SAPHY&MAX

«One shots, two shots, three shots, four shots and now i'm gone. »

Je suis maintenant à Cancun depuis quelques jours et je profitais bien de mes vacances. J’allais souvent sur la plage pour me faire bronzer. Ce soir, j’avais envie de m’amuser un peu. Je ne suis pas une alcoolique, mais j’aime prendre que quelques verts de temps en temps. Je n’ai jamais été saoul à n’en perdre la tête et je n’avais pas l’intention de le faire non plus. Par contre, Isis n’avait pas envie de faire sa elle, donc je me suis dit que j’allais y aller toute seule. Lorsque je me suis réveillée, je suis allé prendre un bon petit déjeuner avant d’aller sur la plage. J’avais décidé de me faire bronzer un peu. Ce qui me décevait, c’est que je n’avais pas pris beaucoup de couleur. Je crains devoir resté blanche toute ma vie. Non mon teint ne me dérange pas tant que ça, mais disons que parfois, je trouve que j’ai l’air d’un fantôme. J’imagine que c’est ce qui fait mon charme. Enfin le soir arrivée, je mis une belle robe bleue pour aller en boîte. Je pris bien évidemment ma douche avant pour ainsi mieux me coiffer et mieux me maquiller. Je sens que je vais bien m’amuser ce soir.

C’était maintenant l’heure de partir. Je savais qu’il y avait une boite de nuit pas très loin de la plage. Je pris alors un taxi pour m’y rendre. J’entrai dans celle-ci puis je me rendis vers le comptoir ou je me pris tout d’abord un verre de vodka canneberge. La plupart du temps, je vais dans un bar accompagnée, comme ça, j’ai la conviction que tout ira pour le mieux. C’est la première fois que je décide de sortir seul. Je terminai alors mon verre avant d’en prendre un deuxième. Normalement, je m’arrêtai à trois, mais j’avais réellement envie de m’amuser ce soir. Après tout, je suis à Cancun, une destination où que je rêvais d’aller et que je n’aurais peut-être pas l’opportunité d’y retourner avant des lunes. J’étais toujours assise au comptoir sirotant mon verre. D’ici quelques minutes, j’allais bientôt me retrouver sur la piste de danse à me déhancher. J’avoue que j’avais un peu peur, puis que je suis seul ce soir. Peut-être était-il mieux pour moi de rester seul au bar ou quelques choses du genre. Pour l’instant, tout allait pour le mieux. J’avais le sourire au visage avec mon petit verre d’alcool dans les mains.

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«One shots, two shots, three shots, four shots and now i'm gone. »

Disons que boire à deux, c’est beaucoup plus intéressant que de boire seul. Lorsqu’on est deux, on dirait que l’on se sent plus rassuré. Il faut dire qu’on a beaucoup plus de plaisir, car on rit du fait que la personne avec nous est aussi saoule que soit. Étant donné que j’allais passer la soirée seule et qu’aucune de mes amies avec acceptés de venir dans cette boite avec moi, j’avais décidé d’y aller seule pour danser. Il faut dire que mon verre était effectivement d’excellente compagnie, puis qu’il me faisait oublier que j’étais seul. C’est stupide car je voudrais que quelqu’un soit avec moi, mais en même temps, j’ai toujours peur de recevoir la drogue du viol dans mon verre pour ainsi me faire violer. C’est ce qui me fait le plus peur, mais je me dis aussi que ce serait une façon pour moi de se lâcher, mais j’aurais honte de moi. J’ai déjà assez honte de moi comme ça, je n’ai pas besoin de d’autre malheur pour ainsi mieux détruire ma vie. Mais lorsqu’on y pense, j’ai tellement une vie sans intérêt. Je pleure tout le temps, je suis coincer et j’ai du mal à faire la fête. Pourtant, étant donné que je suis à Cancun, j’ai comme une envie de me lâcher. Ce que j’espérais, c’est que ce voyage à Cancun m’ouvre les yeux sur certaines choses, mais ce n’était pas encore arrivé. À chaque soir je rêve que ma vie s’améliore et que je vive ma vie à fond comme si c’était le dernier moment. Je sais que je devrais le faire, mais je n’ai pas le courage de le faire. Ces temps-ci, j’ai juste la voix de Dylan qui me dit me lâcher et de vivre ma vie à fond, mais je pense trop à mes principes de con.

J’étais seul au comptoir entrain d’apprécier mon verre, puis je sentis un garçon m’approcher et il se mit à me parler. Honnêtement, je fus très étonné de sourire. Je me mise même à rire suite à ses premières paroles. Il est d’agréable compagnie en effet. Surtout que je suis seule en ce moment. Peut-être aurais-je du dire que je n’étais pas seule, car il voudrait peut-être m’emmener dans une pièce pour me violer. Je suis en train de déliré je sais. Il me demanda alors si j’étais de Berkeley. Je fus un peu surprise, car je ne me rappelais pas l’avoir déjà vu à Berkeley, mais du coup, son visage me fus familier. Oui en effet! Dis-je alors en souriant. Je le regardai s’asseoir à côtés de moi. Au moins, j’étais contente que quelqu’un me tienne enfin compagnie, mais cela semblait ne pas être pour les mêmes raisons que je croyais. Je suis trop naïve et sa je le sais très bien, mais je refuse de changer on dirait. J’ai souvent l’impression que les autres m’aiment pour ça, donc j’aurais peur de perdre tous mes amies pour ça. Je regardai le jeune homme avec un sourire et je sentais déjà l’alcool me rentrer dans le corps. Moi qui n’avait pas prévue de ne me saouler ce soir, mais on dirait que je ne pouvais pas m’en empêcher. Je suis peut-être coincé, mais j’aime le goût de l’alcool alors pourquoi m’en privé. La dernière fois que je m’étais saoulé, je m’étais retrouvée dans le bain plus de haut enfin j’avais toujours mon soutien-gorge et c’était écrit plein de truc idiot sur moi. Heureusement, ce n’était pas au crayon permanant et j’étais assurée que je n’avais pas été violé, car une de mes amies a été la avec moi tout au long de la soirée.