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Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria

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MessageSujet: Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria EmptyVen 6 Mai - 23:45

Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria 86796210 Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Erw29
Vous croyez en Dieu Capitaine ?
J’ai arrêté...C’était pas réciproque.

Personne n’avait eu besoin de la pousser pour qu’elle prenne son courage à deux mains dans le but d’appeler Maria. Depuis son arrivée à Berkeley, c’était sa protectrice, sa confidente, sa partenaire des coups durs. Pourtant, ça faisait plusieurs mois qu’elle n’avait pas pris de ses nouvelles. Abbygail en avait presque honte…Elle avait la vague impression d’avoir ignoré toutes les personnes comptant pour elle, en plus d’avoir perdu tout ce qui était si précieux à son cœur froid. L’ardente russe au vocabulaire si tranché avait bien changé en l’espace de quelques mois. Après être devenue mère, elle avait connu les pires peines du monde : Non seulement elle avait perdu la garde de ses enfants, mais elle était ruinée suite à une manœuvre habilement menée par sa chère tante. En définitive, si elle continuait à ce train là, il ne lui resterait plus une culotte de rechange et elle allait devoir dormir sous les ponts. C’était bien mal connaître Abby…Elle n’était pas du genre à se plaindre, et encore moins à se laisser abattre. Elle s’était donc saisit de son téléphone et avait demandé un rendez-vous avec la directrice de Berkeley en personne. A l’heure actuelle, Maria était bien la seule à pouvoir la sortir de ce mauvais pas : Avec un travail empoché, il lui serait bien plus simple de chercher un appartement, de payer ses dettes, et de se remettre à flot dans de bonnes conditions. Bien qu’Abby n’ait que peu d’espoir de récupérer la garde de ses enfants, cela valait la peine qu’elle tente le coup de toutes les manières possibles et imaginables. Elle avait donc mis toutes les chances de son côté : Elle avait soigné sa coiffure, déniché son seul tailleur valable dans le peu de vêtements lui restant, et chaussé de charmantes bottines à talons aiguilles. D’un point de vue extérieur, rien ne semblait avoir changé ; Abby avait un minois charmant, des traits fins bien que redoutablement impassibles en cet instant, et si l’on excluait l’absence de son ancienne canne d’aveugle, elle était restée la même. « Ce n’est pas le moment de flancher » s’encouragea-t-elle une fois assise juste devant le bureau de Maria. Elle était arrivée cinq minutes avant l’heure dite, et triturait ses mains dans tous les sens sous l’effet du stress. La directrice de Berkeley avait été informée de son opération du cerveau un peu avant que celle-ci ne survienne. Elle avait demandé à Charles, son ancien majordome et ami de toujours, de passer la voir afin de la tenir au courant. Mais elle n’avait jamais pris le temps de venir la voir…Aussi était-elle en droit de se demander si elle ne débordait pas de culot de venir quémander du travail ainsi. Bien qu’elle soit redoutablement douée dans sa branche, ce n’était pas une excuse suffisante. Mais maintenant que la porte du bureau s’était ouverte et que Maria venait de l’accueillir avec sa chaleur humaine habituelle, impossible de faire machine arrière. Aussi Abby lui sera-t-elle la main avant de lui sourire et de la saluer aussi poliment qu’elle le pu. Elle s’assit dès lors qu’elle l’eut invitée à le faire, et un silence presque pesant s’installa aussitôt dans la pièce. Il fallait qu’elle donne la raison de sa visite, de ce rendez-vous impromptu, et surtout, qu’elle soit aussi éloquente que possible.

ABBY – « Je suis désolée de ne pas vous avoir donné de nouvelles pendant de longs mois…J’en suis la première coupable, et je me sens d’autant plus coupable que ma visite n’est pas une simple visite de courtoisie. Si je suis venue, c’est tout d’abord en vue de vous expliquer la raison m’ayant poussée à abandonner mes études à Berkeley, mais aussi celle de ce rendez-vous. Pour être honnête, il m’est arrivé tellement de choses que je ne sais par où commencer. »


Marquant une petite pause, la jolie blonde prit une grande inspiration afin de reprendre ses esprits. Maria la connaissait bien, même très bien, et il n’était pas utile de faire de chichis. Elle pouvait comprendre…Elle était mère de son côté. Et en apprenant sa grossesse, Abby s’était immédiatement tournée vers cette seule figure maternelle qu’elle ait eue au cours de son étrange existence.

ABBY – « Ma tante m’a ruinée. Après la naissance de mes jumeaux, nous avons eu un affrontement, et elle a fini par avoir le dernier mot…Vous savez, avec la CIA, c’est marche ou crève. J’ai dû abandonner mes études pour essayer de faire face, et je n’ai pas pu garder les bébés. Mais si je suis ici, ce n’est pas pour implorer votre pitié…C’est soit je trouve du travail, soit je me jette dans la première rivière qui me passe sous la main. Je suis bonne danseuse, aussi avais-je espérer que vous pourriez essayer de m’intégrer à votre équipe de professeur. Au moins m’accorder un essai…Je suis bosseuse, et je suis pas bête. J’apprends vite, et je maîtrise énormément de danses différentes ; même les claquettes ! »

Abby se permit un petit sourire tout en sentant sa gorge s’assécher au fil de ses paroles. C’était à la fois le stress et le fait que son débit soit plutôt impressionnant. Une chance que son accent russe soit relativement léger et sa diction honorable, sans quoi Maria aurait sûrement eu du mal à la comprendre.

ABBY – « Je suis vraiment désolée de vous demander ça. Mais je ne sais vraiment plus vers qui me tourner…Et je sais que vous êtes bien la seule personne à pouvoir me comprendre. »


Bien que ses yeux soient légèrement brillants, la jolie russe faisait preuve d’un contrôle impressionnant sur ses émotions. L’heure n’était pas aux pleurnicheries…Mais plutôt à l’éclaircissement de certains points si toutefois c’était le désir de Maria.
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MessageSujet: Re: Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria EmptySam 7 Mai - 19:42

Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria 870749039g
« Is it a nightmare ? »

    Lorsqu'elle avait reçu cet appel venant d'Abbygail, Maria en serait tombée sur les fesses, honnêtement. Pourquoi ? Tout simplement car elle n'avait pas eu de ses nouvelles depuis fort longtemps. Évidemment, elle ne faisait aucun reproche à la jeune femme dans le sens où elle-même n'avait rien fait pou savoir comment se portait Abby, bien qu'elle eut quelques échos qu'elle eut considéré comme de très étranges et qu'elle eut un peu de mal à croire, bien qu'elle ait l'esprit pourtant très ouvert pour un grand nombre de choses. De ce qu'elle avait entendu, les mots comme « opération » et « vue » avaient amplement attiré son attention, et suscité chez la brunette une certaine méfiance. Non ignorante, Maria savait que certaines opérations à risque étaient quelques fois pratiquées mais également à hauts risques justement. Alors, Abby aurait prit ce risque ? Voilà pourquoi Maria eut du mal à croire à cela.

    Ayant donc rendez-vous avec la jeune femme aujourd'hui, Maria ne fut nullement surprise lorsqu'on vînt frapper à la porte de son bureau. Elle était à l'heure. Comment aurait-elle pu ne pas l'être de toute manière ? Elle avait apprit de Carl qu'elle avait récemment abandonné ses cours de danse, et Maria devait avouer ne pas du tout avoir comprit le pourquoi du comment de cet abandon. Cependant, connaissait suffisamment Abby pour ne pas la savoir idiote, la directrice adjointe se douta qu'une raison très grave avait eu bon de lui donner envie d'arrêter. Le tout dorénavant étant de savoir ce qu'il se passait dans la vie de la jeune femme et de l'aider au mieux.

    Faisant entrer Abbygail, une poignée de main on ne peut plus professionnelle, Maria eut comme un mouvement de recul. Alors c'était bel et bien vrai. Elle voyait pour de bon. C'était incroyable. Évidemment ce que Maria ignora sur le moment fut les problèmes que le fait de recouvrer la vue entrainait. S'installant de nouveau dans son fauteuil et laissant Abby s'asseoir dans l'une des deux chaises se trouvant face à son bureau, la brunette porta une oreille on ne peut plus attentive au récit que la jeune femme lui conta. Un difficile récit, soit dit en passant, pire encore : le sien. La pauvre jeune femme russe revenait encore de très loin et Maria eut des remords quant à ne pas avoir été présente pour lui venir en aide. Mais aujourd'hui semblait être un moyen de faire ce qu'elle n'avait jusqu'ici pas fait.

    « Abs..je suis désolée pour tout ça. Et sache que c'est sans pitié aucune que je te dis cela. J'aurai voulu être là. »

    Et loin d'elle l'envie de mentir à Abbygail en ce moment, surtout après ce qu'elle venait de lui dire. Elle se sentait simplement mal face à la jeune femme, ce qui pouvait se comprendre.

    « Je connais ton niveau de danse pour avoir suivi de près ton dossier, je sais que tu serais en mesure de tenir des cours, seulement c'est la fin de l'année. Les examens ne vont pas tarder à démarrer et les cours se terminer. »

    Pour cette année, ça semblait quelque peu fichu, malheureusement. Cependant...

    « Mais dès Septembre, tu pourrais tout à fait donner des cours ici, Abby. »

    Conciliante ? A peine. Ce mot aurait dû être le second prénom de Maria parfois, vraiment.
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MessageSujet: Re: Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria EmptySam 14 Mai - 15:58

Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria 86796210 Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Erw29
Vous croyez en Dieu Capitaine ?
J’ai arrêté...C’était pas réciproque.

Abbygail faisait totalement confiance à Maria pour distinguer clairement la pitié de la compassion. Cette femme avait toujours eu une noblesse qu’elle trouvait incroyable, et c’était bien la seule personne à être ainsi avec elle. D’ordinaire, Abby faisait peur autour d’elle, à cause du fait qu’elle soit fille de mafieux, ou milliardaire…Mais maintenant qu’elle avait tout perdu, loin d’elle l’envie de faire ressentir à autrui le sentiment inverse. La pitié, c’était une odieuse émotion plus irrespectueuse qu’il n’y paraissait de prime abord. C’est humain, de vouloir tendre la main à quelqu’un en difficulté. Abby s’était souvent confrontée à ce genre de comportement lorsqu’elle était encore aveugle, mais contrairement à ce qu’elle pensait avant son opération, retrouver la vue ne l’avait pas rendue plus heureuse de vivre. C’était même l’inverse : Avant, en imaginant son monde à sa manière, elle trouvait une sorte de réconfort dans l’inconnu et dans son quotidien toujours plongé dans le noir. Aujourd’hui qu’elle pouvait constater des atrocités de l’homme de ses propres yeux, la jolie russe était horrifiée. Pour parvenir à ses fins, l’être humain sait puiser dans des ressources inépuisables, quitte à écraser les autres au passage. Mais ce n’était nullement le cas d’Abby, bien que les apparences jouent contre elle. Bien qu’elle vienne d’une famille liée à la mafia depuis des générations, elle n’avait jamais participé à la moindre activité criminelle ou mafieuse. Elle n’en n’était pas pour autant une blanche colombe, mais elle mettait un point d’honneur à vivre pour elle et non à être accablée par les ordres d’un parrain de la mafia. « Ne le soyez pas. Vous n’y êtes pour rien, et vous avez votre vie, Maria. Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que je sais que vous pouvez comprendre. Je ne savais pas à qui m’adresser… » Pour une fois, Abby n’était pas irrévérencieuse, ou grossière. Elle utilisait le même vocabulaire que si elle s’exprimait dans sa langue maternelle, le russe. C’était bien la preuve qu’elle connaissait la définition du mot respect…Cela dit, elle n’avait jamais été injurieuse à l’égard de Maria. Elle l’avait toujours considérée comme un modèle à suivre, et en conséquence, elle lui vouait un respect tout particulier. C’était d’autant plus étonnant que d’ordinaire, elle avait tendance à être odieuse avec les personnes n’ayant pas son âge. Comme quoi, il n’y a que les imbéciles ne changeant jamais d’avis.

ABBY – « Dès septembre, vous dites ? C’est parfait. Rassurez-vous, j’avais prévu d’essayer de me faire embaucher dans un salon de danse, en ville, dont je connais bien la patronne. Miss Clark, vous connaissez ? De devanture, son salon ne paye pas de mine, mais ses étudiants sont vraiment doués. Ils préparent pour la plupart le trophée Taittinger de Chicago, ou carrément Blackpool. C’est dans mes cordes, je pense…J’y étais allée pour prendre des cours avant de tenter Blackpool, l’année passée. Mais…Enseigner ici, ce serait également comme l’achèvement d’un rêve. Je ne veux pas forcément passer mon temps sous les feux de la rampe. Je veux me sentir utile, c’est ça mon souhait le plus cher. »

Après s’être montrée capable d’abandonner ses enfants parce qu’elle n’avait pas le choix, Abby voulait être quelqu’un d’autre. Elle voulait être une belle personne, quelqu’un dont elle pourrait être fière et non dont elle aurait honte. N’importe quel danseur digne de ce nom pouvait très bien rêver d’emporter le trophée mondial de Blackpool, et se faire accepter comme professeur à Berkeley. C’était une très prestigieuse université, et Abby ne jugeait pas la chose en matière de lignes sur le CV…Plutôt en terme de qualité de vie. Qu’importe la paye que cela allait lui rapporter, elle allait pouvoir vivre de sa passion et la transmettre à des élèves. Pourtant, dieu sait qu’elle ne se destinait pas à l’enseignement au départ. Elle se pensait trop égoïste et éparpillée pour se montrer capable de domestiquer sa passion afin de l’enseigner. Mais en l’espace d’à peine quelques mois, c’était fou comme elle avait mûrit. C’était visible d’un coup d’œil, sans même qu’elle n’ait à s’exprimer.

ABBY – « Ce n’est pas un caprice de ma part, et si je m’engage, j’espère que vous êtes consciente que je n’ai aucune intention de me dérober à la première occasion. Mon choix est motivé par ma situation c’est vrai, mais d’un autre côté, c’est quelque chose dont je me sens parfaitement capable. Je vous le dis en toute sincérité, et suis prête à faire un essai dès septembre pour vous le prouver. »


Il n’y avait pas de raison. Ce n’était pas parce que les deux femmes étaient proches qu’Abby devait nécessairement avoir un traitement faveur, bien qu’elle soit rudement douée. Cela ne faisait aucun doute, elle avait largement le niveau pour enseigner ici, à Berkeley, mais obtenir un poste ici n’était pas qu’une question de talent. Il fallait aussi que Maria ait une confiance aveugle en elle, qu’elle sache qu’elle pouvait se fier à elle pour mener le programme à bien sans faillir. C’était son âme slave…Ce point d’honneur qu’elle mettait à aller jusqu’au bout des choses sans que le mot « abandon » ne fasse partie de son vocabulaire.

ABBY – « Maintenant que je peux vous voir de mes propres yeux…Je me rends compte que je vous avais imaginée de manière fidèle. Vous portez à la fois l’autorité et la douceur sur votre visage. Et…Je tenais aussi à vous remercier pour toute l’aide que vous m’avez apportée pendant ces trois ans d’enfer. »


Trois ans qui ne soldaient pas forcément, du reste, puisqu’Abby n’était pas dans une situation enviable…
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MessageSujet: Re: Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria EmptyMer 18 Mai - 16:56

Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria 870749039g
« Is it a nightmare ? »

    Honnêtement, si elle en avait eu la possibilité, Maria aurait embauché Abbygail dès à présent. Malheureusement pour l'ancienne Epsilon, la directrice adjointe ne pouvait pas faire cela pour la simple – et bonne raison – que la fin de l'année pointait son nez et que les cours prenaient fin laissant alors place aux examens et ensuite au meilleur selon les élèves : leurs congés tant mérités qu'ils n'avaient pas eu dessus les vacances leurs étant accordées pour la période de Thanksgiving et Noël.
    A l'entente du nom de miss Clark, Maria tiqua. Non, ce nom ne lui disait absolument rien, cependant à écouter Abbygail, cette femme semblait très douée dans ce qu'elle entreprenait, et cela fit plaisir à Maria d'entendre ce genre de choses. Aujourd'hui, tant de personnes ne sont intéressés que par l'argent, qu'ils en oublient totalement le caractère fabuleux du fait de faire ce que l'on aime dans la vie, ce pourquoi nous pouvons avoir une véritable passion. Comme Abbygail au sujet de la danse par exemple. Ou encore, Maria avec les chevaux. Honnêtement, si elle avait pu, cette dernière aurait créé un ranch dans le Wyoming et y ferait sa petite vie, tranquillement aux côtés de l'homme qu'elle aimait et de leurs deux enfants. Mais non.. Tout ne se fait pas toujours, malheureusement d'ailleurs.

    « C'est un très beau souhait que tu as là, Abby. Et il est très important que tu le gardes. L'aide à autrui se fait tellement rare de nos jours qu'il vaut mieux profiter des rares personnes comme toi. »


    Il est vrai, c'est sûr, que Maria aurait pu se citer dans ses dires, mais par question d'humilité elle n'y pensa même pas. Elle n'avait malheureusement pas une – ça n'avait jamais été le cas en vérité – très haute opinion d'elle-même, sans qu'elle ne susse jamais pourquoi soit dit en passant. L'estime de soi était l'une des choses qu'elle aurait encore à longtemps travailler, comme son compagnon d'ailleurs. Mais pas pour les mêmes raisons.

    « Tu as – comme tous – le droit à ta chance Abs. Et je te la donne. Mais bien-sûr, tu dois comprendre que tu n'auras pas des horaires faciles. Est-ce que ça ira, malgré tout ? »

    N'importe quel professeur pouvait en témoigner, les premières années semblaient être les plus ardues. En effet, les emplois du temps n'étaient pas évidents à gérer lorsqu'on enseignait dans un cadre comme celui des études universitaires. Cependant, Maria qui portait en elle une haute estime de la jeune femme qu'elle avait devant elle se disait sans aucun mal qu'elle y parviendrait, même s'il y aurait des hauts comme des bas, sans nul doute. Le pays des Bisounours, ce n'était pas Berkeley, oh que non.

    Soudain, Abbygail complimenta Maria d'une manière qui sonnait tellement Vodianova que Maria ne put retenir un sourire, tiraillée entre la gêne et le plaisir d'entendre de telles paroles. Se passant une main témoignant finalement de sa gêne, la brunette ne sut tout d'abord pas quoi répondre, puis elle trouva malgré tout, le silence n'étant pas das ses habitudes, sauf exception.

    « Tu n'as pas à me remercier. Sache simplement que je suis extrêmement heureuse de savoir que tu as eu cette chance, car oui c'en est une, d'avoir recouvré la vue. Je suis vraiment heureuse pour toi Abby. »


    Cette jeune femme méritait cela, au moins.
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MessageSujet: Re: Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria EmptyJeu 23 Juin - 22:43

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Depuis leur rencontre, Abbygail n’avait jamais pu ôter cette image maternelle qu’elle avait de Maria de son esprit. C’était humain, surtout pour quelqu’un n’ayant jamais été entouré que par des hommes. Sa mère étant décédée à sa naissance, sa tante étant une traîtresse comme il en existe peu, Abby n’avait jamais eu l’occasion de faire confiance à la gente féminine de manière très approfondie. C’était presque étrange de se rendre compte qu’elle pouvait se fier à Maria, et que la réciproque était on ne peut plus vraie. Elle ne venait pas quémander du travail par pur plaisir, quoique, mais bien pour mettre en place une relation d’échange. Berkeley, ce n’était pas seulement un tremplin professionnel, c’était comme une famille. Elle connaissait beaucoup de gens, y compris dans le corps professoral et savait d’ors et déjà qu’elle allait s’y sentir comme chez elle. De plus, avoir l’opportunité d’enseigner sa passion à des étudiants à peine plus jeunes qu’elle, c’était aussi réapprendre à vivre en société de manière plus concrète, après trois ans passés dans le noir le plus complet. Il n’y avait pas à dire, Abby aurait donné cher pour faire passer l’été plus vite afin de se retrouver directement à travailler ici, dans cette grande famille qu’elle avait affectionnée dès son arrivée à San Francisco. Maria pouvait sûrement comprendre la chose, elle dont la réputation de bourreau de travail adorant son poste n’était plus à faire…Cela dit, Abby ne pu s’empêcher un petit sourire amusé lorsqu’elle entendit sa future patronne lui demander si les horaires de Berkeley étaient envisageables pour elle. Bien sûr que cela l’était ! Après tout, si peu étaient au courant, Abby était perfectionniste à l’extrême lorsqu’il s’agissait de danse, et elle ne manquait jamais ses quatre heures de jogging quotidiennes. En définitive, elle savait se remuer lorsqu’il le fallait et ne pas s’arrêter tant qu’elle n’était pas satisfaite. Donner de sa personne était plus une opportunité fabuleuse qu’un véritable calvaire…Ce n’était pas comme si le mot « flemme » faisait partie de son vocabulaire ! « N’ayez crainte, je sais très bien m’organiser et je ne suis jamais à la recherche que de la perfection. J’accepte n’importe quels horaires, y compris s’il faut finir tard le soir…Comprenez-moi, ce travail, ce n’est pas uniquement l’accomplissement d’un rêve ; c’est l’opportunité de mettre l’ordre que ma vie mérite en pratique et de m’accrocher à quelque chose. Tout ce que je recherche, c’est un but…Peu importe si je dois donner de ma personne, au contraire. Je serais ponctuelle et appliquée, il n’y a aucun mouron à se faire croyez-moi. » Il était dit qu’Abby souhaite se tourner uniquement vers la lumière, en cherchant désespérément un but à son existence devenue subitement si vide. Puisqu’elle n’avait plus de vie sentimentale, et que ses enfants n’étaient malheureusement plus à sa charge, il fallait bien qu’elle puisse être fière de quelque chose, quelque chose qu’elle aurait accompli de ses mains et qui allait aider bien des élèves à s’en sortir. A ses yeux, la danse, plus qu’un moyen d’expression, c’était un art. Peu aimaient la danse à ce point là et avaient le feu sacré pour cette discipline exigeante…Mais c’était le cas d’Abby. Puisque la chance semblait l’avoir définitivement abandonnée du côté de sa vie personnelle, autant mettre en avant le côté professionnel de son existence. « J’essaye de me créer ma propre chance, Maria. Ce n’est pas pour tout gâcher en vous faisant faux bond… » Au contraire, c’était pour être là à chaque fois, même lorsqu’elle en aurait besoin. « Si vous avez besoin d’être dépannée pour certaines heures d’ailleurs, et que mon planning à moi est vide, je ne lorgnerais pas sur les heures supplémentaires à votre place. » Il fallait dire que la fin justifie les moyens. Ce n’était pas faute d’être motivée, en somme…Il n’y avait aucun besoin d’écrire une lettre de motivation de quatre pages pour se rendre compte que ce poste était fait pour elle. Abby allait d’ailleurs en donner quelques raisons à haute voix, juste au moment où le secrétaire de Maria frappa à la porte pour mieux pénétrer quelques secondes plus tard. Celui-ci était pratiquement dégoulinant de sueur, visiblement à cause d’un stress récent et incontrôlable. Il énonça à Maria le problème qui était actuellement le sien, et c’était à peine si Abby compris exactement où il souhaitait en venir, jusqu’à ce que la chute ne leur parvienne enfin. Visiblement, d’importants actionnaires venaient faire une petite visite surprise des murs de Berkeley, et ceux-ci parlaient une langue que le pauvre secrétaire ne reconnaissait absolument pas. A priori, des pays de l’est… « Russe ? » osa demander Abby d’une voix douce et rassurante. Ce n’était pas la peine de se mettre la rate au court bouillon, après tout, si lesdits actionnaires parlaient russe, il était très aisé à Abby de faire la traduction simultanée. « Je peux peut-être vous accompagner et voir quelle langue parlent ces fameux actionnaires. Si c’est ma langue natale, je pense qu’une traductrice ne serait pas de trop, non ? Ca serait ma façon de vous payez ma dette. » Abby y tenait. Son sens de l’honneur avait nettement augmenté depuis quelques temps, et ce, pour une raison on ne peut plus mystérieuse…
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MessageSujet: Re: Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria EmptyDim 3 Juil - 22:13

Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria 870749039g
« Is it a nightmare ? »

    Alors que Maria était en grande et qui plus est importante discussion tout ce qu'il y avait de plus professionnelle avec Abbygail Vodianova, voilà que les deux femmes furent interrompues par le secrétaire personnel de la directrice adjointe de l'université qui ne semblait pas au meilleur de sa forme. Il était presque…transpirant ?! Mais pourquoi ?! La belle O’Berkeley n’y compris par grand-chose jusqu’à ce que son secrétaire ait la gentillesse – voire l’obligation – de lui expliquer le pourquoi du comment de son comportement et en particulier de son état présent.

    « Directeur, je suis…je suis désolé mais… »
    « Mais quoi ? Allez-vous vous décider à lâcher le morceau ?! »
    « Des actionnaires viennent de débarquer. Ils m’ont parlé... »
    « Et donc ?! Je n’avais aucun rendez-vous de prévu, qu’est-ce que c’est que ce cirque exactement ? »
    « Je ne comprends rien de ce qu’ils me disent, directeur. »


    Fronçant les sourcils, Maria cru tout d’abord à une blague, jusqu’à ce que son secrétaire lui avoue avoir découvert une provenance des pays de l’Est, sans pouvoir cependant assurer sa pensée. C’est alors qu’Abbygail qui était là sans avoir dit un mot jusqu’alors pris la parole et demanda au secrétaire s’il pensait que c’était du russe. L’homme acquiesça, sans pour autant être certain de ce qu’il avançait. C’est alors que la jeune femme étant tout d’abord venue pour demander un poste au sein de l’université se proposa pour aider en tant que traductrice de secours. Maria tourna alors son regard vers elle, surprise de sa proposition, mais cependant bien rassurée face à une telle suggestion de la part de l’ancienne étudiante – aussi brillante fut-elle durant ses années d’études, jusqu’à ce qu’elle entre dorénavant dans le monde du travail, sans pour autant en avoir tellement le choix.

    « Est-ce que…es-tu sûre ? Je veux dire, je te remercie de ton aide, je dois avouer que je n’ai aucune idée de comment m’en sortir, je n’ai absolument aucune maîtrise de ta langue natale, Abby. »

    Il n’était en aucun cas question de payer la moindre dette qu’elle pourrait avoir vis-à-vis de Maria. Pas de dette. De l’aide. De l’humanité. Tout ce que vous voudrez, mais certainement pas de pacte ou elle n’osait imaginer trop quoi. Abbygail était une jeune femme pour qui Maria avait une très haute estime, sans trop en faire. Elles avaient des choses en commun que peu de personnes pouvaient avoir en commun. Voilà l’une des raisons pour lesquelles les deux femmes s’entendaient très bien depuis un bon moment maintenant.

    « Directeur…il faut vous décider. »


    En effet, la situation aussi complexe pouvait-elle être devait être résolue au plus vite. C’est pour cela que Maria prit la décision de se lever, d’un bond. Elle saisit sa veste noire jusqu’ici accrochée au dossier de son fauteuil. Elle la mit, et fit signe à l’ancienne étudiante de bien vouloir la suivre. Ils n’allaient pas tous entrer dans le bureau de Maria. Alors elle allait viser plus…grand, et spacieux pour ces messieurs apparemment venus de loin pour une coopération purement monétaire, évidemment.

    En sortant de son bureau, la brunette se tourna vers Abbygail.

    « Je te remercie, par avance. »


    C’est alors que les deux femmes suivirent le secrétaire de la brunette qui les guida alors jusqu’à deux hommes, qu’on pouvait décrire comme de baraqués à souhait, avec un vrai visage de russes. Ils l’étaient. Maria aurait mis sa main à couper.

    « Bonjour messieurs ! »

    Dit-elle en tendant la main vers ces hommes. A défaut de savoir parler anglais, ils devaient bien connaitre les bases, comme n’importe qui dans le monde tout de même.
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MessageSujet: Re: Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria EmptyMar 5 Juil - 15:51

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Pour toute première réponse, Abbygail se permit un petit sourire amusé. Maria n’était pas la seule à n’avoir aucune connaissance de la langue russe, et pour cause, la différence d’alphabet était en soit un obstacle de taille. La blondinette n’oubliait pas à quel point il lui avait été difficile d’apprendre l’anglais à son arrivée aux États-Unis. Ce n’était pas tant le fait de devoir faire des efforts qui l’avait dérangée, mais plutôt cette adaptation gigantesque qu’elle avait dû fournir. Abby avait débarqué du jour au lendemain dans un pays inconnu à ses yeux, aux mœurs et coutumes très différentes de tout ce qu’elle avait connu jusque là, et dont la barrière de la langue lui était apparue comme une difficulté qu’elle ne saurait jamais surmonter. Il lui avait fallut du cran, une dose incalculable de culot et elle avait fini par obtenir gain de cause. A l’heure actuelle, c’était une langue qu’elle parlait couramment et qui n’avait que peu de secrets pour elle, y comprit pour les expressions, les injures et pour tous les rudiments habituels d’une langue. Dieu sait qu’elle n’était pas forcément douée pour l’apprentissage bête et méchant, pourtant. Mais c’était la raison pour laquelle elle comprenait d’autant mieux la crainte actuelle de Maria : La visite de ces fameux actionnaires, ayant sûrement un tout autre but qu’une visite de courtoisie pure et simple, mêlée au fait qu’ils ne parlent visiblement pas anglais, avait de quoi effrayer. Mais que la directrice de Berkeley ne se fasse surtout pas de cheveux blancs : Mine de rien, Abby avait désormais l’habitude de jouer les traductrices…Surtout lorsqu’il s’agissait de sa langue natale ! N’avait-elle pas aidé un sénateur à se dépatouiller dans une affaire russe de la plus haute importance ? Il n’y avait donc aucune raison de s’en faire. Tandis que Maria la remerciait, la jolie blonde lui emboita le pas sans rien lui répondre de spécifique : Il était entendu tacitement qu’elle l’aiderait aussi longtemps qu’elle aurait besoin de ses services. C’était bien le moins qu’elle puisse faire après cette épine qu’elle venait de lui ôter du pied…En réclamant un rendez-vous avec la directrice en personne, Abby n’était pas spécialement partie gagnante. Elle ne savait pas du tout si elle allait ressortir avec le sourire ou, à l’inverse, avec une amertume indicible polluant son cœur bien malmené ces temps-ci. Maria lui avait offert un travail, c’était donc logique qu’il y ait à un moment donné une reconnaissance du ventre. La jolie russe ne s’était simplement pas attendue à ce qu’elle puisse aussitôt faire preuve d’un remerciement effectif, voilà tout.

Une fois devant lesdits actionnaires, Abby ne pu s’empêcher de les observer du coin de l’œil tandis que Maria les saluait avec toute la chaleur qui était la sienne. Il n’était pas difficile de savoir qu’elle les accueillait dans son établissement et s’apprêtait à répondre à toutes leurs interrogations…Mais avant même qu’ils ne s’expriment d’eux-mêmes, la jolie blonde avait déjà compris qu’il s’agissait de deux russes. Leur posture, leur façon de sourire, et surtout, ces deux expressions impassibles qu’elle avait si souvent connues chez son propre père…Tout laissait à penser que s’ils ne parlaient pas anglais, ils allaient certainement être ravis de pouvoir converser plus librement avec la « traductrice » qu’était la blondinette. Du reste, Abby n’hésita guère à s’avancer vers eux afin de leur serrer la main chaleureusement tout en se présentant, en russe. Il y eut quelques secondes de silence planant dans l’atmosphère, mais par chance, elle avait vu juste : Ils lui serrèrent d’autant plus vigoureusement la main avec un sourire jusqu’aux oreilles. C’était LA surprise du jour, semble-t-il, et ils ne manquèrent pas de lui asséner un discours dicté particulièrement rapidement. Quelqu’un n’ayant pas l’habitude d’entendre cette langue à longueur de journée aurait pu avoir énormément de mal à saisir ce qu’ils venaient de dire…Mais pas Abby. Le russe n’avait aucun secret pour elle, si bien qu’elle ne manqua pas de hocher la tête avant de traduire aussitôt ce qui s’était dit à voix basse, à l’attention de Maria. La discrétion et le charme, toujours.
    ABBY – « Visiblement ils sont surpris de trouver quelqu’un qui parle leur langue ! Mais ils sont ici pour s’assurer des normes de tout l’établissement. Ils vont également vérifier que vous avez embauché suffisamment de professeurs pour chaque matière et ils finiront par l’état des jardins. En d’autres termes, ils font leur tour de propriétaire. Je pense qu’il est préférable que je reste avec vous pour que tout se déroule comme il faut, non ? Histoire qu’il n’y ait pas de problème de compréhension, ni de votre part, ni de la leur. »

Si elle avait été pressée par un rendez-vous, Abby aurait peut-être grincé des dents et freiné des quatre fers. Mais ce n’était pas le cas : Hormis son entrevue avec Maria, elle n’avait strictement rien prévu et n’avait pas l’intention de partir tant qu’elle aurait encore besoin d’elle. D’autant qu’elle n’avait pas la moindre idée des us et coutumes russes, en plus de ne pas connaître la langue. C’était là qu’Abby pourrait « frapper un grand coup » et épauler Maria pendant cette épreuve on ne peut plus désagréable : Les russes n’ont tendance à faire confiance qu’aux membres de leur pays et c’est tout. Par conséquent, ils partaient d’ors et déjà avec un à priori favorable et n’allaient sûrement qu’être enchantés du reste de la visite. En tout cas, si Abby ne pouvait rien changer au management de Berkeley, n’étant nullement de son fait, elle pouvait tâcher d’enrober les choses afin qu’elles passent comme une lettre à la poste.
    ABBY – « Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas la seule à ne pas parler russe. La plupart de mes connaissances ne savent pas dire un mot…Mais sachez que ces actionnaires vous mangeront sûrement dans la main si en guise de préambule vous leur offrez un café bien serré, avec des gâteaux secs. J’ai vu que votre assistant en avait dans son bureau, on peut toujours faire avec. Les russes sont prisonniers des apparences et si vous faites cet effort, leur à priori sera déjà nettement en votre faveur. Mais que souhaitez-vous que je leur dise quant à la visite ? En fonction de l’organisation que vous compter prévoir, évidemment. Ma traduction sera fidèle, ne vous en faites pas. »

Abby sourit chaleureusement à Maria afin que celle-ci se détende : Les actionnaires sont là pour emmerder les honnêtes travailleurs, c’est bien connu, et ce bien qu’ils n’aient aucunement la main mise sur l’organisation quotidienne d’une université telle que Berkeley. Mais Maria avait beaucoup de charme, et par-dessus tout, une poigne de fer. Leur rapport ne pouvait donc qu’être en sa faveur !
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MessageSujet: Re: Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria EmptyJeu 14 Juil - 16:14

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« Is it a nightmare ? »

    Abbygail Vodianova. S’il y avait quelque chose en particulier qui la caractérisait, c’était cette faculté qu’elle avait de parler, de parler longtemps. Cela avait toujours fait sourire Maria qui se retrouvait donc toujours un peu plus dans le comportement – parfois un peu hors norme – de cette jeune femme russe. Tout d’abord, son débit de parole affolant. Ensuite, cette capacité qu’elle avait à s’adapter à, à peu près n’importe quelle situation s’exposant à ses yeux. Et en ce moment, ces deux qualités sortaient Maria d’un beau pétrin au-delà de sa volonté même puisque la jeune Abbygail – bien qu’elle préfère qu’on l’appelle simplement Abby – allait pouvoir joues les traductrices entre les deux actionnaires russes et la co-directrice américaine. La pauvre, c’est elle qui aurait le plus de travail finalement, manque de chance pour elle dans un sens.

    L’écoutant attentivement lui expliquer les premiers mots des deux hommes sacrément baraqués, la brunette sourit à ceux-ci, avant de reporter toute son attention sur la jeune femme venant alors de lui expliquer qu’ils voulaient vérifier quelques petites ‘choses’ au sein de Berkeley et faire le tour du propriétaire. Elle eut sacrément envie de leur fermer le caquet lorsqu’elle avait entendu Abbygail lui dire qu’il voulait faire leur tour du propriétaire. Bas les pattes ! Cette université n’était et ne serait jamais la leur. Maria tenait à cet établissement comme on peut tenir à la prunelle de ses propres yeux, et jamais la brunette ne laisserait quiconque élire domicile ici sans son accord ainsi que celui du Doyen de cette université, c’est-à-dire Carl Hambrush, et ce, même si elle et lui ne se supportaient plus du tout. Ces lieux restaient les leurs, en particulier à Carl et Maria refuserait de laisser quelqu’un s’approprier tout ça en claquant simplement des doigts et en signant un chèque. Jamais ! Mais ‘así es la vida’ comme on dit.

    Abbygail expliqua par la suite à Maria qu’il n’y avait aucune honte quant à ne pas savoir parler un mot de russe. Oh, ça n’était certainement pas une honte aux yeux de la brunette. Elle se fichait comme de l’an quarante de ne pas connaitre un traitre mot dans cette langue. Et ces deux hommes ne lui plaisaient pas, sans qu’elle ne soit véritablement capable de dire pourquoi, elle ne les sentait pas le moins du monde. Et on pouvait dire que Maria s’y connaissait pas mal en pressentiment percutant en temps normal. Mais bon, peut-être allait-elle un peu vite en besogne présentement, qui sait ?

    « Du café et des gâteaux ?! »


    Maria fut surprise comme cela semblait peu permis lorsqu’Abby lui expliqua les ‘désirs’ de ces messieurs. Alors là…Maria en restait – pardonnez l’expression – sur le cul, et encore c’était finalement peu dire. Parce qu’en plus, il fallait les nourrir et les abreuver ? Pire que des chevaux ces types-là décidément ! Elle fronça les sourcils, mais son visage eut vite fait de se radoucir. Il n’était pas dans ses habitudes de se brusquer aux premiers regards, mais là, une fois encore, elle avait comme un mauvais pressentiment lui triturant le cerveau.

    « Nous allons faire en sorte que ces messieurs soient satisfaits. »

    Trop bonne, trop conne. N’est-ce pas cela l’expression ? Maria eut clairement l’impression qu’elle avait été inventée pour elle tout à coup.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria Son dos est tordu comme l’esprit d’un politicien { Maria EmptySam 20 Aoû - 16:28

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