Il y a un truc spécial lorsqu'on est jumeaux, c'est l'empathie. Lorsque l'un des deux va mal, l'autre le sent et directement, ca l'affecte. Lorsque l'autre va bien, c'est la même chose, on le sent et on est plus heureux, autant pour soi que pour son jumeau ou sa jumelle. Même si ce n'était pas mon meilleur pote sur cette Terre, je savais que Charlie était très important pour Bela, autant que Rosie était importante à mes yeux, peut être encore plus même. Et donc je savais que le fait qu'ils doivent divorcer brisait le petit coeur de ma soeur jumelle, et je me devais donc d'être là pour elle, parce que je l'aime tellement que je pourrais jamais me résoudre à la voir malheureuse, ma jolie petite soeur jumelle à tête toute blonde. Ouais, elle était plus rouquine maintenant, elle avait fait une coloration. On dit souvent que le nouveau est toujours mieux, j'imagine que ca doit être vrai. Ma soeur, c'était devenue en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, une des personnes les plus importantes dans ma vie. J'avais claqué la porte de ma famille londonienne, trop sujette à garder des tonnes de secrets, et à me mentir sans arrêt ; pour trouver ma vraie famille, ma double, ma jumelle perfect awesome amazing. Et maintenant qu'elle était avec moi, plus jamais je la lacherais. Justement elle m'invitait cet après midi dans son appartement, qu'elle partageait avec ma petite amie secrète, ma Rosamazing d'amour. Elle disait qu'elle avait une surprise digne de l'awesomeness de notre duo, our twinhood, et ca je pouvais pas le manquer, pas pour le plus gros pactole d'argent au monde, parce qu'une telle surprise, c'est impossible de la rater. Ce matin, je m'étais réveillé avec le plus beau des sourires, parce que dans mes bras, s'était endormie la plus jolie des blondes, mon bébé d'amour, ma Rosie chérie. Notre relation restait secrète pour le moment, parce qu'on savait pas ce qui pouvait arriver et on voulait pas mettre Bela dans l'embarras, donc on se voyait en cachette, s'embrassant derrière un arbre ou se donnant rendez vous, tard, dans une salle de classe vide pour une séance poussée de bisous sur la bouche même. J'aimais le samedi, parce que pour moi c'était la journée que tu pouvais passer avec les gens que tu aimes, sans te dire que tu as autre chose à faire. Ce ne serait pas ma Rosamazing aujourd'hui, vu qu'elle devait voir son cousin-meilleur ami mais ma jumelle. Ne pouvant me résoudre à réveiller ma si paisible amoureuse après ma douche, je lui laissais un post it avec un gros "I love you" inscrit dessus et décidais que j'avais faim, et qu'un fast food, c'était couuuuuuule. Après être passé au mcdo me chercher des mcwrap je mangeais en marchant, j'arrivais devant la porte de Belammée. Je sonnais, avant de reprendre une bouchée. Bela m'ouvrit et c'est la bouche pleine de cette bouffe mauvaise pour mon poids et que Rosie m'interdirait surement de manger, que je m'exclamais. Ch'est quoi ma chourprise siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis' ?

J'aimais ma petite soeur jumelle chérie de tout mon coeur. Parce que depuis que je l'ai retrouvé, après tant d'années loin d'elle, de ma doublette, elle était toujours là pour moi, et elle le serait toujours, j'en étais sur et certain. Et je me devais donc d'être là pour elle, que ca aille bien ou que ca aille mal, parce que je suis son frère jumeau, et que je dois m'occuper d'elle, c'est assez simple comme principe. Canterburry twinhood fuck the world forever and ever and fucking more. Et puis en plus, ma soeur blondie et ben même que quand elle a des surprises, c'est toujours des super surprises fucking awesome et jamais, ô grand jamais elle ne dérogeait à cette régle. C'était comme ça, elle était marvellous, et puis c'est tout. Déja qu'il faut être awesome pour être ma soeur, jumelle qui plus est, mais il faut l'être encore plus pour être la meilleure amie de ma Rosamazing, ma Rosawesome, ma bébounette, mon coeur, ma chouchoue d'amoureuse de ma vie. Quand elle osait comparer quoi que ce soit à l'awesomeness de notre duo, c'était qu'à coup sur le truc allait grailler du poulet, rockser du poney. Comparer à tort et à travers notre awesomeness avec quelque chose, c'était encore pire qu'un blasphème, donc on utilisait de telles comparaisons avec parcimonie. Belammée, ma jumelle, je l'avais dans le sang, dans mes gênes et ca ne pourrait jamais changer. Jamais, jamais, jamais. J'avais raté une enfance qui était censé être lié à la sienne, on aurait du passer nos bientôt vingt deux printemps ensemble, se voir tous les jours, s'envoyer des niaiseries de jumeaux, se disputer, se réconcilier devant pokemon, faire les quatre cent coups et faire souffrir nos parents. Mais ma mère avait décidé de faire autrement, de m'emmener, de m'enlever à ma petite soeur chérie, je la détestais pour cela. Mais maintenant, je pouvais me rattraper en regardant Barney et Robin, ou Sheldon Cooper jusqu'à la dernière lueur du jour, ou jusqu'à la première, ca dépendait. Elle me fusait fumer des joints et moi je lui chantais mes chansons. Je devais avoir l'air d'un gros bébé à parler avec plein de mc wrap dans ma bouche, alors qu'elle devait me présenter à quelqu'un. Ca devait être quelqu'un de coule, j'imagine. Elle me mit un coup dans les côtes avec sa force de criquet, mais bon, je l'avais senti quand même, bitch sis. Un bisou sur la joue avant de m'emmener vers le salon, elle était toute excitée, ca devait vraiment être awesome. Je fis un très très gros sourire lorsque je vis mon neveu, il me rendait vraiment gaga celui là, à gazouiller et à baver partout. Lorsqu'elle prononca le mot père, mon coeur fit un arrêt durant une seconde. Depuis que je savais que Widdleton n'était pas mon père, je rêvais de rencontrer mon vrai papa et il était là. Je regardais Bela, les yeux tout écarquillés. Ch'est mon pôpa ? Son hochement de tête me fit le signal de démarrage et je sautais dans les bras de mon père. Je savais pas quoi dire, et dieu sait que j'aime parler.

En partant d'Angleterre, j'avais tout renié. Je partais, sans famille -excepté ma petite soeur Jill Cassandra Widdleton-, sans amis et avec les économies que j'avais faite en travaillant après l'école, en ne demandant rien ni à mon beau père, ni à ma mère. Je n'avais rien à leur dire, je les considérait comme si ils n'étaient rien pour moi. Lui n'avait jamais rien fait d'autre que de me payer ce que je voulais, sans s'occuper de moi, surement parce que je n'étais pas son fils, pas de sang. Il avait peut être cette seule excuse. Mais ma mère, elle n'en avait aucune. Pas la moindre. Elle m'avait enlevé, elle m'avait toujours menti et m'avais utilisé. Je ne voulais plus le revoir, plus jamais. Je ne la considérais plus comme ma mère, elle était ma génitrice, rien de plus. J'étais parti sans rien, et je me retrouvais avec tout. J'avais retrouvé ma soeur jumelle, au détour d'un rayon de peluches pokémon. Et aussi son fils, mon adorablement awesome neveu, avec qui je m'amusais aux tiny five et qui était trop coule à toujours gazouiller tout le temps même si il bavait partout. Et maintenant, aujourd'hui, à cet instant précis, ma soeur m'avait préparé le plus beau des cadeaux, awesomement awesome. Elle me présentait mon père. Une formulation bizarre, mais c'était vrai. Je ne l'avais pas vu depuis quasiment dix neufs années, ce qui fait beaucoup, vraiment beaucoup trop de temps. J'en voulais à ma mère, d'avoir fait ce choix pour moi, je méritais de savoir au moins, mais je méritais surtout de choisir pour moi. Elle me voyait comme une poupée, comme un jouet. Elle vivait sa vie d'artiste ratée à travers moi, elle m'utilisait, j'étais son pantin, rien de plus. Son pantin, pas son fils. J'étais un être humain et elle ne me voyait pas ainsi. Et dans ses yeux, ceux de mon père, je voyais que j'étais bien plus que cela pour lui, dans ses yeux, je me sentais enfin comme un fils. Son fils. Ezra Mathias Hayden Canterburry, fils de Blair Andreas Canterburry. Nous voir ainsi rendait heureuse Bela, ma jumelle chérie, je le voyais bien. Si je la connaissais pas, je pourrais dire qu'elle était au bord des larmes. Je me reculais de mon père, qui me regardait, et je voyais qu'il était un peu ému quand même, et je lui offris un sourire tout plein de dents. Quand ma blondie de soeur me demanda si cela valait notre méga giga super amazing big awesomeness de twins, je n'avais pas de réponse. La seule réponse que j'avais, c'était de courir sur ma soeur et de la prendre dans mes bras. Ma soeur, la femme de ma vie, un des deux du moins avec ma Rosamazing, je la serrais si fort que j'aurais ou lui casser le dos. Mais j'étais comme ça, à jamais faire les choses à moitié. Je ris à ce que dit mon pôpa mais ca n'effacait pas une chose. Le gros bébé Ezra commence à avoir faim. Han regarde twin, je crois que Sid a faim ? Et potentiellement, je pourrais suivre mon neveu tu sais... Dis je avec un grand sourire.