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Psycho in Atlanta [Ayleen]

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MessageSujet: Psycho in Atlanta [Ayleen] Psycho in Atlanta [Ayleen] EmptyMer 15 Juin - 19:02

Psycho in Atlanta [Ayleen] 854772invitationcolloque

    Mercredi 1er juin.
    En se levant ce matin-là, Alcide n’avait pu s’empêcher de vérifier une dernière fois que sa valise était bel et bien prête et qu’il n’oubliait rien. Quelle valise ? Eh bien, celle qu’il emportait avec lui pour Atlanta, bien sûr. Le colloque de psychologie organisé là-bas était un événement que l’homme attendait depuis un bon moment déjà. En effet, il allait devoir prendre la parole en public dès le lendemain, pour parler du trépidant sujet des schizophrénies pauci-symptomatiques et autres délires de persécution. Et puis, ce colloque, c’était aussi l’occasion de changer un peu d’air, de rencontrer d’autres personnes et de se satisfaire intellectuellement en découvrant les conférences des autres ainsi qu’en découvrant une ville que le professeur ne connaissait que de nom et de réputation. C’était l’occasion de visiter et de sortir un peu du cadre parfois trop rigide de l’université et de cette vie.

    Quoi d’autre ? Eh bien, une jeune fille. Van Stexhe ne partait pas seul à Atlanta, il emmenait avec lui une étudiante de deuxième année, plutôt douée et plutôt jolie. Il avait pensé à elle lorsqu’il avait eu la secrétaire du projet au téléphone, l’autre jour, et qu’il s’était rendu compte que la secrétaire en question était aussi débrouillarde qu’une branche de sapin. Résultat, l’enseignant avait fini par lui dire qu’il viendrait avec son assistante et qu’elle n’avait donc pas à se préoccuper de lui. À partir de là, eh bien, il avait fallu trouver une assistante digne de ce nom. Ayleen Carter possédait tous les atouts nécessaires à ce rôle. Étudiante consciencieuse et studieuse, elle pouvait être discrète, elle était réfléchie et aimait ses études. Elle était peut-être un peu jeune pour être assistante, mais personne n’était censé connaître l’âge de la demoiselle ni le fait qu’elle n’était qu’en deuxième année. L’homme devait encore lui demander d’être discrète à ce sujet.

    Le colloque durait deux jours. Jeudi et vendredi. Cela signifiait, pour être à l’aise à Atlanta, qu’il fallait prendre l’avion le mercredi, pour avoir bien le temps de s’installer à l’hôtel et pour pouvoir être en forme pour la première conférence du jeudi. Et pour le retour, après en avoir discuté avec miss Carter, il avait été décidé que le professeur et l’étudiante rentreraient le samedi, en soirée, à San Francisco. Trois jours et trois nuits sur place, avec un programme assez chargé.
    Pour l’occasion, Alcide avait longuement hésité pour trouver une personne de confiance qui pourrait prendre soin d’Elyott pendant ces quelques jours. Il avait d’abord songé à Emy, avec qui le petit bonhomme s’entendait à merveille, mais il avait finalement demandé à Edward, parce que son ami avait l’habitude avec les enfants et parce qu’Al savait que l’Irlandais avait tout ce qu’il fallait chez lui pour qu’Elyott puisse se sentir bien.

    Dans son attaché-case, aujourd’hui, Alcide avait les billets d’avion, ainsi que les documents d’organisation du colloque, l’ordre des conférenciers – quatre conférenciers par thème… chacun parlant à peu près une heure, van Stexhe espérait tout de même que quelques pauses seraient ménagées parce qu’écouter des gens parler huit heures par jour, il n’était pas certain de pouvoir supporter – et puis quelques documents plus ou moins intéressants sur la psychologie. L’homme avait également emporté de la lecture moins sérieuse, parce qu’il n’était pas vraiment capable de resté concentré sur des sujets pareils tout le temps. D’ailleurs, il avait prévenu Ayleen : il n’avait pas l’intention de rentrer bien sagement se coucher après la dernière conférence, lui, il avait besoin de bouger, de sortir, de faire l’andouille, de rigoler… Bon, il ne l’avait peut-être pas dit tout à fait comme cela, mais c’était ce qu’il avait voulu dire.

    15h55.
    Alcide avait fini son dernier cours cinq minutes plus tôt. L’avion était à 18h, mais pour les raisons pratiques habituelles, il valait mieux arriver à l’aéroport bien à l’avance. On parle généralement de deux heures, mais là, comme ils voyageaient en première classe, il ne faudrait pas poireauter si longtemps.
    Van Stexhe se dépêcha d’aller saluer Edward et de lui laisser les dernières recommandations au sujet d’Elyott. Il lui promit aussi de l’appeler tous les jours, en se disant que c’était la première fois qu’il allait être séparé de l’enfant de sept ans depuis l’enterrement des parents de ce dernier. Cette pensée lui fit froid dans le dos. Ça allait être difficile à vivre, l’homme en était sûr.

    En attendant, eh bien, il fallait assurer et faire en sorte que les choses puissent suivre leur cours. Ainsi, le professeur passa prendre miss Carter pour se rendre ensemble à l’aéroport. L’homme avait beau essayer de paraître souriant et ravi de ce voyage, il y avait toujours cette pensée pour Elyott qui le taraudait. D’ailleurs, contrairement à son habitude, l’enseignant ne parla que très peu sur la route. Il s’en excusa auprès de sa passagère, mais ne parla guère plus pour autant.
    Ce n’est qu’une fois arrivés à l’aéroport de San Francisco que l’homme eut l’air de se remettre à fonctionner à peu près normalement. Il accompagna Ayleen pour pouvoir enregistrer leurs bagages ensemble, avant de passer, toujours ensemble, le contrôle d’identité puis la porte détectant les métaux, etc. Aucun souci à signaler.

    Une fois dans le monde particulier qu’était l’aéroport après avoir passé toutes ces étapes, van Stexhe essaya de se montrer aimable et un peu plus ouvert que dans la voiture.


    "Je vous offre un verre ou un café, Ayleen ?" Il esquissa un début de sourire. Il n’avait pas l’intention de rester là à attendre en restant bêtement assis. Al avait besoin d’action. Et un verre, ça lui paraissait un bon début. Il en profiterait pour appeler Edward et dire quelques mots à Elyott. L’avion n’avait pas encore décollé que l’homme voulait déjà savoir si tout allait bien. "Je vais devoir compter sur vous pour me rassurer, je pense… C’est la première fois que je m’éloigne de mon filleul pour plusieurs jours depuis que je suis son tuteur légal… je ne parviens pas à me faire à l’idée."

    Le sourire de Van Stexhe prit une tournure un peu désolée. Le petit Weelsher avait changé sa vie et un tas de choses n’étaient plus les mêmes, désormais. Pourtant, les gens qui élevaient des gosses n’avaient pas l’air d’être sans cesse inquiets… comment faisaient-ils ?


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MessageSujet: Re: Psycho in Atlanta [Ayleen] Psycho in Atlanta [Ayleen] EmptyMar 21 Juin - 0:06

Alcide Van Stexhe, le professeur de psychologie d’Ayleen avait fait sa demande auprès de la jeune femme, pas une demande en mariage loin de là, une demande pour qu’elle soit l’étudiante qui l’accompagne au colloque auquel il devait assister à Atlanta d’ici peu. Elle n’avait pas pu refuser, elle adorait son professeur et ses études, l’accompagner était donc une manière d’en apprendre encore plus qu’il ne voulait bien leur en dire pendant ses cours sur la matière mais aussi sur lui car il fallait bien le reconnaitre, ils jouaient un peu, à chien et chat tous les deux, jusqu’au jour où ils finiraient par se brûler les ailes, chose qui leur porterait préjudice autant à l’un qu’à l’autre. La jeune femme n’avait pas eu besoin de réfléchir avant d’accepter mais le professeur lui avait tout de même demandé de lui confirmer sa présence, il devait être un peu trop habitué aux personnes se désistant au dernier moment. Alors qu’ils n’avaient pas eu de cours ensemble de la semaine pour diverses raisons, Ayleen avait tout de même réussi à lui dire qu’elle serait bien là pour le colloque, ils avaient même vu ensemble par mail comment ils feraient pour aller à l’aéroport et le professeur s’était bien sûr proposer de passer la chercher chez elle ce qu’elle avait accepté. En montant dans la voiture, la jolie brune avait senti un froid ambiant dans le véhicule ce qui l’avait conduit uniquement à le saluer et à ne rien dire d’autre. Elle se demandait bien ce qu’il pouvait se passer pour que son professeur soit comme cela mais elle n’osa pas lui demander directement, elle avait tout de même du respect envers lui et sa vie privée ne la regardait pas, elle ne lui demanderait pas mais si il voulait lui dire elle l’écouterait comme elle savait très bien le faire avec ses amis. L’ambiance resta la même jusqu’à l’aéroport mais elle ne s’arrêta pas là, en effet le professeur ne décrocha pas un mot à son étudiante pendant l’enregistrement des bagages, se fut la même chose pour le passage jusqu’à la salle d’embarquement et finalement, alors qu’ils étaient assis dans la salle l’adulte ouvrit la bouche tentant de paraitre plus cordial qu’il n’avait vraiment envie de l’être et qu’il ne l’était depuis le début. Il lui proposa un café et la jeune femme acquiesça, elle ne voulait pas le contrarier plus qu’il n’avait l’air de l’être déjà. Très vite il ajoute quelques mots qui expliquaient un peu mieux son attitude. Il avait reçu la tutelle de son filleul et c’était la première fois depuis qu’il l’avait qu’il le laissait tout seul. Sur le coup, avant de répondre, Ayleen se demanda pourquoi il ne l’avait pas emmené, la jeune femme aurait pu s’occuper du petit garçon mais très vite elle s’était dit qu’il fallait être réaliste et qu’un colloque n’était pas la place d’un petit garçon. Le professeur avait l’air complètement désolée, la jolie brune tenta alors de le rassurer un peu, comme elle pouvait, mais bon elle n’était pas mère alors elle ne pouvait pas vraiment savoir ce qu’il pouvait ressentir.

« Ah! C’est sûr que laisser un petit bout ce n’est jamais facile. La présidente de ma confrérie l’a fait lors de l’échange avec la Sorbonne elle en a beaucoup souffert, dites vous que ce n’est que pour quelques jours et vous l’avez surement laissé entre des bonnes mains ! »

Ayleen n’avait pas d’expérience personnelle sur ce sujet alors elle avait pris l’exemple de la présidente de sa confrérie Lia Coleen Cooper. La jeune femme ne savait si le professeur la connaissait mais bon elle s’en fichait ce n’était pas la personne de l’exemple qui comptait mais bien l’exemple en lui-même.


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MessageSujet: Re: Psycho in Atlanta [Ayleen] Psycho in Atlanta [Ayleen] EmptyMer 22 Juin - 21:46

    C’est dingue cette habitude humaine un peu idiote… Alcide avait attendu ce voyage avec la plus grande impatience et maintenant, sur le point de partir pour de bon, il ne pouvait se faire à l’idée qu’il allait laisser là son filleul, pour plusieurs jours… c’était un peu comme s’il l’abandonnait, au fond, même si Elyott était entre de bonnes mains – celles d’Edward étaient sûres aux yeux d’Alcide – et l’homme ne pouvait vraiment pas réaliser ce qu’il était en train de faire.
    Evidemment, cela devait sauter aux yeux de l’étudiante qui allait accompagner l’enseignant pour ce colloque. Comme de juste, elle respecta le silence du quinquagénaire, elle ne posa aucune question et paraissait relativement sereine. Lui, eh bien, il fit de son mieux pour que tout soit en ordre, mais il se rendit tout de même bien compte à un moment qu’il devait être d’une compagnie aussi agréable que pouvait l’être celle d’une plante, complètement amorphe et sans intérêt. C’était à ce moment-là qu’il s’était décidé, dans l’aéroport, à offrir un café ou autre chose à la jeune femme. Il lui confia également la raison de son mutisme et de ses inquiétudes.

    Ayleen était une jeune femme de bon sens. Elle n’avait certes pas d’enfant, mais elle parla de sa présidente de confrérie qui, elle, en avait un qu’elle avait dû laisser quelque temps à San Francisco lors de l’échange inter-universitaire avec la Sorbonne.
    Van Stexhe préféra ne pas penser à ladite présidente de confrérie. Il se sentait assez mal comme cela, il ne voulait pas ajouter, en plus, des pensées peu amènes envers Lia Cooper, car il ne pouvait s’agir que d’elle, il n’y avait pas trente-six présidentes de la confrérie Thêta et il n’y en avait pas trente-six non plus qui étaient mères dans le lot.


    "Je n’aurais jamais pensé être comme ça un jour…" L’homme indiqua une table à l’un des bars de l’aéroport où ils pourraient aller s’installer. "Alors, que prenez-vous, Ayleen ? Je profiterai de la file d’attente pour me rassurer en passant un petit coup de téléphone… Après ça, je vous promets d’être moins silencieux…"

    Ecoutant ce que désirait boire l’étudiante, le professeur s’éloigna vers le comptoir où quelques personnes attendaient déjà. Il sortit son portable et chercha rapidement le numéro d’O’Malley dans son répertoire. Deux secondes plus tard, l’homme avait l’appareil collé à l’oreille et, encore quelques secondes après ça, il se mit à parler dans le microphone du portable en demandant des nouvelles, en questionnant Edward à propos du goûter d’Elyott, de ses devoirs, de son état d’esprit… Puis Alcide put dire quelques mots à son filleul et là, il prit une voix qu’il voulait enjouée, parce qu’il ne voulait surtout pas inquiéter son petit bonhomme avec ses craintes à lui. Il lui demanda comment s’était passée sa journée, ce qu’il avait fait, s’il avait marqué lors de la partie de foot de la récréation, etc. Puis, il termina la conversation en disant, d’une manière qu’il trouva lui-même carrément pathétique, qu’Elyott lui manquait et qu’il allait lui apporter un cadeau d’Atlanta. Encore quelques mots à Edward… puis l’homme raccrocha, juste à temps pour passer sa commande.
    En plus de la boisson d’Ayleen, il prit un bon café pour lui et acheta aussi une assiette de petits biscuits au chocolat avant de revenir auprès de miss Carter avec le tout.


    "Mademoiselle est servie." L'homme prit place en face d'elle. Il était un peu soulagé par ce coup de téléphone, mais il rappellerait de toute manière lorsqu'ils seraient arrivés à destination. "Alors, dites-moi, vous avez des envies particulières pour ce séjour ?"
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MessageSujet: Re: Psycho in Atlanta [Ayleen] Psycho in Atlanta [Ayleen] EmptyMar 28 Juin - 16:14

Ayleen avait beaucoup de respect pour son professeur mais elle en avait aussi beaucoup en général pour les personnes qui n’allaient pas bien et elle respectait donc leur silence, en l’espèce elle respectait le silence d’Alcide qui n’avait pas l’air dans son assiette depuis qu’il était venu la chercher alors qu’à la base il avait été aussi enthousiasmer qu’elle pour partir à ce colloque à Atlanta. Lorsque Monsieur Van Stexhe se décida à sortir de son mutisme, Leen n’eut pas besoin de lui poser des questions, ce qu’elle n’aurait pas vraiment oser faire, qu’il lui expliqua pourquoi il était comme cela, pourquoi il n’était pas très serein. Il avait dû laisser son filleul pour la première fois depuis qu’il en avait la garde, cela ne devait pas être très facile, pas facile du tout même mais bon il fallait bien commencer un jour où l’autre car le professeur serait amené à le laisser dans le futur d’autre fois. Le professeur grisonnant lui demanda ce qu’elle voulait avant de se diriger vers la file d’attente. « Pour moi ça sera un cappuccino, si cela ne vous dérange pas.» Lorsqu’il attendait, la jeune femme le regardait. Il avait, comme il lui avait dit, passé son petit coup de téléphone et le sourire s’était automatiquement redessiné sur son visage ce qui montrait qu’il était rassuré et que surement il allait se détendre à présent, enfin elle l’espérait car autrement le voyage allait être long sans aucune compagnie. Au moment où la serveuse lui demanda ce qu’elle voulait, le professeur venait de raccrocher son téléphone et de le ranger. Il avait alors passé commande et était très vite revenu avec sa propre boisson, la boisson de la jeune femme et une assiette de gâteaux au chocolat très appétissants mais pas vraiment bon pour la ligne, si la jeune femme mangeait de la sorte pendant tout le colloque elle prendrait plusieurs kilos, non pas que cela l’effraie mais ce n’était pas vraiment dans ses plans. Le « Mademoiselle est servie » que lui adressa Alcide la fit rire et lorsqu’il lui demanda si elle avait des envies particulières pour le séjour la jeune femme se demanda bien ce qu’il voulait dire car la phrase pouvait avoir un double sens. Très vite, Ayleen chassa cette idée de sa tête, non il n’y avait aucune pensée tordue derrière cette phrase, il voulait simplement se renseigner sur le programme ou des idées d’activité qu’elle avait pu avoir pour les occuper en dehors du colloque. «Merci beaucoup professeur. Et bien je dois dire qu’à part un peu de shopping puisque vous m’avez mis l’eau à la bouche l’autre jour en me disant que le shopping à Atlanta est très avantageux, je n’ai pas vraiment d’idée particulière. Je ne suis pas très difficile à occuper vous savez, au pire des cas, même si l’on ne fait rien en dehors du colloque cela ne me dérangerait pas, je pourrais en profiter pour travailler, mais bon ce n’est pas mon but premier en venant ici non plus !» La jeune femme voulait en profiter mais elle n’avait pas mis de côté les cours qu’elle avait à réviser, elle ne les avait pas oublié non, elle ne voulait pas faillir à sa réputation, car oui même si elle était en avance dans ses devoirs elle ne voulait pas prendre de retard à cause du colloque. Elle pensa à un détail sur lequel il n’avait pas su l’éclairer avant de partir. « Au fait professeur, est ce que vous savez dans quel type de chambre nous allons dormir ou pas du tout ce sera la surprise en arrivant à l’hôtel ?»


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MessageSujet: Re: Psycho in Atlanta [Ayleen] Psycho in Atlanta [Ayleen] EmptyVen 1 Juil - 15:45

    Avoir eu son filleul au téléphone, ça avait bien rassuré Alcide. Au moins le petit bout avait l’air de ne pas être trop triste d’être laissé seul par un parrain indigne faisant passer son boulot avant lui. Elyott était un brave petit gars, au fond, avec un sens des priorités que son parrain ne lui connaissait pas encore vraiment. Au fond, tout était pour le mieux et van Stexhe s’inquiétait pour rien. Mais c’était peut-être ça, finalement, être un adulte responsable…
    Quoi qu’il en soit, quand il revint près de l’étudiante avec le capuccino qu’elle avait demandé, son café à lui et les biscuits chocolatés, l’homme était plutôt souriant et il avait pris place auprès d’elle sans autre forme de procès, lui demandant ce qu’elle avait envie de faire à Atlanta, pour les moments creux où ils ne seraient pas coincés par les obligations du colloque. Miss Carter parla de shopping, activité que l’enseignant lui avait proposée après s’être un peu renseigné sur ce qui était possible à Atlanta, puis elle précisa qu’elle était facile à occuper et qu’elle pouvait très bien profiter des moments calmes pour travailler…


    "J’espère bien que travailler n’est pas votre but premier !" Évidemment : s’il avait voulu servir de professeur particulier pendant la durée de ce séjour à Atlanta, Alcide n’aurait pas précisé avant le départ qu’il aimait s’amuser… L’homme eut un petit sourire. "Donc, si je comprends bien, vous me laissez carte blanche pour trouver de quoi vous occuper…"

    Cela pouvait signifier beaucoup de choses comme cela pouvait ne rien vouloir dire du tout. En vérité, Alcide se demandait parfois s’il n’était pas le seul à voir des possibilités, des ouvertures ou des sous-entendus… Dans ce cas-ci, il était arrivé plus d’une fois que l’homme ait l’impression qu’il se passait quelque chose avec Ayleen, mais en y réfléchissant bien, il en arrivait très souvent à se dire qu’il avait dû imaginer des choses, que tout cela n’était que le fruit de son imagination. L’imagination d’un type célibataire qui aimait trop les femmes pour rester indifférent au moindre petit sourire.

    Et là, comme si la jeune femme lisait dans ses pensées, voilà qu’elle se mit à interroger son professeur au sujet de la chambre qu’ils allaient occuper à l’hôtel. Le sourire de van Stexhe s’accentua un peu, comme s’il avait trouvé une manière d’éluder la question… ce qui était bel et bien le cas, en réalité.


    "Eh bien, je sais dans quel type de chambre nous allons séjourner. Mais si vous désirez avoir la surprise en arrivant, je peux très bien me taire…"

    Ce n’était pas très malin de sa part, mais Alcide tenait à ce que l’atmosphère soit détendue entre l’étudiante et lui. Parce que ce voyage et ce colloque, si cela promettait d’être intéressant, c’était surtout l’occasion de prendre un peu le large et de voir s’il avait rêvé tout ce à quoi il avait bien pu penser un peu plus tôt où s’il y avait là-dedans un soupçon de réalité.
    Prenant un biscuit au chocolat, Alcide le trempa dans sa tasse de café avant de le porter à sa bouche. Il aimait particulièrement quand les biscuits étaient ramollis par un liquide dont il appréciait le goût. Or, le mélange biscuit-chocolat-café, ça l’avait toujours fait craquer, même s’il avait horreur de voir des miettes dans le fond de sa tasse une fois le breuvage avalé.


    "Vous n’aurez pas à dormir dans le même lit que moi si c’est cela qui vous inquiète, Ayleen. Et s’il n’y avait eu qu’un seul lit, j’aurais pris le canapé ou même la baignoire. Je ne tiens pas à ce que vous soyez mal à l’aise. Il serait idiot que vous ne puissiez pas profiter du voyage à cause de détails techniques de ce genre."

    Il avait en partie lâché le morceau parce qu’il ne voulait pas intimider miss Carter. Au fond, cela le rassurait lui-même un peu également. Le fait de prononcer ces paroles, cela leur donnait plus de poids que s’il les avait gardées en lui. Du moins c’était l’impression qu’il avait.

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MessageSujet: Re: Psycho in Atlanta [Ayleen] Psycho in Atlanta [Ayleen] EmptyJeu 7 Juil - 13:47

Même si Ayleen n’était que l’élève et que Alcide était le professeur, la jeune femme avait bien vite compris que le colloque l’ennuyait Presque plus qu’autre chose. Elle, elle avait vraiment envie d’en profiter, cela l’intéressait vraiment mais Alcide qui devait avoir l’habitude de ce genre de chose en avait l’air blasé. Pourtant, si il en était blasé, il pourrait ne pas y venir, enfin la brunette ne savait pas si cela se faisait vraiment mais après tout, il avait une bonne excuse, maintenant il était le tuteur légal d’un petit garçon, il devait donc s’en occuper il pourrait se servir de cela pour décliner les invitations de son travail. Enfin… La jeune femme n’allait pas vraiment poser de questions, elle ne voulait pas le contrarier car il avait l’air de l’être déjà bien assez. Lorsque le professeur lui avait demandé ce qu’elle voulait faire, très peu pénible elle avait évoqué le shopping qu’il lui avait proposé, et le fait qu’il pouvait choisir mais elle avait aussi dit que si elle avait du temps libre elle travaillerait ce qui n’avait pas l’air d’être dans les plans du professeur Van Stexhe. Après tout elle était là pour l’accompagner, elle le suivrait donc sas rechigner ! « Vous avez tout à fait compris je vous suivrais sans piper mot dans tout ce que vous ferrez! Je ne suis pas pénible, je m’occupe vite et je m’intéresse à tout alors ne vous inquiétez ! Au pire nous verrons sur place ce qui nous donne envie !» La jeune femme marchait bel et bien à l’envie, certaine fois elle prévoyait de faire quelque chose mais au moment venu de le faire elle n’en avait plus envie alors elle ne le faisait pas. Elle était assez imprévisible, cela pouvait être une qualité mais dans le genre de situation décrite juste avant c’était plutôt un défaut car elle passait pour une jeune femme qui changeait d’avis comme de petites culottes, belle expression de la langue française. Le programme importait peu la jeune femme, elle était cependant plus en train de se demander dans quel type de chambre ils allaient séjourner. Après tout ils pouvaient se retrouver dans deux chambres séparées, cela donnerait des possibilités à Leen de sortir même lorsque le professeur voudrait dormir quoiqu’elle doute bien qu’il soit le genre de personne qui dorme pendant que les autres sortent, soit ils étaient dans la même chambre mais dans deux lits séparés ce qui les rapprocheraient obligatoirement mais qui leur laisserait quand même un peu d’intimité, soit ils n’avait pas le choix et ils devraient dormir ensemble dans un seul et même lit. Cela serait bizarre, si c’était ce cas là, la jeune brune n’avait jamais imaginé dormir avec un professeur, c’était une situation assez nouvelle pour elle et franchement elle pourrait être gênée au début, mais avec Alcide elle en était sûre, la gêne passerait vite. Pour être fixée la jeune femme demanda donc au professeur si il savait la réponse à la question qu’elle lui avait déjà posée au moment où il lui avait demandé de l’accompagner. Le professeur, assez joueur, lui dit qu’il savait avec un sourire aux lèvres mais qu’il pouvait lui laisser la surprise. En grande impatiente la jeune femme fit non de la tête. « Si vous saviez comme je suis impatiente, j’aime tout savoir avant de le voir par mes propres yeux, alors vous comprendrez bien que j’aimerais savoir !» Elle voulait savoir oui et le professeur ne tarda pas de lui dire, il avait dû comprendre qu’elle devait se préparer si ils dormaient ensemble, non pas que cela soit insupportable mais que cela soit décalé. Ils ne dormiraient pas ensemble, la jeune femme très dragueuse et impatiente de voir jusqu’où le professeur serait capable d’aller était déçue en ce sens mais d’un autre côté cela enlevait bien la gêne. Ils terminèrent leur boisson et les petits gâteaux d’Alcide avait acheté un peu avant et une voix se fit entendre dans l’aéroport, il était l’heure d’embarquer. Le stress commençait à monter chez Leen qui avait peur de l’avion même si elle l’avait déjà pris bien sûr. Ils se dirigèrent donc vers le comptoir, leur billet en main, une fois passés ils empruntèrent le couloir pour rejoindre l’avion. Cet avion n’était pas très gros mais pas tout petit non plus, ils seraient donc assez à l’aise à l’intérieur, enfin la jeune femme l’espérait car elle se sentait vite étouffée autrement. Rapidement, ils trouvèrent leur place et s’installèrent. Ils étaient les premiers presque à monter dans l’avion, il avait encore du temps pour qu’il se remplisse et qu’il décolle, heureusement, enfin la brunette préféra mettre au courant le professeur de sa peur. Elle n’allait pas se mettre à crier comme une folle qu’ils allaient tous mourir, loin de là mais elle pouvait bien lui broyer la main pendant le décollage. « Euh… Juste une chose que vous devez savoir avant que l’on décolle... Même si j’ai déjà pris l’avion, j’en ai très peur, enfin j’ai très peur au décollage et très peur à l’atterrissage… Et quand il y a des trous d’air aussi mais ça heureusement ce n’est pas tout le temps ! Donc je préfère vous dire que je risque de vous prendre la main et de la serrez bien fort à ce moment là ! » Elle le draguait ? Un petit peu mais bon cela pouvait passer pour de la pure peur, ce qui était bien le cas, mais elle en profitait un petit peu aussi.

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MessageSujet: Re: Psycho in Atlanta [Ayleen] Psycho in Atlanta [Ayleen] EmptyVen 8 Juil - 12:21

    Ce voyage s’annonçait plutôt prometteur, quand on y pensait sans avoir de soucis dans la tête. Alcide allait passer quelques jours avec une étudiante plus que sexy et dotée d’une intelligence certaine, loin de l’université et des gens qu’ils connaissaient. Sans y avoir jamais mis les pieds, l’homme voyait Atlanta comme une ville alliée, le genre de ville qu’on a envie d’aimer rien que parce qu’elle existe…

    Alors, oui, le cycle de conférences avait un peu tendance à noircir le tableau, mais ce n’était que de mauvais moments à passer. Enfin, entre guillemets, bien sûr… Il y avait l’intérêt intellectuel, sinon van Stexhe aurait refusé de participer à ce colloque. Il aurait trouvé une excuse valable et crédible, aurait fait en sorte d’avoir des obligations autrement plus importantes et se serait répandu en excuses auprès de la secrétaire idiote qui l’avait contacté. Mais comme ladite secrétaire était une idiote, il avait accepté et avait précisé qu’il viendrait avec son assistante pour pallier l’incompétence notoire de la secrétaire qu’il imaginait grasse, vieille et portant des vêtements amples pour ne pas mettre en avant ses formes généreuses. Eurk.

    C’était ainsi qu’il avait choisi Ayleen pour l’accompagner. Une fille jolie, spirituelle, intelligente, dotée d’un sens de l’humour et qui avait, en plus, des yeux dans lesquels l’homme avait failli se noyer la dernière fois qu’il les avait regardés de trop près. Et là, face à cette jeune femme au cappuccino, lui, sirotant doucement son café brûlant, il se disait qu’il avait vraiment de la chance que miss Carter ait accepté son invitation. C’était un peu une incarnation de la femme idéale, non ? Elle avait parfaitement compris le malaise du début, elle avait été patiente, elle souriait, elle disait qu’elle le suivrait dans tout ce qu’il ferait à Atlanta…


    "Ne vous sentez pas obligée de me suivre partout, Ayleen… je comprendrais si vous faites une charmante rencontre là-bas et que vous préférez passer un moment avec un jeune homme qui vous aurait séduite. Mais si vous rencontrez un emmerdeur, comptez sur moi pour vous en débarrasser."

    Elle était jeune, elle allait forcément avoir envie de s’amuser un peu à sa manière. Mais bon, en soi, s’il ne se trompait pas, une fille sortant seule dans les bars, ce n’était pas forcément recommandé. Dans le cas où elle aurait envie de sortir alors que lui n’en aurait plus envie, eh bien Alcide se forcerait à l’accompagner, car il se sentait un peu responsable de miss Carter tout de même.

    Peut-être que, pour ce besoin de protéger l’étudiante, ce n’était pas plus mal qu’ils aient à partager la chambre d’hôtel. L’homme ne parvint pas à déchiffrer l’émotion sur le visage de l’étudiante quand il lui annonça les conditions d’hébergement, mais cela n’avait pas d’importance, il aurait tout le temps de chercher à comprendre une fois qu’ils seraient sur place.

    Les boissons et les gâteaux terminés – Alcide n’avait pas pu résister aux gâteaux au chocolat et en avait avalé assez bien, sans aucun doute au moins deux à trois fois plus qu’Ayleen n’en avait mangé – tous deux se levèrent pour rejoindre le lieu d’embarquement pour l’avion.
    Avec leurs billets de première classe, ils pouvaient passer très rapidement devant l’hôtesse vérifiant les titres de transport et ils furent bien vite installés à leurs places, côte à côte. La jeune femme révéla alors qu’elle avait toujours des craintes au décollage, à l’atterrissage et lorsqu’il y avait des perturbations de vol. L’homme la regardait en affichant une mine compréhensive et il laissa la main sur l’accotoir entre eux deux, à portée de la jeune demoiselle.


    "Faites ce que vous voulez de ma main, Ayleen." Lui prendre la main et la serrer fort… en quoi cela aurait-il pu déranger le professeur ? Il comprenait très bien que l’on puisse se sentir mal dans les avions. Lui aimait les sensations du décollage et de l’atterrissage, mais comme pour tout, les goûts et les couleurs étaient tous dans la nature, alors il fallait comprendre et accepter ça. "Si cela peut vous rassurer, vous fermerez les yeux et je peux vous parler de n’importe quoi pour vous changer les idées…"

    Et comme pour confirmer à son étudiante qu’il serait à la hauteur pour la réconforter, il se pencha vers elle pour lui attacher sa ceinture avant le décollage. Au passage, il ne manqua pas d’effleurer la cuisse de la demoiselle. Ensuite, il attacha sa propre ceinture et remit sa main sur l’accoudoir.
    L’avion se remplissait au fur et à mesure et les hôtesses et stewards continuait à saluer chaque passager. Pas grand- monde en première classe, comme c’était souvent le cas. Cela impliquait une certaine intimité créée par l’ambiance toute particulière des avions.
    Il fallut encore cinq bonnes minutes pour que tout le monde embarque. Alors le personnel de la compagnie se déplaça dans le couloir entre les sièges pour fermer les soutes à bagages au-dessus des passagers et vérifier que tous avaient bien attaché leur ceinture. Deux hôtesses, tout à fait devant, se mirent à expliquer la procédure en cas d’incident, faisant la démonstration ridicule des gilets de sauvetage, précisant comment employer les masques à oxygène en cas de dépressurisation et puis expliquant aussi que le chariot à nourriture et boissons allait passer deux fois durant le vol.

    Alcide se pencha vers sa voisine :
    "J’adore les muffins des avions ! Ne vous étonnez pas si j’en achète chaque fois… mais si vous pouviez m’empêcher de tous les manger, ça m’arrangerait un peu. J’ai tendance à trop aimer les bonnes choses et je n’ai pas très envie de devenir obèse."

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MessageSujet: Re: Psycho in Atlanta [Ayleen] Psycho in Atlanta [Ayleen] EmptyMer 13 Juil - 14:34

Plusieurs fois la brunette avait été surfer sur le net pour savoir ce qu’il y avait à faire à Atlanta, elle avait trouvé des choses mais n’avait été vraiment emballée par rien donc au départ, aujourd’hui, rien de leur programme n’était sûr à part bien sûr le planning du colloque qui lui était établit assez rigoureusement même si comme Alcide lui avait dit précédemment car oui ils avaient échangé entre le moment où il lui avait demandé de l’accompagner et le moment de partir, elle était bête. Enfin Leen se disait que pour organiser quelque chose de la sorte elle ne devait pas être si bête que cela mais elle se gardait bien de lui dire pour ne pas plus le contrarier. Le programme était donc à faire et Ayleen ne voulait pas imposer certaines choses à son professeur, surtout qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait faire alors autant lui dire clairement qu’il décidait de tout cela lui éviterait d’imposer ses choses, des choses que lui n’aimaient peut être pas et au moins ils auraient peut être un programme plus chargé si tant est que le professeur avait plus d’idée qu’elle ! La brunette avait dit qu’elle le suivrait de partout ce qui pouvait avoir plusieurs sens mais le professeur avait compris le bon sens. Il s’était empressé de lui dire qu’elle pouvait avoir des soirées de libres si elle faisait de charmantes connaissances masculines mais qu’il lui serait dans les pattes pour l’aider si on l’embêtait. C’était charmant de sa part mais cela faisait surtout rire Leen qui s’empressa de lui répondre une fois fini. « Comme je vous l’ai dit je suis surprenante et même si je n’en ai peut être pas la tête je suis une grande dragueuse alors bon je vous promets que j’en vois assez des hommes comme ça à San Francisco alors je peux me contenter d’un, de vous si vous n’aviez pas compris, pendant quelques jours. » Leen avait l’habitude d’avoir plein d’hommes dans son lit ou ailleurs à San Francisco alors oui lorsqu’elle serait à Atlanta, surtout que c’était que pour quelques jours, elle pouvait se restreindre quoique se serait pas une si grosse restriction que cela, pour n’avoir à s’occuper que de lui, s’occuper manière de dire, elle ne comptait pas s’en soucier comme on se soucie d’un petit vieux car comme il lui avait fait remarqué assez maladroitement par rapport à sa grand mère mais elle ne lui en voulait pas, il n’en était pas un. Les deux jeunes gens embarquèrent, la discussion se poursuivrait dans l’appareil qui stressait tant la jeune femme. Le professeur n’avait pas l’air du tout gêné de la demande de la brunette, elle avait peur de l’avion mais elle aimait se faire peur, cependant elle aimait tout de même être soutenue dans ses moments de peur et Alcide allait le faire, pour montrer qu’il savait être rassurant il venait même de lui attacher sa ceinture. En faisant ce geste il l’avait frôlé, un geste anodin ou plus que cela la jeune femme n’en savait rien et lorsqu’elle plongeait son regard dans le sien elle ne trouvait pas la réponse, elle savait juste qu’il maintenait son regard jusqu’à ne plus pouvoir car il s’y perdait. « Oula de n’importe quoi! Je serais vous je ne me ferais pas de proposition de la sorte parce que pour vous gêner pour rigoler un peu je pourrais vous demander de parler de sujets pouvant être très marrants mais tout de même très gênants si vous voyez de quoi je veux parler !» Elle le taquinait, il la taquinait, ils se lançaient des pics, des perches continuellement mais jusqu’à quand, et comment cela allait il finir, personne ne le savait pour le moment. L’avion se remplissait, les hôtesses et tout le reste du personnel de l’avion était maintenant prêt à décoller, tellement prêt que l’avion bougeait doucement se rendant petit à petit vers la piste qui leur servirait à décoller. Alcide ne grand gourmand avait déjà le ventre qui devait crier famine puisqu’il parlait des muffins mais Ayleen était déjà stressée par le bruit de l’avion qui allait décoller alors elle ne répondit pas au professeur. Elle lui agrippa la main, se mit à faire le petit chien et ferma les yeux. Elle était ridicule, elle en était consciente mais elle avait tellement peur que c’était impossible pour elle de faire autrement. C’était une honte pour elle d’être dans cet état de nervosité mais elle avait de la chance, il n’y avait presque personne en première classe donc personne pour la voir à par son professeur qui se trouvait à côté d’elle et ne pouvait donc que la voir. Son jugement changerait surement sur elle après ce voyage à Atlanta mais surtout après ce voyage en avion, elle faisait la forte, la grande, mais elle ne l’était pas tant que cela et surtout pas dans toutes les situations comme tous les gens après tout, tout le monde a des failles. Une fois l’avion stabilisé, la jeune femme bailla ou essaya de se faire bailler au moins trente fois pour se déboucher les oreilles pour reprendre une ouïe normale avant de parler. Oui elle ne voulait pas prendre le risque de parler dans cet état car elle hurlerait surement ce qui ne serait pas des plus agréables. Elle lâcha la main du professeur et en rigolant, pour lui montrer qu’elle avait bien entendu sa remarque avant le décollage même si elle n’y avait pas répondu elle lui dit. « Bon professeur Van Stexhe, je crois qu’il est temps de goûter au premier muffin ! » Elle le vit commencer à prendre son porte monnaie. Elle déposa sa main sur la sienne en signe de négation, si elle voulait un muffin elle se le payerait mais elle n’allait pas en avoir besoin. « Si je veux quelque chose je me le paye que cela soit bien clair! Mais là je ne vais pas avoir besoin car dans cette compagnie les prestations ne sont pas encore payantes ! » La jeune femme n’avait pas été sèche ni rien elle avait juste mis les points sur les i comme on dit, elle préférait le faire de suite plutôt qu’avoir à le faire devant tout le monde pour une quelconque occasion, elle ne voulait pas profiter de lui et surtout elle n’en avait pas besoin elle pouvait se payer tout ce qu’elle voulait. Heureusement pour la demoiselle, les prestations étaient gratuites dans cette compagnie, elle le savait car elle l’avait déjà pris, une chance car elle compensait son stress en mangeant des gâteaux que le personnel de bord pouvait leur donner car le reste de la nourriture elle le grignotait car elle ne trouvait pas ce très bon.




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MessageSujet: Re: Psycho in Atlanta [Ayleen] Psycho in Atlanta [Ayleen] EmptyLun 18 Juil - 15:07

    Le voyage en avion allait durer quelques heures, aussi Alcide avait prévu d’emporter quelques papiers à lire et relire, mais aussi l’un ou l’autre bouquin… Toutefois, il se disait qu’il n’aurait peut-être pas besoin de ces lectures, étant donné que la jeune femme qui l’accompagnait était de plus en plus intéressante au fur et à mesure que le temps passait. La raison en était très simple : elle avait dit qu’elle le suivrait partout où il allait… et déjà, pour un homme, entendre ça de la bouche d’une si jolie jeune femme, ça avait le don de vous faire vous sentir comme légèrement supérieur aux autres. Et puis, comme disait Jacques Audiberti : « Une fille qui vous occupe équivaut à l’immensité ». C’était un peu vrai, au fond. Donc, oui, en effet, van Stexhe était prêt à prendre la défense de son étudiante si jamais elle était dans une mauvaise posture lors de leur voyage à Atlanta. Il le lui avait dit et ça avait fait rire la jeune femme, comme si les propos de l’homme avaient été complètement ridicules ou complètement dénués de sens. Alcide ne se vexa pas pour autant et écouta la jeune fille continuer.
    L’homme ne répondit pas, mais il retint les paroles de la demoiselle. Il aurait bien l’occasion de l’interroger là-dessus par la suite. Après tout, elle venait de lui dire, sans aucun détour, qu’elle était tout à fait disposée à se satisfaire d’un seul homme durant ce séjour… et que cet homme, c’était lui. Bizarrement, ça sonnait aux oreilles d’Alcide comme une promesse que ce séjour à Atlanta allait être sans doute bien plus intéressant que le colloque en lui-même… enfin, d’un intérêt se situant à un autre niveau, en tout cas. Ce n’était pas plus mal et cela constituait, au fond, une motivation non négligeable pour le professeur.

    Dans l’avion, assis côte à côte, van Stexhe avait pris la peine de boucler la ceinture de son étudiante, tant pour lui montrer qu’il était tout à fait enclin à prendre soin d’elle que pour lui effleurer la cuisse, parce que c’était une partie du corps féminin qu’il appréciait assez bien, en général. Bien sûr, il était prêt à la soutenir dans sa peur, à essayer d’être efficace pour lui apporter l’aide dont elle pouvait avoir besoin pour supporter l’épreuve du décollage… mais la jeune femme aux yeux d’un bleu si profond était plutôt d’avis de l’embêter un peu, prétextant qu’elle était capable de lui demander de parler de trucs pouvant le gêner… L’homme avait souri. Il avait bien une petite idée du genre de sujets dont voulait parler Ayleen. Mais ça ne pouvait pas être pire que le défi que lui avait lancé Lucie lorsqu’ils étaient partis ensemble à New York… la fille de Samuel l’avait défié de faire une alerte à la bombe dans l’avion. Et ça, c’était certainement la pire chose qu’on lui ait fait faire dans un avion pour un bête défi. D’ailleurs, à la réflexion, s’il s’en était plutôt bien sorti, sa compagne du moment ne l’avait pas vraiment récompensé comme il le méritait. C’était une ingrate, cette fille, même pas capable de jouer le jeu jusqu’au bout.
    Bref. Ne pas penser à elle où van Stexhe allait être de mauvaise humeur, ce qui ne le mettait généralement pas à son avantage, puisqu’il faisait vraiment penser à Grincheux dans les sept nains ou au Schtroumpf Grognon… à éviter.

    Lorsque l’avion commença à bouger, Alcide sentit sa main se prendre dans l’étau de celles de miss Carter. Oui, un étau. Il se demanda à quel moment elle allait lui briser les phalanges. Et tandis que sa voisine gérait son stress à sa manière, lui avait parlé de manger des muffins. Sujet de conversation qui n’avait pas semblé intéresser grandement la jeune femme qui ferma les yeux et se plaqua contre le dossier de son siège, tremblotant et respirant fort. Bon. Alcide songea qu’il était peut-être malvenu de la regarder, mais il le fit quand même. Elle était plus facile à regarder quand elle avait les yeux fermés, d’ailleurs. Et puis, parce qu’il avait dit qu’il parlerait de n’importe quoi pour essayer de lui changer les idées, il se mit à discuter seul, de tout, de rien et de n’importe quoi.


    "Quand j’étais ado, ma sœur critiquait mes jeans sans arrêt. Je me souviens clairement de ses reproches : « Il est atroce ce pantalon ! on dirait que tu as oublié de mettre tes fesses ce matin ! »… C’est à cause d’elle que je me sens obligé de mettre mes fesses en valeur. Mais certaines personnes ne s’en plaignent pas…" C’était le premier sujet qui lui était venu à l’esprit. Ça n’avait rien de transcendant, mais raconter ça faisait passer le temps que prenait le décollage. "Vous verrez, Ayleen, que je garde cette règle d’or même pour dormir. J’espère que vous ne serez pas mal à l’aise si je dors en sous-vêtement relativement moulant. Avant je dormais nu ou en pyjama… mais quand on entend un bruit suspect et qu’on se ramène en tenue d’Adam pour chasser un cambrioleur, ça n’est pas l’idéal… Heureusement que j’avais pu passer par la cuisine pour prendre une arme… Enfin, une poêle à frire, parce que je déteste les armes et que je n’étais pas assez réveillé pour penser à prendre un couteau… Alors là, vous imaginez la scène : je sors de la cuisine, armé d’une poêle et entièrement nu pour essayer de faire fuir un intrus de chez moi. On sous-estime souvent la puissance des poêles à frire, vous savez… Elles n’ont pas l’air, comme ça, mais elles sont capables de vous conférer un sentiment de sécurité et de confort incroyable dans une telle situation. J’avais même l’impression d’être habillé, c’est vous dire ! Alors, je tenais le manche de la poêle à deux mains, je me faufilais doucement, dans le noir, pour essayer de trouver le cambrioleur dans l’appartement, en espérant de toutes mes forces qu’il n’irait pas réveiller ma compagne, et je me voyais déjà abattre la poêle sur le crâne de l’intrus, de haut en bas, ou bien lui mettre la poêle juste devant le nez au moment où il passerait près de moi, en courant de préférence pour qu’il s’assomme de lui-même sur mon arme… Mais je pense que j’ai vu trop de cartoons dans ma vie. Une poêle à frire, dans une telle situation, ça peut servir comme une batte de base-ball, à fracasser sur la personne qui vous dérange… mais pour ça, il faut pouvoir bien viser dans le noir…" Van Stexhe était parti dans un délire très personnel, il ne pouvait pas le cacher, mais il se disait que son étudiante allait peut-être bien se sentir plutôt relaxée par des propos aussi peu conventionnels. Si elle les entendait. "La forme très aérodynamique des poêles à frire permet d’envisager des mouvements amples et rapides, à condition qu’on la fasse glisser dans l’air comme un projectile, le côté arrondi du bord en premier… un peu comme quand on plonge dans l’eau d’une piscine, il faut forcer l’aérodynamisme pour mieux fendre l’eau… c’est valable aussi pour les poêles à frire. Bref, on peut s’en servir facilement pour se défendre contre un cambrioleur ou pour faire des crêpes, c’est franchement utile, une poêle à frire… Enfin, pour les crêpes, le mieux, c’est une poêle à crêpes, mais si on aime les crêpes épaisses, une poêle à frire, c’est très bien aussi… Le mieux pour chasser un cambrioleur, c’est encore une poêle à frire avec une énorme crêpe bien épaisse dedans. On lance d’abord la crêpe pour aveugler l’adversaire et puis on lui assène un bon coup de poêle à frire bien placé." Au fur et à mesure qu’il parlait, Alcide avait l’impression que raconter n’importe quoi, comme ça, pouvait être très enrichissant, mine de rien. Ne fût-ce que pour voir jusqu’où il était capable de pousser la connerie. "Enfin, bon, le côté rassurant, sécurisant et très pratique de la poêle à frire, dans une telle situation, ça peut le faire uniquement s’il y a vraiment un cambrioleur. Parce que quand ma compagne, qui s’était levée pour passer à la salle de bains, a allumé la lumière et qu’elle m’a vu, à poil dans la cuisine, à faire le ninja avec une poêle à frire, elle m’a pris pour un dingue et j’ai dû lui expliquer. Je pense que c’est une des raisons qui l’a poussée à m’offrir une nouvelle poêle à frire avant qu’on ne se quitte."

    Maintenant que l’avion avait décollé et qu’il s’était stabilisé, miss Carter essaya à plusieurs reprises de se déboucher les oreilles en bâillant, chose que l’homme fit également, puis elle lui lâcha la main et, riant, lui assura qu’il était temps d’attaquer les muffins. Par habitude, par politesse ou par galanterie, van Stexhe avait alors sorti son portefeuille, prêt à offrir à son étudiante ce qu’elle pouvait désirer pour rendre ce vol un peu plus agréable pour elle, mais la jeune femme refusa qu’il lui paie quoi que ce soit. Et puis elle précisa que de toute façon, ces petites choses-là étaient offertes dans cette compagnie. Tiens, elle avait raison. Il avait complètement oublié ce détail.
    Le professeur haussa les épaules et fit signe à l’hôtesse blonde qui roulait des hanches en marchant. Pour qu’elle vienne s’occuper d’eux. Il commanda alors pour Ayleen ce qu’elle désirait, puis il prit deux gros muffins aux pépites de chocolat et un café pour lui et ne manqua pas de reluquer les fesses de l’hôtesse tandis qu’elle s’éloignait, ensuite, comme si c’était tout à fait normal, Alcide regarda son étudiante et lui demanda, tout naturellement :


    "Vous savez aussi rouler des hanches comme ça, Ayleen ? Je trouve que c’est terriblement sexy… ça me fait chaque fois penser à des vagues ou des choses du genre… je pourrais rester des heures à regarder une femme marcher avec cette élégance des courbes…" Les souliers à talons devaient forcément y être pour quelque chose, mais ça, l’homme n’en était pas tout à fait certain, car une femme nue, roulant des hanches et s’approchant d’un lit sur lequel il était couché, c’était du déjà vu et la femme nue ne portait pas de chaussures à talons.
    En pensant à cela, Alcide se rappela les propos que son étudiante accompagnatrice avait tenus un peu plus tôt, avant que l’avion ne décolle et, sur le ton de la fausse confidence, le professeur ne put s’empêcher de la questionner un peu plus avant.


    "Dites-moi, Ayleen, comment comptez-vous vous occuper de moi ? Et comment devrais-je vous contenter durant ces quelques jours ? Pour ma part, tout ce qui se passera à Atlanta restera entre nous, alors, n’hésitez pas à partager avec moi ce à quoi vous pensez… Qui sait, peut-être pourrons-nous trouver un terrain d’entente…"

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