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Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus

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Augusto P. Da Volpedo
there's no place like berkeley
Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus EmptyMar 1 Fév - 22:03



Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Leightonmeester7Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus 34eckkk

STIYZANNA && AUGUSTO



Muzicons.com


    « Surpriiiiiiise ! » Oh mon dieu sont les trois seuls mots qui me viennent à l’esprit en cet instant. Dans ma tête, ce oh mon dieu résonne comme le oh mon dieu que Janice n’arrête pas de dire dans la série américaine Friends. Sauf que je n’ai pas sa voix de crécelle. Cependant, je pourrai aisément le dire sur le même ton qu’elle vu ma stupéfaction. D’ailleurs, je reste planté là sur le pas de la porte. La raison de cet étonnement ? Mes parents. Les Pelizza Da Volpedo père et mère se trouvaient face à moi. Evidemment, je n’étais pas du tout au courant de cette visite d’où le « surpriiiiiise » que ma mère avait lancé avec sa voix stridente, un sourire archi faux accroché à ses lèvres impeccablement maquillées. Sans le moindre sourire à leur égard, j’attendais qu’ils veuillent bien m’annoncer le but de ce voyage. Traverser l’atlantique juste pour le plaisir de me voir ? Hmm, j’en doute fortement, surtout quand on connait mes relations avec ma gentille famille. Autre option : Sandro ou Francesca ont appelé pour leur parler de mon côté invivable avec eux et ils ont décidé de ma rapatrier en urgence en Italie afin de m’inculquer de nouveau les bonnes manières. A bien y réfléchir, c’est une grande probabilité. Si jamais c’est le cas, j’allais devoir me montrer sous mon meilleur jour de manière à leur prouver que ces deux énergumènes qui me servaient de frère et sœurs depuis plus de vingt ans n’étaient que de purs menteurs. A y réfléchir, c’était une chose qui me plairait bien. Les dénigrer serait un véritable bonheur. Un petit sourire quelque peu narquois s’afficha l’espace d’une fraction de seconde sur mon visage pendant que je me décalais sur le côté gauche afin de laisser entrer mes parents dans le loft. Ces derniers regardèrent à droite et à gauche en scrutant le pourquoi il m’envoyait une somme énorme chaque mois. Une fois installés dans le salon, ils n’avaient toujours pas repris la parole et cela commençait sérieusement à m’agacer. Bon, je dois bien avouer que je ne faisais pas un seul effort non plus car je n’avais pas ouvert la bouche pour le moment. Avachi comme un pacha dans l’un des fauteuils couleur sable, je les observe. Mes parents se regardent, puis mon père jette un coup d’œil à sa montre et hausse un sourcil comme pour faire comprendre à sa femme qui n’y a pas de temps à perdre en blablatage stupide. Ça tombe bien, je n’ai pas envie de passer la fin de la journée ainsi que la soirée avec eux pour jouer au fils modèle. Finalement, c’est ma mère qui ouvre la bouche pour me parler tout en ayant pris soin de me lancer l’un de ses fameux regards réprobateurs -qui en ferait frémir plus d’un mais qui moi me laisse totalement de glace- comme pour bien me stipuler que mes manières décontractées ne lui plaisent pas du tout. Voyant que je ne bouge pas d’un centimètre, ses lèvres se pincent imperceptiblement et c’est tout en retenant un soupir exaspéré qu’elle m’interpelle d’une voix sèche. « Augusto, nous aimerions avoir de tes nouvelles de temps à autre. Notamment des nouvelles de ta relation avec Stiyzanna. Il faudrait planifier une date pour le mariage au plus vite. » Oh mon dieu. En quelques mots, elle a réussi à m’effrayer comme personne n’avait pu le faire auparavant. Il a suffi que les mots relations, Stiyzanna, planifier et mariage se retrouvent dans la même phrase pour que des sueurs froides me traversent tout le corps. Elle veut que je tombe en syncope à ses pieds, ce n’est pas possible. Mes traits si détendus d’ordinaire se tendent et je me crispe, tous mes sens en alerte. Ils n’ont pas encore compris qu’il est tout bonnement hors de question que je me marie. Que ce soit avec Sti’ ou qui que ce soit d’autre d’ailleurs. Malheureusement pour moi, ma famille a une toute autre vision de la chose. Ainsi que la famille de la demoiselle. Ne me voyant pas réagir, ma mère passe sa main sur son pantalon comme pour y chasser une poussière imaginaire. Ce geste ne masque pas son agacement grandissant et je sens le conflit familial qui se rapproche tout doucement. Je m’apprête à lui répondre quand elle lève sa main droite pour me stopper dans mon élan. Signe impérieux par lequel, il est clairement signifié que c’est à elle de parler. « Tu ne me sembles pas concerné par la question, ce qui ne m’étonne guère mais peu importe nous en reparlerons bientôt. Va te préparer, nous allons dîner au restaurant. » Abasourdi par tant d’autorité et si peu de considération, je me suis levé pour monter quatre à quatre les marches et mettre le plus de distance possible entre cette sorcière et moi.

    Je mis près d’une demi-heure pour me préparer. A vrai dire, je redoutais la soirée. Elle ne s’annonçait pas sous les meilleurs auspices possibles et je savais par avance que ma mère prendrait un malin plaisir à me parler du mariage en long, en large et en travers. En sortant, j’aperçus une limousine avec un chauffeur qui nous attendait sagement près des portières. Je ne pus m’empêcher d’esquisser un semblant de sourire sarcastique. Les Pelizza Da Volpedo aiment se faire voir. Sur ce plan-là, ils ne peuvent pas me renier. Le trajet se fit dans le silence le plus total. Bougon, je n’avais pas envie d’entamer la conversation même sur le sujet le plus banal du monde. Je contemplais sans les voir, les rues qui défilaient devant mes yeux et je ne pus qu’hocher la tête avec un air satisfait en voyant le restaurant que mes parents avaient choisi. Ils ne venaient pas souvent aux Etats-Unis mais au moins, ils connaissaient les bonnes adresses de cette ville. Je pensais que nous allions directement nous engouffrer dans le restaurant mais non. Mes parents commencèrent à agiter leurs mains dans une vague direction et c’est en me retournant que je vis l’ampleur des dégâts. Les Duma étaient également présents pour le dîner. Avec Stiyzanna pour couronner le tout. Une nouvelle fois, ce foutu oh mon dieu résonna dans mon crâne comme pour se foutre de moi. Après les embrassades de nos parents, ils se mirent en ligne pour nous regarder l’un après l’autre comme s’ils admiraient leurs progénitures en se demandant quelle tête pourrait avoir leur descendance. Stiyzanna était face à moi, à une distance d’à peu près trois mètres. Aucun de nous deux n’avait sauté dans les bras de l’autre. Forcément. Les deux Duma et les deux Pelizza Da Volpedo attendaient visiblement que l’un de nous deux fasse le premier pas vers l’autre. Etant normalement le jeune homme bien sous tous rapports et galant de surcroît, cette tâche m’incombait. Allez, mon gars t’es capable de jouer la comédie quelques heures, le temps que les vieux s’en aillent après. Me forçant à sourire comme le dernier des imbéciles, j’ai lancé un tonitruant « mon cœur ! » Beurk, beurk, beurk quelle horreur. Tant de niaiseries et de mièvrerie m’insupportent et me donnent la nausée. Mais c’est apparemment le prix à payer pour être tranquille par la suite. Je vis immédiatement que Stiyzanna n’était pas franchement ravie de ce petit jeu. Qu’importe ! Je me fiche totalement de son avis pour être franc. Je veux avoir la paix et si pour l’obtenir, je dois me comporter comme un amoureux transi ayant des cœurs dans les yeux et la bouche prête à susurrer des mots doux, je le ferai. Et ce n’est certainement pas elle qui va m’en empêcher. Sous les yeux attendris de nos parents, je m’avance vers la russe pour l’envelopper dans mes bras protecteurs. Je colle ma joue contre la sienne, non pas pour créer un contact physique entre nous mais bel et bien pour être au plus près de son oreille afin de murmurer rapidement. « Fais-moi plaisir, tais-toi pour une fois et souris de manière à ce que l’on soit débarrassés au plus vite. » Me faire plaisir n’entrait sûrement pas dans son vocabulaire. Se taire encore moins. En gros, il ne restait que sourire. C’est tout ce à quoi je pouvais m’attendre de la part de ma charmante « fiancée ». Je l’ai doucement libéré de mes bras ne souhaitant pas prolonger plus longtemps cette étreinte inutile et sur jouée avant de voir qu’une discussion animée faisait déjà rage au sein de nos deux familles. Je n’arrivais pas à entendre une syllabe mais je me doutais bien que tout ceci nous concernait vu les coups d’œil fréquents qu’ils nous jetaient sans cesse. Et Stiyzanna qui n’avait toujours pas rien dit. A croire qu’elle était devenue muette au fil du temps ou bien qu’elle ne voulait pas m’aider et se délecter par avance de me laisser patauger avec toute cette histoire. Je n’ai qu’une seule et unique chose à dire : Oh mon dieu.
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MessageSujet: Re: Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus EmptyLun 7 Fév - 20:18

    Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus 2s7z0ch STIYZANNA DUMA & AUGUSTO PELIZZA DA VOLPEDO.« We are not Roméo and Juliet, we are not meant to be but they can't understand. »



    « J’ai congé, je me prends une journée rien que pour moi donc si tu pouvais éviter de finir au commissariat ou de m’appeler pour je ne sais quoi sans importance ça m’arrangerait ! » Ne vous déplaise, j’aimais ma sœur Nastassia, vraiment. Mais son comportement de Chuck Bass au féminin ou cette façon qu’elle avait de s’inquiéter pour moi à tout moment m’agaçait horriblement. Oui, j’étais une fille fragile encore choquée et traumatisée par tout ce qui m’était arrivé durant mon enfance mais j’essayais tant bien que mal d’avancer et de retrouver ce sourire que j’avais perdu depuis ces quelques années. Bien entendu, depuis mon arrivé à Berkeley, tout avait changé. J’avais repris confiance en moi, je m’étais liée d’amitié avec plusieurs personnes-notamment à un groupe à la sex and the city- mais surtout, je m’étais ouverte aux garçons – sans mauvais jeu de mots-. J’avais bel et bien changé tout en restant désespérément la même. Complexité quand tu nous tiens. En même temps, j’étais Stiyzanna Duma et rien n’était normal venant de moi. J’étais destinée à vivre une vie dont ma mère avait pris le soin de la planifier- manipuler- elle-même. Stop, je devais arrêter de me lamenter sur mon triste de sort alors que ma famille était sans doute la plus riche et la plus puissante de Russie. Et puis, j’avais du shopping à faire je n’avais donc pas le temps pour geindre. Mon sac Hermès en main, dans lequel je fourrai mon backberry ; ainsi que mes clés de voiture et hop j’étais partie vers une virée de rêve avec comme must du must : une carte de crédit illimitée. To be a Duma or not to be. Me voilà dans ma boutique préférée : Chanel. Même si je devais probablement posséder toute la nouvelle collection, je me devais de faire irruption dans cette boutique. Un rituel de fashion victime dirons-nous ! Oh mais que vois-je, une robe qui n’était pas suspendue dans mon grand et divin dressing. Il me la fallait absolument ! Je n’étais pas du genre à me comporter comme la petite fille riche aux caprices surdimensionnés mais là, on parlait bien de CHANEL, l’amour de ma vie ! Je m’apprêtai à essayer ce que je surnommais déjà ma huitième merveille du monde quand soudain mon backberry se mit à vibrer. Oh god, ne pouvait-on pas me laisser en paix juste le temps d’une journée ? Je faisais du shopping et qui dit shopping, dit aucune distraction possible, même pas mon portable. « Je sais, je devais me tenir à l’écart pour cette journée mais … j’ai LA surprise du siècle alors ramène tes fesses là maintenant tout de suite la sœur ! ». Nastassia dans toute sa splendeur. Oh lord, le mot « surprise » faisait toute la différence dans ce texto. Jamais je n’aurais abandonné ma future sublime robe chanel de ma vie, jamais. Mais là, je ressentais déjà la petite boule au ventre d’excitation tellement j’étais éperonnée à l’idée de voir cette fameuse surprise qui s’annonçait comme LA surprise du siècle. Il n’en fallait pas plus pour me mettre l’eau à la bouche. C’est sans répondre au texto de ma sœur et les mains vides que je quittai ma deuxième demeure pour aller rejoindre cette immense villa que je partageais avec les autres membres de la famille Duma. « Je suis làààààààààààààààààà, c’est quoi ma surp… PAPA, MAMAN ? » Les yeux incrédules, le regard dubitatif comme si je venais de revoir des fantômes du passé. Et quels fantômes s’il vous plait ! Ma mère et mon père themself, là assis sur ce canapé de cuir blanc. « Stiyzanna ma fille, arrête de faire ta timide et viens t’asseoir prés de ta mère à qui tu manques tant ! » Madame Duma, manipulatrice première du nom. Mon visage n’exprimait plus aucune émotion, mon corps bougeait sans que mon cerveau ne le commande et mes pas me menèrent juste à côté de ma tendre et parfaite mère. Pour l’amour de dieu, que faisaient-ils là ?! « Alors ma fille, où en est ta relation avec ce séduisant et richissime Augusto ? ».Les yeux grands ouverts par les sordides paroles de ma génitrice, je demeurai choquée. « Hum, nous parlerons de tout ça au restaurant. File te préparer, en plus j’ai déjà en tête la créatrice pour ta robe de mariée » Tel un pantin, je montai dans ma chambre, enfilai une divine robe Balenciaga et chaussai mes Louboutin préférés. C’est bon, les Duma pouvaient aller faire leur cinéma au restaurant…

    C’est dans une sublime Rolls Royce blanche que nous embarquions. Wouah, si nous voulions passer inaperçus ce n’était pas gagné. Mes parents avaient toujours aimé ce monde de strass et paillettes, cette façon de montrer qu’ils avaient de l’argent et qu’ils étaient puissants. Yeuk, je détestais ça ! Bon d’accord, je n’avais pas à me plaindre puisque toutes les Russes m’enviaient et enviait ma vie de petite princesse. Mais s’il vous plait, réveillez-vous ! Vous n’êtes pas en Russie là hein ! Je soupirai de nombreuses fois pendant ce fameux trajet qui allait, j’en étais certaine, nous amener dans le restaurant le plus huppé de la ville ! Et oui, Duma in da place. Je maudissais mes sœurs ainsi que mon frère de ne pas avoir été convié à ce splendide dîner qu’allait m’offrir mes parfaits parents ! Pourquoi moi ? Pourquoi pourquoi ? Comme si je n’ avais pas été assez punie cette semaine. J’avais tout de même passé une journée entière dans une infirmerie bondée en compagnie du charmant-ironie- Alban Saint-Remy. J’avais eu ma punition de la semaine, voir même de l’année non ? Et bien non, le destin avait décidé de s’acharner sur mon triste sort. Devinez qui se tenait devant nous ? La famille Pelizza Da Volpedo accompagné par leur tendre et parfait fils Augusto. Vu son air et son regard suite à notre arrivé, j’en conclus que monsieur « je suis le plus beau » était tout aussi étonné et enthousiaste que moi ! Quels plans foireux nos parents avaient-ils encore en tête ? Ca y est, c’était reparti. Nous allions devoir ré endosser nos rôles de « faux couple » Moi, en tant que petite amie aux petits soins pour son futur mari, et lui dans le rôle du petit copain idéal prêt à tout pour sa futur femme. Sauf que nous n’étions pas un réel couple avec de réels sentiments et que nous ne ressentons pas ces petits papillons lorsque vous voyez la personne aimée et désirée. Oui, nous étions censés nous sauter dans les bras l’un de l’autre mais aucun ne l’avait pas fait spontanément. Oh hé, nous n’étions pas des acteurs oscarisés après tout ! «  Mon cœur » Enfin, l’un de nous deux avait ouvert la bouche. Oh god ‘ mon cœur’ ? Sérieux ? Il n’avait rien trouvé de plus original que ce surnom tellement banal et niais par-dessus tout ? « Ma princesse » c’était tellement moins simplet et ça convenait totalement et irrévocablement bien à ma situation. Je le fusillai du regard le temps de quelques microsecondes avant de prendre un air attendri ainsi qu’un regard amoureux devant nos parents respectifs. « Mon lapin enrobé de chocolat blanc ! » Oui, je venais bel et bien de surnommer le grand Augusto Pelizza Da Volpedo par un pseudonyme totalement inapproprié et ridicule vu le caractère de monsieur! Tiens, prends ça dans tes dents « mon cœur » ! Le cinéma battait son plein puisque l’italien s’était joliment rapproché de moi. Nous étions même joue contre joue pour le plus grand bonheur de nos familles. Voir ces petites étoiles dans leurs yeux ainsi que ces regards émus ne m’inspirait rien de bon. J’avais juste une envie de leur crier que jamais ô grand jamais Augusto et moi ne nous marierons. Mais briser le rêve deux grandes familles n’était ni dans mes habitudes, ni dans mon domaine. « Fais-moi plaisir, tais-toi pour une fois et souris de manière à ce que l’on soit débarrassés au plus vite. » Tss il me prenait pour quoi ce Da Volpedo ? Pour une pauvre ignorante qui allait faire foirer ce plan que nous mettons en scène depuis des années ? J’étais peut-être naïve mais pas stupide. Et puis, je ne désirai qu’une seule chose à cet instant précis : que mes parfaits parents retournent dans leur pays lointain là où ils pourront se comporter comme les rois du monde s’ils le veulent. « Je n’ai pas besoin de tes conseils mon lapin. » lui murmurais-je avant de me décaler légèrement de ses bras afin de lui voler un simple baiser non fervent. Simple, certes, mais la tête de nos parents avaient radicalement changé. En une fraction de seconde, ils s’étaient envolés sur une autre planète vers les anges et les gros nuages roses en forme de cœur. Je fis un sourire satisfait à mon cher futur époux qui m’avait désormais libéré de son étreinte. Nous n’allions pas rester éternellement dehors. De un, ça ne faisait pas bon genre. De deux, nous allions être en retard et de trois, j’en avais assez de ces fausses retrouvailles amoureuses. J’emboitai le pas à ma très chère mère qui avait du avoir la même idée que moi. Mon dieu, que cela ne se reproduise plus jamais pitié ! Je n’avais rien avoir avec cette manipulatrice sans cœur. Ce restaurant était à la hauteur de la réputation de nos familles, la classe à l’état pure comme vous pouvez l’imaginer. Je suivis le chef himself – bah oui nous n’étions pas n’importe qui- jusqu’à notre fameuse table isolée des autres. Forcément, nous devions être à part puisque nous étions des êtres à part. C’est sans attendre que nos parents prirent place. La famille Pelizza Da Volpedo d’un côté, et de l’autre, la famille Duma. Dois-je vraiment vous préciser que j’allais devoir me farcir Augusto juste en face de moi toute la soirée ?! « Ils sont si mignons ! Je leur donnerai bien le prix du plus beau couple de l’année ! » Tu veux sûrement dire du plus beau faux couple de l’année maman ? Oh yes, that’s it !
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus EmptyDim 20 Fév - 15:21


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    Voir les Duma face à moi ne m’avait pas particulièrement enchanté. Je savais bien que le dîner avec mes parents ne serait pas de tout repos mais devoir supporter ma pseudo belle-famille en plus … On frôlait le cauchemar. Si je n’avais eu qu’à affronter les Pelizza Da Volpedo, je m’en serai très bien sorti. Mon père n’étant pas friand de ce genre de réunion familiale, il aurait été aisé de le faire dévier sur un autre sujet qu’il aurait considéré comme plus important que le futur mariage de l’un de ses fils. Mon adorable mère, elle aurait eu plus de mal à lâcher le morceau mais j’aurai réussi à la faire taire à force d’arguments et d’une dispute bien corsée. Cependant, le fait de voir les Duma entrer dans la danse m’incitait à être finalement beaucoup plus prudent. Après tout, je n’avais aucune idée de ce que nos deux familles avaient bien pu mettre au point. Ils étaient capable de s’être mis d’accord sur un plan quelconque pour que ce foutu mariage ait lieu le plus vite possible. Or il était tout bonnement hors de question que j’épouse un jour Stiyzanna. Mes parents pourront me faire du chantage, me couper les vivres, me traîner de force jusqu’à l’autel c’est un non ferme et définitif qui sortira de ma bouche. Ne vous méprenez pas, je ne haïs pas la jeune russe. Nous nous connaissons depuis l’enfance et même si je l’ai toujours trouvé un brin trop sérieuse et trop conventionnel pour moi, Stiyzanna et moi nous entendions plutôt bien. Mais de là à l’épouser … Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin non plus. Bon, pour l’instant je n’avais pas d’autre choix que de faire semblant d’être au septième ciel en la voyant. Pour un manipulateur de mon rang, il n’est pas très difficile de jouer le parfait petit ami amoureux. Puis, ce qui est bien avec nos familles c’est que plus nous en faisions des tonnes l’un envers l’autre et plus ils croyaient dur comme fer à notre histoire. Comme quoi mentir à ces personnes qui clament haut et fort vous connaître sur le bout des doigts est relativement facile à faire sans qu’ils ne s’aperçoivent de rien. Plus c’est gros et mieux ça passe. Avec le temps, je m’en étais rendu compte, c’est pour cette raison que j’appelais Stiyzanna avec des surnoms aussi débiles qu’ils devraient être censurés. Et évidemment, en retour elle ne se privait pas non plus d’en rajouter une jolie couche pour bien enfoncer le clou. Sa dernière trouvaille en date ? Mon lapin enrobé de chocolat blanc. Damn, où était-elle allée chercher un truc aussi … Peu crédible ? Je me doutais bien que « mon cœur » ne lui avait pas réellement plu car c’était un surnom tout ce qui y a de plus normal sur terre mais je n’allais pas m’embarquer dans un blabla sans fin juste pour faire plaisir à mademoiselle en trouvant un petit nom doux et affectueux qui sortait de l’ordinaire. Franchement, j’avais mieux à faire que ça. De plus son lapin enrobé de chocolat blanc était dix fois pire que « mon cœur ». J’avais l’impression qu’elle me comparait au lapin blanc dans le dessin animé de Alice au pays des merveilles et cela ne me plaisait que moyennement. C’est ainsi que je lui ai demandé de se taire et de sourire. Après tout, n’est-ce pas là ce que les femmes savent faire de mieux ? Sourire et se taire. Toutefois mon conseil ne porta pas ses fruits car elle fit la sourde oreille et m’appela de nouveau mon lapin. Dieu, qu’elle pouvait être exaspérante quand elle s’y mettait ! Toujours collé à sa joue, je ne pus m’empêcher de répliquer un brin agacé par cette attitude de sale petite gamine adorant enquiquiner son monde. « Tu me tapes sur la système avec ton lapin Stiyzanna. » Autant ma voix pouvait être parfois chaude à l’accent méditerranéen, autant je pouvais donner des intonations beaucoup plus glaciales quand l’envie me prenait. Et c’est exactement ce qui se produisit : je murmurais toujours de manière à ce que nos parents ne puissent rien entendre mais la froideur qui s’était installée dans ma voix ne pouvait pas laisser une quelconque interprétation approximative : Il était à présent clair pour elle qu’il fallait qu’elle se calme au plus vite avec son lapin sinon cela pourrait lui coûter cher. Et la vengeance d’un Pelizza Da Volpedo en rogne est toujours à craindre pour toute personne normale. Néanmoins, jouant à la perfection mon rôle je l’ai laissé passer pour qu’elle aille rejoindre sa mère et je me suis rapproché du père Duma. « Votre fille est magnifique ce soir, vous ne trouvez pas ? » Le sourire radieux qui s’afficha sur la face du russe fut la seule réponse que j’obtins.

    Nous fîmes notre entrée dans ce restaurant côté comme étant le meilleur de San Francisco. Il fallait bien se douter que nos géniteurs n’allaient pas choisir un vieux bouiboui où la nourriture n’est pas préparée par les plus grands chefs. Comme à notre habitude dès que nous arrivons dans un endroit, tout le personnel se mit en quatre pour nous servir et nous avons même eu le droit à une table VIP. Aucun de nous n’a été surpris par ces marques de reconnaissance car vu la puissance de nos deux familles respectives, il est bien normal que nous ayons le droit à un traitement de faveur. Une fois que tout le monde eut trouvé sa place, je me suis retrouvé assis face à ma soi-disant fiancée. A ma droite j’avais mon père et à ma gauche, le patriarche Duma. La mère de Stiyzanna prit immédiatement la parole pour commenter notre couple. Ne sachant pas quoi répondre tellement mon envie de crier au complot se faisait de plus en plus forte, j’optais pour une solution moins radicale : Offrir un charmant sourire de futur gendre ravi de ce compliment. Intérieurement c’était tout autre chose. Ma mère approuva vigoureusement les dires que madame Duma en hochant sa tête en un signe appréciateur. C’est ailleurs elle qui enchaîna par la suite en posant la main sur la russe en bout de table. « Stiyzanna ma chérie, j’ose espérer que Augusto te gâte comme il se doit. Tu mérites toutes les attentions qu’une future Pelizza Da Volpedo se doit d’attendre. » Oh, arrêtez-là ou je fais un malheur. Sentant qu’une migraine n’allait pas tardait à apparaître si ma magnifique maman chérie ne se la fermait pas dans les secondes à venir, mes yeux se fermèrent brièvement le temps pour moi de compter jusqu’à trois pour retrouver mon calme. Me penchant légèrement vers mon père, je me suis mis à articuler à voix basse. « N’y a-t-il aucun moyen pour que cette soirée ne tourne pas à l’interrogatoire ? » Bernardo me sourit comme pour me réconforter et je compris immédiatement qu’il ne me serait d’aucune aide. Pour ce genre de chose, il laissait ma mère tout gérer de A à Z. Je me sentais pris au piège et je détestais cette sensation de captivité. Il fallait que je trouve tout de suite une échappatoire pour que nous puissions souffler quelques minutes au moins. « Mère ? » Tous les regards se braquèrent sur moi et une satisfaction sans nom m’emplit. Bon sang, qu’est-ce que j’aime avoir toute l’attention rien que pour moi. Maman Pelizza Da Volpedo me jeta un regard peu maternel. Elle devait déjà se demander ce que je trafiquais et quelle sottise j’allais bien pouvoir lui dire d’ici une petite minute. Patience, tu vas le savoir plus vite que tu ne le penses. « Stiyzanna et moi avons décidé de prendre notre temps. Par conséquent … » Je laissais ma phrase en suspens, le temps pour que chaque convive puisse imaginer la fin de ma tirade. Je repris sur un ton léger tout en déposant tranquillement et avec grâce ma serviette sur mes genoux. « … Le mariage devra être reporté. » Je vis les yeux de ma mère s’agrandirent au point de presque en sortir de leurs orbites. Fier de mon petit effet, ma tête se tourna vers la droite et mon regard chercha activement le serveur. Parfait, je venais de nous mettre en bouche, il ne restait plus qu’à commander le reste du repas. Cependant, c’était sans compter sur le caractère tyrannique de ma génitrice. « C’est affreux et ridicule ! » Sa voix hautement perchée me fit l’effet d’une douche froide et mon regard se porta aussitôt sur elle. C’était ma vie, j’étais tout de même en droit de décidé bordel ! M’ignorant totalement comme si je n’étais qu’une poussière sur un meuble, elle se tourna vers ma fiancée en quête d’un peu de réconfort. « Stiyzanna ma chérie, mon fils est en train de me faire une blague dont il a le secret n’est-ce pas ? Tu n’es pas d’accord avec ce projet stupide ? Prendre votre temps ! Vous vous connaissez depuis des années, vous devriez déjà être mariés ! » Pitié, tuez-là.
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MessageSujet: Re: Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus EmptyMar 15 Mar - 16:36

Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus 6hkuh5 Augusto Pelizza Da Volpedo & Stiyzanna Duma' ; ALADDIN&JASMINE. « Je vais t'offrir un monde aux mille et une splendeur. Dis-moi Princesse n'as-tu jamais laissé parler ton coeur ? Je vais ouvrir tes yeux aux délices et aux merveilles de ce voyage en plein ciel au pays du rêve bleu. Ce rêve bleu c'est un nouveau monde en couleurs où personne ne nous dit c'est interdit de croire encore au bonheur »

    Acte I, scène 2 : Le restaurant. Ca y est, nous avions, tous les six, pris place à la table la plus VIP qu’il soit dans ce prestigieux restaurant de la ville. Concentration ; je devais me mettre dans la peau d’une jeune amoureuse transie, prête à tout pour son Augusto d’amour. Il devait en faire de même. Nous étions un duo et l’un ne pouvait lâcher l’autre sinon notre fameux plan tombait totalement à l’eau. Nous ne voulions pas ça, s’il fallait jouer le jeu le temps de quelques jours par an, nous le ferons et avec un –faux- sourire collé droit sur nos lèvres en prime. Il valait mieux prendre sur soi en la présence de nos parents plutôt que d’entendre d’éternelles recommandations de nos dictateurs chéris. Dictateurs était le mot juste. Dans quel pétrin nous avaient-ils mis ? Un mariage arrangé ? Sérieux ? A vingt ans ? Ils étaient prêts à sacrifier la jeunesse de leurs enfants juste pour le pouvoir. Une Duma & un Pelizza Da Volpedo ; le rêve absolu. La divine alliance entre deux familles puissantes. Rien, ni personne n’aurait plus la force ni la capacité de stopper les russes et les italiens qui ne formeraient qu’un. Le monde à leurs pieds, le monde se précipitant aux portes du mariage le plus spectaculaire dans toute l’histoire des mariages. Euk, j’avais déjà la nausée rien qu’à m’imaginer vêtue d’une robe Vera Wang blanche. Pourtant, dieu seul sait comment VW est l’une des impératrices de ma vie. Si nous étions ici, ce n’était sûrement pas pour parler de la pluie et du beau temps – dommage d’ailleurs-. Il ne fallut que quelques secondes à nos très chers parents pour engager LA conversation, sûrement leur conversation préférée. Des étoiles dans les yeux, ils étaient presque plus amoureux de ce mariage plutôt que de leur conjoint respectif. Si Augusto me gâtait comme il se devait ? Je faillis mourir de rire intérieurement mais je me retins, essayant de jouer mon rôle le mieux possible. Allez Stiyz, tu peux le faire. C’est pour toi, pour Augusto et pour votre future tranquillité. Voyant mon acolyte de toujours adresser quelques mots à son padre, je me mis à prendre mon plus beau sourire, posant délicatement la main sur mon cœur, comme si je m’apprêtais à dire la chose la plus romantique qu’il soit. « Oh je ne pouvais rêver mieux, il est tellement attentionné si vous saviez. » Je posai mon « faux » regard langoureux et amoureux sur Augusto avant de reprendre de plus belle. « L’autre jour, Augusto m’a fait la plus magnifique des surprises ! Il a loué un jet privé et nous nous sommes rendus à Paris le temps d’une journée où nous avons mangé sur la Tour Eiffel. C’était si romantique ! » Que c’était niais, mon dieu. Mais plus c’était gros et plus ça passait. Rien qu’à voir les sourires attendris de nos mères, j’avais compris que c’était passé comme une lettre à la poste. Des fois, je me demandais si nos parents nous connaissaient vraiment. Ils étaient capable de gober n’importe lequel de nos mensonges, même ceux en total contradiction avec nos personnalités. Depuis quand l’italien était devenu un grand romantique faisant de la concurrence à Shakespeare ? Et depuis quand j’aimais ce genre de niaiserie ?! Je posai directement mon regard sur mon futur marié lorsque celui-ci prit la parole. OMG, de l’ Augusto dans toute sa splendeur. Etais-je en plein rêve ou venait-il bel et bien d’annoncer que notre mariage serait reporté ? A la vue des regards outrés presque scandalisés de nos parents, je compris que tout ceci était réellement en train de se passer. Que le spectacle commence. Je m’imaginais le cœur – si elles en avaient un- de nos mères, brisés à tout jamais par cette annonce. Mon regard croisa celui de l’italien lui vouant quasiment un culte par sa prestation magistrale. Mon large sourire voulait tout dire mais je devais me reprendre et continuer sur la lancé de l’epsilon. D’ailleurs, les manifestations ne tardèrent pas à se faire entendre, commençant d’abord par la signora Pelizza Da Volpedo. Voir leurs réactions me faisait mourir de rire intérieurement, comment était-il possible de vouloir autant un mariage ? De briser l’avenir de deux jeunes gens ayant un avenir plus que prometteur ? Il fallait être fou ! Ils étaient fous ! Je m’apprêtai à ouvrir la bouche afin de répondre avec classe et élégance comme à mon habitude mais le serveur prit la parole à ma place. Il était temps pour la grande famille que nous étions de choisir nos plats. Sauver par le gong, comme on le dit si bien. Ce serveur ne pouvait même pas imaginer ce qu’il venait de faire. S’interposer entre nous et nos parents, il fallait avoir du culot et de l’audace. Bon, je doute qu’il l’ait fait exprès mais quand même. Il aura très certainement un bon pourboire de ma part rien que pour applaudir son action. « Stiyzanna ! » Cette voix, ce ton de mégère que je ne connaissais que trop bien. Ca y est, au tour de ma tendre génitrice de faire son cinéma. « Veux-tu bien répondre s’il te plait ! Nous attendons des explications de votre part. Ceci est la chose la plus absurde que j’ai eu à entendre de toute ma vie ! » Allait-elle s’effondrer sur sa chaise ? Si c’était le cas, dieu avait entendu mes prières. Mais non, elle était là me scrutant comme si ma réponse valait de l’or, comme si j’allais briser sa vie et ses rêves à jamais. Elles étaient deux, nous étions deux aussi – nos pères ne prêtaient guerre attention à nos disputes habituelles sur ce pseudo mariage arrangé-. Que la force soit avec nous. Team Augusto/Stiyzanna. « Non, ce n’est pas une blague bébé loup et moi reportons bel et bien le mariage. Ce n’est pas la peine d’insister mère, nous avons déjà pris notre décision. Certes, nous nous aimons mais nous voulons profiter de notre jeunesse avant d’être lié pour la vie ! ». Et hop, j’enfonçai une dernière fois le couteau dans la plaie prenant bien soin de surnommer l'epsilon par un surnom complètement débile. Oh que ça devait faire mal. Mal que le contrôle de nos vies leur échappe et que l’on puisse prendre des décisions sans même daigner leur en parler. Ma mère était devenue toute blanche, faisant concurrence à un cachet d’aspirine tandis que le teint de madame Pelizza Da Volpedo était d’un rouge vif. Je ne savais pas laquelle aller craquer en premier mais une chose était sûre, elles allaient tenter par tous les moyens de mettre leur plan à exécution, qu’importe nos avis. Oh non pitié pas ça. Pourquoi la parfaite dictatrice de ma vie se mettait soudainement à baisser la tête et à pleurnicher ? Manipulatrice dans l’âme, elle avait été cherché les larmes afin de nous attendrir. Je la détestais, non je la haïssais du plus profond de mon âme. Relevant sa tête afin de prouver à tout le monde son état de tristesse absolu, elle reprit la parole sa voix faussement brouillée par les sanglots. « Mais nous étions venus vous annoncer que nous avions fait un achat pour vous, comme un début de cadeau » Elle fouilla dans son magnifique sac chanel dernière collection et y en sortit des clés. Un air interrogateur s’afficha de mon visage. Des clés ? WTF ? « La plus belle villa de tout San Francisco vous appartient ! » Réveillez-moi s’il vous plait !


Ps : T'as l'honneur d'entendre ma deuxième chanson italienne préférée :mimi: :plop:

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MessageSujet: Re: Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus EmptyJeu 31 Mar - 22:04


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    Comment transformer une journée resplendissante, quasi parfaite en cauchemar digne des plus grands films d’horreur ? Invitez les familles des Duma et des Pelizza Da Volpedo réunis ensemble pour célébrer la prochaine union de leurs progénitures respectives. De quoi vous soulevez le cœur à vous faire vomir votre petit déjeuner. Enfin, c’est de cette manière que le bas peuple aurait réagi. N’oublions pas que Stiyzanna et moi sommes beaucoup plus classes et sophistiqués que cela. Nous sommes des VIP : Very important person. Par conséquent, nous agissons plus subtilement c’est-à-dire que devant nos deux fratries les sourires -faux à souhait- et les regards amoureux sont de mises. Cependant, dès qu’ils seront tous repartis en Russie et en Italie, nous poursuivons chacun notre petite vie sans nous soucier l’un de l’autre. Si l’on se fie à la légende, il faut diviser pour mieux régner. Eh bien, avec ma jolie « fiancée » nous jouons autrement : Nous allions nos forces en faisant miroiter monts et merveilles à nos parents pour avoir la paix. Et pour le moment, je dois bien avouer que cette gentille mascarade avait toujours été en notre faveur. Il suffisait que je passe un bras protecteur autour de ses frêles épaules pour que sa mère soit heureuse. De son côté, elle n’avait qu’à me regarder avec une admiration proche de l’éblouissement pour que ma mère croie que son fils allait faire le plus beau mariage du siècle. C’est fou comme il est facile de faire croire tout et n’importe quoi à ses mères. Quoi qu’il en soit, nous nous se retrouvions tous pour ce dîner prénuptial et nos familles avaient l’air décidé à tout mettre en œuvre pour accélérer le mariage. Ce qui était loin de me ravir. C’était tout le contraire même. Je me doutais bien que du côté de Sti’ c’était la même chose. C’est pourquoi, il fallait à tout prix gagner cette bataille contre nos deux mères -oui, nos pères sont beaucoup moins virulents qu’elles dès qu’il faut parler détail, fanfreluches et robes- si nous ne voulions pas que nous vies soient gâchées. Alors que je quémandais un peu d’aide auprès de mon paternel, j’entendis vaguement ma mère questionner ma douce et tendre « fiancée » à mon sujet. Ce qui ne me mit pas du tout à l’aise. J’étais loin d’être le parfait petit ami. A vrai dire, c’était l’inverse. Toute mon attention se focalisa sur l’epsilon qui prit alors la parole … Et qui sortit le grand jeu ! Pour une fois, je dois bien admettre que les talents d’actrice de miss Duma m’ont bluffé. Elle était impressionnante dans le rôle de l’amoureuse comblée à tout point de vue. Si je ne savais pas ce qu’il en était réellement, j’aurais pu moi-même tombé dans le panneau, c’est pour dire. Un sourire satisfait éclaira les lèvres de ma mère le temps d’une demie seconde. C’est alors que Madame Duma intervient. « Nous espérons vivement que Stiyzanna fera honneur au nom des Pelizza Da Volpedo. » La critique était sous-jacente, ce qui me déplut fortement. Qu’est-ce qu’elle entendait par là ? Pensait-elle vraiment que sa fille n’était pas assez bien ? Je ne pus m’empêcher de répliquer. « Stiyzanna est une fille sincère, honnête et droite. Ne vous faites pas de soucis pour mon nom de famille madame Duma. » Ma réplique était peut-être un peu plus sèche que je ne l’avais imaginé au prime abord mais je n’acceptais pas le fait qu’elle rabaisse sa fille devant moi. D’accord, j’étais contre à cent pour cent en ce qui concernait ce fichu mariage mais je connaissais Stiyzanna depuis des années. Elle ferait le bonheur d’un homme un jour ou l’autre. Sa mère n’avait aucunement le droit d’en douter. Ma remarque fut accompagnée par un silence pesant à table. Chacun s’attendait certainement à ce que je m’excuse pour le ton peu amène que j’avais employé une minute auparavant. Or, je n’en avais pas la moindre intention. Offrant un sourire réconfortant à Sti’, l’arrivé de plusieurs serveurs chargés de prendre soin de nous, enleva l’électricité qui s’était installée à notre table … Electricité qui se fit de nouveau ressentir lorsque j’ai affirmé à ma mère que le mariage devait être reporté. Je crois que si je lui avais annoncé que j’avais tué un homme, elle n’aurait pas été plus scandalisée. Elle se tourna vers Sti’ pour avoir son avis, et par la même occasion son appui. Je ne savais pas ce que la jeune femme allait faire : Me soutenir ou se plier à la volonté de la tyrannie familiale ? Un silence de plomb prit place et je commençais à avoir de sérieuses bouffées de chaleur. Allait-elle me lâcher ou pas ? Qu’elle me regarde, qu’elle me fasse un signe pour me rassurer … Non, rien. Sa mère prit à son tour la parole et vu le ton péremptoire, je compris immédiatement que les ennuis ne faisaient que commencer. La réponse de la gentille Duma me plut … Sauf le moment où elle m’appela « bébé loup ». C’est quoi ce surnom ridicule franchement ? Après avoir été comparé à un lapin, me voilà maintenant en loup. De mieux en mieux. Du côté des métaphores, Stiyzanna allait sérieusement devoir s’améliorer parce qu’à cause d’elle, on s’enfonçait dans le niais pathétique. Il doit bien exister quelque part un niais classe et élégant non ? La suite des évènements me surprit encore un peu plus. Alors que ma mère devenait de plus en plus rouge -heureusement qu’elle n’avait encore rien bu, sinon nous aurions pu croire qu’elle était déjà ivre-, la mère de la russe se mit à pleurnicher telle une gamine à qui l’on a refusé un caprice. Réaction enfantine mais qui bien entendu, nous faisait passer pour les bourreaux de service. Le sommet de cette comédie dramatique arriva quand elle présenta à sa fille un trousseau de clés, nous signifiant qu’il s’agissait des clés de la plus belle villa de la ville. Rien que ça. Si j’étais vraiment prêt à me marier, j’aurais certainement apprécié ce cadeau qui était ma foi fort sympathique. Ne voyant pas ma pseudo fiancée bouger, je pris les devants en m’exclamant. « Quelle charmante attention. Nous acceptons ce présent avec joie. » Je crois que si Sti’ avait eu une arme à portée de main, je serais à présent six pieds sous terre. Priant pour qu’elle ne fasse pas de vague avant que je puisse terminer mon discours, j’ai rapidement enchaîné. « Par contre, vu que nous acceptons la villa, le mariage sera repoussé d’un an. Cela me semble être un bon deal non ? » Je n’avais pas dans l’idée de m’installer avec elle mais avoir une villa de secours au cas où j’aimerai déménager me plaisait bien. De plus, si l’on suivait ma logique, nos parents parviendraient au même résultat que moi : Laissons aux enfants le temps de s’apprivoiser sous le même toit avant de les propulser devant l’autel. Ravi d’avoir eu le dernier, je lançais gaiement en direction de Sti’ « Qu’en penses-tu mon ange ? ».

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MessageSujet: Re: Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus EmptyDim 8 Mai - 22:21


    L’instant que nous étions en train de vivre pouvait directement sortir d’un scénario d’un des plus grands films. Les voitures de luxe, nos vêtements coutant plus chers que la maison de certaines personnes, cette odeur de parfum chanel qui émanait de partout, cette façon de se tenir droit, cet air hautain prouvant que d’un simple regard les gens s’agenouillent sur notre passage. Vous pouvez penser que j’exagère mais ceci est la stricte et dure réalité. La famille Darling, issue de la série Dirty Sexy Money, pouvait nous représenter à merveille. Les Pelizza Da Volpedo étaient les rois de l’Italie, les Duma étaient les rois de la Russie et à elles deux, ces familles allaient devenir LA famille « royale » de tous les temps. Les Windsor, et surtout Kate & William, pourraient aller se rhabiller face à nous. Tel était le souhait de nos très chers géniteurs. « Mariage, mariage, mariage,.. » ils n’avaient plus que ce mot à la bouche, comme si toute cette médiatisation concernant le mariage princier du siècle n’était déjà pas assez suffisante. Non, il fallait à tout prix leur faire concurrence et démontrer par une équation quelconque qu’Augusto et moi-même régneront un jour sur le monde coûte que coûte. Comme quoi, les personnes assoiffées de puissance, de gloire et de fortune existent bel et bien, se fichant complètement du mal qu’elles peuvent faire, même à leur propre famille, leur propre sang. Life is a bitch. Surtout lorsque vous faites partie de la famille de ces psychopathes dont argent est l’unique bonheur. Tout n’est qu’apparence, tout se joue dans le superficiel. Etant totalement différente de mes parents, je leur ressemblais bien sur un point, moi aussi je jouais la comédie, je feignais d’être totalement amoureuse de l’italien et en prime, j’accentuais le jeu à chacune de leur venue. A cause d’eux, j’étais bel et bien rentrée dans le jeu du mensonge. Oui, moi Stiyzanna Duma je mentais sans relâche et sans retenue à ce qui me servait de mère. Le pire était que je n’avais même pas honte, aucune once de regret ni de remord. Assis tous les six dans ce royaume de superficialité, les hostilités avaient été lancées dès le premier regard, la première seconde. Gusto et moi, n’avions même pas le besoin de communiquer pour se comprendre – enfin, que dans cette situation, bien entendu-.Et voilà, après une bonne grosse dose de mensonges et de niaiseries pathétiques, il fallait que cette très chère mère Duma me dénigre et me rabaisse aux yeux de tous. Comme d’habitude, elle faisait comprendre haut et fort que je n’étais pas assez bien, que je ne testais pas assez mes limites et que pour elle, être à Berkeley n’était guère passionnant étant donné que mon destin était tout tracé. Oui parce qu’en plus de devenir madame Pelizza Da Volpedo, je devais vivre selon ses règles, accepter tout un tas d’interview donc je me fichais complètement, poser pour des magazines en me collant ce faux sourire sur mes lèvres. Telle était ma petite vie de princesse russe déchue enviée de beaucoup de personnes. Je tournai des yeux tout en soupirant à la fois. Elle m’exaspérait avec ses airs de fausse diva, ses faux cils, sa peau si pâle, son rouge à lèvres si rouge que l’on pourrait la comparer à un vampire venant de chasser sa proie. Sa proie c’était moi, métaphoriquement parlant. Généralement, je ne prête guère attention à ce genre de rabaissement, laissant couler, me disant que de toutes façons, je suis sa fille la plus célèbre et qu’elle le veuille ou non, elle aura toujours besoin de cette chère, tendre et petite Stiyzanna qui a le monde à ses pieds suite à son passé plus que désastreux. Tadam qui voilà, monsieur Augusto Pelizza Da Volpedo endossant le rôle du héros sauvant la petite princesse. Mon regard s’arrêta net sur lui, d’abord de gros yeux suite à son ton plus que sec, ma très chère mère n’allait pas être très contente que quelqu’un puisse ENFIN la contredire et en prime, une personne de vingt de moins qu’elle. Mon air se transforma peu à peu laissant apparaitre un regard satisfait et adouci ainsi qu’un mini sourire en coin voulant remercier l’italien pour avoir pris ma défense face à Cruella d’enfer. Il pourrait être le mari parfait après tout. – ou pas haha (a) - .Plus le temps passait, plus l’ambiance était pesante et les silences lourds. Plus rien, plus un mot, juste le bruit des assiettes posées droit devant nous. Tant mieux, si nous pouvions passer le reste du repas sans aucune parole cela serait bénéfique sur Gusto et moi. Même si j’étais un véritable moulin à paroles, pouvant concurrencer pipelette, je préférais de loin le silence à nos pseudo préparatifs de mariage. Mouais, foutaise, comment oser espérer que le mot «  mariage » ne revienne plus dans cette magnifique et très chère conversation ? Après tout, ils avaient fait des milliers de kilomètres rien que pour « ça ». La discussion reprit son cours, et l’epsilon marqua un grand coup en annonçant le report de notre mariage. Il aurait pu annoncer la fin du monde, que cela serait mieux passé. Entre ma très chère génitrice feignant de pleurer comme si l’on venait de lui arracher le cœur – quoi que non, elle n’en a pas – et la madame Pelizza Da Volpedo prête à cracher son venin, nous étions loin d’en avoir fini et surtout d’avoir gagné la partie. Parce que oui, il ne fallait pas croire qu’elles allaient lâcher le morceau comme ça, sans même y ajouter une touche de comédie et de mélodrame parfait, faisant même trembler Spielberg. Et voilà que nous avions touché le fond, descendre plus bas serait impossible. Un cadeau de « mariage », une villa et pas des moindres, la plus belle de tout San Francisco. Etant encore sous le choc, l’émotion trop grande à mon gout, mon « fiancé » me devança et sa réponse intensifia mon état de stupéfaction. WTF Augusto ? Ca y est, nous n’étions plus sur la même longueur d’onde. S’il était prêt à accepter ce présent, à pactiser avec le diable en personne, il n’en était pas de même pour ma part. Qu’est-ce que j’en pensais ? Sincèrement ?! « J’en pense que c’est la meilleure idée que tu n’aies jamais eue mon amour. » répondis-je sagement, toujours ce faux sourire collé droit sur mes lèvres. Si mon air était aussi niais que possible, mon fameux coup de pied destiné au tibia de mister Da Volpedo ne l’était pas. Et bam, ça c’était pour avoir accepter le pacte sans même prendre en compte mon avis. Parce que oui, il était hors de question que je m’oppose à Gusto devant nos parents. Imaginez un peu, leur couple favori n’étant plus sur la même longueur d’onde. OMG la terre allait-elle arrêter de tourner ? Bref, avant même que Lucifer et Satan, nos mères, ne daignent prendre la parole nous suppliant de ne pas reporter ce foutu mariage ou pleurnicher sur ô combien un an c’est long voir très long pour deux mégères ayant soif de pouvoir absolu, je me levai de ma chaise, passant prés de ma très chère mère tout en prenant soin de lui voler les clés de notre «  future demeure » au passage. Ma destination ? Les genoux de mon prétendu fiancé. Je m’y installai confortablement, ne faisant même pas attention « si j’avais mis tout mon poids ou non », deuxième pseudo vengeance si l’on peut appeler ça comme ça. Je tournai mon visage afin de me retrouver face à lui, agitant les clés entre nos deux têtes. « Si ce n’est pas parfait ça mon petit cerf, une maison rien que pour nous deux ! » Youhou, le pied absolu – OU PAS- .Scrutant bien notre public, je remarquai que tous les yeux étaient posés sur nous et qu’il était temps de sortir LE grand jeu. It’s now or never. J’avançai mon visage vers celui de l’italien, remuant mes –magnifiques- cheveux afin que ceux-ci nous cachent un maximum. Deux centimètres, voilà la distance qu’il me restait à parcourir afin de toucher les lèvres de monsieur mais aussi, ces deux centimètres donnant l’illusion d’un tendre et parfait baiser à nos parents. Je sais, je suis géniale. « A quoi tu joues Da Volpedo ?! » lui murmurais-je discrètement, feignant toujours un long baiser passionné. « Tu pactises avec le diable là ! » Reprenant, désormais, ma posture normale – toujours confortablement assise sur les genoux de l’italien - un énorme sourire simplet collé sur mon visage. C’est bon, les fans numéro un de notre pseudo couple avait succombé à cette magnifique scène que nous venions de leur offrir, il ne leur restait plus qu’à succomber et à accepter le deal de Gusto. « Marché conclu, il nous reste un an pour préparer le mariage du siècle. » Hallelujah.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus EmptyVen 20 Mai - 16:42


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    Guy de Maupassant a écrit « Les grands artistes sont ceux qui imposent à l'humanité leur illusion particulière. » En soit, nous pouvions Stiyzanna et moi nous considérer comme de véritables artistes. Nous pseudo couple et nos pseudo fiançailles n’étaient qu’une parfaite illusion dans laquelle nos parents se laissaient doucement bercer. Nous agissions comme des pros depuis plusieurs mois à présent et à force de sourires amoureux et de regards langoureux, nous étions parvenus à leur faire croire que leurs chers et tendres enfants s’aimaient à la fois comme Roméo et Juliette ou bien encore Tristan et Iseult. Or il n’en était rien du tout. J’aimais bien la petite russe qui se trouvait face à moi mais de là à la voir comme la future madame Pelizza Da Volpedo … Pas question. Je l’observe tandis qu’elle écoute nos deux mères blablater comme deux hystériques. Lorsque je la regarde, je nous revoie quand nous étions gamins. Ses parents venaient chez les miens en Italie en période estivale et j’avais déjà à cette époque la fâcheuse manie de courir après elle pour l’embêter en voulant à tout prix soulever sa robe ou sa jupe. Sacré garnement un jour, sacré garnement toujours. En y repensant c’est d’ailleurs peut-être à cause de ce genre de geste qu’aujourd’hui j’étais obligé de jouer au petit ami parfait et bien sous tous rapports. J’aurai sûrement dû m’acheter une conduite dès l’âge de six ans et réfléchir avant d’agir surtout quand je vois où cela m’a mené à vingt ans. A un prochain mariage. Mon mariage. Ce mot résonne dans ma tête comme une hérésie et les traits de mon visage se crispent légèrement. Nous sommes assez tenaces pour monter mille et un plans afin d’échapper à cette prison qu’est le mariage mais je sais pertinemment que nous familles le sont au moins tout autant que nous. Principalement nos mères. Ce sont elles qui seront les plus difficiles à manier. Il est bien sûr impensable de rompre comme ça du jour au lendemain devant eux. Alors il va falloir être vicieux pour que nous puissions arriver à notre fin qui est la rupture pure et simple de nos fiançailles. Pour nous, nous ne sommes pas fiancés mais pour nos parents c’est tout le contraire. Pendant que mon esprit divaguait au gré de mes pensées, madame Duma fit une réflexion qui me déplut fortement. Sans que je ne comprenne pourquoi, me voilà arrivant pour prendre la défense de Sti’ comme l’aurait fait Superman pour sauver sa Lois. Arrête Gusto, tu vas te faire détester par belle-maman et par sa fille qui va te dire qu’elle est assez grande pour se défendre toute seule. En soit c’est vrai mais dès que sa mère prenait la parole, Sti’ avait tendance à ne pas piper mot. Comme de peur de déclencher la troisième guerre mondiale. De mon côté, je me fichais bien de me faire mal voir ou non. Avec un peu de chance, la russe me haïrait avant la fin du repas et elle insisterait pour que sa fille n’épouse pas un tel goujat de moi. Amen. Bien sûr, c’était trop demandé. Madame Duma ne fit aucun commentaire concernant mon intervention. J’eus seulement le droit à ma charmante fiancée qui me fit les gros yeux comme une nourrice voulant gronder un gamin irrespectueux. Par la suite, elle m’offrit un mini sourire auquel je répondis par un haussement des épaules discret. Ce fut ma mère qui rompit le silence. « Augusto, excuse-toi tout de suite auprès de ta belle-mère. » Me quoi ? M’excuser ? Elle était sérieuse ? Elle avait compris que je ne le ferais pas de moi-même alors elle me forçait à le faire tout en me rabaissant. Dieu, que cette mama italienne m’exaspérait avec son air de femme du monde qui sait éduquer et reprendre son garçon. Du bout des lèvres, je murmurais en une fraction de seconde. « Pardon. » Mon regard était sombre et le froncement de mes sourcils voulait tout dire. Qu’elles aillent au diable. Toutes les deux.

    Une fois débarrassé, un silence retombe sur notre tablée et plutôt heureux de ce répit, je ne fis aucun effort pour le briser. Tout s’accéléra une nouvelle fois lorsque nos parents nous apprirent qu’ils avaient un cadeau pour nous. D’abord méfiant, mes yeux se baissèrent vers le sol. J’imaginais déjà un espèce de chihuahua arrivant vers nous avec un gros ruban rose autour de la tête. Nos parents nous le présenteraient comme étant notre petit bébé. Et là ils s’empresseraient de nous dire à quel point ils avaient hâte de devenir grands-pères et grands-mères. Oui, avec eux je m’attendais à tout et surtout au pire. Cependant, j’étais bien loin de penser que leur présent était une toute autre chose. Beaucoup plus spacieuse et beaucoup moins aboyante … Une villa. Que dis-je, la plus belle villa de tout San Francisco. S’ils n’avaient pas sous-entendu qu’il s’agissait d’un cadeau de « mariage », j’aurais pu l’apprécier à sa juste valeur. Malheureusement pour nous, il fallait se rendre à l’évidence : nous avions un cadeau mais pas sans contrepartie. Et c’est à ce moment qu’une – brillante – idée me vint à l’esprit. Tout fier de moi, j’acceptais ce cadeau tout en faisant signe à ma « fiancée » de prendre les clés que sa mère lui mettait sous le nez. Par politesse, comme si il était important que nous soyons d’accord, je lui ai demandé son avis. « J’en pense que c’est la meilleure idée que tu n’aies jamais eue mon amour. » J’avais juste envie de lui répondre, oui je sais mais je savais déjà que j’allais passer pour le macho de service si j’osais proférer de telles paroles. Alors je me suis abstenu, laissant juste un sourire satisfait flotter au coin de mes lèvres. Je vis alors Sti’ se lever et prendre les clés. Où allait-elle ? Pleurer toutes les larmes de son corps aux toilettes en me maudissant ? Bouder comme une fillette mécontente de son nouveau joujou ? Avant que je n’ai vu venir le coup, la voilà qui s’installait sur mes genoux. Perplexe, j’avais juste envie de lui demander ce qui lui prenait. Son sourire faux et sa voix mélodieuse vinrent frapper mon ouïe et ma vue. Mon petit cerf ? Oh mon dieu. Néanmoins, je lui souris à mon tour de toutes mes dents, prenant un air comblé. « Mais oui ma biche, c’est parfait, tout est parfait et tu es parfaite. » Le cerf et la biche vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants … Euh non, de chevreuils pardon. Au secours ! A chaque fois que Sti ouvrait la bouche, je me retrouvais affublé d’un nouveau surnom grotesque. A ce rythme-là d’ici la fin de la soirée, je serai son grand lion sauvage. Rien que d’y penser, des sueurs froides me parcouraient le long de l’échine et j’ai fermé mes yeux le temps de quelques secondes pour me reprendre. Son visage s’approcha du mien et instinctivement j’ai reculé de cinq centimètres. Ses cheveux ondulaient dans tous les sens comme des lianes prêtes à m’enserrer la gorge pour m’étouffer. Rien de bien réjouissant. Néanmoins, je me fis stoïque pour la laisser manœuvrer. Après tout si cela l’amusait … Qu’il en soit ainsi. Ma main droite remonta vers son visage et je déplaçais une mèche de sa chevelure afin d’être totalement invisible aux yeux de nos parents. Son chuchotement résonna comme une agression verbale. Oh du calme ! « Je te signale que je viens de nous donner un an de répit. Le temps pour nous de mettre un terme à toute cette mascarade. » Répondis-je calmement. Eh bien oui, elle s’attendait à quoi franchement. Sti’ se remit droite sur mes genoux et ma proposition fut acceptée comme je m’y attendais. Il ne fallait pas être un génie pour savoir qu’il serait très difficile pour eux de refuser. Un an de plus pour préparer le mariage du siècle signifie un an pour en informer encore un peu plus la presse, peaufiner le repas et tous ces petits détails qui leur tenaient à cœur. Un serveur vint nous apporter un plat et discrètement je poussais Sti’ pour qu’elle aille rejoindre sa place. Elle est bien gentille mais j’ai faim. Alors qu’elle se levait, je repris la parole. « C’est fou comme tu es lour … légère ma colombe. » affirmais-je en la regardant droit dans les yeux avant de me pencher vers son père. « Une taille de guêpe, elle est faite pour être mannequin. » Ma colombe, mon cerf, ma biche, mon loup … Avec nous, toute la ménagerie y passerait avant la fin du dîner !

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MessageSujet: Re: Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus EmptyMar 7 Juin - 18:09


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    Acte II, scène deux. Si la première partie avait été plus que mouvementée, j’ai peine à imaginer ce que la deuxième nous réservait. Les hostilités avaient commencée par un «  simple » - oui pour les personnes de notre statut, ce n’était pas grand-chose – mais pas des moindres présent. Nos deux familles espéraient, qu’en plus de nous marier de force, nous allions habiter ensemble tel un parfait petit couple faisant son nid d’amour. Yeuk, ce n’était pas pour moi et encore moins pour notre Gusto international. Si ce cadeau ne me plaisait guère, monsieur l’italien, lui, avait une toute autre idée en tête: tirer profit de la situation tout en repoussant la date du mariage. Pas bête, pas bête l’italien même si pactiser avec Satan & Lucifer ne me réjouissait pas des masses. Parce que oui, vous pouvez être certains que ces deux là avaient des idées plus que diaboliques pour notre pseudo couple. Elles ne perdaient jamais le nord, surtout pas lorsqu’il s’agissait de leurs tendres et magnifiques « chouchous ». Car oui, dans cette situation, Augusto et moi étions leur mine d’or, leurs petites perles de l’océan et surtout ceux qui allaient les enrichir juste avec une signature. Des dollars plein les yeux, elles ne voyaient que par nous. Tiens, j’avais quelques mots à toucher à mister Pelizza Da Volpedo. Et c’est sans retenue, jouant le jeu à fond que je m’installai sur ses genoux. Je m’extasiai sur ô combien c’était parfait de posséder une demeure rien que pour nous deux sans manquer, bien entendu, de surnommer l’italien par un délicieux surnom qu’il allait, j’en suis certaine, adoré. « Mais oui ma biche, c’est parfait, tout est parfait et tu es parfaite. » Ma biche ? Vraiment ? Oh c’était mon plaisir à moi de l’affubler de surnoms débiles le comparant à tout un tas d’animaux. Tsssssss, espèce de voleur d’idées va ! Trop de perfection tue la perfection, et là, il venait bel et bien de me tuer avec sa phrase. Je tournai des yeux et soupirai par la même occasion, lui montrant mon exaspération – tout en maniérant bien afin que nos parents n’aient aucun soupçon- Qu’allais-je donc faire de lui ? Bref, à mon tour d’avoir une idée f-a-b-u-l-e-u-s-e, parce que ça oui elle l’était. Voulant dire ma façon de pensée à mon « pseudo fiancé », sans pour autant entraîner les foudres de nos parents, je m’approchai de lui, de son visage, de ses lèvres, encore et encore. Avis à toutes les groupies de Pelizza Da Volpedo : non, nous n’allions pas nous embrasser ! D’un plan à l’autre, tout était différent. Si nos parents étaient scotchés par le formidable baiser que nous leur offrions, de l’autre, c’était la discussion « du siècle ». Lui proclamant que ce deal était presque suicidaire, métaphoriquement parlant – ou pas-, monsieur me répondit calmement qu’il nous avait donné un an de répit et à vrai dire, il n’avait pas tort ! «  Je te préviens que si ton deal si parfait soit-il vire au cauchemar, TU en payeras les conséquences Gusto ! » Ca c’est dit, IL avait pactisé avec le diable, à lui de payer les pots cassés. Oui parce qu’avec deux mères comme les notre, on pouvait s’attendre à tout. Au meilleur mais surtout au pire. Le serveur arriva et arrêta, par la même occasion, notre petit jeu de couple attentionné ne pouvant se passer l’un de l’autre, même pas l’espace d’un diner. Je me levai, prenant soin d’écraser le pied de Gusto au passage, lui laissant mon plus beau regard ainsi que mon plus beau sourire satisfait : «  ça fait mal dix centimètres de talon hein ! ». M’apprêtant à rejoindre ma chaise, beaucoup plus confortable que les genoux de l’italien avouons-le, j’entendis les douces et tendres remarques que mon futur mari faisait à mon égard. Toujours très classe le Gusto. S’il y a bien une chose que les filles détestent entendre, c’est bien ce genre de remarques sur leur poids. Et allons-y qu’il continuait sur sa lancée en parlant de mannequinat à mon géniteur. Un bref et simple « Augusto va te faire foutre ! » aurait été de mise, sauf que là … ces exquises paroles ne pouvaient pas sortir de ma bouche. Foutus parents ! « Aussi légère que ta tête mon abricot des bois ! » lui soufflais-je délicieusement, un énorme sourire narquois posé droit sur mon visage. Pas de panique, j’avais bel et bien vérifié que nos pères divaguaient encore et toujours sur leur futur entreprise « Pelizza Da Volpedo Duma » et, nos mères gémissaient dans tous les sens, ne se remettant toujours pas du spectacle que nous leur avons offert. Fière de moi, je pris mes couverts et souhaitai un bon appétit collectif en bonne et parfaite petite fille que j’étais. Je ne souhaitais qu’une chose : que nous mangions en silence et que le mot mariage ne soit plus prononcé de la soirée. De toutes façons, qu’est-ce qui pouvait être pire qu’un foutu mariage ? « Au fait, vous désirez combien de petits enfants ? » Wtf ? « Au moins quatre, comme dans les grandes familles royales ! » Etais-je en plein rêve où avaient-elles bien parler de petits enfants ? Dérivant mon regard vers Gusto, je vis à son air que non, tout ceci n’était pas un rêve mais un réel cauchemar. Nous étions juste fiancés – enfin officiellement, pas officieusement- qu’elles s’imaginaient déjà «  grand-mère ». A croire que Satan et Lucifer ne pensaient encore qu’elles, se foutant complètement de nos études et de votre avis par-dessus tout. Pelizza Da Volpedo et moi, Stiyzanna Duma parents ? Vraiment ? J’étais bien trop complexe essayant de ne plus me noyer dans mon sombre passé pour donner la vie à un enfant et surtout l’élever. Sans parler de l’italien qui avait encore l’âme d’un gamin jouant, non pas avec des jouets, mais avec des filles. Aussi classe étais-je, je remercie le seigneur de n’avoir rien eu en bouche à cet instant précis car l’effet de choc se serait fait ressentir. La bouche presque grande ouverte, je noyais mon regard dans leurs paroles. Pas une pour rattraper l’autre, c’était indéniable. « Si nous voulons une grande famille, il va falloir commencer tôt » Et la je sentis leurs regards. Celui de Pelizza da Volpedo posé sur son fis tandis que ma fantastique mère me fixait un grand sourire aux lèvres, voulant nous faire comprendre le message. Là, c’était la goutte de trop. Le mariage et maintenant les minis Zanna&Gusgus, quelle serait la prochaine étape ? Quoi que non, les enfants étaient l’ultime niveau, niveau de connerie oui ! Il fallait les faire taire, leur briser leur rêve de babies ou que sais-je mais il fallait faire quelque chose. « Je suis navrée de vous contredire mais s’il y a bien une chose sur laquelle Gusto et moi sommes d’accord, c’est que nous ne voulons pas d’enfant ! » Essayant de rester calme, contrôlant parfaitement mon débit de parole, ne voulant pas leur montrer qu’elles venaient de me tuer en seulement trois stupides remarques. Avant même que les hystériques se remettent à la charge, nous démontrant par a + b à quel point nos familles seraient encore plus puissantes et comme ça et que les Pelizza Da Volpedo Duma pourraient vivre durant des générations et des générations, je posai directement mon regard vers Gusto espérant avoir son appui. « N’est-ce pas mon sucre d’orge ? » Va dans mon sens, pitié va dans mon sens.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus Sti'&&Gusto - Quand Lucifer & Satan veulent marier Zanna & Gusgus EmptyVen 1 Juil - 13:05


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    Comme le dit si bien Roger Martin Du Gard « La vie, on sait bien ce que c'est : un amalgame saugrenu de moments merveilleux et d'emmerdements. » On peut dire que depuis le moment où les parents de Stiyzanna et les miens s’étaient mis en tête de nous marier, nous avions enchaîné les emmerdes comme une gamine enfile ses perles sur un collier. C’est-à-dire à n’en plus finir. La dernière galère datait de peu puisqu’il s’agissait de notre future villa dans laquelle nous devions emménager au plus vite afin de commencer dès à présent notre vie commune. Sous le coup de l’émotion, j’avais juste eu envie d’éclater de rire tout en demandant « Où est la caméra cachée ? Très, très bonne blague. » Cependant, les visages sérieux de nos familles m’avaient dissuadé de les interroger. Ils ne plaisantaient pas … Oh mon dieu. Eh oui, c’était ces trois mots qui résonnaient une nouvelle fois dans ma tête. Et ce n’était pas un « oh mon dieu » de surprise mêlée à de la joie. Non, si j’avais dû caractériser mon était d’esprit, cela aurait plutôt été un sentiment de stupéfaction agrémenté d’effroi. Stiyzanna est bien gentille mais j’ai autant envie d’habiter avec elle que de me jeter sous le premier bus qui passera à côté de moi. Quoi qu’il en soit, nous nous retrouvions piégés et je pus nous sortir de ce mauvais grâce à un coup de maître. Sans vouloir me vanter bien sûr. Le « ma biche » ne lui plut pas des masses comme je l’ai constaté en entendant son soupir. Qui était tout sauf discret ceci dit. Elle cherchait à vendre la mèche ou quoi ? Je suis un bon comédien mais elle par contre … C’est une tout autre affaire. Comme je m’y attendais plus ou moins, Sti’ me dit sa façon de penser sur ma manière d’agir. C’est bien beau de venir faire des remarques mais si je n’avais pas été là, comment se serait-elle sortie de ce guêpier ? Bah c’est simple, elle n’aurait pas réussi ! « Je te préviens que si ton deal si parfait soit-il vire au cauchemar, TU en payeras les conséquences Gusto ! » Ce fut un mon tour de vouloir émettre un soupir empreint d’exaspération … Parce que oui dieu sait que là, elle commençait sérieusement à me taper sur le système la russe avec ses manières de grandes divas. Cependant pour ne pas faire subir le choc de leur vie à nos parents, je me suis contenté de continuer à sourire comme le dernier imbécile amoureux. Et après on se demande pourquoi le Pelizza Da Volpedo ne veut pas se caser. Il ne faut pas chercher bien loin … Quand on est lié avec une fille comme la brunette assise sur mes genoux, cela coupe toute envie de se caser d’une façon ou d’une autre. « Ça y est, tu as terminé ta crise d’hystérie ? Non parce que si tu préfères, je leur annonce qu’ils peuvent organiser le mariage tout de suite. Comme ça on oublie le deal et on passe au cauchemar tout de suite. » Rétorquais-je avec un sourire mauvais. Bien sûr que non, elle n’allait pas remettre en cause ma parole parce que Stiyzanna était toute aussi opposée à ce mariage que moi. C’était bel et bien le seul point sur lequel nous étions d’accord à cent pour cent et ce de manière définitive. Je savais par avance qu’elle se tairait suite à ma remarque une bonne fois pour toutes. Enlevant mon bras qui s’était naturellement enroulé autour de sa silhouette afin de faire croire que je mourais d’amour pour elle, je lui rendis par la même occasion sa liberté. Qu’elle prit rapidement tout en se permettant une dernière provocation : Me détruire le pied droit avec ses espèces d’échasses qui lui servaient de chaussures. A son sourire satisfait, je répondis par un regard sombre qui voulait tout dire. Oh elle ne perdait rien pour attendre celle-là croyez-moi. Elle songeait sûrement à avoir gagné la partie mais j’avais plus d’une idée mesquine en tête pour la faire enrager. Parler de son poids fut celle qui traversa en première mon esprit et lorsque les mots franchirent le seuil de mes lèvres, je pus constater avec délectation que mon adorable « fiancée » se retournait pour suivre la conversation. Sa remarque ne me fit ni chaud, ni froid. Je souris amusé et répliqua guilleret. « Voyons mon koala, on parle de fraises des bois mais pas d’abricots des bois. Cela n’existe pas. » Je me suis tourné vers le padre Duma tout en esquissant un sourire gêné comme pour m’excuser pour Sti’ qui manquait de culture générale. Gusto ; one point. Stiyzanna ; zero point.

    Le repas débuta après que ma tendre russe eut souhaité un bon appétit à chaque convive. Observant tour à tour nos mères qui se lançaient des clins d’œil, je pris mon verre pour boire une gorgée. Qu’est-ce que ces deux sorcières pouvaient bien manigancer ? Nous avions traité le sujet du mariage en long, en large et en travers. Je ne vois pas ce qu’elles pourraient dire de plus sur l’évènement de la vie de leurs enfants. Penser qu’elles se tairaient tout le long du dîner n’était qu’un rêve car l’une d’elles – impossible de vous dire laquelle, tellement je suis resté choqué sur le coup – entama une toute nouvelle conversation : Nos futurs enfants. Oh non, ce n’était pas sérieux tout de même. Et puis quoi encore ? Il fallait choisir les futurs prénoms ce soir et aller en ville demain pour acheter les futures layettes ? Du grand n’importe quoi. Les voilà déjà en train de débattre sur le nombre à avoir. Plus dictatrices que ces deux-là, tu meurs. Mon regard se posa sur Sti’. Allez, dis quelque chose quoi c’est un truc de femmes ça. Mais non, elle paraissait totalement perdue et incapable de réplique un seul mot. Pour ma part, je me suis renfoncé dans ma chaise, ne voulant absolument pas prendre part à une telle connerie. Parce que oui, parler mariage, enfants alors que nous n’avons que vingt ans, c’est une belle connerie. Le coup fatal arriva quand la deuxième mère mit son grain de sel en affirmant qu’il fallait s’y prendre tôt si nous voulions avoir quatre enfants. Mais jamais de la vie. Hors de question que je fasse des enfants avec Sti’. Que je fasse des enfants tout court. Les enfants c’est bon pour les romantiques, ceux qui veulent avoir une vie stable et rangée. Mon contraire quoi. Ma mère se tourna vers moi comme pour me défier d’affirmer le contraire de ce qu’elle venait de dire. J’étais prêt à le faire sauf que Stiyzanna prit la parole pour exposer notre point de vue. Nos mères ouvrirent leurs yeux qui devinrent ronds comme des soucoupes. Et lorsque ma fiancée me demanda de confirmer, ma mère sortit de ses gonds.« Augusto, des explications ! » Euuuh … Avec un s’il te plait, ça marche aussi. Haussant les épaules, je ne dis rien pendant une minute pesant le pour et le contre. Soutenir Stiyzanna ou pas ? « Ecoute, c’est simple. Je me sens encore trop immature pour être père. Et Stiyzanna ne souhaite pas avoir de vergetures et le ventre flasque tout de suite. C’est son droit non ? » Bon d’accord, mon aide n’est peut-être pas la meilleure du monde. Au moins, la russe ne pouvait pas venir me reprocher de ne pas aller dans son sens. Par contre, je sentais déjà les reproches fuser : Tu aurais être un peu plus subtile et doux au lieu de dénigrer mon physique. Trop tard, j’avais déjà tout déblatéré d’une seule traite.

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