★ Casper, il nous bouffe tous le cul à Cancun • Je suis peut-être un peu con, mais je suis quand même malin • Il va apprendre à nager dans les boules de Ronald Mac'Donalds .

Cancun, rêve de n’importe quel étudiant cherchant la débauche. Une ville de fête, de soirées, de jeunes, d’alcool, de sexe. Un spring break à Cancun, comment rêver mieux ? A peine l’annonce avait été annoncée dans toute l’université qu’un véritable marathon aux inscriptions c’était alors lancé. Qui sera avec qui ? Dans quel étage ? Moi je ne veux pas être avec lui parce qu’il a dragué ma copine, moi je ne veux pas être dans cet étage parce que les gens qui s’y trouvent on l’air d’être de véritables kikoolol, personne n’était jamais content et l’organisation se faisait monstre. Pour ma part, je ne m’étais pas vraiment pris la tête à savoir avec qui je serais, à quel étage, dans quel hôtel. Nous avions convenue avec Jack de se mettre dans la même chambre, histoire de faire « vrai ». Un couple censé être ensemble, partant ensemble au spring break et ne faisant chambre à part. Très peu crédible. La règle du jeu n’avait pas changé. Toujours apparaître plus vrai que nature. Jouer le faux couple à fond, allant de sourires en sourires et de niaiseries en niaiseries. Mais depuis quelques temps, le jeu en devenait comme plus excitant. Certaines fois, je l’embrassais tout simplement parce que j’en avais envie, bien qu’il n’y ait pas de raisons environnantes à ce moment là, me poussant à afficher un tel geste devant autrui. « Fais attention Cameron, à force de jouer avec le feu on s’y brûle ». Cette phrase de Jack prononcée lors du bal de promo m’était alors subitement revenue en tête. Fameux bal de promo dont j’espérais qu’aucuns souvenirs de la désastreuse et cynique déclaration que j’avais offerte à Rowan, sous la douce emprise de la vodka et devant une foule d’étudiants avide des rumeurs de ce genre, me revienne en mémoire. Jack avait suffisamment fait travailler ses zygomatiques lorsqu’elle s’amusait à me raconter quelle honte monumentale je m’étais alors payé, jusqu’à qu’elle arrive mon secours pour tenter de sauver les meubles. Souvenir que ma mémoire de bourré prenait bien soin d’enfoncer au plus profond de mon inconscient. Taquineries dont ma fausse petite amie se donnait à cœur joie, me récitant avec parcimonie les doux vers lyriques que j’avais conté à Rowan. Damn, que ce voyage à Cancun me fasse remonter dans la haute estime de Berkeley. Un léger moment d’égarement qui ne risquait pas de se reproduire. Et je comptais bien sur Cancun pour me racheter de cet écart de conduite. « Répartition des étages ; étage 1 : Libby, Jack, Rowan, Eloïz, CEC, Keyllan, Bradley, Riley, Damian, Davide, Tinsley, Constance, Cameron Adams-Reeder, Lily, Dylan, Callel, Nathaniel, Delilah, Ebony, Seth ». Un immense sourire naquit sur mon visage. Même étage que Nathaniel, mon meilleur ami, Tinsley, une de mes meilleures amies aussi, Jack, avec qui j’allais partager ma chambre, histoire de “renforcer” notre couple. Seule ombre au tableau, Rowan faisait aussi partie intégrante, non seulement du voyage, mais aussi de l’étage où je logeais. Tant pis, je l’ignorerai comme je savais si bien le faire. Ou pas.

Treize heures. J’émergeai tout doucement de ma folle nuit de débauche. Nous étions arrivés sur les terres de Cancun. Jack ne semblait plus à mes côtés, elle avait du aller dormir quelque part d’autres et était tout simplement déjà réveillée. Après tout, cela m’importait peu, elle faisait bien ce qu’elle voulait de sa vie et de ses fesses, je n’étais rien ni personne pour la fliquer. Du temps qu’elle me lâchait la grappe, moi ça m’allait très bien. Je m’éclatais de mon côté, profitant pleinement de ces vacances bien méritées. Enfin bien méritées, ouais, j’en foutais pas une en cours, j’étais plus ou moins en vacances toute l’année, mais le dépaysement me rendait encore plus euphorique qu’à l’ordinaire. Difficile à imaginer connaissant la dose de trop plein d’énergie qui dégoulinait de tout mon être. So limit, tel était mon credo pour ce séjour. Dans la limite du raisonnable, bien évidemment. L’histoire avec Jack me réduisait dans mes actes car si nous voulions faire plus vrai que nature, il fallait que nous agissions en couple et qui disait couple disait possessivité et jalousie. Si nous nous mettions à coucher avec n’importe qui, aux yeux des autres, forcément l’image de notre couple allait en pâtir et s’écrouler comme la maison des trois petits cochons sur laquelle le loup serait entrain de souffler. La gueule de bois ? Je ne connaissais pas. Je me levai dans l’intention d’aller prendre une douche qui acheverait de me réveiller totalement. « Whooo let the doooooogs ouuuuut ». Chantant à tue-tête, je finissais de m’habiller, bermuda, tee-shirt, tong, ne supportant pas de rester enfermé par un si beau temps et surtout parce qu’il s’agissait de Cancun et à Cancun, il était impossible de rester tranquillement enfermé dans sa chambre à se reposer. Me reposer, j’aurai le temps pendant toute l’année scolaire. Les papis et mamies étaient restés à Berkeley, ici se trouvaient que des winneurs. Et un winneur ne dort pas, il n’en a pas besoin. Je décidai donc d’aller me rendre dans la demeure d’un de mes meilleurs potes, présent au voyage mais présent aussi dans mon étage. Ni une ni deux, je claquai la porte de ma chambre pour me rendre dans celle de Nathaniel. Arrivé depuis cette dernière, elle semblait déjà ouverte, avec un Nathaniel devant quelqu’un qui semblait.. assez dévêtu. Seigneur, qu’est-ce qui s’était passé dans cette chambre ? « Merde Nath, t’aurai pu me prévenir que tu virais de bord, je me serais fait moins beau aujourd’hui ». Un Cameron dans toute sa splendeur. Non mais sérieusement, qu’est-ce que faisait ce mec, à moitié à poil, dans la chambre de mon meilleur ami, à treize heures de l’après-midi ? Il me semblait qu’il s’agissait d’un iota, surement aperçu à Berkeley car sa tête me disait bizarrement quelque chose, mais impossible de remettre un prénom sur sa gueule. « Vous voulez que je vous laisse finir votre petite affaire ? Non mais dites-le, j’irai boire un verre solo en attendant hein ». Allez les mecs, faites-vous un shampoing de sperme et qu’on en finisse.

Cancun, une destination de rêve pour les meilleures vacances : celles d'été. Le Mexique, le soleil, les jolies filles... Les fêtes... Tous les éléments étaient réunis pour qu'en l'occurrence, je puisse passer des vacances exceptionnelles et dans l'excès. Tout ? Eh bien non, il me manquait quelqu'un dans ma valise, la plus belle femme de cette planète : Fleur. En effet, c'est avec une débilité profonde que je m'étais inscrit pour partir au Mexique, je pensais tout naturellement que ma douce Fleur s'inscrirait à son tour, mais c'est avec tristesse qu'elle m'annonçait quelques jours avant de partir qu'elle ne c'était pas inscrite pour la bonne raison qu'elle n'avait pas envie d'y aller. C'est vrai qu'une fille riche comme elle pouvait aller au Mexique quand elle le veut. Moi au contraire c'était une occasion en or, occasion que j'ai d'ailleurs, à l'annonce de ma petite amie, voulu laisser passer pour rester auprès d'elle. Mais après quelques jours, elle avait finalement réussi à me faire boucler mes valises pour partir. Naomi non plus n'était pas de la partie, ce qui me permit donc de lui laisser la charge de notre petit Jules, bien qu'au fond de moi ça ne me rassurait guère que de la laisser, seule avec lui. Mais bon, Naomi était la mère de Jules, bien que c'était une femme assez irresponsable pour aller coucher avec un autre mec pendants que nous étions en couple, elle restait la mère de mon fils et devrait s'en occuper tout aussi bien que moi je m'occupe de lui. Ou peut-être pas, quoi qu'il en soit, je m'efforçais, même avant le voyage, de ne pas m'inquiétez. Mais une chose était sûre, c'était que si je retrouvais mon bébé avec juste un cheveux de travers, la maman aurait alors à faire à moi, le papa poule...
C'est avec le coeur gros, qu'à l'aéroport j'avais pris l'avion avec les autres élèves pour embarquer vers une destination de rêve, qui ne le serait peut-être pas si je ne cessais de penser à mon petit garçon et à celle que je pense être la véritable femme de ma vie en Amérique du Nord, à San Francisco. Mais c'était une chance pour moi, il ne fallait pas que je laisse passer cette chance en pensant à ce qui m'attendra à mon retour de vacances. Le vol de San Francisco passa plutôt rapidement, sans doute le fait que j'avais dormi la moitié du voyage. Oui, il fallait dire que Fleur avait été particulièrement en forme cette nuit c'est sans doute le fait qu'elle ne me reverrait pas d'aussitôt qui lui poussait à être comme elle avait été. Autant dire que si elle était comme ça à chaque fois, je m'efforcerai de partir en voyage plus souvent alors... Mais soit, à peine pausé le pied sur le sol mexicain, on alla directement à l'hôtel luxurieux où on allé dormir de bonnes nuits. Il fallait dire que les Iotas avaient plutôt assurés pour ce coup-là, ils avaient enfin mis à profit leurs compétences sportives pour nous offrir de belles vacances. A peine dans le hall du palace, les chambres furent alors répartie, j'étais au premier étage avec pour colocataire de chambre Rowan. Elle et moi on c'était un jour rencontrés hors de l'université, un homme lui avait volé son sac, et moi, en parfait chevalier avait coursé le mec et lui avait reprit le sac des mains pour le rendre à l'ancienne Thêta devenu depuis peu Alpha. J'étais assez ravie de me retrouver avec quelqu'un que je connaissais dans la chambre, je n'avais vraiment pas envie de me voir attribuer une chambre avec un inconnu. Un autre point positif qui me rendait encore plus heureux, j'étais dans le même étage que Cameron, mon meilleur ami ainsi que de CEC, l'amour de ma vie (lolilololololol).

Le soir même, après avoir posé mes affaires dans la chambre, je décidais qu'il était tant que je m'amuse et profite de mes vacances. Je passais toute la soirée au bar, en compagnie de quelques amis, à rire et à se saouler la gueule comme jamais. L'alcool n'était pas un produit que je consommais très souvent, seulement pour des cas exceptionnels, mais encore moins depuis que j'étais devenu papa. C'est pour cela que quelques verres après ça, j'avais la tête qui tournait de mêmes que je n'avais plus les idées très clairs. Les angoisses d'avoir laissé Fleur seule et Jules avec sa mère étaient à des kilomètres et des kilomètres de moi et c'était tant mieux. Au cours de la soirée, je ne répondais plus tellement de mes actes, mais une chose que je réussis à faire a été de repousser une jolie fille qui tentait de me faire la conversation avec une idée bien précise en tête de comment aller terminer notre soirée à tous les deux. Moi aussi j'avais une petite idée de ma fin de soirée : dans mon lit et surtout seul, sans aucune présence féminines à l'intérieur. Je m'étais rendu compte depuis peu que je ne ressentais plus de simples sentiments à l'égard de Fleur, mais véritablement de l'amour. Quoi qu'il en soit, après quelques heures à boire je décidais de remonter dans ma chambre, avec quelques amis, bien moins saoule que moi qui m'aidèrent à retrouver ma chambre et à me déposer dans le premier lit qu'ils avaient vu dans cette chambre. Je m'endormis aussitôt une fois ma tête posée sur le coussin, sans même me rendre compte qu'il y avait une espèce d'abruti, nu comme un vers avec son petit zizi de même pas 10 centimètres entourés d'une énorme touffe bien dégueulasse de poils d'un type de 60 ans, en l'air. Je ne m'en rendis compte seulement quand cet idiot osa me réveiller. Je fis alors un bon, une vision d'horreur avec une vielle tête de mongole et de vieilles testicules pendante ce fit voir. Je crois que j'aurai bien voulu être aveugle à ce moment-là. Un mal de crâne pas possible, je plissais les yeux face à la lumière du soleil et répondit alors : « Non mais qu'est-ce que tu fous là, nu en plus ? T'as pas de lit que t'es obligé de prendre le mien ?! ». Ethan, mon cher petit cousin. Lui et moi étions bien proches, très proche même ! Au point où on pouvait dormir dans le lit de l'un ou de l'autre à poil apparemment. Sa voix de pré-pubère résonnait dans ma tête, il me reparla à nouveau, essayant de comprendre le maximum de mots, bien que c'était totalement le brouillard dans ma tête. « Mais qu'est-ce que tu racontes encore ? Bien sûr que je connais Rowan, c'est ma colocataire. Un ticket ? Un ticket pourquoi ?! Attends, ne me dit pas que t'as couché avec elle ? Ici ? dans MON lit ?! T'as laissé ton vers encore baveux souiller mes draps ?! Oh seigneur ! » Je me levais brusquement du lit qui ne serait plus le miens désormais mais celui de Rowan. Ethan quant à lui me fit l'honneur de mettre enfin quelque chose pour cacher son petit monstre de la nature. Quand soudain quelqu'un entra sans frapper. Pensant que c'était Rowan, je me tournais en direction de la porte pour lui passer un savon. Mais ce n'était pas le cas, c'était bien pire ! Cameron... Tout de suite les allusions douteuses se fit jaillir de sa bouche et il faut dire que mon cousin en rajouté encore une couche. « Oh oui(iiiiiii) je m'en suis prit plein le cul et après plein la gueule. Tu devrais essayer c'est trop bien ! » dis-je avec humour bien que cela ne me faisait pas rire. Je soupirais alors aux dires de mon cousin, je sentais que les deux hommes qu'étaient Cameron & Ethan ensemble allait être bien drôle. Mais Cameron, Ethan & moi ensemble ça allait faire un trio plus qu'explosif. « Bon voilà, Ethan je te présente mon meilleur ami Cameron, Cameron je te présente Ethan mon cousin » répliquais-je.

★ Casper, il nous bouffe tous le cul à Cancun • Je suis peut-être un peu con, mais je suis quand même malin • Il va apprendre à nager dans les boules de Ronald Mac'Donalds .

Si l’on m’avait dit ce matin, que je me retrouverai nez à nez avec un mec à poil dans le lit de mon meilleur ami, j’aurai immédiatement emporté avec moi mon appareil photo pour immortaliser l’instant. Merde, je ne le prenais jamais quand j’en avais besoin cet objet de malheur. Je venais de rater le cliché du siècle, que j’aurai pu revendre à tout Berkeley et me faire un max de fric. Le nouveau couple homo du campus, je voyais déjà les titres de Watch Out. Fleur trompée par Nathaniel avec Ethan, un iota. Mon dieu que cela serait si drôle. J’en rigolais déjà. Mais too bad pour la photo, ça sera pour une prochaine fois. Dorénavant, je me promettais de toujours me promener avec un appareil photo dans la poche. Je n’avais même pas pris mon portable pour faire un cliché de merde, quel con, mais quel con. Un sourire s’étira sur mon visage quand je vis la tête de Nathy s’apercevoir qu’il s’agissait de moi qui entrait dans sa chambre. Après trois ans d’amitié sans l’ombre d’une faille, le bestiot commençait à me connaître. Oui je n’allais pas le louper et il allait en prendre plein la gueule, mais qu’est-ce que c’était bon. La journée s’annonçait plus que parfaite. Elle commençait bien, j’allais pouvoir me foutre ouvertement de la gueule de Nathaniel, avant qu’on sorte profiter de la piscine ou du bar. La deuxième option me paraissait la plus adéquate pour assouvir ma soif, mais à treize heures de l’après-midi, était-ce raisonnable de directement se rendre dans un bar ? M’enfin, la raison et moi, ça faisait généralement pas très bon ménage. On était ici en vacances pour fêter la fin des exams que nous avions tous réussi brillamment et je ne me voyais pas du tout faire le mollusque ou jouer à monsieur Casper à ne pas sortir de ma chambre. Etre à Cancun et ne pas sortir en profiter, c’était comme regarder le père noël est une ordure et ne pas aimé Josette, manger une raclette et ne pas prendre de patates, avoir ses exams et ne pas les fêter, chose complètement impossible. « AAAAh mais non t'inquiète, tu peux rester on vient de terminer, je lui ai fait sa fête à cette petite chienne ! ». Rien qu’à entendre ces mots s’extirper de la bouche d’Ethan, je sentais que lui et moi allions bien, voir très bien nous entendre. Je n’avais aucunes idées de comment il pouvait s’appeler, ni de ce qu’il faisait à Berkeley, mais il semblait avoir le même humour, au grand damn de Nathaniel si vous voulez mon avis. Quelques fois, mon meilleur ami se la jouait quelque peu coincé, alors je prenais les choses en main et je m’acharnais à le faire sortir, profiter de la vie et non pas jouer au petit couple modèle avec Fleur à regarder des films en buvant une tisane le soir. Quelle horreur, la routine à notre âge, il n’y avait pas plus déprimant, surtout dans un couple. « Il aime bien qu’on lui fasse sa fête celui-là, tous les jours il essaye de me toucher et je suis obligé de le repousser ». Petit éclat de rire, je voyais déjà Nathaniel rouler des yeux. Mais mon acolyte ne se démonta pas pour autant. « Ca ne m’étonne même pas de toi. Ouais promis, quand j’aurai envie d’essayer de sentir ton knaki en moi, je t’appellerai, je te laisserai l’exclusivité de me dépuceler le cul vieux coquin ». Moi devenir gay ? Et pourquoi pas aller vivre tout nu dans la forêt amazonienne aux côtés de Dora l’exploratrice aussi. J’aimais trop les femmes, les sentir s’agripper à moi et me griffer le dos sous l’effet de l’orgasme que je leur procurais pendant de très longues minutes. Il ne m’était jamais venu à l’idée, ni avoir l’envie d’embrasser un mec ou de lui tater le cul. Ou alors, je l’avais probablement déjà fait quand l’alcool se propageait dans tout mon corps, mais ça, ça ne comptait pas vraiment. Alors comme ça, ce type était le cousin de mon meilleur ami. Bizarre que je ne l’ai pas croisé avant. D’autant plus qu’il avait l’air plutôt cool, au même humour pourri que le mien. L’entente se risquait à être très fusionnel. « Seigneur, je ne sais pas comment tu fais pour supporter un cousin comme ça Ethan, à ta place, j’aurais déjà démissionné ». L’amitié vache, les piques lancés dans la gueule, les petites vannes, il était certain que notre amitié ne se montrait pas digne d’appartenir au monde des bisounours. Nous n’étions pas à chaque seconde entrain de nous dire à quel nous nous apprécions tout simplement parce que nous n’avions pas besoin de le faire. Nathy savait pertinemment quelle place il occupait dans ma vie et que je serais toujours présent en cas de besoin, aussi bien pour lui que pour Jules, bien que je ne sache pas m’y prendre avec les enfants et qui plus est quand ils n’avaient que quelques mois. « Bon les gars sérieusement, maintenant que vous vous êtes astiqué la frite, ça vous dit de sortir quelque part ? Je sais pas vous, mais moi, il est hors de question que je reste enfermé ici alors qu’il y a pleins de jolies petits culs qui n’attendent que, que je les tâte près de la piscine ». Les belles filles de Cancun n’attendaient que nous, trois beaux mâles ténébreux à qui aucunes femmes n’allaient résister. Ah non, deux beaux mâles ténébreux, Nathaniel se maintenant désormais hors de la course, il était out, tant mieux, ça nous ferait plus de filles pour nous. « Bon Nathy, Fleur est pas là, elle verra rien de tes faits et gestes et promis nous on dira rien si tu t’égares dans une moule. On sera aussi muets que des tombes ». Nathy était bien trop sage pour tenter quoi que ce soit avec une autre fille sachant qu’il était maintenant en couple avec Fleur, chose désespérante d’ailleurs, mais j’espérais qu’Ethan me suive dans mon envie de profiter des jolies cancuniennes, bête de sexe d’après ce qu’on m’avait déjà dit. « Vous allez me regarder comme des abrutis pendant encore longtemps ou vous me suivez ? ». Mes lunettes de soleil accrochées sur le nez, je commençais à me diriger vers la sortie de leur chambre. « Sortez-vous les doigts du cul et let’s go ».

Oui bon, si j'avais réagi ainsi face à Ethan, c'est que tout simplement j'avais été très surpris de le voir, ici, dans mon lit. Surtout qu'il a fallu que sur tous les hommes de cette planète, ma chère colocataire de chambre choisisse mon cousin pour faire des galipettes dans mon lit. Bon dans un sens ça aurait pu vraiment, mais vraiment être pire ! J'aurai pu me retrouver dans ce lit, avec un inconnu totalement nu comme un vers, ou pire encore ! J'aurai pu me réveillais avec Drew L. Mcffenders, l'ex petit ami de ma Fleur qui m'en voulait terriblement de sortir avec elle. Ou encore avec Bradley T. Cooper, alors lui si je l'avais trouvé là, je pense que je l'aurai étouffé mon cousin cette espèce d'enflure. Ce gros connard (j'adore insulté mon DC ) avait couché avec Naomi quand elle et moi étions ensemble. Le pire dans cette histoire c'est qu'elle était tombée enceinte quand cela était arrivé, pas de beaucoup puisqu'elle-même ne le savait pas, d'ailleurs en parlant de ne pas savoir, durant toute sa grossesse, elle n'avait même pas su si le beau bébé qu'elle attendait était le mien, ou alors celui de cet abruti fini. J'apporte à cet abruti une immense haine, même moi qui ne suis pas quelqu'un de belliqueux pourrait facilement lui sauter dessus pour essayer de lui coller mon poing dans son, soit disant, beau visage ! Bon pour revenir au sujet, c'était Ethan qui était là, mais j'aurai préféré qu'il n'y est personne en fait. Je regardais mon cousin d'un regard mauvais, j'étais de mauvaise humeur dès le matin, c'était un fait, en fait j'étais souvent de mauvaise humeur même quand je ne venais pas de me réveiller, mais bon, forte heureusement mon comportement arrivé à changer assez vite, il suffisait juste que je regarde mon fils ou Fleur et ma mauvaise humeur prenait ses jambes à son cou. Là ce n'était pas aussi facile, mais je sentais que ma réaction à l'égard de mon cousin était légèrement disproportionné. L'agressé au réveille n'était pas une bonne réaction de cousin. « Ah non désolé j'ai un principe celui de ne pas mélanger les nageurs de débiles de ton genre. Les intelligents d'un côté, et de l'autre les idiots comme toi tu vois ? » répliquais-je avec le sourire pour lui montrer bien entendu que ma phrase était totalement ironique. Mon cousin n'était pas un idiot, c'était un énorme débile mental alors quand même ! Non pour être plus sérieux, il faisait partie des gens auxquels je tenais le plus dans cette vie, lui et moi partagions le même sang... Et les mêmes nageurs apparemment. « Quoi ? T'es pas là pour mon plaisir ? Olala je suis vraiment déçu ! Bah à vrai dire non, je ne me souviens pas non plus de ma soirée moi aussi, je ne sais même pas comment j'ai réussi à atterrir dans ma chambre, je pense que c'est la bande de pote avec qui j'étais qui m'a ramené. Par contre je ne sais pas si tu étais ici avant moi ou non. D'ailleurs je ne sais pas non plus où est Rowan. » repris-je après un temps d'arrêt. Je m'étais levé d'un coup et balayais la chambre du regard, c'était une véritable porcherie ! Après ça, Cameron ouvrit la porte à la volée, nous découvrant, mon cousin à moitié vêtu et moi. Tel que je le connaissais si bien, il commença à faire des remarques pour me narguer. Cameron et Ethan se ressemblaient beaucoup au niveau caractère, et comme je n'étais pas comme eux, je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que j'allais m'en prendre plein la gueule durant la journée (non pas leurs votre semence olala ). « Et voilà que les deux commencent. Je crois que de nous deux, celui qui veut l'autre c'est toi mon cher Cameron. Vu que tu ne peux m'avoir tu te défoules sur de pauvres filles en manquent de sexe. ». Je n'allais surtout pas me laisser faire face à ses deux idiots qui n'ont rien compris à la vie, oh non ! Ils me connaissaient mal s'ils pensaient un truc comme ça. « Non mais entendait moi les tous les deux. Je suis un ami et un cousin en or, personne ici ne pourra dire le contraire. Contrairement à vous bande de mesquin ! Peut-être que si tu avais une jolie tête mon cher cousin tu réussirais à me vendre, mais vu ta tête de violeurs, les gens n'aiment pas s'approcher de trop près. Quant à toi l'idiot, tu ne peux même pas vivre sans moi, je suis sûr que tu rêverais de m'avoir comment frère, après ton fantasme de m'avoir dans ton lit petit pervers » dis-je alors avec un sourire. Le fait de voir les deux dans la même pièce me mettait finalement de bonne humeur, mon cousin et mon meilleur ami, un cocktail parfait. Même leurs piques n'arrivaient pas à m'agacer. Je riais donc aux derniers commentaires des deux hommes quand Cameron proposa de sortir pour boire. Bizarrement, je n'avais rien dit, j'étais même pour ! Et c'est ça qui me faisait peur, en temps normal je n'aurai jamais dit oui, mais comme nous étions en vacances, pourquoi ne pas en profiter ? « Eh bien allons-y, allez donc montrer vos bourrelets à toutes les filles, elles vont aimer ça j'en suis sûr. Ou pas.» pour ma part, il était hors de questions que je puisse poser les yeux sur une douce créature, ni même que je ne l'aborde. J'étais un mec et même si cela ne me plaisais pas de le reconnaître : j'étais aussi contrôlé par certaines de mes pulsions sexuelles. Dieu seul sait ce que je pourrais faire dans ce genre de moment, la dernière chose que je voulais c'était de tromper Fleur, ça il en été hors de question. J'étais trop bien avec elle pour tout ruiner. J'arriverai donc à me contrôler, enfin je pense. « Non mais vas-y Ethan prend possession de ma salle de bain je ne te dirais rien. Hanlala... » répliquais-je en roulant des yeux. Dès que monsieur eut l'amabilité de sortir, je m'engouffrai à mon tour dans la salle de bain. Qu'importe si mes deux compères rouspéter, j'avais besoin d'une douche moi aussi. Contrairement à l'autre petit zizi, je ne mis seulement 10 minutes et non pas 30, notre cher ami Ethan nous faisais croire qu'il avait beaucoup de choses à laver. Quoi que vu toute la graisse qu'il possédait, je pensais avoir parlé trop vite. Quoi qu'il en soit, je m'habillais léger et j'étais fin prêt à aller à la piscine avec ces deux types totalement insortables.

Mon dieu Cancun avec tous mes potes, ça allait donner. L’alcool allait couler à flot et les bikinis allaient rapidement sauter. Je n’avais jamais été aussi excité à l’idée de partir en summer break. L’année dernière, Vegas avait été une véritable tuerie, mais cette année, Cancun s’annonçait être le summum de la tuerie. En profiter jusqu’au bout de la nuit et dormir le moins possible, tel était mon programme pour ces petites vacances bien méritées après tous ces examens de fin d’année, que j’avais brillamment réussi bien évidemment. Je n’étais pas surdoué ni chez les alphas pour rien. Beaucoup de mes confrères me détestaient. Quand eux passaient leur soirée à étudier pour n’obtenir au final qu’un vulgaire soixante sur cent, moi je passais ma soirée à m’amuser avant d’aller en examen à huit heures du matin le lendemain en sortant avec un quatre-vingt sur cent minimum. Dieu que j’aimais leur foutre le seum, moi le glandeur professionnel, j’arrivais toujours à avoir plus qu’eux. Et le pire, c’était quand je foutais le seum à Nathy. Il s’agissait de mon meilleur keaph. A chaque examen je l’entendais me sermonner que je ne travaillais pas assez, qu’il fallait plus que je me concentre et au final je l’explosais dans presque tous les domaines. Poor Nathy, que la vie est dure. Il n’était pas mon meilleur ami pour rien. J’aimais plus que tout le faire chier à longueur de journée, le taquiner, l’envoyer sur les roses quand il m’agaçait un peu trop. Et au bout de deux minutes, nous repartions dans nos délires. Chacun n’avait encore jamais réellement fait la gueule à l’autre. Nous n’étions pas forcément du genre à chercher les gros conflits, surtout entre nous. Etant tous les deux plutôt peace and love, je ne me serais jamais permis d’insulter Nathaniel, même étant en colère contre lui. Il était comme un frère pour moi, un des amis les plus importants pour moi, dont je ne serais me passer, même si je passais mon temps à le chambrer. Il connaissait la place qu’il occupait dans ma vie et nous n’avions pas besoin de gestes affectueux ou de nous dire les mots pour savoir que nous comptions l’un pour l’autre. Avec Camille, nous formions un beau trio de coupains, les meilleurs coupains alpha de l’université. Le trio indétrônable, indissociable. Les meilleurs en somme. Mais malheureusement Camille n’avait pas émis le souhait de faire parti de l’expédition Cancun au grand damn de nathy et moi. Nous avions essayé de le tanner des jours entiers pour qu’il accepte de partir avec nous, sortant nous meilleurs arguments, lui bourrant le crâne des dizaines de fois mais cela n’avait malheureusement pas marché. Quand Camille avait décidé de ne pas faire quelque chose, il ne le ferait pas, point. Nous pouvions y mettre toute la volonté du monde, jamais il ne plierait. Et il n’a pas plié. Résultat le trio se transformait en duo. Et pas n’importe quel duo. Mais après mon expédition dans la chambre de Nathaniel, le duo allait sans doute se transformer en trio si nous incluions Ethan dans notre bande à Cancun. Il avait l’air d’être un type sympathique, tout comme moi en fait. Avec le même humour de merde à priori et rien que pour cela, je savais que nous allions probablement bien nous entendre. « C’est pas au marché noir qu’il faut le revendre, faut le donner à la spa carrément ». Poignée de main en rigolant, le pauvre Nathy allait sans doute en prendre pour son grade avec nous deux réunis. Il semblait même déjà blasé et dieu que ça m’amusait. « Mon dieu, file moi l’adresse où tu l’as trouvée, j’ai bien envie de faire un petit shampoing de sperme à une cochonne ». A vrai dire, si il y avait bien une personne que j’avais très fortement envie de mettre dans mon lit, c’était bien Jack. Ma fausse, vraie petite amie, je ne savais même plus qualifier notre relation à l’heure d’aujourd’hui. Cette jolie blonde m’attirait bien plus que nécessaire et je me demandais si partager ma chambre avec elle pour faire plus vrai avait été une si bonne idée que cela. Mais maintenant la répartition des étages et des chambres avaient été effectué et advienne que pourra. « Non mais écoutez le moi celui-là, bien évidemment que je rêve de ton corps toute la nuit, tu en doutais encore ? ». Bon allez trêve de plaisanteries, je n’avais qu’une envie, sortir m’amuser. Hors de question de rester enfermé ici par un temps pareil. Je tentais tant bien que mal de leur faire ce bouger le cul mais Ethan jugea bon de partir se doucher pendant x temps. Great, j’adorais faire le poteau au milieu de leur chambre. « Putain mais il se magne le cul ton pote là, il avait cas s’épiler hier soir au lieu de nous faire attendre ». Je détestais par-dessus tout attendre. La patience, je ne connaissais pas. Alors en attendant, je m’étais assis sur le lit qui n’avait pas goûté à la douce semence d’Ethan et je jouais à Casper le gentil petit fantôme sur mon blackberry. Et bien évidemment, une fois Ethan sorti de la douche, ce fut à Nathaniel d’y aller. Pires que des gonzesses ces deux-là, je vous jure. « Bon c’est moi vous êtes prêts les miss monde ? ». Nous étions enfin tous les trois réunis dans la chambre, prêt à parcourir le bout du monde. Enfin au moins les alentours de la piscine où nichait toutes celles aux jolis fessiers. Direction la piscine et surtout le bar de celle-là. Nous nous installions au bar où la commande de cocktail suivi. Pour rigoler un peu, autant s’aider de ces exquis beuvrages qui glissaient tout seul dans le gosier. « Nathy, je te fais pas rentrer dans ta chambre tant que tu n’as pas vomi toutes tes tripes devant moi. Avec Ethan, on va s’occuper personnellement de ton cas camarade ». Clin d’œil à Nathy, petit sourire à Ethan et une gorgée de cocktail avalée, autant vous dire que la suite des évènements s’annonçait riche en émotions. Nous n’allions pas rentrer bien nets, voir pas rentrer du tout ce soir. Mon dieu que cela allait s’annoncer drôle.

Je ne connaissais rien de mieux que de faire un summer break en compagnie de personnes formidables. Cette année, c'était destination le Mexique, à Cancun, petit endroit paradisiaque. L'an dernier, les berkeleén que nous étions, avaient fait un tour à Las Vegas, palace luxurieux, mariage expresse et casino, cela avait été des vacances extrême pour moi. Après les dernières vacances en plein milieux du désert, je ne savais vraiment pas que je pourrais vivre des aventures encore plus formidables ne serais-ce juste un an après. J'étais donc aujourd'hui et maintenant à Cancun, en compagnie de celui que j'appelais meilleur ami de même que de l'enfant de la soeur de ma mère, mon cousin, l'extravertie Ethan. Avec tous les deux, je ne savais vraiment pas pourquoi, mais je savais que je m'amuserais bien. Sans aucun doute parce que je connaissais aussi bien l'un que l'autre et que je savais qu'ils avaient le même humour ? Un humour tellement merdique qu'ils étaient les seuls à rirent de leurs blagues. Bon des fois cela, mais faisait sourire, mais tout simplement parce que celui qui avait sorti cette blague pas drôle me faisait vraiment pitié. Mais bon, ce n'était pas parce qu'ils n'étaient pas drôle que je ne les kiffais pas autant que je les kiffais. « Comment ça à la SPA ? Tu me prends peut-être pour un animal ? Est-ce qu'un animal serait aussi intelligent que toi ? Je ne crois pas, sinon bonjour l'humiliation totale pour toi hein. » répliquais-je en riant. J'aimais beaucoup faire croire que j'étais BIEN PLUS intelligent que Cameron. Mais ce n'était pas totalement le cas. Normal me diriez-vous ! Cette espèce d'abruti était surdoué ! A sa tête on penserait qu'il est plutôt soudoué, mais non, cette enflure était une véritable sans vraiment trop travaillé. Autant dire que oui, ça me rendait quand même malade de voir ça, l'autre abruti ne fous rien de ses journées il ne révise que très peu et très rarement et lors des examens il se la ramène bien tranquille et nous remplit toutes les questions pour finalement obtenir de bonnes notes. Autant dire que oui, j'enviais pas mal mon ami de ce cadeau que la vie lui avait fait. Je n'étais pas surdoué pour ma part, seulement intelligent, il fallait que je révise, que j'apprenne constamment pour le rester, si je ne faisais rien, je pouvais très facilement tombé avec les looser. Mais cela n'arriverait pas, non cela n'arriverait pas ! J'étais l'un des meilleurs en langues donc ! De plus, de temps à autre, j'arrivais à mon plus grand bonheur à dépasser Cameron, mais c'était pas assez souvent à mon goût. On pouvait dire que j'étais quand même pas mal à son niveau, à quelques points prêt. C'était quand même un honneur de rivaliser avec un surdoué alors que nous nous ne l'étions pas non ? « Mais il faut qu'elle se fasse belle tu comprends ? Et ce n'est pas mon pote, c'est mon cousin. Malheureusement... » dis-je en posant ma tête sur mes mains, lassé d'attendre à mon tour d'attendre. Il était bien vrai que j'étais assez fier de dire qu'Ethan était mon cousin. Pourquoi ? Parce que lui c'était un type super cool, quant à moi, j'étais considéré comme un type barbant la plupart du temps par des inconnus. Les gens, même s'ils ne connaissaient pas mon cousin ils trouvaient qu'ils étaient super. Enfin voilà, j'étais tout simplement content que lui et moi avions des liens familiaux. Je l'aurai été encore plus si Cameron en aurait eu avec moi, mais on ne peut pas tout avoir. J'avais la chance de le connaître, j'avais la chance d'avoir son amitié. Même si nous n'avions pas les mêmes aïeux et j'en passe, nous étions quand même des frères lui et moi. C'est simple, je lui faisais entièrement confiance. A tel point que s'il le fallait, je pourrais lui confier ma vie, ou même je pouvais lui confiais mon fils, bien qu'il n'y connaisse absolument rien niveau enfant, je me sentirais sans doute bien moins anxieux que de savoir mon petit trésors avec son tonton Cameron plutôt qu'avec sa mère. « Bon bah ouais je crois que nous sommes tous là, il était temps j'ai envie de dire. » répliquais-je après être sorti de la salle de bain quelques minutes après que la princesse Ethan soit sorti à son tour, aussi moche que quand il était rentré. « Comment ça s'occuper de mon cas ? Bon d'accord, je n'espérerai qu'une seule chose : celle que me souvenir que lorsque je vomirais mes tripes, je les vomirais sur toi. ». Nous sortîmes donc de ma chambre et celle de Rowan pour s'engouffrer dans l'ascenseur. Attention mesdames, deux moches et un beau mec totalement inaccessible allaient vous rendre une petite visite à la piscine de l'hôtel. « Le pro, ouais le pro du râteau en tout genre. J'espère que ces petites femmes insensibles à ton charme me vendront du rêve en t'envoyant valser dans l'eau. ». Oui, il fallait bien que quelqu'un la sorte celle-là, histoire de calmer un peu le chaud lapin qu'était mon pauvre cousin. J'espérais vraiment voir des filles le repoussaient, ce serait tellement... Orgasmique de voir ça ! Encore plus que si Casper s'amusait avec nous. Une fois sortie de l'ascenseur, nous nous dirigeâmes vers le bar prendre quelques cocktails histoire de ne pas mourir desséché par ce soleil. Un bon petit coin près de la piscine, une vue imprenable sur des jolies filles, tout était parfait. Bon, pour ma part je ne pourrais pas profiter des jolies filles, mais je pouvais au moins les regarder sans rien faire d'autres non mais ! A peine avions nous posés nos fêtes sur des transats qu'Ethan se leva donc pour aller aborder une fille qui semblait être un vrai top modèle. Je regardais faire mon cousin de loin et constatait avec dégout qu'il avait réussi à la séduire, ou quelque chose comme ça. Je me tournais vers Cameron qui était à mes côtés et lui dit alors : « Non mais regarde moi le lui ! C'est juste la chance du débutant, je suis sûr sûr qu'elle est en chaleur c'te meuf. Par contre qu'est-ce que je rigole si ... NON ». Je n'avais même pas terminé ma phrase que la fille en question avait giflé l'idiot qu'était mon cousin. C'est sûr que simulé une fessée ne pourrait pas tellement faire plaisir à la demoiselle qui était en train de se faire doré la pilule. Je n'en pouvais plus, je n'arriverai même plus à m'arrêter de dire comme un type qui avait une saucisse enfoncée dans la gorge. Pour mon compagnon c'était la même chose. Ethan nous revenait et je ne cessais de rire. Apparemment, celui qui était là-haut m'avez vengé. Je pouvais maintenant le narguer à mon tour et le charrier. « Pauvre petit Ethan. Ca va ? Je suis sûr que ton amour propre en a prit un sacré coup non ? ». Je me remémorais cette scène encore et encore, elle était devenue mythique pour moi, je crois que je ne l'oublierais jamais. A peine m'étais-je remis de mon fou rire que Cameron lança un défi stupide à Ethan... Qui accepta. Je n'y croyais pas trop. Non sérieux il allait le faire ?! C'est la question que je me posais quand je le vis partir d'un pas décidé vers la fille qui m'avait vendu du rêve sans avoir baissé sa petite culotte ou son soutien gorge. Je lançais des regards interrogateurs à mon meilleur ami. Mais oui, Ethan avait alors sorti son petit truc que nous ne réussissons même pas à voir avec Cameron et le « montra », si elle le voyait, à la demoiselle qui l'avait envoyé champêtre quelques minutes plutôt. « OH LE DINGUE ! ». Je ne pensais pas qu'il le ferait réellement, quoi qu'avec mon cousin on pouvait s'attendre à tout, même au pire... Mais surprise, la demoiselle l'embrassa sur la joue tout en riant. J'étais heureux de voir qu'elle n'était pas choquée avec la vision d'horreur qu'elle avait dû avoir. « Du rêve mon gars, la fille était tellement surprise qu'elle en a oublié de te foutre une deuxième gifle je crois. ». Cameron et moi étions tout bonnement mort de rire, il fallait dire que le Ethan était un clown, tout comme Ronald Mcdonal. D'ailleurs, je crois que les deux avaient un lien de parenté du côté paternelle si je ne m'abuse... AH NON ! Ils étaient tout simplement amant les deux, suis-je bête.