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WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï

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MessageSujet: WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï EmptyLun 27 Juin - 1:18

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with Nikolaï Jackson Ulysse Sidney Dior Duma

musicmp3.ru
Fuckin' Perfect by P!nk

Depuis que je suis arrivée à Berkeley, ma vie a prit un tournant où je ne m'y attendais pas forcément. Il faut dire que moi et les surprises ça fait vraiment deux. J'étais consternée de voir que j'ai retrouvé pas mal de personnes que j'avais perdu de vue. De plus, des personnes qui m'ont été chères à mon coeur durant mon adolescence. J'ai également fait des connaissances vraiment formidables. Finalement, je ne regrettais absolument pas le choix de mes parents et surtout celui qui fût le mien, parce que je le voulais. Je voulais aller à Berkeley coûte que coûte. Comme j'étais une jeune fille particulièrement capricieuse, j'ai eu l'immense joie de voir que mon caprice s'était concrétisé. J'étais la plus heureuse des étudiantes ce jour là. Cela fait maintenant quelque semaines que mes valises étaient posées à Berkeley. J'eus quand même quelques surprises de retrouver des amis d'enfance et aussi d'autres personnes qui m'ont été importantes à un moment dans ma vie. Plus particulièrement dans ma confrérie, les IOTA PHI SIGMA. C'était une confrérie qui me procurait un bonheur incomparable. Je m'entendais bien avec tout le monde, l'ambiance était vraiment géniale. A croire que je faisais déjà parti de leur grande famille alors que je venais à peine d'arriver sur le campus. Je m'entendais bien avec tout le monde outre les IOTA, mis à part une personne. Je ne savais pas du tout ce que ce garçon avait contre moi. Mais à chaque fois que l'on se croisaient, on s'engueulaient comme un vieux couple de 80 balais. Dans un sens, c'était drôle. Mais d'un autre côté, cela me gênait énormément. Et quand ce garçon m'a révélé son identité, j'ai cru que j'allais défaillir sur place. Ce garçon se trouvait être l'un de mes plus grand coups de coeur. Nikolaï me rendait souvent visite quand j'étais gamine à Las Vegas et inversement. On s'écrivaient des lettres, toutes aussi attachantes les unes des autres. Puis un jour, plus rien. Comme si Nikolaï s'était effacé de la planète Terre. J'étais tombée amoureuse de ce garçon, via ses lettres. A mon humble avis, c'était probablement réciproque à l'époque. Je l'ai retrouvé à Berkeley, il ne m'avait même pas reconnu. Pourtant, l'atmosphère entre nous n'avait pas changé. C'était engueulade sur engueulade. A croire que à force, nous prenions tout cela pour un jeu et c'était celui qui gueulait le plus fort qui gagnait. Aujourd'hui, je sortais d'un cours barbant de biologie humaine. C'était pratiquement midi, et mon estomac commençait déjà à crier famine. Je détestais avoir autant faim, surtout quand on tient à sa ligne et surtout à son uniforme de cheerleader. Mais c'était plus fort que moi, il fallait au moins que je me cale un bout dans l'estomac. Les couloirs de Berkeley étaient tous bondés, c'était un peu comme le grand rush dans les restaurants. Les heures de pointes, c'était toujours à éviter. Vêtue de mon uniforme de cheerleader, je tentais de me frayer un passage mais là les estomacs ambulants préféraient plutôt penser à eux plutôt que de penser aux orteils des autres. J'avançais un peu à l'aveuglette, dans les longs couloirs pour aller jusqu'à la cafétéria de l'établissement qui allait pouvoir ravir mon pauvre estomac de moineau. Malheureusement, les gens étaient trop imbéciles pour voir que mes bras étaient chargés de bouquins en tout genre sur la médecine, et que mon casier était vraiment trop loin pour y aller. Il fallait bien entendu qu'un boulet vienne me bousculer pour renverser mes bouquins. J'ai cru que si j'avais une mitraillette à la place des yeux, je le tuais sur place sans aucune merci. « Tu peux pas faire attention où tu vas un peu ? Il faut que je te prennes rendez-vous chez l'opticien peut-être ? » disais-je en braillant comme une furie. A vrai dire non, je n'étais vraiment pas contente. Toutes mes notes s'étaient éparpillées au milieu du couloir, et les traces de pas devaient déjà sortir vainqueur du combat de survie que mes feuilles devaient accomplir. Je n'avais même pas remarqué la personne qui venait de me causer le tord qui venait de pourrir ma journée. C'était lui. Nikolaï. « Oh non... Pitié... Pas toi, Duma ! Pas toi ! » Je tapais la paume de ma main sur mon front en fermant les yeux, puis sans lui prêter la moindre attention, je commençais à ramasser toutes mes pauvres notes mortes par bousculade par le DELTA.
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MessageSujet: Re: WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï EmptyLun 11 Juil - 12:23

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bentley vs duma

Le TP de chimie me passionnait, comme toujours. Blouse blanche ultra sexy, lunettes en plastique qui n'enlevaient rien à mon charme - au contraire même -, je faisais les yeux doux à mes deux voisines, qui me souriaient d'un air béat à chaque fois que je jetai un coup d'oeil vers elles. En même temps, j'étais juste le plus beau garçon du cours, et en plus le plus intelligent puisque j'étais le meilleur de toute la promo. Que de fierté, c'est vrai oui, mais en plus, cela facilitait mes plans drague. Bien qu'aucun coup de main de ne m'était utile. Et quand la professeur me posa une question alors que je charmais mes deux camarades de classe, je tournai ma tête vers elle et répondit le plus correctement possible, ce qui la laissa sans voix. J'aurais voulu ajouter "n'essayez pas de prendre un Duma au piège madame, c'est mort !" ; mais je m'étais dit que ça suffirait. Effectivement, ma bonne réponse avait littéralement effacé l'air malin de la prof pour y afficher un air déçu. Tandis que mes deux belles voisines de classe me regardaient d'un air épaté. Je leur en avais envoyé plein la vue, et ça me plaisait. Une fois le cours terminé, la blouse et les lunettes enlevées, et mon charisme toujours intacte, madame la professeur m'avait retenu quelques secondes pour me dire qu'il ne fallait pas que je déconcentre la classe, car si de mon côté j'avais des facilités, ce n'était pas le cas de tout le monde. À cause d'elle, les deux jolies jeunes filles que j'avais convoité tout le long du cours avait pris de l'avance sur moi. Dieu merci, je le voyais toujours. Elles étaient à l'autre bout du couloir, se retournant de temps à autre pour me regarder en riant bêtement. Ah les filles, toutes les mêmes.

J'étais affreusement concentré sur mes deux cibles marchant devant, et donc je ne faisais pas attention aux autres personnes, bousculant ainsi plusieurs étudiants, jusqu'à finalement bousculer une demoiselle un peu plus violemment. J'entendis un tas de bouquins s'écraser sur le sol, mais mes yeux ne quittaient pas mes deux camarades de classe, jusqu'à ce qu'elles disparaissent à l'angle d'un couloir. "Et merde !" marmonnais-je. Je tournai alors ma tête vers la victime de mon égocentrisme séducteur. Niveane. Elle et moi, c'était une longue histoire. Nous avions été correspondant à l'école, et nous nous étions envoyé des tonnes de lettres, ainsi qu'une ou deux photos. Et je ne peux pas cacher qu'à l'époque j'étais tombé sous le charme de cette jolie blonde, même si je n'étais en contact avec elle qu'à travers nos lettres. Seulement, une fois la correspondance officiellement terminée, j'avais arrêté de lui envoyer des lettres, préférant couper les ponts plutôt que de m'attacher d'avantage à elle, tout en pensant que de toutes les manières cela n'irait jamais plus loin. Je n'avais pas imaginé qu'un jour nous serions dans la même université, et pourtant… Mais notre relation était loin d'être toute rose. Nous nous engueulions tout le temps ou presque, sans pitié l'un envers l'autre. Cependant, lorsque l'un de nous n'allait pas bien, l'autre était là pour le consoler. Au fond j'étais attaché à elle, tout comme je pense qu'elle était attachée à moi.

Je roulai des yeux d'un air exaspéré. "Ne commence pas Niveane, tu m'as fait perdre des yeux deux très jolies demoiselles qui en pinçaient pour moi…" Je soupirai finalement, puis m'accroupis tout de même afin de l'aider à ramasser tous ses bouquins. "Tu sais que ton uniforme de cheerleader te va à merveille ?" Je lui fis un sourire provocateur, avant d'attraper un livre de médecine et de le lui tendre. "Allez, fais pas la gueule, ce ne sont que des livres…" Une fois le tout ramassé, je me relevai en souriant, comme si j'étais fier de l'avoir bousculé. Il était probable qu'en effet, ce fut le cas.
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MessageSujet: Re: WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï EmptyLun 1 Aoû - 10:40


Okay, good. Ma journée commençait plutôt mal et j'étais loin de l'avoir terminée. Après être sortie d'un cours plutôt barbant, voilà que je me retrouvais tapis au sol par la seule personne que je ne voulais pas voir ici, en ce moment. Mais malheureusement pour Duma, il allait devoir subir mes jurons peut-être un peu trop bien placés. Je lui en voulais, je ne savais pas tout à fait pourquoi mais à chaque fois que je le voyais j'avais envie de lui cracher dessus pour lui dire à quel point il m'avait fait mal. D'accord, ce n'était que des lettres mais à l'époque je me sentais si bien que je ne voulais plus que ça s'arrête. Dans mon coeur de petite fille, j'y croyais. Mais j'avais été bien naïve. Je n'avais pas épargné les autres garçons qui devaient prendre pour ce qu'il m'avait fait. Je me demandais d'ailleurs si il n'avait pas fait exprès de me bousculer ou alors, ce n'était qu'une simple coïncidence qu'il tombe au même moment que moi. Son sourire me donnait envie de vomir. Et pourtant, lorsque je n'allais pas bien, c'était le premier à courir vers moi. Finalement, peut-être qu'il se donnait juste bonne conscience. Et puis après ce qu'il m'avait fait, c'était de bonne augure qu'il vienne pour tenter tant bien que mal de soigner mon chagrin. Par chance, il m'aidait à ramasser mes bouquins. Fort heureusement pour lui. Si il était parti comme un voleur, je n'aurai probablement pas eu de mal à lui en balancer un à la figure pour l’assommer. J'étais cruelle, mais je m'étais forgé ce genre de caractère pour éviter de tomber une nouvelle fois dans le trou noir que l'on appelle amour. Ces premiers mots qu'il avait à mon intention, ne me fit pas sourire. Lorsque ma main touchait un de mes bouquins par terre, je n'hésitais plus une seconde. Le dos de la couverture était arrivé pile poil au sommet de sa tête. Et je n'y étais pas allée de main morte. Je bouillonnais de l'intérieur, mais vu la couleur de mon uniforme, peut-être que ça passerait inaperçue. « Et tu as besoin des couloirs pour chasser, alors que tu peux avoir toutes les filles que tu veux... Franchement, épargne moi tes excuses stupides à trois dollars. » disais-je, énervée. Je n'avais pas le moindre soupçon de regret pour lui avoir probablement fait pousser une bosse sur sa tête. Il le méritait, après tout. Je n'avais aucune pitié envers lui mais il faut dire qu'il ne me facilitait pas la tâche. Avec lui, c'était simple. Il me cherchait, il trouvait. Quand j'étais la première à pleurnicher, il venait simplement pour me consoler. Et c'était toujours la même rengaine, pourquoi tu es là alors que je te fais subir les pires misères. Aucunes réponses n'étaient attachées à ces questions stupides. Bien qu'il me complimentait sur mon uniforme de cheerleader, je continuais à cracher mon venir comme si c'était vital. Une fois tout lâché d'un bloc, je me sentirais peut-être mieux.« Oh arrête Nikolaï, ce n'est probablement pas la première cheerleader que tu croises dans ta vie. Je suis même pratiquement certaines que toutes les naïves qui ont portées cet uniforme sont passées dans ton lit. Fort heureusement, ce n'est pas mon cas. » Peut-être que ce n'était pas mon cas, mais à l'époque, j'aurai été la première à vouloir coucher avec lui. A l'époque, il me rendait folle rien qu'avec ses mots. Il savait comment s'y prendre avec moi. Mais maintenant, je n'étais plus dupe. Si il voulait regagner ma confiance, ce n'était pas avec des mots qu'il fallait le faire. Je regardais son sourire de vainqueur, lorsqu'il me tendait mon bouquin de médecine. On aurait presque dit qu'il était heureux de m'avoir fait tomber. Abruti. Je me demandais pourquoi il était devenu comme ça avec le temps, alors qu'à l'époque, il était tout à fait charmant avec moi. Ces mots sonnaient pour moi comme des poésies. Mais j'étais jeune et naïve. Comme toute cette génération qui se rencontrait par internet à ce moment là. Je me souvenais encore de ses dernières phrases sorties dignement d'un film à l'eau de rose : Promets moi que tu ne m'oublieras pas et qu'un jour, on se retrouvera bla bla bla bla. Quand on était ados, on était aussi vraiment stupide et niais à souhait. Un souvenir que je préférais oublier. Malgré tout, à chaque fois que je voyais son visage, je ne pouvais m'empêcher de repenser à ses lettres d'amours enflammées. Si l'on pouvait me donner une baguette magique pour que j'efface tout et recommence, je le ferai probablement sans hésiter. Tout le monde avait besoin d'oublier son premier amour. Moi, c'était un état d'urgence. Je n'avais aucunement envie de retomber amoureuse de lui, pour une nouvelle fois me retrouver dans cet état secondaire où je m'étais réfugiée à l'époque. Je fus tout de même sortie de ma rêverie, lorsque j'entendais mon estomac faire de drôles de bruits. J'avais presque oublié que, c'était midi. J'avais faim, et ce n'était probablement pas la nourriture de la cantine qui allait rassasier mon estomac. J'avais presque envie de lui demander de venir manger avec moi, mais je chassais évidemment bien vite cette idée stupide de mon crâne. Le supporter en plus pendant le repas de midi, non merci. « Des livres renversés par toi, c'est amplement suffisant. Maintenant, tu m'excuses mais j'ai faim. » disais-je, en serrant mes bouquins contre ma poitrine. Je m'apprêtais maintenant à partir à la cafétéria. Connaissant Nikolaï, dans deux secondes, il allait probablement me rattraper. Comme d'habitude, à chaque fois que je m'en allais pour ne plus voir sa tête, lui il en rajoutait une couche. Qu'est ce que je devais faire pour lui remettre les idées en place ? Parfois j'avais tellement envie de lui balancer tout ce que j'avais sur le coeur. D'ailleurs, j'y pensais : j'ai jeté ses lettres il y a pas longtemps. Des lettres qui commençaient à dater maintenant, mais j'avais toujours la fâcheuse tendance à garder dessins, lettres et petits mots en classe dans une boîte. Je marchais d'un pas entraînant, attendant que la tête blonde vienne me rattraper par le bras, puisque c'était malgré tout une logique imparable et que je commençais maintenant à en connaître les secrets. C'était comme ça que ça se passait quand je fuyais comme une lâche. Nikolaï venait à chaque fois, me rattacher à la réalité.
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MessageSujet: Re: WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï EmptyJeu 8 Sep - 17:59

Niveane et moi, c'était une longue histoire. Nous avions été correspondants, nous étions tombés amoureux l'un de l'autre à travers de simples lettres. Qu'est ce que j'avais pu être niais à cette époque-là. Mais pourtant, il me semble qu'il y avait eu du vrai dans notre relation, même si aujourd'hui elle a bien changé. La iota était une des rares à m'avoir connu avant que je ne change complètement. Alors à l'heure d'aujourd'hui, je suppose qu'elle était déçue que son petit Nikolaï parfait ait disparu de la circulation. Bien que de mon côté, j'étais très satisfait de ce changement là. Je me sentais plus libre, je profitais mieux de la vie. Certes, j'étais une tête à claques, mais c'était très amusant. Et ma vie aurait été des plus ennuyantes si j'avais continué mon chemin de prince irréprochable. Aujourd'hui, je pouvais bousculer des demoiselles et faire tomber leurs livres par terre sans me sentir gêné. À vrai dire, j'étais heureux et fier de cet accident. Car cela m'avait permis d'embêter un peu ma Niveane, et de passer un moment des plus sympathiques avec elle. C'est vrai quoi, une petite engueulade en plein couloir de l'université, quoi de mieux ? Alors que je ramassais gentiment quelques livres qui s'étaient étalés sur le sol, la violente iota m'assomma d'un coup de livre sur la tête. Je me frottai alors la tête, fronçant les sourcils. C'était plaisant de voir à quel point elle ne me supportait plus. "Et bien oui, j'ai besoin des couloirs pour draguer. Vois-tu, chaque parcelle de cette planète est mon terrain de chasse, c'est tout." Ma réponse devait sans aucun doute lui plaire. En tout cas, elle devait au moins reconnaître ma sincérité envers elle.

Alors que les joues de Niveane avait rougi, je gardais mon sourire victorieux sur le visage. La rendre folle, c'était jouissif. Pourtant, au fond, je l'adorais sincèrement. Mais nos engueulades, nos pics envoyés l'un à l'autre, et tous ces moments, cela faisait parti de nous, et on pourrait jamais s'empêcher d'être comme ça. Alors qu'une jolie demoiselle nous regardait l'air de dire "et bien le pauvre, subir la colère d'une cheerleader c'est pas de chance", je lui envoyais un clin d'oeil séducteur qui lui signifiait "t'inquiète chaussette, j'assure chaussure". Même une pom-pom girl enragée ne pourrait venir à bout du Duma splendide que j'étais. Je savais garder mon calme et gérer la situation, jusqu'à taquiner le plus royalement possible ma proie. Au fond, je savais que mon petit manège, même s'il était énervant, faisait un certain effet sur quelques filles. J'haussais alors les épaules d'un air innocent. "Oh tu sais, je suis pas sûr qu'elles soient toutes passées dans mon lit, c'est vrai, je crois que parfois ce sont elles qui m'invitent dans le leur." Je lui lançais un clin d'oeil qui se voulait provocateur. Et alors que nous avions fini de ramasser chacun des livres, nous nous relevions, avec la plus grande classe possible. Je ne la quittais pas des yeux, cherchant à la titiller un peu, mais aussi admirant sa belle tête de princesse. Et c'est alors qu'avec une classe sans égale (ou pas), son ventre gargouilla, ce qui me fit légèrement rire. Et en à peine une minute, voilà que mademoiselle Niveane tourna les talons, pensant sans doute aller déjeuner sans moi. Je me mis, évidemment, à la suivre, jusqu'à attraper sa main dans la mienne.

"Tu vas pas aller déjeuner sans moi quand même ? C'est impoli de fausser compagnie comme ça…" Je gardais sa main dans la mienne plusieurs secondes, lui souriant d'un air malicieux, avant de lui lancer un clin d'oeil et de la relâcher, restant tout de même à ses côtés. "Si tu veux, je pourrais même t'inviter à manger au restaurant, ça sera toujours meilleur qu'à la cantine, non ?" J'attendais sa réaction, sachant que même si la proposition était alléchante, elle hésiterait forcément. "Allez, dis oui, je suis sûr que tu en meurs d'envie en plus. Et puis ce n'est pas comme si j'étais si insupportable que ça…" Je pris un air innocent, tel un véritable petit ange. Oh allez, elle allait bien craquer quand même. Elle devait bien savoir qu'au fond je n'étais pas si horrible. Et puis comme elle avait faim, il suffisait qu'elle suive son estomac qui de toute évidence ne serait pas rempli grâce aux repas décongelés et pré-mâchés de la cantine. De toutes façons, si elle disait non, elle ne se débarrasserait pas de moi quand même. Tant pis, je mangerais à la cantine, tant que j'avais encore le loisir de la taquiner, ça m'irait au final. Je lançai un petit coup de coude amicale à la iota. "Alors, tu acceptes ? Je tiens à préciser que si tu refuses je ne te lâcherai pas pour autant." Sourire de vainqueur et petit haussement de sourcils pour accentuer ma phrase.
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MessageSujet: Re: WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï EmptyMar 20 Sep - 13:39

Il est vrai que d’avoir retrouvé Nikolaï… C’était spécial. Disons que d’un côté, j’étais heureuse de le retrouver. De l’autre, en remarquant quel homme il était devenu, j’étais fière d’avoir réussi à couper les ponts et continuer ma vie. Quand on est gamins, l’amour c’est tout beau tout rose. Maintenant, en ayant pris de l’âge, on comprend mieux ce qui se passe. J’étais au moins heureuse d’avoir jeté ses lettres. Au moins, je ne relirai pas les débilités monstrueuses que Nikolaï avait pu m’écrire. C’était la tactique même du beau parleur en puissance. Le seul avantage que je pouvais tirer de cette relation entièrement basée sur la distance, c’est que je connaissais le Nikolaï d’avant. Pas celui qui drague des minettes à tout bout de champ. C’était cette partie de lui que j’aimais et cette partie qui avait disparu juste après notre arrêt de correspondance. A l'époque, cet homme avait tout pour me plaire. A l’époque, j’étais naïve. Je rêvais peut-être encore du prince charmant et du cheval blanc. Pauvre fille que tu es, Niveane. Quant à moi, je n’avais pas vraiment changé. J’étais toujours la même fille : bisexuelle, un peu délurée avec de sérieuses tensions sexuelles. Au fond, une fille qui ne savait pas tellement ce que c’était la vie. Oh bien sûr, je savais que je n’avais pas vraiment grandi dans ma tête. Mais, j’étais sur la bonne voie. Au moins, je n’avais pas besoin de bousculer des garçons dans le couloir pour les draguer. Je n’étais pas arrivée à ce point-là, fort heureusement. Le coup que je lui avais mis sur la tête avait fait son effet en tout cas. Un sourire s’affichait sur mes lèvres. J’étais assez satisfaite de sa réponse, même si je ne pouvais m’empécher de lui lancer une pique encore une fois. « Oh excuse-moi… Je ne savais pas que les Deltas en étaient arrivés à ce point-là » disais-je, sur un ton ironique.
Son sourire victorieux me donnait envie de lui cracher à la figure. C’était hallucinant la façon dont il se comportait. Bien sûr, je connaissais d’autres Delta mais lui il arrivait au summum de mon classement. Après tout, je n’allais pas rester toute la journée à converser avec lui, alors que mon estomac était en train de crier famine. Je devais être la seule fille à qui ce petit ménage, cette méthode quelque peu pourrie pour draguer ne marchait pas. J’étais devenue pire qu’un roc aux côtés de Nikolaï. Une sorte de vengeance pour toutes les crasses qu’il m’avait faites. J’étais presque sûre qu’il s’était fait les trois quarts des cheerleaders de ma confrérie. Après tout, un Delta adore afficher ses trophées en public. Moi je restais à l’écart de tout et surtout à l’écart de lui. Je n’allais pas lui faire ce plaisir-là, j’étais bien trop fière. « Ce qu’elles font de leurs trous, ça les regardent. » Oui j’étais aussi connue pour avoir un certain… parler qui faisait peur. J’étais dure, je paraissais incessible. Un véritable mur. Mais en réalité, lorsque j’étais mal, il était le seul à trouver les mots qu’il fallait.
Je continuais ma marche qui d’ailleurs était terrible classe, avec mon petit uniforme. Marche qui fut légèrement perturbée par une main qui venait d’atterrir dans la mienne. Nikolaï me suivait comme un petit chien. Je me croyais avec mon chihuahua Chips. Il me suivait partout, limite à me coller sur la jambe. Il était si mignon… Bref, je m’évadais avec mes espoirs canins. Lui jetant un coup d’œil de côté, je continuais à pousser les gens pour pouvoir passer au self. Un peu plus, et il n’y allait pas avoir de places là-bas. « Impoli peut-être, mais nécessaire pour ma bonne humeur. » lui lançais-je, sur un ton sombre. J’écoutais sa proposition de dîner au restaurant. Ah non, je n’allais pas me rabaisser à accepter ses propositions à tout bout de champ. Bien sûr que la proposition était intéressante, mais non je n’allais pas lui faire ce plaisir. Le pire dans tout ça, c’est qu’il faisait sa tête d’ange. Sa tête de mec parfait. Là, il employait les grands moyens pour me faire flancher ce qui me faisait rire. « Juste pour te dégoûter, je préfère aller manger la salade avec des chewing-gums et des cheveux à l’intérieur pour ne pas te donner satisfaction. » disais-je, avec un sourire narquois. « Allez, ne fais pas cette tête… Je suis sûre que tu te réjouis que j’aille manger cette nourriture infame juste pour t’éviter. » J’entrais dans le self qui était rempli. Rien qu’à sentir l’odeur, ça n’était pas terrible. Mais juste pour forcer Nikolaï à continuer à me suivre, j’allais le faire. J’étais prête à relever tous les défis.
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MessageSujet: Re: WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï WE CRY FOR NOTHING ★ Nikolaï EmptyMar 15 Nov - 18:43

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