Un endroit peu fréquenté, peu connu des étudiants, c'était ça qu'il nous fallait à chaque fois qu'on voulait se voir, ou encore ma chambre, mais je la partageais avec un autre de la confrérie mais on pouvait toujours allé chez elle, mais bon, moi, tout ce que je souhaitais, c'était pouvoir me retrouver seul avec Musidora mais par dessus tout, ce que je voulais, c'était pouvoir la prendre dans mes bras, l'embrasser ou toutes ces choses que les couples font, pouvoir faire tout ça, n'importe quand, sans me soucier de savoir si il y avait quelqu'un qui nous connaissait autour de moi, ou encore sans me soucier de l'endroit surtout ... Mais je ne pouvais pas, il m'était impossible de pouvoir faire tout ça, je m'y faisais, petit à petit, mais je commençais vraiment à en avoir marre, après tout, je m'en fichais pas mal que toutes ces filles qui n'arrêtent pas de me tourner autour, que ces filles là soient déçus, puisque, de toute évidence, c'était Musidora que je voulais auprès de moi et seulement elle.
En attendant, on se voyait, encore, en cachette, mais tant qu'on se voyait, c'était déjà ça. Je l'attendais, à la cabane abandonnée, une petite cabane où elle et moi on se retrouvait de temps en temps, pour au moins avoir le temps de se bécoter et surtout être tranquille. J'étais arrivé un peu avant elle, c'est pourquoi, je garais ma voiture devant cette cabane qui donnait ensuite sur un petit ruisseau plein de charme. Je l'attendais en m'installant un peu plus confortablement, mettant la musique un peu plus fort,j 'attrapais ensuite mon portable et lui envoyais un petit message en attendant.

Code:

"J'y suis, je t'attend."

En attendant ma bien aimée, je sortis de ma voiture en prenant avec moi la petite surprise que j'avais préparé pour surprendre Musidora. J'aimais la surprendre, et surtout j'aimais voir à chaque fois son visage qui s'illuminait grâce à son sourire, puisque lorsque je la surprenais, de façon spontanée, elle aimait à chaque fois, elle était contente et c'était ça que je voulais, qu'elle soit contente, qu'elle se sente aussi chanceuse de m'avoir dans sa vie que moi je me sentais chanceux de l'avoir dans ma vie. En sa présence, les choses étaient tellement plus faciles, plus besoin de se prendre la tête, les choses étaient sans prise de tête. Et c'est ce que j'aimais, lui faire plaisir, prendre soin d'elle comme jamais quelqu'un n'avait pris soin d'elle. Attrapant mon sac de sport dans lequel on pouvait trouver plusieurs choses qui rendraient l'endroit, notre endroit, la cabane abandonnée, qui la rendrait un peu plus romantique et beaucoup plus cozy surtout. J'entrais dans la cabane et m'installais un peu plus au fond, posant mon sac au sol, je tournais sur moi-même pendant quelques secondes, le temps d'inspecter l'état des lieux, d'accord, on devait se voir dans ses endroits délabrés ou encore dans des endroits abandonnés comme cette cabane, mais ça ne voulait surtout pas dire qu'il fallait que ça soit vraiment dans un mauvais état. Je soufflais légèrement en passant mon doigt sur l'étagère et y trouvait une belle couche de poussière. J'avais du boulot avant qu'elle n'arrive. Je sortis un chiffon et commençait à dépoussiérer en vitesse avant de nous installer un petit endroit, posant une couverture sur le sol. Ce n'était pas génial, mais c'était mieux que rien … La sonnerie de mon portable qui annonçant la réception d'un texto retentit tandis que moi, je sortais un petit panier repas, mais sans bougies, je savais qu'elle n'avait pas trop quand j'en faisais trop. Je restais dans la sobriété. J'attrapais mon portable et lu son sms en dessinant un petit sourire sur mon visage. Plus que quelques minutes et je serai avec elle. Ce moment tant voulu que j'attendais depuis assez longtemps, en plus de ne pas pouvoir à n'importe quelle heure et n'importe où, les examens arrivaient et je savais que Musidora devait réviser … Ce qui compliquait pas mal les choses entre elle et moi, elle me manquait, vraiment et je n'en pouvais plus de ne plus pouvoir la voir … Mais bon, je restais tout de même raisonnable, tout en me disant qu'à la fin de ses examens, on pourrait se voir, un peu plus souvent. De mon côté, je savais que mes examens étaient réussis, malgré l'apparence que je pouvais donner, c'est-à-dire un mec qui ne pense qu'aux sports et qui n'a pas de cervelle, je n'étais pas comme ça, pas du tout comme ça, au contraire, j'étais plutôt intéressant, et ça c'était, un peu, grâce à ma famille, qui m'a tellement montré le mauvais exemple que je ne voulais pas finir comme eux. J'étais entré à l'université de Berkeley avec une excellente moyenne, j'avais validé ma première année avec une moyenne plus qu'excellente et c'était la même chose pour cette deuxième année. « Ok … Plus que quelques minutes. » Me dis-je à moi-même alors que je fis quelques derrières finitions à ce que j'avais préparer. Une fois le tout fini, je me dirigeais un peu plus loin, pour qu'elle ne voit pas tout de suite ma petite surprise et je l'attendais, assis sur une vieille chaise qui allait sûrement rendre l'âme d'ici … quelques kilos en plus. Le temps se passait drôlement lentement en l'attendant, c'est toujours comme ça de toute façon, les dernières minutes sont toujours les plus longues. Mais quelques minutes plus tard, j'entendis la porte grinçante faire son bruit habituel suivis ensuite de pas sur le parquet qui grinçait aussi. Me tournant, j'esquissais un sourire en voyant Musidora qui s'avançait vers moi. Un petit rire sortit de ma bouche avant qu'elle ne vienne plaquer ses lèvres contre les miennes, je l'aimais, j'en étais sûr. Passant mes bras autour d'elle, je la serrais contre moi alors qu'elle ne vint caler sa tête contre mon cou, j'aimais, j'aimais la sentir contre moi, pouvoir sentir son odeur. « Tu m'as manqué aussi. » Je souris et vint poser mes lèvres contre son front en gardant un petit sourire sur mes lèvres, baladant en même temps ma main dans son dos. « Ça a été ta journée ? »