the great escape
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- nothing good happens after midnight - ft alban & plum.

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MessageSujet: - nothing good happens after midnight - ft alban & plum. - nothing good happens after midnight - ft alban & plum. EmptyDim 23 Oct - 15:37

I don't need to try to control you, look into my eyes and i'll own you.
« I swear i'll behave. You wanted control so we waited. I put on a show, now I make it. You say i'm a kid, my ego is big, I don't give S#!t. & it goes like this, take me by the tongue and i'll know you. Kiss me till you're drunk and i'll show you ; Ain't the moves like jagger, I've got the moves like jagger, I've got the moves like jagger, like jagger. »

Samedi soir, un banal samedi soir. Allongée sur mon lit, je contemplais un vieil album photo. Je le qualifiais de vieux alors qu’en réalité il ne datait pas de plus de deux années. Deux années et pourtant j’avais l’impression qu’une éternité était passée depuis le moment où la photo avait été prise. Sur cette photo Damian et moi-même déguisés respectivement en Jasmine et Aladin, serrés l’un contre l’autre, plus amoureux que jamais. Cette éternelle envie de pleurer me reprit alors mais ce soir aucune larme ne sortit, à croire que je réussissais enfin l’exploit de contenir un minimum mes sentiments. Ce n’était malheureusement qu’une mince apparence puisque mon cœur encore ce soir, criait au monde sa blessure. Tout le monde l’avait compris désormais, je n’étais que la pauvre petite Plum qui récoltait ce qu’elle avait semé. J’avais quitté deux mois plus tôt Damian à l’aéroport, en pensant que je le reverrais le mois suivant mais désormais j’avais la certitude que je ne le reverrais plus avant un bout de temps. Qui sait, peut-être que son au revoir avait été un adieu. Il me manquait, non par vague mais par un état constant. J’avais toujours cette impression d’étouffer, de manquer d’air à chaque seconde qui passait et malheureusement pour moi, le seul qui pouvait stopper cette souffrance était celui qui me la causait. Ainsi, cela faisait quelques semaines qu’on ne me voyait plus trainer dans l’enceinte de l’université après les heures de classés pour faire du tutorat parce que je n’avais plus l’envie d’aider les autres, je n’étais plus non plus présente aux quelconques soirées de déroulant près de l’université parce que l’idée même de m’amuser me répugnait. J’étais arrivée au point où je sentais le besoin de me détruire, non physiquement mais moralement. Je n’avais pas le droit de tourner la page, je devais subir les douleurs de mon cœur brisé parce que tout était de ma faute, j’avais perdu l’amour de ma vie et je ne pouvais plus blâmer que ma personne. Ainsi allait la vie aussi futile qu’elle était. Ce soir je ne bougerai pas de mon lit, j’allais restée à déprimer encore pendant trois bonnes heures avant d’aller me coucher. Du moins c’était ce qui avait été planifié dans ma tête et voila qu’en me relevant je découvrais une enveloppe bleue laissée sur ma table de chevet par Manon. Je savais d’ors et déjà qu’elle contenait une invitation pour une sorte de soirée dans un hôtel à quelques kilomètres d’ici. Son intention était de me faire sortir du trou dans lequel je m’étais profondément enfoncé mais à vrai dire, je ne désirais pas m’en extirper. J’avais passé ma vie à être Plum l’adorable, l’intelligente et la réfléchie désormais je désirais m’inviter une phase contraire à ce personnage. Cela n’avait pas l’air de plaire à grand monde mais je m’en moquais éperdument, si je voulais me détruire c’était mon droit et s’il désirait blâmer quelqu’un pour cela, qu’on blâme Ethan. Il avait réussit l’exploit de m’arracher à Damian et à Rowan, il était toujours jugé coupable aux représentations juridiques se déroulant dans ma tête.

Ainsi je m’étais levée péniblement de mon lit et par geste de folie j’étais partie prendre ma douche ayant pour but de sortir ce soir. Une idée totalement opposée aux précédentes venait de germer dans mon esprit qui m’incitait à aller faire la fête comme jamais ce soir. Moi qui étais le genre de fille à siroter un coca-cola alors que les autres se saoulaient à la vodka et autres alcools forts, ce soir je venais de décider de changer la donne. L’ange que j’étais allait devenir le diable pour la durée de quelques heures, après tout qu’était la déprime si l’on ne rajoutait pas une dose d’alcool avec ? Je devais faire un effet, me rendre compte si l’alcool allait m’aider à me sentir mieux pour les prochaines heures, qui sait peut-être venais-je de trouver l’ingrédient miracle à la guérison de mon cœur. Ecoutant en fond sonore la musique déprimante de Hallelujah afin de tout de même rester dans mon ambiance de déprime, j’enfilais la robe la plus courte que je possédais dans mon armoire et qui devait sans aucun doute m’avoir été offerte par ma jumelle bien plus exubérante que moi. Jamais je n’aurais osé porter un tel accoutrement avant, mais désormais cette période était révolue et je pouvais bien me permettre de porter une robe digne d’une call-girl. Entourant mes yeux d’un trait de khôl noir puis de mascara, je terminais le tout en m’aspergeant d’un parfum de luxe. Je me surpris alors à sourire tellement l’image que me renvoyait le miroir ne me ressemblait pas. Cette fille était le portrait craché de Manon, pas le mien. Le mot « pathétique » me vint alors en tête et c’est exactement ce que j’étais. Prétendre être quelqu’un d’autre pour se sentir mieux c’était simplement de la lâcheté, mais peut-être que je l’étais, lâche. J’avais toujours prétendue être forte mais finalement peut-être que je n’étais rien de plus que ces filles faibles qui se font anéantir d’un rien. J’avais critiqué toute ma vie celles que j’appelais les « sans cœur » et ce soir j’étais à deux doigts de les envier. Les sentiments n’étaient là que pour nous faire souffrir, moi aussi j’aurais voulu n’être rien d’autre qu’une prostituée.

Invitation en main, je la donnais à l’un des vigils de l’entrée avant de pénétrer dans le hall. Un regard rapide me confirma les dires de Manon, cette soirée n’était que pour la crème de la crème. Ainsi je me retrouvais rapidement entourée de gosses de riches venant de tout Los-Angeles. J’avais beau avoir leur compte en banque je n’arrivais jamais à me fondre dans la masse, ainsi la nette impression que j’allais passer ma soirée seule au bar naissait dans mon esprit. A vrai dire, cela ne me dérangeait pas. Ce soir l’alcool allait être mon meilleur ami et c’est alors que je m’emparais de mon premier cocktail et que je le buvais d’une traite non sans même l’avoir savouré. Je ne désirais pas me la jouer à la Sex and the City, je désirais simplement faire ce que je voulais et ce que je voulais c’était être sans dessus-dessous. M’asseyant au bar, je contemplais le jeune homme à coté de moi, sniffer son rail de coke sans aucune pudeur. Je ne pus retenir une grimace alors que ses yeux se plantèrent dans les miens pendant quelques secondes. Finalement, je n’avais pas encore touché le fond, il restait encore pire que moi par ici. J’avais cru comprendre que ce soir la maison régalait, ainsi j’allais être avare de ses cocktails à la couleur si attirante. Oh un rose, un violet, un orange, un rouge, un bleu, même un verre, je contemplais ébahis toutes les sortes de cocktail que l’hôtel proposait et que je pouvais obtenir sans même débourser un centime. Au bout de combien de ces verres serrais-je saoule ? Il n’y avait qu’à tester pour savoir, mais en vue de ma petite taille et de mes expériences dans le passé avec ce genre de boisson, je pariais sur quatre maximums. Je n’en étais qu’à mon second cocktail et pourtant je riais déjà aux blagues que ma voisine ne se gardait pas de me raconter. Ses propos étaient incohérents et ne possédaient pas le moindre humour et pourtant j’étais pliée en deux sur ma chaise, comme si elle était la meilleure humoriste du monde. L’alcool ne me réussissait pas mais pour le moment je passais une soirée plutôt convenable alors que je n’allais pas l’en blâmer.

La soirée aurait pu continuer comme cela, moi me saoulant aux cocktails avec ma nouvelle amie quelque peu idiote sur les bords, mais une présence dans le hall attira rapidement mon attention. Alban Saint-Rémy se trouvait lui aussi accoutumer au bar, face à moi. Immédiatement j’arrêtais de rire à gorge déployée et je regardais son regard insistant sur ma personne. J’étais certaine qu’il ne savait pas si je me trouvais être Manon ou bien Plum. A vrai dire sa présence ne me disait rien qui vaille et je préférais de loin qu’il me prenne pour la méchante sœur et qu’il ne m’approche pas. Je tentais alors d’imiter une moue que Manon prenait très souvent mais j’échouai pitoyablement et finalement Alban émit un rictus moqueur. « Connard » pensais-je intérieurement alors que mes doigts se refermaient fortement sur le verre de mon cocktail bleu azur. Mon complexe d’infériorité triplait de volume lorsque je me trouvais en présence du bellâtre français. Il m’avait largué comme une moins que rien des années plus tôt et depuis je me sentais bêtement inférieur à sa personne. A vrai dire ses chaussures Italiennes et sa gueule d’ange me donnait envie de lui cracher dessus, mais en fille bien élevée que j’étais j’avais simplement ignoré sa présence depuis que je l’avais aperçue dans mon université. Ce soir j’hésitais à comment réagir face à lui. L’ignorer encore et toujours ou bien m’approcher de la bête. A vrai dire la seconde option m’était bien tentante en vue des dernières nouvelles que j’avais apprises sur son compte. Monsieur Saint-Rémy était fiancé à la garce d’Autumn, et la garce justement selon les dires de certains de mes camarades aurait un très gros faible pour son connard de fiancé. Pathétique histoire, presque aussi pathétique que la mienne mais aussi très alléchante puisque si je me débrouillais pour qu’Autumn sache que j’avais passé la soirée avec son « amoureux », j’étais certaine qu’elle serait en colère, et cela vengerait quelque peu les tentatives qu’elle avait eu de vouloir séduire mon Damian à une époque. Mais je n’étais pas vraiment sûre que me rapprocher du français soit une bonne idée surtout en ce moment. A vrai dire, j’avais une bien meilleure idée j’étais certaine que monsieur finirait par venir à moi, je n’avais qu’à le laisser faire, ainsi j’aurais la conscience tranquille puisque ce rapprochement viendrait de lui. Et alors qu’il continuait de me fixer je détournais le regard faisant mine que désormais il ne m’intéressait plus le moins du monde. Il allait venir à moi j’en étais persuadée. J’avalais alors la dernière gorgée de mon troisième cocktail, essayant de me préparer à la tournure qu’allait prendre cette drôle de soirée.
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