the great escape
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when the past begins again ▬ constance

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MessageSujet: when the past begins again ▬ constance when the past begins again ▬ constance EmptyVen 11 Fév - 19:30

when the past begins again ▬ constance Damon-Elena-3-damon-and-elena-19186434-650-462
CONSTANCE ; MARTIN

    «Quelle est donc cet enfer qui est mon gouffre ? .» Lorsque les femmes ne vivront pas seulement à travers leur mari ou leurs enfants, les hommes n'auront plus peur de l'amour ni de la force des femmes et n'auront plus besoin de la faiblesse de l'autre pour être sûrs de leur propre masculinité. • • Betty Friedan


    Il était impossible de ne pas replonger. L’enfer était sous nos pieds. C’était un gouffre dans lequel on risquait d’être enfui pour ne plus revenir. Par chance certains arrivaient à s’en défaire, certains arrivaient à survivre. Mais pas toutes les personnes. Certaines essaient de survivre face à leurs problèmes. Mais ils ont peur et tentent de fuir. Le meilleur moyen est de se damner et de se laisser aller. Martin était un exemple parfait. Il était le parfait petit robot. Il n’était pas prévu pour recevoir ne serait-ce qu’une seule larme, il ne devait ressentir aucun sentiment. Il devait être aussi vide qu’un gouffre et aussi froid que la neige que l’on peut voir tomber sur nos fenêtres l’hiver. Une larme était déjà tombée sur sa joue. Elle avait roulé le long de sa joue, épousant les contours de sa mâchoire carrée. Mais il n’arrivait pas à comprendre ce qui le retenait encore. Il n’arrivait pas à comprendre pourquoi il n’arrivait pas à être comme avant, il était ouvert. Il était bien trop ouvert au monde entier. Il ne voulait pourtant pas l’être mais il n’avait plus le choix, c’était devenu comme une seconde nature. Il la refusait ! Il ne devait rien ressentir. Il n’était pas fait pour avoir une simple nature d’humain. Il était bien plus que ça. Il était Martin De Thomas, un grand Epsilon reconnu pour avoir un avenir hors du commun. Son armure était ferme et rien ne pouvait y passer et pourtant, quelque chose l’avait poignardé en plein cœur. Ce n’était pas une dague, ni un poignard, mais une flèche. Une flèche qui avait répandu son poison dans son cœur, l’atteignant de plein fouet. Cette flèche, elle n’était pas hors du commun, c’était ce qui l’avait poussé à tomber amoureux. Tu parles d’une histoire ! L’amour, Cupidon… Que des futilités ! Pourtant, il devait se ranger sur le côté. Il devait avouer qu’il avait des sentiments pour elle. Ils n’arrivaient pas à disparaître. Ils restaient ancré dans sa poitrine. Tout cela n’arrivait pas à s’évacuer. La plaie s’était infectée et elle pourrissait de l’intérieur. Elle le poussait à se tordre de douleurs. Combien de fois, il n’avait pas dormi dans son lit ? Il essayait de l’oublier, tout y était passé. Filles, alcools, et drogues. L’élément le plus efficace. Il ne prenait pas de drogues trop douces, elles étaient bien trop faibles pour supporter son malheur. Il avait besoin de quelque chose de plus important. De plus idyllique. Elles étaient dures. Elles arrivaient à le faire planer, à lui faire avoir des hallucinations. Tout était parfait. Il pouvait perdre la notion du temps et celle de ses douleurs. C’était un paradis artificiel qui prenait sa conscience en main. Ce paradis était son moment de bonheur, il pouvait faire tout ce qu’il voulait sans vraiment réfléchir. C’était son moment de liberté. Il pouvait se laisser aller et affronter les devants du vent qui l’affrontaient avec force. Il ne ressentait plus rien. Aucune souffrance, aucune culpabilité. C’était son moment préféré. Ce soir tout devait recommencer. Il devait réutiliser cette notion du paradis artificiel. Il avait arrêté pour Perdita, mais il recommençait de temps en temps. Il avait besoin de ça pour avancer. Il avait besoin de ça pour se guider. La ruelle dans laquelle il avait rendez-vous était connue pour ses nombreuses histoires illégales. On connaissait tous ici, l’histoire des dealers qui profitaient de la faiblesse des autres pour se faire de l’argent. C’était un moyen comme un autre de faire fonctionner l’économie, bien que les ventes illégales ne rentraient pas vraiment dans cette caractéristique. Martin n’était pas habillé de façon classe, il ne portait pas de chaussures Italiennes, il portait encore moins la Rolex de son beau-père. Cette ruelle était bien trop mal fréquentée. Il ne pouvait pas circuler librement sans que l’on décide de se jeter sur lui pour lui retirer toutes ses affaires de luxe. Il était habillé comme une personne normale. Un jean bas de gamme, un haut des plus démodés et une veste en cuir qui couvrait tout. Il parlait avec le dealer en personne. Martin était venu faire une grosse commande, il devait tenir la semaine avec et ne devait pas tomber en rade. Seulement ce n’était pas aussi facile qu’il l’aurait pensé. Le dealer voulait une grosse somme d’argent. Martin l’avait, mais c’était risqué de le donner ici. Ils n’étaient pas tous aussi fous. Ils savaient très bien que Martin n’était pas un prolétaire, bien au contraire, cela se voyait qu’il était issu d’une famille bourgeoise. Ses habitudes, son comportement. Tout le trompait, mais il ne s’en rendait pas compte. Pourtant, le jeune garçon n’hésita pas à tendre sa main, une grosse liasse de billets coulaient dans ses mains. Le dealer donna un gros sachet rempli de poussière de fée blanche. Mais une sirène retentit derrière eux. Les jeunes dealers levèrent les bras en l’air. Ils étaient apeurés. Martin se retourna et comprit la situation. Il avala la salive et dut se rendre sans broncher. Il devait suivre les indications des policiers. Il se fit prendre ses drogues, mais Martin était bien plus malin, son boxer contenait une fiche poche de drogues qu’il pensait utiliser plus tard. Le trajet vers le commissariat ne dura pas très longtemps. Il en sortit et se sentit trimballer comme un sac à patates. Il fut invité à mettre son index sur une plaquette d’encre bleue. Ses traces d’identités furent fichées. Il passa devant l’appareil photo avant de se retrouver dans une petite prison qui ressemblait à un trou à rats. Ils étaient au moins huit à être entassés les uns sur les autres. Martin soupira et s’assit sur une banquette. Il toucha son front avec ses mains. Il ne pouvait pas tomber plus bas. Il était plus de trois heures du matin et il se retrouvait enfermé dans une cellule. Il ne pouvait plus sortir d’ici. C’était impossible. Les murs étaient trop épais. Les barreaux ne pouvaient pas se briser sous la pression d’un humain. Pourtant à bien connaître les lois. Martin se souvient qu’il pouvait appeler une personne. Il pouvait appeler ses parents mais ils étaient encore en déplacement, ses meilleurs amis ne pouvaient pas le savoir, sauf une personne : Estevan. Lui il l’aiderait ! Il viendrait le chercher. Martin demanda à parler au téléphone. Il fut emmené vers des combinés poussiéreux qui ne ressemblaient plus vraiment à quelque chose. Il composa le numéro des De La Tour Dubois. Il le connaissait par cœur. Il était d’une grande facilité. Il tomba sur le répondeur du téléphone. Il se mordilla la lèvre et laissa pourtant un message, il le devait même si il devait attendre. «  Estevan, il faut que tu viennes me chercher ! Je suis en prison, je t’en supplie il faut que tu puisses venir me chercher, je t’expliquerai tout ça plus tard, mais il faut que tu viennes c’est important ! ». Il dut raccroché. Un policier armé le ramena à sa cellule. Il devait attendre des heures avant de revoir le policier venir le chercher en pleine nuit. Le sourire aux lèvres, il suivit le policier. Il était heureux que son meilleur ami puisse venir le chercher, mais ce qu’il ne savait pas c’était que son pire cauchemar était à l’origine de sa sortie de prison.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: when the past begins again ▬ constance when the past begins again ▬ constance EmptySam 12 Fév - 14:20

when the past begins again ▬ constance 26120ex
YOU'RE LOSING YOU MEMORY NOW • Call all your friends and tell them you're never coming back 'cause this is the end. Pretend that you want it, don't react, the damage is done. The police are coming too slow now, I would have died, I would have loved you all my life [...] Wake up, it's time, little girl, wake up. All the best of what we've done is yet to come, just remember who I am in the morning
DREAM ON
J'errais, perdue dans mes lugubres songes à la recherche d'un but qui m'échappait plus loin encore à chaque pas que je faisais en avant. J'avais l'impression que plus j'avançais dans la vie, plus la vie reculait à ma progression, je divaguais dans une longue rue noire et déserte, seulement perturbé par un courant d'air sinistre s'écrasant sur mes joues glacés. La respiration haletante, je chinais les environs à la recherche d'un signe, n'importe quoi qui puisse me prouver que je n'étais pas aussi seule que je le pensais. J'avais beau être entouré de beau monde, avoir des amis chaleureux et une famille, à l'image d' Estevan, qui me protégeait, mon cœur lourd de pierre s'émiettait à chaque minute, chaque seconde de ma désormais fébrile existence. J'avais tout, tout ce que je m'étais évertué à construire, tout ce dont j'aspirais fut un temps était désormais en ma possession, présidente de ma confrérie, crainte des plus forts et admiré des plus faibles, j'empochais aujourd'hui la rançon de ce qui était ma gloire personnelle, le fruit de mois et de mois passé à piétiner et détruire certains égos pour y imposer le mien. Cependant, j'avais l'impression de tout posséder sans pour autant être satisfaite et ce qui aurait résonné pour moi fut un temps comme l'apogée de mon impeccable réalité prenait les airs d'une bien amère déception. Sous une forme d'un mirage, je sombrais dans ce qui était un long couloir sombre baigné de glace, cherchant dans ma torpeur quelqu'un qui pourrait me rattraper et me sortir de mon enfer, je marchais, courrais, criais, pleurais, personne. Perdue dans une ruelle, je me perturbais à savoir comment j'en étais arrivé là. Soudain apparaissait Drew, au coin d'une rue, son air frigide et son sourire mesquin en coin, cinglant de sa voix impérieuse qu'il m'avait enfin trouvé et pouvait accomplir ce qui avait été bâclé un soir de Noël. Fruit direct de ma méchanceté maladive, j'avais écrasé tellement de monde sur mon passage que l'incarnation de tous les maux que j'avais causé se matérialisait même dans mes rêves par la carrure imposante de Drew. Il me faisait une peur panique, j'avais beau hurler d'effrois, aucun son ne s'échappait de ma bouche et une fois encore je restais impuissante fasse à la destiné qu'il décidait de m'infliger. J'entendis le coup de feu, au ralenti voyait arriver la balle qui m'était prédestinée venir sonner le glas de ma décadence...
DREAM OFF
« Constance, Téléphone ! » Je sursautais, mes prunelles encore plongé dans un état second, j'entendais le téléphone d' Estevan sonner dans le living room de notre maison. Pour une fois, mon frère dormait à la maison sous mes ordres, j'exultais de savoir que je n'étais pas seule à la maison un soir où mes trois colocataires avaient mis les voiles. Je ne voulais plus jamais passer une nuit seule et dans sa grande bonté, mon frère mon grand amour dormais dans la pièce d'à côté. Grimaçante comme jamais, je me redressais dans mon immense lit, tenant d'une main mes côtes qui me faisaient, une fois parmi tant d'autre, souffrir le martyre, me frottant les yeux d'une autre main. Encore une fois mon frère me surprenait de paresse, nous étions similaires c'était incroyable, je soupirais tandis que d'un geste vif je tapais contre le seul mur que nous séparais. « C'est ton téléphone qui sonne ! » maugréais-je à son intention, j'aurais reconnu ma sonnerie entre mille, par ailleurs je remarquais au hasard que l'horloge de ma chambre indiquait Trois heures du matin. « Ce qui est à toi est à moi ! » oh damn. Maintenant que j'étais éveillé, il ne me restait plus qu'à descendre pour aller chercher le téléphone de mon cher frère. Soupirante et exténuée, je me traînais jusqu'à mon sésame. '' Vous avez un nouveau message sur la boite vocale '' & '' Un appel absent. Martin de Thomas '' . Mon coeur piquait un sprint, je fronçais les sourcils, la curiosité piquée au vif. Je n'avais pas entendu parlé de Martin depuis notre séjour parisien et comme un tas de choses, j'avais laissé tourner le semblant d'entente que nous pouvions avoir en un véritable fiasco. Je regardais le téléphone hésitante l'espace de quelques secondes, ce pauvre Martin ne devait surement pas vouloir avoir affaire à moi, cependant j'étais au courant par diverses rumeurs que mon très cher Martin côtoyait de bien extrême précipice depuis notre escale parisienne. Il traînait avec des Iotas de temps à autres, mieux il était le meilleur ami de mon frère et de ma co présidente de confrérie et je n'arrivais jamais à me détacher des regards emprunt de dégoûts ou de rancoeur que ces deux-là m'avait parfois affligés lorsque d'aventure nous avions parlé du De Thomas. Ah si '' tout ce qui est à toi est à moi '' je pouvais bien me permettre de jouer les curieuses pour ce soir, après tout s'il téléphonait à une heure pareille, c'est que cela devait être important, je crois...

« Estevan, il faut que tu viennes me chercher ! Je suis en prison, je t'en supplie il faut que tu puisses venir me chercher, je t'expliquerai tout ça plus tard, mais il faut que tu viennes c'est important ! » Le ton de sa voix m'interpellait, même à travers un téléphone portable, j'arrivais à discerner la teneur urgente du message, même si je n'avais pas entendu le son de son chant depuis fort longtemps maintenant, je me surprenais à pouvoir décoder le moindre des mots qu'il avait prononcés à l'égard de mon frère. Pressé et pressante, je montais vers la chambre où mon frère reposait tranquillement et dans ma lancée, claquait la porte contre le mur. Rien, pas un mouvement. Je fronçais les sourcils, mon bel endormi dormait encore malgré le capharnaüm que j'avais dispersé dans ma maison. Peu heureuse de devoir le réveiller alors que je l'étais déjà, je me proclamais maitresse de la situation en refermant sa porte, après tout mon frère adoré avait tant fait pour moi depuis mon '' accident '' de noël, que je n'aurais été qu'une plus mauvaise personne que je l'étais déjà si jamais je l'avais réveillé. Si Martin suppliait qu'on vienne le délivrer à une heure aussi tardive, peu importais la personne après tout. J'étais fatiguée, harassé par ma journée cependant je ne pouvais rester de marbre face à la vision que m'avais transmise Martin, lui au fond d'une prison, même dans mes jours de grand sadisme, je n'aurais pas eu le cœur à le laisser croupir derrière les barreaux jusqu'au petit matin. Me frottant les yeux une dernière fois avant de changer d'habits, j'essayais tout de même de me dépêcher, n'ayant pas envie de me faire surprendre au poste de police par mon doyen d'université, auquel cas je pouvais dire au revoir à tous les privilèges dont je jouissais au sein de l'université.

En descendant l'allée de la maison des quatre fantastiques dans l'obscurité, une fois installé au volant de la voiture d' Edward Hildebrand que j'empruntais sans contre façon, étant la voiture garé en premier plan dans notre garage ou encore sur le trajet, Je n'avais cessé de me demander pourquoi donc il était en prison, pourquoi tous les "on dis" sur lui, les rumeurs de drogues et autres substances, m'était revenu dans la figure comme un sac entier de reproche et aujourd'hui jour nouveau, je cherchais notre salut à tous les deux, comme je venais le chercher moi-même. Ces conneries devaient s'arrêter, las d'entendre les ont dit sur quelqu'un pour qui j'avais tant d'affection, rien ne se résorberaient pour de bon si je restais dans l'ombre, j'avais trop de choses à dire à Martin, j'espérais qu'il en ait aussi à me dire, peu importe l'issu de cet intermède, je ne voulais plus entendre parler de ses frasques et autres problèmes de drogues. Je garais la audi noir d'hildebrand à quelques mètres du poste de police et continuais le reste de mon chemin à pied. 30 minutes après l'heure d'appel, la Constance La Tour Dubois que j'étais, pénétrais déterminé dans l'antre des poulet. Jouant avec mes cheveux bouclés, je m'appuyais contre l'accueil où siégeait un assistant plongé dans ses dossiers. Il devait être un poil plus vieux que moi, un vrai jeu d'enfant, je lui adressais un sourire ravis, même crevé, on ne changeait pas la La Tour Dubois après tout. « Constance La Tour Dubois . Je suis ici pour Martin de Thomas » entonnais-je d'une voix de agacée, l'ambiance, l'odeur d'un commissariat, erk. Plus vite monsieur l'américain en chaussure italienne serait sorti de sa prison, plus vite nous serions en route vers d'autres cieux. Monsieur l'agent relevait son attention vers moi, m'expliquant les modalités et ... miracle. Une caution et une garde à vu de 15 heures. Il n'avait fait que 30 minutes, 40 tout au plus et je n'aurais certainement pas la patience d'attendre encore 14h heures pour le faire sortir d'ici. Je jouais des charmes, tiraient des cordes et réussit à faire sauter les 15 heures. La caution me coutait un chèque bien gras et je lui adressait un sourire d'autant plus agacée lorsqu'il m'amenait à la tant attendu cellule. J'entrais dans la pièce, triomphante, un regard on ne peut plus neutre posé sur le visage, j'entrapercevais les traits de Martin entre les barres de plombs sous séparant. Mon coeur battait à tout rompre, j'eus l'impression que notre dénouement approchait à grand pas et que la situation anodine aux yeux des autres prenais les allures d'un théâtre où une pièce de dramaturge s'apprêtait à débuter. Je restais sous silence l'espace de quelques secondes, le fixant, mon regard ne pouvant et ne voulant plus se dépêtrer de ce visage qui me paraissait si familier, mais pourtant si inconnu. Il avait maigris, était à peine reconnaissable et pourtant toujours ses yeux bleus pénétrant, cet air dur et froid. « Hello Martin » entonnais-je d'un accent so american, d'une voix veloutée. Mon regard au premier abord dur passa au doux presque inquisiteur, je laissais l'agent de police lui ouvrir la porte et le laissait sortir de sa geôle, bras croisé sur la poitrine. « Je suppose que tu as une très, très, très bonne explication, que je serais ravis d'entendre. » adressais-je à son égard avant de me retourner, direction la sortie. « Mais d'abord, sortons d'ici en vitesse » marmonnais-je tout en le laissant prendre les devants. Ceci promettais bien un instant de pur détresse, en apparence sur de moi et posé, comme d'habitude, je m' effondrais presque de l'intérieur. Situation insolite, qui aurais bien pu croire que je me bougerais à un poste de police a 3h du matin, certainement pas Martin, je suppose.
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MessageSujet: Re: when the past begins again ▬ constance when the past begins again ▬ constance EmptyMer 16 Fév - 18:05

when the past begins again ▬ constance Damon-Elena-3-damon-and-elena-19307493-500-264
CONSTANCE ; MARTIN

    «Tuez-moi je vous prie d'achever mes blessures .» Un peu de chagrin prouve beaucoup d'amour, mais beaucoup de chagrin montre trop peu d'esprit. • • Roméo&Juliette William Shakespeare


    Pourquoi cette erreur brisant tous les plans du jeune homme ? Tout était pourtant parfait. Il n’avait qu’à prendre le paquet et partir à grandes enjambées pour quitter cette ruelle sombre et désertique. Mais les policiers avaient été plus rapides que lui. Dans cette cellule, il faisait les cent pas à la recherche d’une sortie, d’un moyen de partir. Mais rien ne lui était venu à l’esprit. Il faut dire que les regards braqués sur lui ne l’aidait pas tellement. Il se sentait observé par les autres prisonniers qui étaient là pour plus longtemps. Ils vendaient illégalement alors que Martin ne faisait que acheter. La peine était lourde mais sans l’être. Il suffisait qu’il fasse jouer ses relations et il serait libre dans la semaine. Mais si il était tombé sur une équipe totalement pointue et hargneuse, il ne pouvait pas espérer partir aussi facilement. Son esprit calculateur et manipulateur devait l’aider à assouvir son plan machiavélique. Il devait sortir d’ici c’était une obligation. Il ne supportait pas de ne plus sortir. La brise légère du vent sur son visage lui manquait déjà. La chaleur du soleil ne pouvait plus brûler la peau laiteuse du jeune garçon. Il était donc pris au piège à rester dans cet endroit sentant le rat mort et la transpiration à plein nez. Le prince des nuits ne pouvait pas se contenter de rester enfermer ici. L’air était si renfermée qu’on avait du mal à respirer correctement. Il se voyait déjà porter la traditionnelle combinaison orange affreuse que l’on pouvait apercevoir sur les prisonniers dans les films Américains. Il ne porterait pas cela ! Certainement pas. Le orange lui donnait la nausée. Sa couleur était le noir et non cette couleur de femme. Il ne manquait plus que la combinaison jaune et noire que l’on peut voir sur les cinq frères populaires de Lucky Luke. Non là ce serait le pompon. Il ne pouvait pas rester ici à se lamenter sur son sort, il fallait qu’il agisse d’un point ferme. Sa seule réaction fut d’appeler Estevan à la rescousse. Il était assez secret et ne dirait rien sur cette malencontreuse arrestation. De plus, Estevan était son meilleur ami, il pouvait faire cela sans problème. Il ne pouvait pas demander à Aymeric de venir. Il devait déjà le remercier d’être encore en vie grâce à son sang. Mais de là à le remercier encore une fois pour l’avoir fait sortir de prison, il en était hors de question. Le jeune homme ténébreux n’avait pas à perdre son temps à annoncer des plates excuses à chaque fois qu’il verrait son double. Il en était hors de question. Il devait garder sa fierté et mettre sa langue dans sa poche. L’Œuvre faite il devait s’enterrer avec les autres esclaves qui étaient restés en arrière en le voyant partir vers leur seule chance de communication qui était le téléphone. Ils le regardèrent tous avec de gros yeux comme si il était Dieu en personne. Ils n’arrivaient pas à comprendre qui ils avaient en face d’eux. Pourtant il suffisait qu’il dise son nom : De Thomas pour qu’ils arrivent à comprendre. Le fils de l’ambassadeur des Etats-Unis en Australie était juste là devant eux à se tenir droit comme un i en attendant ses secours. Non ils n’arrivaient certainement pas à comprendre, il fallait qu’ils s’intéressent un tout petit peu à la politique pour véritablement comprendre quoi que ce soit et vu leur étroitesse d’esprit, ce n’était un cours qu’il leur fallait mais le livre « La politique pour les nuls ». Là encore il n’était pas totalement sûr qu’ils puissent s’en sortir dignement. Pourtant un charmant homme armé vint se présenter à l’entrée de la cellule, ou plutôt à l’antre des esclaves. « De Thomas tu peux sortir ! ». Oh GOD ! Si tu existes merci ! Tu as pu faire sortir le dieu de notre histoire. D’un air nonchalant, il passa avec agilité et grâce devant ses colocataires de cellule qui se rongeaient les ongles de ne pas être à sa place. Ils auraient tout donné pour être dehors et profiter de la grosse liasse de billet qui avait été donnée par l’inconnu. Martin ne put s’empêcher de les narguer quelques minutes avant de décider de partir complètement. Il récupéra l’ensemble de ses affaires de pacotilles. Sa veste en cuir recouvrit l’ensemble de son corps marqué par une maigreur des plus horribles. Depuis quelque temps, il reprenait du poids et faisait au moins 58 kilogrammes, ce qui était tout à fait fin quand l’on sait que le jeune garçon a plus de muscles que de graisse corporelle. Il ne ressemblait plus qu’à un cadavre ambulant qui semblait avoir besoin d’aide pour marcher. Et pourtant, sa beauté se dégageait dignement par la beauté naturelle de son visage. Ses yeux durs et froids pouvaient encore séduire n’importe quelle femme et bien que son corps soit aminci, il pouvait trainer n’importe quelle femme dans son lit pour une nouvelle nuit. Pourtant ce soir, ce n’était pas ce qu’il aurait pu faire. Il était là à partir vers l’entrée de la police pour remercier son héros : Estev…Cons…CONSTANCE ! OMG ! Ce n’était qu’un mauvais cauchemar, non elle ne pouvait pas être là. Elle devait être certainement avec Edward et il se mettait à halluciner tout seul. Il récupéra son Iphone, ainsi que ses affaires personnelles. Il ne tarda pas à recevoir les jérémiades du commissaire Moulin. « Et que je ne vous vois plus ici jeune homme ! Cette jeune femme vous a permis de sortir ce soir, mais ce ne sera pas la même chose, la prochaine fois. ». Martin sourit comme si la leçon fut enregistrée et retenue par le jeune. Mais c’était bien loin d’être le cas. Il s’en fichait pas mal, ce n’était pas un policier de second ordre qui allait lui dicter sa vie. Se retournant, la vision de la jeune femme était sous ses yeux. Constance. C’était bien elle. Ses longs cheveux bouclés en bouclettes proportionnées encadrées l’ensemble de son visage. Son teint de porcelaine. Ses yeux chocolats étaient un enfer pour n’importe quel homme. Il était bien dur de ne pas se laisser embellir par la beauté de la jeune femme. «Hello Martin ». Cette douce voix qui lui avait tant manqué. Cette voix qui était devenue une véritable mélodie pour ses oreilles. Une douce berceuse qui circulait en boucle dans son esprit. Il n’y avait pas deux hommes aussi fou que lui. Il était fou de ressentir encore une quelconque attirance pour elle. Un quelconque amour. Et pourtant. Elle était devenue la maîtresse de sa destinée, la princesse de ses songes. Il ne réussit pas à déglutir devant elle. Elle lui faisait un de ces effets particuliers et proche de l’enfer. Carbonisant ses veines, entrainant son cœur à danser une valse. Il n’entendait que lui. Ouvrant la bouche tel un idiot, il ne put manquer son effet de surprise. Quelle surprise ! ». Deux mots ! Il n’avait pas été capable d’enchainer plus de mots. C’était bien trop compliqué pour lui de s’exprimer en sa présence mais il devait se ressaisir, elle avait été claire, elle ne voulait pas de lui. Elle n’avait pas voulu de son être, de son âme, de son amour. Oh Diable les apparences ! Elle lui avait brisé le cœur et elle n’allait pas s’en sortir avec un grand merci. Il ne comptait pas être tout aussi tendre qu’un agneau avec elle. Elle n’était que le diable sur terre, semblable à lui. Ils étaient faits pour être ensembles; mais il n’y avait que lui qui était véritablement au courant de cette vérité. «Je suppose que tu as une très, très, très bonne explication, que je serais ravis d'entendre. ; Mais d'abord, sortons d'ici en vitesse ». Sa voix marqua une nouvelle fois son esprit. Non il devait se concentrer encore une fois. Il suivit le couloir de la sortie, marchant en ligne droite pour ne pas se prendre n’importe quel objet imposant dans une partie de son corps. Arrivé dehors, la fraicheur de la nuit marqua sa peau d’un rouge affreux autour de ses pommettes d’enfant sauvage. Il se retourna vers la jeune femme. L’éclair rouge dans ses prunelles était toujours présent. Elle avait abusé de lui, usé de lui. Elle n’était qu’un fardeau qui contrarié ses pensées. Elle n’était qu’une boule de feu qui tentait de réchauffer la glace qu’il était devenu. Mais pourtant, il ne comptait pas se laisser aller comme ça. Il était en détresse. Tout homme normal l’aurait prise dans ses bras, la serrant de toutes ses forces pour profiter de ce moment présent qui ne s’était pas présenté depuis des mois. Mais Martin n’était un homme normal, c’était un phénomène qu’il fallait connaitre et apprivoiser, il était semblable à une panthère noire. Dangereuse et mortelle à l’extérieur, mais à l’intérieur il était blessé et demandait de l’aide pour sortir de cet enfer qui l’engloutissait. Sa voix rauque et puissante marqua les murs aux alentours. Merci pour m’avoir fait sortir d’ici. Je te serai redevable ! Mais je ne peux rien expliquer, c’est bien trop personnel. Ce n’est pas que je ne te fais pas confiance, mais je ne désire pas en parler ! ». Il s’étonnait lui-même, il était doux et n’était pas vraiment méchant vis-à-vis d’elle. Il était tout à fait normal, condamnant sa rancœur pour lui parler, sachant que tout pouvait dégénérer. Il connaissait son caractère, et le sien. Les deux ensembles n’étaient pas vraiment bons à voir, sauf si on voulait assister à la troisième guerre mondiale. Il saisit son paquet de cigarette et en tira une pour l’entreposer à ses lèvres. L’allumant de son zippo argenté parisien, il l’avait dernière utilisé à Paris. Et il s’étonnait de l’avoir encore en poche, sachant que cette veste n’était jamais sortie de sa valise.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: when the past begins again ▬ constance when the past begins again ▬ constance EmptySam 19 Fév - 14:41

when the past begins again ▬ constance Tumblr_lfv2oh4bUY1qfrdlso1_500
TO LEAVE THIS ALL BEHIND • Oh dear you look so lost, eyes are red and tears are shed, this world you must've crossed. You said, you don't know me, you don't even care, she said "You don't know me, and you don't wear my chains ". Essential yet appealed, carry all your thoughts across an open field, when flowers gaze at you, they're not the only ones who cry when they see you

J'avais l'impression d'être un complet paradoxe en ces lieux, telle une princesse perdue dans un bar remplis de bandits. Si jamais un jour on m'aurait dit que je finirais au poste, non pas pour moi, mais pour aller chercher un amour perdu au fond de sa cellule, j'aurais probablement annoncé le banco. C'était tellement mon genre d'aller au poste, cela l'avait été tellement de fois, seulement y aller de mon plein gré pour en sortir quelqu'un qui devait probablement me vouer une haine féroce, certainement pas. J'aimais me faire du mal semble-t-il, dans mon extrême masochisme, je me persécutais à foncer tête baissée dans la gueule du loup et aussi surprise que je pouvais l'être par mon arrivée précipitée, je ne l'étais apparemment pas beaucoup comparé à l'effarement jaillissant de Martin à la vue de mes boucles brunes venant le libérer de sa geôle. « Quelle surprise ! » N'est-ce pas. J'étais autant surprise que lui par ma propre présence en ces lieux. Peu habituée à fréquenter ce genre d'endroit et surtout à une heure pareille, je me surprenais presque de ce bond de bonté naturel dont je faisais preuve à l'instant. Consciente que même si je me trouvais bien généreuse d'être ici, le fait que je me préoccupe du sort réservé à mon détenu de la soirée influençait en partie, voir complètement, ma décision de rôder en ces lieux. Je le toisais sortir de sa cellule, contemplais chacune de ses courbes de nouveaux gringalet alors qu'il récupérait ses affaires. Toujours le même air flanqué sur le visage, ce mépris alliée à un sourire dont on se passerais bien tellement il était rongé d'arrogance. Pourtant, je ne pouvais mentir à personne, c'était bien là tout l'attrait de sa personnalité et je ne pus m'empêcher de sourire discrètement alors que nous nous échappions vers la sortie. Il avait beau avoir changé du tout au tout physiquement, finalement sa nature n'avait pas changé, j'en avais l'impression tout du moins, après tout qui étais-je pour juger de ses changements ou non alors que nous nous retrouvions face à face depuis quelques petites minutes, quelques petites minutes depuis des mois et des mois. J'avais fait office de bourreau durant tellement longtemps avec lui que je me rendais compte que ma présence en ces lieux et en ces conditions relevait d'une colossale infamie, s'il y en avait bien une qui n'avait pas sa place ici c'était bien moi, même-si... « Merci pour m’avoir fait sortir d’ici. Je te serai redevable ! Mais je ne peux rien expliquer, c’est bien trop personnel. Ce n’est pas que je ne te fais pas confiance, mais je ne désire pas en parler ! » Le froid apparent marbrait la peau lisse de mes mains, je grelottais presque cependant que je restais droite, l'électricité entre nos deux corps venant apporter une source de chaleur illusoire à notre intermède. Abstraction du climat faite, je le contemplais un instant sous la lumière artificielle qu'offrait un lampadaire, accentuant ses traits amaigris, les cernes noires sous le flot de ses prunelles, j'avais l'impression de rencontrer un tout autre homme. Le même mais sensiblement différent, je le connaissais parfaitement, il était moi et j'étais lui. Et pour la première fois depuis notre toute première rencontre, je me rendais compte qu'en le croisant dans la rue j'aurais très bien pu le confondre avec Aymeric lorsque nous n'étions encore qu'en France. Le teint blême, la monotonie et tout le package que m'avait servi Aymeric lorsque Johanna nous avais quittés. J'avais l'impression de me projeter une année en avant dans un violent Flash Back, à la différence que cette fois-ci j'étais la pièce maitresse de ce théâtre, je le vivais et n'était plus spectatrice du malheur des autres. Je déglutissais, mon fort intérieur cherchant par tous les moyens à savoir comment nous avions pu en arriver là, il ne me dirait rien alors qu'un bel après-midi d'été il m'avait tous dit, mais après tout comment avais-je pu espérer pouvoir garder le monopole de la '' confidente de Martin de Thomas '' lorsque je m'étais octroyé tous les prétextes pour le faire tomber au fond du précipice après l'accident de Cassandra. Et Paris ... Paris. L'apogée de notre tragédie, le zénith de notre notre propre catastrophe, catastrophe magnifique que je cherchais par tous les moyens de combattre et que dans ma bataille, j'avais emporté le peu de considération que Martin pouvait avoir à mon égard, considération, haine, amour, j'avais tellement joué que maintenant je me laissais emporter dans mon propre tourbillon. Minute de silence, je le contemplais avide de réponse. « Très bien, si tu m'es redevable, tu me dois la vérité et l'histoire ''bien trop personnelle'' qui m'a fait me lever à 3h du matin pour venir te sortir de derrière les barreaux. C'est tout ce que je veux. » Je n'avais même pas cherché. À la place de trouver un moyen de le manipuler afin qu'il réponde de ses actes, je montrais la facette peut être plus conciliante, cependant déterminée à avoir ce que je désirais, je lui imposais ses propres mots comme seule perspective. Je le connaissais trop bien pour savoir d'avance qu'il allait jouer de fourberie afin de ne pas répondre à mes interrogations. Je le regardais se griller sa petite cigarette et filer toutes voiles dehors vers son cancer et croisais les bras. « Nous sommes bien trop loin de chez toi pour que tu envisages de rentrer à pied, l'agent de police m'a signalé que ta voiture dormais paisiblement à la fourrière. Si Estevan n'a pas pu venir te chercher, personne d'autre ne le pourras à une heure pareille. » L'art de s'octroyer les clefs d'une situation. Je le regardais satisfaite, pourtant consciente que cela ne serais qu'une des cartes de mon jeu parmi tant d'autre, prévoyante d'une guérilla. J'étais fatiguée et je n'avais aucune envie de négocier trop longtemps, j'alimentais l'espoir quasi chimérique qu'il soit aussi harassé que moi et qu'il se laisse aller au confidence assez rapidement afin que nous puissions mettre fin à notre réunion sans trop de dégât. « Conclusion. C'est moi qui vais te ramener chez toi et je ne le ferais pas tant que je ne saurais pas ce que je veux savoir.  » Lâchais-je en contemplant mes ongles manucurés, comme si il paraissait évident que j'avais raison et qu'il ne pouvait pas le nier. Seulement je n'en attendais pas moins de lui qu'il ne réplique, mais d'un autre côté, il serait fou de vouloir jouer à qui était le plus fort, j'avais toujours ce que je désirais c'était bien connu et même si dernièrement j'essayais de faire la fille aimable, un minimum sympa et de refréner mon côté pétasse manipulatrice, je n'en restais pas moins moi, chasser le naturel il revient au galop. Je m'avançais vers lui à pas lent, conciliatrice et employant un timbre de voix doux, j'utilisais des mots clairs et concis comme l'était mon objectif, cependant je restais calme, posée, je faisais glisser les clefs de ma voiture entre mes doigts fin et patientais. « J'ai tout mon temps... » ajoutais-je dans un petit soupir, venant m'adosser à un mur non loin de là, placé sous la lumière du même lampadaire qui éclairais la carrure du de Thomas, au moins ont constatais bien que je ne faisais pas les saintes ni touches gênés restant a 100 mètres au moins de mon ex one night accidenté amour et compliqué. Nous étions bien au dessus de cela, du moins je l'espérais. Je croisais les bras sur la poitrine, adoptant une position confortable, sentant d'avance que cette conversation allait perdurer jusqu'au petit matin.
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MessageSujet: Re: when the past begins again ▬ constance when the past begins again ▬ constance EmptyDim 20 Fév - 15:04

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CONSTANCE ; MARTIN

    « J'ai encore rêvé d'elle .» Je l'ai rêvé si fort. Que les draps s'en souviennent. Je dormais dans son corps. Bercé par ses "Je t'aime". Si je pouvais me réveiller à ses côtés. Si je savais où la trouver. Donnez-moi l'espoir. Prêtez-moi un soir. Une nuit, juste pour elle et moi. Et demain matin, elle s'en ira • • Chanson Française


    Cette prison était plus sale que tous les endroits mal fréquentés de la capitale du pont rouge dominant la ville. Le trop plein d’individus condamnés permettaient une surestimation des personnes emprisonnées. Les hommes étaient trop nombreux. Ils étaient serrés les uns au autres pour combler les pièces inférieures à dix mètres carrés. Ils ne pouvaient pas bouger, ils risquaient d’heurter quelqu’un. La pression était si haute que ce serait provoquer une bagarre générale. Les hommes étaient sous tension, ils stressaient d’être condamnés pour un crime qu’ils avaient commis. Martin avait la chance d’avoir des parents riches avec une grande influence, mais il ne pouvait pas les appeler, il ne leur devait rien, ils faisaient ce qu’ils voulaient de leur vie, Martin n’avait plus rien à faire d’eux. Il devait se concentrer sur ses parents biologiques, il devait retrouver leur trace. Mais ce n’était pas vraiment facile quand on sait juste que vous avez un frère jumeau et que vos parents ont falsifié les documents de naissance du jeune garçon, le faisant passer pour leur véritable fils. Fichtre ! Il devait absolument trouver une solution. Mais l’air si dense, si humide l’empêchait de se concentrer. C’est fou la capacité que l’on peut avoir pour se faire déconcentrer, c’est avant tout une volonté. On en peut plus de réfléchir, et on se laisse aller devant n’importe quelle occupation qui semble potable. Une mouche qui vole, une fenêtre entrouverte, en regardant les autres … Tout était permis. Mais il n’eut pas à se reposer. Un policier vint le chercher, et dire qu’il était tout aussi jeune que lui, ses études ne devaient pas être hautes. Il devait certainement envier tous les gosses de riches qui faisaient les idiots dans la ville. Ils se faisaient emprisonnés, ce qui devait leur servir de leçon, et encore il fallait que papa et maman ne s’en mêlent pas sinon ils étaient libres dans les minutes avenir. Cette mondanité était une connerie. On était tous égaux. on devait tous avoir les mêmes droits. Et bien sachez que non, les riches auront toujours cette influence sur vous esclaves ! Ils seront tous intégrer les meilleures universités alors qu’ils ne savent pas vraiment compter. Ils seront toujours invités aux meilleures fêtes alors que vous resterez chez vous avec une pizza calorique et un soda. Ils auront le droit de faire le tour du monde en un été alors que vous resterez chez vous à regarder les dessins animés passer ou en travaillant sous la chaleur. Depuis la nuit des temps, les riches ont toujours été favorisés par leur pouvoir. Personne ne peut régner en maitre sur eux. Ils sont bien plus puissants et plus intelligents. C’était la principale raison de la jalousie du policier. Il rêve d’une vie en or, de cette vie que possède Martin. Mais ils sont totalement fous ! Ils avaient le soutien de leurs parents, leur amour… C’était plus important qu’une importante quantité de zéros derrière les comptes bancaires des jeunes gens. La surprise fut si intense qu’il en oublia de respirer. Il savait qu’on viendrait le chercher, mais de là à ce que ce soit Constance, c’était la plus incroyable surprise qu’on pouvait lui offrir. Il n’était pas mécontent de la revoir, ça lui faisait bien au contraire un bien pour son cœur. Un amour n’est jamais totalement facile à oublier bien au contraire. C’est le pire poison qui puisse exister, il vous pousse à utiliser n’importe quelle force destructrice pour mettre fin à ses jours. Martin ne rêvait d’être à la place d’Edward. Il était capable de faire des efforts considérables pour elle. Au départ, il pensait qu’elle ne voulait pas de lui pour ses relations amoureuses écourtées et jamais sérieuses. Il était prêt à changer pour elle. Si elle revenait vers lui, il ne pourrait que lui ouvrir les bras. Elle l’avait poussé au bord du précipice, mais il n’avait pas encore sauté. Il était prêt à se retourner, la prendre dans ses bras et tout oublier. C’était la magie de ce qu’il pouvait ressentir. Le temps qu’il passait à l’attendre n’était rien contrairement à leur relation qui pouvait être une histoire d’amour marquante comme Roméo et Juliette ou bien Tristan et Iseult. Mais il fallait être fou de vivre une telle histoire. La fin de ces histoires n’étaient pas glorieuses mais marquantes. Deux amants meurent l’un pour l’autre pour vivre ensembles. Ce n’était pas la destiné de Constance et Martin. Leur destiné ressemblait plus à une tragédie qu’à un conte de fées. Elle n’était pas Anastasia, il n’était pas Dimitri. Ils n’étaient pas faits pour vivre ensemble. Elle était une belle princesse, manipulatrice, salope, garce, mais elle avait un cœur en or, l’âme d’une femme de pouvoir, une bonté admirable et une beauté à faire tomber les jeunes. Et Martin à côté n’était qu’un pauvre nécessiteux qui essayait de se faire de l’argent. Il fallait être réaliste. Il n’y aurait jamais rien entre eux. « Très bien, si tu m'es redevable, tu me dois la vérité et l'histoire ''bien trop personnelle'' qui m'a fait me lever à 3h du matin pour venir te sortir de derrière les barreaux. C'est tout ce que je veux. ». Elle ne pouvait pas donc comprendre que cette vérité la concernait un minimum. Elle était la clé de ce sacrifice. La clé de tous ses sentiments. Dès qu’il arrivait à les oublier un peu, il repensait à elle et il sombrait. Il avait fallu qu’elle se montre, le faisant agoniser. Son cœur battait encore plus fort qu’une fanfare. On pouvait l’entendre à des kilomètres à la ronde. Une véritable honte pour lui-même qui ne pensait qu’à une chose : partir en courant. « Constance, ce n’est pas contre toi, et puis j’apprécie que tu sois venue me chercher vraiment, tu n’aurais certainement pas du, mais comprends-moi-même si je te suis redevable, je préfère l’être d’une autre manière. Cette vérité est bien trop honteuse à avouer.  ». Il était calme et serein, s’énerver ne servirait certainement à rien. Il provoquerait une guerre entre eux. Il serait certainement en froid et il n’avait pas envi de lui courir après pour avoir son pardon. Ce n’était pas le moment de le chercher avec cela. Le Martin Diabolique s’effaçait pour laisser au bon une chance de s’établir une vie des plus respectables. C’était surtout pour filer tranquillement loin d’elle. «  Nous sommes bien trop loin de chez toi pour que tu envisages de rentrer à pied, l'agent de police m'a signalé que ta voiture dormais paisiblement à la fourrière. Si Estevan n'a pas pu venir te chercher, personne d'autre ne le pourras à une heure pareille.  ». Il n’était pas en mesure de lui dire ce qu’elle devait faire, mais si elle voulait tant le ramener, elle n’avait qu’à le faire, le plus tôt possible et elle serait chez elle. Et c’est à cet instant précis, qu’il se traita d’idiot, il n’avait pas d’argent en poche, il avait juste pris le nécessaire pour se payer de la drogue, mais il n’avait pas réfléchi au reste. Quel idiot, mais quel idiot ! Sa seule décision était d’appeler Maddox, mais à cette heure-ci il était certainement en train de faire la fête et il devait plus ressembler à une épave qu’à quelque chose de potable capable de marcher sur ses jambes. « Si tu veux revenir te coucher tôt, tu n’as qu’à me raccompagner chez moi et repartir aussi vite. Sinon je marcherai jusqu’à mon appartement. J’ai de quoi fumer tranquillement jusqu’à rentrer chez moi. Si tu n’as pas envi de patienter, ou si tu as envi de revenir chez toi, on peut fonctionner comme cela il n’y a pas de problème. Mais tu ne seras rien !  ». Il était impossible pour une nature impulsive comme celle de Martin de rester ne cessait-ce qu’une seule seconde calme. Le dragon au fond de son corps se réveillait à la moindre chose. Il ne pouvait pas rester calme, c’était hors de ses capacités. Il devait s’énerver, utiliser son pouvoir de manipulation pour être tranquille, il rejetait les autres pour se confronter lui-même à ses propres problèmes. Constance, son ancienne confidente devait être au courant de ses problèmes, il était normal qu’elle cherche à en savoir plus. Il lui avait dit des choses que seuls ses meilleurs amis savaient. Elle devait arriver à danser une valse sur un seul pied, on ne savait jamais à quoi s’attendre avec Martin De Thomas. Un jour angélique et l’autre diabolique au point de vous envoyer des insultes à tords et à travers. « Conclusion. C'est moi qui vais te ramener chez toi et je ne le ferais pas tant que je ne saurais pas ce que je veux savoir.  ». Si c’était une menace, elle pouvait s’attendre à ce qu’il tourne les talons. Il n’avait pas envi de se voir confronter à ses problèmes. Chaque jour, à chaque heure, à chaque minute, il luttait contre ses problèmes. Il luttait pour l’oublier. Son corps ne réclamait qu’elle. Son cœur aussi. Malgré tous ces appels, il restait silencieux et faisait comme si de rien était, c’était la seule chose pour qu’il essaye d’aller de l’avant. Il en avait besoin. Il devait le faire pour son bien-être et pour le sien. Ce n’était pas sain de rester accroc à la même personne. Cette plaie avait du mal à se fermer, elle s’infecter. Malheureusement pour tous les cœurs malades en train de s’infecter, il n’existait pas d’arnica, ni même d’alcool à soixante-dix degré pour soigner la plaie. Il fallait du courage et de la volonté. Silencieux, il resta de marbre à sa menace. Il n’en avait rien à faire. Il termina sa cigarette, et la regarda dans les yeux. Son regard bleu troublant se mélangeait à celui sulfureux de la jeune Française. Il restait là silencieux à regarder ses traits comme si c’était la première fois qu’il était face à elle. Depuis longtemps, il n’avait pas été surpris à reproduire ce geste. Les seules qui arrivaient à consoler son cœur en ce moment même étaient Perdita et Noelynn. Les regards des deux blondes provoquaient des troubles cardiaques au jeune Italien. Son cœur n’y voyait que du feu, elles arrivaient à le consoler et à remplacer Constance, mais était-ce assez ? Certainement pas. « J'ai tout mon temps... ». Dans un élan de sincérité, Martin allait lui montrer pourquoi il était allé au trou. C’était certes de la sincérité mais de l’impulsion. Sa nature reprenait le dessus, il ne faisait pas ça méchamment, mais plutôt pour lui mettre la vérité en face des yeux. Il acceptait de se confronter à ses problèmes. Dans son boxer était caché un petit sachet de poudre blanche, minuscule. Il tenta de l’attraper sous le jean serré qu’il portait, l’ayant en main, il se rapprocha près de Constance, l’espace était restreint. Ils étaient collés l’un à l’autre. Une situation dangereuse. Il plaqua sa main à l’extrémité de son visage, sur le mur, et de son autre main, il leva le sachet à la lumière du lampadaire. Son regard froid s’était métamorphosé, c’était devenu un appel de détresse. Il avait besoin d’elle, elle n’était pas aussi dupe qu’elle pouvait le laisser deviner, bien au contraire. Sa main tremblait sous le fardeau qu’il portait. Ce sachet devait peser un peu moins de cinq grammes et pourtant, il avait l’impression de porter une croix sur son dos. Elle lui rompait les articulations, mettait à l’épreuve ses os. Il trainait sa croix jusqu’à elle. Elle était face à lui et elle détenait la vérité sous ses yeux. «  Ceci est la véritable raison de mon arrivée en prison. Un moyen d’oublier ses blessures malheureusement interdit par la loi !  ». Le mieux aurait été de lui dire qu’il ne pouvait pas se passer d’elle, qu’elle était sa seule préoccupation. Son seul désir. Mais ces mots étaient trop durs à souffler. Pourtant ce n’était que trois mots, huit lettres, et deux syllabes. Et ces mots là ne voulaient pas sortir de la bouche du jeune garçon. Il avait bien trop peur d’être encore blessé et de sauter dans le gouffre qu’il y avait sous ses pieds.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: when the past begins again ▬ constance when the past begins again ▬ constance EmptyJeu 24 Fév - 15:39

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• you should've killed me •
• death would have been too kind •
• This time, this place. Misused, mistakes.Too long, too late. Who was I to make you wait ? Just one chance, just one breath, just in case there's just one left 'cause you know... that I love you, I have loved you all along. And I miss you, been far away for far too long • Nos retrouvailles prenaient des allures de cliché, une scène atypique tirée d'une pellicule, la jeune femme rentre dans la pièce, le ralentis, la musique de fond, les regards meurtris s'entrecroisant dans le silence embarrassé offrant ainsi aux deux protagonistes l'occasion de se sentir empotés. J'avais envie de faire demi tour, je me persuadais que le malaise n'avait rien à voir avec lui pourtant je n'étais pas assez persuasive avec moi-même pour me faire croire cela. Mon cœur manquait un battement à chaque fois que nos prunelles désabusés se croisaient, seulement il faisait preuve d'un tel sérieux que j'avais l'impression d'être la seule à vivre l'instant comme s'il s'agissait de l'amorçage d'une dramatique débâcle. Lorsque je me souvenais de notre unique soirée Parisienne, j'avais l'impression d'être la pire des mégères. Fut un temps cela m'aurait amusée, jadis je m'étais amusée des autres, faire tomber amoureux un homme peut s'avérer tellement facile lorsque l'on sait s'y prendre, que j'avais pris un malin plaisir à faire tourner et tomber des têtes. Seulement j'avais pris conscience à mi-chemin que cela ne m'apporterait rien dans la vie, que de blesser des personnes ne suffiraient plus à combler mon bonheur. Je contemplais ma dernière œuvre sortir de sa cellule, combien j'aurais donné afin de l'épargner dans ma course à la méchanceté souveraine, combien je donnerais pour ne pas avoir provoqué le destin. Pourtant, je n'étais pas la seule à blâmer, je n'avais rien cherché pour lui, nous nous dévouions une haine sans pitié quelques mois auparavant et nous en serions tenus à nous débiter monts et médisance si seulement nous ne nous étions pas croisée à l'hôpital. Une dose de La Tour Dubois ajoutée au destin avait fait de nous ce que nous étions aujourd'hui, pourtant je m' entêtais à porter toute responsabilité. Je le regardais, deux tailles de tee-shirt en moins, trois tailles de pantalon en dessous de la réalité et j'obtenais la version actuelle de ce qui m'avait appartenu une nuit d'été, sans même avoir parlé à cette pâle ombre de ce que j'avais connus de fantastique, je sentais que je n'allais pas aimer cette nouvelle version, j'espérais naïvement peut être qu'en troquant sa fabuleuse ex carrure par un look beaucoup plus maigre et drogué, il avait aussi troqué sa méchanceté et son aigreur pour quelqu'un de plus... humain.

« Constance, ce n’est pas contre toi, et puis j’apprécie que tu sois venue me chercher vraiment, tu n’aurais certainement pas du, mais comprends-moi-même si je te suis redevable, je préfère l’être d’une autre manière. Cette vérité est bien trop honteuse à avouer. » Évidemment. C'était prévisible, il ne cracherait rien du tout et moi pauvre idiote j'avais même eu l'espoir impétueux qu'il se plierait à mon interrogatoire. Cependant, s'il ne lâchait pas les armes maintenant, je n'allais certainement pas le faire, n'en démordrais pas tant que mes questions n'auraient pas gagné réponses. Seulement, je redoutais les réponses, n'avaient pas envie que l'on me réserve froid les déboires parisiens que j'avais construits de mains de maitre et qui continuaient leurs ascensions sans que je ne puisse y apposer un quelconque contrôle. La respiration haletante, je sentais ma poitrine se déchirer sous la pression que m'infligeait mon coeur battant à tout rompre, vouloir ou ne pas vouloir savoir, telle était la question. Je gardais un silence gêné. Vérité bien trop honteuse, et de là se dessina les traits de notre impitoyable sincérité. Je le sentais arriver gros comme un camion vous arrive en plein visage, seulement je restais raide en plein milieu de la route, mes réflexes disparaissant pour affronter ma fatalité, j'avais soif de ces vérités, je voulais qu'il me balance tout une bonne fois pour toute et que nous mettions fin à nos agonies à la place de continuer à vivre dans l'obscurité, seulement dans ma contradiction, je ne voulais rien savoir non plus. Silence maitre de notre situation, je préférais rester muette plutôt que de relancer sur sa vérité bien trop honteuse, devinant ses pensées comme si elles étaient les miennes, je ne cessais de nous re projeter le soir où notre relation confuse avait sombré dans le chaotique. « Si tu veux revenir te coucher tôt, tu n’as qu’à me raccompagner chez moi et repartir aussi vite. Sinon je marcherai jusqu’à mon appartement. J’ai de quoi fumer tranquillement jusqu’à rentrer chez moi. Si tu n’as pas envi de patienter, ou si tu as envi de revenir chez toi, on peut fonctionner comme cela il n’y a pas de problème. Mais tu ne seras rien ! » Je croisais les bras plus fort, le toisais, air inquisiteur et désobligeant pointant son intervention haut combien déplacé. Je faisais l'effort d'être un minimum gentille avec lui, car tous savait très bien que la gentillesse relevait de tout sauf de l'innée chez moi et l'effort considérable que me demandait cette conversation pouvait à contrario me faire repasser du côté obscur de la force en une parole disgracieuse. Je poussais un soupir, m'exerçant à calmer ma frénésie spontanée, lui tournait autour à pas lent en scrutant ses courbes amaigris. Une autre fois je lui aurais sommé d'aller se faire foutre, serais partie seule et aurais fait de sa vie un véritable enfer corrosif, seulement pour lui je faisais l'effort de la jouer gentille, je lui avais tellement fait, lui en avait fait tellement voir que moi-même je ne me sentais plus la force de lui infliger plus de plaie. Je stoppais ma petite valse autour de lui, après un instant de pure réflexion où seul le fourmillement à l'intérieur du poste de police non loin de là brisait le silence nocturne, je poussais un second soupir. « Aller Martin, il fait froid, tu ne vas pas rentrer dans ce froid alors que je pourrais te ramener. » lui lançais-je d'une voix paisible, un mince sourire en coin. Seulement s'il pensait s'en sortir en haussant la voix, gagner parce que je ne réagissais pas à tonalité sèche, il se fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'à la cervelle, ça n'était que le départ d'une longue thérapie, s'il ne voulait rien dire par sincérité et envie, alors manipulatrice Constance que je pouvais être à temps plein lui retournerais l'esprit en quelques échanges. Je voulais savoir, ne voulait pas savoir, mais voulait savoir tout de même. Contradiction, quand tu nous tiens, tu ne nous lâches plus. « Et tu sais très bien que je pourrais passer des jours et des jours sans dormir. » ajoutais-je plus malicieuse, le pointant du doigt amusée. Après tout j'étais increvable, il le savait et j'avais déjà passé des jours et des jours à ne pas dormir, à festoyer à tout vent, alors une nuit de perdue ne changerais certainement pas ma vie, surtout que depuis que j'étais sortie de l'hôpital, mes nuits se résumaient à quelques heures de sommeil léger et le reste à de pénible séance de douleur.

Bad Night ? Bad Century. Elle le regardait, comme elle le faisait depuis un bout de temps maintenant, bras croisé, un pied appuyé sur le mur sur laquelle elle reposait, patiente comme jamais dans l'attente qu'il ne daigne enfin se laisser apprivoiser. La patiente semblait être une vertu que je ne maîtrisais que depuis quelques temps, tapant du pied au sol, je m'impatientais presque alors que ma curiosité se hasardait sur ses gestes. Un sachet en main, à peine le temps entre deux respirations et je le sentais s' accoler à moi, me bloquer dans un étau entre le mur et lui-même, je fronçais les sourcils, fixait ses prunelles azures virant aux rouges fatigues. « Ceci est la véritable raison de mon arrivée en prison. Un moyen d'oublier ses blessures malheureusement interdit par la loi ! » Je faisais l'aller-retour entre ce qu'il tenait dans ses doigts et son regard, contemplait sa bouche lorsqu'il m'adressait la parole, revenait sur le sachet qu'il me montrait, ses prunelles, un cycle interminable que je n'avais de cesse de répéter jusqu'à bloquer sur son visage. Ce regard, je pouvais lire en ses yeux comme dans un livre ouvert. Les yeux, fenêtre des âmes, j'en oubliais de respirer, nos regards se pénétraient et sentant la fièvre monter, je plaquais mes mains contre le mur dans mon dos afin d'y apporter une touche de froid. Sans ajouter mots, je levais la main vers le sachet et le laisser glisser de ses doigts vers les miens, soutenant son regard afin de ne pas le brusquer. Je serrais le sésame dans mes doigts, mon allergène le plus féroce et le fourrais dans une poche de ma veste que je fermais à l'instant. Je ne savais pas par où commencer, le temps stoppé dans notre mutisme, je n'aurais su combien de temps cela faisait que je le fixais pétrifié, si ce n'est que je percevais l'éternité filer entre nos deux corps apposés. Je fixais sa bouche, me pinçais les lèvres, puis ses yeux... « Comment c'est la vie du côté stone ? » demandais-je sans le demander, je devinais. Je baissais le regard déconfit que je pouvais avoir vers le sol, sortais machinalement mes deux mains auparavant cachées bien au chaud dans le creux de mon dos, les apposais sur le buste de son blessé de la soirée, remettais la veste qu'il portait en place et laissais ses doigts vagabonder sur les coutures sans pour autant trop bouger, juste garder le contact. Elle se bouffait les lèvres, presque à sang tellement la pression devenait insupportable. « Et toutes ces drogues t'ont apportés quoi ? » balança-t-elle d'un ton un peu plus ferme, réponse précise et sincère attendue. « Mise à part qu'à cause de ces espèces de poudres dégoutantes, tu n'es plus que l'ombre de toi-même... » Il n'y avait aucune métaphore, l'ombre de ce qu'il avait été fut un temps, plus je découvrais les facettes de ce nouveau Martin, plus j'avais l'impression que l'ancien pour qui j'avais pu craquer se laissait submerger par le nouveau, drogué, crevé et meurtris. « Tu t'en es fais voir de toutes les couleurs depuis Paris n'est-ce pas... » Parler de Paris, sujet tabous que je sentais arriver sur le tapis, tout était en rapport à Paris je le savais, je jouais les naïves pourtant je n'était pas plus idiote que les autres, je devinais bien. Le cœur battant au rythme de timbales, j'osais enfant relever les yeux vers les siens, affrontant ainsi notre cruelle réalité.

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MessageSujet: Re: when the past begins again ▬ constance when the past begins again ▬ constance EmptyMer 2 Mar - 23:10

when the past begins again ▬ constance DAMON-ELENA-damon-and-elena-19573785-500-282
CONSTANCE ; MARTIN

    « Rien n'est plus terrible que de perdre celle que l'on désire .» Idées de suicide : c'est gentil comme tout ces petites bêtes-là, et si faciles à nourrir. Elles mangent tout : des chagrins, des dents arrachées, des blessures d'amour-propre ou non, des déficiences sexuelles, des larmes pas pleurées... • • Jean Ferry


    Dans tous les romans amoureux célèbres, une fin était digne d’attirer la larme au lecteur. Prenons le cas de Tristan et Iseult. La jeune amante était morte tout comme son compagnon. Mais dans Roméo et Juliette la scène est encore plus dramatique. L’amant se donne la mort pour rejoindre sa bien-aimée qui sous l’effet du poison dormait. A son réveil, il n’y avait plus Roméo. Sa vie était définitivement finie. Elle s’est tuée par la suite. La fin de cette histoire n’allait pas se terminée par une mort ou par un suicide, certes, mais la fin promettait d’ébrécher les cœurs amoureux et de détruire la destinée de deux amants. La destinée de Martin avait pris fin le jour où il s’était rendu compte que ce n’était pas possible entre eux. Il était impossible qu’il soit ensemble. Pourtant, il était capable de tout pour elle. Tous les efforts du monde pour atteindre son cœur. Déplacer des montagnes, atteindre la lune… Il était capable de tout. Sa nature impulsive l’aurait forcé à tout exécuter. Son jeune âge l’aidait à combattre les aprioris sur l’amour des hommes. Amoureux Martin était capable de tout. Ce n’était un pas un simple kiffe. Il aurait très bien pu l’aimer, une semaine ou au grand maximum deux mois, mais non il n’en était pas capable. C’était un amour véritable qui avait blessé sa poitrine. La flèche n’avait pas été lancée à la légère, elle avait percuté son cœur. La blessure était profonde. Elle ne manquait pas de saigner. Elle ne pouvait pas se fermer. Elle était bloquée. Martin ne voulait pas refermer cette blessure. Alors elle choppait n’importe quelle bactérie trainante sur le sol et elle s’infectait. Pourquoi ne pas la soigner ? Oh il essayait, n’importe quelle fille qui passait par là, passait dans son lit. Mais rien à faire. La plaie était toujours présente, heurtant son cœur. Il faisait des ratés. Il ne pouvait plus se contrôler. C’était la fin. Il ne pouvait plus agir. Il n’attendait qu’une seule chose : qu’elle l’accepte pour construire une parcelle de sa vie avec lui. Mais c’était impossible. Il ne fallait pas être sorti de Saint Cire pour le savoir. Cela se lisait dans ses yeux, il aurait pu tout faire jusqu’à se tordre les veines, elle n’aurait pas voulu de lui. Son seul remède était donc la drogue dure pour tout évacuer. Son seul paradis artificiel qui l’engloutissait dans un gouffre sans fond. La lumière du jour ne serait bientôt qu’un lointain souvenir tout comme sa Dulcinée du nom de Constance. Cet ange ne pourrait pas l’aider à se relever, elle l’enfonçait dans ce gouffre. Il n’avait plus d’oxygène et se vengeait sur tout ce qu’il pouvait. L’amour nous fait faire des choses stupides. Crimes, mort ou bien encore suicide. Toutes ces options pourquoi ? Pour en finir avec sa vie. L’amour est dur et pique tel une épine de rose rouge. Il est brutal et trop agressif. Si il est trop brutal, il suffit de le contrôler pour jouer avec et de le dompter pour l’apprivoiser. Mais l’amour n’est pas naïf et ne se laisse pas faire comme un lion. Bien au contraire, il est rude et difficile. Rien n’est plus difficile que l’amour. Il nous apporte la joie, la gaîté, le sourire, mais ce ne sont que des représailles, des broutilles. En vérité qu’est-ce que l’amour ? C’est un sentiment qui est de caractère salaud. Il torture ses victimes pour les faire craquer. Il les fait plus souffrir que vivre. A quoi bon aimer si c’est pour s’autodétruire ? Autant prendre de la drogue, de l’alcool ou une cigarette pour en finir avec sa vie. Si il y a bien une chose que l’on puisse faire, c’est détruire cet amour, on le pique, on l’empoisonne. Il tente d’être la lame de rasoir qui tente de rompre nos veines, soyons plus malins, interprétons la lame et rompons ses veines. Faisons de son existence un véritable cauchemar. Le faire baver comme il nous fait trimer. Le heurter comme il nous blesse. Tout est facile, il faut faire qu’une seule chose : Combattre ses sentiments !

    « Comme si c’était facile ! »

    L’Epsilon était prêt à rentrer chez lui à pieds. La situation était trop embarrassante. Comment assumer ces actes ? L’homme invincible qui se fiche de tout que nous connaissons, n’est qu’un homme faible qui à la moindre faiblesse bascule dans le mauvais côté. Il n’y a rien de pathétique. Il se voyait mal lui annoncer qu’elle était la source de ses problèmes. C’était dramatique et absurde. Il était le seul qui s’autorisait de telles choses. Il devait l’éviter, continuer sa vie comme si elle n’était pas apparue devant lui ce soir. Sa vie ne pouvait pas se concentrer autour d’elle, il lui était reconnaissant, mais il devait avancer. Cette solitude et cet attachement à la drogue le rendait horrible et dépendant. Il était déjà dépendant des cigarettes. Il était impossible qu’il en démorde. « Aller Martin, il fait froid, tu ne vas pas rentrer dans ce froid alors que je pourrais te ramener. ». Il était donc impossible qu’elle le laisse tranquille. Il devait aller de l’avant, voir du pays, se réfugier en Pennsylvanie. Sa vie aurait du s’arrêter là-bas dans un peuple où les vaches et la campagne dominent. Paysage pittoresque et déprimant, mais il n’y avait rien de mieux pour faire corps à corps avec la nature. Autant se rendre dans les pays asiatiques pour faire une cure au yoga. C’était tout aussi idiot. «  Et tu sais très bien que je pourrais passer des jours et des jours sans dormir.  ». Elle semblait trouver cela drôle, mais ce n’était pas de l’avis de Martin. Elle ne pouvait pas se rendre compte de l’ampleur des choses. Il ne devait pas rester avec elle, elle était son poison, sa croix. Pourtant, elle insistait. Pour marquer son agacement, il soupira. Elle était têtue, mais cela était soulant. Le regard noire. Martin De Thomas Devil is back. « Il n’y a rien de très drôle dans tes répliques. Tu sais très bien que je pourrai y arriver. J’ai peut-être pas un sou en poche, mais je sais très bien payer autrement pour me faire ramener, n’as-tu pas compris que tout ce qui m’arrive est de ta faute ?  ».

    Proche d’elle, son souffle heurtait sa peau. Son parfum enivrait son cœur malade. Le coupable se rendait sans explication. Il ne s’était pas fait arrêté mais démarquer par la femme qui lui brûlait les ailes. Il était mis à nu devant elle. Encore une fois, il avait craqué, décidément tu es bien trop faible Martin. Si ton père pouvait te voir, tu ne serais certainement plus son héritier. Il n’aurait certainement pas envi d’un incapable. Mais d’un battant, chose qu’il n’arrivait pas à être en compagnie de la Française. L’amour peut décidément nous faire tourner la tête. Elle réussit à atteindre le paquet et à le récupérer sans que Martin n’y voit une objection. Il se sentait vide. Son corps restait debout grâce à la raideur de ses membres, mais ses muscles ne pouvaient plus se contracter. C’était un miracle si il arrivait encore à tenir sur ses deux béquilles. « Comment c'est la vie du côté stone ? ». Côté stone ? Tout va mal. Rien n’arrive à suivre, ses études sont certes brillantes, mais parce qu’il paie des jeunes pour passer ses examens. Après si passer sa vie à chercher des jeunes femmes en ville pour du sexe et se droguer pour le plaisir de tout oublier pouvait résumer que tout va bien. Alors on peut en déduire que le sujet Martin De Thomas se porte comme un marche. Mais c’était plus ironique que autre chose. « Et toutes ces drogues t'ont apportés quoi ?  ». Sous ces accusations, il tenta de récupérer la parole, mais il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle continua de s’exprimer. « Mise à part qu'à cause de ces espèces de poudres dégoutantes, tu n'es plus que l'ombre de toi-même... ». Elle était bien naïve. Elle était la princesse dans sa tour d’ivoire avec son prince charmant Edward. Elle méprisait ses prétendants comme elle méprisait Martin. Ce dernier fou d’elle, commençait à bouillir de l’intérieur. Il allait exploser, il voulait exploser. Cracher son venin. Elle ne comprenait rien. Elle l’accusait de prendre ces drogues, mais c’était la seule chose qui lui permettait de ne pas broyer du noir. Le sexe n’arrivait pas à tout combler. Il avait voulu quelque chose de nouveau. De fort capable de tout lui faire oublier. La drogue était la meilleure solution. Puissante, elle prolongeait nos veines. Notre taux de dopamine était au maximum. La Terre n’était qu’une boule, nos problèmes étaient enfermés dans un coffre fort. C’était le pied. Le paradis artificiel. « Tu es bien trop naïve pour comprendre ce que je ressens Constance. Imagine-toi, tu aimes une personne à la folie, tu pourrais faire n’importe quoi pour elle. Tu serais fidèle, protecteur, toujours présent pour elle et tu apprends qu’elle ne veut pas de toi. Tu tombes pas du réez de chaussé, mais de trente étages. Tu n’as plus envi de te nourrir, de te vêtir. Tu as envi d’en finir avec ta vie. Tu préfères rester reclus. Il a fallu que je trouve des échappatoires, le sexe. Moyen facile, mais pas paradisiaque. Et il y a ça. L’adrénaline qui accélère ta dopamine, te prodigue des soins. Cette drogue te fait monter au septième ciel, elle te fait tout oublier, peine de cœur, envi de mourir … Tout y passe, tu créais toi-même ton paradis artificiel. Je suis peut-être qu’une simple loque, mais c’est grâce à ça que j’arrive encore à vivre et à te regarder dans les yeux, si il n’y avait pas ça je serai certainement passé de l’autre côté.  ». Cette réalité était réelle. Toute cette conclusion n’était que la clé de son bonheur personnel. Et encore, il n’était pas vraiment grand, il avait plus envi d’en finir avec sa vie que de continuer à vivre. C’était pathétique et tellement réel. « Tu t'en es fais voir de toutes les couleurs depuis Paris n'est-ce pas...  ». Bonne conclusion ! Le couteau dans la plaie. J’aime ! Le regard livide, l’âme froissée, Martin repensait à cette nuit. Il aurait tout donné pour qu’elle n’existe pas, il aurait vendu tout son argent, ses voitures, ses vêtements, sa Rolex au plus offrant pour qu’il trouve le remède pour que cette nuit n’existe plus mais c’était tellement enfantin. Il suffisait qu’il cligne des yeux et se concentre pour oublier. Mais cette nuit était un fardeau pour lui. Une épine qui lui transperce le cœur à nouveau sans s’arrêter. C’était la fin. Son cœur allait finir par lâcher. «  Bien joué Sherlock Holmes ! Je plaide coupable d’avoir enduré des mois de souffrance ! D’avoir cru que c’était ma fin. Mais j’aurais mille fois souhaitée une fin que de te voir me lancer cela en pleine face ! ». La fin semblait proche. Il touchait le fond sans décoller du sol. Une sensation qui lui provoquait la nausée. Certainement la nourriture qu’il s’était forcé à avaler pour permettre encore à son corps d’effectuer un kilomètre sans tomber dans les pommes. C’était la fin. La fin de son cœur, de son âme et de ses pensées. Le calme plat. La mort arrivait peut-être à s’offrir à ce cœur amoureux.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: when the past begins again ▬ constance when the past begins again ▬ constance EmptySam 19 Mar - 23:10

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WAKE UP, LOOK ME IN THE EYES AGAIN •• I tremble, they're gonna eat me alive, if I stumble, they're gonna eat me alive. Can you hear my heart beating like a hammer, beating like a hammer. Help, I'm alive, my heart keeps beating like a hammer, hard to be soft, tough to be tender. Come take my pulse, the pace is on a runaway train. Help, I'm alive, my heart keeps beating like a hammer ♪

Je me tournais les pouces, me triturais l'esprit à la recherche d'une quelconque explication. Mon soudain rebond de pseudo gentillesse à son égard me perturbait plus que sa présence au poste de police n'avait pu me surprendre. Habituée à jouer avec ses nerfs, je me retrouvais dénuée de toute méchanceté face à ses traits harassés. J'étais fatigué, j'avais envie de rentrer chez moi et de me replonger dans l'alcôve de mes draps tièdes, seulement je n'aurais pas de sommeil tranquille tant que toutes mes questions n'auraient pas obtenus réponse. J'essayais de blaguer un minimum, seulement il faisait preuve d'un tel dédain qu'il me devenait difficile de rester de marbre face à ses suppliques ironiques et ses sarcasmes enfantins, mes réponses le plus franches se retranchaient au fond de ma gorge, je grognais à chacune de ses paroles déplacées, facile d'éveiller la luciférienne partie de moi, difficile de la contenir. C'était bien là ce que j'aimais le plus chez lui, outre son délicieux physique, sa faculté de mettre à l'épreuve chacun de mes sens déjà aiguisé d'entrainement, j'avais envie de lui sauter à la gorge et de lui arracher tripe et boyaux à chaque fois qu'il jouait les génies de mépris, me contenais, mais adorais cet état second. « Il n’y a rien de très drôle dans tes répliques. Tu sais très bien que je pourrai y arriver. J’ai peut-être pas un sou en poche, mais je sais très bien payer autrement pour me faire ramener, n’as-tu pas compris que tout ce qui m’arrive est de ta faute ?  » Je scrutais son regard noir me fixer, poussais un soupire vaguement amusée, s'il voulait jouer à qui était le plus méchant des deux, qu'il aille jouer dans la cours des enfants, je n'étais plus à un brin de mépris prêt, j'étais pleine de ressource et ses efforts pour me redescendre s'avèreraient vain avant même que nous n'ayons commencé les hostilités. Finalement je baissais le regard, ennuyés au possible par ses tentatives inutiles d'avoir raison. J'étais un oiseau libre, lorsque je voulais quelque chose, je l'avais, s'il ne se pliait pas à mes règles, je le détruirais, ainsi était la dure loi de la vie, la loi que j'imposais à tous, bonne souveraine des temps modernes que j'étais. Seulement, connasse frigide ou pas, je m'interdisais de lui faire du mal, consciente que j'avais bien trop de fois atteint les limites du descend pour lui, plus je m'évertuerais à le blesser, plus j'avais l'impression de me tuer moi-même à petit feu. J'étais lui, il était moi, nous fonctionnions de paire, je ne voulais au fond pas nous détruire. D'autant que la fin de sa phrase m'interpellait, je fronçais les sourcils, me pinçait les lèvres inquisitrice, cherchait à deviner où il voulait en venir et par quel chemin. « Ma faute ? » demandais-je prudente, sans pour autant attendre de réponse. Je scrutais la moindre de ses réactions, balançais des regards de part ses traits à la recherche d'un rictus qui m'indiquerait une réponse. Puis je compris, levait les yeux au ciel, « Bien sûr, pourquoi est-ce que je pose la question, c'est vrai qu'il est tellement plus facile quand c'est de la faute des autres, n'est-ce pas. » entonnais-je ironique, à l'image de mon interlocuteur, je le savais bien après tout, tout était tellement plus facile lorsqu'il s'agissait de la faute des autres, j'étais passé maitre dans l'art de faire porter le chapeau aux autres, on apprend pas au vieux singe à faire la grimace. « Ça n'est pas moi qui t'ai conduis ici et qui t'ais fait mettre derrière les barreaux, pas moi, mais toi. Tout ce que t'arrive c'est de ma faute ? Non je ne crois pas. Tu t'es fourré toi-même dans ton gouffre. » Je restais sérieuse, sans colère aucune pourtant, je n'étais pas non plus aussi sage que j'avais pu l'être depuis le commencement de notre intermède. Je faisais mine de ne pas comprendre ce qu'il voulait dire par « ma faute », car comme lui je trouvais ça plus facile de jouer les ignorantes face à l'adversité, seulement qu'il rejette tout sur moi, certainement pas. Il était celui qui se droguait, je n'étais pas celle qui lui faisait ses rails de cock. « Crois-le ou non, tout ce que j'essaye de faire c'est de t'aider. » Part time nice, Full time bitch. Mais cette fois, je le pensais vraiment, à cet instant précis tout ce que j'espérais, c'était bien qu'il se saisisse de la main que je lui tendais et non pas qu'il ne se précipite dans ses sables mouvants à la simple idée que je puisse lui vouloir du bien.

Je soutenais son regard, mes prunelles plongées dans les siennes, c'était à celui qui clignerait des paupières le premier. Je sentais au fond de mes poches le petit sachet dérobé à mon prisonnier nocturne me bruler la peau des mains, j'y étais allergique, métaphoriquement et réellement, j'avais l'impression qu'il essayait de rendre sa peau, son physique allergique à moi par le biais de sa drogue, arrivé à un point de nos retour, le peu de contact que nous pourrions avoir par hasard me carboniserait net. En plus de me prendre pour une idiote naïve, j'avais l'impression qu'il cherchait à me foudroyer du regard, le regard timide, mais pourtant impétueux, je le fixais en attente de réponse, me refusais de battre en retraite tant que mes questions n'auraient pas obtenus explications justifiées, maintenant, mais pas jamais. « Tu es bien trop naïve pour comprendre ce que je ressens Constance. Imagine-toi, tu aimes une personne à la folie, tu pourrais faire n’importe quoi pour elle. Tu serais fidèle, protecteur, toujours présent pour elle et tu apprends qu’elle ne veut pas de toi. Tu tombes pas du réez de chaussé, mais de trente étages. Tu n’as plus envi de te nourrir, de te vêtir. Tu as envi d’en finir avec ta vie. Tu préfères rester reclus. Il a fallu que je trouve des échappatoires, le sexe. Moyen facile, mais pas paradisiaque. Et il y a ça. L’adrénaline qui accélère ta dopamine, te prodigue des soins. Cette drogue te fait monter au septième ciel, elle te fait tout oublier, peine de cœur, envi de mourir … Tout y passe, tu créais toi-même ton paradis artificiel. Je suis peut-être qu’une simple loque, mais c’est grâce à ça que j’arrive encore à vivre et à te regarder dans les yeux, si il n’y avait pas ça je serai certainement passé de l’autre côté. [...] Bien joué Sherlock Holmes ! Je plaide coupable d’avoir enduré des mois de souffrance ! D’avoir cru que c’était ma fin. Mais j’aurais mille fois souhaitée une fin que de te voir me lancer cela en pleine face ! » Moi naïve, la blague. Encore une fois il prouvait qu'il ne me connaissait pas autant qu'il le pensait. J'ingurgitais ses paroles comme s'il me forçait à boire une fiole de poison, ses mains forçant sur ma gorge pour me faire boire ses paroles infectés. Je ne savais pas ce qui ne tournait pas rond chez moi, dès que l'on me parlait sentiment, qu'on disait m'aimer, j'avais l'impression de passer sur la chaise électrique. Là où toutes auraient fondu sous tels aveux, je restais muette. Ma conscience choisissait les paroles que je préférais, il parlait d'un paradis qu'il se construisait grâce à la drogue alors que j'étais on ne peut plus terre-à-terre lorsqu'il s'agissait de vivre. Je le savais plus battant que cela, nous étions similaires, lorsqu'il désirait quelque chose, il se battait pour l'avoir, pourtant il avait rendu les armes sans même se battre lorsqu'il s'agissait de moi et même si je ne pouvais qu'honorer ce choix, je n'en saisissais pas tout le sens et ne voulait peut-être pas le saisir non plus, de peur de susciter quelconque réaction que je ne désirais pas. « Je n'ai jamais dit que je ne voulais pas de toi. » entonnais-je sérieuse, je me pinçais les lèvres afin de ne pas tressaillir, ni montrer ma réaction face à ses paroles : j'étais assommée. Assommée, mais ferme, mes prunelles fixaient les siennes de dédain, la fin de ma phrase n'était pas une réponse éludée à la va vite, mais une affirmation. Jamais lors de notre unique soirée parisienne, je n'avais dit que je ne voulais pas de lui. Seulement qu'il était arrivé trop tard. « Tu préfères te choisir tes propres réalités, réveille toi. Je n'ai jamais dit que je ne t'aimais pas et que je ne voulais pas de toi. » appuyais-je une fois de plus, au moins qu'il comprenne, j'étais peut-être son bourreau dans l'histoire, mais je ne voulais pas envenimer les choses loin de là, ce n'était pas à celui qui serait le plus blâmé et blessé, bien sûr que j'avais voulu de lui fut un temps, notre phénoménale nuit me restait gravé dans la peau, j'étais peut-être un coeur fermé, mais je n'en perdais pas pour autant la mémoire, il comptait pour moi, plus qu'il ne le pensait et qu'il le veuille ou non. « Mais vouloir de quelqu'un qui survit à la place de vivre, de quelqu'un qui se drogue pour pas se laisser crever après une épreuve. Franchement Martin, tu te sabotes toi-même. » l'informais-je, plus amère, moins sérieuse, mais beaucoup plus sincère. « T'es plus fort que ça, je le sais. J'aurais préféré que tu me montres que j'avais fait le mauvais choix plutôt que de te laisser bouffer comme ça. » Je savais que ma sincérité me perdrait, mais quitte à se faire détester autant le faire à fond. Je passais pour la conciliante Constance alors qu'il allait me cracher à la gueule, je le pressentais d'avance, mais au moins je dormirais avec la conscience tranquille, j'aurais dit ce que j'avais à lui dire. « Et si tu crois qu' Edward est mieux lotie que toi, tu te trompes. » Le sujet qui fâche, autant mettre les deux pieds dedans directement. Je savais que rien que la présence de son prénom dans cette conversation me porterais jusqu'au clash, mais au moins tout ce qui devait être dit serait dit. « Il est comme toi, il a choisi la mauvaise personne. » Tous ces trucs de couples n'étaient pas pour moi, je m'étais résolue à mon retour de la capitale française que je n'étais pas faite pour être une bonne et sage petite amie, j'étais la parfaite maitresse, mais certainement pas la bonne épouse. Je me faisais à l'idée après tout le temps, j'avais réussi à foutre en l'air mes '' relations '' avec les deux seules personnes qui auraient pu me convaincre de me ranger, l'une d'elle se tenait à face de moi à débiter ses aveux sarcastiquement sincère et plus je le regardais, plus j'avais l'impression que demain allait réellement m'apparaître sous un jour nouveau. Maintenant un léger nocturne entre nous, je renchérissais. « Je sais qu'il y a quelque chose entre nous dont je n'arriverais jamais à me séparer. » true story, je le savais. Outre l'histoire de Cassandra, il y avait ce '' nous '' persistant, donc je n'arriverais jamais à me dépêtrer, si tant est que je l'aurais voulu un jour. « Mais je ne suis pas la personne qu'il te faut. » éludais-je timidement, triste vérité, j'étais destiné à n'être qu'un cavalier seul sur un jeu d'échec, non la reine promise à son roi, je m'y étais résolus, aux autres de s'y accommoder.


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MessageSujet: Re: when the past begins again ▬ constance when the past begins again ▬ constance EmptyMar 19 Avr - 22:18

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CONSTANCE ; MARTIN

    « J'ai eu peur de beaucoup de choses, mais la principale est celle de te perdre.» I just have to say it once. You just need to hear it. I love you, Elena. And it's because I love you that I can't be selfish with you... • • Damon Salvatore


    Jouer avec les sentiments était un jeu que savait pratiquer Martin. A force de jouer, on finit par brûler ses propres ailes. On lui avait dit de nombreuses fois de ne pas se laisser avoir par un petit minois, des yeux de biches et des lèvres purpurines. Autrement dit l’apparence d’une jolie femme. Jamais ces démons n’avaient fait obstacle en sa croyance en lui-même. Il était lui-même le dieu qui combattait les démons les uns après les autres. Il s’amusait à briser le cœur de ces dernières, brisant leur destiné et leur fierté. Il se vantait de ses propres mérites. Il se vantait trop. Il finirait certainement par être puni par une forme au dessus de lui. Cette forme n’existait pas, il était sûr que ce n’était qu’un mythe qu’on ne cessait de lui raconter. Il n’était plus un enfant et savait très bien comment se défendre face à ces démons que l’on nomme les femmes. Dieu avait créé Adam et Eve. Cette dernière avait condamné le jeune homme trop croyant en vertu de son beau petit minois. Eve sur terre existait, elle était gracile et charmante. Elle portait en elle les atouts de faire disparaitre quiconque s’approchait d’elle. Ses longs cheveux en cascade tombaient sur ses épaules pour exprimer la part de féminité en elle. Ses yeux de biche étaient le miroir même de l’hypocrisie. Elle jouait au même jeu que le jeune garçon. On associait souvent le miroir aux yeux, c’était tout à fait le cas. Elle était le type de femmes que les hommes auraient nommé Démon ! Elle était tout comme Hélène de Troie. Elle était la cause de la guerre par la faute de son prétendant qui après avoir donné à la pomme d’or à Aphrodite contre l’amour de la plus belle femme du monde avait mis fin à un peuple. Cet homme naïf ne faisait ça que pour l’amour de la jeune femme qu’il avait réussi à avoir grâce à cette fameuse déesse. L’homme aveuglé par la beauté de sa tant aimée ne se doutait pas qu’elle allait retourner avec son véritable mari. Il sombrait petit à petit. Pâris.. Ce bel étalon Troyen. Il était comme Martin, tout aussi naïf et aveuglé par la beauté de sa Hélène -Constance-. Elle pouvait faire n’importe quoi de cet être humain. Sa mort était le principal souhait de Martin. Il n’inspirait plus à rien dans ce monde. Sa lumière était Constance, elle arrivait à l’éclairer et à le guider. Elle agissait comme un philosophe sur sa raison. Elle était son unique raison de vivre. On pouvait tout prendre au jeune homme. Sa vie, son argent, son âme, son corps en échange d’une seule chose : une romance éternelle avec la jeune femme. Elle avait d’autre projet, il restait clairvoyant, mais anéanti et nourri par la haine, il ne voulait qu’une chose la récupérer, panser cette blessure que lui offrait son cœur. Son unique moyen était la drogue. Il était surpris de la voir débarquer à une telle heure de la nuit. Il espérait voir son frère, son meilleur ami. Mais il avait droit à son pire cauchemar pour qu’il puisse une bonne fois pour toute se mettre en face d’elle et lui dire ce qu’il ressentait. Il devait lui ouvrir encore une fois son cœur et se mettre à nu. Seulement, il avait peur de cet avenir qui s’offrait à lui. « Ma faute ? ». Comme un gamin en faute, il baissa le regard anéanti par la peine. « Bien sûr, pourquoi est-ce que je pose la question, c'est vrai qu'il est tellement plus facile quand c'est de la faute des autres, n'est-ce pas. [..] Tu t'es fourré toi-même dans ton gouffre.». Il en prenait une en pleine gueule, tu t’y attendais à celle-là De Thomas ? Eh ben non ! Se laissant pas abattre par les évènements, il osa relever le regard. Celui Italien, aux couleurs des eaux de Guadeloupe. Ils étaient marqués d’une étincelle rouge qui enflammait l’ensemble de son regard. « C’est de ma faute d’être ici ; mais tu es aussi coupable que moi de ce qui m’arrive ! As-tu une seule fois aimée à en mourir ? » . Ce gouffre n’était que l’enfer, il voulait y mettre fin, mais c’était impossible, il fallait de la volonté, il n’en avait aucune ! Oublier tous ces mois à l’attendre était au dessus de ses forces. Il s’attendait toujours à ce qu’elle puisse craquer. Il était prêt à tout pour elle. Quelque fois, il se demandait si elle s’en rendait compte. C’était comme parler à un mur qui vous fait volte face, vos propos sont clairement exprimés mais aussitôt ils vous reviennent dessus. Ce n’était qu’un enfer. Cette vie était un enfer, tout était sous l’œuvre du Diable, ce Diable qui autrefois s’appelait Martin. That Suck ! « Crois-le ou non, tout ce que j'essaye de faire c'est de t'aider. ». L’aider ? C’était encore plus facile de lui jeter une dague dans le cœur. Cette action serait moins insupportable à supporter que de la revoir devant lui. Son regard était des plus sérieux. Il était convaincu de ses paroles, de ses actions. Mais ce n’était pas les bonnes. Il avait besoin d’une aide gestuelle, sentimentale, non de parler pendant des heures sous un lampadaire, mais il ne devait rien attendre en plus. C’était les seules choses qu’elle pouvait lui apporter. Elle était présente devant lui, à le regarder dans les yeux. Son regard croisait le sien à l’unisson, pourtant il n’était pas touché, ni soulagé. Il s’inclina légèrement en avant et avec un certain sourire hypocrite, il savourait ce moment qui pouvait être le dernier en sa présence. « Je te remercie de m’avoir fait sortir de prison ! Sincèrement ! Mais je n’ai besoin de l’aide de personne. Je peux m’en sortir seul, combien de fois j’ai du compter sur moi-même pour régler un problème ? Des centaines de fois, donc ne t’inquiète pas pour moi, tout va bien ! ». Ce sourire qui ornait ses lèvres était faux ! Il avait besoin d’aide comme personne, mais il ne pouvait pas lui en demander, elle était trop occupée avec ses propres problèmes. Cette méchanceté qu’il devait exprimer envers elle, lui demandait de l’endurance, et surtout beaucoup de courage. Il devait être méchant, pour qu’elle le haïsse encore plus. C’était pour elle qu’il faisait ça, il souhaitait l’oublier, mais elle restait comme une blessure interne qui ne peut pas se soigner. Il avait besoin de temps, le temps comme on dit c’est de l’argent. Il était prêt à tout pour elle. Elle pouvait revenir le voir dans quelques années, il la reprendrait. Son amour pour elle était un des plus forts, le plus fort qu’il n’avait jamais ressenti pour une personne. Est-ce qu’un individu humain pouvait surmonter un tel amour ?

    when the past begins again ▬ constance Fan-art-damon-and-elena-19430747-500-206
    If my body was on fire, ooh
    You’ d watch me burn down in flames
    You said you loved me you’re a liar
    Cause you never, ever, ever did baby…


    Elle possédait son remède entre ses fins doigts. L’obscurité dérobait cet objet sous ses yeux. Jamais plus il ne pourrait y toucher, ni y goûter, c’était une fin, un adieu. Tout comme il devait le faire avec elle. « Je n'ai jamais dit que je ne voulais pas de toi. » . Sa gorge le brûla. Il sentait cette acidité, cette amertume qui prenait son contrôle. Son teint autrefois bronzé était devenu livide, mais suite à ces mots, il fut marqué de quelques couleurs rosées marquées par la lumière brute de la lumière présente au dessus de leur tête. « Que veux-tu de moi ? Dis-le moi une seule fois, dis-moi la vérité ! ». Toutes ses paroles frappaient son cœur en morceaux, il n’était plus qu’une épave qui cognait les bords de sa cage thoracique. Était-il facile de croire toutes ces paroles ? Fallait-il qu’il la croit ? Pourquoi ne pas s’être battue pour lui ? Il n’était pas le meilleur parti de Berkeley, certes, il n’était pas aussi blanc que neige. Il n’était pas aussi parfait que Edward, mais il était fou d’elle. Il était prêt à tout pour elle. Encore une fois, il laissait sa raison de côté et laissait parler son cœur qui fut pendant de si nombreux mois sous silence. « Tu préfères te choisir tes propres réalités, réveille toi. Je n'ai jamais dit que je ne t'aimais pas et que je ne voulais pas de toi.[…] Mais vouloir de quelqu'un qui survit à la place de vivre, de quelqu'un qui se drogue pour pas se laisser crever après une épreuve. Franchement Martin, tu te sabotes toi-même.[…] T'es plus fort que ça, je le sais. J'aurais préféré que tu me montres que j'avais fait le mauvais choix plutôt que de te laisser bouffer comme ça. »L’ultimatum qu’il lui avait fallu ! Depuis le début, il aurait du être présent. Il se reprenait une baffe en plein dans le visage. Ses paroles étaient pleines de sens, elle avait raison sur toute la ligne. En réalité, il jalousait Edward d’avoir pris le contrôle de son cœur. Il était jaloux de sa façon de la regarder, et de la façon dont elle le regardait ! Il aurait tout donné pour être cet homme là à ce moment présent, et non celui qui est fautif et accusé de plusieurs fautes qu’il n’aurait jamais du commettre. Constance, si tu savais, tout ce que je ressens pour toi, ce serait plus simple.. Ce n’était qu’une simple pensée, une baliverne qui lui passait par l’esprit. Il ne put contrôler ses larmes qui parvinrent à briser la carapace de fer qu’il s’était forgé. Il était faible, il n’était qu’un gamin dans un corps d’adulte. « Ne dis pas de telles choses ! C’est comme si je n’avais rien tenté de faire. Bon sang, Constance, si tu connaissais la vérité ! J’aurais du agir avant je le sais, mais je ne l’ai pas fait, par peur. Je n’étais pas conscient de ces sentiments que je ressentais pour toi. Je ne connaissais aucune définition exacte, ce sentiment me rongeait les os ! Je n’étais pas conscient du mal que je m’infligeais, mais surtout à toi. Je ne te mérite pas, je le sais ! Tu mérites mille fois mieux qu’une épave comme moi, je sais qu’Edward est mieux de ce côté-là. Il est tout ce qu’une femme peut rêver, sain, beau, intelligent… Il a tout pour lui, il t’a surtout. C’est la plus belle chose qu’il a pour lui ! ». Il marqua une pause, avant de la regarder une fois de plus dans les yeux. Il se rapprocha d’elle. Son souffle sucré caressait son visage. Il n’était qu’à quelque centimètre d’elle avant de lui faire part de ses véritables sentiments. « J’ai quelque chose à te dire, c’est certainement la chose la plus égoïste, la plus stupide que tu vas entendre de ma part. Je le pense réellement. I.. I love you Constance, only you ! Je suis si égoïste que je ne te laisse pas partir, mais Constance tu fais parti de ma vie. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai toujours. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée, tu es le feu qui illumine ma vie, la flamme qui brûle mon corps. J’aurais tant voulu te le dire avant mais j’en étais incapable. J’aimerais tellement que tu puisses me laisser une autre chance, laisse-moi te montrer ce que je ressens pour toi, rien qu’une seule fois ! Laisse-moi rattraper Edward, laisse-moi être à sa hauteur. De toute ma vie, je n’aimerai jamais une personne autant que toi. Tu seras toujours dans mon cœur, mais je t’en prie, laisse-moi une chance d’être à tes côtés, rien qu’une seule fois ! ». Ainsi ce fut les paroles les plus romantiques que prononça Martin De Thomas, jamais de sa vie, il n’avait fait une véritable déclaration d’amour, mais il se tenait là, il ne pouvait plus échapper à son destin. Elle faisait parti de sa vie, il avait besoin d’elle pour avance, il ne pouvait pas la laisser tomber, que ce soit dans un mois, ou dans vingt ans, il sera toujours là pour atteindre la perfection qu’elle demande. « Et si tu crois qu' Edward est mieux lotie que toi, tu te trompes. ». Il mordilla sa lèvre inférieure, elle parlait de cet être qu’elle aimait tant, mais il avait au moins une chance, elle était à ses côtés. « Il a une certaine chance, il a ton cœur, je suis jaloux de lui ! Jaloux de cette volonté qu’il a envers toi ! Je suis jaloux de cet amour que tu peux ressentir pour lui et non pour moi ! » . Un véritable gamin qui devait exprimer cette jalousie qu’il ressentait au plus profond de lui. La jalousie est la plus belle preuve d’amour que l’on peut ressentir pour une personne. L’amour est un jeu dangereux dans lequel on doit se salir les mains pour arriver à ses fins. « Il est comme toi, il a choisi la mauvaise personne. » Pris de rage, les traits de son visage s’accentuèrent, il n’arrivait pas à comprendre qu’elle puisse ressentir cela. Elle bafouait les sentiments qu’ils avaient tous les deux pour elle. Ce n’était pas une des meilleures façons de respecter les deux jeunes hommes qui étaient fou d’elle. «  Je t’interdis de dire cela ! En disant cela, tu nous jettes un poignard en plein cœur et tu te régales de nos restes. Non nous n’avons pas choisi la même personne. T’es-tu au moins essayé à ce jeu qu’est l’amour ? ».  « Je sais qu'il y a quelque chose entre nous dont je n'arriverais jamais à me séparer. […] Mais je ne suis pas la personne qu'il te faut. »Encore une fois, il était en désaccord avec elle. Il serra ses poings, il ne tenta pas de s’énerver, il risquait de s’emporter et de briser toute chance de la reconquérir un jour. Il préférait mille fois être mielleux avec elle et d’avoir ce qu’il voulait que de s’énerver et qu’à eux-seuls ils élèvent la voix l’un après l’autre. «  A nouveau, je t’interdis de dire ça ! C’est faux ! Totalement faux ! On se ressemble bien plus que tu ne peux le penser ! Nous sommes similaires Constance, tu es mon double au féminin. Tu ne peux pas dire que je ne suis pas fait pour toi, dans ce cas je ne suis fait pour personne, mais le cœur a sa raison que la raison ignore. On ne choisit pas ses propres sentiments, mais on peut choisir ses choix, et mon choix c’est toi, j’ai envi d’être avec une seule personne : toi ! » . Sa vie, il ne l’avait imaginé avec personne d’autre qu’elle.

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