«Que voulez-vous, je ne contrôle pas le temps vous savez. ». Voilà ce que je venais de dire avant de raccrocher rapidement au nez de la personne. Comment me mettre de mauvaise humeur dès mon réveil, demandez à mes sois disant « amis ». Je pouvais rien y faire si le soleil avait décidé de chauffer autant, non je n'étais pas le dieu qui s'occupait du ciel. Un léger soupire s'échappait de ma bouche et je me laissais tomber de nouveau sur mon lit pour regarder le plafond. Qu'avais-je bien fait pour mériter de rencontrer des personnes comme celle-ci ? x). Là de nouveau quelques choses me faisaient sortir de mes pensées, c'était quoi ? Encore un appelle. « Bordel ! » , encore une journée qui n'allait pas être top, encore une journée où l'ambiance ne serait pas au rendez-vous. Sans plus attendre, j'appuyais sur la touche rouge de mon portable, avant de le reposer sur la table. Que pouvais-je bien faire avec un aussi beau soleil, avec une chaleur aussi étouffante. Je regardais par la fenêtre, la plage. Il y avait pas mal de monde, beaucoup de demoiselles et beaucoup d'enfants. Un léger sourire se trouvait sur mon visage, je me regardais de haut en bas dans un miroir, je devais me changer. Je prenais donc des affaires, un short de plage, un t-shirt et un boxer et je me dirigeais tout de suite vers la salle de bain pour aller me laver. Une fois la douche prise, je m'habillais rapidement et je n'avais plus qu'a m'occuper de mes cheveux. Ces cheveux rebelles dont je n'arrivais pas à faire face, je passais rapidement un coup de peigne dedans, je les séchais et puis au final je trouvais que cela allait parfaitement bien. Une fois bien prêt, je prenais quelques affaires comme mon portable, un paquet de clopes et un briquet, mes lunettes de soleil. Enfin tout ce qu'il faut pour faire tomber une demoiselle raide dingue de vous ( Je rigole (aa)). La plage se trouvait à quelques minutes du dortoir, c'était bien là le côté pratique de la chose il faut bien l'avouer. Je pouvais aller ou je voulais en peu de temps, j'avais le centre-ville près de mon dortoir, la plage et bien d'autres choses.

Je descendais donc les marches de mon escalier tranquillement, arrivé à la porte je mettais donc mes lunettes de soleil, le reste de mes affaires dans mes poches. Je me mettais à marcher dans la rue, plusieurs personnes me regardaient. Qu'avais-je ? Au final j'ai vite compris qu'elles me mataient. J'avais à force l'habitude mais cette fois-ci c'était largement plus flagrant que les autres fois, mais je continuais mon chemin vers la plage. Je regardais les vitrines des magasins mais rien ne me donnait envie en ce moment, j'avais suffisamment d'habits et de gadgets en tous genres. Je marchais telle une star parmi peu d'autres, vous voyez un peu le genre quoi. Je faisais mon beau sourire qui faisait baver les femmes, je m'arrêtais pour leur parler, ou voir des fois j'étais obligé de m'arrêter car l'une d'entre elles venait se planter devant moi et me parler. Sacrilège, pourquoi j'étais aussi magnifique, cela pouvait être super avantageux et parfois c'est pire que chiant. J'arrivais enfin devant la plage, il y avait tellement de monde qu'il était dur de trouver un endroit où je pouvais m'allonger sans être entouré de mille personnes, enfin vous voyez le genre. Je marchais dans le sable chaud, puis au final je trouvais une place un peu plus loin, je posais mes affaires et repartais marcher tranquillement. J'avais remarqué cette demoiselle encore tout habillée, mais je n'y prêtais pas plus attention. Je n'avais même pas regardé plus que ça son visage et j'avais continué mon chemin. Je ne savais pas ou j'allais, je sais pas j'avais besoin de marcher, et ensuite j'allais aller dans la mer mais pas tout de suite. Je marchais regardant les personnes qui m'entouraient, je reconnais personne. Je ne voyais aucun de mes camarades de classe. il devaient être en train de fumer et de boire comme toujours, mais pour une fois je voulais sortir et voir d'autres Sauf quand une personne m'appelle, ou crie mon prénom et encore une fois quelques choses me tiraient de mes pensées. Mais cette fois-ci ce n'était pas une engueulade ni mon téléphone qui sonnait, c'était une voix de fille qui venait de dire mon prénom. Quoiqu'il pouvait avoir plein de Chace ici. Mais pourtant cette voix me disait quelques choses, j'avais l'impression d'avoir déjà entendu cette voix quelque part.