L'université de Berkeley en Californie faisait partie des universités des plus prestigieuses de tout le continent américain. Et qui dit prestigieux dit argent et qui dit argent dit de grand locaux de même qu'un grand campus. Bref, vous l'aurez surement compris, l'université de Berkeley était vraiment, mais vraiment très grand. Il était tellement facile de s'y perdre, surtout quand on été des petits nouveaux qui venaient d'arriver.

Il n'était pas rare que je croise de nouveaux étudiants sur le campus, regardant à droite et à gauche telles des girouettes, je me doutais à chaque rentré qu'ils étaient perdus. C'était normal j'ai en envie de dire. Mais bon, moi, fort heureusement je n'ai jamais eu le problème. Tout simplement parce que j'avais mes deux frères qui étudiaient dans la même fac que moi et comme j'arrivais à les voir assez souvent, ils arrivaient à me guider jusqu'à ce que cette université n'ait plus rien à me cacher. Mais toutes les années c'était la même chose avec les nouveaux, nouveaux que j'aidais volontiers avec le sourire. Oui j'étais un garçon qui aimait aider, je n'étais pas un de ses types qui enfonçaient les personnes dans le besoin. J'étais quelqu'un de naturellement gentil, qui aimait le contacte social, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi comme matière les langues. Comprendre les gens et ceux dans les trois langues que je connais et métrite était pour moi un véritable bonheur.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui était un beau jour pour sortir et prendre l'air. Oui, c'était assez surprenant pour certain que de savoir que moi aussi j'aimais aller dehors par un temps pareil. Il faut dire que les gens se font une assez mauvaise image de la confrérie des ALPHA. Pour eux, nous n'étions qu'une bande de rat de bibliothèque ou de laboratoire, sans aucune vie sociale. Eh bien, j'aimais leur montrer qu'ils avaient tort.

J'étais sorti de ma confrérie mais par mégarde, je me suis rendu compte bien assez tard que j'étais à proximité de l'endroit que je ne voulais absolument pas aller : la bibliothèque. Il faut dire que j'avais tellement l'habitude d'y aller que pour moi c'était presque instinctif. Avec un soupir, alors que j'allais tourner le talon, je vis une demoiselle regardant un peu partout autour d'elle, était-elle perdu ? Il fallait croire que oui, c'est donc avec un sourire que je m'approchais d'elle et l'aborda.

« Tu es perdu ? »

Il est clair que le campus et les locaux étaient gigantesques. Rien à voir avec ce qu'elle avait connu jusqu'à maintenant. Bien évidemment, l'habitude viendra, et elle n'aura plus besoin de se prendre une honte sans nom en n'arrivant pas à ouvrir une porte. Finalement, alors qu'elle savait qu'il s'approchait, elle arrêta de tirer la porte, et regarda s'il n'y avait pas une affiche disant que c'était fermé ou une chose pareille. Mais la personne qui s'approcha l'aborda, alors elle se tourna vers la personne, en l'occurance, un homme, et elle fit un sourire gênée. Elle n'aimait pas du tout avoir l'air ridicule, encore moins devant un homme. Elle aimait en général avoir le pouvoir: c'est idiot, mais elle avait prit cette habitude, pour ne plus qu'on lui brise le coeur à nouveau.

"Et bien...Je sais que j'ai l'air un peu ridicule, je visitais les lieux, mais soit c'est fermé, soit je suis pas assez doué pour ouvrir la porte en fait."

Elle l'observait. Il ne semblait pas trop moqueur, c'est pour ça qu'elle avait lancé cette phrase avec un peu d'ironie. Elle se moquait un peu d'elle-même, mais cela lui permettait de garder une certaine constance. Ne pas trop montrer qu'elle était mal à l'aise. Alors elle passait par son sarcasme qui était très marqué. Heureusement, cela ne durerait que quelques jours, le temps de l'adaptation, et de croiser des gens qu'elle cotoyerai régulièrement.

"C'est pas que j'ai envie de me précipiter à la biibliothèque, loin de moi cette idée..." Elle eut un léger rire face à cette réplique. On va dire qu'elle n'était pas une grande travailleuse. Elle était plutôt à l'opposé avec les Alpha. Elle ne pouvait pas comprendre la volonté de la plupart à vouloir travailler, et surtout, former une confrérie de travailleur. Enfin, c'était comme ça qu'elle les voyait, mais en réalité, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle trouverait comme personne dans cette confrérie. Mais comme on lui a présenté, c'est assez étrange pour elle. Maintenant, ce sont certainement des préjugés.

"Mais je voulais juste voir à quoi elle ressemble, genre le jour où j'aurais pas le choix d'y aller. Genre une semaine avant les exam?"