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« remember us » ㄨeden&francesco.

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MessageSujet: « remember us » ㄨeden&francesco. « remember us » ㄨeden&francesco. EmptyDim 22 Jan - 19:36


« Eden & Francesco »

Terminer rapidement les cours, rentrer chez soi et recommencer le lendemain, sans oublier de l’éviter avec soin. Qui aurait cru qu'en rejoignant la jolie Neela à San Francisco, je me retrouverais à devoir jouer à cache-cache avec ma cousine ? Cela faisait depuis quelques semaines à présent que je luttais contre ma conscience pour ne pas aller la rejoindre. Heureusement pour moi, à chaque fois que je l’avais vu dans les couloirs, elle ne semblait pas m’avoir aperçu. Elle était restée près de ses amis, à sourire, ne se souciant absolument pas de ma présence. Elle avait tourné une seule fois son regard vers ma direction mais n’avait pas réagi. Elle ne m’avait sans doute pas remarqué et c’était mieux ainsi. Cela faisait bien un an que nous ne nous étions pas revus, après cette relation tumultueuse. Je me souviens encore très bien de notre rencontre. Adolescente de seize ans, elle croquait la vie à pleine dents et c’était ce qui m’avait rapidement plu chez elle. A vingt ans, je ne recherchais pas réellement de relation sérieuse. Encore jeune, je me disais que j’avais toute la vie devant moi. De toute façon, je considérais que l’amour n’était pas quelque chose qui pouvait réellement exister. Ce n’était qu’un moyen d’attendrir les enfants et les vieilles femmes seules. Les films, les livres, les musiques d’amour n’étaient qu’un moyen pour vendre plus. Et pourtant, lorsque l’on y pense, notre histoire peut aisément se comparer à un scénario américain d’un film à l’eau de rose. Une jolie brune, encore au lycée, passant ses journées à rire auprès de ses amis, sans se soucier du lendemain. Un jeune homme de vingt ans, fraichement diplômé, ne cherchant rien de bien sérieux, se contentant de quelques histoires pour commencer. Personne ne se douterait que ceux-là, lorsqu’ils se rencontreraient, tomberaient bien malgré eux dans le piège de l’amour. Je vous l’avais bien dis que ça ressemblait à un scénario mielleux de petit réalisateur. Niais à souhait, une relation qui me ferait plus rire qu’autre chose si cela n’avait pas été moi, le principal héros. Bien malgré nos sentiments l’un pour l’autre, cela n’aura pas eu le temps de durer plus de trois ans. Pas de lassitude, au contraire, on en apprenait un peu plus chaque jour sur l’autre, mais seulement une découverte sur notre famille. Notre famille, ouais parce que la bonne blague dans l’histoire, c’est le fait que nous faisons plus ou moins partie de la même famille. Adoptée, elle est néanmoins officiellement et ce, devant la justice, ma cousine. Faites péter le champagne.

Je vous épargne nos réactions, vous pouvez aisément vous les imaginer. Un choc qui nous obligera à nous quitter, pendant quelques mois, pour nous retrouver, plus amoureux que jamais. La passion d’une histoire interdite, vous allez me dire. D’une certaine manière, c’était ainsi que je la qualifiais. Après tout, pouvoir se taper sa cousine entre deux cours, et jouer la carte de l’innocence pendant les réunions de famille, ça a son charme, vous ne trouvez pas ? Rassurez-vous, cela n’a pas duré. Pas assez longtemps pour que quelqu’un s’en rende compte… en tout cas, c’était ce que je pensais mais ça, c’était une autre histoire. J’avais tenté de tourner la page. Et après plusieurs mois à réaliser le cliché de tout jeune américain qui venait de se faire plaquer – soit, multiplier les relations sans lendemain – j’étais enfin prêt à reprendre une vie normale et à l’oublier. Je ne la reverrais que pendant les dîners familiales et encore, je pouvais toujours tenter de l’éviter toute la soirée. J’étais doué à ce petit jeu-là. En arrivant à Berkeley, je n’y pensais donc presque plus. Je m’étais inscrit pour me rapprocher un peu plus de ma petite sœur, tentant de retrouver cette complicité qui nous avait longtemps lié contre les parents et qui nous avait même rendu célèbre dans la famille, nous surnommant les « petits monstres. » Un objectif tout tracé, mais qui aura beaucoup de mal à se réaliser, Eden étant elle-même inscrite à cette université. Avec les dizaines de facultés qui pouvaient exister à San Francisco et dans les alentours, il avait fallu qu’elle se retrouve dans la même que celle de ma sœur. Cela aurait pu être normal si elles s’étaient bien entendues et qu’elles avaient voulu continuer à se voir… mais ce n’était même pas le cas. Elles se détestaient cordialement et ne pouvaient même pas rester calme cinq minutes en présence de l’autre. Crêpage de chignons et sous-entendus accompagnés d’un regard noir, la réconciliation allait probablement être difficile, surtout si je revoyais Eden. Et c’était pour cette raison que j’avais tout fait pour ne pas la croiser. J’avais tout mis en œuvre. Nous ne partagions pas les mêmes cours mais dès que je reconnaissais l’un de ses camarades, je me glissais entre deux groupes d’étudiants pour disparaitre du couloir. Nous n’avions pas exactement les mêmes horaires et cela m’aidait donc grandement à la réussite de mon plan. Ne nous voilons pas la face, je finirais bien par me retrouver face à elle mais j’espérais que cela soit le plus tard possible. Tant que nous n’étions pas confrontés, il n’y aurait aucun problème là-dessus. Aucun.

Ce fut dans cette optique-là que je quittais la chambre. Squatter toute la nuit chez un ami pour « travailler » et finir par faire une nuit blanche à faire les cons, c’était peut-être la connerie à ne pas faire pendant la semaine. C’était un matin comme un autre. Une journée de cours qui nous donnait tous envie d’aller sauter par la fenêtre si l’on préférait une mort plus rapide que celle que nos chers professeurs nous préparaient avec trois heures de suite. Et encore, ce n’était même pas pour la matière que je me plaignais, mais pour le professeur en lui-même. Un vieil homme en plein divorce qui en avait oublié la joie de vivre. Mélange de cigarettes et d’alcool qui en rebutaient plus d’un au vu des nombreux étudiants assis au fond de la salle. « Réagis bon sang, ou va te suicider, mais reste pas planter à ce stade de décomposition ». Un professeur ennuyeux, qui se perdait dans de nombreuses explications incompréhensibles. En somme, trois heures de torture. N’importe quel élève était qualifié de courageux lorsqu’il réussissait à survivre à cela et c’était ce que je comptais faire. Les couloirs étaient vides à cette heure-ci et l’ascenseur ne tarda donc pas à arriver. Les portes commencèrent à doucement se refermer, alors que j’essayais de me persuader que ces trois heures-là ne seraient pas aussi longues que ce que je pouvais le penser. L’ascenseur s’arrêta finalement à l’étage inférieur et je m’écartai pour laisser entrer la personne. Aucun ne remarqua immédiatement l’autre. Perdus dans nos pensées, ce ne fut que lorsque je daignais jeter un coup d’œil vers elle que je me sentis stupide. Eden. « Merde. » Soufflai-je pour moi-même. La connerie de trop puisqu’elle se tourna vers moi, curieuse de connaitre la raison de mon juron. « Qu’est ce que tu fais là ? » La questionner en premier pour ne pas se faire questionner. La base.


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MessageSujet: Re: « remember us » ㄨeden&francesco. « remember us » ㄨeden&francesco. EmptyDim 5 Fév - 9:10

eden A. hastings matveïv & francesco m. di marco



« On rencontre des milliers de gens, et aucun d'eux ne nous touche. Et tout d'un coup, on rencontre une personne, et votre vie est changée, pour toujours. » Voici une phrase qui résumait plutôt bien ce que je ressentais au quotidien. Sauf que malheureusement, cette phrase ne nous dit absolument pas comment faire quand cette personne se trouve justement être la personne avec qui vous ne pouvez pas être. Pourquoi le cœur, les sentiments, sont-ils quelque chose qu'on ne peut pas contrôler ? Pourquoi existe-t-il des règles, des lois dans la vie et surtout en amour ? Nous n'avons pas toujours toutes les cartes en main et nous ne sommes tristement pas toujours les capitaines de nos navires. Je l'avais appris à mes dépend quand j'étais tombée amoureuse de la mauvaise personne. Quand j'étais tombée amoureuse de lui. Lui, ce n'était autre que le mecs qui apparaissait sur à peu près plus de la moitié des photos de mon téléphone portable, c'était le mec qui était en photo dans mon porte monnaie et que je voyais donc à chaque fois que je dépensais un bon paquet de fric, autrement dit plusieurs fois par jour. Lui, ce n'était autre que Francesco Di Marco. Mais il était aussi mon cousin.

Après tout ce que j'avais traversée dans la vie, il y a des choses, des principes auxquels je ne croyais plus. L'attachement et l'amour en faisait parti. L'attachement. Cette notion était une belle connerie. Comme le disait si bien le proverbe nous n'étions jamais mieux servi que par nous-même et seul. A quoi bon s'attacher ? S'attacher au point de ne dépendre plus que d'une personne, que d'un sourire, que d'un coup de téléphone, ou encore même d'une parole qui sera remplie de promesse et qui te dira que jamais cette personne ne te laissera tomber. S'attacher au point que votre vie ne tourne qu'autour de cet être si cher à vos yeux. Au secours. Ca fait mal de s'attacher car à chaque seconde, à chaque instant nous avons perpétuellement peur. Peur d'être abandonner, peur qu'un jour, cette personne qui compte tant à nos yeux nous délaissent, qu'elle trouve quelqu'un pour nous remplacer. Et, malheureusement, l'abandon, je connaissais ça. Certes, il n'avait pas été choisi mais le résultat était le même. Je m'étais attachée, on m'avait abandonné, délaissé et je m'étais jurée que plus jamais je ne revivrais ça une seconde fois. Ca faisait bien trop mal. J'avais aimée ma famille plus que tout au monde, plus qu'il est possible d'aimer, et puis un jour ils étaient partis. Un terrible incendie les avaient emportés, la faute au destin, m'avait-on dit, la faute à ce foutu destin qui ne m'avait tout simplement rien laissé : ni ma mère, ni mon père, ni ma sœur jumelle. A l'âge de huit ans, alors que tout me souriait j'avais du repartir de zéro, tout recommencer une nouvelle fois. C'est surement pour cette raison qu'aujourd'hui l'attachement est quelque chose que je considère comme totalement stupide, inutile et que, dieu merci, je ne me permet pas. Rectification. Que je ne me permettais pas, car un beau jour, j'avais rencontrée cette fameuse personne, vous savez celle à qui malheureusement on s'attache, celle dont dépendent nos sourires, nos joies, notre bonheur. J'avais seize ans à l'époque, l'âge de l'insouciance, l'âge où on a l'impression que le monde nous appartient, l'âge où on pourrait décrocher la lune et soulever des montages. Je n'aspirais à rien d'autre qu'à m'amuser et puis nos regards se sont croisés. Je serais tout simplement incapable de décrire ce que j'ai ressenti ce jour-là. J'avais été foudroyée. Foudroyée par son regard, par ses yeux bruns qui m'avaient transpercés, par son sourire qui avait déclenché une véritable tempête à l'intérieur de mon cœur. Dans ces moments-là, ces moments uniques et si intense qui n'arrive probablement qu'une fois dans une vie, ces moments où le temps semble s'arrêter, ces moments où votre souffle se coupe, vous ne réfléchissez pas, vous ne pensez à rien, cela apparait tout simplement comme une évidence : c'est cette personne qu'il vous faut. Comme le destin l'avait prédit, nous nous sommes aimés à la folie durant de longs mois, des mois où je penser enfin pouvoir prétendre au bonheur dont j'avais le droit. A cette époque là, je pensais que j'en avais enfin finie avec mon lot de malheur et que le vent avait tourné. Penses-tu. « Eden, tu dois cesser immédiatement de fréquenter ton petit-ami, il en va de notre réputation. » Et puis quoi encore ? Voici mot pour mot ce que m'avait dit ma mère avec cette froideur et se détachement qui lui était propre. Des mots que je n'oublierais jamais car c'est à partir de là que le bonheur si parfait auquel je goutais à chaque seconde depuis ma rencontre avec Francesco s'effrita petit à petit. Elle avait ensuite ajoutée que mon petit ami en question n'était autre que mon cousin. « Et alors, vous m'avez adoptés de toute façon. » Et alors, et alors, rien du tout. Avec ma mère on ne plaisantait pas et je n'avais plutôt pas intérêt à revoir celui qui m'apportait tant. Adoptée ou pas, sur les papiers j'étais sa petite cousine. Mais alors à quoi bon continuer ? A quoi bon poursuivre mon chemin sans lui. Je n'en voyais tellement pas l'utilité. A deux, j'avais l'impression que nous étions si fort, presque invincible, mais seule, je n'étais plus rien. La vie était d'un ennuie profond. Sans amour, la vie ne rime tout bonnement à rien. Elle est uniquement constitué d'un ennuie profond. Nous nous sommes donc sagement éloignés dans un premier temps mais à chaque fois que nous nous recroisions la passion repartait de plus belle et nous passions des instants torrides à célébrer nos retrouvailles après des semaines nous ayant paru durer une éternité. Plus j'étais loin de lui et plus les sentiments que j’éprouvai à son égard augmentait. Quand on aime, quand on aime d'une façon si forte, quand on aime à la folie, quand on aime à être sur et certain qu'on serait prêt à tout pour la personne qui avait su décrocher notre cœur on a toujours l'impression qu'on ne pourra pas aimer plus. Et pourtant, à chaque seconde j'avais l'impression que mes sentiments s'amplifiait. C'était si bon. Mais ça faisait à la fois tellement mal.

Pour couronner le tout il à bien évidement fallu que la personne qui était aujourd'hui ma pire ennemie, celle que je détestais du plus profond de mon âme ne soit autre que sa petite sœur. Comme les Di Marco avait pu enfanter un être me semblant si parfait que j'aimais à la folie et un autre, d'une débilité profonde et sans précédent, que je souhaitais étranglée dès que je le croisais. La vie était faite de mystères. Je n'oublierais jamais le jour où je l'ai revu après notre plus longue période de séparation. Séparation que nous avions d'ailleurs gérée chacun de deux façons bien différentes. J'avais poursuivie ma vie, ne cessant de penser à lui, passant chaque jour des heures à me rappeler des moments passés tous les deux devant nos photos et il avait poursuivi la sienne en enchainant frasque sur frasque et en sautant sur tout ce qui bougeait. Connard. Décidément personne n'était parfait et j'avais finalement trouvée un point commun aux enfants Di Marco : je leur en voulais, et pas qu'un peu. Je lui en voulait à elle de faire de ma vie un enfer et d'être tout simplement venue au monde et je lui en voulait à lui de m'avoir trahi. A chaque photo de lui posant à coté d'une gourdasse, mon cœur se serrait. A chaque photo, c'était un coup de poignard de plus. Je n'oublierais jamais le jour, où, voulant encore une fois humilier Neela, je mettais dirigée vers elle, suivie de ma troupe de biatch prête à interrompre sa conversation avec un si bel étalon quand je m'étais aperçu que ce fameux bel étalon n'était autre que MON étalon : Francesco. J'étais donc restée là, plantée au milieu de la cafétéria comme une idiote. « Alors, on va faire foirer son rancard avec le beau brun, ou bien? » Le regard que j'avais lancée à mon ami était on ne peut plus clair : pas touche. Après ce jour, je l'avais recroisée à de nombreuses reprises, durant les quelles j'avais chaque fois un peu plus mal mais je ne m'étais plus jamais retrouvée aussi proche de lui. Jusqu'à aujourd'hui. Je m’apprêtais à rejoindre ma salle de classe quand on m'apprit que les escaliers étaient condamnés et qu'il me fallait emprunter l'ascenseur. Un cauchemar. Après de nombreuses menaces et autant de protestations je me résolue donc à entrer dans cette petite boite que je haïssais tant. Tellement perturbée par le simple fait d'être dans cet horrible lieu je n'avais pas prêtée attention à mon voisin jusqu'à ce que celui-ci laisse échapper un très poli « Merde. » Charmant, vraiment. J'avais surement la joie de partager ce délicieux moment avec un gamma en train de décuver. C'était définitivement mon jour de chance. Alors que je me retournais vers lui, je me figea sur place, incapable de bouger et encore moins de parler. Sauf que cette réaction n'était pas du à ma claustrophobie mais à l'identité de la personne se trouvant en face de moi. J'avais l'impression de revivre la scène de notre rencontre. Il brisa le silence qui s'était installé. Des millions de sentiments m'envahirent et autant de pensées traversèrent ma tête. J'avais l'impression qu'elle allait exploser. J'avais envie de lui sauter au cou et de célébrer comme il se devait nos retrouvailles, là, maintenant, dans cet ascenseur – histoire de me réconcilier avec ce lieu – mais j'avais aussi envie de lui en foutre une, il le méritait bien. C'est alors que, en rependant à son très chic « merde », et avec la même froideur et le même détachement qui caractérisait ma mère je lançais un glacial « La même chose que toi on dirait, je prie pour que ce calvaire se termine le plus rapidement possible. » Je tournai la tête, les yeux rivés sur les étages. Courage plus que trois.
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