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Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE)

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MessageSujet: Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) EmptyJeu 27 Oct - 21:18

Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) 6183181118081384


    En général je ne prends pas l’ascenseur et ce pour plusieurs raisons, premièrement je n’aime pas me retrouver dans un petit espace confiné, j’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer et je n’ai qu’une hâte, sortir de là au plus vite. Deuxièmement prendre l’ascenseur c’est ce priver d’un peu d’exercice physique en prenant les escaliers, je ne suis pas une IOTA pour rien je ne refuse jamais un peu de sport et je me fais même un plaisir de grimper les escaliers sur la pointe des pieds pour mieux muscler. Malheureusement j’avais absolument besoins de parler à mon prof aujourd’hui et lorsque j’étais venu le voir à la fin du cours il m’avait dit de le suivre et de parler tout en marchant, il était pressé car sa femme était parti en voyage d’affaire et c’était à lui de passer prendre ses enfants à l’école ou quelque chose de ce genre, je lui avais donc expliqué mon problème qui n’en était pas vraiment un, il s’agissait plutôt de lui faire part de certaines incompréhensions, mais aussi d’idées que j’avais et lesquelles j’avais besoins de partager afin d’obtenir un avis de professionnel. Nous avions déjà parcouru le couloir quand j’avais finis de parler, je n’avais pas eu sa réponse et il m’invita à monter dans l’ascenseur avec lui, après un quart de seconde d’hésitation j’étais montée d’un petit saut, me fichant totalement de l’air ridicule que ça devait me donner. Mon prof me parle furtivement avant de s’éclipser avant le rez-de-chaussée, il devait apparemment récupérer quelques affaires dans l’une de ses classes au deuxième étage. Je n’étais pas totalement satisfaite de sa réponse qui n’avait pas vraiment répondu à ma question et attendre jusqu’à son prochain cours pour obtenir une réponse digne de ce nom me mettait un peu les nerfs. Je m’appuyais contre le fond de la cabine lorsque je vis une jeune femme courir droit sur moi pour monter avec moi avant que les portes ne se referment. Au début je ne prêtais même pas attention à elle, trop perdue dans mes pensées, et ruminant mes frustrations à l’égard de mon professeur de théâtre. L’ascenseur commença à descendre tout doucement quand il se stoppa brusquement. Au début je croyais que nous étions arrêté au premier étage, que quelqu’un l’avait appelé ou quelque chose de ce genre, mais je vis la fille se mettre à appuyer sur le bouton « 0 » et en regardant le cadrant indiquant l’étage sur lequel nous nous trouvions, je ne vis rien qu’un écran noir sans chiffre. Le sang ne fit qu’un tour et je réalisais enfin que nous étions bloqué entre le deuxième et le premier étage. « Oh non ! Dites-moi que je rêve ! » Je me parlais plus à moi qu’à la jeune femme présente dans l’ascenseur, je ne sais pas pour elle mais c’était là l’un de mes plus grands cauchemars qui était en train de se réaliser. De l’extérieur j’avais sûrement l’air d’être simplement agacée, du moins c’est ce que j’essayais de laisser paraitre, mais à l’intérieur c’était déjà un vrai chaos ! J’avais littéralement envie d’hurler, mais je devais rester calme, le stress n’était pas bon pour le bébé, ni pour moi d’ailleurs. Je pris une grande inspiration en fermant les yeux. Un Mississippi, deux Mississippi, trois Mississippi… OH MON DIEU !! Je rouvris les yeux pour regarder la jeune femme à mes côtés, j’essayais tant bien que mal de lui sourire et d’afficher le visage d’une fille tout ce qu’il y a de plus calme. « Peut-être qu’on devrait essayer le bouton de secours? » Aussitôt je cherchais du regard le gros bouton rouge avec le mot « HELP » inscrit dessus en grosses lettres noires. Nous avions définitivement besoins d’aide, si j’arrivais pour l’instant à me contenir je n’étais pas sûre de pouvoir tenir dans cet espace clos très longtemps. J’appuyais sur le bouton qui déclencha une alarme si légère qu’on pouvait à peine l’entendre. Il ne manquait plus que l’alarme ne fonctionne pas non plus et là ma journée était faite ! La cerise sur le gâteau, la chantilly sur la glace, le top du top ! Je me fis glisser le long de la paroi de l’ascenseur jusqu’à ce que mes fesses touchent le sol. « Je sens qu’on va être là pour un bout de temps ! » A cette heure-ci très peu de personnes trainent dans les couloirs, et quitte à être bloquée il valait mieux que je m’assois plutôt que de prendre le risque de faire un malaise et de m’effondrer debout. En plus être assise m’aiderait à me calmer. Je relevais la tête vers la jeune fille et lui dit d’une voix quelque peu tremblante, comme si j’étais essoufflée. « Je m’appelle Kendall et toi ? » Si je dois mourir dans cet ascenseur, je préfère savoir avec qui je passe mes derniers instants, question de principes.

    Je maudis profondément toutes ces personnes qui ont l’habitude de stopper volontairement ce fichu ascenseur juste pour pouvoir faire leurs cochonneries en privé, je maudis aussi les bandes de jeunes qui s’amusent à sauter dans l’ascenseur le plus fort possible pour le bloquer volontairement, je maudis ceux qui appuis trente mille fois sur le bouton d’appel, comme si une seule fois n’était pas assez et comme si appuyer encore et encore allait le faire venir plus vite. Toutes ces gens sont les responsables de la détérioration de cet ascenseur et si je suis bloquée ici avec cette fille qui semble toute à fait sympa mais qui m’est totalement inconnue, c’est de leur faute à tous ! Bon sang j’aurai dû sortir en même temps que mon prof de théâtre, j’aurai rejoins le rez-de-chaussée par les escaliers et à l’heure où je vous parle, je ne serais pas ici mais déjà dehors, voir même déjà dans ma voiture en route pour rentrer chez moi retrouver mon merveilleux mari qui s’apprête à partir pour plus de six mois en Irak dans deux jours. Ce que je peux être bête parfois !

    Je repliais mes jambes afin de me positionner telle une petite indienne, je redressais le dos et allongeais mon cou afin de respirer le plus calmement possible. « Je dois avouer que je ne suis pas fana des ascenseurs alors si jamais tu me vois tourner de l’œil ne t'étonnes pas… » J’ai un petit sourire gêné. Enfin, je posais ma main sur mon ventre. Il était encore trop tôt pour que je sente quoi que ce soit, le bébé ne commencerait probablement pas à bouger avant encore plusieurs mois, mais rien que le fait de savoir qu’il était là avec moi me rassurait un peu. Je me mise à caresser mon ventre doucement sans même m’en rendre vraiment compte. Il était encore plat et il était impossible pour qui que ce soit de savoir que j’étais enceinte à moins que je ne leur dise. Ryder et moi préférions ne rien dire avant que je ne sois plus avancée dans ma grossesse, en plus de cela une fois que j’aurai révélé ma véritable condition les choses allaient se compliquer pour moi au niveau de la natation, de toute manière en étant en maillot de bain trois fois par jour je n’allais pas pouvoir le cacher encore très longtemps. Je suis le meilleur élément féminin de l’équipe de natation de Berkeley et je savais déjà que l’annonce de ma grossesse ne pouvait pas remettre cela en question, mais je n’allais pas pouvoir continuer à supporter un entrainement intensif dans les derniers mois et même si c’était encore un peu loin, j’appréhendais déjà. Je pris une inspiration qui me ramena à la réalité : moi et cette autre fille, bloquées dans l’ascenseur.


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MessageSujet: Re: Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) EmptyVen 28 Oct - 17:22

Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) Mischa-Barton-mischa-barton-21126151-500-230

Hier c'était la fiesta dans un des hôtels de mes parents. J'avais fais nuit blanche. J'étais ultra-crevée, mais j'avais quand même décidée d'aller en cours. Bref, j'arrive devant la salle prévus, mais le professeur ne venait pas, il se foutait de ma gueule ou quoi ?! J'aurais pu dormir ! La prochaine fois, ça m'apprendra, je dormirai et au diable les cours. J'allais pour prendre l'escalier, mais depuis quand fais-je des efforts quand je suis fatiguée ?! Ça serait nouveau franchement ! L'ascenseur qui se présentait devant moi était ouvert, mais il n'allait pas tarder à se fermer, je courus donc avec les dernières forces qui me restaient et appuyait sur le bouton zéro.

Mais... L'ascenseur ne mit pas grand temps à s'arrêter. Oh non !!!!!! Pas maintenant ! Encore le mauvais sort qui me poursuit, j'aurais vraiment mieux fais de rester dans mon lit bien chaud, c'est pas possible ça ! Il y avait une fille à côté de moi. Je crois que je l'avais déjà croisé dans les couloirs mais je ne savais pas son nom, ni en quelle année elle était et tout ça. Et puis mon énervement revint encore à la surface, depuis quand les cours étaient-ils important pour moi ?! Ah oui, c'est vrai, depuis que mes parents étaient riches, donc depuis tout le temps. Au lieu d'essayer de me changer en jeune femme coincée et tout ce qui va avec, je devrais rester comme j'étais avant... C'est à dire qu'avant, j'étais une petite fille qui sautait dans les flaques, qui avait toujours les chaussures sales, je ne mettais jamais le « ne » de la négation et tout ça. Pour mes parents, je suis la « bizarrerie » de la famille. Oui, eux, ils ont toujours été les petits enfants sages et ma sœur aînée aussi, mais qu'est-ce-qu'elle est coincée celle-ci ! Faudrait qu'elle pète un coup des fois, ça lui ferait du bien bon sang ! Je n'avais même pas entendue la jeune femme à côté de moi parler tellement j'étais énervée et dans mes pensées... Je ne voulais pas être cette fille coincée qui ne sait pas s'amuser, je ne suis pas comme ça, et mes parents ne me feront pas changé, c'est décidé, ma décision est prise, je suis une OMEGA, je dirais à mes parents que j'ai trouvé un bon travail à San Francisco et je ne reviendrais plus jamais à Deauville dans cette ville de Normandie... Et j'aurais toujours accès aux trois cartes gold de Papa-Maman quand même, si c'est pas le rêve ça !

Bref, je m'assis alors dans un des coins de l'ascenseur, il ne fallait plus qu'on attende, rien que ça... Je sentais l'autre jeune femme plutôt stressée. Moi, j'étais décontractée, quoi qu'un peu énervée. Je n'allait plus qu'en faire qu'à ma tête et agir en vrai OMEGA, au diable mes parents et les cours... Elle parla encore une fois alors que j'étais dans mes pensées « Peut-être qu’on devrait essayer le bouton de secours? » Je soupirai, qu'on appuie sur le bouton de secours ou non, le temps, que les gens s'en aperçoive et qu'il nous sorte de là, on attendra quand même un bout de temps. Enfin bon, ça allait peut-être me permettre de connaître quelqu'un de plus à Berkeley. Elle appuya alors sur le bouton HELP et rien ne se passa.... Cool, en plus de ça, le bouton ne marchait pas ! Mais c'est que du bonheur ça ! Le top du top, la meilleure journée de ma vie ! Alors la jeune femme fit comme moi, elle se laissa glisser contre la paroi de l'ascenseur « Je sens qu’on va être là pour un bout de temps ! » Je baissai alors la tête pour répondre « Je crois aussi, surtout que tout le monde est en cours maintenant, et le temps qu'ils débloquent l'ascenseur, on a le temps de passer la journée voire même la nuit dans l'ascenseur. » Puis la jeune femme leva la tête vers moi et se présenta « Je m’appelle Kendall et toi ? » Je levai alors la tête, et puis sourit légèrement « Ravie de te rencontrer, mais ça aurait été mieux dans d'autres circonstances mais bon... Moi, c'est Pernelle » Pernelle, c'était pas vraiment commun comme prénom en Amérique, en même temps, je suis française, mais en France non plus c'est pas franchement commun comme prénom mais en Russie, ça l'est déjà un peu plus. Et oui, j'ai des origines Russes du côté de ma mère, alors que mon père lui, est un bon Français !

Là, au moins le principal de Berkeley ne pourra pas dire qu'on ne lui a jamais dis de changer cet ascenseur, en même temps, vu les « conneries » que tous les élèves font avec, c'est pas très étonnant qu'un jour ou l'autre il tombe en panne. En tout cas, ça sera une bonne occasion pour lui de le faire changer, parce que moi, j'ai pas envie que ça m'arrive encore et encore. Parce que rester dans un ascenseur à rien faire c'est super comme activité ! Heureusement l'ironie fait partie de mon langage. Mais le proviseur aura des nouvelles de mon père, je lui en parlerais, il faudra qu'il change cet ascenseur. Je mis alors mes jambes contre ma poitrine « Je dois avouer que je ne suis pas fana des ascenseurs alors si jamais tu me vois tourner de l’œil ne t'étonnes pas… » Je la regardai avec un air désolé pour elle « Ne t'inquiète pas, je comprend, rester dans un ascenseur comme ça, c'est loin d'être top... Même moi, j'aime pas vraiment ça... » Je voulais pas en plus d'une fille qui fait un malaise sur les bras, non mais ça n'allait pas le faire du tout, j'ai vraiment pas envie... Mais là, j'eus alors une idée, je sortis mon portable de ma poche, par chance, ma batterie était totalement chargée et il y avait du réseau ! « J'ai une idée, je vais appeler mon père, c'est un homme très riche, il appellera le proviseur, et il aura intérêt de nous débloquer d'ici très vite ! Ne t'inquiètes pas si tu ne comprends pas la conversation, je suis Française, donc bah... Je vais parler français avec mon père »
J'eus un petit sourire et appelai mon père, mon I phone collé à mon oreille, j'attendais que ça sonne, ces secondes étaient les plus longue de ma vie... Il ne répondait pas, je retentais alors : « Allo ?! Ah Maman, c'est Pernelle, je voulais avoir Papa......... Il n'est pas là ?.... Quand rentre-t-il ?.... Dans une heure ?! Maman, dis-lui de rentrer tout de suite, je suis bloqué dans un ascenseur à Berkeley, et l'alarme marche pas, je suis en train de louper des cours là ! Il faut qu'il appelle le proviseur ! En plus je suis avec une fille qui est à moitié claustrophobe.... Ok, à toute. » Je soupirai, jamais là quand on en a besoin, c'est dingue ça ! C'est bien les parents ! C'est du n'importe quoi.... « Kendall... Mon père n'est pas là... Il rentre que dans une heure et donc bah... Il pourra intervenir que quand il rentrera.... Super le papa ! » Je soupirai encore une fois....
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MessageSujet: Re: Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) EmptySam 29 Oct - 16:29

    Pernelle… Drôle de prénom pour une si jolie fille. Enfin ce n’est pas que je trouve son prénom moche, mais disons que ce n’est pas très courant, hors les jolies filles ont souvent toutes les mêmes prénoms du genre Kate ou Ashley. Si j’en croyais son accent elle n’était pas d’ici de toute façon, elle parlait d’une manière que je connaissais bien puisque mes grands parents parlaient de la même manière. C’était une française sans aucun doute, elle me le confirma elle-même quelques instants plus tard. J’étais moi-même née en France, à Paris très exactement. J’y ai vécu quelques temps mais j’étais bien trop jeune pour m’en souvenir encore aujourd’hui. Mon père était absent pour son travail, une mission commando ou quelque chose de se genre là, et ma mère ne voulait pas être seule pour l’accouchement, elle avait donc choisit de rejoindre ses parents qui vivaient et vivent toujours à Paris. Nous y étions restés jusqu’à ce que mon père rentre, ensuite mes parents, mon grand frère et moi avons emménagés en Angleterre. Je n’ai d’ailleurs pas la nationalité française, je suis Anglaise, c’est là bas que sont tous mes souvenirs d’enfance et c’est là bas que je me sens chez moi. La France c’est mon lieu de vacance, j’y vais quand je dois rendre visite à mes grands parents maternels, je les adore mais je trouve ça dommage qu’ils vivent si loin de nous, Paris ce n’est pas la porte à côté et même si j’adore m’y rendre car c’est une ville magnifique, je trouve que ça aurait été mieux si j’avais pu avoir mes grands-parents plus près de moi et je sais que ma mère aurait apprécié elle aussi. Ils ne sont même pas réellement français, ils y vivent simplement depuis plus de trente ans, autrement ils sont anglais pure souche. Seul mon père n’est pas un vrai british, lui est américain et c’est à cause de ça que nous avons dû quitter l’Angleterre lorsque j’avais 11 ans. Il travaille pour l’armée américaine et bien qu’il ait longtemps était basé à Londres, il a dû rentrer au pays après un certain temps. C’est comme ça que l’armée fonctionne, il faut toujours être prêt à bouger un peu partout dans le monde, surtout lorsqu’on est haut placé comme mon père. Dieu merci, il n’est plus envoyé au front, il est devenu trop âgé, il s’occupe des dossiers classés secret-défense ici même en Californie, il y a très peu de chance qu’il se retrouve à être déplacé de nouveau d’ici son départ en retraite. C’est une bonne chose car je ne veux pas me retrouver trop loin de mes parents, déjà qu’Oscar, mon grand frère, est partit en Irlande et que je sais déjà qu’il ne compte pas revenir aux Etats-Unis de si tôt, si en plus ma mère et mon père partent à des milliers de kilomètres de moi, emmenant sans doute mes deux petites sœurs avec eux et que Ryder est envoyé en Irak alors je crois que je me sentirais vraiment très seule. D’autant plus que je me retrouve dans la même situation que ma mère il y a 24 ans, moi aussi je vais être seule pour la naissance de mon bébé, mon mari sera certainement encore au front lors de l’accouchement et j’aurais définitivement besoin d’eux pour m’aider à m’en sortir. Tout ça pour dire que je suis née en France et que malgré quelques lacunes, je me débrouille plutôt pas mal dans la langue de Molière. Lorsqu’elle m’indiqua qu’elle non plus ne tenait pas particulièrement à passer sa journée dans l’ascenseur, et qu’elle allait appeler son père, un homme apparemment influent et riche. Je dis rien, mais cette remarque me fis sursauter légèrement, en quoi le fait que son père soit riche pouvait-il nous aider à l’instant présent ? En plus de ça le temps qu’elle l’appel et que lui appel l’intendance pour les prévenir, on avait le temps de mourir et plutôt deux fois qu’une. Elle porta son téléphone à son oreille et après un court instant de silence elle commença à parler dans un français rapide et mélodieux. Elle ne savait pas que je comprenais tout à fait ce qu’elle était en train de dire, la remarque qu’elle fit à sa mère à propos de moi me fis rire, une fois qu’elle eu raccroché je lui dis dans mon plus beau français « A moitié claustrophobe? C’est peu de le dire ! ». Je ris encore un peu avant qu’elle ne me dise que son père n’était pas là et que par conséquent il ne pouvait pas intervenir pour faire pression. Je pris mon propre téléphone et composa le numéro de l’accueil de Berkeley. C’était encore le mieux à faire pour prévenir les pompiers que nous étions coincés et que nous avions besoins d’être libérées. « Oui bonjours, je m’appelle Kendall Kingsley, je suis en quatrième année et j’ai avec moi une autre jeune fille de l’université, nous sommes actuellement coincées dans l’ascenseur entre les niveaux 2 et 1 du bâtiment principal. » La réceptionniste me fit savoir qu’ils venaient d’être mis au courant et qu’une équipe allait être envoyée sur place afin de nous faire sortir de là. Mon stress c’était évaporé et j’étais plus ou moins relaxée maintenant. Je raccrochais et m’adressa de nouveau à Pernelle. «Ils envoient quelqu’un, on devrait pouvoir sortir d’ici peu. » Preuve qu’on n’a pas forcément d’avoir besoin d’un père fortuné pour nous sortir de toutes les situations, être débrouillarde suffit amplement, heureusement que j’avais enregistré tous les numéros de l’université dans mon portable lors de ma première année. Ils étaient supposés être affichés dans les ascenseurs pour une raison que j’ignore ceux-ci semblaient avoir souffert, comme si quelqu’un avait voulu les retirer de là. Enfin, il fallait maintenant espérer qu’ils arrivent vite. Avant de ranger mon téléphone je pris la peine d’envoyer un SMS à Ryder pour lui dire que j’allais être un peu en retard et que je le retrouverai un peu plus tard que prévu à la maison. « Alors ? Tu es en quelle année ? ». Je voulais à tout prix éviter les longs silences gênant, quitte à partager l’oxygène fournit dans ce petit espace, autant partager aussi quelques informations l’une sur l’autre. J’avais dit au téléphone que j’étais en quatrième année, elle savait donc déjà cela à propos de moi, comme je ne l’avais jamais vu auparavant, je n’avais aucune idée de ce qu’elle faisait ici, ni dans quelle confrérie elle était. Le néant total, en même temps vu le nombre d’étudiant qu’il y a à Berkeley, c’est un peu mission impossible de savoir qui est qui et de connaître tout le monde par son prénom sans jamais oublier personne. En tout cas moi je ne peux pas. Je suis très mauvaise pour retenir les prénoms des gens dans mes classes alors retenir ceux de l’université entière je crois que c’est pire que de la torture. En plus de ça je suis souvent dans mes pensées et je ne lève pas beaucoup la tête dans les couloirs, ce qui fait que je ne remarque personne la plus part du temps, je suis dans mon monde. C’est ça d’être une fille pressée…
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MessageSujet: Re: Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) EmptyDim 1 Jan - 21:25

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MessageSujet: Re: Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) Le coup classique de l'ascenseur qui tombe en panne quand il ne faut pas. (PERNELLE) Empty

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