dans la mesure où elle y était habituée avec lui. Leurs querelles avaient atteint des sommets, l'autre jour… Pourtant, à le voir allongé sur son lit sans chercher clairement à la rembarrer comme à la salle de musculation, c'était plutôt déstabilisant bien qu'elle fasse de son mieux pour le cacher derrière son insouciance naturelle. Elle ne s'en plaignait pas, évidemment, qui sait si Bradley n'était pas qu'un petit con de mannequin tout juste bon à se la péter et mettre son physique parfait - elle le reconnaissait, mais pas à voix trop haute - en avant.

Quoiqu'il en soit, l'heure était à l'inspection de la pièce. Elle qui était curieuse par nature, elle savait qu'il n'y avait rien de mieux qu'une chambre pour en apprendre plus sur son propriétaire. Des photos, des coupes, des fringues… le lit au milieu de la pièce et les miroirs partout, ce sont ces deux éléments qui retinrent son attention. Ici, c'est la chambre d'un Delta pur et dur. Un sourire amusé flotta d'ailleurs sur ses lèvres à cette idée : rien que dans la décoration et l'aménagement, on pouvait aisément voir que Bradley avait très largement sa place dans cette confrérie. "Je savais bien que je finirai par te manquer… remarque, pour une première rencontre dans les locaux entre deux membres de la même confrérie, j'avoue que c'était assez original !" La colère que pouvaient ressentir les Deltas/Bêtas à l'idée de partager leur maison avec les Gammas lui échappait un peu, elle n'avait pas encore conscience du fossé creusé entre ces deux confréries étant donné qu'elle débutait en tant qu'étudiante. Par contre, pour quiconque voudrait un topo complet sur les travailleurs de Berkeley, Sydney était une véritable mine d'or. D'ailleurs, personne ne pourra apporter autant de "vie" au bureau de la réception qu'elle n'a pu le faire au cours de ces derniers mois. Sans se vanter, elle était certaine qu'elle manquerait à pas mal de monde dans le rôle de la secrétaire sexy, superficielle et un tantinet chiante. "En même temps, les miroirs sont faits pour qu'on se regarde dedans. Je pense aussi à eux : ils ont le droit de voir autre chose qu'un mannequin qui s'admire."

Sans lui demander son avis ni même à chercher un quelconque rapprochement pour le moment, la fashionista se laissa tomber sur le lit du jeune homme, juste à côté de lui. S'appuyant sur un coude, elle se mit de côté et lui adressa un petit sourire. "Relax, chéri… je n'habite pas avec vous, j'ai mon propre chez-moi. Spacieux, luxueux… calme en comparaison de l'état des lieux maintenant que les Gammas sont là. Puis tu dois savoir que je ne suis pas le genre de fille à partager une seule chambre." La belle lui fit un clin d'œil accompagné d'un petit rire puis elle se redressa pour regarder le corps du Delta avec plus d'intention. "Sympa, les coups de peinture, les petits cœurs… tu te fais tatouer tout ça quand ?" ironisa-t-elle. Etait-ce un moyen de le reluquer sans se priver ? Bien évidemment… tous les moyens sont bons. "Par contre, on va partager ta douche parce que je ne sortirai pas d'ici avec de la peinture sur moi." Les apparences en public, l'étudiant devait en savoir quelque chose, c'était une des religions principales qui avaient cours ici. De toutes manières, ils s'étaient déjà effectivement vus en très petite tenue et comme la nudité ne choquait personne ici, pas de quoi se formaliser. La seule chose qui pourrait éventuellement l'embêter, c'est la seule idée de devoir partager quelque chose avec Sydney Satis Khelos.

La nouvelle Bêta s'allongea totalement sur le dos et regarda le plafond avec un air pensif. "Dis-moi… t'as l'air presque gentil et ça me fait peur. Alors soit les effluves de peinture ont attaqué ton neurone, soit c'est autre chose." Depuis le temps, Bradley devait savoir que l'égyptienne ne tournait jamais autour du pot et qu'elle avait un don tout particulier pour mettre les pieds dans le plat à chaque fois qu'un sujet lui tournait dans la tête. Les situations gênées et les silences, très peu pour elle. Du coup, même si le changement n'était pas radical, elle était curieuse de savoir pourquoi Bradley ne se montrait pour l'instant pas aussi cassant qu'il avait pu l'être auparavant. A moins qu'elle ne l'ait pas encore assez enquiquiné, bien sûr, auquel cas cela ne tarderait pas à se produire…

Il y a des jours sans et des jours avec, et là...

Tout était différent entre ici et quand ils c’étaient vu à la salle de musculation, déjà elle n’était plus dans le rôle qui prenait la tête à Bradley, c’était surement ça qui dès le début avait saoulé le jeune homme, il ne supporte pas qu’on le prenne de haut, il ne supporte pas qu’on se sente fort grâce à un travail ou une obligation. En gros quand elle l’avait obligé à poireauté, quand elle était venue le chercher à la salle de musculation en faisant jouer son rôle de secrétaire il faut le souligner elle lui était sortit par les trous de nez, mais aujourd’hui tout était différent. Déjà elle n’était plus secrétaire mais une simple élève (vous allez me dire secrétaire n’amène aucuns pouvoir, encore une fois c’est un rôle qui fait que vous avez un peu la main mise sur des choses touchant directement à Berkeley…), donc une simple élève qui venait donc d’arriver, nouvelle dans une confrérie vraiment pas commode et surtout dans une confrérie ou Bradley a toutes ses marques. Autre chose qu’il faut souligner même si entre Delta, entre Beta ou même entre Delta et Beta on ne s’entend pas toujours, que l’on a des différences d’opinions ou autre il y a toujours cette cohésion d’ensemble qui fait qu’on est tout de suite beaucoup moins agressif, cela choquera peut être la belle égyptienne mais c’est comme ça. Après dernière chose, Bradley venait de se prendre la tête avec des Gammas, ils venaient de foutre un brun pas possible dans toute la maison il avait certainement autre chose à faire que de se prendre la tête avec une fille de sa confrérie. Mais qu’elle se rassure il ne sera pas le parfait petit agneau qui n’attend qu’une chose se faire croquer, il reste le Bradley avec une répartie facile.

La curiosité est un vilain défaut mademoiselle, surtout dans une chambre de mec, mais encore une fois le jeune homme n’était pas du genre pudique, totalement étalé sur son lit, en boxer, un sous-vêtement, son outil de travail quoi, elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait tant qu’elle ne venait pas foutre le bordel comme c’était dans le hall principal et la pièce à vivre. Une chose que l’on peut remarquer, le fait qu’elle soit tout de suite attiré par les miroirs, la chose la meilleure pour une Beta et pou un Delta, ce qui vous renvoie votre image, la chose qui est quasiment primordiale pour eux n’est ce pas ? Bradley avait mit ça pour agrandir la pièce aussi, il ne s’y connaissait pas du tout en décoration mais on lui avait dit que quand une pièce et petite deux ou trois miroirs l’agrandisse, alors pourquoi se priver de joindre l’utile à l’agréable ?


Quel accueil c’est vrai, mais bon d’habitude ce n’est pas autant le merdier que ça, tu verras rapidement qu’ici il y a deux mots d’ordre, propreté et ranger. Sa surprends toujours tout le monde mais non on s’occupe pas uniquement de nous !

Dit il avec un léger sourire, oui il se comportait un peu comme pouvait se comporter un parrain avec une nouvelle arrivante, sauf que cette nouvelle arrivante connaissait bien Berkeley, peut être moins les petites guerres entre confrérie mais elle savait déjà ou elle mettait les pieds. A voir comment elle se regardait dans le miroir elle avait parfaitement sa place ici, chez les Beta, une race oui je ne mâche pas mes mots mais une race à part à Berkeley. Tout comme peuvent l’être les Gammas, une race qui n’est pas très aboutis vous direz Bradley mais encore une fois il a quelques peu un partis pris, personne n’est neutre à Berkeley tout le monde défend son bout de pain.


C’est vrai, eux qui ne connaissent que la perfection autant leur montrer quelque chose de raté pour qu’ils comprennent la chance qu’ils ont !

Quand elle s’écrase car oui c’est plus le mot que de se laisser tomber sur son lit, il jeta un coup d’œil sur le coté sans pour autant broncher, il se moquait totalement de ce qu’elle pouvait faire, puis bon voilà être sur un même lit cela ne voulait rien dire, après le fait qu’il soit en sous-vêtements on aurait pu croire que, mais lever la tête regardez à qui vous avez affaire, un mannequin pour sous-vêtements donc voilà il n’est qu’en tenue de travail.


Enfin ici on a tous un autre appartement mais c’est toujours bien de venir ici et d’avoir une chambre au cas ou, quand il y a une fête pas la peine de rentrer on dort ici sa évite pas mal de choses.

Il sourit légèrement à la réplique de la jeune femme.


Après pour ça c’est toi qui le dis.

Puis elle se releva un peu, position ou elle se penchait un peu vers lui pour observer les dessins faits sur con corps, quelques uns n’étaient pas des dessins mais bien des tatouages, il avait un tatouage qui ressortait de sous son boxer et qui remontait sur le bas des abdos, un sur les pectoraux et un sur les dorsaux qu’elle ne voyait pas puisqu’il était sur le dos.


Ouai t’as raison je penserai à m’en faire tatouer sa rajoutera une touche de fantaisie.

Puis elle lui proposa de partager sa douche, une nouvelle fois il sourit. Il avait parfaitement compris ce qu’elle voulait dire, ne vivant pas ici à un moment ou à un autre elle devrait sortir et elle n’était pas franchement présentable, personne ne la laisserait sortir de chez les Beta/Delta dans un état pareil.


Oula tu me chauffe déjà, on c’est même pas fait la bise, retiens tes ardeurs !

Voilà elle avait totalement tout compris, pourquoi était il un peu plus agréable que d’habitude bien que ses réponses étaient encore un peu sèche, c’était tout simplement parce qu’elle ne se comportait pas non plus comme leur dernière rencontre, ou plutôt leurs dernières rencontres.


Surement parce que t’es pas non plus comme à la salle de musculation, je sais pas on dirais presque que quelqu’un t’a appris la politesse, le savoir vivre et surement un brin d’éducation, une personne vraiment patiente je pense !

Avant de se laisser tomber sur le lit de Bradley, elle avait levé les yeux au plafond, sa remarque avait été si prévisible sur ce que les miroirs voyaient… mais bon, plus elle avait de répondant en face d'elle et moins elle s'ennuyait, voilà l'une des raisons qui la poussait à venir embêter le Delta jusque dans sa chambre. Après tout, elle aurait aussi pu emprunter la douche de Trent puisqu'il l'avait aidée à s'intégrer ici. Ou la douche de Sky, pour qu'ils s'adonnent au sexe en milieu humide et confiné… mais non, elle était venue voir Bradley. LE Delta par excellence. "J'aime ce principe… je saurais ou crécher pour les fêtes qui se feront sur le campus !" Aller taper l'incruste dans la maison de sa confrérie était une idée qui lui plaisait. Puis, qui sait : si elle se sentait bien parmi eux, peut-être qu'un jour son côté flemmard disparaîtra temporairement lorsqu'il s'agira d'aider aux tâches de rangement après leurs parties.
Quoiqu'il en soit, la blondinette releva un peu la tête par surprise, sentant un sourire franc mais un peu perdu se dessiner sur son visage. Pourquoi diable Bradley était donc si… gentil ? Bon, gentil à sa façon, bien sûr, mais pour elle il avait l'air vraiment adorable en comparaison de la forte tête à laquelle elle avait eu droit lors de leur contact à la salle de musculation. Il lui disait une simple phrase qu'il n'avait encore jamais dite en sa présence : "T'as raison." Rien que ça, c'était presque choquant. A un moment donné, l'égyptienne en vint à se demander si l'un des Gammas ne lui avait pas tapé un peu trop fort sur la tête… ou bien si ce Bradley n'était pas une version issue d'une réalité alternée. Oui, l'imagination farfelue d'une blonde est sans limite.

"Chéri, si je voulais te chauffer, tu serais déjà sur moi à me faire l'amour comme un fou…" ironisa-t-elle en lui adressant un clin d'œil purement taquin. C'est une chose qu'elle appréciait dans cette confrérie : on peut parler de sexe et "se draguer" comme on pourrait parler de la pluie et du beau temps. C'est naturel, instinctif, normal et sans le moindre tabou… A se demander si les Bêtas/Deltas n'avaient pas un petit goût de paradis pour une femme de son envergure.
Curieuse de connaître les raisons précises de ce changement, Sydney l'écouta avec la plus grande attention possible… et là, elle resta bouche bée. Des compliments ? Des compliments de la part de Mr Gibbs ? Et des compliments qui lui étaient adressés en plus ! D'abord choquée, elle garda sa bouche entrouverte et le fixa avec des yeux ronds comme des billes, incapable comme toujours de cacher entièrement ses sentiments et sa façon d'être. "Qui êtes vous et qu'avez-vous fait de Bradley Lincoln Gibbs ?" Cette phrase était sortie comme si un automate l'avait prononcée. Sydney fronça un peu les sourcils, suspicieuse. "J'ai l'air d'une fille tellement ennuyeuse, quand tu me décris comme ça…" lâcha-t-elle avec un léger sourire.

L'égyptienne se remit à nouveau sur le dos et regarda le plafond avec un air pensif. Un air pensif, chez une blonde, c'est toujours quelque chose de très particulier. "Alors c'est vrai… les élèves ont la haine après les personnes de l'administration ou les profs juste parce qu'ils ne les voient que comme ça ? Tu sais, je suis la même, ça ne fait qu'un jour ou deux que j'ai quitté la réception !" Etait-ce cette part de pouvoir que les membres de l'administration possèdent qui les rend si horripilants aux yeux des étudiants ? On aurait presque pu le croire, elle avait un Bradley métamorphosé à côté d'elle. C'en était presque effrayant, à vrai dire. Elle tourna la tête dans sa direction pour avoir ses réactions en direct. "J'ai l'impression de parler à un type qui n'a rien à voir avec celui que j'ai rencontré. Côté physique, rien n'a changé… et enlèves-moi ce sourire, on sait tous les deux que c'est une bonne chose. Mais t'as l'air vraiment moins… agressif. C'était tout ? Juste parce que j'étais secrétaire, tu ne pouvais pas t'empêcher de m'en mettre plein la figure ? Il a suffi que je devienne étudiante pour que tu sois plus aimable avec moi ? T'es pire qu'une girouette… on ne sait vraiment pas ce que tu veux !"

Il y a des jours sans et des jours avec, et là...

Sydney et Bradley étaient si identique qu’on pouvait presque en avoir peur, lui aussi ne supportait pas tomber sur quelqu’un qui n’a pas de repartit, il aimait taquiner les gens et plus il appréciait quelqu’un plus il avait envie de lui lancer des piques histoire de voir si une belle et honnête amitié pouvait naitre entre eux. Oui voilà vous venez en même temps que moi de découvrir une de ses nombreuses facettes, il aime trainer avec des gens qui lui en feront voir de toutes les couleurs, il n’y a qu’a regarder Emy, la jeune femme au début était assez simple, assez gentille, depuis qu’elle trainait avec Bradley elle était tombé dans son jeu et devenait un peu plus agressive, elle avait un peu plus de répondant et ça bien sur il adorait vraiment, il jouait bien avec elle et quand on y pense un peu il avait peut être trouvé quelqu’un de mieux que la belle brune, en l’occurrence la belle blonde qui était à coté de lui.
La preuve elle n’avait pas choisit la facilité, elle avait préféré venir dans la chambre du jeune Américain pour prendre sa douche au risque bien sur qu’ils clash, elle qui avait l’air de déjà bien connaitre presque profondément certains gars chez les Deltas aurait donc pu aller le voir, un petite partie de jambe en l’air, une douche et la revoilà toute propre et heureuse pour aller chez elle. Oui chez elle, tout le monde en avait un, mais maintenant Bradley avait opté non pas pour la facilité mais pour un confort de vie qui lui allait mieux, rester ici avait plusieurs avantages. Comme il lui a présenté très volontiers, on a pas besoin de prendre la voiture après les nombreuses fêtes organisées par le comité Delta/Beta qui est le plus actif du campus, il y avait les fêtes déguisé (que Bradley adorait par-dessus tout), les fêtes avec d’autres confréries amies, des fêtes basiques donc tant de moyen d’être ivre. Deuxième avantage le fait que le beau jeune homme n’était pas loin du campus, lui qui adorait faire des conneries cela lui permettait d’attaquer les professeurs ou plus particulièrement la salle des profs, les autres confréries et de rentrer tranquillement chez lui. La dernière chose pour un fainéant, le moyen d’aller en cours sans les bouchons, sans les problèmes de la route, si après ça vous n’êtes pas conquis alors là je ne peux plus rien faire pour vous.


Tu comprendras surement très vite qu’il en faut beaucoup plus pour que je te grimpe dessus, bien plus !

Le sexe, la nudité, la drague tant de choses qui n’étaient pas tabou ici, bien sur en Amérique et plus particulièrement dans les confréries beaucoup de tabous tombaient, pour les Gammas c’était la drogue, les abus, la destruction, pour les Epsilon l’argent, les Iota le sport le sexe, les Delta et les Beta eux avaient un bon panel, le narcissisme, le sexe, l’amour propre tant de chose qui correspondait totalement à Bradley et qui correspondront certainement à la belle Egyptienne.


Oui j’oubliais, entre nous on se tir par-dessus, donc bon c’est pour ça que je cache la haine que j’ai envers toi derrière un sourire de façade et des courbettes qui ne me vont pas.

Il avait lâché cette phrase tellement naturellement, d’une façon tellement franche que oui l’on pouvait douter, vérité ? Mensonge ? Jeu ? Elle prendrait ce qui lui convient, mais moi je pense qu’il n’est pas du tout sincère ni franc vous voulez savoir pourquoi ? Tout simplement parce que comme tout ceux qui ne savent pas mentir ou être sérieux quand ils racontent une connerie, le jeune homme à pris un air bien trop sérieux pour lui, un air qu’il ne prend jamais…


La haine bien sur que non, puis je ne parle qu’en mon nom, c’est simplement que je ne supporte ni les professeurs ni les gens du staff, rajoute à ça le fait que tu m’ai fait poireauté la première fois puis retiré de mon sport la seconde et bien tu as tout gagné.

Il repense à la salle de musculation, il avait bien rigolé tout de même, le fait de se retrouver dans la douche, elle avait essayé de lui piquer ses fringues, bien sur totalement enfantin, mais c’est exactement ça qui plaisait au jeune homme, il était resté un enfant au fond de lui et pas qu’au fond…


Agressif je le suis t’inquiète pas, si tu as envie que je te violente je peux le faire, c’est jusque tu as du le voir, en ce moment on a quelques intrus qui vivent chez nous, on a donc autre chose à penser que de se taper entre nous, tu le comprendras bien assez tôt.

Il marque une pause et lança


Merde j’ai oublié t’es une vraie blonde, tu ne comprends jamais rien ! Je t’expliquerai quand j’aurai plus de patience.

Sydney avait brièvement écarquillé les yeux pour montrer clairement son scepticisme sans avoir besoin d'utiliser des mots. Bien sûr qu'il en faut plus pour captiver l'attention d'un Delta… mais en règle générale, ce sont souvent eux qui font les premières avances. Traquer les proies qui les intéressent le plus afin de s'épargner tous les autres boudins potentiels qui pourraient avoir le malheur de venir toquer à leur porte. Quant aux Bêtas, c'était à peu près le même schéma. Toutefois, les membres de cette confrérie étaient aussi excellents dans l'art de se faire désirer, il faut le reconnaître. Quoiqu'il en soit, l'égyptienne souriait devant la suffisance de son interlocuteur : il n'avait pas encore vraiment eu affaire à la Sydney prédatrice. Par contre, la Sydney chieuse, ça, il était désormais un très fin connaisseur.
"Ah, je me disais aussi… un Bradley tout mignon n'est pas vraiment un Bradley digne de ce nom." En tout cas, même s'ils se moquaient allègrement l'un de l'autre, l'étudiante en mode devait reconnaître que la cohésion à laquelle il faisait référence lui plaisait déjà énormément. Livrée à elle-même depuis qu'elle avait claqué la porte du domicile de ses défunts parents adoptifs et après tous les déboires dont elle ne serait peut-être pas ressortie vivante sans le secours de Logan et Stephen, Sydney n'avait pas eu tellement de soutien. Le Delta ne la verrait peut-être pas du même œil si seulement il savait… C'est dans des moments pareils qu'elle se félicitait d'avoir l'air d'une fille aussi superficielle et axée sur elle-même : ça évitait qu'on la prenne en pitié ou qu'elle vive constamment en broyant du noir. Ainsi, cette équipe soudée que représentait la confrérie lui apparaissait déjà comme une sorte de seconde famille. Une famille où Bradley pourrait faire office de cousin chieur mais attachant. "C'est vrai que j'étais l'archétype de la secrétaire ô combien sexy et tout aussi pénible… Ah, la belle époque des bureaux administratifs…" ajouta-t-elle en se mettant sur le ventre avec un air rêveur, tripotant le bout des draps avec un petit sourire sur les lèvres.

"La violence, c'est pas trop mon truc… quoiqu'un peu de bestialité est toujours la bienvenue…" glissa-t-elle avec un sourire coquin en se mordillant la lèvre inférieure. Cependant, Bradley avait raison : l'arrivée des Gammas allait certainement rendre la vie difficile aux habitants de cette maison. Il n'y avait qu'à voir l'état des lieux depuis leur arrivée… Bon, ok, la situation avait dégénéré, mais quand même. Ce qui était dommage, c'est qu'elle appréciait pourtant certains élèves chez les Gammas malgré tout. Zayn, Mikayla… La blondinette resta pensive quelques instants puis réagit à la vanne qu'il lui lança : elle se mit à lui mettre des dizaines de tapes sur le torse tout en éclatant de rire. "Tu peux parler, blondinet… T'es vraiment qu'un p'tit con !" Et pourtant, elle appréciait déjà beaucoup plus Bradley qu'auparavant car ce genre de personnalité lui plaisait. L'archétype du mec qui se la pète mais qui est en réalité un grand gamin qui sait s'amuser. Le genre de type avec lequel on peut s'amuser sans se prendre la tête et lui envoyer une quantité faramineuse de piques.
La miss se releva et commença par faire tomber sa robe, se tenant devant lui en simple sous-vêtements… mais attention, pas n'importe quel genre de lingerie. En ensemble mauve en dentelles très fine. De la haute couture jusque dans ses sous-vêtements… une fashionista et séductrice, une vraie. "Bon, arrêtons un peu de s'intéresser à l'adolescent attardé qui habite dans cette chambre… elle est où, ta douche, Blondie ?" lui lança-t-elle en déposant sa main sur sa hanche en le considérant avec un grand sourire.

Il y a des jours sans et des jours avec, et là...

Que ce soit pour les Delta ou pour les Beta l’on trouvait beaucoup mais beaucoup de prédateurs, la plupart des beaux et belles gosses adoraient chassé, être le prédateur leur donnaient un coup d’avance, ils faisaient ce qu’ils voulaient de leur proie, puis ne cessaient de faire des avances. Vous ne le croirez jamais si je vous disais qu’en arrivant à Berkeley le jeune homme était timide et pourtant c’est vrai. Etant jeune il était tout le temps avec les jeunes femmes, sortant très tôt avec les femmes, n’ayant jamais aucuns problèmes à parler avec elles, sauf qu’il y a du avoir quelque chose qui a fait qu’il a perdu toute repartie avec les jeunes femmes, il était obligé d’étudier des façons de faire pour que ce soir elles qui fassent le premier pas et non lui. Forte heureusement après quelques conseils de la part d’Alcide un professeur très en vogue ici à Berkeley il avait vaincu cette timidité et était devenu le Bradley que la belle Sydney à la chance de connaitre sauf que, car oui il y a toujours un sauf…
Sauf que maintenant Bradley devenait presque dangereux pour les filles, les enchainant chaque soir sans jamais ne leur donner de nouvelles, toujours entrain de draguer mais aussi entrain de jouer la proie. Il adorait ça se laisser faire, laisser la fille venir, la faire galérer, c’était des choses qu’il aimait faire puis bon si une femme ne supportait pas qu’on lui résiste et s’en allait il y en avait d’autres qui étaient prêtes à tout pour satisfaire les désirs du jeune homme. Etre beau, muscle et surtout être mannequin lui apportait beaucoup d’avantages non négligeables.


Bradley n’est pas tout mignon, Bradley est un beau gosse.

Il se mit à rire.


Non je ne suis pas Alain Delon je ne parle pas de moi à la troisième personne.

La cohésion, chose importante à Berkeley, vous avez beau ne pas aimer quelqu’un, si il est dans votre équipe de sport, si il est dans votre confrérie il vous faut être poli avec lui, l’aider en cas de problèmes, lui ferra la même chose pour vous, lui vous tendra la main en cas de besoin. Avec Syndey la relation avait mal commencée, ils feront maintenant plus ample connaissance aujourd’hui ou un autre jour. La relation était déjà beaucoup plus posée que quand elle était secrétaire. Ils n’en étaient pas venus aux mains mais le poids des mots étaient tout de même pas mal lourd, il y avait de l’agressivité dans les paroles du jeune homme, chose qu’il n’y avait pas aujourd’hui, bien sur il avait la haine, mais ce n’était pas après elle mais plutôt après les Gammas. Il avait pris un coup en traire, avait eut de la peinture sur lui, et il se rappela d’une chose, cherchant sous son lit il sortit une paire de talon.


Hé la secrétaire au combien sexy et tout aussi pénible tu n’aurais pas perdu une paire de chaussure par hasard.

Lui demanda t’il en lui lança les talons sur le dos


A peine arrivé qu’elle pose déjà toutes ses fringues dans ma chambre !

Lança-t-il avec un léger pouffement et un grand sourire. Oui la jeune femme lui avait l’air bien plus agréable, elle avait sa place dans la confrérie il ne pouvait le nier, il valait donc mieux qu’ils s’entendent plutôt qu’il se supporte, une légère différence qui fait tout.


Ah c’est ça que tu appel bestialité ?

Demanda t’il après avoir subit une attaque de petite claque de la part de la jeune femme, puis d’un coup il se leva et la pris sur son épaule. Puis pour la faire chier lui fit un léger suçon au seul endroit ou il avait accès en la portant, le bas du ventre. Il la laissa tombé sur le lit, tomba à son tour.


Va pas croire que je marque mon territoire j’avais uniquement envie de te faire chier.

Lui dit il avec un grand sourire, tout en l’imitant entrain de se mordiller les lèvres, les Beta et les Delta se connaissaient par cœur, sortir avec quelqu’un de la même confrérie se faisait souvent, mais rester en couple ensemble c’était autre chose, il fallait apprécier être avec quelqu’un que l’on connait totalement et ça ce n’était pas donné à tout le monde.


Ma douche ? Surement dans la salle de bain, et tu sais quoi ce qui est magique dans cette confrérie c’est que le mec qui a construit cette baraque nous a pris pour des cons, donc sur les salles de bain il a écrit.

Il se leva montrant avec son doigt l’écriteau salle de bain. Il poussa donc la jeune femme gentiment pour qu’elle y rentre. La voir en sous vêtements ne l’avait pas surpris, il savait que l’Egyptienne était très peu pudique, lui non plus…