the great escape
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Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ]

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MessageSujet: Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] EmptyLun 11 Juil - 17:54

Chez moi par un matin d’été, un soleil qui s’invite dans la cuisine, et une envie soudaine de prendre son petit déjeuné, je m’étais levée comme à mon habitude vers les neuf heures. Musique légèrement prête pour me réveiller, je passais alors doucement dans les pièces, me sentant un peu faible, je me précipitais pour la cuisine tout en espérant que je saurais résister un peu plus sur le corps….Mais comme on dit « même s’il dit non, l’esprit dit oui ». Enfin bon, je ne pensais pas que j’aurais une idée bien précise de ce que je ferais par la suite. Mettant un pied devant l’autre, je sentais bien que la cuisine serait bien entendu plus loin qu’avant….Et dire que la maison est grande, mais là j’avais comme le sentiment qu’elle faisait toute une planète ! Maintenant que je suis sure de moi : « je vais avoir des problèmes… » Cela ne manqua pas à l’appel…..La porte de la cuisine fit son apparition, m’arrêtant un instant, je regardais si personne n’était là….Pas de majordome, pas de cuisinière, la tranquillité, je regrettais de les avoir envoyé faire des courses…Les gugusses partis les aider, et moi toute seule dans la maison avec le chien qui lui n’attendait pas du tout son tour ! Il me tournait pour me dire « bonjour, j’ai faim, je veux ma gamelle ! » Je ne l’entendais pas de cette façon….Résistant un peu plus, je fermais les yeux histoires de me ressaisir un peu plus….Espérant bien entendu avoir un peu plus de temps pour moi, je m’asseyais sur le sol tout en prenant au passage une bouteille d’eau sucrée. J’en avais préparé une la veille sur la table. Je ne voulais pas qu’il m’arrive ce genre de truc mais comment dire….Je n’avais pas pensé que j’aurais le droit de ne pas être comme tout le monde. Le chien qui était alors prêt de moi patientait tout en bougeant la queue. Il était content que sa maîtresse se mette à son niveau pour lui faire des papouilles. Me prenant mon visage pour une assiette, je fus vite recouverte de bave. M’essuyant le coin de la joue, je ne pensais pas que j’en aurais marre ! Attendant un peu histoire de voir que le sucre fasse un peu son effet, je m’asseyais sur le tabouret. La bouilloire avait fini par siffler, la prenant je me versais un thé tout en prenant le jus d’orange. J’avais préparé un petit peu histoire que la cuisinière n’est pas tout à faire pendant que je ne suis pas là. Les mains tremblantes, le jus dans le verre comme à côté, un peu de sucre dans le corps, et tout un tas de médicaments dans le bol au milieu de la table. Tendant le bras, je les prenais un par un espérant que je puisse aller mieux par la suite. Le chien me fit comprendre qu’il était là en aboyant fortement, ce qui me fit plus sursauter qu’autre chose…Sautant sur le tabouret, je mettais ma main sur mon poux rien que pour me rassurer un peu. Le fusillant du regard, il s’assit puis me regarda alors surprit de voir que je ne réagissais pas comme d’habitude. Me levant, j’allais alors chercher de quoi le nourrir. Alors que j’allais m’asseoir de nouveau, je sentais bien décidément qu’il n’aurait pas fallu que je me lève. Me retenant à ce qui me passait sous la main, je faisais tomber les casseroles sur le sol. Tout un bruit qui fit sursauter le chien qui mangeait. Karp fit un bond sur le côté avant de voir si tout allait bien. Et bien il était trop tard, fermant les yeux, je sentais que mon corps avait besoin de silence pour s’endormir. Je crus que j’allais y passer, puis j’entendais du bruit. Puis des voix.

- « Madame….Vous êtes là ? Madame… ? »

Le chien aboyant alors brusquement, la cuisinière me vit sur le sol, puis posant les paquets sur la table, elle disait.
- « Appelez un docteur ! Vite ! »

Elle m’aida à m’asseoir, puis je disais sous le coup de la fatigue…

- « Non, tout va bien, pas de docteur ! »

Fusillant du regard ma cuisinière, je la regardais partir, furieuse de ne pas pouvoir me contredire un peu. Elle vint avec le majordome qui me lança un regard, vous savez celui de votre père ou de votre mère lorsque vous n’obéissez pas. Il obtempéra puis m’aidant à me relever, je leurs demandais de ranger tout le bazar que j’avais fait. Pas contents tous les deux, ils ne firent pas de blabla. Les voyant s’activer, je prenais le temps de mettre un peu de choses dans mon estomac. Une pomme pour commencer, suivit de crêpes que je dus avaler sous les ordres du majordome. Je ne préférais pas leurs parler sinon je risquerais de les envoyer promener. Puis une fois cela fait, je pensais que cela allait passer une fois de plus sauf qu’au moment où je me relevais pour aller retourner au lit. Mes pieds ne pensaient plus m’aider ni mes jambes d’ailleurs cédant sous le poids, je me retrouvais sur le sol, la tête sur le tapis, les jambes repliées vers le dos, et un affreux mal de crâne. J’essayais de me relever mais vu la tête que j’ai eu en ouvrant les yeux. Je me rendais compte que je ne pouvais pas rester comme je voulais. Disant alors tout en ayant un peu d’humour.

- « J’ai voulu faire ma prière et embrasser le sol ! »

Mon majordome avait alors prit une décision à ma place, m’aidant à rester allongée, il dit assez brusquement.

- « Bon cela suffit, maintenant, il s’agit d’aller à l’hôpital c’est le quatrième de la semaine ! Y en a marre. Maintenant vous allez prendre soin de vous. Allez rester là allongée, j’appelle le samu. »

Le voyant partir, je vis la tête de mes gugusses sur le haut, pour une fois j’avais comme le sentiment qu’ils étaient bien plus grand qu’avant. Yuri prit alors son air pas content du tout puis tout comme il me sentait bien plus sérieux. Il me regarda assez méchamment, le voyant partir pour les escaliers je soupirais une fois de plus. Je revenais de vacances, le linge était propre, la cuisinière me regarda contrainte de se rendre compte que pour une fois j’allais devoir céder. Une chose que je ne faisais pas souvent…..Elle redescendait alors rapidement tenant la valise. Yuri la suivant, j’entendis la sirène du samu. Soupirant une fois de plus, je vis le chien partir pour sa panière. Il avait compris qu’il ne fallait pas rester dans les pieds de tout le monde. Alors que j’allais essayer de me relever, je vis un homme habillé de rouge, m’ordonnant de rester sur le sol. J’avais beau râlé, dire que tout aller bien, rien n’y faisait….Puis alors que je voulais tout simplement rester tranquille, je dus passer du sol au brancard sous les yeux furieux de mon majordome. Je me doutais qu’il préviendrait mon père. Une chose qu’il ne fallait pas faire ! Lui disant non de la tête, il me toisa sous prétexte que je n’avais pas mon mot à dire. Ignorant cela, je ne disais rien, d’ailleurs, je dus bien me comporter, en pyjamas, furieuse, frustrée, pas calme du tout, je sentais bien que j’allais à la catastrophe !

Cela n’a pas manqué d’arriver ! L’hôpital tout ce que je détestais du plus profond de moi-même. Des murs blancs, une chambre blanche, un lit pas confortable, et toute une bande de médecins qui vous regarde de travers…Je ne savais pas mais le pire allait arriver….Loin de penser que je passerais une journée chez moi, je ne pensais pas que j’aurais une invasion de recommandations qui dans le fond n’avait pas d’importance pour moi. Pour une fois, je ne voulais pas faire comme les autres voulaient m’imposer leurs lois médicales ! Alors que je fus trainé dans une chambre trop calme pour moi. Je vis un docteur venir accompagner d’une femme. Il avait un petit nom affiché sur sa blouse. Le regard froid et une envie forte de me réduire en miette avec ses mots acérés comme des rasoirs. La femme quant à elle avait un peu de compassion dans ses yeux. Elle avait un pot avec des médicaments à prendre. Le majordome se trouvait être dans la pièce proche de la porte. Il se tenait loin très loin sinon j’allais le réduire en bouillie verbalement. Le voyant alors frustré de voir que dans le fond je lui en voulais beaucoup. Il ne disait rien de plus qu’à part me voir dans une chambre que je ne voulais pas. Il passa alors le pas de la porte. Venant vers moi tout en disant.


- « C’est ma patronne, elle a eu plusieurs malaises depuis une semaine. J’ai amené ses médicaments. »

Les déposants sur la table devant moi, il se montrait fier d’avoir maté mon caractère de russe. Puis comme je me débattais pour ne pas prendre ses médicaments, je dû les avaler sous prétexte que je me comportais comme une enfant. Je voyais le médecin me dire qu’il fallait appeler quelqu’un je disais que cela pouvait attendre mais voyant le majordome. Je le voyais faire le fier une seconde fois. Alors que j’allais répliquer, je sentais que mes yeux se fermaient tous seuls. Me laissant aller, je n’entendais seulement que j’avais eu le droit à un gentil somnifère pour me calmer un peu. Fulminant dans mon fort intérieur, je ne voyais pas trop la situation, mais je me disais qu’elle ne ferait qu’empirer…Cela ne tardera pas d’ailleurs….Je ne savais pas combien de temps j’avais dormi. Mais en tous les cas, je reconnaissais un parfum bien précis….Pensant dans ma tête.

*Oh non pas Abby….Pas elle….Ah je vais lui faire sa fête à celui-là.*

N’osant pas ouvrir mes mirettes, je réfléchissais à ce que je pourrais lui refiler comme réponse. Il était bien clair qu’après quelques mois sans nouvelles j’allais devoir m’attendre à une sacrée menace verbale !

*Aie, elle ne veut vraiment pas se sauver…*

Des pas partir puis sa voix m’indiquait qu’elle avait besoin de café. Ouvrant un œil, je vis Charles le majordome me voir, le fusillant du regard, il vint me voir me dire qu’il retournait à la maison. Lui tirant sur le col de sa chemise, je lui disais dans le fond des yeux.


- « Vous recommencez une fois de plus et je peux vous jurer que vous allez être à la diète…. »

Lui lâchant le col, je me tournais vers la fenêtre, dos à la porte, je ne voulais voir personne. Mais tout comme en début de journée, je crois que je n’aurais pas mon mot à dire….Voyant la fenêtre, je tentais de dormir un peu lorsque j’entendis une phrase bien typique de ma sœur adorée….

- « Non mais c’est quoi ce délire ?! »

Ignorant la réponse, je me demandais si ma grimace se verrait sur la fenêtre ou pas. Puis alors que je ne pensais pas répondre, j’entendais ma sœur qui me balançait en pleine figure.

- « Arrêtes ! Tu ne dors pas. Répond ! »

Je crois que pour une fois, j’aurais une petite chance de me sentir bien mais bon, le médecin vint me sauver…Il arriva puis voyant que je voulais tout simplement avoir la paix il tentait de calmer la ma sœur….Mais essayer de calmer une tornade et voyait le résultat : « une tempête de boule de nerf approche à la vitesse grand V » En clair prenez la poudre d’escampette le plus possible…Enfin bon, je voyais bien que je n’aurais pas le temps de lui expliquer les choses….Elle ne partirait pas donc, autant dormir un peu, elle finira par s’en aller…Je crois que je me suis mis le doigt dans l’œil….Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi mais me réveillant, je vis ma sœur me regardait furax. Je crois que mon heure de gloire avait eu le temps de s’installer….Je n’avais pas ouvert la bouche que les mots fusaient….Telle une passoire, je me sentais d’autant plus nue comme un ver que réprimandée par un iceberg.
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MessageSujet: Re: Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] EmptyMar 12 Juil - 22:10

Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] 110712101420604929


La famille, ce n’est jamais qu’une incessante suite d’embêtements. Ce n’est pas pour rien qu’un jour, quelqu’un a dit que l’on ne choisit pas ce cercle soit disant protecteur et formidable…En tout cas, en cette magnifique journée, Abbygail aurait très nettement préféré ne pas avoir de famille ; pas sur le continent américain en tout cas. Alors qu’elle était en train de donner un cours de danse on ne peut plus important à une future participante du trophée Taittinger de Chicago, son portable s’était mis à vibrer sans arrêt jusqu’à ce qu’elle ne prenne la peine de répondre. Là encore, elle aurait préféré ignorer ses appels en absence et pouvoir ainsi poursuivre son cours, pour lequel elle était tout de même royalement payée. Contrairement à ce que l’on pouvait croire, la blondinette avait sans arrêt besoin d’argent en ce moment. Elle ne vivait pas dans une immense baraque dont le prix était bien trop indécent pour être prononcé à haute voix, et n’avait de cesse de voir les factures s’entasser au fur et à mesure. C’était ça, la vie de célibataire, surtout après avoir été complètement ruinée par sa propre tante. Abby ne pouvait plus voir sa famille en peinture…Elle n’appelait donc jamais Tasha, se fendait de temps en temps d’un petit coup de fil à leur père mais n’entrait jamais dans les détails : Moins tout ce beau monde en savait, mieux elle se portait. Abby avait décidé de poursuivre sa vie en solitaire, la tête haute, sans demander le moindre coup de main à personne…Mais en cette journée, ce n’était pas elle qui avait besoin d’aide, c’était Tasha. Cette espèce de tête de mule montée sur échasses avait fait un énième malaise, et en cas d’urgence, c’était le numéro de sa jumelle qu’il fallait évidemment appeler. Sans attendre la trinité, et dès lors qu’elle eut mis un terme définitif à l’appel du médecin, la jolie danseuse russe s’excusa auprès de son élève avant de rassembler ses affaires et de courir comme une folle jusqu’à sa voiture. Comme si cette journée ne s’annonçait pas suffisamment étrange et pénible, sa brave Titine mit un temps considérable avant de daigner démarrer, lui faisant perdre des minutes précieuses durant lesquelles Abby s’inquiétait pour sa jumelle…Qu’avait-elle fait encore qui puisse justifier des malaises réguliers sans prévenir ? C’est la peur au ventre qu’elle jongla entre les voitures, puis entre les ruelles étroites et pentues de San Francisco afin d’arriver plus vite. Mêlée à la peur, il y avait une colère indicible qui était en train de croître en elle, comme si la moutarde lui montait subitement au nez et qu’elle n’avait strictement rien sous la main pour contrecarrer ce sentiment abominablement inconfortable. Il fallait dire que les relations entre Abby et sa jumelle étaient aussi diverses qu’enrichissantes. La blondinette avait particulièrement du mal à supporter le côté trop raisonnable de sa moitié, quant à Tasha, il semblait que le côté irrévérencieux de son double lui tapait tout autant sur le système. Une chose était sûre : Les deux Vodianova étaient diamétralement opposées. Elles avaient même prouvé à maintes reprises qu’elles savaient très bien vivre chacune de leur côté, sans rien demander à l’autre, et ce depuis leur plus tendre enfance. La théorie dictant que les jumeaux sont souvent inséparables et liés en toutes circonstances était largement démentie avec ces deux là…Incapables de se supporter plus de deux minutes, surtout récemment, et incapable de se dire réellement leur quatre vérités en face. Mais dans le fond, Abby était loin de haïr sa jumelle. Dans le cas contraire, elle aurait simplement haussé les épaules face au discours du médecin au téléphone, et aurait poursuivit son cours comme si de rien n’était. C’était parce qu’elle s’inquiétait pour cette tête de mule lui ressemblant atrocement qu’elle avait fait tout ce chemin en voiture, manquant d’éborgner sa brave Titine de nombreuses fois, avant de se garer de manière cavalière juste devant l’hôpital. Tout ce qui lui importait, c’était d’avoir des nouvelles rapidement et d’être rassurée…Seulement ensuite elle serait en mesure de passer le savon de sa vie à cette fillette têtue n’ayant toujours pas compris que l’on ne fait pas une peur pareille à sa sœur sans prévenir avant.

Après avoir passé l’épreuve des urgences, demandé à pas moins de cinq infirmières dans quelle chambre Tasha Vodianova avait été installée, ce fut complètement essoufflée que la jolie blondinette parvint au bon service et fit face à un médecin on ne peut plus désagréable. Autant dire que la discussion fut houleuse entre les deux et que sans la présence de Charles, Abby n’aurait certainement pas hésité à en venir aux mains. Celui-ci calma la tornade de celle qu’il avait toujours considéré comme sa fille, avant de s’excuser et de quitter les lieux afin de laisser le champ libre aux deux jumelles. Il valait mieux que personne n’intervienne pour l’instant, et c’est pourquoi Abby n’hésita pas une seconde à fermer la porte sans aucune douceur. Quitte à réveiller Tasha en sursaut, qui selon elle ne dormait pas, autant ne pas y aller par le dos de la cuillère.
    ABBY – « Je dis chiqué, je te parie ce que tu veux que tu fais semblant de dormir ! Allez, ouvre un œil glauque qu’on rigole cinq minutes !! »

Le ton de la jolie danseuse était proprement glaciale, et on ne peut plus cynique. C’était la peur et la colère qui parlaient, comme si elle était incapable de contrôler ses sentiments. Ce n’était pas faute d’avoir de l’entrainement avec Tasha, et de savoir qu’il faut toujours tout deviner afin d’éviter d’être déçu…Mais elle ne s’attendait pas à ce que sa jumelle lui ferme la porte à ce point. Si elle avait des soucis de santé, même si elle en était honteuse, jamais elle n’aurait dû lui cacher une chose pareille. Certes, il n’était pas dit qu’Abby n’en n’aurait pas fait autant, mais elle ne se serait sûrement pas fermée avec autant d’aplomb une fois en présence de sa jumelle…C’était bien ce qui séparait l’humanité de la blondinette et celle de Tasha : Elles n’étaient que rarement sur la même longueur d’ondes, et les rares fois où c’était le cas, cela faisait toujours des étincelles.
    ABBY – « T’allais me prévenir quand que t’avais des pépins de santé ? Une fois que tu aurais bouffé les pissenlits par la racine ? Putain mais je ne peux pas le croire Tasha ! Vingt trois balais, bientôt vingt quatre, et tu te conduis toujours comme une sale gamine capricieuse !! Mais t’as vu ta tronche de frangipane un peu ? On dirait qu’on t’as laissé pourrir au soleil comme une pâtisserie abandonnée ! Mais j’aurais dû deviner, après tout. Avec toi, il faut tout deviner, être devin et certifié vaudou ultime en plus ! A peine croyable un truc pareil… »

Abby ne pouvait s’empêcher d’imaginer la colère monstrueuse dans laquelle entrerait certainement leur père si un tel évènement parvenait à ses oreilles. Évidemment, elle n’avait aucune envie de jouer les rapporte paquet sans ficelle, mais c’était son droit d’être en colère et particulièrement inquiète pour sa jumelle, clouée sur un lit d’hôpital. Ce fut la raison pour laquelle la jolie russe ne s’assit pas et continua à faire les cents pas dans la pièce, comme un véritable lion en cage. Jusqu’ici, elle s’était presque maîtrisée pour éviter d’être grossière et d’en venir à des propos qu’elle finirait par regretter ensuite…Mais Tasha n’était pas passée loin. Bien qu’elle ne soit nullement sa mère et qu’Abby estime qu’elles avaient passé l’âge des sermons, il semblait que sa jumelle en avait néanmoins bien besoin.
    ABBY – « Tu veux que je te dise ? Tu mériterais qu’on te fasse mettre cul nu et qu’on te flanque la fessé de ta vie pour apprendre à vivre ! Je sais bien que dans la famille Vodianov ils sont tous autistes mais c’est pas une raison pour devenir aussi débile qu’eux ! Mais je t’en prie, continue, pourris-toi la vie et pourris la mienne pendant que tu y es, je ne t’en voudrais pas ! Seulement ne viens pas te plaindre si après tu finis seule à en crever parce que tu te serais fermée toutes les portes ! Et Antoine, hein ? Tu as pensé à lui ? Que tu évinces volontairement ta famille d’accord, je peux saisir le principe, mais ce brave gars qui est complètement dingue de toi là j’avoue je pige nettement moins…T’as fumé un arbre ma parole, c’est pas possible ! Ou alors tes neurones sont définitivement grillés par la débilité, parce que je ne vois aucune autre raison plausible ! »

Pour tâcher de se calmer autant que possible, Abby se saisit d’une chaise pour s’asseoir juste à côté du lit de Tasha, dont elle tira la couverture en arrière sans aucune douceur. Il n’était pas question qu’elle se mette à fuir cette conversation, car sa jumelle ne faisait que commencer…Elle était venue pour obtenir des réponses, et ne quitterait pas les lieux avant de les avoir obtenues, quitte à se fâcher avec Tasha pour les trois siècles à venir.
    ABBY – « Je te donne exactement cinq minutes pour m’expliquer ce qui se passe…Si tu ne le fais pas, je m’arrange pour qu’on t’enferme dans un hôpital pour être sûre que tu te fasses soigner, et qu’importe le prix que ça coûtera ! Je donnerais des cours vingt quatre heures sur vingt quatre mais de gré ou de force tu prendras le traitement qu’il faut ! »

On ne pouvait pas en vouloir à Abby, qui venait pourtant de croiser nonchalamment les bras contre son corps en signe d’impatience. Après tout, c’était l’inquiétude qui parlait…Et il valait mieux qu’elle descende sa jumelle en flamme une bonne fois pour toute plutôt que de faire comme si rien ne la touchait, en parfaite indifférence.
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MessageSujet: Re: Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] EmptyMer 13 Juil - 12:58

Bon d’accord une sœur qui vous prend dans ses bras et qui vous demande de tout lui dire….Mais bon, il y a des choses que je ne peux pas, ce n’est pas que je ne veux pas, mais je n’y arrive pas du tout….Enfin une chaise qui même si elle était assise alors pas loin du lit, je sentis qu’elle tirait les couvertures….Aie ; elle avait bel et bien décidé de ne pas s’en aller….Que faire ? Une question qui ne me disait rien qui vaille, mais dans le fond, je devais avant tout l’écouter. Me traitant de je ne sais quoi qui me fit sourire. Elle ne savait pas trop comment s’y prendre mais j’aimais bien qu’elle essaye. Me traitant de personne à qui il fallait un devin, je souriais encore une fois. En tous les cas, j’avais ris une fois de plus avec l’arbre, au moins elle ne perdait pas le nord ! Puis évidemment, je ne pensais pas que j’aurais l’envie de lui crier dessus, mais vu son attitude, j’étais mal barrée ! Courir, oui il me reste plus que ça à faire ! M’en aller loin afin de voir autre chose….Mais bon, si je me barrais pour de bon, je crois qu’elle ferait crever toutes les roues de tous les avions de la planète juste pour me flanquer une raclée. A ma sœur, elle me fait rire, je pense que je devais lui dire un mot. Mais vu les siens, je n’espérais pas trop qu’elle me dise des mots doux de sitôt. Tout d’abord, je prenais toujours le temps de voir les choses dans le bon sens, mais là comment dire….J’en aurais pour une demi-journée avant de savoir que j’aurais des soucis si je ne lui disais rien. Mais tête dure contre tête dure, cela fais plus une bombe atomique qu’autre chose ! Vous savez ce truc qui explose à chaque fois que vous essayez de tout faire dans l’ordre. Néanmoins, il y a de la nitroglycérine qui fait que vous entendez un énorme : « Boom ». Tout comme je ne voulais pas que je montre un peu plus de mon sale caractère. Je m’empressais de lui répondre.

- « Bon ça va, je dormais…..Et puis tu arrives comme une tornade….Tu n’as pas un peu finit de venir comme un torrent de mots….Iceberg russe qui n’est qu’une glace au chocolat qui fond au soleil…. »

Puis voilà qu’elle me parlait d’Antoine, mais à vrai dire il n’était pas trop là…Toujours en vadrouille et il y a bien longtemps que je n’ai plus vu sa frimousse. Je ne voulais pas me frotter avec ce genre de sentiment qui enfin de compte se trouvait être un vide total…Un gros cayon qui m’en disait long sur le fait que je ne voulais pas descendre….Bien entendu, un père qui ne vous appelle pas et qui se plaint de ne pas être avare de vos coups de fils se défend de ne pas venir ici sous prétexte de ne pas voir son horrible sœur. Abby s’était retrouvé ruinée, mais comment dire, ayant disparue de la circulation pour me reposer sous les ordres de mon père. J’avais échappé en quelque sorte à toute cette pagaille. Un bon point pour moi mais qui avait fait de ma sœur une femme plus humble. Enfin, elle le montrait bien, je ne doutais pas une seconde qu’elle devait être fatiguée. J’en avais marre de voir que tout le monde en fait joue les hypocrites à deux balles ! Je ne doutais pas une seconde que j’aurais une sale tête blonde en face de moi si je me retournais. Puis la fenêtre me donnait un aperçu assez subtil de ma sœur. Une nouvelle coupe de cheveu un peu à la garçonne, mais cela lui allait bien, je me demandais si elle l’avait fait justement pour changer d’air. Son regard méchant mais surtout épuisé m’indiquait bien qu’elle voulait justement avoir des mots. Des phrases qui se suivent rien que pour avoir un semblant d’explication. J’avais donc une idée de la façon de la voir, mais lui tournant le dos, je ne voyais pas trop l’intérêt de lui dire le tout pour le tout. Néanmoins, faire attention à lui dire tout en prenant des gants m’agacer fortement. Je ne désirais pas ralentir sous prétexte qu’il fallait que je sois un peu plus gentille…Tout d’abord, je ne comprenais pas trop si je devais avant tout lui dire telle que je les avais connu ou pas. Se changeait les idées était une partie du problème. Il était étonnement inconcevable que je sois dans la peine alors que ma sœur n’était que venue pour me parler. Tout comme je ne comprenais pas que je sois obligée de lui dire….Mais me menacer de me mettre dans un hôpital…..Il fallait vraiment qu’elle abuse !

Restant toujours le long de la fenêtre, je daignais un peu me remettre comme il faut tout en récupérant la couverture. Etant maintenant allongée sur le lit, je la voyais de ma place, on peut dire que la fatigue avait vraiment eu des effets sur moi. Je devais avoir une tête plutôt mal en point. Mais comment dire, une situation ne me plaisait pas trop, il fallait que je sois assez sure de moi. Certaine de savoir que ma sœur devait avant tout avoir des réponses mais bon, vu l’instant présent, j’entamais donc une légère explication histoire de lui donner un peu ce qu’elle veut.


- « Cela fait plusieurs mois que l’on ne sait pas vu….Cela a commencé le jour où tu m’as annoncé que tu étais enceinte….Puis je ne t’ai rien dis justement pour te ménager. Après si cela ne te convient pas, je trouve que tu abuses. Il est bien vrai que je ne t’ai rien dis mais c’était pour ne pas te donner des soucis en plus….. »

Il fallait que je fasse attention à ne pas oublier les choses dans l’ordre, elle m’avait parlé d’Antoine, mais il n’était pas là…Alors de quoi elle se mêle ! Je ne comprenais pas qu’elle me sorte cela ! Elle devait avoir oubliée que je n’avais pas à donner des soucis aux gens. Tout en la voyant, je reprenais alors mon fil.

- « Si je suis partie c’était pour me reposer….C’est vrai que je n’ai pas prévenue j’en suis navrée….Mais bon tu avais autre chose à faire….J’avais besoin de faire le point toute seule… »

Me rappelant alors que j’avais passé des bons moments au bord du lac dans ce coin paumé des États-Unis. Un endroit calme qui m’avait permis de faire mon dossier pour ma galerie. J’avais alors eu le temps de tout préparer histoire de dire que je m’occupais un peu. Tout en équilibrant le truc, je pouvais avant tout avoir un peu de chance pour la suite. Le silence m’avait bien plus, calmé, sereine, je pouvais alors souffler un peu. Tout comme je n’hésitais plus à peindre tout bonnement pour me relaxer. En y repensant, j’avais un peu de chance pour moi de souffler un peu. Il était évident que malheureusement pour ma sœur vu que je ne parlais pas beaucoup, j’aurais alors une situation à convaincre un peu plus qu’avant….Telle un chevalier, j’allais affronter le dragon juste pour avoir un peu de gloire. Mais là au point où j’en étais, la gloire je n’en avais rien à foutre. Puis vu la situation, je ne posais pas trop de questions. Il fallait que je lui dise tout bonnement les choses dans l’ordre….Cette nouvelle m’avait un peu mis dans la pagaille, mais dans le fond, elle était la suite de ces soucis.

- « Tu sais….CEC est parti la dernière fois que je l’ai vu….Je sortais du docteur d’ailleurs….La suite de cette consultation fut des médicaments à vie....Alors dans le fond, ce n’est que le résultat de la fin….Au début, d’après ce que j’ai compris il faut caler tous ces trucs à avaler au p’tit déj….. »

Tirant un peu plus la couverture, je me rendais compte que ma sœur avait tout prit, puis elle ne bougeait pas d’un pouce. J’avais reconnu sa tenue de danse. Lui disant alors que les yeux bien que je ne voulais pas aller se transformer en une fontaine qui ne tarie jamais.

- « Tout le monde doit bien aimé tes cours de danse. J’ai entendu dire que tu avais du succès. »
Un passage pour détourner le tout, je me doutais qu’elle ne le prendrait pas juste pour finir de m’achever ! Ce n’était pas Louis XVI qui avait fini sous la guillotine mais ma tête ! Pour finir, je m’apercevais que ma sœur devait avoir peut-être un petit grain d’amour en elle. M’apercevant que ses jumeaux n’étaient pas là, je demandais doucement.

- « Oxana va bien ? »

J’avais promis de la laisser heureuse, mais après toute cette pagaille, je ne voulais pas être désolée de ne rien dire. Le mensonge n’était pas ma spécialité, je ne me comportais pas comme ça. J’oubliais c’est tout….Peut-être que ma mémoire s’auto nettoyait toute seule ! Pour le moins que l’on puisse dire, je ne voyais pas trop pourquoi, mais le majordome, Charles ne revenait pas. Il avait dû retourner à la maison. Dès que j’irais mieux, je me permettrais d’aller lui botter les fesses. Enfin connaissant ma sœur, je n’aurais pas droit de sortir avant le siècle suivant ! La voyant alors toujours assise sur la chaise, je me demandais bien si elle allait ouvrir sa bouche avec douceur ou justement aussi brusquement qu’une flèche dans la figure. Tout compte fait, je lâchais épuisée de me batte sans arrêt avec une sœur qui me ressemblait plus qu’elle ne voulait pas le dire…

- « Bon vas-y fini de m’achever j’ai l’habitude maintenant…..En tous les cas, c’est gentil d’être venue même si tu n’en avais pas envie… »

Oui un peu de sincérité, d’amour mais qui je crois de toute manière n’aura pas d’importance dans ce caractère de cochon. Une sœur qui enfin de compte m’appréciais mais le ne disait pas. Des jumelle qui s’aimaient mais ne le prononçaient pas. Je peux dire, que la vie est parfois assez dure comme ça….L’observant du coin de l’œil, je me reprenais il n’était pas question que je sois une mare à moi toute seule….
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MessageSujet: Re: Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] EmptySam 23 Juil - 0:09

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Faire les cents pas dans la pièce…Voilà bien l’unique réflexe de notre chère Abbygail nationale alors que Tasha daignait enfin lui répondre. Sur quelques détails, sa jumelle n’avait pas complètement tort : La volcanique blondinette n’avait pas donné signe de vie depuis des mois, n’avait passé aucun coup de fil et pris soin de tracer son propre chemin sans mêler quiconque à son existence. Le but de la manœuvre ? Éviter que sa sœur ne soit éclaboussée de quelque manière que ce soit par les divers ennuis ayant été les siens durant ces quelques derniers mois. Tasha n’en n’avait pas encore conscience, mais la bataille avait été rude pour Abby. Elle avait été ruinée par leur tante adorée, littéralement abandonnée par Adrian, elle s’était fait opérer du cerveau pour retrouver la vue et avait écopé de joyeuses crises d’épilepsie, et avait au final fait adopter les jumeaux. Sans oublier que sa vie sentimentale était pareille à un gigantesque naufrage, sans fin et sans autre but ultime qu’une ritournelle désagréable et des ennuis se répétant encore et encore. A aucun moment Abby n’avait ressentit le désir de faire étalage des diverses catastrophes ayant été son lot quotidien. Qui l’aurait écoutée ? Tasha ? Elle ouvrait à peine sa galerie d’art et à en écouter ses rétorques sur sa santé, il n’était pas utile que l’ardente blondinette aille plus loin dans la réflexion pour savoir qu’elle avait eu raison de ne surtout pas la mêler à tout cela. D’ailleurs, ce n’est qu’après avoir entendu Tasha lui donner le même raisonnement ayant été le sien qu’elle stoppa son petit manège dans la pièce, cessant ainsi de donner le tournis à sa sœur pour mieux se planter devant son lit, les bras croisés et le regard sévère. A plusieurs reprises, elle leva les yeux au ciel : Il était tout bonnement incroyable qu’elles soient aussi semblables sans même se côtoyer pendant des mois. D’autant plus incroyable qu’au lieu de faire preuve d’un égoïsme tout à fait identique à celui de leur tante, ou même de leur père, elle fasse plutôt preuve d’un altruisme à toute épreuve, celui-ci étant bien évidemment dirigé vers leur alter égo. Le seul problème séparant littéralement les deux jumelles Vodianova, c’était leur différence de tempérament. Abby était brute de décoffrage, ayant sans arrêt un mot plus haut que l’autre afin de faire passer un message, tandis que Tasha se retranchait volontiers derrière un masque d’excuse, afin de ne surtout pas être sondée et de mieux pouvoir s’auto flageller aussi sec. Quelque part, c’était insupportable pour Abby, ayant fait le déplacement exprès. Dire que cela l’avait ravie de savoir que sa sœur était à l’hôpital serait mentir, évidemment. Mais c’était l’inquiétude qui était l’origine même de sa colère, rien de plus et rien de moins.

ABBY – « Attends, attends une seconde ! Si je n’étais pas ravie de venir, c’est juste parce l’idée de te voir sur un lit d’hôpital me flanque la nausée figure-toi, ne mélange pas tout ! Et puis c’est quoi cette auto flagellation gratuite ? Tu es payée pour une pub pour des fouets ou quoi ?! Je t’ai connue plus combattive que ça ! Quand on veut, on peut ma grande. Et ce n’est pas avec cet air grisâtre digne d’une pyjama party au cimetière le plus proche que tu vas vaincre cette saloperie, quelle qu’elle soit ! J’avoue, tu m’agaces à toujours tout me cacher sur ta santé. C’était déjà la même rengaine quand on était gamines, alors tu ne vas pas recommencer, par pitié ! »

Bien évidemment, la jeune femme aurait pu réclamer le dossier médical de Tasha, chercher à parler à tous les médecins et autres chirurgiens qu’elle avait vus, mais ce serait interférer dans la vie privée de sa jumelle et sans son accord, il n’était pas question qu’elle touche à quelque dossier que ce soit. De plus, il valait bien mieux que sa sœur ait le cran de lui avouer elle-même le diagnostic, afin qu’un seul jour dans leurs vies respectives elles soient honnêtes l’une envers l’autre. Abby avait toujours tout caché, certes…Mais cela faisait partie de son tempérament solitaire, on ne pouvait que difficilement lui en vouloir.

ABBY – « Ne pas avoir passé de coup de fil ne veut pas dire que je ne me suis pas intéressée à ton cas, sœurette. Tu es simplement trop aveugle pour avoir les yeux en face des trous et t’en rendre compte ! Je sais que tu as une galerie d’art qui marche du tonnerre, que tu as obtenu ton diplôme avec brio et que tu vas être certainement celle qui s’en sort la mieux des deux. Je ne dis pas que je ne suis qu’une bonne à rien…Mais tu ne peux pas m’en vouloir de ne pas avoir voulu vivre à tes crochets comme un parasite lorsque notre chère tante m’a ruinée d’une simple manipulation informatique ! J’ai ramé toute seule c’est vrai. Depuis mon opération, j’ai de graves crises d’épilepsie qui ont fait que j’ai dû faire adopter les jumeaux, c’est vrai aussi. Ma vie sentimentale est un gigantesque naufrage, c’est tout aussi vrai…Mais et alors ? Rien ne justifiait que tu me caches ton état de santé. Le mien ne me conduisait pas aux frontières de la mort, espèce de bécasse baveuse et bouchée ! Je suis l’aînée, c’est à moi que revient le rôle de tête de mule, pas à toi je te signale. »

Soupirant bruyamment, Abby finit par prendre la première chaise à portée de sa main afin de s’asseoir et de faire une sorte de pause métaphorique : Pour l’instant, la hache de guerre n’était pas plantée et l’armistice loin d’être signé, mais elle ne tenait pas à s’égosiller d’un côté et à s’épuiser les cuisses et les pieds en restant debout, surtout si elle était contrainte d’être pour un temps déterminé dans cette maudite chambre en compagnie de Tasha. D’ailleurs, Abby laissa planer un long silence, presque mortel, non sans cesser de fixer droit dans les yeux sa jumelle afin de lui faire comprendre que les bornes des limites avaient largement été dépassées.

ABBY – « On s’en fout de Charles-Édouard pour l’instant, ne dévie pas la conversation je te parle de TOI là ! J’ose espérer que tu vas ENFIN éclairer ma lanterne avant que la bougie ne soit définitivement kaput sans quoi je vais t’étrangler moi-même, ça va pas traîner ! Écoute. Tout ce que je sais, c’est que le médecin désespère que tu t’octroies enfin le repos dont tu as besoin pour aller mieux…Par conséquent, je te donne quinze minutes pour m’expliquer toute l’histoire et ensuite on s’organise. Il est évident que tu ne rentres pas seule quand tu pourras sortir de l’hôpital ! Moi vivante, jamais ! T’es peut-être têtue comme un bourricot mais je peux sans problème te prouver que je le suis deux fois plus que toi ! »
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MessageSujet: Re: Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] Espèce de vieux trognon de paraffine à perruque !! [ pv Abby ] EmptyVen 29 Juil - 13:19

corbeille
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