Belinda et Adam s'étaient retrouvés par hasard dans une boite de nuit. Ils avaient discuté pendant un moment, malgré le bruit ambiant, elle lui avait donc déclaré qu'elle avait fait une petite analyse sur lui et l'avait d'ailleurs même très bien cerné par sa façon et sa manière d'être. Puis la soirée avait prit une autre tournure, les deux jeunes gens s'étaient embrassés. Vous allez surement trouver cela bizarre une Alfa et un Delta qui commençaient à flirter ensemble. Oui, car il ne s'agissait plus d'un jeu de séduction comme ils le faisaient si bien avant. Non, lors de ces deux baisers, Adam avait eu le cœur qui avait été à la limite de l'explosion, les mains moites. Il ne savait plus quoi penser tout comme Belinda, oui ils avaient des tas de questions qui se bousculaient, se confondaient, mais il n'avaient pas les réponses. Belinda à la fin de cette agréable soirée, accepta de se laisser conduire chez elle pour le jeune homme. Étant arrivé chez lui par la suite, il lui envoya donc un message. Deux jours passèrent, où il lui envoya plusieurs messages pour lui montrait qu'il ne l'oubliait pas, et ils s'étaient vu à plusieurs reprises mais seulement pour quelques minutes. Souriant bêtement, il ne cessait de penser à cette soirée, qu'il n'aurait jamais imaginer comme tel. Adam avait fini sa journée de cours et appela donc la jeune femme pour savoir s'il en était de même pour elle, et ce fût le cas. Souriant de plus belle, il prit la route de l'appartement de Belinda. Adam arriva devant la porte de l'immeuble et sonna. Belinda lui ouvrit l'accès tout en lui indiquant l'étage et la porte, puis Adam sans perdre de temps monta l'escalier et arriva devant la porte de l'appartement. Toqua légèrement l'index contre la porte en bois foncé, le sourire au lèvre et l'autre main dans le dos. Il avait attendu ce moment, dès qu'ils s'étaient quitté, cela pouvait paraitre étrange vu le passé et la réputation de jeune homme, mais c'était pourtant la vérité. La porte s'ouvrit sur le visage de la belle brune, souriant amplement il déclara timidement « hey ! ça va toujours ? » il sorti sa main du dos et lui tendit un bouquet de fleurs bleues qu'il avait prit à un fleuriste sur le chemin. Romantique, c'était un trait de caractère que personne ne pouvait soupçonner chez lui !

Adam ne savait pas vraiment ce qu'il se passait entre Belinda et lui. Mais il était sûr d'une chose : il ne voulait pas en rester là, elle était différentes de toutes les autres filles dont il avait croisé la route. Intelligente, drôle, belle, il avait cette impression étrange -que vous devez trouver idiote- de la connaitre depuis toujours. Mais il ne savait pas non plus dans quoi il était en train de ce mettre. Adam connaissait ce fameux Charles qui flirtait certainement avec Belinda, en faite il n'était pas au courant du lien que Belinda et lui avait. Charles et lui parlaient d'elle, réciproquement, sans même le savoir. Jusqu'au jour où, Adam lâcha le nom de celle qu'il convoitait. Depuis, Charles ne lui adressait que des paroles froides mais qui se voulaient mielleuses et fausses. Adam avait beau vouloir changer, il n'était pas dupe ni naïf. Mais n'avait pas encore fait le rapprochement entre son nouveau colocataire de chambre et Belinda. Non, il n'avait pas l'intelligence de la jeune demoiselle, mais sa logique allait l'amener à tout comprendre tôt ou tard. Mais pour le moment, il n'en était pas encore là. Adam, romantique ? Il pouvait l'être, oui mais le montait était plus dur. Ce bouquet de fleurs, il préférait dire que c'était une marque d'affection. Oui c'est ça ! Après avoir passer l'appel à Belinda, il se précipita hors de son petit chez lui et sauta dans sa voiture, et après avoir entendu le grésillement de la porte de l'immeuble dévala l'escalier. Reprenant son souffle, Adam appuya sur la sonnette de l'appartement de Belinda, et le sourire aux lèvres vit la porte s'ouvrir sur cette charmante femme. Adam lui demanda comment elle allait, et il fut heureux de l'entendre dire tout d'abord qu'elle était contente de le voir. A qui cela ne ferait pas plaisir ? « Oui ça va toujours et toi, pas trop fatigué après une longue journée d’étude ? » il souriait de plus belle et lui répondit directement « C'était des matières que j'aimais bien, alors ... On va dire que c'est passé vite ! » il n'allait pas lui dire que la journée était passée extrêmement vite parce qu'il n'avait rien suivit du tout et qu'il n'avait fait que rêvasser à son propos ! Il passerait pour un jeune homme qui va beaucoup trop vite, hors ce n'était pas le cas. Enfin du moins, c'était la vérité ... Lui tendant le bouquets de fleurs bleues légèrement violettes, dam pria pour qu'elle aime les fleurs, même s'il était rare qu'une femme ne soit pas contente de s'en faire offrir. Il fallait juste qu'elle ne soit pas allergique à ses fleurs et ça serait parfait ! Lui disant qu'elle aimait beaucoup les fleurs de cette couleur, elle serra sa main et l'entraina dans l'entre de son appartement. Allant mettre les fleurs dans un vase et lui disant qu'il devait faire comme chez lui. Regardant curieusement au tour de lui, l'appartement grand et bien organisé laissait bien voir qu'il était tenue au moins par une femme. C'était connu, les femmes étaient rarement "bordéliques" enfin, pour certaines moins que les hommes. Elle le sortit de ses pensés, alors qu'il commençait juste à s'installer en lui demandant « Je te sers quelque chose avant le dîner? » hein ? avant le dîner ? Belinda voulait-elle dire qu'elle l'invitait à dîner, ou qu'il devait partir pour -justement- le dîner ? Beaucoup trop de questions, Adam lui fit un grand sourire et en essayant de ne pas laisser entrevoir ce doute, s'exclama « Hé bien, si tu as un soda ou un truc comme ça ! Ça m'ira bien ! Au faite ... Je suis content que tu es acceptais que je vienne .. »

Pourquoi Adam ressentait-il toutes ses choses qui se bousculaient dans sa tête comme dans son coeur ? Belinda était une personne formidable et attachante. Il était donc compréhensible qu'une personne comme elle : le touche et l'obsède. Car oui, il ne cessait de penser à elle le long de la journée, et même parfois à ne pas en dormir. Est-ce-que ces sentiments étaient de l'amour ou de l'attirance ? Ce qu'il n’accepterait en aucun cas serait le fait de souffrir une nouvelle fois. Il était vrai que pendant toutes ses années il avait attendu la femme qui pourrait le faire changer et sur qui il porterait tous ses espoirs. Ce qui était beaucoup trop ... Oui, on ne sait jamais vraiment ce que la personne que l'on aime va faire de notre coeur : va-t-elle l’apprécier à sa juste valeur ? ou bien le briser inconsciemment ou consciemment ? On ne peut en être sûr. La seule chose qu'il reste à faire c'est espérait et surtout faire confiance. Adam avait peur, oui et cela était rare. Il pouvait affronté n'importe qui et se déchainer de toutes ses forces, mais quand il s'agissait d'amour il se retrouvait impuissant. Enfin, après l'avoir fait entrer chez elle Belinda lui demanda ce qu'il voulait boire avant de dîner. Bennet n'était pas vraiment sûr de la question, mais cessa de penser et décida de passer une soirée sans doutes. Bref, après lui avoir répondu la jeune femme revint enfin dans la pièce, à ses côtés. Belinda le remercia d'être venu, et levant la cannette vers le ciel porta un toast à cette soirée, il sourit levant sa cannette et la claquant contre le sienne et lui déclara « A cette soirée, pourvue qu'elle ne soit pas trop courte ! ». Oui, leur première soirée avait été écourtée. Il y avait eu beaucoup de questions et de doutes malgré la sincérité de leur échange de paroles. Adam porta son regard sur le téléphone de Belinda qui vibra. Celle-c ne voulait pas répondre et il l'incita donc à ne pas faire patienter l'interlocuteur. Sans même savoir qu'il s'agissait de Charles, qui n'était que l'autre homme qui s'intéressait à Belinda. Oui, la jeune Alpha était convoitée par deux garçons qui se ressemblaient étrangement. Adam répondit alors à la question que la jeune femme lui avait posé avant que son téléphone ne les coupe. « Je n'ai pas de plat préféré pour tout te dire. Mais je suis un grand mangeur ! Non, je plaisante. Enfin, il m'arrive parfois de cuisiner moi aussi, mais c'est quand même rare .. Et ça me ferait plaisir que tu m'en prépare quelques unes, mais à une condition : que je participe ! » non pas parce qu'il voulait l’impressionner ou autre. Il vouait simplement partager quelque chose avec la jeune femme, lui qui voulait que les autres personne s'intéresse à ce qu'il voulait montrer dans ses toiles voulait renvoyer, en quelque sorte, l'ascenseur en s'intéressant à ce que faisait la jeune femme. Il but une gorgée de son soda, regardant la jeune femme, un sourire nier au coin des lèvres.

Adam regardait bêtement Belinda. On ne pouvait pas dire qu'il était amoureux, non c'était trop tôt, mais il y avait quelque chose, quand elle posait son regard sur lui, il se sentait bien, il se sentait tout simplement lui. Oui, il s'était entiché d'elle, mais comment ne pas le faire ? Belinda était une belle personne, autant intérieurement qu’extérieurement. Elle était la seule à voir mit de l'importance à ce qu'il était vraiment. Adam avait était blessé durant sa vie, bien sûr il avait eu de l'argent, toujours ce qu'il voulait. Mais l'amour ne l'avait pas gâté. Il avait eu beau crié personne n'y avait porté d'importance. Ce plongeant dans la drogue et les autres déboires. Aujourd'hui il voulait sortir la tête de l'eau, réapprendre à vivre tout simplement, et celle qui lui avait fait découvrir cette nouvelle envie c'était bien Belinda. Les deux baisers qu'ils avaient échangé étaient remplit d'espoir pour le jeune homme qui ressentait cette chose étrange, les battements du cœur qui s'accélèrent, le regard béa d'un enfant devant la femme dont il avait toujours rêvé. Peut-être qu'il portait trop d'espoir à tout ça, et que cela allait faire fuir Belinda.Adam n'était pas le genre d'homme à décrire tout ce qu'il ressentait comme ça ! Non, il voulait d'abord que la jeune femme soit posée et sûre de ce que elle ressentait. Le téléphone de la jeune femme vibra et il lui dit qu'elle devait répondre et ne pas faire attendre la personne à l'autre bout du fil sans même savoir qu'il s'agissait de Charles ... Malheureusement pour lui, s'il l'avait su il ne lui aurait certainement pas conseillé de répondre, quoi que ... Il avait apprit à se tenir comme il fallait dans le passé, et redevenait petit à petit celui qu'il avait toujours été. Quelqu'un de bien ! Bref, après ce court appel, il pu enfin lui répondre et lui dire qu'il y avait une condition pour ce repas, qu'il l'aide ! Le marché était donc conclu et Belinda lui tendit la main. Souriant pleinement, il saisie la main de cette dernière et ils pénétrèrent dans la cuisine. Se tournant vers lui elle s'exclama qu'ils allaient faire un nouveau plat et ce qui suivit fit mêler leur rire en parfaite harmonie « Ohhhh si c'est juste un cataclysme, je pense que tout le monde pourra s'en remettre ! » il s'y serait mit seul, oui la ça aurait été une catastrophe ! Mais avec Belinda il n'y avait aucune raison que ça en soit une ! Se penchant dans le frigidaire la jeune femme se tourna de nouveau vers lui lui demandant « T’aimes les lasagnes ? » un sourire vint se posait sur les lèvres du jeune Delta et venant aux cotés de Belinda lui répondit « Bien sûr que j'aime les lasagnes ! » commençant à sortir les ingrédients Adam en attrapa quelques uns. Les déposants par la suite sur le plan de travail et lui demanda « Alors on commence par quoi ma chère ? »

Bien sûr qu'Adam savait que les sentiments qu'il éprouvait pour Belinda étaient ou autre que de l'amitié, non c'était bien plus fort que ça. Elle lui faisait perdre la tête, son regard l'envoutait. Ses amis avaient remarqué son changement de personnalités, ses sourires bêtes quand il pensait à la jeune femme. Mais il résistait à l'envie de leur dire qu'elle était la base de tout ce changement, que c'était grâce à elle. Ce n'était pas parce qu'il avait honte, non bien au contraire, mais il ne voulait pas que Belinda l'apprenne par quelqu'un autre que lui, et puis c'était bien trop tôt pour lui dire quoi-que-ce-soit ! Belinda pourrait prendre ses jambes à son cou et partir ! Et, fuir était la dernière chose qu'il voulait que la belle jeune femme fasse ! Enfin, les voilà qui allèrent dans la cuisine pour une petit leçon ! Après avoir définit la tâche à accomplir, Belinda et Adam sortirent les divers ingrédients présents dans le frigo. Les posant sur le plan de travail, la jeune femme fit un geste brusque et fit tomber le sachet de tomates au sol. Voulant l'aider à ramasser tout ça, Adam se baissa en face d'elle, et l'aida. C'est alors qu'elle releva son visage, leur visage ne se trouvaient qu'à quelques millimètres. Le souffle chaud et sucré de la jeune femme mourrait sur son visage, un frisson parcourut tout son corps et son coeur s'emballer alors que Belinda avançait son visage vers le sien, dans un élan qu'elle stoppa, ele se leva posant le paquet à sa place et s'en alla. Leur relation était complexe, mais il savait qu'avec elle, il était lui-même, Belinda le rendait heureux, se qu'il n'avait jamais ressentit auparavant. Et c'était peut-être le fait de baser tous ses espoirs sur elle -ce qu'elle avait certainement ressentit-qui le faisait fuir. Belinda avait peur-être peur qu'il s'emballe trop vite, et qu'il fasse devenir tout trop sérieux. Alors qu'il n'y avait quasiment rien entre eux, à part une grande attirance et ses sentiments naissants qui étaient tout de même déjà forts et prenants ! Adam ne tarda pas à la rejoindre devant une des fenêtre du salon. Belinda regardait la vue et lui déclara qu'il valait mieux qu'ils commandent une pizza. Fronçant légèrement les sourcils, le jeune homme posa sa main sur l'épaule de la jeune femme lui répondit « Comme tu voudras Belinda ... » il essayait de trouver le regard azur ensorcelant de la jeune femme, sans le trouver et poursuivit « Je ... Je ... » qu'est-ce-qu'il pouvait bien lui dire ? Il ne voulait en aucun cas la perdre de vue, après avoir dit ou fait quelque chose qui lui aurait déplus, il voulait parler avec son coeur mais sa tête lui interdisait, avec toutes ses peurs et ses questions. « Belinda, je ne sais pas ce qu'il se passe entre nous ... » même s'il n'y avait pas encore vraiment de "nous" il se permettait de parler ainsi « Je sais juste que je ne veux pas te faire peur, ou te faire fuir ... »