Pouffff….Le long soupire que j’ai fait après être rentrée chez moi….Pour tout vous dire, je suis partie assez longtemps le temps de me rétablir un peu plus….Puis tout comme, j’étais partie dans le but de changer d’air un peu plus, j’avais pris un billet sans retour pour un lieu perdue dans le fin fond des Etats-Unis. Une cabane enfin un cottage sur le bord d’un lac, une ambiance bien paisible, et surtout pas de gugusse pendant un bon moment. Alors que j’avais profité de mes journées calmes pendant une semaine ou deux, il a fallu que les gugusses se ramènent…J’eus alors comme la sensation de revenir à ma vie d’avant. Les voyant assez perplexes et me disant que mon père avait pour une fois un petit côté gentil pour sa fille. Un simple coup de fil donna la donne : je ne laisserais pas mon paternel tout dirigeait comme il en avait envie. Les gugusses partis pour me laisser tranquille, je me disais bien que j’aurais le temps de penser un peu à ce que je ferais dans l’avenir. Encore, j’avais une petite idée de la façon dont je le dirais à ma sœur…
En partant, j’avais laissé un mot sur la table, donné congé au personnel de maison, mis le système d’alarme, et surtout, prit une grosse valise, le pc, un appareil photo, de quoi dessiner et surtout des livres ! Ma voiture, un long trajet, et une envie de changer d’air un peu plus. Arrivant dans le cottage appartenant au paternel, j’ouvrais les fenêtres pour aérer un peu….Je ne pouvais pas résister à l’envie d’avoir pour une fois de vivre autres choses qu’avant. Passant alors dans toutes les pièces, j’avais eu le temps de faire autre chose. Lire un livre, dessiner, faire un tour sur internet, tout un tas d’activités que je ne faisais pas trop ces temps-ci. Tout comme je ne pensais pas que je serais alors dans l’embarras rapidement. Un voisin casse pied avec sa fille aussi pareille que lui, je ne pensais pas que j’aurais une envie soudaine de faire un vrai miracle en les envoyant paître dans le fin fond de la Russie. Enfin bon, ensuite l’envie m’a vite passé lorsque j’ai eu l’idée de me cloitrer chez moi pendant une bonne semaine histoire de dire que je ne voulais voir personne. Le temps me plaisait bien mais celui que j’avais encore au fond de moi était plus ou moins gris. Oh pour finir, j’ai bien ris en voyant les voisins bien amusés de savoir que je ne voudrais pas discuter avec eux pendant un sacré moment. Pas de télévision, pas de choses à faire qui ne puissent me mettre en colère ou me mettre assez dans l’embarras. Enfin de compte, j’aurais bien la chance de connaitre un peu plus mon moi intérieur.
Alors que je voulais trouver la voie qui puisse me remettre dans le bon sens. Je me rendais compte que j’avais passé un bon moment loin de tout le monde. Un silence qui ne dura pas trop longtemps, alors que le personnel de maison revenait après des vacances bien méritée. J’avais donc un devoir de rentrer pour aller mieux, puis voyant que les médicaments manquaient. Je possédais une autre raison pour rentrer un peu plus vite. Néanmoins, je n’en avais pas du tout envie ! J’aurais voulu être bien planqué dans le fin fond des Etats-Unis. Cette semaine d’ailleurs fus assez mouvementée, je fermais alors ce lieu qui m’avait bien apaisé….Je n’avais pas peur de voir ma sœur me tournait le dos ou me dire que j’aurais pu prévenir, je ne craignais pas qu’elle m’envoie balader, je savais bien qu’elle finirais par si faire…La voiture fut alors une chance pour moi d’avoir les cheveux détachés, un long chemin qui me donnait l’idée qu’il serait bien court….Comme si le temps allait alors se réduire pour me punir….En attendant, je ne voulais pas rentrer tôt mais bon pour une fois, j’allais alors revenir dans le but de régler tout ce qui allait me tomber sur le coin de la figure. La musique à fond dans la voiture, je riais de bon cœur en repensant que j’aurais peut-être une façon plus drôle à voir à la maison.
Ce qui était dommage à l’instant présent, je ne voulais pas avoir une idée malheureuse. Le téléphone sonnant, je voyais ma sœur qui s’affichait sur l’écran. Je soupirais puis je n’avais une fois de plus pas envie de répondre. Ignorant l’appel, je passais la vitesse en plus pour passer à autre chose. J’aurais tout vu ! Un feu rouge arriva plus vite pour me dire que j’avais alors dépassé les limites de la vitesse autorisée. Râlant une fois de plus, je soupirais encore une fois pour ne pas oublier de trouver que la vie était vraiment mal faite ces temps-ci.
La ville avançait bien entendu plus vite que je voulais. Encore une avancée, et j’aurais vite une sortie assez rapide….La maison m’appelait et il ne fallait pas que j’oublie d’y aller…Passant au supermarché avant, je faisais les courses histoires d’avoir des glaces à manger. Revenant chez moi, je me garais alors dans l’allée. Prenant mes affaires, je voyais que la maison était bien vide, déposant les objets dans la cuisine. J’allais chercher le courrier. Surprise, je lisais les adresses, je voulais voir qui m’avait envoyé cette grosse enveloppe kraft. Je sentais que j’aurais une surprise bien amusante. Allant dans le bureau, je déposais les autres courriers et prenais le temps de voir de quoi il s’agissait. L’ouvrant, je vis qu’il venait d’un cabinet d’avocat, sortant alors les feuilles de l’enveloppe. Voyant qu’il s’agissait de Samuel. Je m’asseyais alors sur le siège tout en me laissant aller. Lasse de voir que j’avais bel et bien des choses à faire…Je voyais le majordome venir me voir content que je sois rentrée au bercail…Il avait monté ma valise, rangé les courses, et avant tout, il avait eu le don de tout ranger alors que je venais d’arriver. Le voyant qui me regardait encore blasée, je le saluais et lui disais que j’avais des choses à faire.
Me dirigeant vers la douche, je prenais le temps de me changer un peu. Je voulais être mieux, mais pour le moment, je ne pouvais pas en rester là. Mettant la valise dans ma chambre, je ne voulais pas être plus blasée qu’avant. Un autre soupir et encore un autre, mais comme une sensation que je n’aurais pas fini de voir tout de travers. Sortant de ma chambre, je reprenais mon sac, les papiers sur le bureau, et je claquais la porte de chez moi sous les yeux ébahis de mon majordome. Me disant qu’il était temps que j’aille voir Samuel. Je prenais la direction de son chez lui au volant de ma voiture. Arrivant devant chez lui, je restais les deux mains sur le volant, me demandant si j’avais la bonne raison pour y aller. Enfin de compte, je m’interrogeais sur m venue ici….Enlevant mes mains du volant, je prenais mon sac et les papiers, sortant de mon véhicule, je prenais la direction de la porte de chez lui. L’allée était plus ou moins calme, je voyais une maison sobre mais qui enfin de compte se trouvait sans doute être chaleureuse. Hésitant alors à frapper à la porte, je finissais par le faire. Je patientais puis la porte s’ouvrit…
- « Lut, tu vas bien ? Je ne te dérange pas ? »
Je patientais pour savoir si j’aurais une réponse ou pas….
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