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"What's up girl!" Saphyra • Dylan

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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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MessageSujet: "What's up girl!" Saphyra • Dylan "What's up girl!" Saphyra • Dylan EmptyVen 1 Juil - 19:25

"What's up girl!" Saphyra • Dylan 235756bann_toxie_quatre


    Dylan n’avait pas eu surf cet après midi, et en avait donc profité pour rattraper sa nuit. Elle n’avait pas eu à faire de strip-tease ce soir là mais juste à servir les verres, ce qui lui avait fait beaucoup de bien. Même si elle s’était faite draguer comme à son habitude, elle avait malgré tout pu respirer et se coucher à une heure raisonnable –si quatre heure du matin pouvait être considéré comme une heure raisonnable.
    Elle s’était donc posée sur son lit vers deux heures de l’après midi, après avoir eu ses quatre heures de cours de psychologie. Cela avait beau être intéressant, Dylan n’en restait pas moins très fatiguée et avait donc du mal parfois à suivre.
    Elle avait donc profité de cet après midi de repos pour dormir un peu.
    Mais vers les cinq heures de l’après midi, Dylan fut réveiller en sursaut. Saphyra était entrée dans sa chambre en trombe et avait bondie sur le lit de la petite brunette. Elle n’avait du se rendre compte qu’après coup que Dylan dormait profondément mais comme elle le faisait assez régulièrement, Dylan n’en fit rien puisqu’elle était habituée.
    Dylan se frotta les yeux, et s’assit sur lit, la tête complètement endormie. Appuyée contre sa tête de lit, Saphyra avait un sourire sur les lèvres.
    Vu cette tête, elle avait surement une nouvelle à raconter à Dylan, comme bien souvent d’ailleurs. Après tout, c’était là le lien entre les deux jeunes filles. Elles se racontaient très régulièrement leur histoire d’amour respective, et se donner des conseils mutuellement.
    Au début, ce fut assez étrange pour Dylan d’entendre les histoires d’amour de Saphyra puisqu’elle traitait souvent de deux filles entre elles. Mais au fil du temps, la petite brunette s’y était habituée et avait même trouvé ça assez marrant. C’était devenu leur truc depuis le jour où Dylan avait remarqué Saphyra entrain de pleurer dans une salle de la maison de la confrérie. Elles ne se connaissaient pas et pourtant, Dylan était de suite allée la voir pour lui parler, ou simplement lui apporter une présence. Cela leur avait fait un bien fou et depuis ce moment, les deux jeunes filles se voyaient régulièrement pour se raconter toute leur histoire d’amour.

    _ « Alors Saphyr’, qu’as-tu à me raconter aujourd’hui ? Car vu ce joli sourire sur ton visage, il est évident que tu as quelque chose à m’annoncer. »

    De son côté, Dylan se rendait compte qu’elle n’avait pas grand-chose à raconter. Avec Noah, les choses n’avaient pas vraiment avancé, ils se parlaient toujours, sans pour autant s’être enfin rencontré. Et puis elle voyait toujours Clayton et Chord, ses deux ex mais avec eux, c’était purement et simplement de l’amitié.
    Ah si, il y avait bien ce surfeur d’une quarantaine d’années qui la draguait à chaque fois qu’il la voyait à la plage, mais cela ne signifiait rien pour Dylan alors autant ne pas en parler.
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MessageSujet: Re: "What's up girl!" Saphyra • Dylan "What's up girl!" Saphyra • Dylan EmptyJeu 14 Juil - 6:00



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« WHAT'S UP GIRL»



Plus les jours avançaient et plus j'avais l'impression de tombé bas. On m'avait fait essayé la cocaïne et j'avais l'énorme envie d'en reprendre, mais je suis incapable d'en avoir. Il faudrait que je me trouves quelqu'un. Je me rend compte que ma vie est vraiment entrain de se dégrader. Devrais-je quitter ce monde? Devrais sauter en bas d'un immeuble? J'ai peur des hauteurs et c'est pourquoi je refuse de le faire. Malgré qu'aujourd'hui, je me suis levée de bonne humeur, mais je suis tout de même triste. Plus j'y pense et plus je me dis que j'aimerais revoir ma petite sœur, mais je sais que cela n'arrivera jamais. Elle aurait honte de me voir dans cette état et j'aurais encore plus honte qu'elle me voit ainsi. Elle serait vraiment traumatisée et voudrait repartir dans les bras de ma mère. Je la comprendrais dans le fond, car à me voir dans le miroir, je regrette amplement la fille que je vois. Je suis incapable de me regarder honnêtement, car j'ai vraiment honte.

Il était maintenant cinq heures de l'après midi. À cette heure la, tout le monde est debout normalement. C'est pourquoi j'avais décidé d'aller rendre visite à Dylan. Cela faisait un petit moment que je ne l'avais pas vu. Comme elle habitait dans la même maison de confrérie que moi, je n'avais qu'à ouvrir la porte, marcher un peu et me rendre dans sa maison. La porte était déverrouillée, donc j'entrai pour ainsi me diriger vers la chambre de la belle Dylan. Je sautai alors sur son lit. Je ne pensais pas du tout qu'elle dormait. Je me disais qu'elle serait debout, car il est 5h de l'après midi après tout. J'avais un grand sourire accroché sur mon visage. Non parce que j'étais heureuse,mais bien parce que je suis énormément contente de la voir.

La jeune femme me demanda alors si j'avais quelques choses à lui raconter. Pas en tant que tel, mais je suis trop contente de te voir. Ça faisait trop longtemps. Lui dis-je alors en restant assise sur elle. Je glissai doucement une main sur sa joue, puis je m'assis juste à côté. Je ne vous cacherai pas que je trouvais que la jeune femme était jolie et elle le savait très bien. Je la regardais avec le même sourire. En faite, j'ai embrassé une fille récemment. Ça faisait un bon moment que je ne l'avais pas fait. Dis-je alors en souriant. Je déposai un baiser sur la joue de la jeune femme. Au faites, comment tu vas toi ? Lui demandais-je en souriant grandement.

Mon sourire n'était pas un faux. Il était vrai, car la jeune femme me faisait sourire. J'aimais les conversations que nous pouvions avoir et moi. Elle était très ouverte au fait que je sois bisexuelle et n'avait aucun problème à ce que je lui parle de mes aventures avec des filles et aussi avec les garçons. Bon, il y a un moment que je n'ai pas fait l'amour, mais ce n'est pas grave. Je regardai alors la jeune femme avec un sourire. Je me demandais sa comme sa. As-tu déjà embrassée une fille?
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: "What's up girl!" Saphyra • Dylan "What's up girl!" Saphyra • Dylan EmptyJeu 14 Juil - 16:41

"What's up girl!" Saphyra • Dylan Takeww

    Apparemment, Saphyra n’avait rien à raconter à Dylan ! Oui c’était un peu étonnant quand même. Elle avait TOUJOURS quelque chose à raconter à la petite brunette. Dylan ne l’avait jamais vu n’avoir rien à raconter. C’était… clair et net ! Ca avait toujours été comme ça, et Dylan ne voyait pas pourquoi les choses changeraient !
    La petite rouquine annonça à Dylan qu’en réalité, elle était juste contente de voir la brunette, que ça faisait longtemps.
    Il était vrai qu’elles ne s’étaient pas parlé depuis une semaine, ce qui pour elles deux, relevait de l’exploit. En général, elles se voyaient toujours tous les deux trois jours, mais cette fois, ce ne fut pas le cas. Et d’ailleurs, Dylan ne savait pas tellement pourquoi elles ne s’étaient pas vu durant cette dernière semaine, et au final, elle n’avait pas trop envie de se prendre la tête et de chercher pourquoi, surtout qu’elle venait juste de se réveiller et qu’elle n’était pas la plus accueillante au réveil.

    _ « Ahah tu es mignonne ! C’est vrai qu’on ne s’est pas vu depuis une semaine, ce qui ne nous était jamais arrivé ! »

    Mais bien sur, Dylan savait pertinemment que son amie allait lui annoncer autre chose. C’était toujours comme ça ! Elle lui disait qu’il n’y avait rien, et elle finissait par lui raconter quelque chose. Voilà pourquoi Dylan savait pertinemment qu’il y avait quelque chose, parce que c’était TOUJOURS comme ça.
    Saphyra expliqua à Dylan qu’elle avait embrassé une fille, ce qu’elle n’avait pas fait depuis longtemps ! Ah ! en effet, c’était là quelque chose d’intéressant. Saphyra ne lui avait pas raconté de choses au sujet des filles depuis un bout de temps. En même temps, même si Berkeley était un lieu de tolérance, un endroit où tout le monde était accepté, tel qu’il est, il n’en restait pas moins que certaines personnes restaient réfractaires aux personnes bisexuelles, ce qui devait surement limiter les possibilités pour Saphyra.

    _ « Ah tu vois qu’il y avait quelque chose à raconter ! C’est cool ça ! Qui était-ce ? Tu es avec elle ? »

    Dylan était très curieuse, et ça Saphyra le savait pertinemment. Mais celle-ci ne s’en offusquait jamais dans la mesure où elle faisait pareil avec Dylan. C’était donnant-donnant.
    Elle espérait pour Saphyra que la jeune femme qu’elle avait embrassé lui avait rendu son baiser et qu’elles étaient maintenant ensemble, out tout du moins, que c’était en pourparler.
    La rouquine demanda ensuite à Dylan si elle allait bien avec un grand sourire.
    Il était difficile pour Dylan de dire que ça n’allait pas. Peu de gens pouvaient comprendre ce qu’elle avait ces derniers temps, et à vrai dire, elle n’avait tellement envie d’en parler.
    Sachant mentir à la perfection, elle faisait croire à tout le monde qu’elle allait bien, et qu’elle n’avait aucun soucis, ce que les gens croyaient, y compris sa propre meilleure amie Calla, qui pourtant était peut-être la personne qui connaissait le mieux Dylan, hormis sa propre sœur.

    _ « Et ben ça va super bien ! C’est les vacances et je vais partir pour le summer break alors c’est juste nikel !! En plus j’ai réussi mon année de psycho et de surf, et je peux te dire que j’ai galéré ! Mais je me suis battue pour l’obtenir alors la victoire est d’autant plus jubilante. »

    Et tout ce que Dylan disait était vrai. Tout cela la mettait de très bonne humeur. Passer en classe supérieure en psycho ET en surf était quelque chose que Dylan avait longtemps espéré. Depuis l’annonce de ses parents, elle avait besoin d’un signe pour savoir si elle avait fait le bon choix concernant son changement de section et il était certain que réussir son année était le signe qu’elle avait longtemps attendu.
    Peut-être était-ce le déclic qu’elle attendait pour se sortir de toute cette merde qu’était la drogue ! Car avouons le, l’alcool, c’était presque impossible de s’en défaire en tant qu’étudiante. Tout le monde buvait à Berkeley, même les plus prudes ! Mais Dylan savait de plus en plus où était sa limite, et faisait de moins en moins d’écart lors des soirées. Elle n’avait pas eu de problèmes avec un garçon depuis un moment.
    Peut-être allait t’elle réussir à en finir avec tout ça ? Comme Cyrielle ? De toute façon, elle n’en avait pas le choix, elle devait éviter de faire replonger Cyrielle.

    Saphyra demanda alors si Dylan avait déjà embrassé une fille. Ce n’était pas la première fois que Saphyr laissait insinuer ce genre de choses. Mais la petite rouquine connaissait très bien la réponse. Dylan n’avait jamais embrassé de filles, et n’était pas du tout intéressée. Cela était une chose indéniable pour la jeune femme, elle avait toujours été attiré par les garçons, et l’idée de se retrouver avec une fille la dégoutait… Bon ce n’était peut-être pas le mot qui convenait, mais du moins cette idée ne plaisait pas du tout à Dylan. Voir deux filles ensembles ne la dérangeait pas, tant qu’elle n’était pas l’une des deux filles.

    _ « Ma Saphyr, tu connais déjà la réponse. Je n’ai jamais embrassé de filles, et je ne vais pas commencée aujourd’hui. Je n’en ai pas envie, et n’en aurait surement jamais envie… »

    Saphyra lui avait déjà posé ce genre de questions, et la réponse était toujours la même. Mais la rouquine aimait bien taquiner Dylan avec ce genre de choses. C’était un truc qui la faisait rire apparemment, et au final, Dylan en rigolait tout autant à la fin.
    Dylan commençait à peine à se réveiller et sentait que la fatigue était toujours présente. Ces trois heures de sommeil avaient certes été d’un sommeil réparateur, mais ne remplaçait pas une nuit de sommeil complète… Heureusement pour Dylan, ses vacances arrivaient à grand pas, et elle allait pouvoir d’une part se reposer, et d’autre part, partir à Cancun pour s’éclater et profiter dignement de vacances bien méritées.
    En plus, avec l’argent qu’elle avait mis de côté ces derniers mois, elle n’aurait pas à surveiller ses dépenses à Cancun, et serait tranquille.
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MessageSujet: Re: "What's up girl!" Saphyra • Dylan "What's up girl!" Saphyra • Dylan EmptyJeu 14 Juil - 18:30



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« WHAT'S UP GIRL»



Il est vrai que parfois, je parle beaucoup. Il y a des jours où je suis un vrai moulin à parole. Sauf que la plupart du temps, je ne raconte pas de ce qu’il y a de plus intéressant à raconter, mais quand même. C’est du moins, beaucoup plus intéressant une personne qui a des choses à dire. Cela faisait maintenant une semaine que je n’avais pas vu Dylan. Pour moi, une semaine c’est beaucoup trop. Elle me manquait vraiment beaucoup et c’est pourquoi j’avais décidé d’aller lui rendre visite. J’aurais peut-être due l’appeler avant, car je l’avais réveillé. J’étais souvent du genre à arriver comme sa à l’improviste. Par contre, je ne m’en étais pas encore rendu compte que je l’avais réveillé. J’écoutai alors ce que la jeune femme me répondit. Je lui fis un autre grand sourire. Toi aussi tu es mignonne! Une semaine c’est trop honnêtement! C’est fini, il faut qu’on se voie plus souvent. Dis-je alors en souriant à la jeune femme. Disons que j’ai peut-être un peu trop besoin de mes amies. Sans amies, je ne sais pas ce que je ferais. En faites oui je le sais ! Je me jetterais en bas d’un pont, car j’ai trop besoin d’eux.

C’est vrai que je voulais lui annoncer quelque chose. Je lui avais annoncé que j’avais embrassé une fille, chose que je n’avais pas faite depuis longtemps. Le pire la dedans, c’est que je ne connaissais pas du tout la fille que j’avais embrassé. Je l’avais fait, car j’avais envie de le faire. J’étais peut-être en manque de bisous moi, mais en ce moment, disons que je ressens un manque de câlin, autant masculin que féminin. Suites à ce que je vais de dire à la belle brunette, j’écoutai sa réponse. En faites, je ne la connaissais pas du tout. J’avais envie d’embrassée une personne c’est pour ça. Je crois que je suis en manque de câlin et de caresse moi. Dis-je alors en rigolant à la jeune femme. J’avais beau être malheureuse dans ma vie, je réussissais tout de même à rire, mais je me rappelle rapidement de mes malheurs. Disons que moi, je ne suis pas la meilleure pour cacher ma peine. Je ne suis pas experte en mensonge. C’est pourquoi je préfère plutôt dire la vérité, je me suis toujours dit que ça valait mieux. De toute façon, cela ne me donne absolument rien de mentir, car je ne fais que mentir à moi-même.

Je regardais toujours la jeune femme dans les yeux lorsque je lui parlais. Je me disais que c’était un minimum. Je venais de lui demander comment elle allait. J’écoutai alors sa réponse qui me fit sourire. Au moins une personne heureuse. On dirait que tout le monde autour de moi est heureux. Cela me fait sentir anormal, car je me dis que je devrais être heureuse. Je décidai donc de lui répondre en tout honnêteté. Pour tout te dire, moi je ne vais pas bien du tout. Je suis toujours triste, j’ai peur de dormir la nuit, je fais toujours des cauchemars. Depuis plusieurs jours, je pense à quitter ce monde, car je me dis que je ne sers à rien. C’est parce que je suis folle c’est pour ça. C’est à cause de mon père. Il m’a frappé lorsque j’étais jeune. Je sentis alors les larmes me montés aux yeux. Mais bon je ne suis pas ici pour parler de sa quand même, de toute façon, qui ça intéresse mes problèmes? Je sais que personne ne veux les entendre. Mieux vaut sourire j’imagine, même si j’ai du mal à le faire.

Je n’étais pas heureuse et il y a un moment que je ne l’ai pas été. Je ne suis même pas capable de dormir seule et j’ai peur de dormir seule. Je ne vais pas bien dans ma tête et je suis bien au courant. Cela ne me servirait à rien de me faire croire des choses qui ne sont pas vrai. On aura beau me dire que tout ira bien, mais moi, je suis persuadé du contraire. Tout va en empirant dans ma vie tout simplement. Peut-être devrais-je écouté mon subconscient qui me dit quitter ce mon non? J’avais encore envie de pleuré en ce moment. Je pleure à tous les jours et je ne suis pas capable de m’arrêter. C’est presqu’un miracle si je ne pleure pas encore. Non mais c’est vrai, regardé moi, j’ai l’air d’une pauvre fille. Beaucoup de choses de mon passer me manque, surtout ma petite sœur. J’aimerais beaucoup la revoir, mais je sais que cela est complètement impossible. Elle doit me penser morte ou quelques choses du genre. Elle doit avoir une belle vie, donc sa serait immoral de lui gâcher la sienne en lui montrant que j’existe toujours. Je ne sais même pas sil elle se rappellerait de moi. Elle était trop jeune pour comprendre dans ce temps-là.

Je venais de demandé à Dylan si elle avait déjà embrassée une fille. Je savais très bien la réponse qui était non et je savais déjà ce qu’elle allait me répondre, mais j’ai toujours aimé la taquiné avec ça, car à chaque fois, on dirait qu’elle devient mal-à-l’aise et qu’elle souhaite changé de sujet. Cela me fait bien rire je dois l’avouer. J’écoutai alors ce qu’elle me répondit et je me mise à rire. Je sais, mais d’un coup que sa aurait changé.Dis-je alors en souriant à la jeune femme. Je pris alors ses deux mains dans les miennes en souriant. Et juste un petit bisou sa te tenterait? Dis-je alors en rigolant à la jeune femme. Peut-être ne sait-on jamais elle accepterait. De mon côté, j’aimerais beaucoup partir en vacance, mais je n’ai pas l’argent pour le faire. Je n’ai jamais eu beaucoup d’argent puisque ma mère était pauvre et qu’on vivait dans une petite maison dans un quartier de merde à New York. J’aurais préférée habiter ailleurs disons. Et j’aurais préférée avoir un père qui m’aimait vraiment. Je n’ai pas eue la meilleure des enfances et celle-ci m’avait été gâcher.

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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: "What's up girl!" Saphyra • Dylan "What's up girl!" Saphyra • Dylan EmptyMer 20 Juil - 22:42

"What's up girl!" Saphyra • Dylan 2lcnpth

    La rouquine déclara qu’une semaine c’était vraiment trop et qu’il faudrait remédier à ça. Dylan était bien d’accord avec elle, c’était un fait certain. Mais parfois, les choses faisaient qu’il était difficile de se voir, même avec toute la bonne volonté du monde, Dylan et Saphyra en étaient d’ailleurs la preuve.
    Cela se voyait, Saphyra ne pouvait vivre sans ses amis. Elle en était totalement dépendante, et Dylan connaissait ça très bien. Elle était exactement pareille. Elle ne pourrait vivre sans Calla, Joan, Maël ou Saphyra… Enfin, ce n’était qu’une liste très restreinte car Dylan était quelqu’un de très sociable, qui avait un cercle d’amis assez important, qui la soutenait énormément.

    _ « Je suis bien d’accord, on ne doit pas attendre tant de temps. »

    Les deux jeunes filles partirent ensuite sur le sujet de la jeune fille qu’avait embrassé Saphyra et celle-ci lui expliqua qu’elle l’avait embrasser sans la connaître et qu’elle avait réagi sans réfléchir. Cela était déjà arrivé à Saphyr ce genre de choses et ça avait toujours fait sourire Dylan. Elle, n’aurait jamais été capable de ce genre de choses. Elle n’avait pas tant de cran et d’aplomb que la rouquine. Cette dernière d’ailleurs, ajouta qu’elle était en manque de câlins. Dylan pouvait tout à fait comprendre cela. Après tout, elle aussi aurait aimé avoir un garçon qui l’aurait encerclé de ses gros bras musclés, où Dylan aurait pu s’abandonner totalement… C’était ce genre de choses qui manquait à Dylan…

    _ « Ma petite chérie, ce n’est pas grave ça. Ca arrive à pleins de gens ce genre de pulsions et personne n’en est mort pour autant "What's up girl!" Saphyra • Dylan 828200 »

    Et sur ça, Saphyra enchaina sur le fait qu’elle était triste et malheureuse, qu’elle envisageait clairement de mettre fin à ces jours etc… Enfin c’était un véritable appel au secours que lançait la jeune femme ! Dylan n’en revenait pas… Jamais Saphyra ne s’était livré de cette manière. Elle avait toujours été réservée au sujet de sa vie et n’avait jamais expliqué ce qu’elle avait vécu jeune. Et voilà que maintenant, elle lachait tout ce qu’elle avait sur le cœur et semblait clairement très mal en point ?
    Dylan pouvait tout à fait comprendre ce que Saphyra ressentait. A une période de sa vie, pas si lointaine que ça, Dylan avait éprouvé la même chose, le même sentiment de peur et d’abandon, la même envie de tout lâcher, de sauter du Golden Gate, pour que tout devienne plus facile. Mais grâce au soutien de plusieurs amis de la jeune femme, elle s’en était sortie et n’éprouvait plus ce besoin d’en finir. Même si ce n’était pas encore ça, elle allait beaucoup mieux.
    C’était à elle maintenant d’aider son amie. Elle ne pouvait pas la laisser comme ça, c’était évident qu’elle devait la soutenir.

    _ « Ma puce !! Mais pourquoi tu n’en as jamais parlé avant ? J’aurai pu t’aider, te soutenir !! Tu sais, peut-être que tu devrais voir un psy. Je ne dis pas ça parce que je suis en psycho, mais parce que je sais que ça peut aider les gens. Si tu as besoin de parler, n’hésites pas. Je suis passée par beaucoup de choses aussi et je peux en comprendre une partie. Tu ne dois surtout pas refuser de dire les choses et les garder pour toi… Ca ne te fera que du mal ! »

    Dylan était sincère dans ses paroles, elle voulait aider son amie.
    Elle se redressa sur son lit, et regarda son amie. C’était vrai qu’elle semblait triste et malheureuse. Mais c’était difficile de voir cela chez les autres quand on est soi même assez mal dans sa peau…
    Saphyra enchaina rapidement sur le fait que Dylan ait ou non embrassé une fille, et si cela la tenterait.

    _ « Non Saphyra, tu sais que non ! »
    Déclara Dylan avec un petit sourire !

    Elle préférait prendre cela à la rigolade, plutôt que de s’enerver. Cela ne servait à rien de s’enerver pour ce genre de choses. Et puis Dylan n’avait juste qu’à répondre un petit non, et les choses passeraient rapidement, sans qu’elles ne se prennent la tête toutes les deux. Apparemment, l’une comme l’autre n’avaient pas besoin de ça et Dylan le comprit bien rapidement.
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MessageSujet: Re: "What's up girl!" Saphyra • Dylan "What's up girl!" Saphyra • Dylan EmptyLun 25 Juil - 21:37



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« WHAT'S UP GIRL»



Le pire c’est qu’auparavant, j’étais quelqu’un de très solitaire. J’aimais être seule dans ma chambre sans amies. Probablement que je m’y sentais bien ainsi. Mais aujourd’hui, je serais complètement incapable d’être seule. Je dépends complètement de mes amies. Même que je pense plus à l’amitié qu’à l’amour. Pour elle, l’amitié n’a pas de prix. Cela l’a fait se sentir aimer et elle apprécie grandement cela je dois dire. Qui n’aime pas se sentir aimée? Cela l’a fait aussi sentir importante et se dit qu’on a besoin d’elle lorsqu’on l’appelle pour lui demander si elle veut s’amuser à quelques choses. Lorsque je ne vois pas mes amis pendant un long moment, j’ai toujours hâte de les revoir. Il faut dire que je déteste ne pas en voir un pendant une longue période. Je ne sais pas ce que je ferais si j’apprendrais qu’une de mes amies partiraient en vacance pendant un mois, ou qu’elle déciderait de partir d’ici et pour déménager quelques parts ailleurs. Cela me ferait trop mal je pense. En tout cas, je ferais tout pour que celle-ci reste tout simplement. J’essaierais par n’importe qu’elle moyen de la convaincre, même si elle me répéterait qu’elle est convaincue de partir. Il ne faut pas en vouloir à Saphyra pour sa en tout cas.

On parlait de la fille que j’avais embrassée. Bien que cela m’avait fait sourire de l’embrassée, je me disais que ce n’était pas du tout correct de faire ça, car depuis que je suis tout petite fille, je m’étais promise d’embrasser que la personne que j’aimerais de tout mon cœur. Évidemment, c’est la même chose pour la question de faire l’amour. Voilà pourquoi je ne l’ai pas fait depuis longtemps. En faites, je ne sais même plus depuis combien de temps je ne l’avais pas fait. Peut-être depuis trois mois ou peut-être même six mois, en faites, je ne sais plus. La plupart des filles de mon âge sont dans une passe où elle s’envoie en l’air avec n’importe qui et n’importe quand. Peut-être que ça me ferait du bien d’avoir une passe comme sa moi aussi, mais je me sentirais pas très bien avec ça. J’aurais l’impression de donné mon corps, ce qui ferait de moi une prostituée. Mais voulez-vous savoir quelques choses, c’est que j’ai déjà pensé me prostituer pour ainsi pouvoir me ramasser de l’argent ou bien encore tout simplement danser érotiquement. En faites, je ne sais pas du tout ce que je devrais faire. Je me sens étrange tout simplement. Je sais bien, mais c’est contre mes principes tu vois. Dis-je alors en soupirant à la jeune femme.

J’avais alors évoquée mon passé à Dylan, chose que je détestais faire normalement, mais je l’avais fait. J’avais ressentis un genre de besoin de me livrer sans trop en parler non plus vous voyez. C’est très bizarre tout sa je sais bien. J’écoutai alors attentivement ce que me répondit la jeune femme. Elle voulait que j’en parle d’avantage. Je sais que je devrais aller voir un psy, mais j’ai toujours l’impression qu’il va me déclarer folle ou quelques choses du genre pour ainsi me faire envoyer en asile psychiatrique. Je m’imagine tellement de choses négatives. C’est peut-être vrai que je suis folle après tout. Je sentis alors mes larmes me monté aux yeux. J’ai déjà tenté de mettre fin à mes jours. Je suis une conne tout simplement. Je ne peux vivre seule. On me laisserait seule pendant quelques secondes et je ne sais pas ce que je pourrais faire. Je ne sais pas quoi faire. Je devrais peut-être faire ce que j’ai déjà essayé. C’est probablement mon sors.

Je mis alors ma tête entre mes genoux. Lorsque je me mettais à en parler, je me mettais toujours à délirer. C’est pourquoi je crois être vraiment folle. Je n’osais pas regarder la jeune femme en ce moment. Je me mise alors à pleurer abondamment. J’avais peur de passer pour pathétique ou quelques choses du genre. J’ai peur de tout et c’est vrai. Devrais-je peut-être m’ouvrir davantage à la jeune femme? Au moins, je sentais que ça me faisait du bien de me sentir écouter, mais je ne supporterais qu’elle ne me juge ou qu’elle me cri dessus.
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MessageSujet: Re: "What's up girl!" Saphyra • Dylan "What's up girl!" Saphyra • Dylan EmptyMer 27 Juil - 2:19

"What's up girl!" Saphyra • Dylan 100818101954994609


    Dylan voyait bien que d’avoir embrassé la jeune femme sans sentiment, d’avoir agit par impulsion, par instinct, était quelque chose que Saphyra supportait mal. Comme elle le déclara, ce n’était pas dans ses principes.
    Dylan pouvait tout à fait concevoir ça. Après tout, elle aussi au départ, lors de sa jeunesse elle était pareille. Elle ne pouvait concevoir d’embrasser ou de coucher avec quelqu’un sans éprouver de sentiments. C’était pour elle tout bonnement impossible. Mais au fil des années, les choses avaient changé pour Dylan. Elle avait changé de mentalité en vivant sa première grosse rupture, et depuis, elle se fichait des sentiments. Du moins, l’expression « se foutre » n’était peut-être pas la plus appropriée. Elle préférait évidemment éprouvée quelque chose pour la personne avant de faire quoique ce soit, mais parfois, ne rien éprouver, c’était aussi très bien. Profiter de la vie, s’amuser, s’éclater, voilà comme Dylan voyait la vie maintenant. C’était plus simple comme ça, et puis ça évitait à Dylan de faire confiance en les garçons.
    Elle avait de plus en plus de mal à leur faire confiance, c’était un fait indéniable. Elle s’accrochait à eux mais ne pouvait s’engager, de peur d’être malmené, trahie etc… C’était l’inconvénient d’avoir été abandonné, rejeté et vilipendait par les personnes qui l’avaient élevés, qui avaient changé ses couches quand elle était enfant, qui lui avaient tenus la main lorsqu’elle avait fait ses premiers pas. C’était eux encore qui avaient conduit Dylan à son premier jour d’école, eux qui avaient éprouvés la plus grande fierté du monde quand Dylan avait obtenu son diplôme de fin d’année. C’était tous ces moments passés auprès de ceux qui avaient été ses parents pendant près de dix neuf ans, qui avaient fait qu’elle s’était accrochée à eux et que le sentiment d’abandon était devenu si fort.
    Voilà pourquoi Dylan ne pouvait accorder sa confiance aux garçons, et même parfois aux filles. C’était tout bonnement impossible.

    _ « Je sais ma puce que ce n’est pas dans tes principes… Mais parfois, se lacher, aller à l’encontre de ses principes, juste pour une fois, ça peut faire du bien. Mais après je comprends que ça te soit difficile ! »

    Les deux jeunes femmes avaient ensuite entamé la conversation sur le passé de Saphyra, ce passé si douloureux qui avait l’air de lui bouffer totalement la vie, de lui couper toute envie de vivre, au point qu’elle avait clairement pensé à mettre fin à ses jours, à quitter ce monde qui semblait tant la faire souffrir. Dylan ne pouvait pas croire qu’elle n’avait pas remarqué la détresse de son amie. Elle était censé être en faculté de psychologie, elle était censé apprendre un métier pour aider les autres, pour les soutenir dans les coups durs. Elle était censé apprendre les signes apparent d’une dépression, d’une envie de suicide. Mais rien. Dylan n’avait rien remarqué et elle se sentait coupable de cela. Elle ne pouvait pas croire qu’elle n’avait rien vu.
    Ses cours de psychologie était censé aussi lui apprendre à dire les bons mots, à ne pas se tromper, à formuler les phrases correctement. Mais allait elle dire les choses comme il le fallait ? Allait-elle redonner le courage à Saphyra d’affronter la vie ?
    Allait elle surtout la convaincre de voir un psychologue ? Il le fallait. Dylan n’était pas psy. C’était son amie, et étant une amie, Saphyra pourrait avoir plus de mal à parler à Dylan. Elle pourrait avoir peur du jugement de la brunette, ce qui l’empêcherait de se dévoiler à Dylan, et de se libérer.
    Saphyra commença à dire qu’on allait la prendre pour une folle, qu’on allait l’emmener dans un centre psychiatrique, qu’on allait l’interner !

    _ « Ma chérie mais personne ne te prendra pour une folle ! Ne penses ça ! Un psy sera là pour t’aider, pas pour te juger. Ce n’est pas son rôle. Il n’a pas à faire ça, loin de la. Moi-même j’ai vu un psy pour traiter mon anorexie. Je l’ai vu de mon plein grès car mes parents n’en avaient rien à faire. Quand je suis arrivée à Berkeley, l’une des premières choses que j’ai faite a été de me chercher un psychiatre pour qu’il m’aide à me débarrasser de cette maladie, sans pour autant avoir à aller dans un centre spécial. Et regarde moi aujourd’hui ! Je vais bien, je suis en pleine santé et je ne suis plus atteinte de cette maladie. Le psychiatre m’a aidé et m’a guéri ! Je ne dis pas que tu es malade ma puce ! Loin de là. Je dis juste que tu souffres, et que voir un psychiatre pourrait t’aider à évacuer ta souffrance !
    Ta peine, ta souffrance, tu la garderas toujours en toi, comme un souvenir de ton passé. Mais plus comme un frein à ton avenir ! Crois moi, je ne te dirai pas cela si je ne le pensais pas ! »


    Saphyra commença à mettre sa tête entre ses jambes et se mit à pleurer. Dylan ne supportait pas de la voir ainsi. C’était quelque chose de dur pour elle, quelque chose qu’elle ne pouvait concevoir. Devoir faire face à son amie, pleurant toutes les larmes de son corps, en racontant tout le mal qu’elle avait vécu, c’était quelque chose de dur pour Dylan. Elle était peu habituée à ça. Les deux seules fois où elle avait du faire face à cela, c’était lorsque sa sœur lui avait parlé de la tentative de viol qu’elle avait subi, et lorsqu’elle parlait de l’anorexie avec Militine. Dans ce dernier cas, c’était le plus « facile » pour Dylan, dans la mesure où elle connaissait tout ce que Mili vivait. Elle avait vécu cela pendant plusieurs années, et savait donc ce que pouvait endurer son amie. Elle pouvait lui donner des conseils en connaissance de cause, sans raconter des bêtises. C’est pour cela que Dylan ne voulait pas dire n’importe quoi à Saphyra. Elle préférait l’accompagner voir un psychiatre, plutôt que de lui donner de mauvais conseils et la plongeait encore plus dans les abîmes.
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MessageSujet: Re: "What's up girl!" Saphyra • Dylan "What's up girl!" Saphyra • Dylan EmptyDim 31 Juil - 7:09



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SAPHYRA&DYLAN

« WHAT'S UP GIRL»



Me lâcher me ferait peut-être du bien en effet. Je me fis trop à mes principes. Il y a bien des choses que je supporte mal dans la vie. Je suis peut-être un peu trop coincer. Il y a une chose qui me ferait énormément de bien en ce moment, si je le ferais, je m’en voudrais à mort. Pour être honnête, j’aurais vraiment le goût de faire l’amour, mais je me suis toujours dit que je le ferais seulement par amour. Vous comprenez pourquoi j’ai toujours envie de me coller. On dirait que j’ai toujours besoin de chaleur humaine. Je sais que parfois cela peut être insupportable, surtout lorsque la personne que je colle n’est pas aux filles. Il m’arrive souvent que de penser à moi dans ses situations. J’aurais besoin de lâcher mon fou de temps en temps. Je commence à avoir de plus en plus goût à sortir en boîte pour me faire du plaisir à fond. Vous ne savez pas à quel point j’aime chanter et danser, mais j’aurais peur de faire rire de moi. Je n’aime pas du tout faire rire de moi. Je ne le supporterais plus, étant donné que c’est beau arrivé lorsque j’étais plus jeune. Tout le monde se moquait de moi, car j’étais trop émotive. Je pleurais beaucoup évidemment à cause de mon père et cela n’a pas changé aujourd’hui. Je pleure encore souvent et j’essaie toujours de me retenir pour ainsi être mieux, mais j’en suis incapable. J’y pense trop probablement. Je sais que c’est bien de contourner ses principes. Tu sais de quoi j’aurais envie honnêtement, j’aurais envie qu’on me fasse l’amour, mais je me suis promise de toujours le faire par amour, mais c’est temps-ci, cela me manque beaucoup. C’est pour ça que j’ai tant besoin de câlin. J’ai l’impression de ne pas être aimé. Il y a longtemps que je n’ai pas tombé en amour. Cela me rend triste, mais je dois m’y faire je pense. Tu me le dis si je parle trop hein?

Évidemment, il fallait que je sorte mon côté émotif. Je ne voulais pas que cela arrive. J’espérais que je ne mette pas à pleurer devant elle, surtout pas devant elle en faites. Surtout qu’elle m’a toujours cru heureuse et enjouée, mais ce n’est pas mon cas. J’ai vraiment déjà pensé me suicider et je l’ai essayé. Oui c’est certain que je le regrette, mais on m’a souvent répétée qu’on est bien mieux dans l’autre monde. Si je pourrais être quelqu’un d’autre ou quelques choses d’autre pour ainsi avoir plus de plaisir dans ma vie, je le ferais. Si j’aurais la chance, je serais un pokémon. J’ai toujours aimé les pokémon, mais surtout Pikachu. Quand on le regarde, on a toujours le goût de sourire. Il est tellement chou avec ces petites pommettes rouges d’où sortent les éclairs. Si je pouvais, je serais comme lui. C’est le seul pokémon que je vois qui est émotif. Je me rappelle tout simplement de l’épisode « Au revoir Pikachu », on le voit qu’il est triste lorsqu’il doit quitter Ash, mais on voit qu’il n’en est pas capable. C’est ce que j’aime de ce pokémon : Il est gentil, toujours heureux, il est capable de se défendre contre tous les autres pokémons. C’est pourquoi il a toujours été mon préférer. Tout récemment, j’ai joué au jeu Super Smash Bros Brawl qui est sur la Wii et évidemment, j’ai pris mon petit Pikachu. Je ne savais pas comment j’avais fait, mais j’avais réussis à gagner contre mon adversaire qui lui avait déjà jouée. Lorsque j’étais petite, juste avant que mon père me frappe, ma mère m’avait donnée une petite figurine de Pikachu. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je le gardais toujours avec moi en le serrant fort contre moi. Je m’étais toujours dit que cette figurine allait me porter chance, mais un jour, je l’ai perdu et c’est là que mon malheur à commencer. La vie est faite bizarrement parfois, mais lui au moins, il sait comment gêrer ses émotions, surtout lorsqu’il doit se déprendre de la team rocket qui n’arrête pas de vouloir le capturer, si je pourrais, je ferais tout pour que la team rocket disparaisse. Ils sont si méchants avec lui. Comment pouvons-nous être méchants avec Pikachu? Cela ne me rentre pas dans la tête. Parfois je me dis que si je suis ainsi, c’est parce que je mérite d’être comme ça. On m’a souvent répéter que rien n’arrivait pour rien. J’ai toujours eu l’impression que d’aller voir un psy ne servirait à rien. Je crois que je resterais toujours aussi malheureuse et que sa deviendrait probablement pire. Il faut qu’on m’aide sa je le sais très bien, mais je ne vois pas comment on peut le faire. En même temps, je me dis que si je garde tout en moi ainsi, je finirai probablement par faire une grosse dépression que cela me motiverait à mettre fin à mes jours comme j’ai déjà voulu le faire.

Jamais je ne m’étais livrée autant à une personne. C’était la première fois que je parlais de tout cela ouvertement. J’avais besoin de parler et j’avais besoin de sentir que l’on m’écoute. Je me sentais pleinement écouté avec Dylan qui était à mes côtés. J’avais entré mes jambes entre mes genoux, mais je venu me précipiter dans les bras de la jeune femme et je la serrai fortement contre moi. J’espérais juste qu’elle ne prenne pas mal ce geste et qu’elle ne s’imagine pas que c’était pour la draguer ou quelques choses du genre. J’ai juste besoin de me coller et de me sentir aimer. J’ai souvent entendu d’autre personne dire que c’est à mon âge que l’on a le plus souvent besoin de notre mère. Ma mère, je ne l’ai pas. Pour moi, c’est comme si elle était morte. J’ai l’impression qu’elle m’a abandonnée tout simplement. C’est triste de se sentir comme ça. Je sentais les larmes qui coulaient abondamment sur mes joues. Je m’en foutais vraiment de ce que l’on pouvait percevoir de moi. Promet moi que tu seras toujours là pour moi, peu importe ce que arrivera. J’avais besoin d’entendre que oui. J’avais besoin de me sentir protéger.

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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: "What's up girl!" Saphyra • Dylan "What's up girl!" Saphyra • Dylan EmptyMar 2 Aoû - 23:27

"What's up girl!" Saphyra • Dylan 6avCbkOoR2ySM4q"What's up girl!" Saphyra • Dylan 524175Selena6

    Saphyra réexpliqua qu’elle était en manque de calin mais qu’elle ne dérogerait pas à ses principes, ce que Dylan pouvait tout à fait comprendre. Mais comme Dylan lui avait expliqué précédemment, elle devrait dérogé à ses principes au moins une fois, ne serait-ce que pour lui remonter le moral, pour qu’elle aille mieux et ne ressente plus cette sensation de vide, de solitude qui semblait tant la ronger…
    Elle déclara qu’elle n’était pas tombé amoureuse depuis un moment… Ca Dylan n’y pouvait rien. Elle ne pouvait pas lui expliquer comment tomber amoureuse, ou lui donner des conseils… C’est le genre de choses à laquelle Dylan ne pouvait absolument, mais alors absolument rien. La seule chose qu’elle pouvait faire, c’était soutenir son amie, et pourquoi pas la faire sortir, histoire qu’elle rencontre des gens, ou tout simplement qu’elle se change les idées. C’était ce qu’il lui fallait et c’était surement ce que Dylan allait faire. Ca leur donnerait l’occasion de se voir en dehors de la maison des Sampi.
    Saphy rajouta que si elle parlait trop, Dylan devait la stopper. Cela fit rire Dylan. C’était ce qu’aimait Dylan chez Saphy, le fait qu’elle parle beaucoup et qui écoutait énormément Dylan quand celle-ci lui parlait. C’était ce qu’il fallait chez une confidente, c’était ce genre de qualité que l’on appréciait chez une confidente.

    _ « Tu sais ma belle, je te le redis, lache toi une fois. Rien qu’une fois, pour te faire passer, ne serait-ce que quelques temps cette solitude. Et puis demain soir, je te sors ! Tu n’as pas le choix, je te kidnappe ! Ca te changera les idées. Et ne t’inquiètes pas, tu ne parles jamais trop, j’adore quand tu me parles ! »

    Dylan voyait bien que son amie était très bouleversée et que parlait de son passé lui faisait mal. Mais dans un sens, ça devait la soulager de dire tout ce qu’elle avait sur le cœur. Seulement, même si Dylan avait quelques connaissances en psychologie, elle n’était pas psy, et n’était pas en mesure de la conseiller comme un psy pourrait le faire convenablement. Elle devait donc la pousser à voir un psychologue ou un psychiatre, et être sur que celui-ci l’aiderait du mieux qu’elle pourrait. Mais son amie était persuadée qu’un psy ne l’aiderait pas, qu’il n’arriverait en rien à lui faire évacuer ses démons. C’était donc à Dylan de lui expliquer les raisons pour lesquelles elle devrait suivre ses conseils.

    _ « Saphy, tu sais que je ne donne pas de conseils à la légère. Et tu sais que j’étudie la psychologie donc je ne parle pas sans savoir de quoi je parle. Je ne dis pas n’importe quoi juste histoire de dire quelque chose. Mais Saphy, tu dois vraiment aller voir un psy. Il ne te considérera pas comme une folle, je peux te le promettre. C’est un professionnel qui n’est pas là pour juger. Et comme tu l’as si bien dit, si tu ne te fais pas aider, tu vas tomber en dépression, tes démons vont te hanter et te rendre réellement folle. Je sais de quoi je parle Saphyra. Je ne dis pas ça à la légère, je te le répète encore une fois. »

    Elle voulait être honnête avec son amie et l’aider du mieux qu’elle le pourrait. C’était le devoir d’une amie, de soutenir l’autre, de l’aider à faire les bons choix et de ne pas se tromper dans ce qu’elle faisait.
    Saphyra déclara ensuite qu’elle voulait que Dylan lui promette qu’elle ne l’abandonnerait jamais. Cela fit à demi sourire Dylan. Elle voyait bien que son amie avait totalement peur de l’abandon, et Dylan était la mieux placé pour connaître ce sentiment d’abandon. C’était surement pour ça qu’elle avait tellement peur de s’accrocher à Zander, tellement peur qu’ils se donnent une chance, une chance à leur amour, ou du moins, à ce qui pourrait déboucher sur de l’amour. Car avouons le, Dylan avait bel et bien des sentiments pour ce beau brun ténébreux et si mystérieux. Mais après ce qu’elle avait vécu avec sa famille adoptive, l’abandon que ses parents avaient commis, Dylan avait peur de faire confiance.
    Bien sur, elle avait réussi à faire confiance à certaines personnes, devenues maintenant ses amis. Mais quand bien même, elle avait toujours cette peur au ventre qui la tenait, cette peur de voir les gens la quittait.
    Alors elle comprenait parfaitement la peur de son amie. Mais Dylan n’avait pas l’intention de la quitter. Elle tenait trop à la sampi pour la laisser partir, pour la quitter, pour la laisser loin d’elle.

    _ « Ma petite Saphy, je ne te laisserai jamais. Je t’ai trouvé, et je ne vais pas te laisser partir de sitôt. »

    Dylan repensa alors à l’une de leur conversation passée, durant laquelle Saphyra avait demandé à Dylan si elle avait déjà embrassé une fille. Sur le moment, elle n’y avait pas pensé, n’y prêtant aucune importance dans la mesure où c’était totalement sans sentiment. Mais Dylan avait embrassé une fille il y a peu, et c’était juste pour qu’un gars lui foute la paix. Albane, la jeune femme en question s’était fait passé pour sa petite amie alors qu’un garçon était un peu trop collant avec Dylan. Il fallait bien avouer que ce jour là, la surfeuse avait abandonné son style cool/relax pour adopter un style bien plus que sexy. Pas étonnant qu’elle se soit fait aborder. Mais le garçon devenant un peu trop lourd, Albane, arrivant au même moment, embrassa Dylan ce qui cloua le bec au jeune homme. C’était purement stratégique et rien de sexuel ou sentimental se cachait derrière cela. Les deux jeunes femmes étaient des amies, des sœurs, elles se complétaient et ce n’était pas ce petit baiser qui changerait quelque chose.

    _ « Je suis entrain de penser à un truc ma belle. Je t’ai dit que je n’avais jamais embrassé une fille mais j’avais zappé cette soirée. Un mec me gonflait un peu trop à me coller, et Albane s’est fait passée pour ma petite amie, en m’embrassant. C’était juste pour éviter qu’il me reloute trop et c’était sans sentiment. Absolument sans sentiment et c’est pour ça que j’avais totalement oublié ! »

    Dylan savait que cette simple petite révélation allait faire rire son amie Saphyra. Après tout, son amie était bisexuelle, et elle s’était toujours interrogée sur Dylan. Elle savait que Saphyra allait avoir une certaine satisfaction à savoir cette nouvelle, satisfaction que Dylan dans un sens, ne comprenait pas trop mais tant que ça donnerait le sourire à son amie, c’est absolument tout ce qui comptait aux yeux de la jeune surfeuse.
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