.HAYDEN & SID.. HEARTBREAK DOWN.
A vrai dire je ne sais même pas ce que je fabrique ici. Ce qui m'a poussé à trainer ma carcasse de rouquine dépressive hors de mon appartement. Enfin si, ca je sais qui m'a forcé à venir là. Jarod, un copain de ma bande de hippies. Il avait surement du remarquer que je commençais peu à peu à m'isoler des autres, préférant broyer du noir chez moi. Il faut dire que je commençais à y prendre goût, au fait de rester enfermer chez moi toute la journée et ce pendant plusieurs jours de suite. Ce qui auparavant aurait été complètement impensable, moi qui aimait être toujours en compagnie des autres. Ouais, la solitude m'angoisse légèrement. J'aime les gens, j'aime sortir et m'amuser. Seulement à cause d'Idris et sa superbe blague à m'humilier devant toute l'université, eh bien je dois reconnaître que je suis beaucoup mieux chez moi. Affronter le regard des gens est quelque chose de vraiment difficile pour moi. Comment oublier un tel événement en meme temps ? Ce n'est pas tous les jours que l'on affiche une banderole sur toute une rangée de casiers pour affirmer que mademoiselle Hédi Sid Evans n'est plus vierge. Et dire qu'il croyait que ca allait me faire rire. Ahah non mais franchement ! C'est vrai qu'il y a de quoi rire pour le coup ! Des abrutis j'en ai connu un paquet dans ma vie, mais alors ce crétin de Samsky bat vraiment tous les records. De la connerie pure et simple. Dans un sens j'aurai du m'y attendre à ce qu'il me fasse un coup pareil. Venant de sa part c'était tellement évident. D'autant plus que j'avais été sa victime tout au long de l'année alors là c'était le clou du spectacle. Le super événement qui marquerait les esprits pour clore cette magnifique année d'université. Après les mecs s'étonnent que les nanas virent homo. Il faudrait peut-être qu'ils se remettent en question de temps en temps.

La légère brise du soir s'engouffrant dans ma chevelure et balayant mon visage, me fait frissonner. Instinctivement je rabat ma capuche afin de couvrir ma chevelure rouge et croise les bras au niveau de ma poitrine pour me protéger du froid. Je le savais, j'aurai mieux fait de rester dans mon canapé avec ma grosse couette. Ca m'aurai évité de chopper la mort tout ca pour aller à une fête. En plus je n'avais absolument la tête à faire la fête. Si je venais chez les Sampis c'était tout simplement pour leur faire plaisir. Parce que personnellement je ne voyais absolument pas l'utilité que j'avais de venir foutre les pieds ici. Il est évident que si je ne m'étais pas payée la honte de ma vie à l'université, j'aurai sauté de joie à l'idée d'aller m'amuser avec mes amis. Mais j'ai peur. Peur de ce qu'ils peuvent penser de moi maintenant. Même si je sais très bien que ce n'est pas dans la nature des Sampi que d'être moqueur ou même méchant envers quelqu'un, j'ai toujours une légère appréhension. Et cette boule d'angoisse ne fait qu'augmenter au moment où j'arrive devant la maison de confrérie. Pendant une fraction de seconde j'hésite à rebrousser chemin et dire que finalement j'étais restée chez moi car je ne me sentais pas bien. Trop tard, Jarod me voit par la grande fenêtre et me fait de grands gestes pour que je rapplique. J'inspire un grand coup et prends mon courage à deux mains avant de grimper les quelques marches et de passer la porte de la grande bâtisse.

A peine ais-je passé le seuil de la porte que mon ami me saute dessus pour me prendre dans ses bras. « J'suis content de te voir ! » Pour tout réponse j'affiche un léger sourire. De toute façon je ne vois pas ce que je pourrai dire d'autre puisque je manque d'étouffer avec son étreinte. Jarod finit par me lâcher et m'entraine avec lui dans la salle commune. […] Depuis combien de temps je suis là, dans mon fauteuil avec mon verre à la main à écouter sans grand intérêt ce que raconte mes amis ? Je ne sais plus trop. En tout cas ce dont je suis sûre, c'est que je m'emmerde. Mon verre étant vide, je profite alors de ce prétexte pour rapidement m'éclipser. Il y a vraiment trop de monde dans la salle commune et comme je n'ai pas le coeur à blablater pendant des heures, je préfère aller à l'étage pour être au calme. Contrairement à la plus part de mes camarades, je ne vis pas ici. Je viens juste squatter de temps à autres lorsque je suis soi trop éméchée ou trop fatiguée pour rentrer chez moi. D'un pas plutot lent, je parcours le long couloir jusqu'à ce que j'arrive à la chambre de mon ami. Une fois dans la chambre je fais claquer la porte derrière moi et m'affale aussitôt sur le matelas. Il ne m'en voudra pas que je squatte son lit pour un moment.

Haysid ♥ « To make a mountain of your life is just a choice but I never learned enough to listen to the voice that told me always love hate will get you everytime always love don't wait 'til the finish line slow demands come round squeeze the air and keep the rest out it helps to write it down aven when you then cross it out always love hate will get you everytime always love even when you want to fight self-directed lives i want to know what it'd be like to aim so high above any card that you got dealt you always love hate will get you everytime always love hate will get you »

Une petite soirée chez les sampis. À l'époque il n'y avait souvent rien de mieux pour pouvoir décompressé et littéralement se laisser allez. Malheureusement à présent je n'en étais plus totalement convaincu, mais je ne pouvais rester indéfiniment dans cette chambre à regarder toute la nuit de vieux films que je connaissais déjà par cœur et dont les répliques ne m'arrachaient plus qu'un maigre sourire. J'avais l'impression de vivre dans une tanière que je ne quittais que pour aller me restaurer, avaler un truc piqué dans le frigo du bas, c'était tellement plus facile que de se faire à manger, d'ailleurs il commençait à se faire vide ce bougre. Je n'avais aucun courage en ce moment et c'était affreux car je ne foutais absolument rien, ce qui n'était pas au gout de ma chambre où s'entassait une multitude de fringue et de déchet qui aurait dû filer direct à la poubelle. Peut-être que finalement ça me ferait du bien de sortir un peu, pouvoir se changer les idées, voir de vieux amis et déconner en leur compagnie. Je n'avais pas le cœur à la fête, mais il est parfois préférable de se forcer et puis ce n'était pas si dur que ça de profiter un tantinet de la vie. Attrapant ma veste qui se trouvait dans un coin et que j'avais dû jeter en vrac, j'attrapai également mes clopes et sortit sur le palier ou à première vue il n'y avait pas âmes qui vivent. Le bâtiment était baigné par le calme et une fois n'est pas coutume ça faisait du bien. Toutes mes années d'université je l'ai avais passé ici, dans ce même édifice et j'y avais surement passé les plus beaux moments de ma vie, mais également les plus terribles. Je ne savais pas trop encore si j'allais y effectuer ma quatrième année, car si cet endroit est génial pour faire les plus grosses fêtes du campus, pour y étudier c'est même pas la peine. Bien sûr j'aurais énormément de mal à quitter cette maison qui m'a apporté énormément de choses et où j'ai fait des rencontres qui mon marquer à jamais. C'est d'ailleurs ici que je l'ai rencontré, cette jolie blonde qui m’a temps apporter et que je ne reverrais plus jamais, je n'arrivais toujours pas à me faire à l'idée et la douleur que je ressentais en ce moment même était terrible. La vie était tellement injuste de m'imposer une chose pareille, devoir perdre une femme que j'avais aimée et à qui j'avais tellement donné. La rue n'était pas plus fréquentée que la bâtisse que je l'essai derrière moi et j'en fus presque soulager, car le monde et moi ça faisait deux en ce moment, pourtant je me rendais à une fête dans la maison à côté, chercher l'erreur. « Excusez-moi vous n'auriez pas du feu ? » Comme un abrutis j'avais oublié le miens dans ma chambre, d'ailleurs je n'avais aucune idée d'où il était. Heureusement pour moi cette charmante jeune fille en possédait un et je pus enfin aspirer cette douce fumée qui faisait tant de bien à mes chers poumons. Je m'étais promis d'arrêter, mais au vu des circonstances il en était hors de question, c'était peut-être mon dernier petit plaisir, après le sexe, mais il se faisait rare ces derniers temps et bizarrement je ne le cherchais pas non plus. Le mégot une fois écrasé par terre j'entamai la montée des marches qui allaient me mener tous droit vers un endroit que je n'avais pas visité depuis un petit moment. À peine la porte franchie je savais que j'aurais dû m'abstenir, malgré que cela soit encore les vacances, tous les étudiants déjà rentrés c'était donné rendez-vous ici et j'en connaissais pas moins de la moitié. Moi qui avais voulu éviter un maximum la foule et bien j'étais servi.

Quelques minutes après mon arrivée et pour je ne sais quelle raison je fus pris en chasse par une jeune étudiante que je ne connaissais pas et que j'aurais pu qualifier de furie. À peine avais-je changé de pièce que je la voyais débarquer à mes côtés près à me sauter au coup. Déjà en temps normal je détestais ce genre de choses, mais la ce n'était vraiment pas possible. Essayant de profiter un minimum de la soirée je dus finalement battre en retraite à l'étage où il y avait déjà moins de monde et où je pus parler avec certaines personnes que j'avais pour habitude de voir dans les cours que je suivais. Même pas un quart d'heure je fus à nouveau repérer et je décidai d'aller plutôt me mettre au calme dans l'une des chambres, manque de bol elle était occupée. Un joli brin de fille était allongé sur le lit. « Excuse-moi ! Je suis poursuivis par une folle, tu comprends c'est ... ! » Montrant la porte à présent close derrière moi je ne finis même pas la phrase au vu du sourire qui s'étira sur mon visage, cela faisait bien longtemps qu'une telle chose n'était pas arrivée. « Délicat ! » Le mot de la fin résumait un peu près tous. « Tu ne fais pas la fête avec les autres ? » Dis-celui qui s'exile également dans une chambre. Je n'avais jamais vu cette jeune fille auparavant et j'en étais surpris, car j'étais connu pour côtoyer toutes les jolies filles de l'université et à première vu elle en faisait partis. C'était donc une agréable rencontre et j'avais peut-être bien fait de venir, même si le cœur n'y était toujours pas. « Moi c'est Hayden. »

Si il y a bien quelque chose que je déteste, c'est de faire la gueule. Ce n'est absolument pas dans mes habitudes que de broyer du noir toute seule dans un coin à m'apitoyer sur mon sort de pauvre rouquine malmenée. Parce que pour être malmenée, ca je l'étais ! Et depuis un an maintenant par ce crétin de Samsky. Mais qu'est-ce qui cloche chez moi ? Quand j'y repense je me demande comment j'ai fait pour me laisser faire de cette façon là. Ce n'est pas que je n'ai pas essayé de répliquer contre le frisé, c'est juste qu'il a beaucoup plus d'emprise sur moi que je n'en ai sur lui. Ca me tue de m'accrocher à ce genre de mec qui n'en vaut absolument pas la peine. J'aimerai vraiment pouvoir passer à autre chose mais je n'y arrive tout simplement pas. C'est tout de même bizarre de constater à quel point on peut devenir accroc d'une personne. Une personne qui d'ailleurs n'en a strictement rien à foutre de vous et qui prend un malin plaisir à vous enfoncer plus bas que terre. De toute façon c'est bien connu, on tombe toujours amoureux de la mauvaise personne. Rien que d'y penser, ca me donne envie de me rouler en boule sous ma couette et de pleurer. Encore, oui. A croire que je ne sais faire que ca, me mettre à chialer dès qu'il y a quelque chose. Je suis le genre de nana vraiment trop sensible. Tellement sensible que je me rend complètement malade pour tout ce qu'il m'arrive. Le coup des casiers, je ne m'en suis toujours pas remise. Bon dans un sens c'est plutot normal que la pilule soit difficile à avaler, mais moi je m'en fais limite des crises d'angoisse. Ce qu'il faudrait, c'est que j'arrive à me blinder contre tout. Je ne veux pas devenir un coeur de pierre – rien que d'y penser c'est inconcevable dans mon esprit – mais j'aimerai ne plus être victime des autres. Enfin surtout d'un. Le seul d'ailleurs. Idris. Peut-être que c'était à cause de ma couleur de cheveux ou des idées que je défends avec conviction. Moi la hippie qui défend la nature avec mes pancartes. Un de ces quatre je vais lui en faire bouffer une tiens.

Allez à cette fête me permettais dans une sens, de me changer les idées. C'était toujours mieux que de rester enfermée chez moi à ruminer toute seule. Et puis d'un côté, ca me manquait de voir du monde. Même si l'envie de m'amuser n'était pas forcément présente. Dire que je m'étais dit que je n'irai plus à aucune soirée avant un long moment....Bein c'est raté. Il faut dire que j'avais de quoi ne plus vouloir mettre les pieds dans un endroit où il y avait de l'alcool depuis la fameuse soirée. Mais bon, sur le campus c'était plutot difficile étant donné que l'alcool circulait un peu partout. D'ailleurs dans la salle commune, certaines personnes commençaient à être légèrement éméchées, ce qui m'agaçais un peu. Pour ma part c'est terminé, plus jamais je ne me mets une murge d'enfer. Non, lorsque je suis bourrée je fais des choses que je finis par regretter. Mon Dieu, qu'est-ce que j'aimerai remonter le temps pour rattraper les choses. Oui, je voudrai que tout redevienne comme avant, et que je ne sois plus la rouquine qui s'est faite dépucelée lors d'une soirée arrosée et que tout le monde pointe du doigt. Rien que d'y penser, j'ai un petit coup de blues. Voilà pourquoi j'ai quitté la foule pour aller m'isoler dans une chambre à l'étage. Je n'ai pas spécialement envie de pourrir l'ambiance à cause de ma mini dépression. A peine ais-je passé la porte de la chambre que je fonce directement vers le lit pour m'affaler dessus. Enfin avant de pouvoir m'étaler de tout mon long, il a fallu que je pousse tout le bordel qui était dessus. Allongée sur le dos, je fourre ma main dans la poche de mon jean afin de sortir mon paquet de clopes et m'en allumer une. Je sais la cigarette c'est mauvais, mais ca fait du bien. Ca me fait décompresser.

D'ailleurs je ne sais plus exactement quand j'avais commencé à fumer. Il me semble que c'était au collège, dans les toilettes avec ma meilleure amie de l'époque. Mon Dieu, j'ai bien cru que j'allais crever à cause de la fumée ce jour là. Et puis au final j'y ai pris goût. Peut-être même trop. Peu importe, je ne vais pas tenir un discours sur la clope on en a rien à foutre. Et puis la porte qui claque me fait brutalement sortir de mes pensées. Je me redresse à l'aide de mes avants-bras et fixe le jeune homme présent dans la pièce avec un sourcil levé. « Excuse-moi ! Je suis poursuivis par une folle, tu comprends c'est ... Délicat ! » Je laisse échapper un léger rire et me redresse totalement tout en tirant sur ma cigarette. « Tu ne fais pas la fête avec les autres ?  » Je hausse les épaules et recrache la fumée. « Toi non plus. » Dis-je en le désignant du menton. Ce garçon, je ne l'avais encore jamais vu à l'université et au premier coup d'oeil il était plutot...Canon. N'ayons pas peur des mots. « Moi c'est Hayden.  » J'affiche un léger sourire et lui répond poliment « Et moi Sid. » Je marque une pause. « C'est la première fois que j'te vois ici. »

Haysid ♥ « To make a mountain of your life is just a choice but I never learned enough to listen to the voice that told me always love hate will get you everytime always love don't wait 'til the finish line slow demands come round squeeze the air and keep the rest out it helps to write it down aven when you then cross it out always love hate will get you everytime always love even when you want to fight self-directed lives i want to know what it'd be like to aim so high above any card that you got dealt you always love hate will get you everytime always love hate will get you »

Malgré la fête qui battait son plein autour de moi, la musique qui résonnait au creux de mes oreilles et les jeunes qui se déhanchaient sur un rythme de folie, je n'étais pas présent. Mon esprit avait décidé de vagabonder, je perdais pied peu à peu et rien n'y personne n'aurait été capable de me rattraper à ce moment donner. Du moins c'est ce que je croyais. Mais la vie était mieux faite que ce que l'on pensait et je me trompais sans doute encore une fois. Durant cette dernière semaine de vacances j'avais vécu des moments lourds en émotion, des moments que j'avais dû surmonter et qui se trouvait à présent derrière moi. Malheureusement je m'en souviendrais à jamais et ils me suivront jusque dans ma tombe. J'aurais fait n'importe quoi pour oublier, oublier cette peine qui me serait le cœur, oublier cet amour fou que j'avais eu pour elle, mais c'était impossible et je le savais pertinemment. À présent j'étais seul, seul au fond d'un puis sans fond, un endroit ou seul régnait les ténèbres, des ténèbres qui me faisaient peur et que je devais affronter en solitaire. Tout allait de mal en pi ces derniers temps et je ne pouvais rien y faire, à par peut-être pleurer, laisser mes larmes couler et sangloter comme un enfant de quatre ans. Je n'aurais jamais cru ça capable, mais ça l'était, car je l'avais fait. Je ne savais plus du tout sur quel pied danser et le plus dur était que certaines personnes avaient décidé de me tourner le dos à ce moment donner, rien de mieux pour être déséquilibré et s'écraser. D'ailleurs le choc avait été particulièrement violent et me relever serait quelque chose de dur, mais j'y arriverais, car il n'est pas dans ma nature d'abandonner et de lâcher prise. Même si j'étais déjà bien partis pour, il faudrait bien que je me ressaisisse un jour, que je redresse la tête et que j'affronte mes problèmes de front tel un guerrier qui fait percuter son épée. La vie était loin d'être un long fleuve tranquille et je l'avais compris quand la mort avait emporté ma mère, j'en avais souffert comme je souffre aujourd'hui et la plaie n'était pas totalement cicatrisée, décidant de se rouvrir de temps en temps pour me rappeler comme quoi la vie est injuste et qu'il faut un jour en payer le prix. Ce prix je l'avais payé trop de fois, encore aujourd'hui. « Je n'ai pas réellement la tête à faire la fête. » Elle était déjà occupée à réfléchir et dans ce genre de cas elle ne pouvait faire qu'une seul chose à la fois. « Surtout quand je suis poursuivis par une furie. » Ce qui pouvait être quelque chose de légèrement dérangeant, oppressant. La jeune femme qui me faisait face en ce moment même appartenait sans nul doute à la confrérie qui accueillait ce soir, très reconnaissable à leur look et à leurs clopes au bec, j'aurais presque pu en faire partie, me manquait plus que la crête d'iroquois. D'ailleurs cela faisait un certain temps que je pensais sérieusement à changer de confrérie étant donné que je voulais fuir quelque personne qui m'avait été fort désagréable. Et puis faire la fête c'est bien, mais j'allais entrer dans une période de ma vie où je ne pouvais plus me permettre certain excès, je ne pouvais plus à dater de cette année ratée un examen. J'avais travaillé toute ma vie pour un jour pouvoir devenir chirurgien et ce n'est pas maintenant que j'allais merder et rester chez les deltas était courir un trop grand risque, c'était donc une chose que je devais développer malgré les récents événements qui occupaient déjà une grosse partie de mon esprit.

Sid hein, pas très courant comme prénom, mais je trouvais ça plutôt sympa, au moins cela la démarquait des autres, tous comme la couleur de ses cheveux. Bizarrement j'avais toujours été attiré par ce genre de fille, celle qui sortait un peu du lot, qui n'avait pas peur de montrer qui elles étaient réellement. Et elle ne dérogeait pas à la règle, surtout qu'elle était particulièrement jolie et agréable à regarder. Pour une fois depuis des jours je me sentais à nouveau moi, à nouveau vivant et je pense savoir à qui je le devais, à elle. Je ne me doutais pas que de telle chose puisse arriver. « Je pourrais en dire de même pour toi. » Et au vu de la chambre je me doutais que ce n'était pas la sienne, elle ne lui ressemblait pas, surtout le poster de femme nue accrocher à la porte de l'armoire. Où alors je me trompais lourdement sur son orientation sexuelle et elle n'était alors qu'une femme fatale. « Je ne me trompe pas si je te dis que cette chambre n'est pas non plus la tienne ? » D'ailleurs à qui pouvait telle bien appartenir ? Que je puisse quand même le remercier d'avoir pu rencontrer dans sa piaule une très jolie jeune femme. Finalement cette soirée promettait peut-être mieux que ce que je le pensais et pour une fois je finirais peut-être par oublier mes problèmes qui me prenaient tant la tête. « Bon alors qu'est-ce que fait une si jolie jeune fille seul dans un lit les rideaux tirés ? » Un grand sourire aux lèvres je finis par m'avancer dans cette petite chambre d'étudiant.