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somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana)

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MessageSujet: somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) EmptyJeu 28 Fév - 15:18

Berkeley – Bibliothèque universitaire.

somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) Tumblr_mdak1ybnDI1r9hi6co1_r1_500
Je me trouvais dans le temple des alphas en ce samedi soir pluvieux. Cette soirée n'avait vraiment rien d'ordinaire, car de 1 – il ne pleuvait jamais en Californie et de 2- je ne me rendais jamais à la bibliothèque le samedi soir. Seulement ce soir, je n'avais pas vraiment le choix, j'avais un important devoir le lundi suivant et j'avais fait pour le moment l'impasse des révisions. J'avais toujours trouvé cette semaine mieux à faire que de réviser ce fichu devoir, un jour du shopping avec Rory, le lendemain un café avec Peter et la semaine avait continué ainsi où j'étais sortie avec toutes mes fréquentations habituelles. J'avais même trouvé le moyen la veille de ne pas commencer mes révisions pour aller regarder un film d'adolescent pré pubère au cinéma, une espèce de Twilight avec un scénario encore plus bâclé et des acteurs au physique pas franchement appréciable. J'étais la reine de la procrastination et c'était là tout mon problème. Cela m'amenait à regretter de ne pas avoir demandé à être placé dans la confrérie Alpha, au moins je sais que l'un des membres m'auraient poussé à mettre la tête dans mes bouquins plus régulièrement. Il me restait à peu près deux jours pour réviser, pourtant je n'arrivais pas à m'en inquiéter. J'étais intelligente et j'avais une très bonne mémoire qui ne m'avait encore jamais lâché jusqu'à présent. Je ne doutais donc pas de mes capacités à apprendre ce que je devais savoir pour lundi. Il était désormais vingt et une heure passée et la bibliothèque à cette heure-ci était peu remplie. Apparemment même les Alphas avaient mieux à faire que de ne réviser un samedi soir. Je m'en voulais désormais d'avoir attendu le dernier moment pour commencer mes révisions, j'aurai pu prendre mon pied dans un bar, dans un des nombreux nightclub de la ville ou même prendre un verre avec des copines, tout aurait été mieux que de me trouver dans la bibliothèque où je n'avais décemment pas ma place. Rouvrant mes cours de sciences politiques, je soupirais en lisant tous ces noms de politiciens à retenir. J'avais déjà un avantage majeur sur les autres élèves, je connaissais les plus grands politiciens européens. Et alors que je lisais la situation politique actuelle de la France, je m'imaginai manger une délicieuse baguette avec du nutella et je ne pus désormais plus me concentrer. Mon estomac criait famine ! Impossible que je ne travaille dans de telles conditions. Laissant mes cours et mes cahiers étalés sur la table, je me levais, attrapant à la dérobé mon sac pour aller me chercher un casse-croûte. J’espérais simplement que personne ne comptait me voler mes fiches de révisions, j'allais me retrouver dans une grande détresse autrement. Malheureusement il était désormais trop tard pour espérer obtenir un sandwich ou une salade à la cafétéria qui était fermée, il ne restait donc plus que le distributeur mais ce dernier était à moitié vide, ce qui était normal pour une fin de semaine. Soupirant devant la machine, j'avais le choix entre manger des gâteaux ou manger des gâteaux, pas franchement génial comme repas du samedi soir. Finalement, je m'achetais deux paquets de biscuits oréos accompagné d'une bouteille de coca-cola. Cela tiendrait dans mon estomac le temps que çà tiendrait.

Je pénétrais alors de nouveau dans la bibliothèque, non sans même prendre le soin de cacher mon casse-croûte puisqu'il était même trop tard pour que la dame de la bibliothèque ne soit encore à son poste. Personne donc pour me surveiller, je pouvais manger mes gâteaux et faire autant de miettes que je voulais, personne ne viendrait me réprimander. Me réinstallant à ma table, je ne manquais pas de tweeter ma tête en ajoutant en légende 'je m'ennuuuuie', c'était simplement un appel à l'aide pour que quelqu'un (une bonne âme) vienne me tenir compagnie dans cette dure épreuve. Après le premier paquet de biscuits ingurgités et quelques gorgées de coca bues, je repris mon activité, à savoir mes révisions. Un bâillement, puis deux, j'avais l'impression de lire mais de ne rien retenir, et pour cause, mes pensées divaguaient dans tous les sens mais ne restait pas concentrer sur la IIIème République de la France. Et voilà que désormais j'entendais un couple se bidonner et se bécoter, il ne manquait plus que cela. Un soupire exaspéré s'échappa de ma gorge qui les firent baisser d'un ton quelques secondes. S'il ne la fermait pas dans les minutes à venir, moi et ma grande bouche allions les faire taire. Oh des accents anglais, sans aucun doute, des anglais débarqués tout droit de Oxford. Ce qu'ils avaient le don de tous m'exaspérer ceux-là, « regardez-nous on est anglais, on a un superbe accent. » Vos gueules, moi aussi j'ai un accent du tonnerre. La fille se leva finalement et sortie de la bibliothèque, tant mieux bon débarras ! Il ne restait que le garçon, redevenu alors silencieux. Je ne pouvais apercevoir que l'arrière de son dos, mais il ne me semblait pas mal du tout. « Mais concentre toi Sana, bon sang. A ce rythme-là, je suis bonne pour bosser jusqu'à 5 heures du mat'. » Je me rappelais à l'ordre, doucement, ne voulant pas déranger l'autre anglais qui avait la tête dans ses bouquins. Au moins un, qui semblait arriver à travailler. Il faisait chaud ! Il commençait à faire chaud, voilà désormais j'avais trouvé un autre problème. Ma faim était comblée mais désormais j'avais l'impression de transpirer comme une vache (ce qui n'était pas le cas, mon déodorant est le meilleur qui soit). Puisqu'il ne semblait rester que lui et moi dans cette partie de la bibliothèque, je me tournais vers le brun et lui demandait. « Excuse-moi, il fait un peu chaud ici, cela te dérange si j'ouvre la fenêtre ? »

Et ce fut le choc de ma vie. Une claque donnée à pleine puissance alors qu'il se retournait et que je découvrais un visage totalement abasourdi par la surprise de revoir quelqu'un que l'on n'avait pas vu durant quatre années, au bout du monde. Mon premier amour se trouvait à deux tables de moi, dans mon université, dans ma bibliothèque. Même sous le choc, je fis preuve de bon sens assez rapidement, comprenant alors qu'il devait faire parti de l'échange de Oxford. Et qu'il allait donc rester dans l'université pour un bout de temps et que je risquais de le croiser souvent et que je ne voulais pas le croiser souvent ! J'avais tiré un trait sur lui lorsque j'avais arrêté de répondre à ses mails et à ses messages, ce n'était pas pour qu'il ne rentre dans ma vie trois années plus tard. J'étais agacée par sa présence ou par le fait qu'il sortait visiblement avec la petite brune qui venait de quitter la salle quelques minutes plus tôt, ou les deux. Il était en couple et j'étais célibataire, clairement cela faisait un point à zéro en sa faveur. Allons, un peu de sérieux, une rupture n'est pas un combat de boxe. « Et merde ! » Lâchais-je grossièrement de mon accent des plus londoniens, ce que je pouvais être impolie parfois, et bien je m'en moquais bien, mes jurons étaient autorisés face à la surprise de ces retrouvailles. Ne reste pas planter là, dis moi quelque chose crétin, manquais-je de lui hurler ! Je ne savais pas quoi faire ni quoi dire, devais-je le serrer dans mes bras et prétendre que durant toutes ces années nous étions les meilleurs amis du monde ou devais-je simplement lui dire de vagues politesses et me sauver ? J'avais la nette impression, que ce n'était pas encore ce soir, que j'allais réviser comme il l'aurait fallu. « Oh mais c'est marrant çà ! De te voir là ! Ça va ? » Et on essaye de mettre un peu plus d'enthousiasme Sana ! Impossible, mon visage portait un sourire mais ma voix trahissait mon agacement. Qu'est-ce qu'il foutait dans MON université ? Si c'était une mauvaise blague, elle n'était pas drôle. C'était probablement Dieu qui me punissait encore une fois pour être une mauvaise chrétienne. Ramenez Hayden chez lui et promis je vais à la messe tous les dimanches, deal ? Je m'étais finalement levée dans le but de l'enlacer mais je m'étais stoppée en chemin, trouvant que ce geste sonnerait probablement faux et idiot, j'étais donc désormais debout avec rien à faire de mon corps. Mordant ma lèvre inférieure, croisant mes bras sous ma poitrine, les mots me manquaient. S'il ne comptait pas faire la conversation, on allait bientôt avoir un problème, parce que je n'avais aucune idée de quoi lui dire. « Elle est bruyante ta copine, dans une bibliothèque, on travaille, on rigole pas comme un cochon. » Est-ce que je venais de traiter sa copine de cochon ? Ooops. Tant pis pour lui, il n'avait qu'à ouvrir sa bouche et faire la conversation. A coup sûr, nos retrouvailles n'allaient pas si bien se passer que cela.
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MessageSujet: Re: somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) EmptyJeu 28 Fév - 19:23

Assis sur une chaise, des feuilles éparpillées sur la table. La faute à la brune assise sur mes genoux. Pas facile de travailler quand votre petite amie vous parle et réduit votre concentration à zéro. Tant pis, le reste peut attendre. Entre une Casey de bonne humeur et un devoir pas franchement passionnant, le choix parait simple. La plupart des étudiants préfèrent flirter dans un bar ou une boîte de nuit le samedi soir, pas dans une bibliothèque. Nous en faisons partie en général, adorant nous afficher ensemble. Mais ce soir, il faut que j’avance ce devoir. J’ai trop retardé le moment où je travaillerais réellement, trop occupé à sortir, à faire connaissance avec les lieux et avec les étudiants (ou surtout les étudiantes). Mais les profs ne sont pas plus tolérants parce que nous sommes nouveaux ici. Au contraire, on doit faire nos preuves puisque les enseignants ne nous connaissent pas depuis plusieurs années, comme c’est le cas avec les étudiants américains. Mais avec Casey qui a décidé de m’accompagner à la bibliothèque, il est difficile de se concentrer sur quoique ce soit d’autre que ses lèvres sur ma peau. Alors je laisse les études de côté pour le moment, il sera bien temps d’y revenir plus tard. On parle de tout et de rien, on s’embrasse. C’est dans ces moments-là qu’on se dit que tout va bien et que ça va durer. Ça change des engueulades et on voudrait que ça dure. Mais on sait bien que ça va s’arrêter parce que je vais devoir travailler à un moment ou à un autre. On repousse le moment où on devra se dire au revoir. On se pense même seuls jusqu’à ce qu’un soupir agacé se fasse entendre. Casey se penche pour regarder la personne mais pas moi. Qui que ce soit, la personne ne doit pas être bien intéressante pour venir seule à la bibliothèque un samedi soir. Oui, je sais, j’y suis aussi. Mais je suis en charmante compagnie moi. Ce qui n’est pas le cas de la personne derrière nous vu le peu de bruit qu’elle fait. J’imagine une fille boutonneuse ou trop coincée pour sortir un samedi soir et qui préfère donc étudier pour pallier son manque de vie sociale par d’excellentes notes. Pas vraiment la bonne technique mais je n’ai pas l’intention de lui expliquer comment ça fonctionne. Le visage de Casey revient en face de moi et nous étouffons un rire. On ne risque pas de se faire virer de la bibliothèque car, à part nous et la demoiselle qui soupire pour gâcher la vie de ceux qui en ont une, il n’y a personne. Mais montrons-nous respectueux envers le travail acharné de l’étudiante. Casey me demande de rentrer à la résidence avec elle, de travailler un autre soir. Aussi tentante qu’elle soit, la proposition n’est pas raisonnable. Alors je lui dis que je la rejoindrais dès que j’aurais assez avancé mon devoir à mon goût. Enfin si je suivais vraiment mon envie, je ne le ferais pas du tout. Mais ce n’est pas comme ça qu’on réussit et elle le sait. Alors elle sort de la bibliothèque, me laissant dans le silence le plus complet. Si on oublie les bruits des emballages plastiques de ma seule compagnie en ces lieux. Je soupire avant de me tourner vers mes feuilles.

Je tourne les pages d’un livre, cherchant les informations dont j’ai besoin. Je me dis que j’aurais été plus vite avec Google et Wikipédia. Mais lorsque je déverrouille mon téléphone dernier cri pour chercher cela, je me souviens qu’il n’est pas encore relié à internet en Amérique. Il semble que je sois forcé de continuer avec les bonnes vieilles méthodes – pas si bonnes que ça. Et alors que je parcours les lignes des yeux, j’entends une voix derrière moi. Pas si moche pour la fille que j’imaginais coincée. Même légèrement familière, c’est étrange. Alors je me retourne vers celle qui vient de me poser une question et là, c’est le choc. Elle a changé mais la reconnaître n’est pas difficile. Sana. Le premier mot qui traverse ma tête est un ‘holy fuuuuck’. Que fait-elle là ? A cette table, dans cette bibliothèque, à Berkeley tout simplement ? Ne me dites pas qu’elle étudie ici aussi. Mais je suis con, bien sûr qu’elle est étudiante à Berkeley. Pourquoi serait-elle là sinon ? Alors la question suivante est pourquoi ? Qui nous a réunis ici ? Si le destin nous voulait ensemble, pourquoi nous a-t-il séparés il y a déjà quatre années de ça ? Ils auraient dû nous proposer une liste des étudiants de Berkeley avant qu’on accepte de venir, pour s’éviter ce genre de mauvaise surprise. Mais en fait, s’ils donnaient une liste de ce genre, je n’aurais sûrement pas eu le courage de la parcourir en entier. La réaction de Sana n’est pas mieux que la mienne et surtout plus bruyante. Mais sa surprise est tout à fait compréhensible, principalement parce qu’elle doit égaler la mienne. Je ne m’attendais certainement pas à retomber sur elle un jour. Moi en Angleterre, elle aux Etats-Unis. Mais en participant à cet échange, je n’avais pas pensé à elle. Elle n’avait pas été dans mes pensées depuis bien longtemps. Peut-être ai-je pensé à elle en tombant sur une vieille photo. Mais pas récemment en tout cas.

En la voyant se lever, je réalise que je n’ai toujours rien dit. Qu’est-ce que mon visage exprime en ce moment ? Sûrement pas grand-chose à part de la surprise. Un peu d’horreur peut-être. Mais il faut que je me ressaisisse. Surtout que la jeune anglaise s’approche de moi. Je me demande comment nous sommes supposés nous comporter l’un avec l’autre. Comme des amis ? Comme des inconnus ? Après quatre ans passés sans se voir, c’est ce que nous sommes l’un pour l’autre après tout. Elle a sûrement changé depuis qu’elle est aux Etats-Unis. Tout comme moi j’ai changé depuis son départ. Tout ce qui nous relie encore, c’est un passé qu’on a partagé. Elle s’arrête et le silence retombe. Je ne sais pas si je dois parler, me lever aussi, lui serrer la main ou l’enlacer. Tout s’entrechoque dans ma tête et ça ne m’aide pas à me décider. Alors je reste immobile encore quelques secondes qui paraissent des heures. Et Sana parle encore. Elle a plein de choses à dire il faut croire. Le choc ne lui a pas fait perdre la parole visiblement. Elle critique Casey je crois. Peut-être y a-t-il un peu de jalousie dans sa voix. Mais je ne sais pas. « Tu peux parler avec tes gâteaux toi. Je n’ai pas lu le règlement en détails mais il ne me semble pas que ça soit permis. » Je pose mon stylo sur la table avant de me tourner à nouveau vers la brune. Mais elle n’a pas disparu quand j’ai détourné le regard. Elle est là, bien réelle, et elle attend que je fasse quelque chose. Alors je me lève et m’avance de quelques pas. Un ralenti digne des films sauf que c’est en vrai cette fois-ci. Une fois devant elle, je lève les bras et les laisse retomber contre mon corps finalement. Tout cela est trop surréaliste. « Ça fait vraiment longtemps… Tu deviens quoi ? » Dans le genre question bateau, tu ne peux pas faire mieux, bravo Hayden ! Mais qu’est-ce qu’on est censé dire à son ex qu’on n’a pas vue depuis des années-lumière ? Si on s’était quittés en mauvais termes, peut-être qu’on serait en train de s’engueuler et qu’elle m’aurait déjà donné une claque. Sauf que non, notre rupture a été des plus civilisées. Alors comment doit-on se comporter l’un envers l’autre ? « Tu as l’air d’aller bien en tout cas. Le soleil, ça te va bien. Et oui, pour répondre à ta question de tout à l’heure, je vais bien aussi. Je m’habitue progressivement à l’Amérique. » Je la regarde dans les yeux et n’ose pas détourner le regard, sans savoir pourquoi. C’est bizarre de ne rien faire pour lui dire bonjour. La dernière fois que je l’ai vue, nous nous sommes embrassés. Mais là, tout est différent. Et puis il y a Casey. Oh oui Casey ! Ma petite amie qui vient de partir et qui ne connait même pas l’existence de Sana. Et merde ! « C’est moi ou bien cette situation est extrêmement bizarre ? Tu préfères peut-être qu’on retourne travailler chacun de notre côté ? » Je ne sais même pas si c’est ce que je veux. Peut-être bien que j’ai envie de lui parler, d’apprendre à la connaître à nouveau. Ou bien peut-être que c’est trop étrange pour nous de traîner ensemble avec notre passé. « Enfin comme tu veux, on peut aussi rattraper le temps perdu si ça te tente. » Pas comme ça qu’on va étudier mais tant pis, ce n’est pas tous les jours qu’on tombe sur une personne qui a marqué
notre passé.
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MessageSujet: Re: somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) EmptySam 2 Mar - 18:01

C'est marrant la vie. On croit qu'on va passer sa soirée à réviser un devoir, alors on fait çà bien en le faisant à la bibliothèque loin de toutes sources de distraction, parce que me connaissant si j'avais voulu réviser dans ma chambre j'aurai soit été dérangé par ma colocataire, soit j'aurai allumé la télévision et définitivement renoncé à réussir cet examen, et enfin de compte c'est encore pire puisqu'on tombe sur son ex qui est censé se trouver à des milliers de kilomètres dans un pays lointain séparé par l'océan. En vrai la vie, elle a toujours aimé se foutre de ma gueule et ce soir ne fera apparemment pas exception à la règle. C'est un truc de roman à la Nicholas Sparks de revoir son premier amour dans une bibliothèque universitaire. Peut-être bien que enfin de compte je suis dans un de ses romans, je suis le personnage principal de l'un de ses livres et çà expliquerait pourquoi ma vie a toujours été aussi romanesque et pourquoi je suis une fille si atypique. Alors qu'est-ce qui va se passer désormais ? Je vais retomber amoureuse de lui, il va retomber amoureux de moi, beaucoup d'obstacles vont nous séparer mais on les franchira tous main dans la main et pour finir on finira heureux et les lecteurs refermeront le livre des rêves pleins les yeux, parce qu'ils penseront que le vrai amour peut tout surmonter. Il devait commencer à se faire tard et j'avais du trop travailler (ou alors mes oreos étaient mélangés à de l’ectasie) parce que mes pensées partaient très loin et j'avais désormais l'impression d'être droguée à ma propre connerie. De un, il n'était pas question que je retombe, de deux, il avait une copine et de trois, mais où j'allais chercher des idées pareilles nom de dieu ? Dieu merci, personne ne pouvait entendre ce à quoi je pensais où des rires auraient fusés de tous les cotés. Tu deviens dingo ma pauvre Sana voilà tout ! Mais j'avais une bonne excuse pour le devenir, la chose la plus folle ne m'étant jamais arrivé était entrain de se produire et j'avais l'impression d'être la victime de cette histoire. Je jettais des coups d’œil discrets de par et d'autre de la bibliothèque m'attendant à voir débarquer Ashton Kutcher et et son équipe de punk'd en m'hurlant qu'on venait de me piéger. Étant donné que je n'étais pas une célébrité c'était tout de même peu probable, mais toujours plus probable que de choisir la meilleure université que son ex. (Dans tous les cas, si j'étais filmée, j'espérais avoir une tête présentable, cela aurait été le comble d'être moche le soir où il ne faut pas l'être!) Donc il était là en face de moi, à quelques mètres à peine de ma personne. J'avais l'air conne parce que je m'étais levée et arrêtée en milieu de chemin et il avait l'air tout aussi tarte parce qu'il en avait fait de même. C'est là que j'ai définitivement effacé l'hypothèse d'être dans un roman de Nicholas Sparks parce que autrement Hayden m'aurait enlacé très fort et il aurait murmuré des tas de trucs mielleux du genre « tu m'as manqué, j'ai attendu ce moment depuis que tu m'as quitté. », ce qui n'avait pas l'air d'arrivé. Il ressemblait juste à un poisson chat avec son air ahuri, et je suis certaine que j'avais exactement la même expression. Je ne ressentais pas des papillons dans mon estomac mais j'avais l'impression que ma respiration était désormais saccadée et que mon cœur allait s'arrêter de battre, si j'étais cardiaque nous allions le découvrir dans quelques secondes ! Finalement j'ouvre la bouche et je parle, je parle. Je suis obligée parce qu'il ne dit rien et que je déteste les silences. Les blancs dans les conversations c'est très gênant et j'en ais une sainte horreur. Sauf que je parle sans réfléchir et je ne me garde pas de dire des méchancetés. Je compare le rire de sa copine à celui d'un cochon. Je ne sais pas si c'est de la méchanceté ou simplement de la bêtise mais ce qui est sûre c'est que c'est sorti. « Tu peux parler avec tes gâteaux toi. Je n’ai pas lu le règlement en détails mais il ne me semble pas que ça soit permis. » Il me répond. Il n'est pas méchant dans sa réponse, au fond je m'attends à bien pire. Elle est bête sa remarque et j'ai soudainement envie de rire. Je pense que c'est nerveux. Je me contiens malgré tout parce qu'on vient juste de se revoir et j'ai peur qu'il me prenne pour une folle. Je croise finalement mes bras sous ma poitrine et j'arque un sourcil. « Tu es juste jaloux parce que j'ai des oreos et pas toi ! » Je réplique comme une enfant de cinq ans mais c'est sorti tout seul. Autre chose de plus important me traverse l'esprit, je ne sais même pas s'il aime les oreos. Là n'est pas le point important mais je veux dire, je ne sais même pas ce qu'il aime, j'ai oublié ses goûts. Je ne connais plus Hayden, j'ai un étranger en face de moi et c'est pour çà que cette rencontre est aussi bizarre.

« Ça fait vraiment longtemps… Tu deviens quoi ? » Il me demande et je manque de pouffer. Est-il vraiment sérieux ? Pourquoi ne parlons nous pas de la pluie et du beau temps ensuite. Il ne me parle pas comme on parle avec quelqu'un qu'on vient de rencontrer mais comme quelqu'un avec qui on ne se sent pas à l'aise. Je suis désormais certaine que ma présence le trouble. Sauf que vraiment je n'y suis pour rien et que le fautif dans l'histoire c'est lui parce que à ce que je sache c'est lui qui a changé d'université, tu n'avais qu'à rester à Oxford mon grand et on aurait pas à faire semblant de rien aujourd'hui. « Je suis devenue actrice porno. Berkeley est mon prochain lieu de tournage donc je visite pour mieux connaître les lieux. Tu m'as peut-être déjà vu sur youporn sous le pseudonyme de Sasa la coquine, sans me vanter je suis la nouvelle actrice X en vogue ! » Histoire d'en rajouter je lui fais un clin d’œil exagéré, le pire dans tout çà c'est que j'ai balancé mon texte à la perfection avec le sérieux d'une actrice de cinéma. Honnêtement qu'est-ce que je deviens ? Étudiante à Berkeley cela me paraît un peu évident. Il me posait probablement la question étant donné que depuis mes quatre ans je ne jurais que par Juilliard et que je me retrouvais un tout autre domaine que la musique à Berkeley. Qu'importe je n'étais pas d'humeur à lui raconter que mon père était un con et qu'il m'avait empêché de postuler où je le désirais vraiment. « Tu as l’air d’aller bien en tout cas. Le soleil, ça te va bien. Et oui, pour répondre à ta question de tout à l’heure, je vais bien aussi. Je m’habitue progressivement à l’Amérique. » Ma dernière réponse ne la pas traumatisée et il continue de me parler. Ah nous y voilà, désormais on parle météo ou presque ! Il vient de me faire un semblant de compliment et je lui fais un petit sourire amusé. C'est vrai qu'au Royaume-Unis, on a pas vraiment l'occasion de bronzer c'est ce qui est agréable avec la Californie. Pourtant je donnerais n'importe quoi pour revenir dans mon pays d'origine, il n'y a pas un seul jour où je me réveille sans que les rues de Londres ne me manquent. Un jour je serai atteint d'une folie et je repartirai là-bas sans même en parler à personne, ils n'auront même pas le droit à une note, personne ne s'en sera douter et personne n'aura eu le temps de me dire au revoir. C'est beau de rêver mais il attend certainement une réponse. « Merci, je suppose ! Je crois que tu es tombé sur la tête quand tu t'es embarqué dans cet échange, San Francisco ne vaudra jamais Londres. » Ça, c'est dit. Je ne peux pas m'empêcher d'être franche, je ne supporte pas de me mordre la langue pour retenir ce que j'ai envie de dire. Tu t'habitues aux États-Unis ? Je suis contente pour toi, mais bientôt tu auras le mal pays et tu voudras à tout prix rentrer chez toi, crois moi la nouveauté ce n'est appréciable qu'un temps. « Londres me manque. » Je lâche sincèrement. Comprends ou non que toi aussi tu m'as manqué, prends le comme tu veux, je ne t'aiderai pas plus parce que j'aime brouiller les pistes de mes sentiments. Au fond, je n'ai pas changé et je n’ai certainement pas mûri de ce coté-là. Son regard accroche le mien et il ne détourne plus ses prunelles, alors je fais de même. J'ai toujours été la reine au jeu du regard. « C’est moi ou bien cette situation est extrêmement bizarre ? Tu préfères peut-être qu’on retourne travailler chacun de notre côté ? » Retourner travailler ? Déjà que je galérai avant alors maintenant que je sais que mon ex se trouve dans cette même bibliothèque, çà va vraiment être compliqué. « Enfin comme tu veux, on peut aussi rattraper le temps perdu si ça te tente. » Il est peu sûr de lui, étrange, il n'était pas comme çà dans mon souvenir. Ma présence le perturbe énormément il faut croire. « La situation est étrange parce qu'on la rend étrange. Tu étais plus tactile dans le temps. » Je clarifie et finalement je sépare les quelques mètres qui nous séparent encore pour aller l'enlacer. Ce n'est pas une tape dans le dos, c'est la bonne enlaçade qui signifie, tu m'as manqué. Il a fait partie intégrante de ma vie durant plus d'un an et demi, on va se croiser à Berkeley durant au moins une année, il serait stupide de ne pas se retrouver comme il le faut. Je déserre finalement l'étreinte et le regarde dans les yeux, un sourire marqué sur mon visage. « Voilà qui aurait du être fait dès le départ. » Je range ensuite rapidement mes affaires dans mon sac et lui fait un signe de tête vers la sortie. « Allons marcher un peu, tu me raconteras ta trépidante vie en route ! »
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MessageSujet: Re: somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) EmptyVen 15 Mar - 16:48

S’il y a bien une personne que je ne m’attendais pas à revoir ici, c’est Sana. Je ne pensais jamais la revoir à vrai dire. Je m’étais habitué à son absence dans ma vie. Ce qui est logique au regard du temps durant lequel nos chemins ne s’étaient pas croisés. Ça fait quoi ? Cinq années ? Six ? On arrête de compter à un moment. Parce que ça ne compte plus autant. On oublie d’y penser alors qu’au début, c’était sans cesse. C’est un processus naturel. Certaines personnes quittent nos pensées quand on ne les voit pas pendant aussi longtemps. Je ne parviens pas à me souvenir de la dernière fois où mes pensées se sont tournées vers la jeune londonienne. Et pourtant, la voilà. Là, plantée devant moi, dans cette bibliothèque vide. Et dire qu’il n’y a pas cinq minutes, j’étais assis au même endroit, en train d’embrasser Casey. La vie réserve de grandes surprises. Bien incapable de déterminer si celle-ci est bonne ou mauvaise. Nous ne nous sommes pas quittés en mauvais termes lors de son départ pour les Etats-Unis. Juste quelques larmes, aucune promesse, rien de tout ça. Mais on se retrouve là à ne pas savoir quoi faire désormais. Peut-être parce qu’elle sait que j’ai quelqu’un dans ma vie, qu’elle a été remplacée. Mais qui sait, elle peut aussi avoir un petit ami. Je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé dans sa vie ces dernières années et inversement. C’est étrange d’avoir été si proche d’une personne et pourtant, de tout ignorer d’elle désormais. A part qu’elle aime les oreos et qu’elle étudie ici, je ne sais plus rien d’elle. Peut-être aurais-je l’occasion de réapprendre à la connaître. Qui sait ce que le futur nous réserve ? Il nous a bien réunis en Californie alors que je pensais ne jamais la revoir. Je devrais peut-être faire les quelques pas qui nous séparent encore. Mais si je fais ça, je ne saurais toujours pas quoi faire une fois près d’elle. Cette situation est gênante, sans que je sache vraiment pourquoi. Ne devrait-on pas être heureux de se revoir ? A vrai dire, je ne sais même pas si je suis heureux ou indifférent. Non, pas indifférent en tout cas. Mon cœur accélère dans ma poitrine. Mais ce n’est pas dû à la peur, enfin je ne crois pas. Après tout, Sana a été la première femme que j’ai aimée, pas si étonnant qu’elle fasse toujours battre mon cœur un peu plus vite. Mais plus rien n’est pareil maintenant. Si à l’époque, j’aimais cet effet qu’elle avait sur moi, celui-ci me semble déplacé aujourd’hui. Surtout car je ne la connais plus. Mais la revoir, ça remue quelque chose à l’intérieur. Rien de très fort. Juste les souvenirs d’un amour révolu. « Tu es juste jaloux parce que j'ai des oreos et pas toi ! » Parler de gâteaux, on n’a pas trouvé mieux. Après, on peut toujours enchaîner sur la météo si ça nous dit. Après tout, tous deux natifs d’Angleterre, le soleil californien est un sujet intarissable de conversation. Mais parler de ça serait plus ridicule qu’autre chose. Nous qui partagions tout auparavant, nous voilà à ne plus savoir quoi nous dire. « D’ailleurs, tu pourrais m’en proposer tu ne crois pas ? » Un sourire naît sur mes lèvres. Faute de ne pas savoir quoi faire, on peut manger des gâteaux en silence. A moins qu’elle n’ait déjà fini son paquet, elle a toujours été une vraie gourmande alors je m’attends à tout de sa part. Ou peut-être qu’elle fait attention à sa ligne et n’en a mangé qu’un. Après tout, elle est loin d’être grosse, elle est même mieux que dans mes souvenirs. En tout cas, s’il lui reste des gâteaux et un semblant de sympathie pour moi, je serais ravi d’en avoir un. Surtout que je n’ai pas encore mangé ce soir, gardant la perspective d’un repas pour me motiver à travailler. Mais maintenant que je l’ai vue, je n’ai plus aucun espoir de pouvoir travailler ce soir.

« Je suis devenue actrice porno. Berkeley est mon prochain lieu de tournage donc je visite pour mieux connaître les lieux. Tu m'as peut-être déjà vu sur youporn sous le pseudonyme de Sasa la coquine, sans me vanter je suis la nouvelle actrice X en vogue ! » Je souris, pas bien sûr que la situation soit assez normale pour que je puisse rire à ses blagues. Elle a beau avoir eu l’occasion de changer, je doute qu’elle soit assez provocante et exhibitionniste pour être star du porno. Non pas que je m’y connaisse en la matière. De plus, ce n’est pas la première chose qu’on dit quand on revoit son ex après des années. « Ça doit être un signe. J’étudie le cinéma alors je peux t’aider si tu veux. Et puis ça ne sera rien que je n’ai jamais vu auparavant. » Finalement, il faut croire qu’on peut rigoler. L’atmosphère se détend un peu, même si ce n’est pas tout à fait ça encore. Peut-être que dans pas longtemps, ça sera le cas. La conversation reprend sur un sujet un peu plus simple et moins drôle. Mais après tout, on ne peut pas savoir quoi se dire à chaque fois. Surtout que nous ne nous connaissons plus. « Merci, je suppose ! Je crois que tu es tombé sur la tête quand tu t'es embarqué dans cet échange, San Francisco ne vaudra jamais Londres. » Pourquoi est-elle partie si elle le pense réellement ? Ou plutôt pourquoi n’est-elle pas revenue ? Après tout, même si elle a été forcée à rejoindre son père aux Etats-Unis, elle est majeure désormais et peut faire ce qu’elle veut. Et pourtant, elle est toujours là, dans un pays qu’elle n’aime visiblement pas. Je reste tout de même surpris qu’elle soit dans une université et non pas dans l’école de ses rêves. Peut-être a-t-elle tout simplement changé de plans pour sa carrière, ce qui m’étonne quand même. « Londres me manque. » Certes, Londres est une ville magnifique mais aucun lieu n’a jamais rien eu de particulier à mes yeux. Tant qu’on est heureux, la ville dans laquelle on se trouve n’a pas grande importance. Bien sûr, j’avais d’excellents souvenirs à Londres. Avec Sana principalement. Nous avions parcourus les rues des centaines de fois, nous retrouvant toujours dans le même café. Mais ces lieux sans elle n’avaient pas le même charme. Ce sont les gens qui nous y accompagnent qui rendent un endroit spécial. « Tu n’as jamais eu l’occasion d’y retourner ? Ce n’est qu’à quelques heures d’avion pourtant. Mais même en étudiant à Oxford, je n’allais pas souvent à Londres à vrai dire. Et si jamais l’Angleterre pluvieuse me manque, cet échange ne dure pas pour toujours. Mais j’ai tout ce qu’il me faut ici alors pourquoi voudrais-je partir ? » Bien sûr, si j’étais parti sans Casey, les choses auraient sûrement été différentes. Mais avec elle toujours à mes côtés, Jader de retour dans ma vie et tout qui se passait remarquablement bien depuis mon arrivée, je n’ai pas de quoi me plaindre. Et en plus, voilà que je retrouve une des personnes qui a le plus compté dans ma vie. J’imagine la réaction qu’aurait Casey si elle apprenait que la première fille que j’ai aimée se trouve en face de moi. Sûrement quelque chose que je ne lui dirais pas. Mais ce n’est pas le moment d’y penser. « La situation est étrange parce qu'on la rend étrange. Tu étais plus tactile dans le temps. » Il suffit de deux pas pour qu’elle soit juste devant moi. Ses bras s’enroulent autour de mon cou et je reste quelques secondes sans bouger. Son odeur est la même. Elle a sûrement changé de parfum mais le fond, sa vraie odeur n’a pas changée. Et mes bras viennent se poser dans son dos alors que je la serre contre moi. Ça parait naturel, comme si on ne s’était jamais quittés. Et pourtant, des mois ont passés. « C’est parce qu’avant, j’aurais pu te toucher plus que ça. » Je souris et je me dis que ça ne sera pas si dur en fait. On peut se retrouver comme avant. Enfin pas exactement comme avant mais on peut apprendre à se connaître à nouveau et à s’entendre. On partage de beaux souvenirs quand même. « Voilà qui aurait du être fait dès le départ. » C’est vrai ça, à se demander ce qu’on attendait. On est toujours les mêmes, il faut juste qu’on trouve de nouvelles façons d’agir l’un avec l’autre. Elle s’écarte de moi et rassemble ses affaires. On pourrait penser qu’elle part finalement mais je sais qu’elle veut que je vienne avec elle. Sans vraiment savoir pourquoi mais je le sais juste. Peut-être que je la connais encore un peu en fait. Et ses paroles viennent confirmer ce que je pensais. Je range les quelques affaires que j’avais sorties dans mon sac et la suit en dehors de la bibliothèque. Non pas qu’on dérangeait grand monde en discutant ici. Instinctivement, j’aurais envie de prendre sa main dans la mienne ou de la toucher tout simplement mais je ne fais rien de tout ça. Peut-être que sans Casey dans ma vie, je l’aurais fait, peut-être pas. On ne saura sûrement jamais. « Je n’aurais jamais pensé te retrouver à Berkeley en tout cas. Ne voulais-tu pas étudier à Julliard ? A moins que tu n’aies pas été acceptée, et si c’est le cas, j’en suis désolé. » Ais-je fais une bourde monumentale en parlant de cette école ou non ? Difficile de deviner sa réaction alors que je n’ai aucune idée des raisons pour lesquelles elle se trouve à Berkeley. « Tu veux peut-être qu’on aille boire un verre quelque part ? Ma voiture est garée pas… Ah non, je suis venu avec… et bien, avec Casey. Tu as sûrement remarqué que je n’étais pas seul tout à l’heure. » Je ne sais pas si c’est étrange ou pas d’aborder le sujet de ma petite amie avec elle. Mais tout semble se passer tellement naturellement entre nous que je ne vois pas pourquoi un sujet serait tabou.
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MessageSujet: Re: somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) somehow everything I own, smells of you. ( Hayden &. Sana) EmptyJeu 4 Avr - 21:02

« Quand deux personnes se perdent de vue, l'une des deux est toujours plus responsable que l'autre. » Alors ma faute ou la sienne ? Quelle importance, me direz-vous à ce niveau là de notre relation? Vous avez raison, et oui je sais notre relation n'en est plus vraiment une, lorsque l'on passe quatre années à s'ignorer, à s'oublier, on n'a plus le droit d'appeler notre histoire une relation, on appelle simplement ceci « son passé ». Alors voilà ce qu'était Hayden pour moi, un bout de mon passé, de mon histoire, de ma vie et j'étais certainement la même chose pour lui. Peut-être avait-il pensé à moi au cours de ces dernières années, en écoutant une chanson que j'aimais particulièrement ou en ouvrant par hasard son ancien livre de mathématiques où une photo de nous deux lui servait encore de marque à page. Je ne sais pas si je suis triste que notre histoire se soit terminée et qu'on en soit arrivés à se comporter en tant que parfaits étrangers ou si je suis simplement blasée de la tournure qu'on pris les événements. Pourquoi rien ne dure jamais ? Pourquoi un premier amour ne peut-il pas être un amour éternel ? Et pourquoi on est l'élément essentiel d'une vie à un moment donné puis remplacé quelques temps après? Tant de questions qui resteront sans réponse. Cette rencontre avec Hayden me rend perplexe. J'aime tout planifier, je n'aime pas que le destin se joue de moi. Si j'avais voulu revoir Hayden je l'aurais appelé, s'il avait voulu me revoir, il aurait pris de mes nouvelles. Ainsi nous n'avions pas à nous retrouver ce soir dans cette bibliothèque, nous ne devions pas vivre des retrouvailles imprévues. « D’ailleurs, tu pourrais m’en proposer tu ne crois pas ? » J'ai laissé mes pensées s’égarer pendant quelques temps, sa voix masculine me fait revenir à la raison. Je ne sais plus de quoi il me parle. Je fronce les sourcils, perplexe. Son regard fixe mon paquet de gâteaux. Il parle de mes oreos. Mais le paquet est vide. Désolé mon vieux, tu arrives trop tard. Je suis toujours un estomac sur patte et puis tu sais bien que je n'aime pas partager, ni ma nourriture ni même mes amoureux (ou ex amoureux). J'aime pas que tu sois avec ta nouvelle copine devant moi, tu ne veux pas l'aimer en cachette histoire de satisfaire mes envies ? Je me passe bien de le lui dire, je n'ai pas envie de passer pour une enfant capricieuse, mais c'est ce que je suis et je n'arrive pas à sourire en le sachant en couple avec une autre. C'est con, je ne suis plus amoureuse de lui, jusqu'à ce soir je ne pensais plus à lui, oui mais je suis possessive et jalouse, et je n'y peux rien. « Je voudrais bien, mais le paquet est vide. » Au cas où il ne me croit pas, je prends le paquet dans mes mains et l'écrase. « Tu vois, il ne reste que des miettes. » Comme ce qu'il reste de notre histoire, je manque d'ajouter mais je me mors la langue et sourit à la place. J'ai envie que les choses s'arrangent entre nous mais j'ai également envie de lui envoyer tous les pics possibles et inimaginables, mes actions n'ont aucun sens. Je suis désormais pleine de rancœur contre lui, quelle ironie, sachant que c'est moi qui me suis enfuie.

Je lui parle de ma nouvelle vie d'actrice porno, je suis tellement convaincante que j'y croirai presque à mes mensonges. Lui, ne prend pas et me sourit. Ne me souris pas idiot, j'ai pas envie de retomber sous ton charme. Ses dents sont toujours aussi bien rangées, son visage toujours aussi angélique, il y a juste son corps qui a changé, il a pris des muscles. J'aimerai toucher ses bras et son torse, mais je pense que le geste serait déplacé, parce que Hayden n'est plus mien désormais. Dommage, j'aurai bien fait une partie de jambe en l'air avec lui sur le bureau de la bibliothèque. « Ça doit être un signe. J’étudie le cinéma alors je peux t’aider si tu veux. Et puis ça ne sera rien que je n’ai jamais vu auparavant. » Excuse moi ? Peut-être que lui aussi, il en a envie de cette partie de jambe en l'air nocturne, parce qu'il parle désormais de mon corps qu'il ne connaît que trop bien. Du moins qu'il pense connaître. J'ai pu changer depuis, j'ai pu passer sous un bistouri et gagner deux tailles de soutien-gorge, j'ai pu prendre dix kilos sur les hanches et les fesses ou encore j'ai pu me faire percer et tatouer à des endroits improbables, il ne peut pas le savoir. Je ne sais pas quoi lui répondre, je devrais peut-être rire. J'en ais pas envie. Je suis provocatrice à certains moments, et je suis dans un de ces moments-là. « Tu veux que j'enlève mes vêtements pour te prouver qu'en quatre années, mon corps a mûri ? » Allez Hayden, je sais que tu en as envie, juste un oui et je soulève mon teeshirt. Je souris au final, histoire de brouiller les pistes, il ne saura jamais si ma proposition est sincère ou si ce n'est qu'une énième blague que je lui sors pour détendre l'atmosphère. « Tu n’as jamais eu l’occasion d’y retourner ? Ce n’est qu’à quelques heures d’avion pourtant. Mais même en étudiant à Oxford, je n’allais pas souvent à Londres à vrai dire. Et si jamais l’Angleterre pluvieuse me manque, cet échange ne dure pas pour toujours. Mais j’ai tout ce qu’il me faut ici alors pourquoi voudrais-je partir ? » Qu'est-ce que tu appelles « tout ce qu'il me faut » mon mignon ? Ta copine ? C'est elle qui suffit désormais à ta vie ? Je n'ai rien à répondre à sa question, celle-ci est probablement rhétorique de toute façon. Comment le saurais-je de quoi il a besoin dans sa vie, alors que je ne suis plus dedans ? J'hausse les épaules, ma bouche se fend en une moue dubitative. Hayden s'attache aux personnes moi je m'attache aux souvenirs voilà tout. Ce n'est pas la pluie qui me manque, c'est les moments où j'ai dansé sous un nuage pluvieux où j'ai embrassé sous un ciel oragé et où j'ai aimé en regardant un arc-en-ciel. Il a raison Londres n'est qu'à quelques heures d'avions mais mes souvenirs eux sont à des kilomètres enfoncés loin dans mon cœur et il serait bien trop douloureux de creuser pour aller les en libérer.

Je suis dans ses bras, enlacée par son corps chaud. Je me sens bien désormais, je n'ai pas envie de lâcher prise. J'avais besoin de ce câlin, je ne reçois plus assez d'affections d'amours désormais, je crois en avoir besoin. Je deviens cynique et aigrie, j'ai l'impression que le sexe est la seule source de bonheur, ce qui est con. Je confonds bonheur et plaisir, l'amour c'est le bonheur, le sexe c'est juste du plaisir. « C’est parce qu’avant, j’aurais pu te toucher plus que ça. » Un bruit étrange sort de ma gorge, moitié grognement moitié acquiescement. J'ai presque envie de lui crier, tu peux encore, je t'y autorise. On ne s'aime plus mais on peut toujours coucher ensemble. Je ne sais pas comment tu fonctionnes mais pour moi, le sexe n'a plus le caractère de l'amour. Il m'arrive de me réveiller le lendemain d'une soirée trop arrosée, avec un inconnu dans mon lit. Cela m'arrive souvent même, c'est une habitude. Est-ce que si je le lui disais, il en serait choqué ? La sage Sana a laissé place à une salope. Je ne sais pas s'il apprécierait ce coté-là de moi. Probablement pas, qui l'aime de toute façon ? Même pas moi. « Ce n'est pas moi qui vais t'empêcher de le faire. » Mes paroles sont déplacées mais tant pis, elles sont sorties, je ne peux plus les ravaler. On s'enfuit finalement, on n'ira pas bien loin puisqu'on est à pied. On prend l'air c'est tout. Il a cessé de pleuvoir, tant mieux, j'ai toujours détesté avoir les cheveux mouillés par l'eau de pluie. On n'est assez proche pour se prendre la main, j'ai presque envie de le faire, dans un geste de fou, comme autrefois, mais je me garde de le faire. Ça nous mènerait à quoi de faire semblant d'être ce que nous ne sommes plus ? « Je n’aurais jamais pensé te retrouver à Berkeley en tout cas. Ne voulais-tu pas étudier à Julliard ? A moins que tu n’aies pas été acceptée, et si c’est le cas, j’en suis désolé. » Outch. Julliard, un nom dont je ne veux plus entendre parler. Encore un échec de ma part. Je n'ai pas échoué le test d'entrer, j'ai échoué au moment de convaincre mon père de me laisser vivre mes rêves. Ah oui Hayden ne sais-tu pas, mon père est un tyran ! Oui ma défunte mère est tombé enceinte du diable. Je suis l'enfant du diable, maintenant tu comprends mon coté mi-ange, mi-démon. « Il faut croire que je n'étais pas aussi douée que ma mère le croyait. » Je n'aime pas parler d'elle, parce que je pense déjà trop souvent à elle. A quoi bon, faire revivre dans son esprit quelqu'un qui n'est plus ? Je suppose que c'est également pour cela, que je ne pensais plus à Hayden. C'est un moyen de défense comme un autre, j'oublie les êtres chers qui ont comptés pour moi afin que leur absence ne puisse me blesser et m'empêcher d'avancer. « Tu veux peut-être qu’on aille boire un verre quelque part ? Ma voiture est garée pas… Ah non, je suis venu avec… et bien, avec Casey. Tu as sûrement remarqué que je n’étais pas seul tout à l’heure. »  Et tu étais vraiment obligé de te remettre à parler d'elle ? T'es comme ses idiots amoureux qui ne peuvent s'empêcher d'étaler ton bonheur ? J'ai peut-être pas envie de le connaître ton bonheur, pas si je ne suis pas dedans. Oui je suis égoïste, oui on vient seulement de se retrouver, oui je n'ai pas changé, je suis toujours aussi jalouse et possessive, non je ne te dirai pas tout ce que je pense, non tu ne sauras pas que dans ma tête, je l'ai déjà tué trois fois ta copine. « Casey, c'est son prénom alors. Combien de temps que vous êtes ensemble ? » Si leur couple a duré plus longtemps que le notre, je ne réponds plus de rien. Au fait Hayden, tu sais que tu es ma plus longue histoire d'amour. J'aime pas parler d'amour, qui ne me concerne pas, et si on changeait de sujet ? « Les clés de ma voiture sont dans ma chambre, le pavillon bêta est juste en face... » Je conclus. Mais bien-sûr cela sous-entend qu'on va se retrouver pendant quelques minutes tous les deux dans ma chambre. Je ne sais pas s'il est prêt à prendre ce risque, moi je le suis.


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